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METO1033 – PROTOCOLE DE RECHERCHE

CORRÉLATION ENTRE FACTEURS


ENVIRONNEMENTAUX ET HUMAINS ET APPARITION
D’UN SYNDROME DE STRESS POST-TRAUMATIQUE
CHEZ LES PATIENTS PASSANT PAR LES URGENCES

Julie GILSON
Master en Sciences de la Santé publique
Finalité spécialisée en Gestion des institutions de soins
Année académique 2022 -2023

Promoteur : Aurore ANCION


Titre, fonction et institution
Coordonnées (mail, adresse et téléphone)
Signature
Table des matières
1. Argumentaire scientifique...........................................................................................2
1.1. Le Syndrome de Stress Post-Traumatique : un enjeu de santé publique...........................2
1.2. Le SSPT suite à une admission aux urgences.....................................................................2
1.3. Angle problématique........................................................................................................5
2. Modèle d’analyse........................................................................................................6
3. Matériel et méthodes..................................................................................................8
3.1. Type d’étude....................................................................................................................8
3.2. Population, méthode d’échantillonnage et méthode de recrutement..............................8
3.3. Outil et organisation de la collecte des données...............................................................9
4. Planification du travail : Diagramme de Gantt............................................................9

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1. Argumentaire scientifique
1.1. Le Syndrome de Stress Post-Traumatique : un enjeu de santé publique
Le Syndrome de Stress Post-Traumatique (SSPT) est un trouble psychiatrique sévère avec des
implications significatives sur la qualité de vie des individus (Pacella, Hruska, & Delahanty,
2013). Il peut entraîner une variété de problèmes de santé mentale et physique à long
terme, y compris la dépression, l'anxiété, les troubles du sommeil, la douleur chronique, et
un risque accru de maladies cardiovasculaires (Boscarino, 2004; Gupta, 2013). Une autre
conséquence délétère du SSPT est la diminution de la compliance thérapeutique
(Edmondson et al., 2012).
Le SSPT est un problème de santé publique préoccupant qui peut survenir à la suite d'un
événement traumatisant, tel qu'une catastrophe naturelle, un acte de violence, un accident
grave, ou même une prise en charge aux urgences (American Psychiatric Association, 2013 ;
National Institute of Mental Health, 2020). Ce trouble psychiatrique se manifeste par divers
symptômes, dont des souvenirs récurrents et intrusifs de l'événement traumatisant, des
cauchemars, un évitement des stimuli associés à l'événement et une hypervigilance.
L'association du SSPT avec les soins d'urgence est particulièrement pertinente et alarmante.
Les individus amenés aux urgences sont fréquemment victimes d'un événement traumatique
et l'expérience des urgences en elle-même, avec son incertitude inhérente au diagnostic et
au traitement, peut s'avérer stressante et potentiellement traumatisante (Green et al.,
2019). Ceci est corroboré par deux études avançant des chiffres de 16% de SSPT secondaires
à un passage aux urgences pour un traumatisme physique (Mouthaan et al., 2013) et de 25%
parmi des patients admis pour une urgence vitale médicale (Moss et al., 2019).

1.2. Le SSPT suite à une admission aux urgences


L’incidence du SSPT parmi les patients ayant consulté aux urgences est d’autant plus
préoccupante que ces services drainent un grand nombre de patients. Selon le rapport
« Services des urgences » du SPF santé publique, on comptabilisait près de 3,8 millions
d’admissions aux urgences en Belgique en 2018 (1). Si même une petite proportion de ces
patients développe un SSPT suite à leur passage aux urgences, cela pourrait avoir des
conséquences importantes pour des milliers d'individus.

