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07/02/2022

No ons EBP : 10h


Christophe.demoulin@uliege.be
QCM et ques ons ouvertes

SSFK  site et internet


Objec fs :
- Développer son esprit cri que
- Maitriser le concept ebp
- Savoir analyser la qualité d’une info
- Connaitre les ou ls de base perme ant de trouver une info scien que

Cours 1 : Introduc on
Q1 : Pourquoi des études kiné ? Aspect manuelle, communica f, santé, aide à la personne
Q2 : Pourquoi avoir choisi l’Uliège ? % de réussite français
Q3 : déjà béné cier de séances de kiné ? oui, mollet, cheville, dos
Q4 : quid une fois le diplôme en poche ? kiné du sport
• Double aveugle
• Pedro
• Randomisa on
• Ebm/ebp : Evidence base medicine puis evidence base prac ce
o EBP : première dé ni on en 1996 par SECKETT ➔ u lisa on judicieuse des meilleures
données scien ques pour aider à la prise de décision concernant les soins d’un
pa ent.
o 2ème dé ni on en 2000 par SECKETT ➔ intégra on des meilleures données de la
recherche scien que, des compétences cliniques du pra ciens et des valeurs /
préférences du pa ent -.
• Revue systéma que
• Ebprac cenet
• Cochrane
• Pubed
• Rct/erc
• ORBI
• KCE ➔ Centre fédérale d’exper se des soins de santé ➔ crée en 2002 et dirigé par des
médecins, kiné’, in rmiers, juristes, sociologues, sta s ciens… 3 missions :
o Répondre de manières indépendantes aux décideurs sur des ques ons concernant
les soins de santé et les assurances maladies.
o Baliser la voie vers des solu ons op males alliant qualité élevée et large accessibilité.
o Intervenir dans un contexte de demande croissante et un budget limité sans être
impliqué ni dans des choix poli ques.
• Pyramide de l’évidence
• Groupe contrôle
• Biais ➔ une démarche ou un procédé qui engendre des erreurs dans les résultats d'une
étude.

C’est quoi un « esprit cri que » ? eduscol – octobre 2016

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D’éme re un avis, se poser des ques ons, ne pas aller « gober » une informa on, est-ce plausible ?
ne pas écouter qu’un seul type d’info, nécessite de l’écoute, une informa on de base

« Je viens de terminer 9 séances de kiné, et cela ne va pas mieux. Le kiné ne fonc onne pas pour ce
que j’ai. » (mal de dos)
Vous dites/répondez/pensez quoi ?
Supposi on :
- Le kiné n’a pas e ectué les bonnes techniques
- Mauvais diagnos c
- Ostéopathe en plus ?
- Problème de traitement
- Aller voir un Kiné + compétent
- Pa ent n’a pas e ectué ses exercices à domicile (é rements, abdos…) (entre en
mo va onnel)
- Douleur musculo squele que ont des liens avec les facteurs psycho-socio
- 9 séances = pas assez ?

La kinésithérapie est une profession et pas un traitement

Quel traitement de kiné a peut-être été proposé ? (mal de dos)


- É rements
- Abdos
- Courants antalgiques -> TENS, ultrasons
- Thermothérapie - Chaud
- Massage
- Condi on ergonomique
- Renforcement musculaire


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- Mobilisa on dynamique
- Manipula on vertébrale
- Hydrothérapie
- Machine de muscula on
- Éduca on
- Exercice de contrôle moteur (pa ent qui va contrôler des pe ts muscles)
Pour une pathologie, il existe plusieurs traitements. Certains sont u les pour CERTAINS pa ents, à un
moment donné. Il faut s’adapter aux pa ents et aux a entes du pa ent ; ce qu’il veut et ce qu’il ne
veut pas.
Se baser sur la li érature scien que.

Première technique de traitement que dispose le kiné a été écrite 2000 ans av JC.

Historique :
- Chine : 2700-2000 av JC
- Égypte : 2000 av JC
- +/- 2000 av JC => sculpture personne faisant un massage

Hypocrate : père de la médecine, préconiser certaines techniques, blessure après le sport


« Le médecin soigne mais la nature guérie. »
- Grèce : 400 av JC
- Rome : 0-200 après JC
➔ Existence des thermes (balnéothérapie)

-
Moyen-Âge : V-XIVe s
➢ Chris anisme, technique manuelle en disgrâce, toute guérison résultait de l’église
Technique mal vue, inconvenante

- Renaissance : XIV-XVIIe s
➢ Médecin repopularisée certaine technique, réf aux technique d’hypocrate

