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Procès de traduction
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cognitive et autres.1
De ce point de vue, Jiří Levý distingue trois phases du travail de traducteur. Il parle de
la compréhension du texte, son interprétation et sa transposition dans l’autre langue,
il considère donc comme importante la prise en considération de l’œuvre en sa
totalité.
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trouver les traits essentiels ainsi que les valeurs objectives du texte. Le traducteur doit
se créer sa propre attitude envers l’œuvre et l’impliquer durant toute la traduction ce
qui devrait former, par la suite, sa conception de traduction.
L’écueil principal est représenté par la caractéristique de la traduction en tchèque que
les traducteurs y introduisent souvent la culture tchèque, nous pouvons également
remarquer une sorte de revalorisation stylistique et une introduction des propres idées
esthétiques dans le texte. Une bonne interprétation du texte original est donc
nécessaire et doit partir des données implicites.
Plus l’étude et la connaissance de l’œuvre originale sont profondes, plus le choix des
2
Levý, J.: Umění překladu
90
solutions de traduction est systématique. Le traducteur a besoin d’une vive
imagination linguistique, d’inventivité et en même temps, il lui faut de l’élégance
d’esprit ainsi que de la discipline.
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IV. Traduction : forme de communication
Qu’est-ce qu’une communication ? Selon Šabršula, la communication est l’interaction
sociale, « une réaction réciproque de deux phénomènes (...) l’un sur l’autre. »3
Nous pouvons comprendre par la communication le transfert d’un message depuis
l’émetteur au récepteur. Lorsque l’on travaille avec la traduction, nous parlons donc
du transfert des informations du texte A (texte de l’œuvre originale) dans le texte B
(le texte traduit). Pour que le récepteur appréhende le texte, c’est-à-dire qu’il
l’analyse, le décode et interprète le contenu, il faut que l’information corresponde au
vouloir dire de l’auteur de l’original.
La traduction est un cas particulier de la communication. Il s’agit de la
communication indirecte et secondaire4. Indirecte, car il ne s’agit pas seulement du
transfert de l’information de l’émetteur au récepteur mais il faut prendre en
considération également le contenu de l’information et le canal (le moyen) du
transfert.
Catherine Kerbrat-Orecchioni insère dans le modèle de communication encore
d’autres aspects, tels que compétences linguistiques et paralinguistiques des deux
côtés (émetteur, récepteur), compétences idéologiques et culturelles des deux côtés,
déterminations « PSY », contraintes de l’univers du discours et finalement le modèle
de production pour l’émetteur et le modèle d’interprétation pour le récepteur5. Ce qui
montre le fait qu’il faut se rendre compte que non seulement les facteurs directs
dirigent la communication. La communication est donc indirecte car plusieurs autres
facteurs y jouent leur rôle. C’est un univers complexe et hétérogène, il englobe les
données situationnelles, l’organisation de l’espace communicationnel et une série
d’images implicites ou explicites entre l’émetteur et le récepteur (support du discours,
la langue utilisée, la réalité sociale et physique). Selon les modèles de production (le
cas de l’émetteur) et d’interprétation (le cas du récepteur), nous pouvons identifier le
contexte et la situation dont nous parlons.
3
Šabršula, J.: Problèmes de la stylistique comparée du français et du tchèque, p. 10
4
Šabršula, J.: Ibidem, p. 13
5
Kerbrat–Orecchioni, C.: L'Enonciation. De la subjectivité dans le langage., p.22
92
V. Le style, la stylistique
Le style
Nous avons chacun son langage et personne n’exprimera la même chose de la même
façon comme une autre personne. Pour chaque situation et chaque acte de langage,
nous pouvons nous décider entre plusieurs moyens d’expression que le locuteur a à sa
disposition. Le choix des moyens varie donc selon le locuteur, l’interlocuteur et selon
la situation et les conditions dans lesquelles le discours s’effectue.
La stylistique
Vu les différentes définitions du style, la stylistique est donc une discipline qui
observe les différentes manières de choix des moyens d’expression correspondants
chacun à un but communicationnel ou esthétique. Comparée à la linguistique
générale, la stylistique ne se concentre pas aux aspects communs du discours, elle
étudie plutôt ce qui est particulier, étrange et surtout individuel sur chaque œuvre.7
Chaque auteur ou plus précisément chacune de ses œuvres a ses propres particularités
qui caractérisent son style individuel. La stylistique individuelle prend la langue en
tant que moyen visé à exprimer l’expérience de l’auteur et l’esprit de son individu. La
stylistique moderne subjective étudie plutôt la polarité dans le discours qui se
6
Šabršula, J.: Základy francouzské stylistiky, p. 5
7
Šabršula, J.: Ibidem,
p.
6
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manifeste par une grande fréquence de termes qui deviennent typiques pour l’auteur
au cours du texte.
