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Département de Mécanique
Université MB Batna 2
4
L'essentiel du cours de MDF, 2019
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Propriétés du fluide réel
4
●
La viscosité qui est une caractéristique physique du fluide se
manifestant par une résistance de celui-ci aux déformations et plus
particulièrement aux vitesses de déformation. Elle est due à la
combinaison des efforts de cohésion et d'agitation moléculaire
s'opposant au déplacement relatif des couches liquides les unes
par rapport aux autres.
●
La viscosité dépend de la nature du fluide et varie
considérablement d'un fluide à un autre. Pour un même fluide, elle
dépend de la pression et de la température; pour les liquides
incompressibles, elle est pratiquement invariante avec la pression.
L'expérience de Couette est souvent utilisée pour mettre en évidence
l'existence de la viscosité.
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Propriétés du fluide réel
4
●
L'adhérence du fluide aux parois solides: Contrairement au fluide
parfait pour lequel la vitesse d'écoulement possède une valeur non
nulle à la paroi (glissement), le fluide réel adhère parfaitement à
celle-ci et sa vitesse est nulle à cet endroit. Dans cette zone de fort
gradient désignée par couche limite, les effets de frottement interne
sont importants. L'épaisseur de cette couche limite dépend à la fois
de la viscosité du fluide et du régime d'écoulement. A l'extérieur, la
cinématique du fluide est pratiquement identique à celle décrite en
fluide parfait.
●
Dans certains modèles d'écoulements, les conditions de glissement
ne s'écrivent pas à la parois elle même, mais à la frontière de la
couche limite.
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Description du frottement visqueux
4
●
Examinons dans le plan (x,y) la déformation d’un parallélépipède
rectangle élémentaire (dx x dy) représentant une particule fluide en
mouvement.
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Tenseur des taux de déformation
4
| |
●
En 2D : ∂u ∂u Tenseur d’élongation
symétrique
∂x ∂y
T = = D + Ω
∂v ∂v
Tenseur de rotation
∂x ∂y antisymétrique
| |
∂u 1 ∂u ∂v
( + )
∂x 2 ∂y ∂x Déformation par cisaillement
D =
1 ∂u ∂ v ∂v
( + ) Taux d’élongation suivant x et y
2 ∂ y ∂x ∂y
| |
1 ∂u ∂ v
0 ( − )
2 ∂y ∂x
Ω = allongement rétrécissement
1 ∂u ∂ v
− ( − ) 0
2 ∂ y ∂x
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Tenseur des taux de déformation
4
●
En 3D :
| |
∂u ∂u ∂u
∂x ∂y ∂z
∂v ∂v ∂v
T = = D + Ω
∂x ∂y ∂z
∂w ∂w ∂w
∂x ∂y ∂z
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Tenseur des taux de déformation
4
| |
●
∂u 1 ∂u ∂ v 1 ∂ w ∂u
( + ) ( + )
∂x 2 ∂y ∂x 2 ∂x ∂z
1 ∂u ∂v ∂v 1 ∂v ∂w
D = ( + ) ( + )
2 ∂y ∂x ∂y 2 ∂z ∂y
1 ∂w ∂u 1 ∂v ∂w ∂w
( + ) ( + )
2 ∂ x ∂z 2 ∂z ∂y ∂z
| |
1 ∂u ∂ v 1 ∂ w ∂u
0 ( − ) − ( − )
2 ∂y ∂x 2 ∂x ∂z
1 ∂u ∂ v 1 ∂v ∂w
Ω = − ( − ) 0 ( − )
2 ∂ y ∂x 2 ∂z ∂ y
1 ∂w ∂u 1 ∂v ∂w
( − ) − ( − ) 0
2 ∂x ∂z 2 ∂z ∂ y
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Tenseur des contraintes
4
●
Le tenseur des contraintes appliquées à la surface d'une particule
de forme parallélépipédique de dimensions élémentaires (dx x dy x
dz) est composé des contraintes normales et des contraintes
tangentielles.
