Memoire Doumbia Lacine Luqman

République de Côte d’Ivoire
En vue de l’obtention de la Licence professionnelle en Informatique Décisionnelle
Option : Génie Logiciel
Thème :
Mise en place d’un système d’alarme et de vidéo surveillance : cas de l’ONG

Amour Divin
Présenté par : Encadreur :

Doumbia Laciné Luqman M. Samson Olaniyan
Année Académique : 2021-2022

MISE EN PLACE D’UN SYTEME D’ALARME ET DE VIDEO SURVEILLANCE
SOMMAIRE
Dédicace....................................................................................................................................iii
Remerciements .........................................................................................................................iv
Avant-Propos ............................................................................................................................ v
Introduction Générale............................................................................................................... 7
PREMIERE PARTIE : CADRE D’ETUDE ........................................................................................ 2
Chapitre I : Présentation De L'ONG Amour Divin ..................................................................... 3
Chapitre II : Présentation Du Projet ........................................................................................ 10
DEUXIEME PARTIE : ETUDE TECHNIQUE ................................................................................. 11
Chapitre I : Présentation Des Systèmes D’alarmes ................................................................. 12
Chapitre II : La Vidéo Surveillance........................................................................................... 17
Chapitre III : Les Technologies De Communication Liée Au Système D’alarme et à la Vidéo
Surveillance ............................................................................................................................. 24
TROISIEME PARTIE : CONCEPTION ET RESULTATS .................................................................. 35
Chapitre I : Arduino ................................................................................................................. 36
Chapitre II : Internet des objets Connectés (IOT) ................................................................... 56
Chapitre III : Réalisation d’un système d’alarme et de vidéo surveillance ............................. 61
ii
Dédicace
Je dédie ce mémoire à mes parents, qui sont un soutien spirituel, émotionnel et

financier. Tout en m’apportant une confiance inébranlable me permettant de produire
ce modeste travail.
A toute a famille et à mes amis, qui de près ou de loin ont contribué pour que ce travail
soit possible, je vous dire MERCI.
iii
Remerciements
Je remercie tout d'abord Dieu le tout miséricordieux et le très miséricordieux pour tous
ce qu'il a fait pour moi.
Mes remerciements vont aussi en l'endroit de Monsieur Samson OLANIYAN mon

encadreur. J'ai eu l'honneur d'être conduis tout au long de ce travail et de bénéficier de
votre expertise. Vous m’avez guidé sur le Bon chemin tout en manifestant une
confiance à notre égard. Vos critiques et vos observations nous ont permis d'améliorer
ce travail en nous laissant une grande liberté d'expression. Je vous remercie pour votre
accueil et conseil. Veuillez trouver ici, l'expression de mes gratitudes et de ma grande
estime.
Je ne saurais continuer sans remercier le personnel administratif de l'école des Hautes

Etudes et Commerciale en abrégé HETEC de Bouaké qui à participer grandement à
notre formation et tous mes amis qui m'ont accompagné durant ma formation de fin de
cycle.
iv
Avant-Propos
Au bout de trois années d’étude, il est donné à tous les étudiants en licence de produire
un mémoire de fin de cycle montrant ses résultats d’apprentissage pendant ses années.
Il met en relief ses qualités des réflexions et ses aptitudes à analyser une situation en
vue de lui trouver une solution. Les étudiants en licence à HETEC Bouaké se doivent
de présenter obligatoirement un projet de fin de cycle en vue de la validation de l’année
académique. Ce projet fonctionnera comme une mission attribuer à l’étudiant en vue
de lui donner des défis à relever et lui permettre d’acquérir de l’expérience
professionnelle.
Le thème de ce document est : « MISE EN PLACE D’UN SYSTEME D’ALARME

ET DE VIDEO SURVEILLANCE »
v
Liste des Figures
Figure1 : Système d’alarmes ................................................................................... 12

Figure2 : Détecteurs de mouvement ....................................................................... 15
Figure 3 : Détecteur de chaleur .............................................................................. 15
Figure 4 : Détecteur de fumée ................................................................................. 16
Figure5 : Détecteur de gaz ...................................................................................... 16
Figure5 : Caméra de type panoramique .................................................................. 19
Figure 6 : Les composants d’une vidéo surveillance .............................................. 20
Figure7 : Fonctions d’installation d’une caméra ..................................................... 20
Figure 8 : Caméra fixe ............................................................................................ 21
Figure10: Sirène intérieure...................................................................................... 25
Figure 11 : Sirènes Extérieure................................................................................. 25
Figure 12 : Communication Unicast ...................................................................... 32
Figure13 : Communication Multicast ..................................................................... 32
Figure 14: Communication Broadcast .................................................................... 33
Figure 14 : Carte Arduino UNO ............................................................................... 39
Figure 15 : Interface du logiciel Arduino................................................................ 47
Figure16 : Les Etapes de téléchargement d’un programme Arduino ....................... 49
Figures 17 : Montage de ESP8266 sur la carte arduino avec le logiciel fritzing ... 51
Figures 17 : Montage de HC-SR 505 sur la carte arduino avec le logiciel fritzing 52
Figures 18 : Montage de MQ2 sur la carte arduino avec le logiciel fritzing........... 53
Figures 19 : Montage d’un ventilateur sur la carte arduino avec le logiciel fritzing
................................................................................................................................ 54
Figures 20 : Montage de LED sur la carte arduino avec le logiciel fritzing ........... 54
Figures 21 : Montage d’un buzzer sur la carte arduino avec le logiciel fritzing ..... 55
Figure22 : L’évolution du système des objets Connectés ....................................... 56
Figure23 : Les étapes de la création d’un système d’alarme .................................. 61
Figures 24 : La structure du système d’alarme avec le logiciel fritzing ................. 62
Figures26 : Interface de site Thingspeak ................................................................ 65
vi
Figures 28 : Création d’un nouveau canal sur ThingSpeak .................................... 67

Figures 29 : Création réaction sur Thinkspeak ....................................................... 70
Figure 30: Le graphe de détection gaz .................................................................... 70
Figure31 : Jauge de Gaz .......................................................................................... 72
Figure32 : Graphe de Gaz ....................................................................................... 72
Figure 33 : Le Graphe de détection de feu .............................................................. 73
Figure34 : La jauge de feu ..................................................................................... 73
Figure35 : Graphe capteur-feu ................................................................................ 74
Figure 36 : Test et résultats sur le site IFTTT âpres la détection d’un mouvement.74
Figure37 : Test et résultats sur le site IFTTT après la détection de fumée. ............ 75
Figure 38 : Réception de message d’alerte sur Smartphone ................................... 75
Figure 39 : Connection du téléphone avec la caméra ............................................. 76
Figure 40 : Capture d’écran effectuée par la caméra .............................................. 77
Liste des Tableaux
Tableau 1 : Critères de sélection .................................................................. 34

Tableau2 : Les caractéristiques de la carte Arduino ..................................... 45
Tableau3 : Les systèmes nécessaire à l’implantation de l’IoT ..................... 60
Introduction Générale
L'évolution rapide de la technologie a provoqué un grand impact sur notre mode

de vie. Cette évolution a ouvert la voie au développement des systèmes technologiques
de toutes sortes pour assurer le confort de l’être humain. Depuis l’avènement des
systèmes embarqués, les outils de communication à distance ont connu un grand essor,
vii
dont l’émergence de nouveaux instruments exploités pour assurer la sécurité de l’être

humain et des biens. Avec cette avancée majeure dans le domaine technologique les
recherches n’ont cessé de progressé afin de répondre aux besoins de la sécurité dans
les espaces de travail et de logements.
La sécurité est assurée par des systèmes d'alarmes modernes. Un système d’alarme est
doté de détecteurs pour signaler tout danger éventuel, tels que l’incendie, l’agression,
le cambriolage, ...etc. Il doit être aussi muni d’une centrale programmable et
d’avertisseurs pour signaler tout événement anormal.
Dans le cadre de notre stage au sein de l’ONG amour divin, le thème suivant nous a été
proposer : La mise en place d’un système d’alarme et de vidéo surveillance : cas de
l’ONG Amour Divin. Cette mise en place doit respecter les normes des systèmes de
d’alarmes et de vidéo surveillance afin de respecter la vie privée des hommes.
Le travail décrit dans ce mémoire est structuré en trois parties :
La première partie est consacré au cadre d’étude et à la présentation du

projet. La deuxième partie est consacré à l’étude détaillé du projet et la troisième
partie est consacré à la conception du projet.
1
Mémoire de fin de cycle Doumbia Laciné Luqman 2021-2022
PREMIERE PARTIE : CADRE D’ETUDE
2
Mémoire de fin de cycle de Licence Professionnelle présenté par Doumbia Laciné Luqman
Chapitre I : Présentation De L'ONG Amour Divin
I. L'ONG AMOUR DIVIN
AMOUR DIVIN a été créée le 28 juillet 2012. L'ONG est inscrite dans le journal
officiel de Côte d’Ivoire.
Elle dispose de :
 Un récépissé de la Préfecture Administrative,

 Des statuts de règlement intérieur,
 Un manuel de procédure.
 Un bureau exécutif élu par biennal,
 Un Siège et une Direction Exécutive.
La Direction Exécutive a son siège social sis à Bouaké, le chef-lieu de la région du

