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Encadré par :

Réaliser par :  Mr Zaiker Younes


 FIRDAOUS Belmejdoub
 Année
HALIMA Oulad universitaire 2022-2023
el Madani
Sommaire :

 INTODUCTION

PARTIE 01 :

1. L’ANIMATION DES GROUPES

2. DEFINITION

3. L’IMPORTANCE DE L’ANIMATION

4. LES PRINCIPES DE BASE DE L’ANIMATION DES GROUPES

5. LES TYPES D’UNE ANIMATION DES GROUPE

6. LES OUTILS D’UNE ANIMATION DES GROUPE

PARTIE 02 :

7. TECHNIQUE SPECIFIQUE DE L’ANIMATION

8. GESTION DES GROUPES

9. LES OBJECTIFS DES GROUPES

10. CONCLUSION

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INTRODUCTION :

Les techniques d'animation de groupe sont des méthodes utilisées pour encourager
la participation active et la coopération entre les membres d'un groupe. Elles visent à
développer la communication, la confiance et la résolution de conflits au sein du groupe.
Les techniques d'animation de groupe peuvent inclure des jeux de rô le, des Activités de
team building, des exercices De développement de la communication, des débats en
groupe, etc. Elles sont Souvent utilisées dans des contextes Professionnels, tels que les
formations, les Séminaires de développement de l'équipe et les ateliers de résolution de
problèmes .Axe particulièrement important de l’éducation permanente, l’animation de
groupes à des fins pédagogiques puise ses fondements conceptuels et axiologiques dans
l’héritage de plusieurs pédagogues, philosophes, militants et scientifiques qui ont fait
figure de pionniers dans le passé. Il en va d’ailleurs de même quant à la place et la
fonction accordées au groupe en différents lieux et différentes époques, des Scouts au T-
Group en passant par les syndicats ou encore les Quakers.

Aujourd’hui, bien que leurs racines soient communes, force est de constater qu’il
existe donc bien une variété de postures et de méthodologies dédiées à l’animation-
formation, chacune mettant l’accent sur l’une ou l’autre dimension spécifique et
s’inscrivant plus particulièrement dans un courant historique donné. Le présent texte a
pour intention de présenter une de ces méthodologies et posture d’animation :
l’animatique de groupes et plus précisément, l’utilisation des expériences structurées
comme outil d’animation et de formation. Comme nous le verrons, ces médiateurs et
dispositifs pédagogiques s’inscrivent dans un cadre cohérent dont chacun des principes
est présenté et concrétisé au travers d’applications concrètes. Ils sont en fait une
actualisation singulière et organisée des héritages du passé.

Animer les expériences structurées et faire en sorte qu’elles permettent aux


participants d’apprendre est une entreprise passionnante mais difficile. En effet, ces
outils pédagogiques ne se suffisent pas à eux-mêmes : le savoir-faire du formateur et son
habileté à appliquer certains principes méthodologiques constituent des éléments-clés
de la réussite de ce type de démarche pédagogique.

Les travaux de Pierre de Vischer ont permis de synthétiser le paradigme de cette


approche en un ensemble de principes repris ici par Daniel Faulx en envisageant leur
application à la pratique des expériences structurées en groupes. Ces principes sont liés
les uns aux autres et se répondent. Ils forment un ensemble cohérent et guident la
pratique du formateur qui se prépare à utiliser la méthodologie des expériences
structurées .pour être reconnu par votre hiérarchie, votre équipe, vos pairs et vos
clients, il vous faut non seulement être un professionnel dans votre domaine de
compétence mais aussi faire vos preuves dans le domaine de l’animation.

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Devant la nécessité de travailler en équipe et en réseau, de mobiliser les énergies et de
communiquer efficacement, savoir animer devient en effet incontournable. La maîtrise
des techniques d’animation vous permet de faciliter l’atteinte de vos objectifs dans les
temps forts de votre vie professionnelle.

