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Cours de Techniques d’animation de groupe

OBJECTIFS DU COURS
A l’issue du cursus, les participants sont capables de :
• Concevoir, organiser et conduire des actions d’animation plus structurées et efficaces ;
• Connaître les principes de base de l’animation ;
• Respecter les différentes phases de l’animation ;
• Appliquer les techniques de communication efficace en animation.

DEFINITION DE L’ANIMATION
Animer c’est :
- donner une âme
- donner de la vie
- donner du mouvement

• C’est reconnaître la prédominance de l’humain sur la technique.


• Dans la conduite du changement, c’est réhabiliter le « soft » (le management des
hommes) par rapport au hard (l’organisation, les procédures).
• C’est enfin sortir l’encadrement d’une relation de pouvoir pour promouvoir une
nouvelle compétence : l’animation

LES PRINCIPES DE BASE DE L’ANIMATION


• Les trois piliers de l’animation
• E = Etat d‘Esprit :
- Accepter de prendre des risques car animer c’est se confronter aux autres, donc
s’exposer
- Croire que la manière dont on s’adresse aux personnes a autant d’importance que ce
qu’on leur dit
- Commencer par se remettre en cause soi-même avant de remettre les autres en cause
• T = Talent :
- Une grande empathie
- La maîtrise instinctive des équilibres de l’animation
- La capacité en entraîner un groupe
• M = Méthode :
- L’animation requiert la maîtrise d’un ensemble de techniques au service de
l’atteinte d’un objectif.

L’écoute et l’existence
• Animateur Participants (être compris) Parlez distinctement et suffisamment fort
pour être entendu de tous
- Faites des phrases simples, claires, courtes.
- Soyez concret, utilisez des exemples, des analogies
- Ecrivez lisiblement
- Utilisez des moyens mnémotechniques pour faciliter la mémorisation
- Mettez vos messages clés en valeur
- Résumez vos apports
- Montrez la progression de votre animation en soignant les transitions
- Employez les langages des participants
- Vérifier régulièrement que vous avez été compris en posant des questions

• Participants  Animateur (comprendre)


- Assurez-vous que vous avez bien compris la question ou la remarque d’un participant avant
d’y répondre
- Encourager les questions, les réactions, les commentaires
- N’hésitez pas à formuler le non-dit, par exemple en vous adressant à votre auditoire de la
manière suivante ; « vous vous dites, tout ça c’est bien joli mais dans la réalité… »
- Observer les réactions non verbales des participants : mimiques d’incompréhension, de
fatigue, d’intérêt…

• Participants  Participants (se comprendre)


- Dissiper d’éventuels contre sens ou malentendus dans les échanges
- Faites ressortir les différents points de vue exprimés
- Explicitez ou faites expliciter les sigles ou abréviations qui ne seraient pas connus de tous
- Résumez si nécessaire les interventions des participants…
L’OBJECTIF DE L’ANIMATION
• Toute action d’animation doit avoir un objectif précis. Il est indispensable pour les
trois raisons principales suivantes:
 Evaluer l’efficacité de votre animation
Définir un objectif c’est répondre à la question « à quoi sert cette animation ? ».
 Préparer efficacement votre animation
L’objectif est le tamis qui va vous permettre de sélectionner vos contenus et vos méthodes
d’animation
 Pour s’engager
Lorsque le formateur formalise un objectif, il détermine ce que les participants auront
acquis, compris, produits, décidé…à la fin de son animation. Au travers de votre objectif,
vous vous engagez.
Là réside toute la différence entre un animateur et un professeur ou un conférencier :
- montrer n’est pas former
- parler n’est pas animer
- expliquer n’est pas convaincre

PREPARATION
• La préparation administrative
 Qui sont à informer ?
 Information des collègues et des chefs hiérarchiques sur l’organisation d’une action
d’animation : préciser le cadre de l’action, l’objectif de l’animation, les appuis
nécessaires,
 Information des autorités des villages touchés par l’action d’animation : autorité
traditionnelle, autorité administrative
 L’information des participants à travers des lettres officielles ou autres canaux de
communication jugés pertinents ou efficaces pour transmettre les informations.
(Missions préparatoires, radio, affiche….)