Pehr Henrick Ling : père de la gymnas que


• Escrimeur suédois
• S’est soigné par les techniques « Tui na » = massage thérapeu que chinois
Créa on du « Royal Central Ins tute of Gymnas cs » 1813 -> 2013 « the swedish school of sport and
health sciences »

- En +/- 1830
La base des traitements de « kinésithérapie » se compose alors de :
- Massage
- Gymnas que
- Balnéothérapie
- Air chaud
- Électrothérapie
Therme « physiothérapie »

- 1860-1880 : Développement de la mécanothérapie


• Dr Jonas Gustav Vilhelm Zander : médecin qui a popularisé la mécanothérapie

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- 1868 : Johan Georg Mezger : médecin néerlandais ayant popularisé le massage comme
traitement de rééduca on :
• E eurage
• Pétrissage
• Fric on
• Tapotement
• Vibra on

- 1894 : Grande bretagne


• « The chartered society of massage and medical gymnas cs »
• En 1944 devient « chartered society of physiotherapy »

- 1916 : Épidémie de Polio (poliomyélite : virus) : rééduca on nécessaire


• Nouvelle Zélande

- 1914-1918 : blessé ont été rééduqué pour retourner sur le champ de bataille

- 1913 - Nouvelle Zélande : Créa on école de kiné


- 1917 - Washington : Créa on école de kiné
- 1921 - USA : Créa on APTA, 1ère publi scien que de kiné
- 1946 – France/Belgique : Créa on du diplôme masseur-kiné (France)
Créa on Associa on Prof Kiné (Belgique)
- 1951 : Créa on de la WCPT

WCPT: world confedera on for physical therapy


h ps://world.physio/
« If doctors save lives, then a physiotherapist makes it worth living »

AR 2014 : date à laquelle ont été validées les QPP (quali ca ons professionnelles par culières)
• Kiné cardiovasculaire
• Kiné Respiratoire
• Kiné Neurologique
• Kiné Pédiatrique
• Rééduca on abdomino-pelvienne et kinésithérapie périnatale
• Thérapie manuelle

Le pro l de compétences professionnelles de kinésithérapie en Belgique (2020)


• Dé ni on de la kinésithérapie
- Discipline médicale
- Propre recherche scien que et son approche clinique qui vise principalement au main en
fonc onnel, à l’améliora on fonc onnelle et au rétablissement fonc onnel des di érents
systèmes du corps humain
- Contexte préven f que dans le contexte des soins de santé et de bien-être.

• Evidence Based Prac ce


- La pra que de la kiné vise l’évidence based pra ce (EBP)
- EBP exige une a tude cri que
- D’appliquer le traitement le plus e cace et le plus e cient

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Les rôles du kinésithérapeute



- Rôle de développer/innovateur professionnel et de chercheur scien que
EBM : Evidence based médecine = démarche développée ini alement en médecine
EBP : evidence based prac ce = concept plus général (concerne la médecine, la kiné…)

EBP en 2000 :
- Intégra on des meilleures données de la recherche
- Intégra on de la compétence clinique du thérapeute
- Valeur et des préférences du pa ents
Pour prendre en charge un pa ent

Une prise en charge EBP n’est donc PAS basée uniquement sur les meilleures données de la
li érature et n’implique pas que seul ce qui est clairement « prouvé » est valable.

Tenir compte de l’environnement et du contexte organisa onnel.

18/02/2022

Q1 : Pourquoi ne respectent-ils pas les recommanda ons de bonnes pra ques ?


- Ouverture d’esprit
- Di culté de se tenir à jour
- Biais cogni f
Q2 : que faudrait-il faire pour qu’ils les respectent plus ?
- Rendre les sources accessibles
- Traduire en français
- Promouvoir des forma ons
- Innover, gadgets

Certaines choses se sont améliorées mais d’autres non. Il y a plus de kiné qui u lisent des techniques
dont on ne connait pas encore leur e cacité.

Idée  Étude  résultat  média – rapport  enthousiasme  traitement par les kinés 
recherche  doute sur l’e cacité
NEVER STOP LEARNING
« Ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut-être plus dans quelques années »
Avez-vous des exemples ?
- Douleur du rachis : avant rester au lit, maintenant bouger
- Entorse de cheville : avant on faisait des plâtres maintenant on évite
1978 : RICE, Dr Gabe Mirkin
RICE : ensemble de moyens non médicamenteux et non chirurgicaux mis en œuvre dans la prise en
charge d’entorse
2014 : suggère de ne plus u lisé RICE
2019 : PEACE + LOVE (Blaise et Esculier)
- Protec on : cesser ac vité
- Éléva on
- An -in ammatoire à éviter
- Compression : bandage élas que ou taping
- Éduca on
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- Load : quan er son stress

