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Journée porte ouverte de la PFHA du 15 avril 2023

Table ronde
(De 14h à 17h00 heure de Paris)

« Souveraineté alimentaire »
Enjeux et défis pour Haïti

Participants (en distanciel) :


1) Abner Septembre :
Ancien ministre de l’environnement du 6 mars 2020 au 19 juillet.

Sociologue (titulaire d’une maitrise de l’université d’OTTAWA) environnementaliste et entrepreneur.


Il s’est toujours intéressé au patrimoine rural et environnemental d’Haïti, considérant que c’est un des
leviers les plus prometteurs de l’économie.
Il croit qu’« un autre milieu rural est possible » en Haïti, brossant une situation actuelle peu
reluisante : «Ses montagnes sont dénudées à plus de 85%. Sa population vit dans les plus grandes
privations (insécurité alimentaire, inexistence quasi totale de services publics, manque d’accès aux
services sociaux essentiels et aux infrastructures) et la plus grande dépendance vis-à-vis des villes
voisines et de la capitale Port-au-Prince.»
« Marginalisé, le milieu rural est en gros décapitalisé, déconstruit et peine à rester en équilibre.
»
Monsieur Abner Septembre blâme la mauvaise gouvernance de l’environnement et des milieux
ruraux, prônant une « gouvernance participative basée sur un partenariat public privé
communautaire (PPPC) ».
Il envisage « un modèle de développement humain durable, axé sur le collectivisme dans un
ancrage entrepreneurial et individualiste » … Une telle vision, réalisable selon lui en une décennie,
aurait besoin d’investissements d’environ 1,5 milliard $.

Source : https://l-express.ca/abner-septembre-nomme-ministre-de-lenvironnement-dhaiti/

2) Jean Chesnel Jean


Jean Chesnel Jean est agronome diplômé en 1998 de la faculté d’agronomie et de médecine
vétérinaire (Université d’État d’Haïti). Après une première expérience à l’Institut national de la réforme
agraire (INARA), il obtient une bourse en 2002 pour se rendre en Belgique, afin de se spécialiser en
économie et sociologie rurale. De retour en Haïti en 2004, il réintègre l’INARA, mais pour quelques
années seulement. On le retrouve au niveau de l’ONG Agronomes et vétérinaires sans frontières
(AVSF) jusqu’en 2011, année au cours de laquelle il crée sa propre organisation Ayitika SA, une
entreprise supportée par des fonds privés et par des coopératives. Très sensible au secteur de
l’agriculture caractérisé par son sous-développement chronique, Jean Chesnel Jean tente de faire
comprendre qu’il faut changer de modèles car, ceux proposés par l’État et les ONG, produisent très
peu de résultats. Pour cause, il ne rate jamais une occasion d’encourager les décideurs à redéfinir la
base technique de l’agriculture. Le natif d’Abricot est de ceux qui se battent pour une rupture avec les
méthodes archaïques, responsables en partie de la dégradation accélérée de l’environnement. Voilà
pourquoi il s’implique entièrement dans la revalorisation de la terre, à commencer par la formation de
techniciens agricoles et le renforcement des compétences des agronomes.
Vouloir c’est pouvoir

En 2015, pendant la période de la campagne électorale, il publie un article titré «l’abcd agricole pour
les candidats à la présidence», constatant que ce thème était absent dans le discours de la majorité
des prétendants et que, ceux qui osaient l’aborder, laissaient transparaître leur ignorance.
Contrairement aux milliers de jeunes formés qui prennent le chemin de l’étranger en quête
d’opportunités diverses, Jean Chesnel Jean juge important de rester dans son pays pour se consacrer
au développement de l’agriculture et jette son dévolu sur La Biche (une petite localité de la commune
de Torbeck, dans le Sud), en vue d’implanter son projet ambitieux de refaire d’Haïti une référence en
matière de cacao.
En très peu de temps, il parvient à transformer des terres arides de La Biche en espaces fertiles qui
deviendront de vastes plantations de cacao à partir de 2018. Pour y arriver, il a mis sur pied un
programme de formation continu à l’intention de jeunes techniciens agricoles et d’étudiants en
agronomie. Avec le support de la FOKAL notamment, des lopins de terre sont en phase
d’expérimentation. Jean Chesnel Jean se fait un devoir de superviser les jardins concernés et
résoudre tous les problèmes qui se présentent.
Il a par ailleurs une passion pour la musique et pratique la guitare. Elle reste   d’ailleurs son passe-
temps favori. À l’instar de son petit frère Jean Jean Roosevelt qui est devenu un artiste de renom,
Jean Chesnel était influencé par le talent de musicien de son père Charlot Jean, mais le destin a voulu
qu’il soit agronome.

Participants (en présentiel)

3) Kenel Cadet
kenelcadet@gmail.com/ kenelcadet@yahoo.fr/Skype: kenel.cadet1/Téléphone : 0614544867

Monsieur Kénel Cadet. Originaire de Michel de L’Attalaye est Ingénieur-Agronome spécialité en


Économie et Développement Rural. Il est détenteur d’un Master en Développement International et
Changement Social de Clark Université (Massachusetts), Etats-Unis. Il poursuit actuellement un
doctorat en Économie et Management de l’Innovation à l’Université Polytechnique de Hauts de France
(UPHF) à Valenciennes en cotutelle avec l’Université catholique de Lille.
Ses travaux de recherche portent sur les écosystèmes d’innovation et la transformation digitale des
entreprises.
Il a travaillé pendant 10 ans dans le secteur du développement en Haïti pour des organisations
internationales comme Chemonics, Inc., Creative Associate, Land’ O Lakes, World Concern
Development Organisation (WCDO).
Il a dirigé la Fondation Haïtienne de Développement Durable (FONHDAD), une organisation locale,
composée des entités du secteur privé des affaires, des universités locales et des associations de
producteurs.
Il est en outre, membre du Comité exécutif du Cadre de Liaison des ONGs (CLIO) en Haïti et du
Caribbean Agricultural Extension Providers Network
(CAEPNet) et membre du Caribbean Évaluation International (CEI). Depuis quelques mois il a rejoint
le CEYBA.

Animateur
Karl Belmont, Ingénieur territorial spécialiste des constructions publiques. Président de l’association
Haïti en Vie, porteur de projet de solidarité internationale dans le domaine de l’agroécologie, dans le
sud d’Haïti

Déroulement
- Présentation de participants suivant le résumé ci-dessus (à affiner). Les
intervenants sont invités à compléter la présentation
- Prise de parole alternative dans leur demande de compétence environ 10 mn
chacun
- Séance de question réponse avec l’animateur
- Séance de question réponse avec le publique
- Conclusion générale

Indemnisation des intervenants


- Il serait bienvenu de prévoir un montant d’honoraire pour les trois intervenants
listé ci-dessus (100 à 300 € chacun)

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