Gbêkê au quartier Nimbo. Les adresses sont :
01 BP 231 Bouaké 01
Tél : +227 07 08 37 52 99 +225 05 05 23 20 19- + 225 01 40 38 45 38
Email : contactongamdi@gmail.com
3
II. Organigramme
Président
Dr Ebenezer
Olaniyan
Vice-Président
M. Aboli Brou
Secrétariat
Mle Kone Karidja
Danielle
Responsable Responsable Responsable Responsable

Comptable développement et Projet Communication
formation
M. Luc M. Koffi Innocent M. Konan Mme Kouamé Ahou
fleur
Berjoman
Stagiaire Stagiaire Stagiaire Stagiaire
Bénévole Bénévole Bénévole Bénévole
4
III. Objectifs
L'organisation a pour objectif :
 De créer des possibilités de revenus pour les pauvres ;

 De créer un cabinet de santé ;
 De créer un centre de formation technique et professionnel
 D'aider les filles, les former et installer les femmes aux activités génératrices de
revenus
 De Lutter contre la faim, la malnutrition, le paludisme, maladies véhiculées par
l'eau, l'abus des drogues et de l'alcool, la violence et la brutalité, les grossesses
non désirées, le VIH / SIDA et les autres maladies sexuellement transmissibles ;
 D'œuvrer à la promotion de l’alphabétisation et des programmes d'éducation
pour tous. Tout au long de la vie ;
 Organisateur des séminaires de formation à l'entrepreneuriat pour les jeunes.
1. Vision
Un monde où toutes les personnes vivent dignement et sont acceptées dans la société.
2. Missions
 Prévenir les maladies (VIH / SIDA, IST. Cancer, ...) ;
 Lutter contre la pauvreté et le chômage ;
 Apporter un soutien psychosocial aux PVVIH, OEV, à leurs familles et aux
survivants des VBG
 Lutter contre la stigmatisation et la discrimination à l'endroit des PVVIH et des
OEV.
 Défendre et promouvoir les droits et la dignité des PVVIH, OEV et des
survivantes des VBG ;
 Sensibiliser sur la gestion de l'environnement ;
 Sensibiliser et lutter contre la vulnérabilité socio-sanitaire.
5
3. Valeurs et Principes
 Respect
 Intégrité
 Egalité
 Complémentarité
 Bonne gouvernance
Le caractère multidimensionnel de la pauvreté est aujourd'hui unanimement reconnu.

Cependant, dans les pays où cette dernière sévit avec le plus d'acuité, les politiques de
lutte contre la pauvreté ne prennent pas en compte ses différentes dimensions. Dans
les pays en développement, la pauvreté n'est plus souvent appréhendée que par
l'approche monétaire comparant le niveau de revenu ou de consommation à un seuil
donné. Rares sont les études portant sur la perception subjective du bien-être des
ménages dans ces pays. Par ailleurs, alors que la gouvernance et les institutions sont
de plus en plus mises en avant comme des facteurs pivots des trajectoires de
développement, leur influence sur la pauvreté et le bien-être est encore mal connue. Le
but principal de l'ONG AMOUR DIVIN est de contribuer à bâtir une Côte d'Ivoire
forte. Bâtir un pays fort est une démarche qui, par des changements de valeurs et
d'attitudes sur les plans individuels et collectifs, contribue à la réduction de la pauvreté
et des inégalités dans le monde. Ainsi, les principaux objectifs poursuivis par l'ONG
AMOUR DIVIN sont définis comme suit :
 De créer des possibilités de revenus pour les pauvres ;

 De Créer un cabinet de santé sociale ;
 De créer un centre de formation technique et professionnel ;
 D'aider les filles, les anciens et installer les femmes aux activités génératrices
de revenus ;
 De Lutter contre La faim, la malnutrition, le paludisme, les maladies véhiculées
par l'eau, l'abus de drogues et de l'alcool, la violence et la brutalité, les
6
grossesses non désirées, le VIH/SIDA et les autres maladies sexuellement

transmissibles ;
 D'œuvrer à la promotion de l'alphabétisation et des programmes d'éducation
pour tous, tout au long de la vie
 D'organiser des séminaires de formation à l'entreprenariat pour les jeunes.
4. Stratégie d'intervention
 Offre de services de prévention sur les violences basées sur le genre

 Soins et soutien aux survivants des violences basées sur le genre ;
 Sensibilisation sur les violences basées sur le genre.
 Prise en charge des orphelins et enfants vulnérables (OEV) et famille.
 Parrainage des OEV ;
 Offre de services de soins et soutien aux OEV.
 Entreprenariat des Jeunes
 Formation des jeunes sur l'entreprenariat ;
 Formation et kits d'accompagnement des sans-emploi sur l'entreprenariat :
 Groupe d'échange et de partage des expériences des personnes qui sont :
 Prospères dans l'entreprenariat
 Financement du meilleur projet au sein des établissements sur
l’entreprenariat.
 Lutte contre la pauvreté
 Offre de services de production végétale
 Formation des producteurs sur les nouvelles techniques de culture et
augmentation de leurs capacités
 Appui au renforcement des capacités organisationnelles et opérationnelles
des producteurs
 Offre de services de production animale
 Création de ferme de production pastorale (projet pilote)
7
 Appui au renforcement des capacités organisationnelles et opérationnelles

des producteurs
 Hygiène et assainissement
 Sensibilisation sur l'hygiène et la propriété
 Formation et sensibilisation sur l'environnement ;
 Réalisation de latrines ventilées à base communautaire.
 Offre de services de prévention sur le VIH
 Sensibilisation et référence pour le conseil et dépistage dans les centres de
santé
 Sensibilisation et référence des femmes enceintes vers les services de CPN
 Conseil et dépistage dans la communauté
Organisation de focus groups sur le VIH / Sida avec les Leaders communautaires
 Offre de services de soins et soutien aux PVVIII

 Suivi actif des rendez-vous des patients ;
 Suivi accompagnement des PVVIH dans la communauté
 Soutien psychosocial aux PVVIH ;
 Mise en place et animation de groupes d'auto support pour PVVIH :
 Soutien au renforcement économique des ménages de PVVIH
 Soutien à l'observance du traitement ARV ;
 Soutien pour la notification du statut sérologique au partenaire :
 Recherche des perdus de vue et leur réinsertion dans les soins
 Evaluation nutritionnelle :
 Conseil et soutien nutritionnel
 Service de Santé Positive Dignité Prévention ;
 Sensibilisation référence des femmes séropositives pour le dépistage du
cancer du col de l'utérus
 Offre de services de soins et soutien aux autres maladies
8
 Sensibilisation des jeunes filles et femmes en âge de procréer sur la

prévention du cancer du col de l'utérus
 Vaccination contre le cancer du col de l’utérus des jeunes filles et femmes
en âge de procréer
 Prise en charge Intégrée des Maladies de l'Enfant (PCIME) à base
communautaire :
 Dépistage gratuit du diabète et de l'hypertension artérielle :
 Promouvoir l'offre de dépistage de la tuberculose.
IV. Nos partenaires et Soutiens

Nos partenaires et soutiens sans demander rien n'est possible sont :
 L'entreprise Abouake.net :
 Les membres de l'ONG
 Le PEPFAR
 L'association Grâce des églises baptistes
 Les personnes bonne volonté :
 L'église baptiste AGAPE
9
Chapitre II : Présentation Du Projet

I. Contexte
La sécurité est devenue une préoccupation majeure, d'autant plus que la plupart
des pays développés ont enregistré une hausse significative de cambriolage de maison
dans les dernières décennies. Renforcer la sécurité d'une maison est la première étape
dans la prévention des incendies.
C'est d'ailleurs l'une des grandes préoccupations de l'ONG Amour Divin qui désire
concevoir un système d’alarme et de vidéo surveillance.
II. Domaine d'activité concerné

Notre domaine d'activité concerné ici est la mise en place d'un outil permettant de
détecter et de prévenir un incendie dans une maison au sein de l’ONG Amour divin.
III. Objectifs visés

L’objectif visé est de mettre en place un système permettant à la population de mieux
gérer les incendies au sein de l’ONG Amour divin.
IV. Travail Demandé

