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CHAP.IV.TESTS PSYCHOLOGIQUES
II. OBJECTIFS
Au terme de cet enseignement de psychologie appliquée ; les
étudiants en gestion informatique seront capables de :
III. BIBLIOGRAPHIE
1. BOYER,A et alii, les fondamentaux de l’entreprise, Paris, Ed.d’org, 2005, 3ème
édt.
2. BRAUNSTEIN, j-F, PEWZNER, Histoire de la psychologie moderne, Paris,
Armand Colin,1999.
3. LEVY LEBOYER,C., La psychologie et les entreprises, Paris, éd.Masson,
1980.
4. MORGAN,C.T, introduction à la psychologie, Québec, Mc Graw-Hills, 1974
5. PERETTI, JM, Ressources Humaines et gestion des personnes, Paris,
éd.Vuibert, 2001, 3ème éd.
INTRODUCTION
La formation des cadres leur confère une expertise dans
connaissance de soi-même.
insuffisante. Une démarche fondée sur des bases solides nous vient de
a) Science
C’est ainsi qu’on dirait que la psychologie revêt un aspect d’un art parce
que dans la pratique on recourt certes aux connaissances scientifiquement
élaborées, mais ce recours se fait de manière personnelle et son efficacité diffère
ainsi d’un individu à un autre selon ce qu’on appelle : « Equation personnelle ».
veut et dans des conditions qu’il peut déterminer lui-même. Quelques pionniers de la
psychologie scientifique sont : FECHNER, WUNDT, PAVLOV, WATSON.
Le test est une épreuve définie impliquant une tâche à remplir identique
pour tous les sujets examinés avec une technique précise pour l’appréciation du
succès ou de l’échec ou pour la notation des résultats.
6) La méthode clinique :
Cette méthode est fondée sur l’observation et l’analyse approfondie des cas
individuels aussi bien normaux que pathologiques dans la conduite humaine on peut
aussi parler de « Etude de cas ».
Les possibilités humaines des réactions sont tellement vastes qu’il peut
paraître impossible de les classer. On distingue généralement :
autres moteurs. Quand on parle du système nerveux périphérique allusion est faite
aux fibres nerveux situant en dehors de la boîte crânienne.
spermatozoïde. C’est donc un accident biologique qui fait que le zygote (œuf
fécondé) éclate et donne lieu à deux ou plusieurs jumeaux. Dans ce cas, il est
logique que des individus issus d’une même cellule possèdent le même bagage
héréditaire. La force de l’hérédité sur de tels individus se remarque même si on
crée les conditions extérieures différentes dans lesquelles les jumeaux
croissent.
Exemple :
a) Milieu intérieur
muscles et les glandes. Les glandes sont des organes dont les cellules produisent
une sécrétion. Selon la façon dont la sécrétion est libérée on distingue :
- Les glandes exocrines : sont celles qui libèrent les sécrétions par
l’intermédiaire d’un canal ou d’une cavité. Ex : les glandes salivaires,
intestinales dont le fonctionnement est simple et se fait sous le contrôle du
système neuro-végétatif.
- Les glandes endocrines libèrent leur sécrétion dite hormone directement dans
le sang. Leur fonctionnement est complexe et se fait sous la dépendance de
l’hypophyse, qui est une glande endocrine maîtresse située à la base du
crâne. Par l’intermédiaire de l’hypophyse, les glandes endocrines sont
commandées par l’hypothalamus. Elles sont nombreuses et jouent un rôle
important dans la croissance, la digestion, le système nerveux et les fonctions
sexuelles. Comme principales glandes endocrines mentionnons la tyroïde, les
glandes surrénales, les gonades, les reins et le pancréas,...
b) Milieu extérieur (physique ou social) : l’environnement
Il faut rappeler que le stimulus est quelque chose qui peut pousser à réagir d’une
certaine façon. C’est ordinairement grâce aux sens que les stimuli extérieurs
agissent sur notre comportement. Il est à remarquer que pour une grande partie,
l’action d’un individu est fortement influencée par ce qu’il voit, entend ou sent.
Ex : Quelle que soit la force ou l’intelligence que l’enfant peut hériter de ses parents
une mauvaise nutrition, peut endommager sa croissance et ses aptitudes.