Vous êtes chef de projet : faites la différence dans les moments clefs de la vie de votre
projet : réunion de lancement, comités de pilotage, communication d’accompagnement…

Vous êtes chargé d’organiser un débat avec un expert ou un membre de la hiérarchie :


maîtrisez votre émotivité et créez les conditions d’un véritable échange constructif,
valorisant pour l’invité et les participants. Vous devez emporter l’adhésion d’un
auditoire hostile : désamorcez son agressivité, créez l’intérêt et construisez une nouvelle
relation à partir des réactions des participants.

Vous souhaitez rendre productive vos réunions de travail : renforcez votre crédibilité de
manager et optimisez votre temps, que vous soyez l’animateur ou le commanditaire de
la réunion.

Vous pilotez un groupe de travail : faites produire plus rapidement et plus efficacement
des idées ou des solutions.

L’IMPORTANCE DE L’ANIMATION

Le besoin d'animation apparaît comme une forme d'excellent moyen d'interaction qui
permet de communiquer le concept de toute nature à un grand nombre de publics,
jeunes ou vieux. Les gens croient que c'est le médium qui peut donner vie à un concept
ou à des pensées grâ ce à l'esquisse de personnages.

Partie 1
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DEFINITION :

L'animation de groupe est l'activité d'une ou plusieurs personnes appelées, selon les
contextes, animateurs, Co-animateurs, modérateurs etc. Visant à faciliter la production
d'un groupe en vue de l'atteinte d'un objectif de travail, d'information ou de formation.
L’animation de groupe est un art : c’est l’art de susciter une conscience du groupe chez
chacun des participants dans la poursuite d’un objectif commun. Elle fait donc appel aux
ressources personnelles de celui qui joue le rô le d’animateur ; elle s’inspire cependant,
de certains principes et peut être facilitée par l’apprentissage de certaines techniques :

Ensemble de démarches de communication plus ou moins prescriptives à effectuer dans


un certain ordre et un certain contexte.

Moyen d’une méthode qui permet de mettre un groupe en communication.

Une réunion se dirige différemment selon le genre de rencontre et selon le public  .

- Les différents types d’animation

Débat, stage, convention, table ronde, groupde travail, réunion, atelier, module, cours,
séminaire, exposé... Les noms ne manquent pas pour désigner les sessions de travail
collectif sous la conduite d’un animateur.

Plus que son nom, 4 paramètres permettent de caractériser une animation :

– sa nature

– son objectif

_Durée

– le nombre de participants.

_La nature de l’animation

Schématiquement, on peut identifier 4 grands types D’animation :

– la formation ;

– le groupe de travail ;

– le débat ;

– la présentation.

La nature de l’intervention influence le style d’animation. Dans le cas d’une formation, ce


seront vos qualités pédagogiques qui seront les plus sollicitées. Dans le cas d’un groupe
de travail ou d’un débat, ce sont plutô t votre capacité de synthèse et de régulation qui

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vous seront utiles. Enfin, dans le cadre d’une présentation, votre capacité de conviction
et votre clarté d’expression feront la différence.

Prenez en compte la nature de votre intervention pour adapter votre style -


d’Animations en conséquence L’objectif de l’animation

Pour une même nature d’animation, il peut y avoir différents objectifs. Prenons
l’exemple d’une présentation.

Exemple 1 : objectif d’une présentation à un comité de pilotage : obtenir le feu vert pour
faire appel à la sous-traitance.

Exemple 2 : objectif d’une présentation lors d’une convention de vendeurs : faire


connaître l’évolution du marché à la force de vente.

Vous devez prendre en compte l’objectif de votre intervention pour adapter vos
contenus et vos méthodes en conséquence.

La durée de l’animation :

La durée d’une animation peut varier d’une heure à plusieurs jours. L’animateur ne
décide pas toujours du temps qui lui est imparti. Plus une animation est courte, plus elle
vous pousse dans vos retranchements :

– vous n’avez pas le temps de vous rattraper si vous commettez une erreur.

– vous devez donner le maximum de vous-même dans le minimum de temps.

Pour aller à

L’esse– vous êtes contraint de simplifier au maximum votre animation

Dans l’animation, comme dans d’autres domaines la maîtrise du temps est un indice sû r
de professionnalisme.

