Rapport de travaux pratiques :

Trempe et revenu
 Rapport de travaux pratiques : Trempe et revenu

Introduction : 2
Le TP a porté sur les traitements thermiques, méthode très utilisée dans le
domaine industriel. Les traitements thermiques permettent de donner aux métaux et
aux  alliages des caractéristiques mécaniques adaptées aux besoins.…

Cependant, il existe deux grandes familles de traitements thermiques : les

traitements thermiques à l’équilibre, et les traitements thermiques hors équilibre.

Notre TP a porté sur les traitements thermiques hors équilibre, nous avons traité
l’exemple de la trempe et le revenu qui sont des traitements thermiques simples.

Définition de la trempe et du revenu :

La trempe :

La trempe s'effectue après une mise en solution de certains composés : Il s'agit de

maintenir le matériau à tremper à une température suffisante et suffisamment
longtemps. On plonge ensuite la pièce dans un liquide (bain d'huile, eau, eau salé, etc.)
ou on le refroidit avec un gaz (azote, air, etc.).

Le revenu :

Se pratique après la trempe. Il consiste à un réchauffage à une température  inférieure à

Ac1, suivi d'un ou plusieurs  maintiens à une ou des températures  déterminées, et d'un
ou  des  refroidissements jusqu'  à   la  température  ambiante  par  un  mode approprié.

Ce traitement permet soit un adoucissement de la trempe (diminution  des

tensions  internes,  homogénéisation  de la  trempe),  soit un  durcissement secondaire.

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Matériels : 3
o Four électrique
o L’huile à moteur
o L’eau…
o 6 échantillons de l’acier XC 42 (acier non allié avec un pourcentage de carbone de
0,42).
o Machine pour surfaçage
o Machine pour le polissage
o Solutions pour l’attaques chimique

La ligne en gras sur le diagramme Fer- Carbone indique 0,42% de C qui est le pourcentage de
l’acier utilisé pour ce TP.

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Préparation des échantillons : 4

La préparation de ces échantillons était comme suit :

 Premier échantillon est laissé à l’état initial.

 Deuxième échantillon a été chauffé et refroidit lentement au four.
 Troisième échantillons a été trempé à l’eau.
 Quatrième échantillon a été trempé à l’huile.
 Cinquième échantillon a subi un revenu après une trempe à l’eau.
 Sixième échantillon a subi un revenu après une trempe à l’huile.

Pour le cinquième et le sixième échantillon la trempe et le revenu on était comme suit :

 Pour la trempe :

Deux heures de montée de la température de la température ambiante à

900C, et 30 minutes de maintien à 900°C avec un temps de transfert
inférieurs à 7secondes.

 Pour le revenu :

15 minutes de montée de la température de la température ambiante à

400°C, et une heure de maintien à 400°C.

On trouvera par la suite deux quelques figures qui montrent le four utilisé lors de la
séance du TP.

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Les photos suivante montrent l’intérieur du four avec un échantillon qu’on venait
d’introduire dans le four (le petit cylindre noir à l’intérieur du four). 5

Après obtention de tous les échantillons, nous avons fait le surfaçage, le polissage,
l’attaque chimique par le nital (acide nitrique + éthanol) afin de voir les échantillons
dans le microscope afin de se renseigner sur les structures et faire une comparaison.

Les deux figures suivantes montrent l’opération de surfaçage.

Le surfaçage était le moyen utilisé afin d’éliminer la couche superficielle d’une

façon rapide car l’opération du polissage aurait du prendre des heures entières à cause
de la dureté des échantillons qui a augmenté sous l’effet de la trempe.

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Sur le plan métallographique :

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Après le polissage et l’attaque chimique nous avons vu sur le microscope les
structures données par les différents échantillons.

Nous avons constaté que pour les échantillons qui ont subi la trempe ou la trempe
avec le revenu ne se sont plus transformés en ferrite et en cémentite mais plutô t en
martensite.

Donc les quatre échantillons ayant subi la trempe ou la trempe et le revenu ont une
structure martensite différente de celle des deux échantillons témoins mais la
composition est la même.

La figure suivante montre une vue d’une structure martensite :

Il y a une petite différence constaté entre les 4 échantillons trempé au niveau de la

grandeur des grains.

Mais les échantillons trempés ont des grains plus petits que ceux des échantillons laissés
à leur état normal.

Alors comment expliquer cette différence des grains entre les échantillons
trempé ou subi la trempe et le revenu et les échantillons à l’état normale ?