Traduisibilité
Chaque acte de parole (ou acte d’écriture) naît dans un milieu spécifique, à savoir
biologique, social et culturel, dans un temps spécifique, sur un lieu spécifique et
parmi des locuteurs spécifiques. Dans ce cas, nous parlons de la relevance culturelle
dont le degré peut même atteindre la non-traduisibilité culturelle. C’est le cas où l’on
rencontre les thermes spécifiques pour une langue et si on les traduit, soit ils perdent
leur signification exacte, soit elle se rétrécit. Mentionnons quelques cas comme
exemples. Grande Mademoiselle ou Monsieur sont les titres officiaux de la famille
royale française (la cousine et le frère du roi). Nous ne pouvons donc pas les traduire
littéralement comme Velká Slečna ou Pán. Dans le cas de la traduction dans la langue
tchèque, nous avons donc la possibilité de laisser le titre dans sa forme française et
expliquer la situation au lecteur sous la forme de note de bas de page.
De nos jours, nous ne parlons presque plus de la non-traduisibilité puisque le
traducteur possède d’un grand nombre de procédés stylistiques qui l’aident et qu’il
choisit selon le type de la traduction :
a) traduction communicative (ou pragmatique) – plus libre, l’impression sur le
lecteur est plus importante que l’exactitude de la traduction, typique pour la belle
littérature, les romans policiers et autres romans
b) traduction sémantique – plus précise, il est important de transformer la
signification exacte de chaque mot, il faut suivre obligatoirement le texte original,
typique pour les œuvres techniques et la littérature technique mais aussi pour les
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romans psychologiques (description exacte des états psychologiques ou
pathologiques).8
8
notes prises dans le cours Francouzsko-česká srovnávací stylistika, sous la direction de doc.
PhDr. Ladislava Miličková, CSc.
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diminuer le sens de l’information. Le cas des textes littéraires est plus libre, tout
dépend du traducteur, mais il est permis de traduire plus librement. C’est
l’équivalence qui joue le rôle principal, c’est-à-dire que la forme n’est pas en premier
lieu, l’important est de provoquer, auprès du lecteur du texte traduit, la même réaction
qu’auprès du lecteur du texte original.9
9
notes prises dans le cours Terie překladu I., sous la direction de Mgr. Renata Kamenická,
Ph.D.
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VI. La problématique de la stylistique comparée du français et du
tchèque
10
Šabršula, J.: Vědecká mluvnice francouzštiny, p. 360
11
Šabršula, J.: Základy francouzské skladby, p. 197
12
Ostrá, R.: La perspective fonctionnelle de la phrase en tchèque et en français, p.8
97
Selon Šabršula, un autre aspect de la perspective fonctionnelle de la phrase se
présente: la conception appliquant le terme de « la dynamique de la
communication »13. L'élément principal de la rhématique de la phrase est l'emphase
de l'énoncé et elle fonctionne même si la perspective fonctionnelle de la phrase est
signalée par d'autres agents: interjections (Bravo!), salutations (Bonjour!), et cetera ...
Quant à l'ordre des mots français, on peut dire que, comme dans la plupart des
langues, on a tendance à placer le rhème de l'énoncé à la fin de la phrase. Cela veut
dire que, par rapport à l'ordre des mots grammaticalisé de la phrase française, le sujet
est en général le thème et l'objet est en général le rhème. Ici également, l'emphase
joue un rôle important et peut changer cet ordre. La dynamique de l'énoncé joue un
autre rôle important : elle classe les mots dans la phrase selon l'importance de leur
contribution à la progression de la communication.
Comme marqué plus haut, il serait donc normal que le thème forme le début de la
phrase et le rhème en forme la partie finale. Car les éléments thématiques (autrement
dit les points de départ) sont déjà connus dans le contexte et c'est grâce aux éléments
rhématiques que la communication progresse tout en gardant à vue la dynamique de
cette communication.
98
Chaque langue a ses propres facteurs spécifiquement hiérarchisés, pour la langue
française ce sont, à part la perspective, également : la syntaxe, la cohésion
syntagmatique et l'emphase. (Ces facteurs différencient d'une langue à l'autre, dans le
tchèque par exemple, l'ordre des mots obéit uniquement à la perspective fonctionnelle
de la phrase, ce qui constitue une différence des plus marquantes entre le français et le
tchèque.) Grâce à tous ces éléments, on peut distinguer le thème et le rhème de la
phrase. De même, tous les mots (termes) de la phrase et bien sûr leur rapport sont
considérés comme très importants, ils sont néanmoins influencés par leur position
dans la phrase.
Le sujet (qu'il soit grammatical ou réel) se trouve, en général, au début de la phrase et
constitue, comme dit plus haut, le thème de l'énoncé tandis que l'objet (et les autres
éléments rhématiques) se place souvent vers la fin de l'énoncé. Dans la plupart des
cas, le verbe constitue l'élément de transition.
Ex.: La maman de Paula (thème) vint rapidement nous rendre une visite
de circonstance (rhème) pour s’assurer du sérieux de notre entreprise.
JFREP, p. 15
JFREP, p. 34-35
Le français est une langue analytique. Ceci veut dire qu’elle distingue entre les
éléments phrastiques à l’aide de l'ordre des mots et elle considère cet ordre des mots
comme très complexe. Il est capable de modifier le sens d'une phrase. En témoigne la
proposition suivante :
99
Pierre (thème) bat Paul (rhème).
tandis que :
- sens inverse.