Quel contenu doit-on mettre dans l’information ?


• Quels que soient les moyens utilisés les points clés suivants doivent être mentionnés
clairement :
 cadre de l’action
 objet de l’action,
 objectif,
 dates,
 heures,
 lieu
 des consignes particulières
LA PREPARATION TECHNIQUE : L’élaboration de la trame
• La trame est le fil directeur de votre animation. Elle est aussi appelée parfois « fiche
de déroulement ». Si l’objectif répond à la question « pourquoi ? », la trame répond à
la question « comment ? »

La préparation matérielle et logistique


• Les différents points à surveiller pour les matériels
 Les documents à distribuer : chemise, classeurs ; polycopie, dépliants, ….
 Les aides visuels : tableaux noirs, tableaux blancs, affiches, boites à image, tableaux
mous, Paper-board, Flipchart, retro-projecteurs, video-projecteurs,….
 Matériels d’écriture : Papier, Cartes, Cahiers, craie, stylos, markers, ….
 Les chevalets
Pour un agent de terrain, il doit préparer un kit d’outils pour son animation
 Un cahier ou un bloc note
 Des feuilles blanches
 L’agenda
 Un stylo et un crayon
 Une corde à servir de règle
 Un flipchart
 Craie
 Marker
• Des outils relatifs à la technique enseignée

Les différents points à surveiller pour la logistique


 Le lieu d’animation : salle, plein air …
 Les salles de travail : grande salle, salles de travail de groupe…
 La disposition des tables et des chaises
 La sonorisation
 Les sources de courants
 Les toilettes et les lieux de récréation
 Les zones interdites
 Le logement des participants
 Le logement de l’animateur
 Le mode de restauration
 La salle à manger
Les différentes formes d’animation
• Réunion
• Entretien
• Animation audio-visuelle
• Spectacle
• Formation

Maintenir son « fighting spirit »


Il est rappelé que l’animateur est investi d’une mission. Cette mission c’est l’atteinte des
objectifs. Il faut maintenir son « fighting spirit ».
Maintenir « fighting spirit ». C’est passer un contrat avec soi-même sur 03 points.
1- Soyez performant : Garder votre dynamisme et votre force de conviction quels que
soient la situation et votre degré de forme physique et morale.

2- Remettez en permanence votre animation en question : Essayez de vous demander


sur les décisions prises ou à prendre devant une situation de difficulté qui surgit au cours
de l’animation. Soyez pro-actif au lieu de vous plaindre amèrement des problèmes qui
se posent.
3- Prenez des risques : Animer c’est prendre des risques. Il faut aller toujours de l’avant.
Il ne faut pas fuir les publics exigeants : si vous n’avez rien à perdre, ils n’ont rien à
gagner. Ne confondez pas « c’est impossible » avec « cela n’a jamais été fait ». Qui ose
gagne !
Etablir une relation saine avec son auditoire
Pour établir une relation saine d’animation, l’animateur doit se libérer de la peur de son groupe.
En effet, la relation dégénère
- en rapport de force (peur de perdre le pouvoir)
- en rapport de séduction (peur de perdre l’amour)
La peur de l’autre traduit en définitive la peur de nous-même (peur d’échouer)
Pour échapper à cette peur, il faut être :
- en symétrie affective : En tant qu’individu, l’animateur est l’égal de son groupe. Son
avis en tant qu’individu n’a ni plus ni moins de poids que celui de n’importe quel
participant. Un animateur qui a besoin, à tout prix, d’être aimé par son groupe
n’entretient pas avec ce dernier une relation saine. L’animateur doit savoir parfois aller
contre son groupe et témoigner ainsi de son existence.
- en dissymétrie cognitive : En tant qu’individu, il n’est pas l’égal des participants. Ne
pas être égal ne signifie pas être supérieur. Le statut d’animateur ne confère aucune
« supériorité » mais signifie que ce dernier est à part et qu’il a un rôle spécifique à jouer.
Développer son empathie.
L’empathie est la faculté de comprendre les réactions et le point de vue de l’autre.
L’animation consiste à faire atteindre au groupe l’objectif assigné. Plus l’animateur comprendra
et anticipera les réactions de son groupe, plus il sera facile et rapide d’atteindre l’objectif.
L’empathie pour l’animateur, c’est adopter le regard du participant :
- pour le démarrage : anticiper l’état d’esprit des participants
- pour les visuels : éduquer son œil à voir non pas avec le regard du concepteur mais avec
celui du spectateur.
- Pour le traitement des objections : comprendre les réticences exprimées.
- Pour la construction de la trame: imaginer l’état d’esprit des participants à tel instant du
déroulé de l’animation.
- Pour les supports participants : faire le livre de l’élève et non celui du maître
- Pour la rédaction d’une question pour un recueil : comment comprendront-ils la
question ?
- Pour la conclusion : quels sont les points à mémoriser ?