L'effort F exercé par le fluide
environnant donne lieu à
deux contraintes:
● Contrainte tangentielle: tx
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Tenseur des contraintes
4
| |
1 0 0
I = 0 1 0
0 0 1
| |
σ xx τ xy τ xz Tenseur unitaire
● C = τ yx σ yy τ yz = − p I + τ
τ zx τ zy σ zz
| |
σ xx + p τ xy τ xz
τ = τ yx σ yy + p τ yz
τ zx τ zy σ zz + p
Tenseur déviateur (nul pour
un fluide idéal ou au repos)
● τ xy = τ yx ; τ xz = τ zx ; τ yz = τ zy
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Liaison contraintes/déformations
4
Hypothèses fondamentales:
●
La rotation sans déformation de la particule fluide n'engendre
aucune contrainte de cisaillement.
●
Les contraintes sont proportionnelles aux taux de déformation.
●
Le fluide est isotrope.
τ = ϵ⃗
∇ ⃗q I + 2 μ D
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Liaison contraintes/déformations
4
● Contraintes normales:
⃗ ∂u
σ xx = ϵ ∇ q⃗ + 2 μ − p
∂x
⃗ ∂v
σ yy = ϵ ∇ q⃗ + 2 μ − p
∂y
⃗ ∂w
σ zz = ϵ ∇ q⃗ + 2 μ − p
∂z
Contraintes tangentielles:
●
∂u ∂v
τ xy = μ( + )
∂y ∂x
∂u ∂w
τ xz = μ( + )
∂z ∂x
∂v ∂w
τ yz = μ( + )
∂z ∂y
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Liaison contraintes/déformations
4
● Pression hydraustatique locale:
1 2 ⃗
p = − ( σ xx + σ yy + σ zz ) + ( ϵ + μ ) ∇ q⃗
3 3
1
● Fluide incompressible: p = − ( σ xx + σ yy + σ zz ) ( ⃗
∇ ⃗q = 0)
3
2
● Fluide compressible: ϵ + μ = 0 (hypothèse de Stokes)
3
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Equations de Navier-Stokes
4
●
2ème loi de newton :
∑⃗
F ex = m ⃗γ
●
ox : ∑⃗
Fx γx
= m⃗
Du
m γ x = ρ dx dy dz
Dt
∂ σ xx ∂ τ yx
m γ x = ( σ xx + dx)dy dz− σ xx dy dz +( τ yx + dy )dx dz− τ yx dx dz
∂x ∂y
∂ τ zx
+( τ zx + dz) dx dy− τ zx dx dy + ρ dx dy dz f x (Force volumique / kg)
∂z
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Equations de Navier-Stokes
4
Du ∂ σ xx ∂ τ yx ∂ τ zx
ρ = + + + ρf x
Dt ∂x ∂y ∂z
Du ∂ ⃗ ∂u ∂ ∂u ∂v
ρ = ( ϵ ∇ q⃗ +2 μ − p) + [μ ( + )]
Dt ∂x ∂x ∂y ∂y ∂x
∂ ∂u ∂w
+ [μ ( + )] + ρ f x
∂z ∂ z ∂x
Du ∂p
ρ = ρf x − + ∂ [( ϵ +μ ) ⃗
∇ ⃗q ] + μ Δ u
Dt ∂x ∂x
Du 1 ∂p
Fluide incompressible: = fx − ρ + ν ∇ 2u
Dt ∂x
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Equations de Navier-Stokes
4
D ⃗q ⃗ 1⃗ 2
= f x − ρ ∇ p + ν ∇ q⃗
Dt
Projection:
∂u ∂u ∂u ∂u 1 ∂p ∂2 u ∂2 u ∂2 u
+u +v +w = fx − ρ + ν( 2+ + 2)
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x ∂x ∂y ∂z
2
∂v ∂v ∂v ∂v 1 ∂p ∂2 v ∂2 v ∂2 v
+u +v +w = fy − ρ + ν( 2+ 2
+ 2)
∂t ∂x ∂y ∂z ∂y ∂ x ∂ y ∂z
∂w ∂w ∂w ∂w 1 ∂p ∂2 w ∂2 w ∂2 w
+u +v +w = fz − ρ + ν( 2 + + 2)
∂t ∂x ∂y ∂z ∂z 2
∂ x ∂ y ∂z
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Equations de Navier-Stokes
4
D ⃗q ⃗ 1⃗ 2
= f x − ρ ∇ p + ν ∇ q⃗
Dt
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Cas limites de la viscosité
4
Viscosité nulle:
D ⃗q ⃗ 1⃗
= fx − ρ∇ p
Dt
1⃗ ⃗ 2
ρ ∇ p = f x + ν ∇ ⃗q
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Caractéristiques de l’écoulement
4 visqueux
L'observation de l'écoulement des fluides est aujourd'hui facilité par des
moyens de mesures de plus en plus performants. La connaissance de la
structure fine des écoulements et en particulier, des phénomènes turbulents,
des couches limites, des sillages a permis de mettre en place des
modélisations de plus en plus performantes.
