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UN ÉCHANTILLON DE LA POÉSIE GABONAISE

Bárbara Maldonado
Peresch Aubham Edouhou

Pelotas
2019
INTRODUCTION

La littérature gabonaise est une des littératures francophones ayant peu de notoriété,
donc moins lue de par le monde. Ce travail, qui compte avec la collaboration de l’Université
Fédérale de Pelotas, a pour but de promouvoir cette littérature jeune à partir d’un espace
lusophone. En d’autres termes, nous proposerons des traductions, ainsi que des interprétations
des oeuvres (poèmes et contes) que nous aurons en notre possession.

OBJECTIF GÉNÉRAL

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

Ndouna Dépénaud (1937-1977)

Une papillon dans le miroir

Par abaie d’une large fenêtre ouverte


Une grande glace reflétait l’azur et le soleil
Et les nuages et les vol plané des hirondelles
Un joli papillon, ans ses plus beaux atours,
Toute joyeux, vient se poser sur le miroir.
Il voit ses images pimpantes et ses couleurs,
Les papillons s’admirant, grisé de sa bonté
Déploie ses larges ailes de soie et de lumière.

L’image, à son tour, ouvre bien larges, les siennes.


Soudain, derrière le papillon surgit une ombre
Qui l’épouvante. La fragile bête donne l’alarme
Et, s’enfuit. Son image avec elle, a fui.
Mai d’être repris, le jeu en vaut la peine.
La papillon revient au miroir, l’image revient aussi,
Comme revient le naturel après l'événement.
D’autant plus vite que l’ombre en est la cause.

Valse des heures

Du jour de bout à l’autre


Doucement, l‘une après l’autre,
Les heures coulent.

Pleines d’espoir, sur l longue voie


Gaies, alertes, vives et exaltées de joie,
Les heures dansent.

Tantôt long à suivre,


Tantôt trop brèves à vivre,
Les heures courent.

Avec le soir qui tombe


Comme l’ombre de la tombe
Les heures s’effacent.

Viens, saison seche


Viens, saison sèche
Viens, saison fraîche,
Et ton matin brumeux
Et ton sol poussièreux.

La feuille se dessèche
Le ruisseau s'assèche
Le source tarit
l’herbe jaunit
La branche s’effeuille
L’escargot se recueille.

Le perroquet chante
La cigale enchante
Le soleil est pris
Dans le ciel gris
Toute buisson est cachette.

Adiex, temps pluvieux


Salut, jours heureux
Viens, saison sèche
Viens, saison de pêche

Intertextualidade (Automne - Apollinaire 1913).

Le livre: Au bout de mes rêves

Francophonie

Acrostiche

F lottant au vent, tous les drapeaux


R utilant au gré des coueurs,
A rpentent les vents carineaux !
N ord, sud, est, ouest, ou équateur
C hevauchent depuis l'aurore
O uvrent emsemble l'horizon :
P ortes ouvertes par Senghor.
H issent très haut a l'unisson,
O roflamme en choeurs : le français !
N otes emplies de métodoogies
I nscrites partout, à jamais
E n lettres d'or : FRANCOPHONE

Tu m'as apris de t'oublier

Jo, je e sais plus qui tu es.


Dans mon sprit, d'autres projets,
Et dans mes pensés, des regrets...
Le temps de marquer un arrêt !

D'où je viens, o`je veux aller?


Lointains instants où je rêvais
D'un horizon parfait pour nous,
L'île où il n'y aurait que nous.

Ne plus sacrifier mon destin


Avec des rêves enfantins,
M'entraîerait à faire un gain
De mes déboires et chagrins.

If you dream it, you can make it!


Futile vision, don't believe it!
Jo, il est temps de se quitter,
La sagresse me l'a dicté.

Grandie de notre expérience,


Je tire ma réverance
Pour détacher notre alliance
Good morning indépendence !

Contes ou fabules?

Le lion, l'aigle et la chauve-souris.

Le serpent jeune et la mouche.

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