JFREP, p. 38
Ex.: C’est ainsi que nous nous quittâmes, dans cet effleurement qui tenait
JFREP, p. 48
Par ces constructions, nous pouvons relever plusieurs termes dans la proposition tels
que le sujet – substantif, le complément d'objet – substantif et même les compléments
circonstanciels.
Selon Ostrá, pour les procédés c’est ... que et c’est ... qui, il faut faire la distinction
entre la fonction rhématisante et les phénomènes d'emphase. Ex. : Ton frère m’a
apporté un livre. – C’est un livre que ton frère m’a apporté. Dans les deux cas, c’est
le livre qui est le rhème de la phrase mais dans le deuxième cas, il s'agit d'un
100
phénomène d'emphase. Celui-ci n’a pas d’équivalent en tchèque est c’est pour cela
que nous allons traduire les deux phrases de façon pareille.16
Selon Loucká, les constructions c’est ... que, c’est ... qui sont des procédés
syntaxiques de rhématisation et peuvent avoir trois fonctions différentes dans la
proposition:
Après si qui annonce un terme connu dans la construction si ... c’est que/qui (c’est
parce que), nous pouvons voir le thème qui est suivi par une proposition rhématique
c’est que/qui (explication ou raison). 18
Les présentatifs comme voici, voilà, c’est, il y a, ... jouent un rôle comparable. Ils
précèdent le rhème.
La dislocation
La dislocation permet, en français, de modifier l'ordre des mots mais elle a aussi sa
fonction dans la phrase du point de vue de la perspective fonctionnelle. La dislocation
(ou la pronominalisation du point de vue de la morphologie) permet de changer la
place du sujet ou du complément d'objet. Dans ce cas, ils sont ré–exprimés par un
pronom comme nous pouvons l'observer dans l'exemple suivant :
16
Ostrá, R.: La perspective fonctionnelle de la phrase en tchèque et en français, p. 14
17
Loucká, H.: Francouzské vytýkací konstrukce a aktuální členění, p. 144
18
Šabršula, J.: Vědecká mluvnice francouzštiny, p. 362
101
Ex. : Cette question fondamentale, je l’ai déjà posée. – Je l’ai déjà posée, cette
question fondamentale.
MF, JFREP, p. 13
Le détachement
19
Loucká, H.: Francouzské vytýkací konstrukce a aktuální členění, p. 144
102
L'emploi d'articles définis et indéfinis
Ex. : Un homme (le rhème) m'a arrêté. L’homme (thème) m’a demandé la route.
Dans la première phrase, c'est un homme qui est l'élément rhématique car il n'est pas
encore connu. Mais dans la phrase suivante, l’homme devient le thème de la
proposition car il vient d'être mentionné et donc, il est déjà connu dans le contexte. Le
mot la route représente alors le rhème.
Selon Šabršula, il existe des exceptions. A titre d'exemple, toute une phrase peut être
considérée comme rhématique. Pour preuve, voici un exemple:
⁃ réponse suivante :
– (entièrement rhématique).
Même si la question Qu’est-ce qui s’est passé hier chez vous? permet plusieurs
réponses telles que La grand-mère, sa grand-mère mais aussi Ma grand-mère, le sujet
représente dans tous ces cas toujours la partie rhématique.
Dans la deuxième phrase, le thème est le substantif avec l'article défini le chien. Nous
pouvons donc en tirer que l'opposition il y a + article indéfini contre est + article
103
défini ou déterminant démonstratif montre l'opposition entre le rhème et le thème.20
L'emploi du passif
Paula est placée dans la première proposition à la fin, c'est-à-dire qu'elle forme le
rhème de l'énoncé et porte une information nouvelle tandis que dans la deuxième
proposition, Paula se trouve au début de l'énoncé et donc, elle en est le thème tandis
que Damien, placé cette fois-ci à la fin de l'énoncé et apporte une information
nouvelle, en est le rhème.
20
Šabršula, J.: Vědecká mluvnice francouzštiny, p. 361
21
Šabršula, J.: Ibidem, p. 276
22
Šabršula, J.: Základy francouzské skladby, p. 209
104
Verbe impersonnel
Selon Ostrá, nous avons aussi la possibilité de « thématiser » le verbe. Ceci s'effectue
par l'emploi des verbes impersonnels (appelés impersonnels proprement dits) ou bien,
par l'emploi impersonnel des verbes que nous appelons occasionnellement
impersonnels.
Voici des exemples:
Ex.: Il s’agit bien sûr de Paula, cette fille dangereuse.
(verbe impersonnel proprement dit)
Ex.: Il est arrivé deux accidents graves.