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Vue microscopique
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Acier à 0,42 % C
Traitement : 900 °C (30 min) - huile
Zones sombres nodulaires : perlite très fine (troostite)
Zones sombres aiguillées : martensite (formée près de Ms
et autorevenue)
Zones claires : martensite peu ou pas autorevenue
Grossissement : 450

Acier à 0,42 % C -
Traitement : 900 °C (30 min) - eau
Zones aiguillées plus ou moins grises : martensite
Plages blanches à formes plus granulaires : austénite résiduelle
Grossissement : 900

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Explication :
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La finesse de la structure résulte de deux recristallisations intervenant
successivement au cours du chauffage, puis du refroidissement à partir de germes.

Chauffage :

Le passage de l'intervalle de transformation à l'échauffement se traduit par une

germination qui affine le grain en multipliant le nombre. Une augmentation de la vitesse
du chauffage accentue encore la multiplication des germes et accroît la finesse du grain
d'austénite.

L'affinage est terminé au passage du point AC3. Le grain ainsi formé reste stable
pour une marge de température comprise entre AC3 et AC3 + 50 °C. Au-dessus de cette
marge, le grain grossit avec la température et le temps, mais à ce point, nous n’avons pas
laissé aux échantillons le temps pour former de gros grain car le temps de maintiens
était 30 minutes.

Refroidissement :

 La vitesse de diffusion des atomes diminue rapidement au fur et à mesure de la

baisse de température, le ralentissement de la croissance des cristaux qui en résulte
permet à de nouveaux germes d'apparaître avant la fin de la transformation, ce qui
accentue la finesse de la structure.

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Caractéristiques mécaniques :
Dureté :
Avant la clô ture de la séance du TP nous avons mesuré la dureté des différents
échantillons dans différents zone (cœur, périphérie, zone intermédiaire) afin de pouvoir
avoir une idée sur l’influence des traitements thermiques sur la dureté d’un matériaux.

Pour ceci on a utilisé un mesureur de dureté portable qui est un petit gadget très
utilisé dans les grandes installations industrielles couteuses où mesure de dureté ne
pourrait être mesurée à l’aide d’un essai destructif. Cet appareil peut avoir beaucoup
d’autre fonctionnalité comme pour titre exemplaire vérifier l’efficacité des traitements
thermiques. Et il peut mesurer de dureté allons jusqu’à 940 HV.

L’image suivante est une image du mesureur de dureté portable :

Le principe de fonctionnement de cet appareil est comme suit :

Pour effectuer la mesure, l'appareil projette une petite bille de carbure de

tungstène sur le matériau à analyser, et va mesurer la différence de vitesse entre la
vitesse initiale, et la vitesse de rebond de la bille. L'appareil permet d'afficher la valeur
mesurée au choix en Brinell, Rockwell, Vickers ou Shore.

Dans notre TP nous avions affiché les valeurs de dureté en Brinell.

Madame Moubaker
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Le tableau suivant donne les valeurs de dureté en Brinell mesuré aux différents
échantillons en trois différentes zones pour chacun (cœur, périphérie, zone 10
intermédiaire).

Tableau des différentes valeurs de dureté mesurée sur les

échantillons :

Nature de Zone de mesure de Valeur de dureté

l’échantillon dureté correspondante
cœur 276 HB

Echantillon périphérie 184 HB

témoin à l’état
recuit Zone 172 HB
intermédiaire
cœur 226 HB

Echantillon périphérie 135 HB

témoin refroidit
Zone 195 HB
au four
intermédiaire
cœur 486 HB

Echantillon périphérie 379 HB

trempé à l’huile
Zone 438 HB
intermédiaire
cœur 421 HB

Echantillon périphérie 335 HB

trempé à l’eau
Zone 420 HB
intermédiaire
cœur 459 HB
Echantillon ayant
subi le revenu périphérie 262 HB
après une trempe
Zone 374 HB
à l’huile
intermédiaire
cœur 413 HB
Echantillon ayant
subi le revenu périphérie 223 HB
après une trempe
Zone 337 HB
à l’eau
intermédiaire

Madame Moubaker
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Conséquences : 11

Lorsque la vitesse de refroidissement est suffisamment rapide les atomes de carbone

n’ont plus le temps de diffuser et l’austénite n’a plus le temps de perdre son carbone et
ne peut se transformer ni en ferrite ni en perlite. La solution de fer obtenue, sursaturée
en carbone, est appelée martensite ; elle est très dure, ce qui explique la décroissance de
dureté du cœur jusqu’au périphérique.

Conclusion :

Le traitement thermique est effectivement un moyen de modifier les propriétés

des matériaux et d’influer sur leur dureté.

Quand on effectue uniquement une trempe, cela donne un matériau avec une
grande dureté mais il n’est pas ductile ; ce type d’acier est utilisé pour certains outils
(ex : lame de scie)

Généralement, les industriels ne s’arrêtent pas à cette étape et font un revenu afin
d’augmenter la ductilité du matériau tout en conservant de bonnes propriétés
mécaniques.

Madame Moubaker