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La technique

Au niveau technique, le joueur a acquis le « réflexe du geste » dès son plus jeune âge (phase
d’initiation). Nous sommes donc désormais dans une phase de perfectionnement. Gagner du temps
dans l'enchaînement de tâches par une meilleure maîtrise technique individuelle est l'objectif principal
des 12-15 ans. Il faut perfectionner le geste technique déjà acquis en phase d'initiation, en privilégiant
si possible sa rapidité d'exécution.

Principes généraux de la technique

En fonction de l'âge et du niveau des joueurs, on peut déterminer le travail technique à réaliser comme
suit :

- Le joueur et le ballon.
- Le joueur, le ballon et le partenaire.
- Le joueur, le ballon, le partenaire et l'adversaire.

On développe la qualité technique à partir d'un geste que l'on cherche à bien réaliser en fonction de :

- La position du corps.
- La jambe d'appui.
- La position des bras.
- La prise d'information.

Pour la bonne réalisation d'un geste, on décompose les surfaces de contact à utiliser :

- Tête.
- Poitrine
- Cuisse
- Pied

Enseigner la technique

La technique, c'est l'art d'utiliser le ballon, au service du jeu. L'éducateur se doit de toujours s'appuyer
sur trois actions : Expliquer – Démontrer – Corriger

Tous les exercices et jeux proposés nécessitent une participation active de l'éducateur. Le joueur doit
pouvoir répéter régulièrement le geste demandé. Le choix des exercices simples facilite la
compréhension à partir de gestes réalisés seuls, en les associant dans des formes jouées ou en
combinant les deux méthodes. L'essentiel pour l'éducateur est de fixer des objectifs à atteindre pour
le joueur. L'éducateur doit encourager et valoriser les jeunes, surtout en cas d'échec.

Il s'appuie sur une méthode simple et logique :

- Travail sans rythme et sans opposition


- Travail avec rythme et sans opposition
- Travail avec rythme et avec opposition raisonnée
- Travail avec rythme et avec opposition réelle
Les gestes techniques

I. Les techniques défensives


Les techniques défensives permettent de subtiliser le ballon à un adversaire ou de l'en déposséder
(écarter le ballon, le mettre en touche ou en corner).

- La couverture d’un partenaire : La distance et l’angle de couverture sont déterminés par le


déplacement et la distance du joueur qu’il couvre par rapport à son adversaire direct et la zone
où s’effectue la couverture.
- La couverture intérieure sur ballon opposé : Il limite entre lui et le joueur de l’axe le plus
proche. Il n’est pas plus proche de son but que le dernier joueur de l’axe (« être sur la même
ligne »).
- Le cadrage : Il juge la trajectoire pour monter sur le temps de passe (« partir dans l’armer du
passeur »). Il freine sa course sans se faire éliminer si l’adversaire maîtrise le ballon. Son angle
de montée est important et il tient compte des aides possibles (lecture). Il se replace dès que
l’adversaire direct renvoie le ballon. Il communique avec ses partenaires en permanence.
- Défendre en zone : Il ne se fait pas embarquer par les joueurs adverses qui se déplacent, mais
cible un joueur dans sa zone sans se faire attirer par le ballon. Il limite la prise de vitesse et la
perception en profondeur du joueur qui va recevoir le ballon. Il communique avec ses
partenaires. Ses appuis sont dynamiques et réactifs. Il s’oriente rapidement pour avancer ou
reculer en anticipation. Il flaire l’interception et reste toujours à bonne distance pour « peser
» sur l’adversaire et défendre activement.
- Le duel de face : Le joueur apprécie la vitesse d’approche de l’adversaire et l’oblige à ralentir.
Il est toujours en mesure de toucher le ballon. Il n’est pas en appui « pieds plats » et jambes
trop écartées mais sur l’avant des pieds, actif sur la situation. Il influence le choix de l’attaquant
avec un mouvement du haut du buste. Il ne regarde que le ballon et déclenche son
intervention (« sortir la jambe libre ») qu’au moment où l’adversaire perd le contact avec son
ballon. Il reste au maximum debout sur ses appuis et ne se jette que pour un geste ultime. Il
est toujours prêt à se retourner si l’adversaire pousse le ballon (éviter de se placer : « un pied
devant un pied derrière surtout plein axe).
- Le duel latéral : Il contrôle la vitesse de course du porteur du ballon en se rapprochant de lui,
sans se mettre trop vite face à lui (distance). Il reste dans la trajectoire possible de la passe si
l’attaquant possède un appui. Il ne se laisse pas fixer et attirer pour faciliter la déviation. Il ne
laisse qu’une solution à l’attaquant.
- Le duel dos au but : Il vient rapidement au contact de l’attaquant sans faire de faute et se
laisse un peu de distance (« coller/décoller ») pour ne pas se faire éliminer sur la prise de balle.
Il est en position fléchie, le buste souple et mobile pour toujours voir le ballon sur le côté de
l’attaquant. Il est patient dans son intervention. Son adversaire ne se retourne pas pour
l’affronter de face. Il est capable, sur un mauvais contrôle, de passer devant.
II. Le jeu de tête
Les gestes techniques du jeu de tête peuvent être assimilés à la maîtrise du ballon (amorti, jonglerie)
et à la frappe du ballon (passe, déviation et tir).