(verbe occasionnellement impersonnel)
105
rhème dans la phrase tchèque:
Test d'interrogation
Ex. : Tu dors?23
Puisque nous n'avons pas d'exemple clair dans notre texte traduit, nous nous
contentons avec les exemples tirés de Šabršula. On pose la question Co dělá Pavel? et
on peut recevoir deux réponses différentes: Pavel pracuje. ou juste Pracuje. Dans les
deux cas, l'élément qui se trouve déjà dans la question (Pavel) représente le thème de
la phrase et le verbe (pracuje) est considéré comme le rhème. Si après, nous rajoutons
la question Kdo pracuje?, le point commun de la question et de la réponse sera donc
le verbe (pracuje) et deviendra le thème tandis que le substantif (Pavel) deviendra le
rhème. 25
Tests de transformations
23
Gardes-Tamine, J.: La grammaire, 2. Syntaxe, p. 37 - 39
24
Sgall, P., Hajičová, E., Buráňová, E.: Aktuální členění věty v češtině, p. 46 et 47
25
Šabršula, J.: Základy francouzské skladby, p. 197
106
d'une phrase simple et d'une phrase hypotactique. Ceci est réalisé par des expressions,
telles que: co se týče, ..., pokud jde o..., prý..., říká se, že... Voici l'exemple adéquat:
MF, JFREP, p. 15
Notre traduction:
Ex. : Náš první opravdový důvěrný rozhovor se konal o několik týdnů později.
Selon la méthode des transformations, nous pouvons créer des propositions suivantes:
b) Pokud jde o náš první opravdový důvěrný rozhovor, konal se o několik týdnů
později.
L'extraction
L'extraction, qui est commune pour les perspectives fonctionnelles des deux langues
(tchèque et française) peut être expliquée par l'exemple suivant:
Ex. : Et c’est alors que je m’apprêtais à avaler la dernière bouchée de mon panino
qui en disait long sur l’influence du Beau Pays sur notre culture qu’elle voulut savoir
si Anaïs avait aussi des parts dans le groupe.
MF, JFREP, p. 61
Notre traduction:
107
Právě když jsem se konečně chystal spolknout poslední sousto svého panina, které
hodně vypovídalo o vlivu té krásné země na naši kulturu, zeptala se mě, jestli má
Anaïs ve společnosti také nějaký podíl.
26
Šabršula, J.: Problèmes de la stylistique comparée du français et du tchèque, p.101–105
108
Repérons par exemple les titres de journaux, d’institutions, les appellations
géographiques ou culinaires, puis également les costumes, jeux ou danses spécifiques,
les systèmes scolaires et politiques et cetera.
Ce type de problème est le plus souvent résolu par une note de bas de page mais le
type de texte joue également un rôle important. Dans les textes techniques par
exemple, où ajouter un peu de texte n’est pas considéré comme grave et puisque cela
n’interrompe pas la continuité du texte, le traducteur puisse ajouter une explication
dans le texte même. Dans ce cas, l’on parle de la redondance. Le cas contraire est
appelé la économie. Nous pouvons la remarquer plutôt dans les textes de la belle
littérature où le traducteur peut se permettre d’omettre des mots redondants que le
lecteur peut facilement deviner du contexte. Bien évidemment, il ne peut pas s’agir
des mots ou effets clés de l’œuvre originale.
109
le contenu, c’est-à-dire trouver le synonyme équivalent : úděsný. 27
Nous pouvons encore une fois constater de ces exemples que pendant la traduction et
pour un transfert sans rétrécissement du canal de l’information, il faut prendre en
considération les deux : la forme ainsi que le contenu. Il est utile de garder à l’esprit
que si nous ne pouvons pas transférer un de ces phénomènes exactement dans le
même endroit du texte traduit, nous pouvons le passer mais nous devons le compenser
ailleurs. Et pour cette récompense ainsi que pour la traduction entière, nous pouvons
nous servir des procédés stylistiques de traduction.
27
Šabršula, J.: Problèmes de la stylistique comparée du français et du tchèque, p.14–19
110
oblique et l’étoffement.28
VI. 3. b) Emprunt
Le procédé de traduction le plus simple, il s’agit du procédé qui permet d’enrichir la
langue d’arrivée car pour désigner les idées ou faits nouveaux, le traducteur emploie
de nouveaux mots provenant de la langue du départ ou des mots du passé.
En français, on distingue 2 types des emprunts : a) les mots hérités du latin (par ex.
securum → sûr, fragilem → fragile) et b) les mots empruntés des autres langues
modernes, les soi-disant internationalismes.
a) Certains mots latins ont produit deux mots en français moderne, qui sont appelés
les doublets. Mentionnons par exemple le mot hospitalem, qui a donné plus tard les
mots hôpital mais également hôtel.
b) Pour les internationalismes tchèques empruntés au français, nous distinguons
entre les mots qui ont gardé leur forme orthographique (par ex. architecte – architekt,
constructeur – konstruktér) et les mots qui ont changé par exemple la catégorie
grammaticale (par ex. le dogue – ta doga, une épithète – ten přívlastek). Dans la
langue tchèque, il existe également des mots empruntés au français qui diffèrent de la
forme française seulement par une seule lettre (par ex. : naïveté – naivita, amnistie –
amnestie) ou bien également des mots qui ont deux formes en français (et leur valeur
ne diffère que très peu) mais en tchèque, il n’y en a qu’une seule forme. Voici un
exemple typique : immigré, immigrant – immigrant.