Le nombre de participants :

Si votre groupe est inférieur à 15 personnes, vous pourrez avoir, même sur courte durée,
un contact individuel avec vos participants. De 15 à 50 personnes, un effet de masse
apparaît qui nécessite souvent le recours à une coanimation . Au-delà de 50 personnes,
les aspects logistiques prennent une place prépondérante. L’animation d’un tel groupe
requiert le plus souvent le recours à une équipe d’animateurs sous la responsabilité d’un
codonateurs (Ch.17 L’animation grand group .

LES OUTILS D’ANIMATION DES GROUPES

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Les supports écrit :

o Les écrits individuels : papiers


o Les écrits collectifs : tableau
– Les écrits intermédiaires : tableau, paperboard, rempli au fil des
interventions.

- Les supports oraux :

o Les mots clés, les phrases, les opinions, les descriptions

-Les supports visuels :

o Les images, les films, les objets

- Les supports interactifs :

o Une scénette à interpréter, une situation à commenter, un objet à constituer ou


reconstituer

Les différents supports peuvent évidemment être alternés, échangésou cumulés :

 Lancer un sujet de discussion :

Tout un ensemble d’outils peut permettre de lancer un sujet de discussion :L’oral


évidemment, en verbalisant le sujet.

-Mais aussi l’écrit et le visuel, en inscrivant par exemple le sujet sur un


papier/tableau, ou en utilisant un dessin, un symbole, un objet...

-Le film vidéo (information documentaire, actualités ou fiction) commenté -Le vécu,
en relatant une histoire vraie à revivre.

- L’imagination, en utilisant une historiette fictive, jouée, écrite, contée ou dessiné. ...

Astuce !

L’outil peut être semi-fini. Il s’agira pour le groupe au fil de la discussion de la


reconstituer (ex. proposer un début d’historiette et finir de l’écrire ensemble).

 La gestion de la parole :

_Des outils classiques pour distribuer la parole : -Le tour de table : chacun s’exprime
tour à tour.

-La prise de parole : il est nécessaire de demander la parole à l’animateur pour parler
(en levant la main par exemple).

-Le sablier : on minute le temps de parole de chacun.

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-Le bâ ton de parole : celui qui parle est celui qui porte le bâ ton (ou tout autre objet.

-L’écrit : chacun écrit d’abord ses réflexions sur un papier (la parole a été réfléchie en
amont, et le discours sera plus organisé).

Astuce !

La reformulation et la synthèse sont deux outils importants pour l’animateur qui lui
permettent de faire avancer le débat de sujet en sujet.

Fixez ensemble les règles de vie du groupe de parole.

_Gérez bien le temps de parole.

_Prenez le temps de conclure et de tirer ensemble les enseignements du débat.

_Distribuez équitablement la parole.

Partie 2

LES TECHNIQUES D’ANIMATION DES GROUPES

– Les questions orales :

Chaque participant pose tour à tour une question.

L’animateur fait réagir les participants aux questions des autres, leur demandant par
exemple :

comment ils ont compris la question, si c’est une question qu’eux-mêmes se posent, -
quelle serait leur réponse L’enjeu est de conduire les participants à se répondre eux-
construire Ensemble des solutions et des stratégies. C’est une technique plus adaptée
à un petit groupe.

– Les questions écrites :

Sur un thème donné chaque participant inscrit une question.

Une fois les questions rassemblées chacun tour à tour tirera une question au sort (si
c’est la sienne, il/elle en prend une autre).

A chaque question, l’animateur demandera l’opinion de chacun.

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C’est une technique qui peut être intéressante par exemple lorsqu’un groupe se
connaît peu, puisqu’elle facilite la première intervention orale (lecture d’une
question).

– Les post-it :

Différents thèmes en relation avec le sujet en discussion sont affichés dans la salle de
réunion, visibles de tous (sur un tableau par exemple).

Sur chacun des thèmes les membres du groupe notent leurs réflexions par écrit sur
des post-it. Ils vont ensuite les coller sur le tableau, sous le thème correspondant.

Pour chaque thème l’animateur reprend un à un les post-it pour lancer la discussion.
On les enlève au fur et à mesure que le sujet à été traité.

Il est possible au cours de la discussion de déplacer les post-it d’un élément à l’autre
pour lier les sujets entre eux.