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La littérature existante a bien établi un lien entre l'admission aux urgences et le
développement ultérieur du SSPT. La plupart de ces études se sont concentrées sur
l'événement traumatique qui a conduit à l'admission aux urgences (par exemple, un accident
de voiture ou une agression violente) plutôt que sur l'expérience aux urgences elle-même
(Mouthan 2014). Les facteurs environnementaux et humains propres à l'environnement des
urgences pourraient jouer un rôle considérable dans le développement du SSPT. Il semble
donc essentiel de les comprendre pour concevoir des interventions adéquates permettant
de limiter l’apparition de cette pathologie chez les patients admis aux urgences.
La première étape indispensable de cette recherche, avant-même de trouver des solutions
(que ce soit lors des prises en charge aux urgences ou dans les soins de santé plus
globalement), est de mieux comprendre ce phénomène. Sans une compréhension fine du
SSPT, il est illusoire de vouloir proposer des solutions adéquates et qualitatives.
Les conséquences du SSPT sont multiples et graves. Elles peuvent affecter la qualité de vie, la
santé mentale et physique, et la capacité de fonctionnement quotidien. Par exemple, le SSPT
peut affecter le bien-être dans divers domaines de la vie, y compris le travail, les relations et
les activités de loisirs (Schnurr et Lunney, 2008). Il est souvent comorbide avec d'autres
troubles mentaux, comme la dépression et l'anxiété (Kessler, Sonnega, Bromet, Hughes, &
Nelson, 1995), et peut augmenter le risque de suicide (Gradus, Suvak, Wisco, Marx, & Resick,
2013). De plus, le SSPT peut rendre difficile le maintien d'un emploi, l'accomplissement des
tâches quotidiennes ainsi que la création et le maintien de relations saines (Kessler, 2000).
Ces conséquences soulignent l'importance non seulement de traiter le SSPT dès que possible
mais aussi de comprendre comment il peut se développer à la suite d'une prise en charge
aux urgences afin de prévenir son apparition.
Il existe des preuves suggérant que le risque de développer un SSPT peut être influencé par
la manière dont l'incident traumatique est géré. Shalev et al. (2012) ont constaté que les
patients qui ont reçu un soutien émotionnel de la part du personnel soignant dans le
décours des soins (pas spécifiquement aux urgences ) étaient moins susceptibles de
développer un SSPT par la suite. Le soutien émotionnel dans le contexte médical, tel que
défini par Shalev et al. (2017), englobe divers aspects de l'interaction entre les
professionnels de la santé et les patients. Il se manifeste principalement à travers cinq
dimensions clés :

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1. L'écoute active, qui implique pour le personnel soignant de porter une attention
sincère aux sentiments et préoccupations des patients.
2. La validation émotionnelle, qui est la reconnaissance et l'acceptation par le soignant
des sentiments du patient, indépendamment de leur nature.
3. Le réconfort, qui peut prendre la forme de paroles apaisantes, de gestes de
compassion ou d'une simple présence rassurante.
4. La communication claire, qui exige que les informations médicales soient transmises
au patient de manière à minimiser l'incertitude et l'anxiété.
5. L'orientation et les conseils, qui peuvent aider le patient à développer des stratégies
d'adaptation et à planifier l'avenir.
Selon Shalev et al. (2017), cette forme de soutien, centrée sur le patient, peut contribuer à
atténuer le risque de développer un trouble de stress post-traumatique (SSPT) en faisant en
sorte que les patients se sentent davantage en sécurité, compris et capables de gérer leur
traumatisme. Cependant, ils soulignent également que chaque patient est unique et qu'une
évaluation et une approche individuelles sont essentielles dans l’apport de ce type de
soutien.
Malgré ces constats, nous manquons encore d'informations sur la manière dont ces
interventions pourraient être adaptées et mises en œuvre dans le contexte spécifique des
urgences. De plus, si certains aspects de l'expérience des urgences sont identifiés comme
particulièrement traumatisants, des modifications pourraient être apportées pour atténuer
ces facteurs de stress (Greenberg, Barnett, Spinks, Dudley, & Herrington, 2019).
Plusieurs facteurs spécifiques aux urgences peuvent expliquer cette réalité. Premièrement,
la présence d'autres patients en détresse ou gravement blessés peut avoir un impact
psychologique significatif, en particulier pour des personnes déjà dans un état de
vulnérabilité (Charney et al., 2018). Une étude menée par Konrad et al. (2017) a révélé que
les patients qui percevaient qu'un patient à proximité était susceptible de mourir avaient
significativement plus de symptômes de SSPT 1 mois après le vécu de cette situation.
Deuxièmement, une communication insuffisante de la part du personnel médical peut
exacerber l'anxiété du patient. En effet, le manque d'explications détaillées sur les
procédures médicales ou le pronostic peut engendrer une grande incertitude et une
confusion (Mouthaan et al., 2014).

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Troisièmement, l'attente peut être longue et stressante dans les services d'urgences.
L'inconnu et l'incertitude quant au moment où le patient recevra son traitement peuvent
augmenter son niveau d'anxiété (Boscarino, Adams, & Figley, 2011). En outre,
l'environnement physique des urgences, souvent bruyant, chaotique et impersonnel, peut
contribuer à augmenter le stress et l'anxiété des patients (Greenberg, Brooks, & Dunn,
2015). Un autre facteur potentiellement traumatisant est l'incertitude médicale. Ne pas
connaître la gravité de sa propre maladie ou blessure peut être source de stress intense
(Schreiber, Gurwitch, & Wong, 2010). Enfin, la douleur physique non soulagée peut être
traumatisante, d'autant plus si elle s'associe à l'incertitude médicale (Brewin et al., 2000).
Par conséquent, une meilleure gestion de l'environnement des urgences, une plus grande
empathie et compassion des professionnels de soins ou encore la présence d’un
accompagnant pourraient non seulement réduire la prévalence du SSPT, mais aussi atténuer
son fardeau sur les systèmes de santé et la société dans son ensemble.

