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Ne pas utiliser la première personne du singulier (“Je”) lors de la rédaction mais “nous” (ex: “nous
verrons dans une première partie…” ou « nous examinerons… » ; « nous nous interrogerons sur… »)
; le pronom « on » (« on peut constater ») ; la forme impersonnelle (« il est possible d’observer ») ;
ou la forme passive (« il est admis que… »).
A éviter !
« Pour conclure je voudrais dire… » ;
« J’ai choisi… » ;
« je vais me concentrer… » ;
« Dans cette rédaction, je vais expliquer… »
Ne jamais répéter les règles de la dissertation lors de la rédaction. Les professeurs savent déjà les
règles de la dissertation: ils n’ont donc pas besoin qu’on leur fasse un cours sur celles-ci.
A éviter !
“dans une dissertation, il faut faire…” ;
“je dois commenter ce document…”;
“Il faut que je conclue…”
Ne jamais commenter le sujet en donnant un avis personnel. Dans une dissertation, on ne doit pas laisser
transparaître ses sentiments ou ses impressions, ni avoir de jugement subjectif. On doit expliquer des faits et
les analyser, mais on ne doit pas donner d’opinion.
A éviter !
“je pense que le sujet est intéressant…”;
“j’aime ce sujet…”;
“Enfin, pour moi, l’idée que… est choquante”;
« Il me semble que… » ;
« Je crois que De Gaulle a raison… »;
“L’autre chose qui est étonnante pour moi…;
« A mon avis, le plus grand changement qui a causé… »:
Ne jamais faire référence à des faits personnels. Dans une dissertation, on ne raconte pas sa vie, ni
une histoire. On analyse un sujet et des événements.
A éviter !
« On a étudié qu’après la Deuxième Guerre Mondiale… »,
« J’ai l’intention de raconter »
L’introduction doit donc mettre en valeur une problématique : il s’agit de trouver une ligne directrice
et la développer.
Il faut ainsi se poser ces questions après avoir bien pensé au sujet :
– qu’est-ce que je veux démontrer dans ma dissertation ?
– quelle est l’idée principale qui va être discutée tout au long de la dissertation ?
– quels points vais-je développer ?
1- La première phase de l’introduction contextualise le sujet. Elle le replace dans son contexte historique
voire donne un panorama de la situation. Elle donne des informations sur le sujet, mais de manière générale.
On peut se poser ces questions afin d’être sûr de délivrer les renseignements essentiels ou principaux sur le
sujet :
2- La seconde phase doit analyser et interroger le sujet, c’est-à-dire qu’il faut trouver les questions que
posent le libellé du sujet et ses présupposés. A partir de ces questions, on choisit un axe d’étude particulier.
Cette phase constitue la ‘problématique’. Un questionnement doit apparaître dans l’introduction soit sous
forme interrogative ou affirmative:
comment ?…
la question de … peut ainsi être posée en ces termes : quel … / en quoi… dans quelle mesure…
comment…
3- La troisième phase de l’introduction sert à présenter les différentes grandes parties qui vont être
examinées et étudiées. Il faut donc les annoncer clairement en les hiérarchisant, c’est-à-dire montrer quelle
sera la partie n°1 et de quoi elle parlera ; quelle sera la partie n°2 et de quoi elle parlera ; quelle sera la partie
n°3 et de quoi elle parlera. L’annonce doit être courte et synthétique. Ici apparaitront des mots comme :