Attention : il n’est pas nécessaire de proposer trop de thèmes sur un même sujet. En
effet 3/4 thèmes suffisent.

– La mise en situation :

L’animateur présente les bases d’une situation, que le groupe va interpréter.

Quelques membres du groupe se chargent de jouer la situation, les autres observent.

A l’issue de cette petite « mise en scène », le groupe fait un tour de parole pour
commenter ce qu’ils viennent de voir.

La situation peut être plus ou moins précisément décrite, selon que l’on souhaite
laisser la liberté aux participants d’improviser.

– L’étude de cas :
Comme pour la mise en scène, une situation est énoncée. L’animateur se
charge de décrire la scène, ou utilise un support pour la présenter. Il appelle
ensuite le groupe à réagir. Sur chaque réaction on prendra le temps
d’expliquer chaque élément, de redéfinir les mots, de prendre des exemples,
d’analyser les conséquences...

C’est une technique très analytique, elle est donc particulièrement intéressante pour
une démarche de co-construction pour dégager des stratégies et des savoir-faire
communs. Elle demande cependant une gestion du temps relativement précise afin
de pouvoir faire la synthèse des interventions.

– Le vote :

L’animateur exprime une opinion/une proposition.

Chaque membre du groupe est amené dans un premier temps à y répondre de façon
simple (ex. d’accord / pas d’accord). Les résultats sont compilés et dans un second
temps chaque participant va expliciter les raisons de son choix.

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L’exercice peut prendre la forme d’un vote véritable (à main levé, avec une urne).
Une fois les explications données, on peut même faire un second tour afin de voir si
quelques personnes souhaitent changer d’avis.

Mais l’exercice peut être réalisé de manière beaucoup plus interactive en utilisant
l’espace de la salle de réunion : il suffit de séparer le lieu en deux (en tirant par
exemple un trait, ou une frontière fictive). Ceux qui sont d’accord avec la proposition
sont appelés à se situer d’un cô té, les autres de l’autre. De la même manière, chacun
tour à tour expliquera son choix, mais les participants pourront changer d’avis et
passer de l’autre cô té au gré de la discussion.

– Les mini-débats :

Face à des groupes importants, l’animateur peut organiser des sous-groupes : chacun
y débattra d’un sujet, et un rapporteur y sera désigné. Tous les rapporteurs
présentent ensuite les débats.

Il est également possible d’organiser plusieurs mini-débats, en changeant la


composition des groupes et les rapporteurs à chaque fois. Après le premier débat,
c’est l’animateur qui assurera la synthèse en concluant sur une nouvelle
problématique, qui fait l’objet du second débat, etc.

Autre version : les débats commencent par des discussions en face à face, par groupe
de deux. Les groupes de deux se rapprochent ensuite d’un autre groupe pour un
nouveau débat par groupe de quatre. Les groupes de quatre se rapprochent ensuite
d’un autre groupe pour un nouveau débat par groupe de huit, etc.

_LES PRINCIPES DE BASE DE L’ANIMATION DES GROUPES

Les principes de base de l'animation sont un ensemble de principes d'animation


listés par les grands animateurs

L'idée principale de ces principes était de produire une illusion très réaliste des
mouvements des personnages (et des objets) de par leur adhésion aux lois de la
physique, et aux réactions et expressions émotionnelles réelles.

Le livre et ses principes ont été communément adoptés

Appliqués à l'origine pour l'animation à la main traditionnelle, ces principes sont


toujours prépondérants dans l'animation moderne par ordinateur.

1-Compression et étirement

Cette règle dit qu'un élément (personnage, objet…)

- Par exemple, une balle qui tombe à terre et rebondit fera plus "vraie" si elle s'aplatit
en s'écrasant au sol, et qu'elle s'allonge élastiquement en remontant.

2_ Anticipation :

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L’anticipation permet d’accentuer le réalisme lorsque l’on souhaite préparer le
spectateur à une action. Réfléchissez aux mouvements préparatoires. Un footballeur
sur le point de tirer un penalty s’aide de ses bras pour se tenir droit, puis lance sa
jambe en arrière avant de frapper. Pour taper dans la balle, le golfeur doit quant à lui
d’abord balancer ses bras en arrière.