Et finalement, il existe des soi-disant néologismes. Ce sont les mots empruntés d’une
autre langue qui à l’époque de leur intégration ont été utilisé surtout dans le registre
familier mais qui, depuis, sont devenus littéraires. Du point de vue sémiotique, les
néologismes perdent souvent leur valeur ou bien, elle se rétrécit. Ce qui est le cas par
exemple des mots : humanitaire → humanitární × humánní, amateur → milovník ×
amatér (dilletant en fr.). On les appelle mots cognants. Ils sont partis de la même base
mais leur sens dans la langue d’arrivée est différent. D’autres exemples des mots
cognants : controller → kontrolovat × ovládat, réaliser → uskutečnit × uvědomit si.29
28
Šabršula, J.: Problèmes de la stylistique comparée du français et du tchèque, p.33
29
Šabršula, J.: Ibidem, p.34
111
VI. 3. c) Calque
« Le calque est une traduction d’un sémion ou d’une construction d’une langue dans
une autre par la traduction littérale. »30 Autrement dit, le calque traduit littéralement le
mot ou l’expression de la langue de départ, nous pourrions dire que c’est une copie de
l’original, un emprunt qui a été traduit. La majorité des calques en français
proviennent de l’anglais, certains d’eux sont acceptés dans le français soutenu. Le
calque ne doit être utilisé qu’avec précaution car il conduit très facilement à des
contre-sens ou même à des non-sens ce que sont les fautes très graves dans une
traduction.
Puisque nous n’avons pas d’exemple de calque dans notre traduction, nous devons
utiliser ceux de Jan Šabršula :
Exemple de calque de l’anglais en français :
honeymoon → lune de miel
Jan Šabršula, PSCFT, p. 34
VI. 3. e) Transposition
Au cours des années, plusieurs linguistes ont défini la transposition. Selon Gilbert
Barth, cité par Jan Šabršula, « la transposition est le transfert de la valeur sémantique
30
Šabršula, J.: Problèmes de la stylistique comparée du français et du tchèque, p. 34
31
Ibidem, p.: 35
112
d’une partie du discours dans la langue d’arrivée. »32 Mais il ne s’agit que de la
transposition des espèces de mots tandis que la problématique est plus complexe. Ceci
a montré plus tard Alfred Malblanc, également cité par Jan Šabršula, selon lequel la
transposition est un « procédé par lequel un signifié change de catégorie
grammaticale. »33
Nous distinguons plusieurs types de transposition :
a) mots zéro (mots réalisés) – le type des mots qui, en français, n’ont pas de « se »
pronominal auprès du verbe tandis qu’en tchèque, le verbe contient la particule
pronominale « se ».
Ex. : Le fil casse. → Niť se trhá.
113
a) transposition simple – remplacement d’une espèce de mot par une autre
(Paula plakala – ona plakala)
b) transposition complexe – un groupe de mots de la langue de départ est
remplacé par un seul mot dans la langue d’arrivée (avec plaisir – rád)
c) redondance × économie – une terme traduit dans l’autre langue par plusieurs
termes et vice versa (économie : Elle me faisait penser à un prédateur →
Vypadala jako predátor; redondance – plus typique du tchèque en français :
automat → distributeur automatique)
d) étoffement × dépouillement – « le renforcement d’un mot qui ne se suffit pas à
lui même et qui a besoin d’être épaulé par d’autres, dans le sens tchèque –
français (v zásuvce → au fond du tiroir) » et vice versa, le dépouillement dans
le sens français – tchèque (à la face du monde → před světem)
e) traduction oblique – transposition indirecte, le terme traduit n’a pas la même
longueur comme dans l’original, (hluboce spící → dormant d’un sommeil
profond)
f) chasé–croisé – « permutation de deux signifiés entre eux par le changement de
leur catégorie grammaticale (la douceur prochaine → sladká budoucnost)34
VI. 3. f) Explicitation
L’explicitation est un procédé qui consiste en une insertion des notes explicatives ou
des éléments purement grammaticaux dans le texte traduit35, c’est-à-dire, ce qui est
implicite dans la langue de départ sera explicite dans le texte de la langue d’arrivée. Il
s’agit souvent des obstacles du niveau grammatical, comme par exemple l’usage des
pronoms personnels en français.
34
Šabršula, J.: Problèmes de la stylistique comparée du français et du tchèque, p.37
35
Ibidem, p.: 37
114
du désir que j’éprouvais.
MF, JFREP, p. 50
Notre traduction: A zatímco se přede mnou na omluvu
pohupovaly Pauliny krásné boky, dokola jsem si v duchu
opakoval „Carpe diem, carpe diem,“ a snažil se z vášně, kterou
jsem zakoušel, vyhnat pocit žárlivosti.
VI. 3. g) Modulation
Ce procédé consiste à changer le point de vue de l’information durant la traduction,
autrement dit, il s’agit de la restructuration du texte.36 C’est souvent le cas des
locutions figées comme les inscriptions publiques ou les étiquettes. Ainsi, sur les
banques dans les parcs, nous pouvons y voir l’inscription Peinture fraiche, ou encore
Attention à la peinture tandis qu’en tchèque, on le traduit généralement comme
Čerstvě natřeno!
VI. 3. h) Equivalence
Puisque nous avons mentionné l’équivalence plus haut, nous nous contentons d’une
simple constatation que l’équivalence est un procédé de traduction qui nous permet de
rendre le texte plus compréhensible en transformant l’information en sa totalité, dans
une autre forme tout en gardant la signification et la valeur des termes traduits. Nous
pouvons également constater que chaque traduction devrait être équivalente. Ce
procédé touche avant tout les exclamations, les expressions (locutions) figées ou les
expressions idiomatiques.