*L’environnement social
Ainsi par exemple sans une société qui connait l’écriture et la lecture,
l’individu communiquera autrement que dans une société sans écriture. Aussi dans
une société hautement industrialisée, les individus ont une conception du monde
autre que dans une société sans industrie. Tout cela se résume par le mot
« culture ». Le groupe influence le comportement de l’individu et celui-ci à son tour
peut influencer le groupe.
N.B : Quoi qu’il en soit chaque être humain porte en lui la combinaison
des effets de l’hérédité et du milieu dans lequel il vit. Hérédité et milieu ont donc sur
l’individu un rapport de complémentarité et non celui d’opposition, car on ne peut
concevoir un individu sans héritage génétique comme on ne pourrait le concevoir
sans culture.
a) Implications nutritionnelles
Il s’agit en fait des calories qui vous permettent d’élever à un certain niveau un
certain poids. Généralement ce rapport varie avec le type de travail fourni et même il
augmente avec l’entrainement du sujet. Pour chaque travail, on peut chercher à
connaître ce « rendement net moteur musculaire ».
Pratiquement, les lipides apportent plus de calories pour le même poids d’aliments
que les protides et de glucides et seront évidemment utiles chez le travailleur de
force. Mais il ne faut pas exagérer cette consommation pour raison médiale. On
estime à ± 35% les besoins énergétiques à couvrir à partir des lipides.
2) Aspect psychologique
*le caractère fatiguant d’une tâche dépend non seulement du travail fourni mais aussi
de nos expériences antérieures.
*Il arrive qu’on se sente fatigué à la seule idée d’entreprendre un travail qui ne plaît
pas.
*On a remarqué aussi qu’après un travail pénible, les perspectives d’une activité
agréable font disparaître la fatigue, la paresse.
*Enfin, il arrive que le sommeil ne fasse pas disparaître la fatigue et qu’on se sente
plus fatigué en se réveillant qu’en se couchant.
Donc, dans la genèse de la fatigue, les conflits psychologiques jouent
leur rôle. Il faut cependant noter qu’il y a nécessité de voir la pertinence de l’aspect
psychologique en cause et il faut retenir qu’on glisse là dans domaine qui se prétend
mal à la mesure.
Dans les travaux de force et chez un sujet peu entrainé, il est évident
que l’aspect physiologique soit dominant. Par contre dans des travaux entraînant des
responsabilités (ex : travail de cadre), c’est l’aspect psychologique qui dominera.
Mais il ne faut oublier que la dichotomie entre les deux aspects est artificielle. La
dichotomie que nous faisons est pour des raisons d’étiologie. En réalité, l’aspect
psychologique n’est pas exclu même dans les travaux de force et vice-versa.
b) Psychologiques
Travail monotone
Dégoût du travail
Absence de sommeil
Extramuros
Alimentation insuffisante
b) Psychologiques
Absentéisme
Augmentation de gâchis
Pièces manquées
Une fois relevés, ces signes doivent inciter les divers spécialistes
intéressés aux problèmes de travail à mener des enquêtes plus approfondies dans
toutes les branches spécialisées de manière à déceler les causes professionnelles et
extraprofessionnelles de cette fatigue.
- Donner du glucose aux travailleurs (surtout dans les travaux lourds quand il y
a baisse de glycémie).
- Administrer le chlorure de sodium (Nacl) souvent dans les travaux à haute
température.
- Administrer des vitamines : on a généralement proposé d’augmenter la dose
de vitamine B1 et C en prévention de la fatigue.
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Etant donné leur impact positif, ces mesures doivent être appliquées à
l’usine comme en dehors de l’usine.
Ce sont des mesures qui appellent dans certains cas une action qui
touche même à la collectivité. On peut retenir les mesures ci-après :
Les grilles d’analyse ont été élaborées pour faire un diagnostic des
conditions de travail. Ces grilles portent en particulier sur les conditions d’ambiance
physique de travail, les charges physiques et mentales.
Ce terme regroupe :
Dans les deux cas, il y a une dépense d’énergie effectuée par des
réactions chimiques analogues à une combustion, à l’intérieur du muscle.
Cependant, si la dépense énergétique donne une bonne appréciation de l’effort
dynamique, elle est insuffisante pour apprécier le travail statique.
Ces instruments ne doivent pas être confondus avec des enquêtes par
questionnaires ou entretien menés auprès du personnel.