Le jeu de tête est une qualité technique déterminante pour défendre ou pour marquer un but. Dans le
jeu de tête, on utilise l'os frontal et l'os temporal pour passer ou frapper le ballon vers le but. Mais
l'apprentissage du geste, l'acquisition de la confiance est indispensable pour l'enfant. Chez le jeune
joueur, il demande un travail particulier pour dépasser les craintes.

Après cela, il sera toujours temps de développer la technique en y associant le timing, l'appréciation
de la trajectoire, la détente et bien sûr l'opposition (duel).

- La position : Le joueur est sur l’avant des pieds. Il perçoit l’adversaire et prend de la distance
avec le bras (antenne), ses appuis sont légèrement de côté (ne pas être « sur les talons ») pour
pouvoir reculer ou avancer plus rapidement, et prend la position préférentielle pendant la
trajectoire.
- L’appréciation : Il se déplace lentement avant le départ du ballon et garde toujours un œil fixé
sur le ballon et son adversaire direct, puis anticipe rapidement en attaquant le ballon (« ne pas
subir le ballon »).
- L’impulsion : Il « bouge sous le ballon » le plus longtemps possible et privilégie l’appel d’un
pied pour les trajectoires hautes et utilise la vitesse pour ajouter de la puissance à son geste.
- L’armer/frapper : Il a un petit retrait du buste avant de frapper le ballon (« laisser rentrer le
ballon ») puis met un coup de tête (« dire oui ») en gardant les yeux ouverts.
- L’équilibre : Il écarte les coudes pour s’équilibrer et se protéger de l’adversaire.
- Le contact : Il frappe le ballon avec la partie haute du front et cherche à renvoyer haut et loin
le ballon (pour les défenseurs) ou à rabattre (pour les attaquants).
- La direction : Il renvoie le ballon hors limite ou sur un côté (pour un geste défensif). Il cherche
à rabattre vers le sol et du côté d’où vient le ballon (pour un geste offensif).

III. Le jeu de volée


Le jeu de volée est un geste technique difficile à réaliser. Jouer de volée, c'est reprendre un ballon
aérien avant qu'il ne touche le sol. La demi-volée consiste quant à elle à frapper un ballon après un
impact avec le sol. Si la demi-volée s'effectue la plupart du temps avec le pied (intérieur, extérieur et
surtout coup de pied), la volée peut se réaliser avec la cuisse et la tête. Le geste technique de volée et
de demi-volée nécessite une bonne appréciation de la trajectoire du ballon, une excellente
coordination, mais également une maîtrise des appuis et de la souplesse. On distingue le jeu de volée
offensif et défensif. Bien exécuté, il peut accélérer le jeu, éliminer des adversaires ou encore éloigner
un danger imminent dans une action dangereuse.