3_ Mise en scène :

Pour ce principe, vous devez vous mettre dans la peau d’un réalisateur ou d’un
metteur en scène. Il faut réfléchir au placement de la caméra, aux éléments sur
lesquels elle va se concentrer, à l’emplacement des « acteurs » et à ce qu’ils vont
faire. Quel que soit le degré de réalisme des personnages, il ne faut jamais sous-
estimer l’importance de la mise en scène.

Vous devez faire en sorte d’attirer l’attention sur les éléments importants de
l’histoire que vous racontez, et éviter de distraire le spectateur avec des détails
inutiles. En associant judicieusement éclairage, cadrage et composition, et en veillant
à éliminer le superflu, vous pourrez faire progresser votre histoire avec efficacité.

4_Animation en continu ou pose par pose :

D’une certaine façon, l’animation en continu et pose par pose réunissent deux
principes en un seul, chacun concernant des approches différentes du dessin. En
continu, on anime chaque image d’une scène du début à la fin. Cette technique
permet de créer une impression de mouvement fluide dans les scènes d’action. Elle
est en revanche à proscrire lorsque l’on souhaite créer des poses précises, qui
respectent les proportions.

5_ Continuité du mouvement initial et chevauchement de deux mouvements


consécutifs :

Ces deux principes étroitement liés contribuent à rendre le mouvement plus réaliste,
et à donner l’impression que les personnages suivent les lois de la physique.

La continuité du mouvement initial signifie que les différentes parties du corps


continuent d’avancer après que le personnage s’est arrêté. Ces parties sont ensuite
ramenées vers le centre de la masse, comme chez une personne réelle. La continuité
du mouvement initial s’applique aussi aux objets.

Les différentes parties du corps ne se déplacent pas à la même vitesse, ce que


démontre le chevauchement de deux mouvements consécutifs. Par exemple,
lorsqu’un personnage s’immobilise, ses cheveux continuent de bouger pendant…

6_ Trajectoire arquée :

Dans la vie réelle, la plupart des actions suivent une trajectoire arquée. Il est
essentiel de respecter ce principe pour créer des animations réalistes. Qu’il s’agisse

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des membres du corps humain ou d’objets lancés en l’air, les mouvements qui
suivent une trajectoire naturelle (donc arquée) donnent de la fluidité et du réalisme
à l’animation.

7_ Détails secondaires en mouvement :

Ce principe d’animation contribue à mettre en avant l’action principale d’une scène


en donnant une dimension supplémentaire aux personnages et aux objets. Les
détails (par exemple les bras de quelqu’un qui se balancent pendant qu’il marche)
donnent de la couleur aux créations et renforcent leur aspect humain.

8_Timing :

Comme dans la vie réelle, l’animation est une question de minutage. En maîtrisant ce
principe, vos animations seront bien plus réalistes, car tout leur contenu semblera
suivre les lois de la physique. Réfléchissez à la taille et au poids de vos personnages
par rapport à ce qui les entoure. Une personne ou un objet léger réagira plus
rapidement à une poussée qu’une personne ou un objet lourd.

Pour que le timing soit adéquat, le nombre d’images ou de dessins doit l’être
également. Comme pour le principe de l’accélération en début et de ralentissement
en fin de mouvement, plus l’action est lente, plus il faut ajouter d’images ou de
dessins.

9_ Exagération :

C’est un exercice difficile, dans lequel les spécialistes de Disney excellent. La majorité
des douze principes de l’animation reposent sur le réalisme, et celui-ci n’échappe pas
à la règle. Néanmoins, à trop vouloir éviter toute exagération, une animation peut
devenir ennuyeuse.

L’un des exemples les plus courants et efficaces d’exagération en animation est celui
de la mâ choire qui tombe. Pour exprimer la surprise, le choc ou encore un coup de
foudre chez un personnage, les animateurs se contentent rarement d’une expression
légèrement stupéfaite, avec la bouche ouverte. Ils représentent cette dernière de
façon très peu réaliste, avec la mâ choire littéralement par terre.