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- Op misme
- Vascularisa on : faire des ac vités cardiovasculaires
- Exercices : favoriser un retour à la normale de la mobilité, de la force et de la propriocep on

Cas clinique 1 : Un voisin et ami (50 ans) vous contacte par mail car il sait que vous faites des études
de kiné. Il explique avoir mal au dos depuis 6 mois. Il vient de recevoir les résultats de l’imagerie
médicale (IRM) mais il est très inquiet car ceux-ci rapportent de l’arthrose lombaire et des pincements
au niveau des disques (discopathie). Il vous demande notamment s’il doit arrêter de faire du jogging,
arrêter de se pencher en avant et de soulever des charges pour ne pas aggraver ses lésions (il a
entendu parler de cela à la TV et sur internet).
Vous faites quoi ? Vous lui dites/conseillez quoi ?

- Con nuer le jogging a n de ne pas exacerber ses douleurs


- Mal au dos => nata on = MYTHE
- Rassurer et expliquer que l’arthrose est courante et qu’on en développe avec l’âge -> ne
provoque pas forcément de douleur de dos

La moi é des personnes ayant plus de 50 ans, qui n’ont pas mal au dos présente une discopathie.
Ces phénomènes augmentent avec l’âge.
La course à pied renforcerait les disques

Il aimerait aussi avoir votre avis sur le traitement kiné qu’il suit actuellement et qui ne semble pas
porter ses fruits. Son traitement est composé d’un massage, d’un ultrason, d’un TENS et d’une lampe
infrarouge. Il a entendu parler d’une autre technique révolu onnaire (voir vidéo).
Que pensez-vous de son traitement ? Que pensez-vous de la vidéo ?
- Canular
- Massage : e et antalgique
- Ultrasons : pas recommandé
- TENS : s muler les bres de la sensibilité ac ve, pas recommandée
- Infrarouge : confort
KCE : approche mul modale

Est-ce une preuve d’e cacité ?


• Vous avez mal au dos et un ami vous assure que quand ça lui est arrivé, il a mis de la crème X
pendant une semaine et çà l’a guéri.
- Évolu on naturelle

• À la suite de la publicité « Achetez ce matelas et votre mal de dos par ra », Mr Lambert


pro te de ses congés pour en acheter un. 7 jours plus tard il a moins mal au dos.
- Ne travaille pas donc moins de stress

• Un ami stagiaire vous dit : « j’ai vu mon maitre de stage faire/u liser ce e technique avec un
pa ent et il a été mieux »

• Vous ques onnez un collègue sur l’e cacité d’une approche de traitement et il répond : « Si
cela ne marchait pas, cela n’existerait plus »
- Cela dépend du pa ent
- E et placébo
- Régression à la moyenne
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Q : Quelles sont les sources d’informa on disponibles pour savoir ce qu’il faut faire en cas de… ?
- KCE : ins tu on fédérale qui rédige des rapports
- Médecin et d’autres professionnels de la santé
- Internet
- De leurs proches
- Les expériences précédentes

Qui est déjà allé sur internet pour en savoir plus sur ses symptômes/douleurs ?
¾ des gens qui sont déjà aller sur internet
➢ Internet
• Réponse immédiate
• 60% des Européens surfent sur internet pour recherche des informa ons sur leur santé… (EU
Barometer 2014)
• …mais faible propor on personnes véri ent / ont capacité de véri er la abilité des
renseignements (enquête Health Pulse 2010, EU Barometer 2014)

Internet peut avoir un impact sur le comportement des personnes. Il faut prendre des ini a ves pour
véri er que les informa ons sont ables.
Internet est un ou l de communica on et d’informa on. Il y a un problème de diversité, en termes
de qualité de contenu.
- Doc ssimo : les dé ni ons ne sont pas vraiment correctes
• Discopathie : diminu on de la hauteur du disque

Les contraintes physiques sont peu in uentes sur les dégénéra ons du disque. Mais plutôt
in uencées par les gènes héréditaires. (familial aggreg ?)
La moi é des sites con ennent des informa ons inexactes. La majorité des cas, on fait une
associa on directe entre une douleur et une lésion.

SSMG : Société scien que de médecine générale -> « Google n’est pas médecin »

Ces médias contribuent fortement à générer des mauvaises croyances au seins de la popula on, on
parle de mythe.
Ex : La chirurgie cons tue le traitement op mal des problèmes du disque intervertébral (hernie,
discopathie).

Il peut y avoir de bonnes choses sur internet aussi -> KCE

➢ KCE : Centre fédéral d’Exper se des soins de santé


Crée en 2002
Possède Médecins, in rmiers, kiné, économistes, analyste de données, juristes, sociologue,
sta s ciens…
• Donner des avis indépendants (= rapports scien ques) aux décideurs sur toutes les
ques ons de soins de santé et d’assurance maladie
• Baliser la voie vers des solu ons op males qui allient une qualité élevée et une large
accessibilité.
• Intervenir dans un contexte de demande croissante et de budget limité sans être impliqué ni
dans les choix poli ques.