L’objectif est de cerner non pas la perception qu’ ont les salariés de leurs conditions
de travail mais la réalité. Il existe des nombreuses grilles pour le travail ouvrier,
certaines ont été conçues par une entreprise. La grille d’observation du L.E.S.T
(Laboratoire d’économie et de sociologie du travail) a une portée plus générale. Ces
grilles permettent à des non-spécialistes, après une formation de brève durée, de
procéder à une analyse simple des conditions de travail sur un poste ou dans un
atelier.
Environnement physique
1. Ambiance thermique
2. Bruit
3. Eclairage
4. Vibration
Charge physique
Charge mentale
7. Contraintes de temps
8. Complexité-Vitesse
9. Attention
10. Minutie
Aspects psychosociologiques
11. Initiative
12. Statut social
13. Communication
14. Coopération
15. Identification du produit
Temps de travail
1. La rotation : elle consiste à faire tourner les ouvriers sur différents postes.
C’est une méthode déjà ancienne. On fait alterner, par exemple : la fatigue
visuelle avec la fatigue physique au cours d’une même journée. Cette
formule démunie la monotonie, crée une polyvalence utile en cas d’absence,
permet une promotion professionnelle des opérateurs.
2. L’élargissement des tâches: il consiste en une recomposition partielle
d’opérations parcellisées à l’extrême. Il y a allongement du temps de cycle
de travail. Ce procédé est souvent utilisé sur des opérations d’assemblage.
Ex : assembler un produit fini au lieu d’assembler un seul composant.
3. L’enrichissement des tâches : il consiste à donner plus de responsabilité à
l’opérateur en lui confiant des tâches plus qualifiées, des tâches de réglage
et des tâches de contrôle de la qualité.
4. Le groupe de production : le groupe de production intégrant rotation,
élargissement et enrichissement est la formule introduite le plus souvent.
L’organisation centralise les fonctions de coordination et de contrôle dans les
mains du supérieur chargé de :
- Répartir le travail et ses fluctuations
- Coordonner les efforts (les tâches sont rarement indépendantes les unes des
autres)
- Contrôler la quantité et la qualité du travail, le temps de présence, le respect
des modes opératoires et du règlement
- Donner son avis sur les performances
- Faire le lien entre le reste de l’organisation et son unité ou équipe. Toutes les
communications officielles montantes ou descendantes doivent passer par
lui.
Selon les psychologues, une décision qui est prise en se basant sur les
résultats de tests peut être valable si certaines règles sont suivies :
1) La fiabilité : un bon test doit être fiable, cela signifie qu’on doit obtenir les
mêmes résultats avec différentes formes du même test ainsi qu’après un
nombre répété de mesures. On peut mesurer la fiabilité d’un test par la
méthode de corrélation en comparant les résultats obtenus par répétition du
test. Ex : certains tests d’intelligence ont un coefficient de corrélation de 0,90.
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2) La validité : un bon test doit être valide : cela signifie qu’il doit mesurer ce
qu’il est censé mesurer. Ex : un test d’intelligence. On mesure la validité d’un
test par la corrélation avec un critère. Un test qui a un coefficient de validité
de 0,50 à 0,60 est suffisant pour aider un psychologue à prendre une bonne
décision tel qu’admettre un étudiant à l’université.
3) Les normes : il faut qu’un test ait des normes de référence fondée sur un
groupe standard (des groupes). Il faut que le groupe soit important de sorte
que les normes qu’il fournit soient stables et qu’elles possèdent des
caractéristiques similaires à celles des groupes d’individus qui devront
ultérieurement subir ce test. Ex : ne pas utiliser un test d’intelligence
standardisé sur un groupe de professeurs afin de mesurer l’intelligence des
enfants de niveau élémentaire.
4) La standardisation de l’administration d’un test : même si un test est fiable et
valide, il peut ne pas remplir sa fonction s’il n’a pas été administré selon un
procédé standard (une manière uniforme). Ex : format de papier, limites de
temps.
décision des juges dépendra de l’utilisation des preuves fournies par les tests
psychologiques. De la même façon, les prises de décision quant au
traitement de la délinquance juvénile dépendent en partie d’opinions qui se
fondent sur les tests. Les résultats du test ne peuvent être les seuls dans une
décision à prendre.