10_ Dessin en volume :

Il s’agit de l’un des principes les plus difficiles à respecter, surtout en animation
traditionnelle. En effet, celui-ci suppose de conférer aux créations un aspect 3D, en
leur donnant du poids et du volume. Dans ce domaine, les cours d’art s’avèrent
précieux, car ils permettent d’approfondir la maîtrise de notions essentielles : poids,
équilibre, gravité, lumière, ombre, etc. Dans The Illusion of Life, Olle Johnston et
Frank Thomas mettent en gardent contre le danger des « jumeaux », ces personnages
sans vie à cause de cô tés gauche et droit parfaitement symétriques.

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11_Charisme :

Le dernier des douze principes de l’animation est l’un des plus importants. Que ce
soit au cinéma, à la télévision ou au théâ tre, le réalisateur ou le metteur en scène veut
que ses acteurs soient charismatiques. Peu importe qu’ils campent un gentil ou un
méchant : les personnages doivent être assez intéressants pour donner envie de
connaître la suite de l’histoire.

Les animateurs doivent donner du charisme à chacune de leurs créations, qu’il


s’agisse d’une jolie petite chenille ou d’un dragon effrayant. S’il n’y a pas de formule
magique pour y parvenir, les personnages attendrissants arborent souvent un visage
rond et enfantin. Les héros ont souvent des traits marqués, ange

Objectif : distinguer et identifier les différentes fonctions du groupe.

_Une fonction se définit par l’activité propre, le rô le, l’exercice d’une charge.

Exemple : la fonction de ministre.

_Ce rô le s’exerce le plus souvent au sein d’un groupe qui se consacre lui-même à une
activité.

Exemple : la fonction de président s’exerce au sein d’un conseil d’administration, chargé


de gérer les affaires d’une association.Par conséquent, deux sortes de fonctions
intéressent le groupe : les activités auxquelles il se consacre ; les rô les exercés au sein de
ce groupe.

1-Les fonctions externes du groupe :

Le groupe a été défini comme une entité propre dont l’activité répond à un objectif
commun à tous ses membres.

Exemple : une association de lutte contre l’illettrisme a pour objet de dispenser des
cours d’alphabétisation.

Le groupe peut se consacrer à plusieurs activités.

Exemple : l’association de lutte contre l’illettrisme dispense des cours écrits et oraux
mais également aide les bénéficiaires dans leurs démarches administratives, propose
des réunions festives, etc.

Une ou plusieurs fonctions peuvent donc être exercées par l’ensemble du groupe telles
que la fonction de rassurer, d'échange, d'identification et de production...

2- Les fonctions internes au groupe :

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Les fonctions d’une organisation sont définies par un ensemble d’opérations
coordonnées de telles sortes qu’elles aboutissent à rendre cette organisation apte à
atteindre son projet.

Pour que le groupe atteigne son objectif et par conséquent remplisse sa fonction
générale, il est nécessaire que les individus qui le composent assurent eux-mêmes des
fonctions qui se coordonnent.

Exemple : au sein de l’association de lutte contre l’illettrisme, les bénévoles assurent des
fonctions d’enseignement, de coordination, d’animation, d’accompagnement ; un salarié
assure les fonctions de gestion et de communication.

Trois types de fonctions se dégagent au sein des groupes : fonctions de production, de


facilitation, régulation.

a. Les fonctions de production

La première fonction du groupe est une fonction de production parce qu’il est centré sur
la tâ che qu’il doit accomplir et sur les objectifs qui sont les siens.

Les fonctions de production représentent une ligne directrice à suivre pour définir et
atteindre efficacement des objectifs communs fixés.

Exemples : donner des idées, faire des propositions de nouveaux concepts, transmettre
des informations.

b. Les fonctions de facilitation

Le groupe a également pour fonction de faciliter la communication et les échanges entre


l’ensemble de ses membres dans le but que le groupe fonctionne bien, dans un climat
relationnel satisfaisant entre les membres, c'est-à -dire optimiser l'esprit d'équipe.