36
Šabršula, J.: Problèmes de la stylistique comparée du français et du tchèque, p.38
115
VI. 3. i) Adaptation
L’adaptation est une sorte de modification du texte où l’information ou la situation à
laquelle le message se réfère n’existe pas dans la culture de la langue d’arrivée.37 Le
traducteur doit donc reconstituer et reformuler le message de façon que le lecteur
supposé comprenne la situation nouvelle. C’est le plus souvent le cas des jeux de mots
et des locutions figées.
Ex. : Ils sont venu comme les pompiers de Nantes.
Traduction :
Přijeli s křížkem po funuse
37
Šabršula, J.: Problèmes de la stylistique comparée du français et du tchèque, p.39
116
langue étudiée) sur la langue que l’on étudie actuellement, dans notre cas, sur la
langue dans laquelle on traduit. Des fois, l’interférence peut être également positive,
mentionnons par exemple la formation des calques ou des emprunts.
Nous pouvons néanmoins rencontrer l’interférence dans tous les autres domaines, tels
que la phonétique, la morphologie, la syntaxe ou le lexique (stylistique ainsi que
pragmatique). Pour les traducteurs, ceci veut dire qu’ils doivent maîtriser non
seulement la langue mais également les données extratextuelles.
Dans la traduction, nous rencontrons le plus souvent le problème de l’interférence
lexicale que l’on appelle les internationalismes, c’est-à-dire le lexique qui est
commun pour plusieurs langues, qu’il s’agit de la forme (signifiant) ou de la valeur du
mot (signifié). Les internationalismes proviennent le plus souvent de l’histoire ou de
la culture différentes.
Nous distinguons plusieurs types d’internationalismes (selon le niveau
d’expressivité) :
a) Certains mots ont été empruntés il y a un certain temps et ils se sont
absolument assimilés dans la langue d’arrivée sans aucune expressivité ou
suggestion.
b) Certains mots évoquent une donnée extratextuelle dans la langue de départ qui
n’existe pas dans la langue d’arrivée, on les appelle les emprunts de
civilisation et ils sont dotés d’un haut niveau d’expressivité ; puisqu’il n’y a
pas d’équivalent dans la langue d’arrivée, on a seulement adapté leur forme et
ils se sont assimilés également (par ex. le spoutnik – fr., sputnik – tch.).
Certains d’entre eux existent en forme de faux amis partiels où l’on remarque
un certain glissement de signification (par ex. : la brigade – formation
militaire tandis que qu’en tchèque brigáda – job d’été).
c) Il existe certains mots dont l’analogie existe déjà dans la langue d’arrivée. Si
le traducteur les utilise ou les garde dans sa traduction, c’est pour mettre en
relief la couleur locale, c’est-à-dire pour renforcer la conscience de la culture
de départ (par ex. : Art nouveau au lieu de moderní umění, moderní styl).
d) Pour décrire l’époque du nazisme, le français ainsi que le tchèque se servent
des internationalismes empruntés à l’allemand et leur calques (par ex. : les SS,
la Hitlerjugend, la Gestapo → příslušníci SS, Hilterjugend, gestapo).
e) Dans le cas de la traduction de noms propres ainsi que de titres (de certaines
oeuvres ou de certains journaux etc...), il est recommandé de garder la forme
117
d’original pour souligner la lcouleur locale (par ex. : Mein Kampf,
Dekameron).38
Otomar Radina distingue quatre types de faux amis (la langue de départ est le
tchèque) :
1) faux amis par l’analogie – ils mystifient le traducteur par leurs forme, l’analogie
concerne:
a) le mot entier, par ex. : kulisy → décors × coulisses → zákulisí
b) la base de mot, par ex.: impotence → impuissance × impotence → neschopnost
pohybu
c) les affixes, par ex.: iluminátor → enlumineur × illuminateur → osvětlovač
d) mots composés, ils ont à peu près la même forme mais ils diffèrent par le
signifié, par ex.: œil-de-bœuf → kulaté okénko × volské oko → œil sur le plat
3) faux amis stylistiques – les termes qui ont la même dénotation mais qui diffèrent
par leur valeur stylistique ; leur application est relative au milieu socioculturel et les
systèmes langagiers, au niveau de l’expressivité, au degré des connaissances, au
temps et lieu d’application et à la fréquence d’application ; la valeur stylistique
différente de certains internationalismes tchèques envers les termes analogiques
français est due par l’existence des soi-disant doublets en tchèque, on distingue deux
38
Radina, O.: Zrádná slova ve francouzštině
118
type de doublets :
a) le mot tchèque en sa forme internationale est marqué stylistiquement et il fait
souvent partie d’un sous–système langagier (littéraire, technique, didactique ou
familier) comme par exemple : comité → komitét, výbor, directive → direktiva,
směrnice, intérêt → interes, zájem
b) le terme tchèque n’est pas suffisament répandu dans la culture tchèque et son
application est donc limité, par exemple: fonction → funkce, úkon
119
VII. Le style personnel de l’auteur
L’auteur du livre que nous traduisons, Max Ferret, est un écrivain français
contemporain, journaliste, adaptateur et réalisateur de livres sonores et de dessins
animés ; il est également poète. Il est passionné par les livres depuis son enfance
grâce à sa sœur aînée qui lui a montré les bandes dessinées. Depuis, il lisait les grands
auteurs comme Victor Hugo ou Claude-Lévi Strauss et c’est ainsi qu’il alimentait son
goût pour la littérature, la lecture et l’écriture. Plus tard, il a décidé d’être médecin ou
écrivain.