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Rapport pour les douleurs lombaires : ancienne croyance = VIRUS COGNITIF « Vous devriez éviter de
soulever des charges lourdes »

Site infosante : crée par INAMI, est en train de se développer, veut proposer des informa ons de
qualités pour le pa ent
➢ Site de réf bientôt

Magazine « top santé » : pas quali


Emission TV : Les pouvoirs extraordinaires du Corps Humain, ques ons à la Une
La presse : ar cle dans The New York Times, étude en lien avec les cancers, « Le cancer pourrait être
guéri dans 2 ans grâce à une avancée scien que ». Le reporter écrit de façon involontaire ou
volontaire les choses qui l’intéressent. Avoir un droit de regard avant de publier
Figaro : « Le meilleur sport c’est pour le dos, c’est la nata on » Casser les mythes

➢ Les réseaux sociaux


On a des informa ons tout à fait incorrectes, infondées
Hoax-net : di use des fakes news
Popula on = très crédule surtout belge

Biais de con rma on : tendance, très commune, à ne rechercher et prendre en considéra on que
les informa ons qui con rment les croyances et à ignorer ou sous-es mer l’importance de celles
qui les contredisent.
Écouter les arguments des di érents par s et après former son opinion.
Ce biais est exacerbé par les réseaux sociaux par les bulles de ltrage. Facebook a tendance à vous
montrer des choses similaires, existe des algorithmes

Des études ont montré l’impact néga f des réseaux sociaux, informa ons infondées sur la prise en
charge du cancer. Des personnes sont mortes en suivant ces traitements.

Manifesta on -> Véhicule des informa ons sans les véri er

Q : Quelles peuvent êtres les conséquences néga ves du discours d’un soignant ?
- Modi er les croyances des pa ents
- Modi er comportement du pa ent : arrêter le sport
- Joue sur le mental

Q : Des expériences personnelles ?


- Modi er certaine chose alors qu’ils n’auraient pas dû

Pa ents avec des pbs de dos -> Compare leur dos à une machine cassée. Pour eux, il leur faut une
interven on chirurgicale

➢ Réaliser l’étude
- E ectuer des recherches
- Une fois rédigée, il va le soume re à un journal
- Éditeur regarde ➔ non ➔ poubelle
- Oui ➔ 2-3 reviewers, expert dans le domaine, donne leur opinion ➔ rapport
- Soit l’éditeur accepte face aux retours des reviewers, soit poubelle ou soit doit être modi er

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Site Scimagojr : classe les journaux en fonc on des critères de qualité
Existe des revues prédatrices, le nom est presque le même (juste un mot qui change), revue pour
faire de la thune, faux système de review, peut publier n’importe quoi

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Comment évaluer la qualité de l’informa on/ de la source ?
- Qui est l’auteur ? expert ? groupe d’expert ? organisme o ciel ?
- Qualité de la source ? ex : HAS
- Y-a-t-il des con its d’intérêts ? Sponsor/partenaires ?
- Si site internet, reconnaissance (ex : HON)
- Revue scien que (de qualité ?) révisée par des pairs ou grand public ou… ?
- Date (publica on/modi ca on) ? EX : Lobotomie : re re un lobe cérébral, neurologue qui a
eu le prix Nobel en 1949 de ce e technique, maintenant abandonné à cause des
conséquences graves
- Bibliographie complète et récente ? Journal, ar cle sur la lombalgie, avec 11 références
(dont 3 qui sont les mêmes) et des dates anciennes (1981, 1974, 1972…) Il faut lire avec du
recul
- Cer tudes ou nuances ? « Ce e étude semble que…, suggère…montre que » ➔ les nuances
sont nécessaires.
- Possibilité d’achat ? « Certaines solu ons…sans médicaments, appareil de ges on… » ➔
poten ellement des con its d’intérêt.
- Interpréta on correcte des résultats ? (Di érence sta quement/cliniquement signi ca ve ?
Interpréta on changement observé ? Biais ?)