Ces travaux visent à doter l’ONG d'un dispositif intégré de sûreté intelligent, fiable,
efficace et exploitable. Il s'agit de :
 La fourniture et l'installation d'une solution numérique de vidéosurveillance de

haute définition ;
 Liés des capteurs pour détecter une intrusion
 Liés les capteurs pour détecter le feu
 Liés les capteurs pour détecter une fuite de gaz
 Installer une sirène qui déclenche et alerte le propriétaire ou un centre
surveillance ou le voisinage
10
DEUXIEME PARTIE : ETUDE TECHNIQUE
11
Chapitre I : Présentation Des Systèmes D’alarmes
Introduction
Le système d'alarme constitue un excellent moyen pour protéger une habitation.
Il existe plusieurs gammes de système d'alarme à des prix différents. Le système de
base se compose d'un panneau de commande et de détecteurs placés autour de
l'habitation. Les détecteurs déclenchent l'alarme, soit par détection de mouvement, soit
par ouverture d'une porte ou une fenêtre. Une fois déclenché, le système d'alarme active
une sirène et envoyé une alerte de sécurité vers des téléphones ou un centre de
surveillance. Le simple fait de mettre une sirène sur la façade d'une habitation dissuade
largement la plupart des cambrioleurs.
Il y a trois zones d'une maison qui doit être protégées par un système d’alarme :
 Le périmètre extérieur qui s'étend autours de l'habitation. Comme ce périmètre

n'est généralement pas protégé par un système d'alarme, un système d'éclairage
automatique avec activation en cas de présence peut être installé.
 La façade de la maison qui comprend les portes et fenêtres. Les détecteurs
d'ouverture peuvent être installé sur chacune des ouvertures.
 Les pièces à l'intérieur de la maison doivent être protégées par des détecteurs
de mouvement.
Figure1 : Système d’alarmes
12
I. Sécurisation d’une maison
La sécurité est devenue une préoccupation majeure, d'autant plus que la plupart
des pays développés ont enregistré une hausse significative des cambriolages de
maison dans les dernières décennies. Renforcer la sécurité d'une maison est la première
étape dans la prévention des cambriolages.
Une première étape importante consiste à évaluer l'accessibilité d'un

cambrioleur dans le domicile. Il est nécessaire de tout mettre en œuvre pour diminuer
le risque d'intrusion dans une habitation. Il est conseillé d'éviter de laisser trainer à
l'extérieur une échelle qui pourrait permettre d’accéder aux étages supérieurs
facilement. Disposer une clôture extérieure pour dissuader les cambrioleurs est une
bonne solution pour décourager une tentative d'intrusion. La présence de gravier qui
fait du bruit lorsque l'on marche dessus est un bon moyen sonore pour être alerté.
L'éclairage peut aussi constituer un bon moyen pour sécuriser une habitation. Les
détecteurs de mouvement lumineux sont adaptés dans cette situation. Ils s'allument
automatiquement lorsque quelque chose bouge dans la plage de détection du capteur.
C'est à la fois un bon moyen d'économiser de l'électricité et d'avoir un effet dissuasif
sur un cambrioleur.
II. Les alarmes
Le système d'alarme est chargé de réagir lorsque ses composants identifient un

phénomène suspect : en cas d'un incendie, le système d'alarme va avertir les occupants.
Un système d'alarme est destiné à surveiller un lieu et d'informer de toute tentative
d'intrusion. Elle peut se mettre en route à distance, de façon automatique comme avec
l'usage de capteurs de mouvements, des détecteurs de fumée, etc
Un système d’alarme est composé des éléments suivants :
13
 Les détecteurs
 La centrale d’alarme.
 Les avertisseurs.
1. Les catégories de signaux d’alarmes
En parlant de systèmes d’alarme, il est possible de classer les différents signaux en trois
grands types :
 Les signaux indiquant une défaillance anomalie d’une installation (chaine de

fabrication, traitement de matière dangereuse…)
 Les signaux indiquant un danger pour la vie (alarme agression, alarme feu,
alarme de piscine…) ;
 Les signaux indiquant un danger pour les biens (alarme effraction, alarme
température haute…) ;
Les alarmes émises par le système d’alarme analyse les différentes variables de
l'environnement à surveiller. Lorsque l'une ou plusieurs variables est déclarée
conforme à une situation non souhaitée, le signal est émis.
2. Les différents types de détecteurs

2.1 Détecteurs de Mouvements
Le détecteur de mouvement, également appelé le détecteur de présence, fait

partie de votre système d’alarme. Géré par la centrale du système de sécurité, ce petit
boîtier signale toute intrusion dans un endroit stratégique de votre maison, comme un
couloir ou une entrée. Il vous alerte d’une intrusion à tout moment.
14
Figure2 : Détecteurs de mouvement
2.2 Détecteurs de chaleur
Les détecteurs de chaleur sont des appareils de détection des sources de chaleur.
Ils sont installés dans les pièces où les détecteurs de fumée ne peuvent pas être installés.
Ils complètent donc leur action dans votre habitation, et donnent l’alarme rapidement
en cas de départ d’incendie.
Le détecteur de chaleur intègre un capteur de température. Lorsque l’appareil

détecte une chaleur supérieure à 54°C dans votre environnement, une alarme se
déclenche. Cette alarme, d’une puissance de 85 décibels environ, permet d’alerter les
personnes présentes rapidement. Le détecteur de chaleur fonctionne avec des piles. Un
signal sonore est également émis lorsque le niveau de piles est faible.
Figure 3 : Détecteur de chaleur
2.3 Détecteur de fumée
Un détecteur et avertisseur autonome de fumée, ou appelé parfois simplement

"détecteur de fumée", abrégé en DAAF, est un élément de sécurité qui réagit à la
présence de fumée ou de particules de vapeur dans l'air. Les détecteurs et avertisseurs
autonomes de fumée (DAAF) placés à des endroits « stratégiques », dans un lieu de
vie, émettent une alarme sonore par un dispositif intégré lorsqu'ils détectent une
opacité, permettant d'alerter les occupants des lieux d'un début de combustion ou
15
d'incendie. Ces objets peu onéreux peuvent sauver de nombreuses vies tous les ans et
sont même obligatoires dans certains pays (Australie, Canada, France, etc.) dans toutes
les constructions neuves ou anciennes.
Figure 4 : Détecteur de fumée
2.4 Détecteur de gaz
Le détecteur de gaz est un dispositif composé d’un capteur catalytique qui

produit une réaction chimique dès qu’une fuite de gaz est détectée dans le logement.
Grâce à cette réaction chimique, une alarme se déclenche afin de prévenir tous les
occupants. Le détecteur de gaz permet à la fois de prévenir les fuites de méthane, de
butane et de propane. Certains modèles ne détectent qu’un seul type de gaz, d’autres
peuvent en détecter plusieurs. Il est capable de prévenir dès le début de la fuite de gaz
afin d’éviter les explosions ou les intoxications au monoxyde de carbone. Une fois
prévenus, les habitants peuvent couper rapidement l’arrivée de gaz au compteur afin
d’arrêter la fuite.
Figure5 : Détecteur de gaz
16
Chapitre II : La Vidéo Surveillance
I. Camera de vidéo surveillance

De nos jours, la vidéosurveillance est omniprésente et on la retrouve dans de
nombreux secteurs d'activités (banques, transports, industries, grandes distribution,
etc.). Le besoin de renforcer les niveaux de sécurité se fait de plus en plus ressentir
dans différents domaines d'activité. Dans ce chapitre nous allons présenter la structure,
les caractéristiques, les différents systèmes et applications d'un système de
vidéosurveillance. Nous mettrons également l'accent sur le système de
vidéosurveillance sur réseau IP.
La vidéosurveillance consiste à placer des caméras dans un lieu public ou privé

pour visualiser et enregistrer en un endroit centralisé tous les flux de personnes au sein
d'un lieu ouvert au public pour surveiller les allées et venues, prévenir les vols,
agressions, fraudes et gérer les incidents et mouvements de foule.
La vidéosurveillance est d'une grande importance dans la sécurisation et le contrôle

d'accès des personnes dans le lieu public ou dans les entreprises. Pour réaliser la
vidéosurveillance au sein de notre ONG nous avons retenu les sites ci-après à surveiller
:
 Une entrée principale ;

 Le site d'approvisionnement de médicaments ;
 Les entrepôts ;
 Garage ;
 Parking ;
 Les différents couloirs ;
Les différents types de caméras sont :
17
Les caméras IP fixent (Elles surveillent un seul endroit en particulier, elles

sont efficaces pour dissuader les personnes mal intentionnées).
Les caméras IP à dôme motorisé (elles peuvent être installés n’importe où,
elles peuvent effectuer une rotation 360°)
Les caméras IP boitier (Cette caméras contient plusieurs types de lentilles,
elles réponds à divers besoins en matières de vidéosurveillance)
Les caméras IP PTZ et à dôme PTZ (Caméras Pan-Tilt-Zoom permet
d’effectuer des mouvements horizontaux et des zooms)
Les Caméras IP anti vandalisme (Elles sont conçues pour résister aux
agressions extérieure tel que le vandalisme et les tentatives d’arrachement.)
Les caméras IP espionnage (Elles peuvent être dissimulée dans les détecteurs
de mouvement et les autres petits objets)
Les caméras infrarouges (Elles permettent de filmer les éléments dans une
obscurité absolue avec une précision pouvant aller jusqu’à 30mètres)
Dans notre cas nous allons utiliser les caméras IP à dôme motorisé (Caméra
panoramique)
Les caméras panoramiques sont des caméras qui ont un champ de vision plus
large que les caméras conventionnelles et constituent un outil utile et particulièrement
flexible pour la surveillance de grandes zones ou de périmètres grâce à la mise en œuvre
d’un seul dispositif, capable d’offrir une couverture à haute résolution entre 180° et
360° (selon l’emplacement et l’équipement installé), permettant de mieux gérer les
différentes zones, de contrôler les flux, qu’il s’agisse de personnes ou de véhicules, et
de détecter tout type d’incident, raison pour laquelle elles sont devenues l’un des choix
préférés sur différents marchés.
L’un de leurs principaux avantages est l’élimination des angles morts et il

contient un haut-parleur et une sirène. Les systèmes actuels peuvent intégrer des
technologies permettant de donner à l’image un aspect naturel et moins déformé.
18
Figure5 : Caméra de type panoramique
II. Les composants d’un système vidéo surveillance
Un système de vidéosurveillance peut être décompose en 9 parties qui doivent être

prises en compte lors de la conception du système :
 La capture ;
 L'analyse ;
 La compression ;
 La transmission ;
 La visualisation ;
 Le stockage ;
 La recherche ;
 L'exportation ;
 L'intégration.
19
Figure 6 : Les composants d’une vidéo surveillance
III. Les fonctions d’installations
Dans une installation de vidéosurveillance, trois fonctions importantes et

