Findinier Louise STAV1

Commentaire composé
Note Observation

« Turcaret » une pièce de théâtre qui fait parler. Cette œuvre a été écrite par Alain
René Lesage est né le 6 mai 1668 à Sarzeau. Il effectue ses études au collège de Vannes. Son
père qui était notaire royal et greffier meurt lorsqu’il était âgé de 14 ans. Malheureusement
il ne touchera pas d’argent puisque ses tuteurs utilisent la petite fortune qui lui était
destinée. Il s’inscrit au Palais comme avocat après avoir effectuer son droit à Paris. Il se
marie en 1694. Ses deux enfants deviendront acteurs. Sa carrière littéraire commence par la
traduction de plusieurs pièces. Son premier succès fut en 1707 en tant qu’auteur dramatique
grâce à la pièce « Gispin, rival de son maître ». Il décède le 17 novembre 1747 à Boulogne
sur mer. Dans la scène d’exposition que je vais commenter, nous allons premièrement voir
de quelle manière Marine lève le voile sur la tromperie du chevalier. Un retournement de
situation à travers de la réponse de la Baronne. En quoi peut-on dire que cette scène
d’exposition possède une double tonalité.

Dans l’extrait de l’acte 1 scène1, Marine dialogue sérieusement et fermement avec la

Baronne. Dans ce dialogue elle utilise différents procédés. Premièrement c’est elle qui
engage le dialogue, dans celui-ci elle n’hésite pas s’exprimer rapidement et questionner la
Baronne dans un premier temps. « Marine : Encore hier deux cents pistoles ? »
« La Baronne : Cesse de me reprocher »
« Marine : Non, Madame, je ne puis me taire, votre
conduite est insupportable. »
« La Baronne : Marine … »
« Marine : Vous mettez ma patience à bout »
Ces répliques sont les trois premières de la pièce. L’auteur emploie
une stichomythie afin d’animer sa pièce. Dans la première réplique nous pouvons voir que
Marine utilise une question rhétorique « ceci n’est-il pas vrai, madame » pour montrer que
son discours est basé sur des faits réels. Ensuite elle exprime son énervement afin de faire
prendre conscience du sujet. Dans ce dialogue on en déduit que la situation qui implique la
Baronne est critique et qu’elle doit donc prendre une décision. Ces répliques donnent la
tonalité comique de la pièce dès son commencement puisque la suivante donne une leçon
de moral à la Baronne. Grâce au procédé utilisé par l’auteur on voit le début d’un dialogue
intéressant mais musclé. Nous allons voir dans le second argument qu’il emploie un autre
procédé afin d'appuyer l'idée de Marine
Dans un second temps Marine utilise une tirade : « Marine : Or ce messieurs
Turcaret, qui n’est pas un homme fort aimable, et aussi vous n’aimez guère, quoique vous
ayez dessein de l’épouser, comme il vous l’a promis ; Monsieur Turcaret dis-je, ne se presse
pas de vous tenir parole, et vous attendez patiemment qu’il accomplisse sa promesse parce
qu’il vous fait tous les jours quelque présent considérable ; je n’ai rien à dire à cela. Mais ce
que je puis souffrir, c’est que vous soyez coiffée d’un petit chevalier joueur, qui va mettre à
la réjouissance les dépouilles du traitant. Hé ? que prétendez-vous faire de ce chevalier ? »
Dans cette tirade Marine se soucie du devenir de la Baronne elle craint qu’elle épouse un
vulgaire petit chevalier qui lui volera sa fortune. Marine lui propose donc d’attendre que
monsieur Turcaret épouse la Baronne. De plus selon Marine elle est bien plus heureuse à
attendre Monsieur Turcaret puisqu’il lui fait des présents chaque jour. Selon Marine le
meilleur choix est donc d’abandonner le petit chevalier et de se contenter des présents fait
par Turcaret. Le reste du dialogue fignole le discours de Marine nous allons donc en parler.
Pour finir le reste du dialogue est intéressant. Mais Marine est une très bonne
manipulatrice. « Marine : J’en juge tout autrement. Avec ses airs passionnés, son ton
radouci, sa face minaudière, je le crois un grand comédien ; et ce qui me confirme dans mon
opinion, c’est que Frontin, son bon valet Frontin ne m’en a pas dit le moindre mal. » Dans
cette réplique Marine décrit péjorativement le chevalier et Frontin. Peut – être que cette
description est fausse mais nous n’en savons rien puisque nous sommes dans la scène
d’exposition qui a pour but de présenter les personnages aux publics. La description
péjorative de chaque personnages faite par Marine lui permet d’influencer aux mieux la
Baronne.
Ces trois passages de dialogues que j’ai cités sont à mes yeux les plus importants du
texte. Le premier met le doute à la Baronne ce qui permet donc à Marine d’avoir toute
l’attention de la Baronne. Ainsi dans le deuxième passage cité Marine explique sa thèse. Puis
elle finit par donner une opinion négative du chevalier afin de bien appuyer sa thèse ce qui
assure donc son opinion auprès de la Baronne. Grâce à ce dernier passage, elle est certaine
d’avoir persuadé la Baronne. Maintenant nous allons étudier l’avis de la Baronne ainsi que
l’idée qu’elle va suivre pour réaliser cette ruse soigneusement.