DEMMARAGE ET PRINCIPES PEDAGOGIQUES

Le démarrage de l’animation
Les 10 étapes pour une bonne introduction
Dès le début, il faut afficher la carte de convivialité en affichant une disposition à créer une
ambiance de bonne communication.
Voici les 10 étapes d’une bonne introduction :
1. Annoncer le commencement en se référant aux horaires prévues.
2. Vérifier si tous les participants ont déjà pris place convenablement
3. Faire une salutation officielle.
4. Remercier les participants pour leur venue en annonçant implicitement le thème de la
session et la durée totale à engager.
5. Procéder à la présentation de tous les participants
6. Porter un TOAST.
7. Présenter les modalités pratiques de la session ou de la rencontre plus particulièrement
les questions logistiques dont les prises en charge (hébergement, restauration, pause …)
pour répondre aux besoins légitimes de sécurité des participants.
8. Elaborer le code annexe de la session (cigarette, téléphone etc…)
9. Expliquer la disposition du local qui accueille la session (toilette, allée, salle de
restauration, aire de repos, zone interdite…) ainsi que les règles à respecter
10. Faire circuler la fiche de présence
Le TOAST (Thème, Objectif, Animation, Séquences, Timing)
T : Thème
- De quoi va-t-on parler ?
- Enoncer le thème de la session
O : Objectifs
- Quel est le but de cette animation ?
- Le nombre d’objectifs doit être limité à 3 au maximum.
A : Animation
- De quelle manière allons-nous travailler ?: Modalités, répartition des rôles entre co-
animateurs, supports
- Code de la session : tel, cigarette, moment de détente
S : Séquences
- Quel est le plan ?
- Présenter les découpages par ¼ ou ½ journées
T : Timing :
- Quels sont les horaires ? Début, fin, pause et repas.
Les principes pédagogiques
Apprendre en s’amusant.
Agrémenter l’animation par des jeux car les animations réussies comprennent toujours des
moments de détente.
Le rire est utile à l’animation
- Il constitue une pause pour l’esprit
- Il permet de dédramatiser les situations où les participants se remettent en cause ou sont
remis en cause (par exemple lors d’un jeu de rôle)
- C’est un défoulement qui permet de tirer de sa torpeur le participant assoupi et donc de
relancer son intérêt.
- Enfin, l’humour favorise la convivialité et la cohésion du groupe.
- A défaut de les créer, sachez exploiter les instants ludiques : on apprend mieux en
s’amusant, non ?
Utiliser des analogies
L’analogie facilite la compréhension tout en mettant les participants dans une situation de
comparaison intelligente.
Exemple : Pour expliquer « Tout effet a une cause »

Je suis
convaincu

Il y a
toujours

L’analogie pour être efficace doit se rapporter à un objet, une durée ou un concept familier.
Attacher autant d’importance à la pédagogie qu’au contenu.