➢ Di érence sta s quement signi ca ve vs cliniquement signi ca ve


Ex d’étude :
- 2 000 adultes (20 - 30 ans), qui sou rent tous d'une fa gue constante.
- 2 groupes de 1000 par cipants : 1 a reçu le nouveau médicament (energylina) et l’autre a
reçu une pilule fac ce (placebo).
- U lisa on d’une échelle pour mesurer le niveau de fa gue (de 0 à 20 avec 0 = en èrement
reposé et 20 = en èrement fa gué)
- Résultats : améliora on de 2 points pour 90 % du groupe energylina améliora on de 1 point
pour 80 % du groupe placebo
- Ce e di érence entre les groupes est sta s quement signi ca ve (p < 0,05) 205

Cela signi e-t-il que le traitement est e cace ? Tous les médecins devraient-ils prescrire "energylina"?
- Pas une grosse améliora on (2 points sur une échelle de 20)
- Ils n’ont pas évoqué des résultats à long terme
- Il y aura pra quement toujours une améliora on liée à l’e et placebo (mental)

Pas une grosse améliora on entre les 2 groupes ➔ faible di érence. On ne connait pas les e ets à
long terme. Comme dans la grande majorité des études, on observera une améliora on du groupe
placebo : est-ce que ça vaut la peine donc de le prescrire ? Lorsque l’on va parler de résultat et
d’analyse sta s que ➔ on peut faire dire ce que l’on veut aux analyses sta s ques (plusieurs
méthodes existent mais ne donnent parfois pas les mêmes résultats) et ce n’est pas parce que ces
résultats sont sta s quement signi ca fs qu’ils sont cliniquement signi ca fs.

Les analyses sta s ques « on peut leur faire dire ce qu’on voit »

➢ Explica ons du changement observé à la n d’un traitement

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• Évolu on spontanée de la maladie (guérison naturel)


➔ Important sur une maladie récente (dans 15j, il a moins mal)
➔ Contexte environnemental/professionnel
• E et de la régression à la moyenne
➔ Mesure paramètre physiologie (fréquence cardiaque, tension artérielle) ne sera pas la
même tout le temps = varia on
• E ets contextuels
➔ Rela on avec le pa ent (Non verbal et verbal)
➔ État d’esprit du pa ent/soignant
➔ Environnement dans le cabinet joue une in uence (lumière tamisée, rivière…)
➔ Antécédent du pa ent
➔ Complicité avec le pa ent
➔ Apparences physiques, s’il est souriant
➔ Caractéris ques du traitement (pilule placébo + marque (p zer)) Plus l’interven on
est complexe, plus ce e améliora on sera majorée
Inverse de placebo = Nocebo (traitement avec e et secondaire)
• E et du pa ent poli
• E et Hawthorne
➔ 1927/1932 : il voulait augmenter produc vité de l’usine, fait d’être observé, de faire
par e d’une étude, peut avoir un e et
• E et des biais de mémorisa on
➔ + on lui demande d’aller loin dans le temps, risque d’in uence dans la mémorisa on/
temps oublie
• E et propre du traitement

➢ Les biais
- Le fait de dormir avec des chaussures est corrélé au fait de se réveiller avec le mal de tête
➔ Bourré de la veille
- Les climatologues ne peuvent nier le phénomène : + la T° globale de la planète ⇒, + les sous-
vêtements féminins rétrécissent. Peut-on en conclure que le réchau ement clima que
entraîne la diminu on de la taille des culo es ?
➔ Non
- Plus il y a de pompiers comba ant un incendie, plus les dégâts seront importants.
➔ Si bcp de pompiers pcq gros incendie
- Une étude japonaise portant sur 40 000 quadragénaires montre que ceux qui se brossent les
dents après chaque repas parviennent mieux que les autres à garder la ligne.
➔ Ils font a en on à leur santé donc ils font a en on à leur santé
- Si l’on enquête sur les accidents de circula on survenus entre 9 et 11h du ma n, on se rend
compte que 80% des conducteurs avaient bu du café dans les 3h précédant l’accident.
Ré exion : faut-il à l’instar de l’alcool, interdire ou restreindre l’absorp on de café au volant ?
- Une étude anglaise a prouvé que les gens habitant près de pylônes à haute tension étaient
signi ca vement plus souvent malades que le reste de la popula on.
➔ Terrain moins cher, moyen limité, donc au niveau de la santé limitée
- Le conseil de l’Ordre des médecins a publié une étude prouvant que ceux qui pra quent
généralement le jogging à l’âge de 60 ans avaient une probabilité de se trouver en bonne
santé à l’âge de 70 ans plus grande que la popula on normale. Conclusion: il faut prescrire le
jogging aux personnes de 60 ans
➔ Les gens qui courent = avaient déjà une bonne santé

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• Biais de confusion (corréla on et causalité)


Corréla on : 2 choses, 2 phénomènes sont liés
X et Y sont corrélés (dépendance/rela on entre les 2).
Ex: nbre cheveux ◊ avec l’âge OU corréla ons citées précédemment
Corréla on ou causalité ? Ne pas confondre (e et cigogne)