- La lecture : Le joueur apprécie d’abord le départ du ballon (vitesse et trajectoire) puis se


déplace en conservant toujours le regard sur le ballon.
- L’ajustement : Les appuis du volleyeur se réduisent et accompagnent la direction de la
trajectoire jusqu’à la retombée du ballon (« bouger sous la balle jusqu’au dernier moment »).
- L’attitude : Il présente l’épaule opposée au ballon et recule le buste vers l’arrière juste avant
le contact en ouvrant sa hanche et en pointant le genou vers l’arrière.
- Le contact : Il pointe le pied vers l’avant et serre la cheville (« durcir le pied ») en présentant
le cou-de-pied au ballon et serre les fesses à l’impact (« sortir la hanche »), et contacte le ballon
d’avant en arrière (et pas de bas en haut).
IV. Le centre
C'est un geste technique de frappe de balle. Il peut être considéré comme préparatoire au tir ou à la
volée. Il demande une grande adresse et une bonne coordination (centre en mouvement). On
décompose les centres au sol, aériens, tendus, liftés, au premier poteau, au second poteau, en retrait...

La qualité du centre sera déterminante pour "mettre" son partenaire dans les meilleures dispositions
afin de passer ou tirer. Ce geste concerne aujourd'hui les ailiers, les milieux mais aussi et surtout les
défenseurs latéraux.

- L’ajustement : Le joueur accompagne la course du ballon en regardant la position des joueurs


devant le but et réduit ses foulées à l’approche du ballon.
- La position : Le joueur garde ses hanches faces à la ligne de but jusqu’à l’impact.
- L’équilibre : Son pied d’appui est face à l’objectif et il finit son geste avec le poids du corps vers
l’arrière (surtout s’il doit redresser la course d’un ballon qui lui échappe).
- Le contact : Au moment de l’impact il recule son buste et utilise la partie antérieure de son
cou-de-pied pour donner de la vitesse au ballon en gardant le contrôle et la trajectoire.
- Le rythme : Le joueur va le plus vite possible au ballon et ralentit sa course au dernier moment.
- Centre en retrait : Le joueur utilise le cou-de-pied pour casser la course du ballon et lui donner
une trajectoire rasante.
- Centre aérien : Le joueur passe le pied sous le ballon pour le faire monter rapidement (« racler
le sol »).

V. Le tir
C'est la tentative d'expédier le ballon dans le but adverse par une frappe de balle. C'est la finalité du
football. Le tir nécessite des qualités techniques (bonne frappe de balle, précision dans la trajectoire),
mais également des qualités physiques (adresse, puissance, coordination...) et des qualités morales
(détermination, audace, confiance en soi). Les trajectoires du tir sont déterminées par la surface de
contact utilisée : tendue et lobée avec le cou-de-pied, liftée avec l'intérieur ou l'extérieur du pied...

Le tir peut s'effectuer sur ballon arrêté, ballon en mouvement au sol mais aussi sur un ballon aérien.

On recherchera tout d'abord la qualité gestuelle, la qualité de la frappe et une bonne position du corps
et de la jambe d'appui. Progressivement, dans le travail, on recherchera la vitesse gestuelle et
l'intensité.

- L’armer : Le joueur lance la jambe sur le côté plutôt que de face (la désaxe) et fléchit le genou.
- L'ajustement : Ses appuis sont petits et accompagnent la course du ballon (bouger avec le
ballon).
- La position : Le ballon n’est pas en face du joueur mais un peu dans la diagonale. Il pose son
pied d’appui à la hauteur du ballon mais pas trop près : pour laisser la hanche et avoir un appui
« large ».
- Le contact : Le pied de frappe est dur et traverse le ballon à l’endroit du creux du pied puis
finit sa course devant le pied d’appui après le contact (« accompagner sa passe »)
- L’équilibre : Sa jambe d’appui est souple mais solide (il est « long sur l’appui ») et il se sert de
ses bras pour s’équilibrer (il vise l’objectif avec le doigt du même côté que le pied d’appui).
- Le contact : Le joueur tire sur la pointe et contacte le ballon avec « la boule » du pied (montrer
l’endroit précis) et finit la pointe du pied tendue vers l’objectif.
- Le rythme : Sa jambe de frappe accélère au dernier moment et il finit le poids du corps vers
l’avant.
VI. La passe
C'est le geste technique qui permet d'adresser le ballon à un partenaire. Toutes les surfaces de contact
peuvent être utilisées (pied, tête, cuisse, poitrine).