1.3. Angle problématique


Pour aborder cette problématique, nous adopterons un angle résolument centré sur
l'environnement et l'interaction humaine au sein du service des urgences. Plutôt que de se
concentrer uniquement sur l'événement traumatique lui-même, comme cela a souvent été
le cas dans la littérature existante, nous examinerons comment l'expérience spécifique aux
urgences - y compris les facteurs tels que l’ambiance sonore, la proximité avec d’autres
malades en détresse, la qualité des interactions avec le personnel médical et le niveau de
soutien émotionnel reçu - peut influencer le risque de développer un SSPT.
La notion de perception de la menace semble également être un facteur prédisposant à
l’apparition d’un SSPT. En effet, une étude a révélé un lien potentiel entre l’âge, le diagnostic
de syndrome coronarien aigu et l’apparition d’un SSPT lié au sentiment de menace vitale
(Meli et al., 2018). Plus le sujet est jeune, plus le sentiment de menace pour sa vie est élevé
et plus il risque de développer un SSPT. + Developpmt validation Par conséquent, une
approche individualisée et centrée sur les perceptions et le ressenti du patient pourrait
apporter un éclairage nouveau.
Nous avons choisi cette perspective en raison des preuves existantes suggérant que
l'expérience vécue aux urgences peut avoir un impact significatif sur les résultats en matière
de SSPT mais cette dimension a été largement négligée dans la recherche précédente. Tout
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en reconnaissant l'importance des facteurs individuels et biologiques dans le développement
du SSPT (référence à mettre avec facteurs sociaux etc), notre étude cherchera à offrir une
première ébauche de réponse à cette lacune en se concentrant spécifiquement sur les
facteurs environnementaux et humains au sein des urgences. Cette approche permettra non
seulement de développer une compréhension plus complète du développement du SSPT,
mais aussi d'identifier des points d'intervention potentiels pour prévenir le SSPT dans le
contexte des urgences.

2. Modèle d’analyse
L'objectif principal de cette recherche est d’aborder une question essentielle : "Identifier les
aspects environnementaux et interpersonnels au sein des urgences qui favorisent le
développement d'un SSPT chez les patients afin de déterminer comment les atténuer pour
améliorer les soins prodigués". Cette question de recherche trouve son origine dans
l'observation que l'environnement hospitalier, particulièrement stressant et anxiogène, peut
agir comme un catalyseur dans le développement du SSPT (Charney et al., 2018).
Il est reconnu que le Syndrome de Stress Post-Traumatique (SSPT) peut survenir suite à une
prise en charge aux urgences (Boscarino, Adams, & Figley, 2011), mais comme détaillé
précédemment, peu d’études se sont concentrées sur l’expérience aux urgences elle-même
(Mouthaan, Sijbrandij, Reitsma, Gersons, & Olff, 2014).
Notre recherche vise à combler ce manque en explorant en détail les facteurs
environnementaux et humains qui contribuent au développement du SSPT suite à une prise
en charge aux urgences afin d’en minimiser l’apparition. Les facteurs environnementaux
peuvent inclure des éléments tels que le niveau de bruit, l'organisation spatiale, la durée de
l'attente, ou l'intensité des conditions environnementales aux urgences (Brewin et al., 2000;
Charney et al., 2018). Les facteurs humains peuvent inclure la qualité de l'interaction avec le
personnel médical, le niveau de soutien émotionnel reçu, et la communication autour du
diagnostic et du traitement (Boscarino, Adams, & Figley, 2011; Schreiber, Gurwitch, & Wong,
2010).
En ciblant ces facteurs spécifiques aux urgences, nous espérons identifier des interventions
potentielles qui pourraient réduire le risque de SSPT chez les patients admis aux urgences.
Par exemple, des modifications pourraient être apportées à l'environnement des urgences