interdépendantes sont rencontrées :
 Réception
 Gestion
 Visualisation.
Acquisition Détection de Présentation de

d’image Mouvement l’information
Figure7 : Fonctions d’installation d’une caméra
1. Acquisition d’images
20
L’acquisition d’image est l’un des éléments clés d’un système vidéo
surveillance, car il va permettre de fournir les données vidéo à l’ensemble de la chaine.
L’éléments essentiel pour réaliser une capture de qualité est la caméra.
1.1 Les caméras fixes
Elles permettent d'observer une zone prédéterminée lors de l'installation de

celles-ci.
Les cameras fixes que nous proposons dans les installations seront installées pour
surveiller des passages obligés de piétons ou pour détecter la réalité d'une menace dans
les couloirs, des portes ou des entrées principales, etc. Il y a lieu de rappeler que les
cameras fixes choisies sont de types infrarouge. La figure Ci-dessous illustre une
caméra fixe.
Figure 8 : Caméra fixe
1.2 Les caméras mobiles
Elles ont l'avantage de permettre à l'opérateur de pouvoir observer une région

de 360 degré autour de la camera. Les cameras mobiles sont davantage utilisées pour
suivre une menace mobile ou pour être opérées manuellement (rondes ou patrouilles
vidéo par exemple), elles nécessitent logiquement un mode d'opération plus exigeant
(grande place, grand parking, surveillance périmétrique).
21
Figure 9 : Caméra Mobile
2. Détection de mouvement
Cette fonction se sert des données obtenues par l’acquisition d’images pour
travailler. Les détails concernant cette technique seront expliqués dans le prochain
chapitre. Acquisition d’images Détection de mouvement Présentation des informations
Figure Synoptique de l'installation de vidéosurveillance 5 Différentes techniques de
gestion permettent, en fonction des besoins d’exploitation, d’afficher une ou plusieurs
images sur un ou plusieurs écrans. Ce type d’affichage se fera au travers de différents
matériels prédéfinis lors de l’étude et correspondra aux besoins exprimés par le client.
C’est dans cette partie que viendra se greffer le pupitre de télécommande des caméras
mobiles. L’accomplissement de cette tâche peut aussi s’effectuer à l’aide de différents
matériels tant software que hardware.
3. Présentation des informations

L’utilité de cette fonction est surtout remarquée au niveau du poste de garde ou
du PC de sécurité. Mais au cas où il y a absence de ce dernier, la charge qu’il doit
effectuer est attribuée à un autre service quelconque. La première étape d’une étude
d’installation de vidéosurveillance consiste à déterminer quelles seront les zones à
surveiller ; à partir de cette étape, on déterminera la nature des caméras en prenant en
compte l’environnement ; ensuite, on étudiera leur positionnement, cette phase
22
nécessitant de réfléchir au cheminement des câbles en concertation avec l’utilisateur

final. Dès que les voies de transmission aient été déterminées et que l’emplacement de
la vidéo ait été fixé, il conviendrait de présenter les différentes solutions du système et
de décrire les différents scénarios.
23
Chapitre III : Les Technologies De Communication Liée Au Système D’alarme et

à la Vidéo Surveillance
I. Les Sirènes
Généralement, lorsqu’on pose une alarme, on adjoint également au moins une

sirène intérieure et une sirène extérieure. Celles-ci sont dissuasives et font
suffisamment d’effet pour décourager certains intrus ou préviens d'un incendie et
avertir les occupants ainsi que le voisinage d'un danger.
1. Les sirènes intérieures
Elle a pour fonction de surprendre et de repousser l’intrus, la forte puissance de

son signal strident doit être insupportable pour une oreille humaine non protégée, cette
puissance sonore a un effet dissuasive et dépressif sur le psychisme et l’intrus.
Les critères suivants sont à respecter :
 Une batterie interne maintenue en charge par l’alimentation de la centrale

rend autonome la sirène.
 En cas de coupure de ses fils, la sirène doit se déclencher.
 Sa puissance doit être importante et son signale très strident.
 Son emplacement sera si possible difficilement accessible, tout en permettant
une bonne diffusion du signal dans l’ensemble de l’habitation (éviter de
cacher la sirène dans un placard).
24
Figure10: Sirène intérieure
3. Les sirènes extérieures
Elle a pour rôle d’avertir le voisinage et de faire prendre conscience à l’intrus qu’il est
repère, et également aux éventuels intervenants de situer l’emplacement ou le lieu du
cambriolage. La sirène extérieure doit être :
 Autonome.
 Fixée très haut à un emplacement très difficile d’accès.
 Autoprotection contre l’ouverture de son boitier.
 Equipée d’un boitier étanche et si possible antieffraction et protégé contre
l’effet des mousses expansives.
 Temporisée à chaque déclenchement a 3 minutes maximum.
 Si elle est audible au-delà du voisinage
Figure 11 : Sirènes Extérieure
4. Les avertisseurs flash
Le flash permet d’émettre un signal lumineux, l’avertisseur flash est placé à

l'extérieur et en hauteur, elle assure grâce à sa puissante sonnerie les fonctions de
25
dissuasion de l'intrus et d'alerte du voisinage. Le puissant flash clignotant permet la

localisation de l'alerte.
II. Les Transmetteurs d’un système téléphonique
Le transmetteur téléphonique constitue l'étape finale de votre système de

protection. Relié par radio à la centrale d'alarme, il compose en cas de déclenchement
un ou plusieurs numéros de téléphone, et délivre un message d'alerte.
C’est un dispositif qui converti le signal de sortie du capteur en un signal de

mesure standard. Il fait le lien entre le capteur et le système de contrôle commande Le
couple capteur transmetteur réalise la relation linéaire entre la grandeur mesurée et son
signal de sortie.
Il existe trois types de transmetteurs téléphoniques :
 Le transmetteur vocal : permet de se relier à des particuliers. Il peut mémoriser

plusieurs numéros différents, et lors d'une alarme il délivre un message en clair
(une voix préenregistrée).
 Le transmetteur digital : permet de se relier à une société de surveillance. Il
délivre des messages codés selon des protocoles reconnus par les sociétés de
surveillance (codage informatique).
 Le transmetteur mixte : Permet de se relier à une société de surveillance et à des
particuliers.
III. Les centrales d’alarmes
Le système d’alarme fonctionne à partir :
 De détecteurs, qui repèrent une intrusion, une inondation, un incendie, la

présence de monoxyde de carbone...
 D’une sirène intérieure autonome, et extérieure sur option, de la centrale
d’alarme. Elle reçoit l’information de l’éventuelle intrusion ou du risque
26
domestique, et avertit le centre de télésurveillance. Elle prévient également en

cas de coupure de courant, ou d’internet.
La centrale d’alarme centralise toutes les informations provenant des détecteurs.

Contrôlée par une télécommande et par un clavier, elle gère également le
fonctionnement de tout le système d’alarme, c’est-à-dire sa mise en route, son arrêt...
Il a pour rôle :
 Traiter les informations qu’elle reçoit des détecteurs.

 Alimenter les détecteurs.
 Surveiller le bon fonctionnement des détecteurs et des différentes liaisons.
 Donner l’ordre aux éléments de signalisation (sirènes, téléphonique) de donné
l’alerte.
1. Centrale d’alarmes filaire
L'alarme filaire est l'une des deux configurations d'alarme avec l'alarme sans fil.
L'alarme filaire est le plus fiable des 2 systèmes mais est un peu plus difficile à installer.
1.2 Les avantages
Les avantages sont :
 Elle est moins facile à pirater que les alarmes connectées, et

totalement prémunie des tentatives de brouillage ;
 Elle ne dépend pas d'ondes radio ou Wifi, et est donc moins sujette aux
interférences électromagnétiques ;
 Raccordée à l'installation électrique domestique, elle n'est pas
dépendante de piles ou d'une batterie ;
 Elle est auto-alimentée par un groupe de secours, en cas de coupure de
courant ;
27
 Son fonctionnement n'est pas compromis par les murs et plafonds épais.
Elle convient donc particulièrement aux grands bâtiments ;
 Elle est particulièrement fiable, et se déclenche en cas de sabotage (fils
électriques coupés, par exemple) ;
 Elle ne requiert aucun entretien particulier ;
1.3 Les inconvénients
Les inconvénients sont non-négligeables :
 Son installation est longue, voire laborieuse, et requiert de nombreux

câblages, saignées et installations de goulottes ;
 Elle n'est pas modulable (difficile de rajouter ou retirer des capteurs et
modules à souhait) ;
 Pose comprise, ou non, son prix fait partie des plus élevés, en matière
de protection domestique ;
 Il est difficile, voire impossible, de la retirer pour la déplacer dans un
autre logement en cas de déménagement ;
2. Centrale d’alarmes sans fil
Contrairement à une alarme filaire, la centrale d'une alarme sans fil