Dans les communes qui abritent des cigognes, le taux de natalité est plus élevé que dans l’ensemble
du pays. Conclusion : les cigognes apportent les bébés ?
➔ Les cigognes vont aller se nicher à la campagne, la natalité dans les zones rurales est
plus élevée

Si corréla on, ≠ possibilités :


- X cause Y
- Y cause X
- X et Y ont une cause commune Z
- X et Y sont accidentellement liés mais n’ont aucun lien de causalité

Les buveurs de café ont un risque signi ca vement plus élevé de développer un cancer du poumon
que les non-buveurs de café.
Les buveurs de café, fument aussi en même temps => cancer du poumon

1949 : Pandémie de poliomyélite, corréla on avec la crème glacée


Mode de transmission de la polio : eau souillée

• Biais de confusion (corréla on et causalité)


• Biais de sélec on (biais de recrutement, de volontariat…)
• Biais d’autocomplaisance (« Ce n’est pas moi le problème, c’est lui… mais si cela a fonc onné,
c’est grâce à moi »)
• Biais de subjec vité de l’enquêteur (« Ça va mieux, n’est-ce pas ? »)
• Biais d’ancrage (se baser +++ sur bilan ini al sans remise en ques on ultérieure)

➢ La recherche
Dé ni on :
Selon l’OMS, la recherche peut être dé nie comme « quête des connaissances au moyen d’une
enquête, d’une étude ou d’une expérimenta on conduite avec applica on dans le but de découvrir et
d’interpréter des connaissances nouvelles ». La recherche clinique est une quête de connaissances
appliquée à l’être humain dont l’objec f nal est l’améliora on de l’état de santé de la popula on.
Ce e démarche s’inscrit dans le processus scien que qui consiste à faire des observa ons
pra ques dans un contexte clinique, ce qui va générer des hypothèses qui sont ensuite testées par
une méthode valide et reproduc ble.

Historique :
- 1747 : 12 marins, 2 groupes de 6 et faire un régime alimentaire di
- 1863 : e et placebo
- 1979 : archibald cochrane, regroupe les études et fait une synthèse

Di érents types de recherche :


- Revue de li érature : journaux, recherche expérimentale (clinique appliquée, fondamentale,
humaine et sociale).

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- Revue narra ve : choix d’un sujet et l’on reprend plusieurs recherches que l’on synthé se
sur un papier.
Probléma que : Choix des ar cles qui l’intéressent et qui vont dans le sens de l’auteur.
- Revue systéma que : recherche exhaus ve et on ltre de manière à garder les bonnes
études avec un intérêt. Si l’on donne notre méthodologie et le même sujet à quelqu’un
d’autre, on ob endra le même résultat
➔ Recherche, ltre, en fonc on de la qualité

La revue systéma que permet d'iden er, de sélec onner, d'évaluer et résumer des études
primaires, des données et des résultats de recherche sur une ques on précise. Elle u lise une
méthodologie très rigoureuse, reproduc ble, basée sur un protocole a n de réduire la possibilité de
biais.

Etude sur l’empathie en kiné entre 1er Bac et Master 1


• Étude transversale : problème -> c’est à un instant donné, popula on di érente
• Étude longitudinale : évalue chaque année, même popula on, mieux

14/03 & 21/03


➢ Construire un protocole
Comment évaluer l’e cacité de ce traitement/appareil pour les pa ents sou rant de lombalgie ?

⇨ Inclusion d’un groupe contrôle ➔ Il s’agit d’un groupe qui ne subira pas le traitement et qui
perme ra ainsi de comparer les résultats ➔ groupe témoin.
⇨ Randomisa on ➔ répar on au hasard des personnes dans des groupes (pile ou face,
papier, logiciel). L’idéal est que les personnes ne savent pas dans le groupe dans lequel ils
vont se trouver ➔ on doit tout de même véri er si les personnes peuvent être mis dans tous
les groupes (pas de contre-indica ons).
⇨ Pa ent aveugle (single blind) ➔ ne sait pas quel traitement lui sera administré.
⇨ Th rapeute aveugle (double blind) ➔ Le thérapeute ne sait pas quel traitement est
administré à ses patients. Le fabriquant donne au m decin des cachets de di rentes
couleurs et donc m me le th rapeute ne sait pas quel m dicament il donne.
⇨ Evaluateur aveugle ➔ il value les sujets sans savoir forc ment quel traitement ils ont eu.
⇨ Taille de l’ chan llon ➔ a en on de ne pas rer trop vite des conclusions sur des
exp riences avec pe t chan llon. Pour que ce soit able augmenter la taille de
l’ chan llon.
⇨ Crit res inclusion/exclusion et m thode de recrutement ➔ plus on a des crit res
d’inclusion stricts moins a repr sente la r alit . Aussi en fonc on de mode de recrutement
on ne va pas cibler le m me public (biais de s lec on). Si on fait la demande sur facebook on
ne va pas cibler les plus g s.
⇨ Dur e du suivi ➔ suivre le pa ent m me apr s le traitement car peut tre di rence apr s 1
mois et gale apr s 2 mois. Suivi au moins sur le moyen terme.
⇨ Ou ls d’ valua on valides/ ables ➔ valide = ou l qui permet de mesurer la variable
mesurer. Fiable= reproduc vité́ ➔ si on e ectue plusieurs fois la mesure, on ob endra
toujours le même résultat.
⇨ Faire de la recherche et mener une étude expérimentale