Le début de ce dialogue entre la Baronne et sa suivante est assez dynamique. Ce qui

vaut la réaction suivante chez la Barone « la Baronne : Pourquoi ? »
Le point d’interrogation nous indique que les propos de Marine troublent la Baronne. Elle se
questionne elle-même, elle se demande pourquoi cette discussion est si soutenue. Mais elle
questionne également Marine elle souhaite d’autres arguments (perdre monsieur Turcaret
par jalousie, et de l’épouser pour le ruiner si besoin). L’étonnant de la Baronne dans cette
réplique est complétement justifiée puisqu’elle se fait « disputer » par sa suivante par
rapport à ses actes choses qu’elle ne comprend pas. Nous allons voir dans le paragraphe
suivant que les arguments de Marine portent leurs fruits.
Dans un second temps, la Baronne comprend les arguments et la réaction de Marine
elle propose donc une première possibilité. « La Baronne : Le conserver pour ami. N’est-il
pas permis d’avoir des amis ».
La baronne propose une première possibilité à Marine. Conserver le chevalier
pour ami et attendre la demande en mariage de monsieur Turcaret. Cette proposition est
judicieuse, la Baronne conserve le chevalier pour ami en cas du désistement de monsieur
Turcaret le chevalier lui permet d’avoir une porte de secours. On remarque alors la fourberie
de la Baronne. La pièce s’annonce donc très comique. Mais cette proposition déplait à
Marine. La baronne se trouve de nouveau face à un mur elle se doit d’écouter les autres
arguments de Marine afin de trouver une solution plus judicieuse qui plaise à sa suivante.
Nous allons étudier la solution finale dans le paragraphe qui suit.
 Pour terminer sur l’étude des répliques de la Baronne elle se décide et prends une
autre décision.  « La Baronne : Ma résolution est prise, je veux bannir de mon cœur le
Chevalier. C’en est fait, je ne prends plus de part à sa fortune, je ne réparerai plus ses pertes,
il ne recevra plus rien de moi. » Dans cette réplique elle donne raison à sa suivante, elle se
décide enfin sur le plan moral à se séparer du chevalier. Elle s’exprime sur le fait de vouloir
rayer le chevalier de son cœur. Elle approuve donc sans le dire qu’elle souhaite prendre
Turcaret pour époux. Elle cède donc à la décision de sa suivante, ce qui appuie la tonalité
comique. En cédant à la demande de sa suivante, on remarque un comique de mots. « Je
cède à tes raisons »
Je peux conclure que la baronne accepte la position de Marine après un
retournement de situation lié à la manipulation quelle a subi. Puis elle élabore donc un plan
pour mener à bien sa ruse avec l’aide de Marine. J’aime beaucoup le passage étudié puisque
je le trouve très. Alain René Lesage a décidé de dénoncer le milieu des finances mais en
lisant la pièce je trouve qu’elle décrit bien le monde actuel qui nous confronte à beaucoup
de mensonges ou de tromperies. En Effet avant on retrouvait ce type de ruse seulement
dans les milieux aisés, maintenant certaines personnes de la vie courante sont prêtes à faire
n’importe quoi ou bien alors de profiter de leurs amis pour atteindre leur objectif. Selon mon
étude de la scène d’exposition pour ma part la pièce possède une tonalité plutôt comique.
Alain René Lesage met en avant une fonction du théâtre : faire prendre conscience d’un fait
par la rigolade. Cette fonction du théâtre appuie donc sur la tonalité comique. Ainsi que
l’ironie et le comique de mots présent dans ce passage. Mais il y a tout de même un soupçon
de drame personnel puisque dans sa jeunesse on a volé la petite fortune destinée à l’auteur.
Cette fortune étant dérobé par quelqu’un qu’il connaissait, je pense qu’il s’est donc inspiré
de son vécu pour écrire cette pièce qui mélange drame personnel et ironie de la situation.