communique par des ondes radios avec les différents détecteurs. De même, son
transmetteur GSM / 4G lui permettra d'être connectée en permanence à un centre de
télésurveillance et d'être pilotable à distance via une application pour smartphone ou
pc.
2.1 Les avantages
Avantages de ce type d’alarme sont :
 L'atout principal : facilité d'installation, aucun fil à faire courir le long des murs.
28
 Esthétique, discret
 Système modulable, évolutif et réutilisable. Vous pouvez ainsi rajouter des
fonctionnalités à votre alarme, comme un transmetteur GSM, et ainsi adapter
votre alarme aux nouvelles technologies.
 Vous pouvez déplacer votre alarme dans votre nouvelle maison si vous
déménagez.
2.2 Les Inconvénients
Inconvénients de l'alarme sans fil sont :
 L'alarme sans fil est de plus en plus fiable, mais reste moins fiable que l'alarme
filaire : possibilité d'interférence
 Plus vulnérable que le filaire : les cambrioleurs experts savent brouiller les
systèmes les moins performants
 Plus chère que l'alarme filaire, à qualité égale
 L'installation et le paramétrage de l'alarme sans fil sont clefs (central,
détecteurs) : faites appel à un pro si vous n'êtes pas un top bricoleur, une alarme
mal installée est totalement inefficace.
 Les ondes radios n'ont pas une grande portée et traversent mal certaines
matières comme le béton armé, dont peut être équipé certaines entreprises.
L'alarme sans fil reste valable pour une habitation ayant une superficie < 100m².
IV. Alarmes Connectées
L'alarme connectée est un système de sécurité se déclenchant en cas d'intrusion et

pilotable depuis le téléphone ou pc. A priori, tous les objets connectés, c'est-à-dire
communiquant au travers d'un même réseau, peuvent servir dans un système d'alarme.
C'est un dispositif composé de plusieurs éléments qui vont signaler que quelqu'un ou
29
quelque chose est dans un endroit où sa présence pose un problème. Il est construit
autour de quatre éléments.
 Les capteurs permettent de détecter les variations d'un paramètre. Température,

mouvement, ouvrant forcé, autant de facteurs qui peuvent servir à détecter un
intrus. Les caméras sont des capteurs courants.
 Une centrale permet d'enregistrer ces variations et de conduire l'action
adéquate. Déclenchement d'une sirène, appel automatique d'un central de
sécurité, envoi d'un message sur un téléphone portable, les possibilités sont
nombreuses.
 Un hub permet de faire en sorte que les différents appareils communiquent entre
eux, même s'ils utilisent des standards différents. Il va traduire les différents
langages électroniques et informatiques, les interpréter puis agir en
conséquence, en se reliant au réseau Wi-Fi notamment.
 Un réseau, la plupart du temps sans fil, permet de relier les appareils entre eux,
à la centrale et au téléphone. Un matériel avertisseur, comme une sirène
extérieure, vient compléter l'ensemble.
La transmission doit être assurée par l’une des lignes suivantes :
 Une ligne fixe classique ;

 Une ligne ADSL (Internet) ;
 Une liaison GSM (radio).
Dans notre cas on va travailler avec la ligne ADSL.
V. Les critères de sélection
Le prix d'une alarme, varie selon un grand nombre de facteurs. La

marque du fabricant en est le premier déterminant, chacun pratiquant les prix
d'alarmes qu'il désire. La norme NF et A2P, indiquant un certain niveau de
30
qualité, a également une incidence directe. Enfin, le niveau de gamme d'une

alarme influence fortement son prix. Il existe des alarmes :
 Simple
 GSM avec alerte téléphonique
 Avec surveillance à distance
 Avec vidéo surveillance
Le prix alarme comprend un ensemble d'éléments indispensables à son

bon fonctionnement. En résumé on a :
 Alarme de base : centrale, détecteur (ouverture, mouvement, bris glace),

sirène, télécommande.
 Alarme selon modèle : transmetteur téléphonique, caméra, enregistreur,
moniteur télé.
VI. Les Types de transmission d’une vidéo surveillance
Le protocole IP est un moyen de communiquer avec différents équipements, formant

un réseau, d’échanger des données. Une caméra peut transmettre les vidéos sur un
portable ou un ordinateur. Nous avons plusieurs types de transmission : transmission
unicast, transmission multicast et transmission broadcast
1. Unicast
L’unicast est un type d’échange de données de poste à poste également appelé peer to
peer. Ce type d’échange est représenté par la figure ci-dessous
31
Figure 12 : Communication Unicast
2. Multicast
Le multicast est un type de transmission permettant à la même information d’être

transmise simultanément à un nombre défini de récepteurs ou à un groupe d’utilisateurs
bien défini. Par exemple, les images provenant d’une caméra quelconque peuvent être
visualisées en même temps par différents récepteurs. La figure ci-dessous illustre ce
type de transmission
Figure13 : Communication Multicast
3. Broadcast
Ce type de transmission consiste à envoyer les données à tous les récepteurs ou les
utilisateurs sans exception comme le montre la figure
32
Figure 14: Communication Broadcast
VII. Les critères de sélection des Caméras de vidéo surveillance
Pour les applications de sécurité, l’éclairage horizontal est généralement de type

infrarouge et l’éclairage verticale est de type visible
Les Types
d’éclairage Avantages Inconvénients
Eclairage Horizontal
Un seul Projecteur Eclairage possible face au
projecteur
Visible
Coût de pose réduit Eclairage non uniforme
Coût Matériel Réduit Eclairage non uniforme
Un seul Projecteur Moins bon rendement
Infrarouge Coût de pose réduit Coût filtre infrarouge
Discrétion Eclairage non uniforme
Eclairage Vertical
Visible Eclairage uniforme Nombre de points d’éclairage
33
Bon rendement Pose plus coûteuse

Dissuasion Ecrasement des images
Eclairage uniforme Coût très important
Infrarouge
Discrétion Ecrasement des images
Tableau 1 : Critères de sélection
34
TROISIEME PARTIE : CONCEPTION ET

RESULTATS
35
Chapitre I : Arduino
I. Le choix de la carte Arduino
Il y a de nombreuses cartes électroniques qui possèdent des plateformes

basées sur des microcontrôleurs disponibles pour l'électronique programmée. Tous ces
outils prennent en charge les détails compliqués de la programmation et les intègrent
dans une présentation facile à utiliser. De la même façon, le système Arduino simplifie
la façon de travailler avec les microcontrôleurs tout en offrant à personnes intéressées
plusieurs avantages cités comme suit :
 Le prix (réduits) : les cartes Arduino sont relativement peu coûteuses

comparativement aux autres plates-formes. La moins chère des versions du
module Arduino peut être assemblée à la main, (les cartes Arduino pré-
assemblées coûtent moins de 2500 DA).
 Multi plateforme : le logiciel Arduino, écrit en JAVA, tourne sous les systèmes
d'exploitation Windows, Macintosh et Linux. La plupart des systèmes à
microcontrôleurs sont limités à Windows.
 Un environnement de programmation clair et simple : l'environnement de
programmation Arduino (le logiciel Arduino IDE) est facile à utiliser pour les
débutants, tout en étant assez flexible pour que les utilisateurs avancés puissent
en tirer profit également.
 Logiciel Open Source et extensible : le logiciel Arduino et le langage Arduino
sont publiés sous licence open source, disponible pour être complété par des
programmateurs expérimentés. Le logiciel de programmation des modules
Arduino est une application JAVA multi plateformes (fonctionnant sur tout
système d'exploitation), servant d'éditeur de code et de compilateur, et qui peut
transférer le programme au travers de la liaison série (RS232, Bluetooth ou
USB selon le module).
 Matériel Open source et extensible : Les cartes arduino sont basés sur les
Microcontrôleurs Atmel ATMEGA8, ATMEGA168, ATMEGA 328, les
36
schémas des modules sont publiés sous une licence créative Commons, et les
concepteurs des circuits expérimentés peuvent réaliser leur propre version des
cartes Arduino, en les complétant et en les améliorant. Même les utilisateurs
relativement inexpérimentés peuvent fabriquer la version sur plaque d'essai de
la carte Arduino, dont le but est de comprendre comment elle fonctionne pour
économiser le coût.
Il existe en plus une grande variété de cartes Arduino qui possède chacune leurs
avantages et inconvénients. Il faudra alors adapter son choix en fonction du projet que
l’on souhaite réaliser.
II. Le Module Arduino

1. Présentation Générale
Arduino est la marque d'une plateforme de prototypage open-source qui permet

aux utilisateurs de créer des objets électroniques interactifs à partir de cartes
électroniques matériellement libres sur lesquelles se trouve
un microcontrôleur (d'architecture Atmel AVR comme l'Atmega328p, et
d'architecture ARM comme le Cortex-M3 pour l'Arduino Due).
Les schémas de ces cartes électroniques sont publiés en licence libre. Cependant,
certaines composantes, comme le microcontrôleur par exemple, ne le sont pas.
Le microcontrôleur peut être programmé pour analyser et produire des signaux