Après l'acquisition du geste, on introduit alors les notions de rythme et d'adversaire. La passe permet
à l'équipe soit de : Conserver le ballon, préparer des attaques (passes courtes), renverser le jeu ou
contre attaquer (passes longues). La passe peut être utilisée également pour éliminer des adversaires.

Enfin, elle a pour objectif déterminant de mettre en position un ou plusieurs partenaires pour une
action de but. On parle alors de "dernière passe"...

La déviation se définit comme étant une passe le plus souvent courte, effectuée sans contrôle, qui
modifie la trajectoire initiale du ballon. Toutes les surfaces de contact du corps autorisées peuvent être
utilisées même si l'on constate que le pied et la tête restent prédominants. Elle peut se réaliser sur des
ballons transmis au sol, mais également aériens ou après un rebond (demi-volée). La déviation peut
apparaître dans toutes les zones de jeu, mais elle reste une arme particulièrement efficace en zone
offensive et notamment de finition.

- La lecture : Le joueur lève une première fois la tête avant de recevoir le ballon et une deuxième
fois dès qu’il a orienté son contrôle pour s’informer du placement et du déplacement des
joueurs et des espaces qu’il a autour de lui (il garde la tête haute).
- L'ajustement : La distance des appuis se réduit et le nombre augmente à l’approche du ballon
(il « piétine »). Son pied d’appui est solide (« long sur l’appui ») au moment de la pose et sa
position est écartée et légèrement en retrait du ballon ; la jambe, elle, reste souple. Le passeur
ouvre la hanche et fléchit la jambe libre (« l’armer ») pour présenter le creux du pied au ballon.
- L’attitude : Le buste est droit et les bras sont écartés (équilibre). Le haut du corps est relâché.
- Le contact : Le pied de frappe est dur et traverse le ballon à l’endroit du creux du pied puis
finit sa course devant le pied d’appui après le contact (« accompagner sa passe »)
- La direction : Le ballon est donné dans le sens de la course du partenaire ou dans la zone de
sécurité (à l’opposé de l’adversaire). Le ballon est donné sur le bon pied du partenaire de
préférence.
- Le dosage : Le ballon est appuyé pour une passe vers l’avant ou plus amorti pour une passe
vers l’arrière. L’effet utilisé permet de faire revenir le ballon vers la course du partenaire.
VII. Le contrôle
Contrôler le ballon, c'est s'en rendre maître. Geste technique essentiel, il doit se travailler avec
beaucoup d'application, de concentration et bien sûr de nombreuses répétitions. Il peut être réalisé
par toutes les surfaces de contact avec des ballons que l'on immobilise, ralentit ou oriente.

En fonction de l'âge et du niveau des joueurs, le contrôle s'effectue sur des ballons au sol, aériens, et
suivis d'un enchaînement technique (dribble, passe, tir).

Progressivement, le joueur maîtrisera le ballon avec des blocages (immobilisation totale du ballon),
des amortis (ballon freiné dans sa course), des contrôles orientés (ballon orienté vers une direction et
permettant un enchaînement technique).

- La lecture : Le joueur apprécie d’abord le départ du ballon et jette un regard autour de lui
avant la réception en restant un peu en mouvement.
- L'ajustement : Les appuis sont courts et dynamiques (bouger avec le ballon) et le joueur recule
ou avance à l’approche du ballon pour ne pas subir la course du ballon (« partir avec»).
- L’attitude : Il se rapproche du sol en fléchissant les jambes mais garde le buste droit. Le buste
est souple pour feinter (notion du bras qui tourne) et la jambe est relâchée.
- Le contact : Sur le premier contact, le ballon est orienté, « il ne reste pas dans ses pieds » dans
le sens de sa progression ou à l’opposé du danger (présence de l’adversaire).
- Le dosage : Le ballon est orienté loin si l’espace est large, ou court si l’espace est réduit.

VIII. La conduite
C'est un geste technique que l'on assimile à un moyen de progression individuelle dans un espace libre.
Conduire son ballon, c'est être maître à tout moment de celui-ci. On peut faire travailler le joueur à
travers une multitude d'exercices en utilisant les différentes surfaces de contact des pieds. La conduite
de balle bien maîtrisée permet au joueur de posséder un sens des appuis et de l'équilibre développé.
Elle contribue également à entretenir une aisance articulaire.