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Réaliser une recherche et mener un protocole expérimental, cela implique :


• E ectuer une revue de la li érature (état des connaissances)
• Construire un protocole
• Préparer une le re d’info et de consentement
• Demander approba on du comité éthique + souscrip on assurance
• Enregistrer l’étude
• E ectuer des prétests
• Recruter des par cipants
• Réaliser les expérimenta ons (tests, traitement)
• Encoder puis réaliser analyses sta s ques des résultats
• Rédiger (format IMReD) un ar cle
• Soume re l’ar cle dans un journal scien que (le modi er ou le soume re)
• Présenter ses résultats à une conférence + les di user (vulgarisa on)

⇨ La démarche EBP
La démarche des cinq A : Assess, Ask, Acquire, Appraise, Apply
- Ques on clinique
- Recherche d’informa on
- Évalua on cri que
- Pra que clinique
- Auto-évalua on
Pa ent. Interven on
Chez les personnes a eintes de la
maladie de Parkinson, est-ce que l’entrainement u lisant de signaux visuels ou audi fs réduit le
risque de chute par rapport à une prise en charge conven onnelle ?

Critère de jugement Comparateur

Où trouver les informa ons les plus récentes et les plus per nentes ?
Devenu impossible de devenir expert d’une théma que (400.000 nvx ar cles/an, augmenta on de
6%/an)

Pyramides de l’évidence : Quelles sont les di érentes études que l’on va pouvoir
retrouver et qui vont nous perme re de dire que ce e étude est bonne ou
moins bonne ?

La pyramide de l’évidence scien que est un guide a n d’aider à


trouver les meilleures données probantes issues de la recherche.
Ce e pyramide nous donne un plan et nous montre par où
commencer et vers où nous diriger pour trouver ce que nous
cherchons.
Plus on progresse en hauteur et plus le niveau de preuve est élevé.

1) In vitro (‘test-tube’) research : E ectue des tests en


l a b o rato i re . C e t y p e d ’é t u d e , q u i e st i n té re s s a n t
intellectuellement, est ce qui est de plus mauvais au niveau des
preuves scien ques. Ce n’est pas parce qu’un médicament a montré qu’il augmentait l’in amma on
dans des pe tes cellules présentes dans des pipe es que c’est bon pour le pa ent.

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2) Animal research : Études de médicaments sur les animaux. On peut observer l’animal testés qui a
de l’arthrose, s’il marchera mieux, ou s’il va courir plus vite : poten ellement, j’ai un médicament
intéressant pour comba re l’arthrose. Mais je suis toujours dans des niveaux de preuve qui sont
extrêmement bas.
3) Les opinions des gens : Il s’agit d’un niveau de preuve un peu meilleur mais toujours très bas.
Personne qui va prodiguer des conseils en se basant sur leur expérience et leurs sen ments. On est
vraiment très bas au niveau de la qualité des études
4) Les études de cas : Observa ons de 1-2 personnes. Exemple : « J’ai testé une nouvelle technique de
renforcement musculaire sur deux pa ents et je vois qu’ils se sont améliorés ». Est-ce que c’est pour
ça que c’est une preuve scien que ? Non, toujours pas, on est toujours très bas dans les preuves
scien ques.
5) Les études « cas-témoins » et les études de cohorte : On commence à avoir des preuves un pe t
peu plus sérieuses à par r d’études sur des grandes quan tés de popula on : c’est ce qu’on appelle
les études « cas-témoins » et les études de cohorte. Les preuves scien ques sont un peu plus
élevées. Ces études-là ne sont que des études d’observa on : je n’ai fait qu’observer ce qui se passait.
6) Les études randomisées et contrôlées en double aveugle : Encore mieux, c’est de faire des études
expérimentales, comme les études randomisées et contrôlées en double aveugle. J’ai expérimenté
une nouvelle interven on. Là, je suis très haut dans mes preuves scien ques. Si je peux baser ma
pra que kinésithérapeu que sur des études randomisées et contrôlées en double aveugle, c’est bon.
Ça amène un certain niveau de preuve scien que.
7) Les méta-analyses : +++ ! Une méta-analyse est une synthèse de l’ensemble des données
disponibles. Je reprends toutes les études sur une théma que par culière.