= Ce que le formateur sait

= Ce que le participant a appris

A B

Bien que B soit plus savant que A, A est meilleur formateur


que B car en définitive, le participant a plus appris avec A
qu’avec B
Ce qui compte dans une action d’animation (par exemple une formation), ce n’est pas ce que
le formateur sait mais ce qu’il est capable de transmettre à son apprenant.
En vertu de ce principe, il importe d’attacher autant d’importance à la pédagogie (le
comment) qu’au contenu (le quoi).
Jouer l’alternance pour donner du rythme
Le jeu d’alternance permet d’entretenir l’attention des participants.
1. Alterner écoute (débat, questions, témoignages, attentes…) et existence (apports,
débriefing d’exercice, synthèse…)
2. Alterner visuels de contenu et visuels de communication
3. Alterner apports et exercices
4. Changer de ton ou de registre : sérieux/humoristique, affirmatif/interrogatif,
consensuel/provocateur, intimiste/déclamatoire, abstrait/concret.
5. Jouez de votre voix en modulant son volume, son débit et son ton.
Suivre une progression en la matérialisant
Les formations doivent progresser vers l’objectif final. Les séquences doivent se dérouler avec
des liens perceptibles par les participants. Il importe donc avant tout d’annoncer l’objectif de la
séquence. Il convient ensuite de matérialiser la progression pédagogique à l’aide d’une règle de
trois :
1. dire qu’on va le faire : annoncer la séquence
2. le faire : dérouler la séquence
3. dire qu’on l’a fait : résumer la séquence
A ce titre, il convient de soigner particulièrement les transitions : l’animateur n’a pas droit aux
formulations maladroites.
La matérialisation de la progression se fera d’autant plus facilement que le formateur laissera
affiché son plan et qu’il cochera les séquences au fur et à mesure de la progression.
Si la formation dure plusieurs jours, il est utile, en début et en fin de journée de faire un point
rapide sur ce qui a été vu et ce qu’il reste à voir.
Favoriser la participation
Il est plus facile de s’approprier ce que l’on fait plutôt que ce que l’on voit ou entend. Il
importe de favoriser au maximum la participation par l’utilisation des moyens suivants :
- Débat
- Exercices de découverte ou d’application
- Jeux de rôle
- Étude de cas
- Travaux en sous-groupe.
- …

S’adapter à la courbe de l’attention


On observe en général que l’attention des participants varie sur un cycle d’une cinquantaine
de minutes environ.
Degré d'attention

1h 1h 2h 1h 2h 1h
Démarrage

Croisière 1

temps
Lancement

Croisière 2
Relance

Declin

Démarrage : C’est la phase pour :


- L’accueil et l’introduction
- La présentation des participants et le programme
- La mise en confiance
Lancement : C’est la phase pour
- La brise-glace
- La mise en température
- La mobilisation
Croisière 1 : c’est la phase pour
- La rentabilisation au maximum de l’attention des participants
Relance : c’est la phase pour
- Le réveil des participants après le repas
Croisière 2 : C’est la phase pour
- Profiter de l’activation des participants
Déclin : C’est la phase pour
- synthétiser les réalisations de la journée
- mettre les points sur les « i ».
Choisir le bon langage
L’erreur souvent commise par l’animateur est d’utiliser du langage plus technique ou du
langage propre à lui sans tenir compte du contexte dans lequel les participants vivent.
Le rôle de l’animateur consiste donc à adapter le langage aux participants et non demander
aux participants de s’adapter à celui de l’animateur.

Innover
La pédagogies représente un champ de créativité infini. Comment transmettre une
connaissance ou un savoir-faire le plus simplement possible, le plus rapidement possible, au
plus grand nombre possible ? Voilà le défi à relever. Alors, n’hésitez pas à créer et à tester en
permanence de nouveaux outils ou de nouvelles approches. N’hésitez pas à perfectionner
l’existant et à tester vos nouvelles idées. Le conservatisme et la routine sont les pires ennemis
des animateurs.
Simplifier
Par souci de perfectionnisme, pour se faire plaisir, pour rassurer, l’intervenant ou l’animateur
a toujours tendance à en rajouter. Gardez-vous de ce travers, au contraire, élaguer, supprimer.
Simplifiez toujours et encore. Vos animations y gagneront en force et en fluidité.
Valoriser
Valorisez vos participants. Insistez sur leurs progrès (qu’ils ne perçoivent pas toujours eux-
même). N’insistez pas sur leurs échecs (dont ils se rendrent bien assez compte eux-même)
N’hésitez pas à l’occasion à verser dans le superlatif « génial », « super » ; en malgache,
« tena tsara tokoa… », « tena hainao…. » etc… Le climat que vous instaurez ainsi génère de
nombreux effets positifs :
- Les participants prennent l’habitude de s’encourager entre eux. (N’oubliez pas que la
qualité de l’animation se mesure non seulement à la qualité de la relation
animateur/groupe mais aussi à la qualité de la relation au sein du groupe)
- Les participants, affranchis de la peur du jugement, progressent plus rapidement.
- La bonne humeur règne.
- Les participants s’adressent plus facilement à l’animateur pour lui demander conseil ou
faire part de leurs difficultés
- Faire attention à ne pas mettre les participants en situation d’échec.
DIFFERENCES ENTRE METHODE ET TECHNIQUE D’ANIMATION
• Méthode : ensemble des principes stratégiques ou des orientations à la base des
activités d’apprentissage et qui caractérisent l’approche de la relation globale
entre apprenant, formateur ainsi que le comportement à acquérir
• Technique : ensemble des procédés et démarches opérationnelles concernant
la façon d’acquérir les comportements, pouvant inclure des outils
pédagogiques spécifiques
• La formation d’adultes qui s’apparente plus à l’animation qu’à la formation, est basée
sur les méthodes inductives et actives
• Autres méthodes (suivant approche pédagogique adoptée)
- méthode de l’enquête ou interrogative (faire dire)
- méthode de la découverte (faire découvrir)
- méthode magistrale (dire)
- méthode démonstrative (montrer et faire faire)