électriques, de manière à effectuer des tâches très diverses comme la domotique (le
contrôle des appareils domestiques — éclairage, chauffage…), le pilotage d'un robot,
de l'informatique embarquée, etc.
C'est une plateforme basée sur une interface entrée/sortie simple. Elle était à l'origine
destinée principalement, mais pas exclusivement, à la programmation multimédia
interactive en vue de spectacles ou d'animations artistiques, ce qui explique en partie
la descendance de son environnement de développement de Processing, lui-même
37
inspiré de l'environnement de programmation Wiring (l'un pensé pour la production

d'applications impliquant des graphismes et l'autre pour pilotage de salles de
spectacles).
Arduino peut être utilisé pour construire des objets interactifs indépendants
(prototypage rapide), ou bien peut être connecté à un ordinateur pour communiquer
avec ses logiciels (ex. : Max/MSP, Usine Hollyhock, Pure Data, SuperCollider). En
2011, les versions vendues sont pré-assemblées. Des informations sont fournies pour
ceux qui souhaitent assembler ou construire une carte Arduino eux-mêmes.
2. Carte Arduino UNO
Notre choix s’est porté sur la carte l’arduino uno car ses performances sont
largement suffisantes pour supporter l’application développée dans ce projet. La figure
présente la carte arduino uno.
38
Figure 14 : Carte Arduino UNO
La carte est composée principalement des éléments suivants :
 Alimentation
La carte Arduino Uno peut-être alimentée soit via la connexion USB (qui
fournit 5V jusqu'à 500mA) ou à l'aide d'une alimentation externe. La source
d'alimentation est sélectionnée automatiquement par la carte.
L'alimentation externe (non-USB) peut être soit un adapteur secteur (pouvant fournir
typiquement de 3V à 12V sous 500mA) ou des piles (ou des accus). L'adaptateur
secteur peut être connecté en branchant une prise 2.1mm positif au centre dans le
connecteur jack de la carte. Les fils en provenance d'un bloc de piles ou d'accus peuvent
être insérés dans les connecteurs des broches de la carte appelées Gnd (masse ou 0V)
et Vin (Tension positive en entrée) du connecteur d'alimentation.
La carte peut fonctionner avec une alimentation externe de 6 à 20 volts. Cependant, si
la carte est alimentée avec moins de 7V, la broche 5V pourrait fournir moins de 5V et
la carte pourrait être instable. Si on utilise plus de 12V, le régulateur de tension de la
carte pourrait chauffer et endommager la carte. Aussi, la plage idéale recommandée
pour alimenter la carte Uno est entre 7V et 12V.
Les broches d'alimentation sont les suivantes :
o VIN. La tension d'entrée positive lorsque la carte Arduino est utilisée

avec une source de tension externe (à distinguer du 5V de la connexion
USB ou autre source 5V régulée). Vous pouvez alimenter la carte à
l'aide de cette broche, ou, si l'alimentation est fournie par le jack
d'alimentation, accéder à la tension d'alimentation sur cette broche.
o 5V. La tension régulée utilisée pour faire fonctionner le microcontrôleur
et les autres composants de la carte (pour info : les circuits électroniques
numériques nécessitent une tension d'alimentation parfaitement stable
dite "tension régulée" obtenue à l'aide d'un composant appelé un
39
régulateur et qui est intégré à la carte Arduino). Le 5V régulé fourni par

cette broche peut donc provenir soit de la tension d'alimentation VIN
via le régulateur de la carte, ou bien de la connexion USB (qui fournit
du 5V régulé) ou de tout autre source d'alimentation régulée.
o 3V3. Une alimentation de 3.3V fournie par le circuit intégré FTDI

(circuit intégré faisant l'adaptation du signal entre le port USB de votre
ordinateur et le port série de l'ATmega) de la carte est disponible : ceci
est intéressant pour certains circuits externes nécessitant cette tension
au lieu du 5V). L'intensité maximale disponible sur cette broche est de
50mA
o GND. Broche de masse (ou 0V).
Le modèle UNO de la société ARDUINO est une carte électronique dont le coeur est
un microcontrôleur ATMEL de référence ATMega328. L'ATMega328 est un
microcontrôleur 8bits de la famille AVR dont la programmation peut être réalisée en
langage C/C++. L'intérêt principal des cartes ARDUINO (d'autres modèles existent :
Mega, Nano...) est leur facilité de mise en oeuvre. Un environnement de
développement (IDE), s'appuyant sur des outils open-source, est fourni. En outre,
charger le programme compilé dans la mémoire du microcontrôleur se fait très
simplement (via par port USB) dans cet IDE. Enfin, beaucoup de bibliothèques de
fonctions sont également fournies pour l'exploitation des entrées-sorties courantes : E/S
TOR, gestion des convertisseurs ADC, génération de signaux PWM, exploitation de
bus TWI/I2C, exploitation de servomoteurs, d'afficheurs LCD ... L'objectif du cours
Microcontrôleurs n'est pas simplement de savoir utiliser la carte Arduino UNO. C'est
surtout l'occasion d'aborder des problèmes de programmation de bas niveau (la valeur
binaire des variables manipulées importe alors beaucoup) et d'apprendre à utiliser le
langage C pour cette programmation bas niveau, notamment en sachant gérer des
registres/variables "au niveau du bit". Donc quand on se complique la tâche, alors
qu'une fonction Arduino existe, dites-vous que c'est voulu. L'objectif de ce document
40
est de mettre en évidence certaines informations techniques concernant l'exploitation

des périphériques intégrés, en particulier lorsqu'on n'utilise pas les fonctions "clé en
main" d'ARDUINO, dans l'objectif de comprendre comment ça marche !
Le microcontrôleur ATMega328 est constitué par un ensemble d’éléments qui ont
chacun une fonction bien déterminée. Il est en fait constitué des mêmes éléments que
sur la carte mère d’un ordinateur. Globalement, l’architecture interne de ce circuit
programmable se compose essentiellement sur :
 Mémoire Flash: C'est celle qui contiendra le programme à exécuter. Cette

mémoire est effaçable et réinscriptible mémoire programme de 32Ko (dont
bootloader de 0.5 ko).
 RAM : c'est la mémoire dite "vive", elle va contenir les variables du
programme. Elle est dite "volatile" car elle s'efface si on coupe l'alimentation
du microcontrôleur. Sa capacité est 2 ko.
 EEPROM : C'est le disque dur du microcontrôleur. On y enregistre des infos

qui ont besoin de survivre dans le temps, même si la carte doit être arrêtée. Cette
mémoire ne s'efface pas lorsque l'on éteint le microcontrôleur ou lorsqu'on le
reprogramme.
Entrées et sorties numériques

Chacune des 14 broches numériques de la carte UNO (numérotées des 0 à 13)
peut être utilisée soit comme une entrée numérique, soit comme une sortie numérique,
en utilisant les instructions pinMode(), digitalWrite() et digitalRead() du langage
Arduino. Ces broches fonctionnent en 5V. Chaque broche peut fournir ou recevoir un
maximum de 40mA d'intensité et dispose d'une résistance interne de "rappel au plus"
(pull-up) (déconnectée par défaut) de 20-50 KOhms. Cette résistance interne s'active
sur une broche en entrée à l'aide de l'instruction digitalWrite(broche, HIGH).
De plus, certaines broches ont des fonctions spécialisées :
41
o Communication Serie: Broches 0 (RX) et 1 (TX). Utilisées pour recevoir

(RX) et transmettre (TX) les données séries de niveau TTL. Ces broches
sont connectées aux broches correspondantes du circuit intégré
ATmega8U2 programmé en convertisseur USB-vers-série de la carte,
composant qui assure l'interface entre les niveaux TTL et le port USB de
l'ordinateur.
o Interruptions Externes: Broches 2 et 3. Ces broches peuvent être
configurées pour déclencher une interruption sur une valeur basse, sur un
front montant ou descendant, ou sur un changement de valeur. Voir
l'instruction attachInterrupt() pour plus de détails.
o Impulsion PWM (largeur d'impulsion modulée): Broches 3, 5, 6, 9, 10, et
11. Fournissent une impulsion PWM 8-bits à l'aide de l'instruction
analogWrite().
o SPI (Interface Série Périphérique): Broches 10 (SS), 11 (MOSI), 12
(MISO), 13 (SCK). Ces broches supportent la communication SPI
(Interface Série Périphérique) disponible avec la librairie pour
communication SPI. Les broches SPI sont également connectées sur le
connecteur ICSP qui est mécaniquement compatible avec les cartes Mega.
o I2C: Broches 4 (SDA) et 5 (SCL). Supportent les communications de
protocole I2C (ou interface TWI (Two Wire Interface - Interface "2 fils"),
disponible en utilisant la librairie Wire/I2C (ou TWI - Two-Wire interface
- interface "2 fils") .
o LED: Broche 13. Il y a une LED incluse dans la carte connectée à la broche
13. Lorsque la broche est au niveau HAUT, la LED est allumée, lorsque la
broche est au niveau BAS, la LED est éteinte.
La carte Uno dispose de 6 entrées analogiques (numérotées de 0 à 5), chacune pouvant

fournir une mesure d'une résolution de 10 bits (càd sur 1024 niveaux soit de 0 à 1023)
42
à l'aide de la très utile fonction analogRead() du langage Arduino. Par défaut, ces
broches mesurent entre le 0V (valeur 0) et le 5V (valeur 1023), mais il est possible de
modifier la référence supérieure de la plage de mesure en utilisant la broche AREF et
l'instruction analogReference() du langage Arduino.
 Ports de communication
La carte Arduino UNO à de nombreuses possibilités de communications avec

l’extérieur. L’Atmega328 possède une communication série UART TTL (5V), grâce
aux broches numériques 0 (RX) et 1 (TX). On utilise (RX) pour recevoir et (TX)
transmettre. Ces broches sont connectées aux broches correspondantes du circuit
intégré ATmega328 programmé en convertisseur USB – vers – série de la carte,
composant qui assure l'interface entre les niveaux TTL et le port USB de l'ordinateur.
Comme un port de communication virtuel pour le logiciel sur l’ordinateur, la connexion
série de l'Arduino est très pratique pour communiquer avec un PC, mais son Chapitre
II La partie matérielle et logicielle du projet 26 inconvénient est le câble USB, pour
éviter cela, il existe différentes méthodes pour utiliser ce dernier sans fil.
 Horloge
L’horloge détermine la fréquence ou la rapidité à laquelle les instructions seront