Au lycée, il écrivait pour quelques journaux jusqu’à son baccalauréat. Après le lycée,
il a renoncé à la médecine et il s’est lancé aux études de droit tout en continuant à
écrire pour les journaux et la radio. Finalement, il est devenu producteur et réalisateur
de dessins animés et de livres sonores.
Actuellement, après avoir vu apparaître son premier roman (J’ai fait le rêve étrange et
pénétrant qu’une femme m’aimait) qui a marqué pas mal de succès en France, il
travaille sur son deuxième roman qui devrait être la fausse suite du premier. Il prépare
également la publication de son premier recueil de poèmes.
VII. 2. Le livre J’ai fait le rêve étrange et pénétrant qu’une femme m’aimait
Le livre J’ai fait le rêve étrange et pénétrant qu’une femme m’aimait est le premier
roman de l’auteur qui a été publié en France par TdB éditions en 2009. Il a 140 pages
en forme originale et est divisé en 30 chapitres. L’auteur s’est décidé pour une forme
du texte intéressante sans dialogues et il raconte l’histoire du point de vue du héro
principal. En ce qui concerne le style et le langage de l’œuvre, il s’agit d’un texte
typique pour les auteurs contemporains français.
Si nous devons décrire l’histoire, nous soulignons qu’il s’agit d’une histoire
suggestive et énergique d’un triangle amoureux dont l’action se déroule à moitié dans
les rêves, à moitié dans la réalité (mais des fois, il est difficile de deviner où l’on se
trouve), principalement dans les souvenirs du héro principal Damien qui hésite entre
la vie calme et tranquille aux côtés de sa partenaire Anaïs et la vie pleine de folies
120
avec son amante Paula. En plus, il est aux prises avec les problèmes quotidiens de
gérant d’une moyenne entreprise qui produit et distribue des bornes de consultation
multimédia et des distributeurs automatiques.
Nous supposons que le lecteur s’est déjà fait une image du style de l’auteur selon le
texte original et sa traduction qui constituent la partie pratique de notre mémoire, nous
avons néanmoins quelques suggestions à mentionner.
Il s’agit d’une belle histoire intéressante qui oblige le lecteur à continuer à lire
puisqu’il sait que chaque page lui révélera une nouvelle surprise. Le texte est très
riche au sens figuré, aux jeux de mots et plein d’autres obstacles qui font de la
traduction un acte très difficile et presque héroïque.
En tout cas, le style de Max Ferret est très spécifique et il est fort possible que certains
de ses lecteurs l’aient reconnu même sans avoir su qu’il s’agissait de lui.
Le texte se caractérise par exemple par la description détaillée des personnages
principaux mais nous n’y rencontrons pas des descriptions interminables d’un fait
s’étendant sur des dizaines de pages comme par exemple chez Victor Hugo. L’auteur
relève chaque personnage doucement au cours de l’histoire, dans chaque chapitre un
peu plus, sous forme d’une ou deux phrases courtes pour faire goûter et donner envie
de savoir plus. Voici quelques exemples :
Ex. : Paula faisait tout avec application.
MF, JFREP, p. 11
Paula n’avait pas pour autant les cheveux noir corbeau...
MF, JFREP, p. 19
Paula n’était, alors, plus qu’une jeune fille discrète au point de passer pour
timide, comme c’était le cas, habituellement.
MF, JFREP, p. 27
Egalement, en ce qui concerne l’ordre des mots, le texte est riche en détachement et
en dislocation, comme nous avons déjà mentionné plus haut. Ce fait rend sa
121
traduction à nouveau assez difficile. Il faut néanmoins avouer que ce style est très
typique pour tous les auteurs français contemporains et il est donc nécessaire que le
traducteur sache s’y accommoder.
La troisième chose marquante, qui selon nous caractérise l’œuvre, est le personnage
principal, Damien. Il est non seulement très bien élaboré mais au cours de la lecture et
grâce au discours indirect raconté en première personne, le lecteur a de plus en plus
l’impression que Damien est en fait l’auteur même du livre.
Finalement, le texte est caractérisé par les contredits trompeurs qui y sont pour rendre
l’histoire encore plus onirique et dont la traduction était la plus difficile car ce qui
donne le sens en français ne doit forcément pas donner le sens en tchèque. Nous
l’avons souvent résolu par une omission du contredit et par une simple modification et
adaptation pour que le texte donne le sens en tchèque. Voici quelques exemples :
MF, JFREP, p. 49
Notre traduction :
122
contient presqu’aucun discours direct, nous allons nous servir d’exemple de Jan
Šabršula :
Ex. : Il dit : « Je suis fatigué. »40
Le seul exemple du discours direct dans le roman est le suivant :
Puis la demande fusa, inévitable et brutale, évidente
dans son énonciation : « combien voulait-il ? ».
