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TRAVAIL INDIVIDUEL 2
Par
JOHN ALEXANDER PALACIOS
OCTOBRE 2020
Synthèse
Critique
Premièrement, lorsque M. Cartuyvels énonce des changements fait par l’État, cela
reste vague puisqu’on ne sait pas si ces changements arrivent juste dans les pays
francophones ou si cela a un impact partout dans l’Europe. Je pense qu’il aurait été plus
clair de nommer les évènements qui sont arrivé partout dans le continent en premier et
par la suite de nommer plus spécifiquement les changements dans les pays francophones
comme la France et la Belgique. J’aurais suggéré également de différencier les
changements sur la santé mentale entre ces deux pays francophones étant donné qu’ils
ont évolué et réagit différemment aux mêmes problématiques
Deuxièmement, l’auteur réitère en mentionnait que 80% des médecins sans
formation psychiatrique prescrivent des médicaments. Les acteurs qui sont le plus
bénéficié avec l’apparition du DSM sont les industries pharmaceutiques grâce à leurs
stratégies de marketing. Notamment, si le médicament n’a pas besoin d’être prescrit, la
publicité va être directement orienté vers le consommateur. Par contre, si une prescription
est nécessaire, la publicité va cibler le corps médical et ceux-ci consciemment ou
inconsciemment va choisir de donner ces médicaments aux patients. L’OMS
(Organisation mondial de la santé) critiqué ces pratiques et encourage des formations aux
les professionnels de la santé afin de les conscientiser aux enjeux pharmaceutiques.
(Goethals et Wunderle, 2018).
Troisièmement, le DSM a reçu plusieurs critiques, surtout sa denière version
(DSM-5). Allen Frances, un de pères fondateurs du DSM4 (Cartuyvels, 2015). Ce dernier
reproche « à la direction du DSM-5 une série de « mauvaises décisions » qui auraient
influencé les experts, ainsi qu’un certain manque de « transparence » avec lequel ces
décisions auraient été prises » (Di Vittorio, 2014, p. 3). Autant de critiques laisse
entendre qu’il existe un problème au niveau de la classification des troubles. Un
diagnostic ne s’efface pas, il reste à vie sur ton historique médical. Ce qui fait que les
gens vont s’identifier à cette étiquette qui pourrait être stigmatiser et qu’autrui pourrait
porter des jugements négatifs (Hamscom, 2019). De plus, il a été prouvé dans un article
que 58% des gens diagnostiqué avec le même trouble provenant du DSM5, pourrait ne
pas avoir des symptômes en commun (Allsopp, Read, Corcoran et Kinderman, 2019).
Alors comment est-il possible de traiter des patients avec des symptôme si diffèrent?
Quant à l’appréciation, je trouve que l’article est bien soigné et que l’auteur suit
un ordre chronologique en présentant ses idées. J’admire la facilité de l’auteur à
vulgariser des problématiques si complexes et les rendre compressibles à la population
générale.
BIBLIOGRAPHIE
Allsopp, K., Read, J., Corcoran, R., et Kinderman, P. (2019). Heterogeneity in psychiatric
diagnostic classification. Psychiatry Research, 279, 15-22.
https://doi.org/10.1016/j.psychres.2019.07.005
Hanscom, D. (2019). The DSM Classification System: More Harmful Than Helpful?
Psychology Today. https://www.psychologytoday.com/us/blog/anxiety-
another-name-pain/201912/the-dsm-classification-system-more-harmful-
helpful