exécutées par le microcontrôleur. Cette vitesse peut varier d’un microcontrôleur à
l’autre et est exprimée en hertz(Hz). Si les PC et Mac peuvent atteindre des fréquences
de plusieurs gigahertz, la fréquence est en revanche beaucoup plus faible pour les
microcontrôleurs, avec des fréquences de quelques mégahertz seulement. Cette
fréquence est déterminée par un oscillateur à quartz ou résonateur céramique. Ces
composants électroniques sont les seuls capables de délivrer un signal électrique carré
stable (signal alternant rapidement entre deux valeurs hautes et basses) nécessaire au
43
bon fonctionnement du microcontrôleur. Sur les cartes Arduino, l’horloge est

généralement cadencée à 16 MHz.
 Reset
La Reset est une fonction physique permettant au microcontrôleur, comme son

nom l’indique, de réinitialiser son état. Un microcontrôleur exécute en effet les
instructions contenues dans sa mémoire de manière cyclique et infinie. Il n’est ainsi
pas rare, notamment lors de la conception de son circuit et infinie. Il n’est ainsi pas
rare, notamment lors de la conception de son circuit, que le programme soit soumis à
une erreur bloquant le bon déroulement du programme. La fonction reset permet alors
d’interrompre le programme et de le remettre à zéro. Il est possible d’effectuer cette
même opération en coupant et en remettant le courant sur la carte Arduino. Lors de sa
mise sous tension, elle commencera toujours par reprendre le programme du début, ce
qui équivaut donc à une réinitialisation. Il est toutefois plus aisé d’utiliser cette fonction
reset matérialisée sur la carte par un bouton pressoir.
 Les caractéristiques techniques
Composants Caractéristiques
Microcontrôleur ATmage328
Tension de fonctionnement 5V
Tension d’Input (Recommandée) 7-12V
Tension Input (limites) 6-20V
Pins I/O digitales 14(dont 6 fournissent une sortie PWM)
44
Pinces d’E/S numériques PWN 6
Pins Input Analogiques 6
Courant DC par pin I/O 20mA
Courant DC pour la broche 50mA
Mémoire flash 32 Ko (ATmega328P) ; 0.5Ko utilisé par

bootloader
SRAM 2KB(ATmega 328)
EEPROM 1KB (ATmega328P)
Vitesse de l’horloge 16MHz
LED-BUILTIN 13
Longueur 68.6mm
Largeur 53.4mm
Poids 25g
Tableau2 : Les caractéristiques de la carte Arduino
45
III. Partie Programme
L’interface de programmation arduino se présente sous forme d’un

éditeur open- source qui peut être téléchargé gratuitement sur le site arduino
[https://www.arduino.cc/].
1. Environnement de la programmation
Le logiciel de programmation de la carte Arduino sert d'éditeur de

code. Une fois, le programme tapé ou modifié au clavier, il sera transféré et
mémorisé dans la carte à travers de la liaison USB. Le câble USB alimente
à la fois en énergie la carte et transporte aussi l'information ce programme
appelé IDE Arduino.
Le logiciel permet de programmer la carte Arduino. Il offre une

multitude de fonctionnalités. Le langage Arduino est inspiré de plusieurs
langages. On retrouve notamment des similarités avec le C, le C++, le Java et
le Processing. Le langage impose une structure particulière typique de
l’informatique embarquée. Le programme est lu par le microcontrôleur de
haut vers le bas. Une variable doit être déclarée avant d'être utilisée par une
fonction.
La structure minimale est constituée de :
 Entête : déclaration des variables, des constantes, indication de

l’utilisation de Bibliothèques etc...
o Un setup (= initialisation) : cette partie n'est lue qu'une seule
fois, elle comprend les fonctions devant être réalisées au
démarrage (utilisation des broches en entrées ou en sortie, mise
en marche du midi, du port série de l’I2C etc.…)
46
 Une loop (boucle) : cette partie est lue en boucle ! C'est ici que les
fonctions sont réalisées. En plus de cette structure minimale, on peut
ajouter :
 Des « sous-programmes » ou « routines » : qui peuvent être appelées
à tout moment dans la boucle, très pratiqué pour réaliser des morceaux
de codes répétitifs.
 Des « callbacks » : ce sont des fonctions qui sont rappelées automatiquement
depuis une bibliothèque
Interface du logiciel se présente comme ci-dessous :
Figure 15 : Interface du logiciel Arduino
47
1. Options de configuration du logiciel
2. Boutons pout la programmation des cartes
3. Programme à créer
4. Débogueur (affichage des erreurs de programmation)
2. Description du programme
Un programme arduino est une suite d’instructions élémentaires sous

forme textuelle (Ligne par ligne). La carte lit puis effectue les instructions
les unes aprés les autres dans l’ordre défini par les lignes de codes.
 Définition des variables :
Chaque variable doit être définie et nommée ; la syntaxe est pour

désigner un nombre entier est int. Configuration des entrés et des sorties void
setup () , les broches numériques de l’arduino peuvent aussi bien être
configurées en entrées numériques ou en sorties numériques.
 Commentaires :
Les commentaires sont, en programmation informatique, des portions

du code source ignorées par le compilateur ou l’interpréteur, car ils ne sont
pas censés influencer l’exécution du programme.
1 */…………(le commentaire) ……
2. Etapes de téléchargement du programme
Les étapes de programmation de la carte Arduino via le port USB sont comme
suit :
1. Concevoir ou ouvrir un programme existant avec le logiciel IDE Arduino.
2. Vérifier les erreurs de ce programme par compilation.
48
3. En cas d’erreurs il faut corriger.
4. Téléverser le programme vers la carte.
Figure16 : Les Etapes de téléchargement d’un programme Arduino
3. Les accessoires de la carte Arduino
La carte Arduino généralement est associée aux accessoires qui simplifient les
réalisations.
4. Communication
Le constructeur a suggéré qu’une telle carte doit être dotée de plusieurs ports de
communications ; on peut éclaircir actuellement quelques types.
5. Module série Wifi ESP8266
49
L'ESP8266 est un circuit intégré avec un microcontrôleur permettant la

connexion en WiFi. Les modules intégrant ce circuit sont très utilisés pour contrôler
des périphériques par Internet. L'ESP8266 est livré avec un firmware préinstallé vous
permettant d'en prendre le contrôle à l'aide de « commandes AT » standards pouvant
provenir d'une carte Arduino avec qui il peut communiquer par liaison série. Mais toute
la souplesse et la puissance de ce module résident dans le fait que vous pouvez aussi y
développer et flasher votre propre code, rendant ainsi le module entièrement autonome.
Les caractéristiques
 Alimentation :
 5 Vcc via micro-USB
 5 à 9 Vcc via broche Vin (régulateur intégré)
 Microcontrôleur : ESP8266
 Microprocesseur : Tensilica LX106
 Fréquence : 80 MHz
 Mémoire RAM: 64 kB
 Mémoire Flash: 96 kB
 10 E/S digitales compatibles PWM
 Interfaces : I2C, SPI, UART
 Interface Wi-Fi 802.11 b/g/n 2,4 GHz
 Antenne intégrée
 Température de service : -40 à 125 °C
 Dimensions : 58 x 31 x 12 mm
Reférence fabricant : NodeMCU ESP8266
50
Figures 17 : Montage de ESP8266 sur la carte arduino avec le logiciel fritzing
6. Les capteurs
Un capteur est une interface entre un processus physique et une information

exploitable. Il fournit une information en fonction de la sollicitation à laquelle il est
soumis grâce à une électronique à laquelle il est associé
5.1 HC-SR505
Les mini-capteurs infrarouges fonctionnent exactement comme les

autres modèles seulement ils sont plus petits, les capteurs PIR sont pyroélectrique,
ce qui signifie que lorsqu'un mouvement est détecté à partir du changement dans les
niveaux infrarouges, il fera rapport signal haut actif pour indiquer la présence de
mouvement. Quand il n'y a pas de mouvement, il sera faible actif offrant un signal de
0v pour indiquer qu'il n'y a pas un mouvement à proximité. Une fois que l'unité est
déclenchée, vous devez attendre 8 secondes pour qu'il se réinitialise
Caractéristiques
 Tension de fonctionnement : DC4.5-20V

 Courant statique : <60uA
 Niveau de sortie H/L: High 3.3V / Low 0V
 Déclenchement répétable
 Durée de temporisation : 8S + -30%
51
 Dimensions du PCB : 10 x 23mm