Sur la base des expériences de Reynolds, un pas important a été franchi à la
fin du dernier siècle concernant la structuration des régimes d'écoulement.
L'expérience de Reynolds consiste à observer l'écoulement de l'eau dans un
tube transparent, écoulement au centre duquel est introduit un fin filet de
liquide coloré. On observe principalement deux régimes distincts:
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Propriétés des écoulements
4 laminaires
Glissement des diverses couches de fluide les unes sur les autres sans
échange de particules entre les différentes couches.
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Applications des équations de N-S
4 Ecoulement de Poiseuille
Soit un écoulement d'un fluide incompressible entre deux plaques planes
parallèles de largeur L très importante par rapport à leur longueur l.
L'écoulement s'effectue sous l'action du gradient de pression.
Hypothèses simplificatrices:
Equations de N-S:
1 ∂p ∂2 u 1 dp 2
0 = −ρ + ν u( y) = y + C1 y + C2
∂x ∂y
2 2 μ dx
1 ∂p
0 = −ρ
∂y
p= p ( x) dp Δp
1 ∂p =−
0 = −ρ dx l
∂z
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Applications des équations de N-S
4 Ecoulement de Poiseuille
{ {
u( y = −h) = 0 C1 = 0
Conditions aux limites:
u( y = + h) = 0 h Δp
2
C2 =
2μ l
h2 Δ p y 2
Profile des vitesses : u( y) = [1−( ) ]
2μ l h
Position de Umax :
dy |
du ( y )
y= d
= 0 d = 0
Au centre des plaques
h2 Δ p
Valeur de Umax : umax = u( y = d) umax =
2μ l
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Applications des équations de N-S
4 Ecoulement de Poiseuille
+h 3
2 Lh Δ p
Débit volumique: Q v = ∫ u ( y ) ds = ∫ u ( y ) Ldy =
s −h 3μ l
Qv h2 Δ p 2
Vitesse moyenne : ū = ū = = umax
2h L 3μ l 3
u( y ) 3 y 2 u( y ) y 2
= [1−( ) ] = 1−( )
ū 2 h umax h
En introduisant la vitesse moyenne En introduisant la vitesse maximale
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Applications des équations de N-S
4 Ecoulement de Poiseuille
section de passage
4S
Diamètre hydraulique: DH =
Pm
périmètre mouillé
4⋅2hL
DH = ≃ 4h (h << L)
2 h+ L
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Applications des équations de N-S
4 Ecoulement de Poiseuille
ū D H 4 h ū
3
4h Δ p
Nombre de Reynolds: ℜe = ν ≃ ν =
3ρν l
2
d u( y ) Δp
Contraintes au sein du fluide: τ( y) = μ = − y
dy l
Δp
Contraintes pariétales: τ p1 = τ ( y=+ h) = − h
l
Δp
τ p 2 = τ ( y=−h) = h
l
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Applications des équations de N-S
4 Ecoulement de Poiseuille
Δp 24 l
Nombre de Raynolds: λ = ≃ ℜ⋅
1 2 e h
ρ ū
2
τp 24 h
Cf = ≃ ℜ = λ⋅
Coefficent de frottement à la paroi: 1 2 e l
ρ ū
2
2 Δp
Force de traîné sur la plaque: F t = S⋅τ p = 2h L
l
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Applications des équations de N-S
4 Ecoulement de Couette
C'est l'écoulement de Poiseuille dans lequel la paroi inférieure se déplace
parallèlement à elle même avec la vitesse constante U0.
U0 y h2 Δ p y 2
Profil des vitesses : u( y) = [1− ] + [1−( ) ]
2 h 2μ l h
Gradient de pression défavorable (dp/dx > 0) Gradient de pression favorable (dp/dx < 0)
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Applications des équations de N-S
4 Ecoulement de Couette instationnaire
Cas du gradient de pression nulle
dp
= 0
dx
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Applications des équations de N-S
4 Ecoulement de Couette instationnaire
Cas du gradient de pression favorable
dp
< 0
dx
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Applications des équations de N-S
4 Ecoulement de Couette instationnaire
Cas du gradient de pression défavorable
dp
> 0
dx
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Applications des équations de N-S
4 Exercice d’application
Un dispositif convoyeur-courroie
monté sur un bateau est utilisé pour
récupérer de l'huile de pétrole qui
contamine la surface de la mer.