- L'attitude : Le joueur conserve la tête haute et le buste droit.


- L'ajustement : Les appuis sont courts et vifs et le joueur reste proche de son ballon
- Le contact : Il monte le genou et contacte le ballon de haut en bas avec l'empeigne du pied
(côté extérieur du pied). Le joueur touche son ballon souvent et de façon très rapide, sa
cheville est souple.
- Le changement de direction : Il passe le pied par-dessus le ballon (« couper le ballon ») et reste
le plus droit possible. Il tourne vite en gardant la maîtrise de son ballon. Ne pas se pencher en
avant.
- Le changement de rythme : Il est capable de ralentir ou d'accélérer, de changer de direction
sans perte de contrôle du ballon.
IX. Les dribbles et les feintes
Le dribble est un geste technique qui permet au possesseur du ballon d'éliminer un adversaire. Le
joueur doit toujours garder la maîtrise du ballon et maintenir celui-ci à bonne distance

La feinte, elle, est le moyen permettant d'influencer cet adversaire vers une fausse piste afin de que le
dribble se réalise avec un maximum de réussite (appel-contre-appel pour se libérer du marquage).

Pour qu'ils soient efficaces, la feinte et le dribble doivent toujours être suivis d'un enchaînement :
conduite, passe, centre ou tir.

On différencie trois type de dribble : Le dribble de sécurité, le dribble de vitesse, le dribble de


tromperie.

On considère que l'on doit laisser chez les jeunes joueurs une certaine liberté de choix dans le jeu.
Cependant, le dribble doit être canalisé et ne doit pas remettre en question l'équilibre collectif.

Les notions de feinte, de tromperie et de changement de rythme sont indispensables à la bonne


réalisation du dribble.

- La feinte : Le joueur est en appui sur la pointe (réactif), il a le buste mobile, les bras écartés et
se rapproche un peu du sol (« baisser son centre de gravité »).
- Le râteau : Le joueur se grandit et n’est pas sur les talons, il est bondissant (ne pas rester
planté), il ouvre la hanche, sa jambe et sa cheville sont souple.
- Le crochet intérieur : Le joueur lance et tape le pied sur le ballon (« couper le ballon »).
- Le crochet extérieur : Il monte un peu le genou, lance et arrondit la jambe, passe le pied au-
delà du ballon et le tape avec l’empeigne (de haut en bas).
- Le crochet derrière la jambe d’appui : Le joueur pose le pied d’appui bien au-delà du ballon.
- Le changement de rythme : Le joueur ralentit, touche le ballon et accélère sur le même
contact, le premier appui est aussi le pied qui a touché le ballon (« partir sur le même appui
»).
- La profondeur : Le joueur conserve de la vitesse lorsqu’il a de l’avance et de l’espace : « il
pousse le ballon et accélère ». Il utilise les feintes et les passements de jambes surtout lorsqu’il
est arrêté. Il ne passe pas trop près de l’adversaire. « Ne pas rentrer dans les cornes du taureau
». Dès qu’il a dépassé son adversaire, il passe l’épaule et va dans son dos « prendre de la
profondeur ».

X. Les jongles
C'est le premier thème technique de la maîtrise individuelle. Elle se travaille en début de saison, dans
la période de reprise ou de préparation. On l'entretien tout au long de l'année dans les temps dits de
"récupération entre les exercices.

- La lecture : Le joueur apprécie d’abord le départ du ballon (vitesse et trajectoire) puis se


déplace en conservant toujours le regard sur le ballon.
- L'ajustement : Les appuis du volleyeur se réduisent et accompagnent la direction de la
trajectoire jusqu’à la retombée du ballon (« bouger sous la balle jusqu’au dernier moment »).
- L’attitude : Il présente l’épaule opposée au ballon et recule le buste vers l’arrière juste avant
le contact en ouvrant sa hanche et en pointant le genou vers l’arrière.
- Le contact : Il pointe le pied vers l’avant et serre la cheville (« durcir le pied ») en présentant
le cou-de-pied au ballon et serre les fesses à l’impact (« sortir la hanche »), et contacte le ballon
d’avant en arrière (et pas de bas en haut).

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