MF, JFREP, p.60
40
Šabršula, J.: Velká mluvnice francouzštiny, p. 358
123
VIII. Conclusion
Le but de ce mémoire était, en premier lieu la traduction du livre J’ai fait le rêve
étrange et pénétrant qu’une femme m’aimait de Max Ferret et, en deuxième temps,
son analyse stylistique.
Puisque Max Ferret est un écrivain – romancier, nous avons travaillé, dans la partie
pratique, avec le texte romanesque dont il porte des traits caractéristiques et dont la
langue et le vocabulaire s’adaptent au niveau intellectuel du lecteur. La langue
employée est littéraire, la distance de l'auteur vis-à-vis du texte n’est pas exprimée car
l’auteur y figure en tant que narrateur et peut être considéré comme le héro principal
du livre. Nous avons pu le déduire de l'emploi de la première personne verbale qui
sert a relater l’histoire. Dans notre traduction, nous avons essayé de respecter
entièrement la forme ainsi que le contenu du roman pour garder le style de l’auteur
même si des fois, nous avons dû recourir aux procédés de traduction tels que
adaptation, explicitation ou équivalence pour rendre le texte plus compréhensible au
public tchèque.
Malgré les obstacles que la traduction a représenté pour nous en tant que traducteur
débutant, nous avons eu la chance de pouvoir être en contact régulier avec l’auteur
même qui était prêt à nous expliquer tous les lieux problématiques dans son œuvre
pour que nous puissions rendre une traduction correcte et adéquate.
Dans la partie théorique, nous avons concentré notre attention sur la problématique de
la stylistique comparée du français et du tchèque en saisissant surtout le travail du
traducteur et les procédés dont il se sert pour son travail. Nous avons expliqué ce que
c’est le style et la stylistique, nous avons traité également les formes, phases et
possibilités de traduction. Non en dernier lieu, nous avons étudié le style personnel de
l’auteur en saisissant les traits typiques de l’œuvre et les particularités de sa
traduction.
Pour notre analyse, nous avons adopté surtout les idées et conceptions de Jan Šabršula
qui nous ont paru les plus élaborées et donc les plus adéquates.
Il est certain que la problématique de la stylistique comparée est plus complexe que
nous avons pu montrer dans notre analyse, nous avons néanmoins voulu souligner les
particularités qui ont été pertinentes pour notre mémoire.
124
Ainsi, en comparant les deux langues (française et tchèque), nous avons pu constater
qu’il s’agit de deux langues très diverses et que chaque se sert d’autres procédés
stylistiques ce qui rend la traduction (dont les problèmes le traducteur doit savoir
résoudre) encore plus difficile.
„Les traductions sont comme les femmes. Lorqu’elle sont belles, elles ne sont pas
fidèles, et lorsqu’elles sont fidèles, elles ne sont pas belles.“41
Edmond Jaloux
41
http://www.dicocitations.com/auteur/2279/Edmond_Jaloux.php
125
Table des matières:
126
VI. 4. Problèmes particuliers de la traduction ...................................................... 116
VI. 4. a) Interférence – faux amis, internationalismes .................................... 116
VI. 4. b) Transmission du culturel .................................................................. 119
VII. Le style personnel de l’auteur ....................................................................... 120
VII. 1. Max Ferret ................................................................................................. 120
VII. 2. Le livre J’ai fait le rêve étrange et pénétrant qu’une femme m’aimait ..... 120
VII. 3. Les particularités de l’œuvre ..................................................................... 121
VII. 4. Discours direct/indirect ............................................................................. 122
VIII. Conclusion ..................................................................................................... 124
IX. Table des matières ........................................................................................... 126
X. Bibliographie ..................................................................................................... 128
127
Bibliographie:
Dictionnaires :
Velký francouzsko český slovník, Academia, Praha, 1992
Le Petit Robert, Dictionnaires Le Robert, Paris, 2004
TLFi (Trésor de la langue française informatisé)
Autres :
Hana Loucká: Francouzské vytýkací konstrukce a aktuální členění, UK, Praha, 1990
128
Růžena Ostrá: «La perspective fonctionnelle de la phrase en tchèque et en français»,
Etudes romanes de Brno, L 7, UJEP, Brno, 1985
Petr Sgall, Eva Hajičová, Eva Buráňová: Aktuální členění věty v češtině, Academia,
Praha, 1980
Articles :
Marianne Lederer: Problèmes pratiques du traducteur, problèmes théoriques de la
traduction, tiré de Dialogues des cultures : interprétation, traduction, Ústav
translatologie, FF UK, Praha, 2006
Jean Darbelnet : « Traduction littérale ou traduction libre ? », tiré de :
http://id.erudit.org/iderudit/002478ar
Sitologie :
http://www.ilts.cz/cs/vsechno-‐ma-‐sve-‐meze-‐aneb-‐o-‐prelozitelnosti-‐a-‐
neprelozitelnosti/
http://www.uloz.to/1947548/geneze-a-recepce-literarniho-dila-pdf
129