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pour le rendre moins stressant, ou une formation pourrait être offerte au personnel médical
pour améliorer leur communication avec les patients (Greenberg, Brooks, & Dunn, 2015).
Dans le cadre de cette recherche, plusieurs hypothèses sont formulées. Il est sous-tendu que
l'intensité des conditions environnementales aux urgences peut aggraver l'état de stress des
patients et favoriser l'émergence d'un SSPT (Charney et al., 2018). Ce travail soutient que les
interactions négatives avec le personnel médical peuvent accroître la probabilité de
développement d'un SSPT (Brewin et al., 2000). Enfin, cette étude postule que le manque de
soutien émotionnel lors de la prise en charge aux urgences est un facteur déterminant pour
l'apparition d'un SSPT (Pacella et al., 2013).
Cette étude recourt à plusieurs concepts clés dans cette recherche. Le SSPT, tel que défini
par le DSM-5, est un trouble anxieux résultant de l'exposition à un événement traumatisant,
mesuré à l'aide d'outils d'évaluation standardisés (American Psychiatric Association, 2013).
Les conditions environnementales sont les caractéristiques physiques de l'environnement
des urgences (bruit, lumière, affluence...), évaluées par l'observation directe ou des mesures
objectives. Les interactions humaines sont la qualité des communications entre le personnel
médical et le patient, et peuvent être évaluées à travers des entretiens avec les patients et le
personnel ou par l'observation directe. Le soutien émotionnel est quant à lui évalué à travers
des entretiens avec les patients qui doivent évaluer le soutien émotionnel reçu lors de leur
prise en charge aux urgences (Pacella et al., 2013). Ces concepts, issus de la littérature sur le
SSPT et la psychologie de la santé, sont adaptés à notre contexte d'étude.

 Méthodes de critères de choix des hypothèses


Vu le peu de littérature sur le sujet, plusieurs hypothèses sont envisagées telles que
l’empathie du corps médical, les interactions négatives avec le personnel médical, l’intensité
de l’environnement ou encore le manque de soutien psychologique lors de la prise en charge
aux urgences. Nos critères de choix seront assis par l’usage de la méthode Delphi.

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3. Matériel et méthodes
3.1. Type d’étude
Il s’agit d’une étude qualitative qui aura pour but de comprendre les phénomènes
environnementaux et humains favorisant l’apparition d’un SSPT suite à une admission via le
service des urgences. Elle se déroulera en deux phases.
La première sera la détermination des points à observer via la méthode Delphi.
La seconde concernera la collecte des données au moyen d’observations in situ, d’analyses
d’images vidéo a posteriori et d’entretiens semi-directifs à 24h et un mois post-sortie du
déchocage. L’objectif étant d’obtenir d’une part le ressenti du patient à T0 et d’autre part
ses souvenirs et son état psychologique un mois après sa prise en charge. Ce faisant, nous
espérons déceler les facteurs pouvant induire un sentiment de menace ou d’inconfort et
pouvant engendrer un SSPT.

3.2. Population, méthode d’échantillonnage et méthode de recrutement


La population étudiée répondra à des critères d’inclusion et d’exclusion.
Pour être inclus dans cette étude, le patient devra tout d’abord être admis au déchocage des
urgences du Sart-Tilman durant les jours d’inclusion. Un consentement écrit devra être signé
par le patient, autorisant notamment l’utilisation de ses données ainsi que l’enregistrement
vidéo de sa prise en charge. Le patient ne pourra être admis que s’il est âgé de 18 ans ou
plus.
Ne seront pas inclus dans l’étude les patients présentant des séquelles neurologiques,
refusant de signer le consentement, ceux transférés dans un autre hôpital ou encore les
patients décédés avant la fin des entretiens.
La méthode d’échantillonnage se voudra représentative. Tous les patients transitant par le
déchocage durant les jours d’inclusion seront inclus dans l’étude s’ils respectent les
conditions. Ces jours seront prédéfinis pour une question de moyens logistiques et humains
nécessaire à T0.
La recherche menée dans le cadre de ce mémoire s’insère dans une étude réalisée par une
doctorante qui étudie les souvenirs selon les états de conscience des patients passant par le
déchocage pour laquelle l’accord du comité d’éthique a déjà été reçu. Dans ce contexte, des
entretiens communs seront menés avec des questions ciblées pour chaque étude.

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3.3. Outil et organisation de la collecte des données
Entretiens semi-directifs à réponses libres et centrées lors d’entretiens oraux à J0, J+1mois et
J+6 mois (pas d’utilisation des entretiens à 6 mois), réalisés par les différents intervenants de
l’étude, n’ayant pas pris part à la prise en charge médico-infirmière du patient
Entrainements réalisés afin de s’assurer de la neutralité de l’entretien et des questions
posées Questionnaire de l’échelle CARE et de l’échelle de perception de la menace vitale.

4. Planification du travail : diagramme de Gantt

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5. Bibliographie

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