En faisant la somme des réponses correctes aux différents items, on obtient une
brute convertie en un Q.I (Quotient intellectuel). Q.I =
Ex : d’items :
QI Description % d’adultes
+ de 130 → Très Supérieur → 2,2
120-129 → Supérieur → 6,7
110-119 → Brillant et normal → 16,1
90-109 → Moyen → 50
80-89 → Médiocre → 16,1
70-79 → Cas limite → 6,7
- de 70 → Arriéré mental → 2,2
Ils sont soit des tests d’aptitude scolaire (aptitude dans une matière :
art, science, ingénierie) soit des aptitudes professionnelles (savoir-faire
professionnel).
Tous les tests utilisés pour prédire les chances de réussite dans
quelque écoles que ce soit sont appelés test d’aptitude scolaire. Deux d’entre eux
sont plus particulièrement utilisés pour les étudiants qui se dirigent vers les collèges
et universités américains, le test des universités américaines (ACT : Americain
College Test) et le test d’aptitude scolaire ou TAS (SAT : Scholastic Aptitude Test).
La possibilité d’établir deux types de cotation est un trait commun à la plupart des
tests d’aptitude scolaire, l’un pour les aptitudes quantitatives (chiffres,
arithmétique…) et l’autre pour les aptitudes verbales.
Les tests d’aptitude scolaire mesurent l’aptitude d’un sujet à réussir ses
études pendant une période, comme une formation universitaire, par exemple.
Cependant, la plupart des emplois dans les affaires, dans l’industrie,… ne requièrent
pas nécessairement une telle formation. On peut mieux prédire le succès d’un sujet
dans tel emploi en sachant ses aptitudes professionnelles spécifiques qu’en sachant
son quotient intellectuel ou ses aptitudes scolaires.
a) Les tets d’aptitude mécanique : conçus pour les mécaniciens, les opérateurs
de machine, les ouvriers spécialisés, les réparateurs et autres ouvriers qui
vérifient leurs connaissances en mécanique.
b) Les tests psychomoteurs : on a inventé un certain nombre de tests
psychomoteurs pour certains métiers et emplois. Ces tests comprennent
diverses tâches psychomotrices qui éprouvent la dextérité manuelle, la
stabilité motrice, la force musculaire, la vitesse de réponse à un signal donné
et la coordination de mouvements divers en un tout unifié.
C’est un test d’intérêt qui sert à mesurer puis à établir le profil des
principaux intérêts et valeurs d’une personne au point de vue théorique, économique,
esthétique, social, politique et religieux.
Exemple
b) Le Test de Rorschach
Il est un peu plus objectif que le TAT. Il s’agit d’une série de 10 taches
d’encre. Lorsque la tache est présentée au sujet, celui-ci doit dire ce qu’il y voit.
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CT K. Sikulisimwa, Cours de Psychologie Appliquée, G3 Gest.Info.
Après avoir parcouru les dix tâches une première fois, il doit recommencer et
indiquer quelles parties de chaque l’ont induit à donner ses réponses.
*Choix du test
*Validité du test
Un test est valide quand il peut accomplir les objectifs assignés par
celui qui l’utilise. La validité est toujours exprimée en termes de corrélation. Il y a
d’une part les résultats au test et d’autre part les critères pour calculer cette
corrélation au test. Ces critères sont les rendements professionnels, la qualité du
Les tests peuvent aider l’entreprise à prendre des décisions dans divers
domaines :
L’interview est une conversation sérieuse visant un but déterminé autre que le simple
plaisir de la conversation. C’est une méthode visant à recueillir des données au cours
d’une consultation privée ou d’une réunion.
1. Traiter l’information
a) D’abord réfléchir : un interviewer doit apprendre à rassembler toutes les
informations importantes et suspendre son jugement jusqu’à ce qu’il ait
obtenu cette information.
b) Chercher les modèles des comportements qui reviennent : ce sont des
indicateurs qui reviennent dans le comportement. L’interviewer doit placer
toute sa confiance à tout modèle qui apparaît de façon répétée à travers la
vie des candidats. En étudiant une personnalité, l’interviewer doit isoler les
thèmes dominants dans la vie du candidat. Il doit déterminer comment ils
sont établis et à quel niveau.
c) Relier l’information à l’exigence de l’emploi : l’interviewer doit comparer
l’information du candidat à l’emploi. Etayer l’information du candidat à
l’exigence de l’emploi assure que l’interviewer passera à chaque aspect de
l’emploi et du candidat. Il évite ainsi l’appréciation sur l’impression globale.
