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Se frotter les mains en hiver pour se réchauffer, arroser une pièce de métal lorsqu’on la fore ou alors
échauffer nos patins de freins en freinant brusquement dans une descente un vélo sont quelques exemples
qui illustre bien la notion essentielle de frottements. Lors de ces frottements, qu’ils soient secs dynamiques
(expl 1 et 3) ou visqueux (expl 2), la partie de l’énergie mécanique correspondant au travail de ces forces se
transforment complètement et spontanément en énergie thermique aussi appelée énergie calorifique.
Principe de conservation d’énergie : Dans un système isolé, l’énergie totale est constante.
Cela signifie que si une partie d’un système isolé gagne de l’énergie, une autre partie en perd une quantité
identique.
NB : Un système isolé est un système où il n’y a pas d’échanges de matière ou d’énergie avec le milieu
extérieur.
Exemple : Lorsque vous lancez une balle vers le haut, elle gagne de l'énergie potentielle à mesure qu'elle
monte. Au sommet de sa trajectoire, toute son énergie cinétique s'est transformée en énergie potentielle.
Ensuite, lorsqu'elle redescend, l'énergie potentielle se convertit à nouveau en énergie cinétique. La somme
totale de l'énergie reste constante, illustrant ainsi le principe de conservation de l'énergie.
Définition : Le rendement d’une transformation énergétique est le rapport η entre l’énergie utilisable et
l’énergie investie. Il est habituellement inférieur à 1 et exprimé en %.
E utilisable
η=
E investie
Lors du passage d’une substance d’un état à un autre, il y a toujours échange d’énergie, alors que la
température reste constante durant tout le changement. Cette énergie se calcule par la relation suivante :
a) Le ballon est plongé dans de l’eau chaude, l’air à l’intérieur est chauffé et se dilate. L’air pousse donc
sur le piston ce qui fait monter l’objet pour le déposer sur la plateforme.
b) A l’inverse, pour faire descendre le piston, on plonge le ballon dans de l’eau froide qui refroidit l’air
à l’intérieur qui donc se condense et arrête de pousser sur le piston ce qui le fait redescendre.
Définition : Le cycle d’une machine est une série de modifications que l’on fait subir à un système et qui le
ramènent à son état initial.
Dans l’exemple de la machine à vapeur, le cycle correspond aux allers et retours du piston. Pour qu’elle
puisse fonctionner, il faut disposer de 2 sources : une chaude et une froide.
Si on admet qu'à la fin d'un cycle, le système est revenu à son état initial
(même température, même pression et même quantité de matière). Alors,
selon le 1er principe de la thermodynamique, les échanges d'énergie doivent
s'équilibrer. On a alors :
W Q 1−Q2 Q
η= = =1− 2
Q1 Q1 Q1
Ce sont des phénomènes pour lesquels les transformations de l’énergie mécanique se poursuivent (la
transformation inverse se produit).
Par exemple, un chariot sur rail arrive vers un lame métallique. Lorsque celui-ci la percute, elle plie. Cela
signifie que l’énergie cinétique se transforme en énergie potentielle élastique. Ensuite se produit la
transformation inverse : la lame renvoie le chariot qui regagne ainsi son énergie cinétique perdue lors du
choc. De tels chocs où l’énergie mécanique est conservée sont dits élastiques.
Ce sont des phénomènes pour lesquels les transformations inverses sont impossibles.
Par exemple, une balle de fusil pénètre et s’arrête dans un tas de sable. A cause des forces de frottements elle
décélère et ceux-ci engendrent un échauffement localisé sur le sable rencontré et sur la surface de la balle.
L’énergie cinétique est donc transformée en énergie thermique. Mais ce n’est pas parce que le sable et la
balle s’échauffent que celle-ci va être propulser. La transformation d’énergie cinétique en énergie thermique
est donc irréversible.
Le phénome de diffusion ainsi que le transfert de la chaleur d’un corps chaud vers un corps froid sont aussi
irréversibles.
Exemple : Lorsqu'un glaçon est laissé à température ambiante, il fond progressivement. La glace, qui est un
état ordonné, se transforme en eau liquide, qui est plus désordonnée.
Structure dissipative :
Les structures dissipatives sont ordonnées et complexes et émergent dans des systèmes ouverts et non pas à
l'équilibre, où l'énergie et la matière sont continuellement échangées.
Source : Nachtergaele L., Thiran E., Verbist-Scieur Y., Physique Sciences générales manuel 6ème, Édition De
Boeck