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La mauvaise foi et la mafia : Nos requêtes sont régulièrement rejetés pour défaut de
pièces justificative (PV de délibération, convocation collectives, états de paiement des
corrections, fiche de remplacement) pourtant l’OBC reçoit ces documents des
présidents de jury, des proviseurs, des CM (Chargées de mission) et des ACM (Adjoint
au chargés de mission).
Quand les correcteurs retournent chez ces autres acteurs de la chaine, certains
n’hésitent pas à les malmener et à monnayer l’obtention des pièces justificatives en
questions ; résignés, plusieurs abandonnent.
Le mépris des dirigeants de l’OBC, qui, bien que conscients de leurs arriérés envers
les correcteurs, convoquent à nouveau ceux-ci pour les corrections de la session 2023
sans la moindre explication.
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Le recrutement des « correcteurs mercenaires » (étudiants, anciens élèves,
ingénieurs en chômage, sauveteur, infirmier …) pour répondre aux plaintes et au
désistement croissant des correcteurs formés.
Nos malheurs ne s’arrêtent pas là :
Les enseignants sont régulièrement arnaqués par les proviseurs et censeurs (chargés
des paiements) qui sous le prétexte du manque de monnaie arrondissent nos
indemnités aux chiffres ronds qui leur conviennent.
Les billeteurs et « billeteurs adjoints » se font rares pendant la période des paiements,
obligeant les enseignants à recevoir leur argent par transfert électronique (OM, MoMo)
en contrepartie de commissions de l’ordre de 2000 à 5000 frs.
Nous sommes fatigués d’être la risée de la nation, de faire l’objet de mépris et de traitement
dégradant ; sinon
comment comprendre que les élèves s’acquittent au préalable de leur frais d’examen
(3,5 Milliards pour la session 2022), mais les enseignants-correcteurs ne sont pas
payés ?
comment comprendre que nos collègues du GCE-BOARD (équivalent anglophone de
l’OBC), qui touche le double de nos primes de correction, soient régulièrement payés ?
Comment comprendre que les autres acteurs (extérieurs) de la chaines des examens
tels que les fournisseurs, les entreprises de télécommunication (ORANGE, MTN), les
présidents de jurys (qui viennent du MINESUP), les bailleurs des locaux de l’OBC…,
soient régulièrement payés, alors que les correcteurs ne le sont pas ?
Comment comprendre que les multiples requêtes des enseignants-correcteurs soit
balayées d’un revers de la main et que leurs indemnités soient passées par pertes et
profits dans les comptes de l’OBC ?
Comment comprendre ?
Au vu de ce qui précède, nous, les correcteurs OBC, regroupé au sein du collectif des
correcteur-OBC(CCOC) :
Entrons dès publication de cet avis en grevé, pour les abus et dysfonctionnement sus-
évoques.
nous désengageons du processus de correction des examens OBC de la session
2023(Baccalauréat et probatoire) jusqu’au paiement des primes et indemnités qui nous
sont dues.
exhortons les collègues correcteurs à suivre le mot d’ordre de grève initié.
Demandons une restructuration de l’OBC en vue d’une meilleure prise en charge des
enseignants-correcteurs.
Demandons un allègement des procédures administratives et financières relativement
aux décaissements des fonds alloués aux examens officiels : en effet, il a été démontré
que le ministère des finances (à travers le « principe d’unicité des caisses », les
magouilles des trésoreries et des paieries spécialisées) a sa part de responsabilité
dans le malheur des enseignants-correcteurs.
Ampliation :
MINESEC
PREMIER MINISTERE
Pour le collectif
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