- L’interviewer sera forcé d’examiner soigneusement cette information
- Les lacunes et le désaccord dans des informations seront éclairés
- L’interviewer se souviendra que l’exigence de l’emploi implique
aussi les limites les plus basses d’aptitude. Un candidat qui est trop
bon pour l’emploi est aussi un mauvais choix que celui qui ne l’est
pas assez.
2. Résumé de l’évaluation de l’interview :
1. Plan physique
- Le récit du travail du candidat et/ou ses intérêts extérieurs donnent-ils un
indice utile du niveau de sa santé et de son énergie ?
- Les activités du candidat ont-elles été restreintes par un handicap physique ?
- L’impression globale que le candidat a donné au cours de l’interview est-elle
celle d’une force physique et de la vigueur ?
- L’apparence du candidat, son habillement sont-ils acceptables ?
2. Connaissances (scolaires et professionnelles)
(a) – Les connaissances scolaires du candidat ont-elles un rapport avec son
intelligence testée ou inférée
- Le candidat a-t-il entrepri quelques formations après ses études ?
- Le niveau d’étude du candidat est-il compatible avec ses origines ?
- Quand le candidat a eu à choisir librement les branches scolaires, celles-ci
indiquent-elles exactement ses intérêts (choix d’option) ?
(b) - L’histoire professionnelle du candidat est-elle d’une bonne carrière ?
- Le candidat a-t-il atteint le niveau auquel on pouvait s’attendre étant
donné sa formation, son histoire, son expérience ?
- Le changement de travail du candidat, lui ont-ils amené des
responsabilités accrues et un salaire élevé ?
3. Intérêts
5. Circonstances particulières
- Quelles sont les raisons des candidats de souhaiter un changement de son
lieu géographique, de son occupation personnelle ?
- Dans quelle mesure le candidat est-il satisfait du contenu du travail, du salaire
et d’autres avantages proposés ?
6. Maturité
1. Processus de communication
- L’émetteur
- L’encodeur
- Le message
- Le mode de transmission
- Le décodeur
- Le récepteur
- L’effet en retour et le bruit.
Phase 1 : l’émetteur-planificateur
Phase 2 : l’encodage
L’encodage a pour objet de choisir le meilleur canal c'est-à-dire celui qui sera
compris de la façon la plus précise par le récepteur (harmonie entre récepteur et
émetteur).
Phase 4 : la réception
Physiques
Message
EMETTEUR Message
Réception
bloqué
Message incorrect
certain bruit dans la communication, qui peut influer sur n’importe qu’elle partie du
processus. Il faut chercher à réduire le bruit et à améliorer la qualité, la précision et la
compréhension du message transmis.
- Utiliser des graphiques, des illustrations, des figures : elles valent mieux pour
faire passer les idées.
- Etre ouvert aux informations en retour : le feedback révèle si la
communication est efficace ou pas.
- Etre bref : il faut éviter une surcommunication (trop perler, trop écrire).
Dans cette partie, nous indiquons les règles pratiques auxquelles tout
animateur doit se conformer pourque le groupe en réunion atteigne les objectifs qui
lui sont assignés.
b) Tendance au conformisme
Les participants s’imaginent que toute tension est négative. Ils évitent
de donner leurs opinions personnelles divergentes et cherchent à se rallier à telle
opinion émise surtout si celle-ci est émise par une personnalité dominante. Les
participants ignorent que les idées du groupe dans une réunion efficace ne sont pas
les idées imposées par une personnalité dominante mais des idées originales et
nouvelles, nées de la confrontation et de l’opposition de points de vue personnels.
2. Préparation de la réunion
a) Conditions matérielles
- Il faut une salle à l’abri des perturbations
- Il faut prévoir trois tableaux : un pour le plan, un autre pour les idées en
réserve ou les incidents particuliers, un autre pour noter les conclusions
acquises.