Exemples : écouter les avis des uns et des autres, s'entraider, se motiver, accepter les
remarques, trouver des solutions, préserver une bonne ambiance...

c. Les fonctions de régulation :

Enfin, le groupe a aussi pourfonction de réguler les conflits qui posent des problèmes

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Gestion des groupes

Un certain nombre de décisions de gestion des identités et des accès sont mieux
implémentées lorsque les groupes d'utilisateurs sont traités de la même manière. Vous
pouvez créer des groupes en sélectionnant des utilisateurs manuellement, ou créer des
règles dynamiques qui automatisent l'appartenance au groupe.

1- préparez et testez vos animations

La réussite se construit des la préparation

Parfois les évidences méritent d’être rappelées et celle-ci est importante !

Définissez votre/vos objectifs, choisissez le format le plus adéquat, tenez


compte du/des profils de vos participants, leur nombre, prenez le temps de bâtir
votre ingénierie d’animation au plus proche des objectifs de votre public et de
votre donneur d’ordre, préparez les documents nécessaires et envisagez les
aspects matériels…communiquez et testez .

A l’image du comédien qui, avant sa première


représentation, s’entraine, répète, essaie, teste, modifie, adapte… un ton, une
intention, une manière de faire…pour ne conserver que l’essentiel pour servir son
personnage .

C’est aussi une excellente manière de ne plus être dans l’inconnu du jour j. Comme
toute répétition de spectacle, servez-vous des tests pour purger toutes les erreurs,
les interrogations et le stress… libérez-vous pour votre animation, vous serez
d’autant plus à l’aise le jour j pour
vous adapter et anticiper les situations imprévues, les aléas et il y en aura; c’est
certain . 

2- définissez bien l’objectif de votre animation

Pourquoi faites-vous cette animation ?

 l’un des piliers de la réussite de vos animations repose sur cette question


« pourquoi faites-vous cette animation ? »

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Chez acteurs&cie, nous avons pour habitude de demander à nos clients « votre
animation sera réussi si … ? »

En effet, derrière cette question, nous entendons permettre à notre


interlocuteur d’exprimer ses besoins, attentes et contraintes initialesmais aussi (et
parfois surtout !) De mettre en lumière des besoins non perçus ou non
traduit explicitement.

Quid des besoins de vos participants ? Cohésion d’équipe, rencontres, création


des liens ou gestion de conflit par exemple… bien que considérés comme
des attentes secondaires, sont de réels objectifs à ne pas négliger. 

Souvent laissés pour compte, ces besoins sont à prendre en compte au risque de


voir se jouer d’autres enjeux le jour j de votre animation…

Si vous êtes capable de répondre de manière concrète à cette question,


votre objectif est clair et vous êtes capable de le définir. Vous serez alors en mesure
de déployer les moyens, les ressources, le temps et l’ingénierie & le mode
d’animation qui correspond.

 3- mêlez fond, forme et objectif 

Donnez du sens a ce que vous proposez !

 utilisez le mix gagnant : apports de fond + travail sur la forme…au service


de l’objectif de l’entreprise !

Le fond, parce que vos participants doivent repartir enrichis.

La forme, parce qu’elle permet un meilleur ancrage du savoir.

L’objectif parce que vos animations doivent être efficaces et utiles à l’activité de


votre entreprise.

 4- mettez de la dynamique et du mouvement

Proposez des activités qui mettent vos participants en mouvement

 rendez vos participants actifs et acteurs de votre animation.

D’après les études en neurosciences, l’ancrage des messages se fait grâce à


une combinaison gagnante : le cerveau (la connaissance), le cœur(les émotions) et
le corps (le mouvement).

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En proposant des activités qui mettent en mouvement vos participants, vous les
aidez à s’approprier les activités que vous leur proposez.

 5- cassez le rythme

Variez les rythmes des activités proposées

 ne laissez pas vos participants s’endormir ! Varier les rythmes de vos activités afin
de maintenir vos participants dans une dynamique participative.

Utiliser des formats rapides, des formats lents, en groupe entier, en sous-


groupe ou en individuel.

Proposez leur des activités qui toucheront leurs émotions (rappelez vous de


vos sensations d’enfant !) : surprenez-les, faites-les rire…jouez sur toute la palette
des émotions.