On suppose que l'écoulement est
permanent, incompressible,
visqueux et que le dispositif
fonctionne en continu c-à-d que le
film d'huile d'épaisseur a n'est pas
discontinu. En suppose, de plus, que
la courroie, fonctionnant à une
vitesse U0 constante, a une largeur L
(perpendiculaire au papier) très
grande.
2- En maintenant l'angle
d'inclinaison qconstant, quel est le
débit maximal qu'on peut récupérer
sur le bateau?
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Applications des équations de N-S
4 Exercice d’application
Hypothèses simplificatrices:
∂ = 0
L'écoulement est stationnaire →
∂t
Fluide incompressible → ρ = C te
f x = −g sin( θ ) f y = −g cos ( θ ) fz = 0
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Applications des équations de N-S
4 Exercice d’application
∂u
Equation de continuité: = 0 ⇒ u=u( y , z )
∂x
∂u
= 0 ⇒ u=u ( y )
∂z
Equations de N-S:
1 ∂P ∂2 u
0 = −g sin( θ ) − ρ + ν
∂x ∂y
2
1 ∂P
0 = −g cos ( θ ) − ρ P( x , y ) = −ρ g cos ( θ ) + f ( x)
∂y
1 ∂P
0 = −ρ P = P( x , y )
∂z
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Applications des équations de N-S
4 Exercice d’application
Condition à la surface: P( x , a) = P a
⇒ f ( x ) = Pa + ρ g a cos ( θ ) = C te
P( x , y ) = P ( x ) = P a + ρ g cos( θ ) ( a− y)
g sin ( θ ) 2
1ère équations de N-S: u( y) = y + C1 y + C2
2ν
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Applications des équations de N-S
4 Exercice d’application
Conditions aux limites:
{
g a sin( θ )
C1 = − ν
C2 = U 0
g sin( θ )
Profile des vitesses : u( y) = U 0 − (2 a − y ) y
2ν
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Applications des équations de N-S
4 Exercice d’application
Débit qui peut être porté sur le bateau :
a
L g sin ( θ ) 3
Qv = ∫ u ( y ) ds = ∫ u( y) L dy = U 0 L a − a
S 0 3ν
si q = Cte: Q v = Q v ( a)
dQ v
da
= 0 ⇒ a =
√ ν U0
g sin( θ )
Q v max
2
= LU 0
3 √ν U0
g sin( θ )
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Lubrification hydrodynamique
4
Nous allons considérer les écoulements “à faible nombre de Reynolds”,
appelés aussi “écoulements de Stokes” qui sont régis par les EDP linéaires.
Ces équations peuvent avoir une solution exacte pour certains problèmes
simples sinon, pour les problèmes plus compliqués, le passage aux solutions
approximatives est nécessaire.
Physiquement, ceci arrive quand la viscosité du fluide est élevée, quand la
masse volumique est faible, quand la vitesse change rapidement à travers
une faible distance produisant un brusque gradient spatial ou bien quand la
vitesse convective est suffisamment faible.
Exemples :
Ecoulements de sirops.
Ecoulements de miels.
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Lubrification hydrodynamique
4
Un écoulement laminaire d'une grande importance pratique est celui de la
lubrification hydrodynamique. Nous allons développer cette théorie dite
“théorie du coin d'huile” à travers un exemple très simple utilisé en industrie
qui est celui du “patin hydrodynamique”. Nous allons déterminer l'équation de
la charge portante maximale que peut supporter le système ainsi que la force
de traînée requise pour mettre en mouvement la plaque supérieure à la
vitesse U0.
Soit un patin incliné,
fixe, de longueur L,
de largeur unité et un
plan mobile animé
d'une vitesse U0
entraînant par son
mouvement une
mince couche d'huile
entre les deux
surfaces.