- Il faut prévoir une table ronde ou ovale ou tout simplement de dispositions de
chaises en cercle pour favoriser les interactions.
b) La durée de la réunion : elle varie avec le genre de réunion. Le temps normal
est de 2h30 à 3h00.
c) Choix du sujet et sa préparation par l’animateur : le choix est imposé
généralement par les circonstances. Il répond à l’opportunité ou à l’intérêt
manifeste dans le groupe. La préparation du sujet consiste à réunir toute la
documentation nécessaire à la présentation de ce sujet. Il ne s’agit pas de
traiter le sujet mais de le présenter pour introduire une discussion. Il s’agit
3. Déroulement de la réunion
1. L’ouverture : elle est marquée par quelques moments :
- L’accueil des participants, leur présentation avec leur qualification
- La définition des objectifs de la réunion
- La définition par l’animateur de son propre rôle et de la manière dont il attend
conduire la réunion
- La présentation du thème de discussion selon le schéma qu’il a préparé et
installation du matériel audio-visuel et autre
- La discussion de l’ordre du jour.
2. Déroulement de la discussion :
A partir du moment où la réunion est lancée, tout doit venir des participants
en ce qui concerne le contenu et même le plan. Comme il apparaît
généralement que le plan de travail ne peut venir qu’après un échauffement
des participants et une confrontation de divergences d’opinions, il semble à
la lumière de l’expérience qu’une première réunion ne peut pas accoucher du
plan avant une bonne vingtaine de minutes. Tout plan proposé avant ce
délai, finit par créer un gêne et l’animateur doit se garder de sauter sur la
première idée du plan proposé par un participant car cette proposition est
généralement un signe de précipitation. Il y a un moment où le besoin d’un
plan est collectivement ressenti et ce sera le moment de mettre le groupe sur
cette suggestion.
*Procédés d’animation
L’animateur doit continuer sa sûreté devant celui qu’il risque de voir comme un rival.
Il se contentera de reformuler l’intervention du leader directif et de souligner « qu’il
s’agit là de l’opinion toute personnelle de notre collègue ». Nous le remercions de
l’avoir émise avec spontanéité, mais chacun a le même droit d’avoir et d’exprimer
son opinion personnelle. Si le leader ne cherche pas à imposer son opinion, mais
veut seulement dynamiser le groupe et si le groupe suit, il faut laisser faire. C’est
seulement si l’intervention du leader crée une tension ou une apathie réactionnelle
du groupe, qu’il faut trancher à un moment donné et interviewer le groupe sur son
apathie.
L’évaluation peut se faire sur le champ c'est-à-dire dans les dix minutes
qui précèdent la synthèse finale de la réunion. C’est donc par l’interview de groupe
que l’animateur obtient les informations.
1. Ne convoquez pas une réunion pour prendre une décision que vous pouvez
et devriez prendre vous-même ou lorsque une série de coups e téléphone
individuels permettra d’y parvenir.
2. Environ deux ou trois jours avant la réunion, envoyez des notes indiquant la
date et le lieu de la réunion, les matériaux ou les résultats de recherches
appropriées, l’ordre du jour à couvrir et la durée approximative de la réunion,
avec une heure de départ clairement affichée.
3. Indiquez clairement l’objet de la réunion à tous les membres : s’agit-il de
donner des avis, de parvenir à une décision, d’accepter ou de rejeter une
certaine proposition qui sera présentée.
4. Le jour qui précède la réunion, revoyez vos notes pour être sûr de ne rein
omettre. Réfléchissez aux questions qui pourraient être posées.
5. Assurez-vous que tous les membres sont informés de la réunion
6. Encouragez chaque membre à participer.
7. Posez des questions auxquelles on ne peut pas répondre par oui ou par non.
8. Utiliser beaucoup de matériel graphique mais n’utilisez pas tout le temps
disponible pour une démonstration.
9. Laissez tous les membres s’exprimer librement. Ne laissez pas un membre
monopoliser la parole.
10. Soyez précis, faites en sorte que les discussions portent sur des questions
particulières.
11. Respectez l’ordre du jour. Laissez à tous les membres une chance de
s’exprimer, mais ramenez-les au sujet abordé s’ils s’en écartent et résumez
succinctement ce qu’ils ont dit sans attendre.
12. Ne permettez pas que de coups de téléphones soient transférés dans la salle
de réunion tant que la commission siège.
13. Présentez d’abord les faits, puis les propositions de solutions.
14. Rédigez le compte rendu de la réunion et distribuez en des copies à tous les
membres du groupe et au supérieur devant lequel le groupe est responsable.