 6- mettez les participants au cœur de votre dispositif

Rendez-les acteurs !

 imaginer des activités qui font appel à l’intelligence collective permet aux


participants de s’impliquer dans vos activités.

Plus vos participants seront impliqués, plus ils seront partie prenante de


votre dispositif.

N’oubliez pas qu’ils sont vos meilleurs prescripteurs 

Opter pour une posture de facilitateur est un bon moyen de remettre le participant


au coeur de l’animation.

 7- soyez généreux en tant qu’animateur 

Partez a la rencontre des gens et des personnalités qui sont dans la salle !

 la générosité est communicative !

Partagez des expériences authentiques, votre vécu, vos ressentis et vos émotions,


vous inciterez vos participants à en faire autant.

Apprenez à connaitre les personnes présentes dans la salle afin d’anticiper certaines


réactions, ou d’encourager la parole. Soyez capable de

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vous adapter en permanence à votre auditoire, sachez rebondir sur des réactions,
des remarques, des confidences…ne soyez pas pris au dépourvu & capitaliser sur
les différences, les complémentarités et les expériences de la salle .

 8- faites confiance à la salle

 tout comme la générosité, la confiance est communicative…c’est en partant du


principe que les participants dans la salle sont capables d’apprendre,
de comprendre et de grandir que vous renforcez leur confiance en eux, et leur .

 9- faites de vos participants récalcitrants des alliés et co-animateurs

Incluez-les en leur donnant un role !

 qui n’a jamais eu de participant récalcitrant ? La personne qui ne voulait pas être là
mais que l’on a forcé à venir, la personne qui veut vous montrer qu’elle maîtrise le
sujet mieux que vous et qui cherche la 1ere faille pour vous le prouver, la personne
qui se met en retrait de toutes les activités…

Donner un rôle à ces personnes, incluez-les par un biais détourné, valorisez-les !

Rendez-les responsables d’une activité, proposez-leur de partager et de


faire profiter les autres de leur(s) expérience(s) ou permettez-leur de rester
observateurs…

Cela suffit bien souvent à désamorcer une situation pouvant vous mettre mal à
l’aise.

Donnez-leur une place : c’est ce dont ils ont besoin.

 10- trouvez ou aménagez un lieu inspirant…

L’environnement fait partie intégrante de votre animation

 nous oublions trop souvent l’environnement dans lequel les participants évoluent,


pourtant, il fait partie intégrante de l’animation.

C’est en travaillant l’aménagement du lieu, ses espaces… que vous imprégnerez vos


participants de vos activités, que vous les rendrez acteurs du moment et de la
thématique que vous avez choisie de mettre en lumière.

Utilisez les différentes sources d’émotions pour toucher vos participants.

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Imaginer des activités périphériques qu’ils pourront faire en autonomie et
qui apportera un plus à votre animation en terme de fond et de forme.

Conclusion

En conclusion, l'animation de groupe est une technique très efficace pour renforcer les
liens entre les membres d'un groupe, améliorer la communication, la cohésion, la
motivation et le travail en équipe. Cette technique peut être utilisée dans différents
contextes, tels que les entreprises, les écoles, les organisations à but non lucratif, les
centres de vacances et les événements sociaux.

Il est important de choisir les activités d'animation en fonction des objectifs souhaités,
du public cible et de l'environnement. Les animateurs doivent avoir des compétences en
matière de leadership, de communication et d'adaptation aux besoins du groupe. Ils
doivent également être capables de créer une ambiance positive et de gérer les conflits
potentiels.

L'animation de groupe est une technique qui offre de nombreux avantages, mais elle doit
être mise en œuvre de manière stratégique pour obtenir les résultats souhaités. Les
activités d'animation doivent être planifiées avec soin, en prenant en compte les
objectifs, le public cible et l'environnement. Les animateurs doivent être choisis en
fonction de leur expérience et de leurs compétences, et doivent être formés pour gérer
les situations difficiles.

En fin de compte, l'animation de groupe est un outil puissant pour renforcer les liens
entre les membres d'un groupe, améliorer la communication et la cohésion, et
développer le travail en équipe. Si elle est utilisée de manière stratégique, elle peut
apporter de nombreux avantages à tout type de groupe.

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