PEDAGOGIE ou ANDRAGOGIE ?
• LES THEORIES DE L’APPRENTISSAGE
• Les nombreuses et complexes théories de l’apprentissage peuvent se résumer à deux
modèles :
• le modèle pédagogique et le modèle andragogique
Le modèle pédagogique
• La pédagogie est définie comme l’art et la science d’enseigner aux enfants. C’est
effectivement dans cet esprit que le modèle s’est développé en Europe, d’abord dans les
écoles religieuses dès le VIIe siècle puis dans les écoles publiques au XIXe siècle.

• Tout le système pédagogique, y compris celui de l’enseignement supérieur, dérive du


modèle pédagogique.
• Sur quelles hypothèses repose ce modèle ?
• Les apprenants sont dépendants et ont seulement besoin de savoir qu’ils doivent
apprendre, et non
• pourquoi ils doivent apprendre.
• L’expérience de l’apprenant est peu utile à l’apprentissage, seule compte celle de
l’enseignant ; les méthodes pédagogiques d’enseignement classiques, de type
conférences ou cours magistraux, sont centrales.
• La formation est un moyen d’acquérir des connaissances sur un thème donné,
l’apprentissage est donc fondé sur une logique de contenu de ce thème.
• La motivation des apprenants est stimulée par des signes extérieurs comme des notes
ou des approbations.
• L’enseignant décide donc seul de ce qui sera appris, quand et comment.

Le modèle andragogique
• L’andragogie est définie comme l’art et la science d’enseigner aux adultes.
• Sur quelles hypothèses repose ce modèle ?
• Les adultes ont besoin de savoir pourquoi ils doivent apprendre quelque chose.
• Les adultes ont besoin d’être traités comme des individus capables de s’autogérer et
admettent mal que les autres leur imposent leur volonté.
• Les adultes arrivent avec une expérience propre, rendant les groupes très hétérogènes
et nécessitant d’échange.
• une personnalisation des stratégies d’enseignement et d’apprentissage. Par contre, cela
favorise
• les méthodes expérimentales et activités
• Les adultes sont prêts à apprendre si les connaissances permettent d’affronter des
situations réelles.
• L’apprentissage ne peut pas être dissocié du besoin de développement.
• Les adultes assimilent d’autant mieux que les connaissances, les compétences, les
attitudes sont présentées dans le contexte de leur mise en application sur des situations
réelles.
• Les adultes sont motivés intérieurement par le désir d’accroître leur satisfaction
professionnelle, leur estime de soi...

Conclusion
Cette partie de l’animation de groupe vous a donné les principes de base, les préparations ainsi
que la conduite d’une action d’animation. Elle vous permet aussi d’améliorer votre approche et
la maîtrise du groupe pour atteindre l’objectif que vous vous fixez pour une animation.
Cependant, pour qu’une animation soit encore plus efficace, elle nécessite la connaissance, la
maîtrise et le choix des outils appropriés pour des types d’animation qu’ils soient.

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