Pyramide de connaissance :
➔ Elle se situe tout en haut de la pyramide de l’évidence
➔ Ceux sont les sources EB secondaires

Summaries – Résumés :
Guides de bonnes pra ques
Ressources point-of-care
• Ebprac cenet : des nés à fournir des informa ons de
qualités pour les prestataires de soins
• DynaMed Plus

Synopsis de synthèse :
Résumés structurés avec un commentaire cri que de
synthèse systéma que
• Minerva

Synthèse :
Systema c reviews
• Cochrane
• PubMed
• PEDro : base de données des essais cliniques

Remarque : Pubmed et Pedro perme ent aussi de trouver des guidelines

Cebam : centre Belge pour l’évidence based medicine

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- Niveau 1 : les synth ses ➔ des ressources secondaires bas es sur des tudes primaires
s lec onn es, valu es, agr g es. On retrouve comme sources :
o Cochrane ➔ organisa on interna onale ind pendante but non lucra f qui permet
de favoriser la prise de d cision de sant clair es par des donn es probantes, par
le biais de revues systéma ques accessibles et de qualités s’adressant aux
professionnels de santé, aux chercheurs, aux pa ents et aidants.
o Pubmed ➔ trouve des cita ons de la li érature biomédicale, des journaux des
sciences de la vie et des livres en ligne mais aussi des guidelines.
o PEDro ➔ une base de données électroniques gratuites comprenant plusieurs revues
randomisées et recommanda ons cliniques qui évaluent des interven ons en
physiothérapie.

- Niveau 2 : les synopsis de synthèses ➔ de courts résumés d’une synthèse avec un


commentaire cri que. Souvent de courts résumés de 1 ou 2 pages concernant un aspect
par culier d’un problème clinique. On retrouve comme sources :
o DARE
o Minerva ➔ une revue d’EBP dont le but est la promo on et la di usion d’une
informa on scien que indépendante. Elle apporte une analyse cri que des
publica ons per nentes.

- Niveau 3 : les summary ➔ les résumés de la pra que clinique. On y retrouve des ressources
point of care et des guides de bonne pra que. Ce sont des ressources qui résument les
meilleures preuves disponibles concernant les mul ples aspects d’un sujet clinique. Ils sont
pra ques et u les car ils nous perme ent de décider rapidement d’un diagnos c ou de
traitement sans consulter tous les détails de la recherche originale. Parmi ces sources on
retrouve :
o Dynamed plus ;
o EBPrac ceNet ➔ une base de données numériques réunissant tous les guides de
pra que clinique et autres supports d’informa on evidence-based à des na on des
presta ons de soins belges.
o Na onal guideline clearinghouse

- Niveau 4 : systèmes intégrés ➔ aide électronique à la prise de décision. On retrouve :


o Evidence Linker qui o re les guides de bonnes pra ques per nentes à par r du
dossier médical électronique, liées à un diagnos c.
o On a aussi des systèmes d’aide à la décision informa sés tels que EBMeDS qui sont
des ou ls qui génèrent automa quement des recommanda ons spéci ques aux
pa ents à par r du dossier médical electronique.

L’ensemble summaries+ synopsis de synthèse+ synthèse et études primaires forment le CDLH


(cebam digital library for health) qui permet à chaque prestataire de soins d’avoir accès à des
informa ons objec ves traitées par la li érature médicale ou paramédicale et à un prix abordable.
C’est un instrument idéal pour intégrer l’EBP dans sa pra que.

- Comment obtenir un ar cle en full text ?


• Via pubmed (open access ou accès ULG)
• Via cebam (si a lié) ➔
• Via orbi
• Via researchGate
• Via demande à l’auteur
• Via deepedyve

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⇨ Examen
Exemple de Q ouverte :
- Décrivez la pyramide de l’évidence (+ schéma)
- Expliquez les éléments perme ant d’apprécier la qualité d’une source d’informa on

Exemple de QCM :
- Pedro est un ou l perme ant d’obtenir spéci quement des revues systéma ques  FAUX, essai
randomisé
- Une étude contrôlée est une étude dans laquelle une personne contrôle le bon déroulement de
l’étude  FAUX, quand il y a un groupe contrôle
- Le signe HON suggère un certain gage de qualité d’un site internet
- L’approche EBP consiste spéci quement à proposer un traitement basé sur les données de la
li érature  FAUX, PAS QUE
- Toutes les proposi ons sont correctes
- Aucune des proposi ons n’est correcte

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