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Lubrification hydrodynamique
4
Nous supposons que la pente est très faible de telle sorte que les calculs
effectués pour lécoulement de Couette restent valables. Nous avons alors
après simplification des équations de N-S:
dp d2u
= μ⋅ 2
dx dy
Puisque la pression ne varie pas en fonction de y à cause de la très faible
épaisseur du film d'huile, l'intégration de cette équation nous donne:
1 dp 2
u( y) = ⋅ y +C 1 y +C 2
2 μ dx
h 3
U0 h h dp
Débit volumique Q v = ∫ u( y) dy = −
passant entre les plans 0 2 12 μ dx
dp 1 2 Qv
Formule de Reynolds = 6μU 0 ( 2 − 3 )
dx h h U0
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Lubrification hydrodynamique
4
Loi du plan supérieur h( x) = (L−x) tan ( α ) ≃ α ( L−x )
6 μ U 0 x (l−x )
Répartition de pression p( x ) = P a +
α 2 (2 L−l)( L−x)2
Pression maximale
3 μ U 0 l 2 (L−l)
pmax = Pa + 2
2 h2 L(2 L−l)
Ll
Position de Pmax xm =
2 L−l
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Lubrification hydrodynamique
4
Ce dispositif constitue le principe de la buté Michell qui est utilisée dans la
construction des pivoteries des groupes turbo alternateurs à axe vertical. On
peut ainsi supporter les charges de plusieurs centaines de tonnes.
Variation de la pression le
long du film d'huile
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Lubrification hydrodynamique
4
l
μ U 0l 2
Charge portante F = ∫ (p−P a) dx = 2
Cp
0 h2
6 h22 h1 h1−h2
Cp = [ln ( ) − 2 ]
(h1−h2)
2
h2 h1 + h2
l
Point d’application F⋅x c = ∫ ( p− Pa )x dx
0
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Lubrification hydrodynamique
4
du U0 1 dp
Contrainte au sein τ = μ = μ[ − (h−2 y )]
du film dy h 2 μ dx
μ U 0 h dp
τ0 = − sur le patin
h 2 dx
μ U 0 h dp
τh = + sur le plan supérieur
h 2 dx
l
μ U0 l
Force de frottement F f = ∫ τ h dx = Cf
0 h2
2 h2 h1 h1−h2
Cf = [2 ln( ) − 3 ]
(h1 −h2 ) h2 h1 +h 2
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Lubrification hydrodynamique
4
Ff h2 C f
Coefficient de frottement équivalent f = = ⋅
F l Cp
Kp = √C p =
√ F h2
⋅
μ U0 l
Kf =
Cf
Cp √ F h2
⋅
μ U0 l
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Lubrification hydrodynamique
4
Fonctionnement optimal du palier
Pour une épaisseur donnée h2 du film d'huile à la sortie, on veut obtenir une
charge portante maximale. Dans ce cas, on choisira Kp maximal, ce qui
correspond à:
h1 xc
= 2,25 ; = 0,58
h2 l
On veut obtenir un coefficient de frottement minimal (puissance perdue
minimale), ce qui correspond à:
h1 xc
= 3,00 ; = 0,61
h2 l
Pratiquement, on choisit une valeur moyenne entre les deux valeurs
optimales précédentes:
xc h1
= 0,60 ; = 2,75 ; K f = 1,82 ; K p = 0,39
l h2
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Lubrification hydrodynamique
4
La solution technologique usuelle permettant d'assurer automatiquement ce
fonctionnement optimal, consiste à articuler les patins. Pour que le patin
soit en équilibre, il faut que la résultante des forces de pression F.b (b étant
la largeur du patin) passe par l'axe d'articulation.
Si on place cet axe à une distance xc = 0,6 l, on est certain d'obtenir
automatiquement le fonctionnement hydrodynamique optimal. L'équilibre
obtenu est stable; les courbes d fonctionnement du patin montrent en effet
que xc/l et h1/h2 varient dans le même sens.
Si par exemple h1/h2 diminue, la résultante se déplace donc vers la gauche
et tend à faire basculer le patin dans le sens qui augmente h2/h1.
Si h2/h1 augmente, la résultante se déplace donc vers la droite et tend à
faire basculer le patin dans le sens qui augmente h1/h2. L'équilibre est donc
bien stable.
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Lubrification hydrodynamique
4
Si l'on tient compte des fuites latérales, la pression devient à la fois fonction
de x et de z. L'équation de Reynolds s'écrira alors:
∂ (h3 ∂ p ) + ∂ (h3 ∂ p ) = 6 μ U dh
0
∂x ∂x ∂z ∂z dt
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