 Angle de détection :
 Distance de détection : 3 mètres
 Température de fonctionnement : -20 - +80 degrés
 Dimensions du capteur d'objectif : Diamètre : 10 mm
Exemple de montage avec arduino
Figures 17 : Montage de HC-SR 505 sur la carte arduino avec le logiciel fritzing
5.2 MQ2
Module basé sur le capteur de gaz MQ2 permettant de détecter le GPL,

l’I-butane, le propane, le méthane, l'alcool, l'hydrogène et la fumée. Haute
sensibilité et temps de réponse rapide. La sensibilité est réglable par
potentiomètre. Ce module se raccorde sur une entrée analogique d'une carte
52
compatible Arduino ou directement sur le shield d'expansion E/S via le cordon

inclus.
Caractéristiques :
 Alimentation : 5 Vcc
 Sortie analogique
 Temps de réponse rapide et haute sensibilité
 Longue durée de vie et bonne stabilité
 Dimensions : 37 x 27 x 20 mm
Référence fabricant : SEN0127
Figures 18 : Montage de MQ2 sur la carte arduino avec le logiciel fritzing
7. Les actionneurs
6.1 Ventilateur
Un ventilateur est un appareil destiné à créer un vent artificiel, un courant

d'air. Dans notre système nous allons l’utiliser pour l’extraction de gaz.
53
Figures 19 : Montage d’un ventilateur sur la carte arduino avec le logiciel fritzing
6.2 Les LEDs
Une diode électroluminescente, abrégée sous les sigles DEL ou LED (de
l'anglais light-emitting diode), est un composant électronique capable d'émettre de la
lumière quand il est parcouru par un courant électrique.
Figures 20 : Montage de LED sur la carte arduino avec le logiciel fritzing
54
6.3 Le Buzzer
Un buzzer est un élément électromécanique ou électronique qui produit un son quand

on lui applique une tension.
Figures 21 : Montage d’un buzzer sur la carte arduino avec le logiciel fritzing
55
Chapitre II : Internet des objets Connectés (IOT)
I. Définition
L'Internet des objets ou IdO (en anglais (the) Internet of Things ou IoT) est
l'interconnexion entre l'Internet et des objets, des lieux et des environnements
physiques. L'appellation désigne un nombre croissant d'objets connectés
à Internet permettant ainsi une communication entre nos biens dits physiques et leurs
existences numériques. Ces formes de connexions permettent de rassembler de
nouvelles masses de données sur le réseau et donc, de nouvelles connaissances et
formes de savoirs.
Apparition de l’IOT selon Cisco IBSG.
Figure22 : L’évolution du système des objets Connectés
56
En raison de l’explosion des smartphones et des tablettes le nombre

d’appareils connectés à internet a atteint 12.5 milliards en 2010, alors que
la population mondiale était de 6.8 milliards. C’est ainsi que le nombre
d’appareils connectés par personne est devenu supérieur à 1 pour la
première fois dans l’histoire
8. Objets connectés
Un objet connecté est un objet électronique relié à internet et capable de

communiquer des informations, apportant ainsi un service ou une valeur ajoutée.
Le premier objet connecte était la lampe DAL, lancé en 2003 par Rafi Haladjan.
Sensible au toucher et au bruit, cette lampe communiquait des informations sur la
météo, la bourse, la pollution, des alertes Google et même des messages grâce à neuf
LED de couleur.
9. Le domaines d’application de l’internet des objets
On peut distinguer différents catégorie d’application :
 Transport et logistique
Voitures, trains, bus et vélos se voient de plus en plus dotés de capteurs, actuateurs et
d'une logique de traitement des informations. Les routes aussi peuvent être munies de
capteurs et tags (étiquettes) qui envoient des informations sur la circulation aux stations
de contrôles mais aussi directement aux voyageurs pour mieux gérer le trafic, améliorer
la sécurité routière et guider les touristes
 Soins et Santé
Les objets connectés permettent de suivre et identifier en temps réel et à la demande,

les outils, équipement et médicaments. Pour avoir des informations instantanément sur
un patient peut souvent être déterminant.
 Environnement intelligent
57
Capteurs et actuateurs distribués dans plusieurs maisons et bureaux peuvent

augmenter le confort dans ces environnements : le chauffage peut s'adapter à la météo,
l'éclairage suivant l'horaire et la position du soleil ; des incidents domestiques peuvent
être évités avec des alarmes et beaucoup d'énergie pourrait être économisée. Les
environnements intelligents peuvent aussi améliorer l'automatisation en milieu
industriel avec un déploiement massif de tags RFID associés aux différentes étapes de
la production. La ville intelligente est un exemple d'environnement intelligent. Le
quartier d'affaires de Songdo en Corée du Sud est la première ville intelligente
opérationnelle.
 Signalement
Dans ce domaine on trouve des systèmes permettant à un opérateur ou à un

utilisateur de signaler un dysfonctionnement. Dans une copropriété ou immeuble, un
boîtier permettant de signaler à la régie gestionnaire un dysfonctionnement de
l'ascenseur, un problème de propreté ou la nécessité de tondre la pelouse, utilisera les
technologies de l'IOT pour sa communication.
10. Composants d’un Système IoT
L’internet des objets n’est pas une technologie à part-entière mais plutôt un système
intégrant plusieurs autres systèmes. Lier un objet ou un lieu à Internet est un processus
plus complexe que la liaison de deux pages Web. Divers composant sont de mise,
L’IOT en exige sept :
 Une étiquette physique ou virtuelle pour identifier les objets et les lieux
 Un moyen de lire les étiquettes physiques, ou de localiser les étiquettes
virtuelles.
 Un dispositif mobile (smartphone, tablette, ordinateur portable).
 Un logiciel additionnel pour le dispositif mobile.
 Un réseau sans fil de type 2G, 3G ou 4G.
58
 L'information sur chaque objet lié.

 Un affichage pour regarder l'information sur l'objet lié.
Le tableau suivant résume les principaux systèmes technologiques

nécessaires à l’implantation d’une solution IOT.
59
Tableau3 : Les systèmes nécessaire à l’implantation de l’IoT
11. Les contraintes liées à l’IoT
Les implications sociales et cognitives de ces applications et de celles à venir

de l'IOT posent un certain nombre de problèmes quant à la protection de la vie privée,
voire des façons de se comporter dans un environnement. L'interconnexion d'objets
transmettant continuellement de l'information sur les personnes pourrait ainsi, selon
certaines critiques, marquer la disparition complète du contrôle des individus sur les
données les concernant. Il y a aussi la difficulté de trouver une norme de
communication qui consomme peu de courant, pour augmenter l’autonomie de la
batterie, et peu de donnée pour limiter la consommation de forfait Internet GSM. Des
problèmes environnementaux peuvent aussi être soulevés, l'électronique moderne
utilise une large variété de métaux lourds et de métaux rares, aussi bien que de produits
chimiques synthétiques fortement toxiques, ce qui les rend difficilement recyclables
12. Web of Things
Le web of Things (Web 3.0) est né après de nombreuses itérations du web, c’est
un sous-jacent de l’internet Of Things. Il est basé sur des technologies web tel que le
HTTP pour le transfert de données, html5 pour la structuration, CSS3 pour
l’interfaçage, et JavaScript pour les interactions. Un objet physique est alors vu comme
un ensemble de services accessibles au travers du web (navigateur web ou application
mobile hybride).
60
Chapitre III : Réalisation d’un système d’alarme et de vidéo

surveillance
I. Conception et réalisation d’un système d’alarme
La conception du système d’alarme doit passer par deux étapes principales : la première
consiste en l’acquisition et traitement de données issues des différents capteurs par
l’unité arduino, tandis que la deuxième partie concerne la transmission à distance des
signaux traités.
Figure23 : Les étapes de la création d’un système d’alarme
Le système d’alarme est composé de deux parties : la première partie est

composée de l’ensemble des capteurs de présence, de l’I-butane, le propane, le
méthane, l’alcool, l’hydrogène et la fumée, l’unité de traitement des données qui est la
carte à microcontrôleur Arduino UNO et les actionneurs : le Ventilateur, l’ensemble
des Leds et le Buzer. La deuxième partie est l’unité de transmission constituée du
61
module de communication Wifi l’ESP8266 connecté à internet par le biais d’un point
d’accès. La figure ci-dessous présente la structure du système d’alarme sur le logiciel
Fritzing.
Figures 24 : La structure du système d’alarme avec le logiciel fritzing
Afin de mieux disposer les capteurs, nous avons modélisé la structure interne
de la maison sur une maquette. La maquette est de taille de 50 ×50 cm2, elle est
constituée de deux chambres, une cuisine, un garage, une salle de bains, un salon
et une salle de matériel. La figure 25 illustre la structure interne du model de la maison
62
Figures 25 : Structure interne du modèle de maison
Comme illustré sur la figure ci-dessus, le capteur de gaz MQ2 et le ventilateur sont
placés dans la cuisine. Le buzzer est placé dans le salon pour signaler toute fuite de
gaz. Le détecteur de mouvement et les LEDs sont placés à l’extérieur de la maison pour
le confort et la détection de toute tentative d’intrusion
1. Programmation de la carte arduino
Après l’interconnexion des différents composants, l’étape suivante consiste en

la programmation de la carte Arduino. Les étapes de programmation du
microcontrôleur sont :
 La création d’un projet

 L’écriture du programme ensuite son enregistrement
 La vérification de la syntaxe et correction d’éventuelles erreurs.
63
 Télé versement vers le microcontrôleur.

II. Transmission à distance
Après avoir élaboré le système d’alerte dans les paragraphes ci-dessus, l’étape
suivante consiste à envoyer les signaux émis à distance via le module Wifi.Pour cela
nous avons opté pour l’internet des objets précisément les sites THink Speak et IFTTT
afin d’étendre la zone de transmission. Le site ThingSpeakpermet d’enregistrer et
d’afficher les données reçues sous forme de graphes, tandis que le site IFTTT permet
d’envoyer les messages d’alerte pour le propriétaire.
1. Thinkspeak
ThingSpeak est une API (Application Programming Interface), une

application open source pour l’ « Internet des objets », permettant de stocker et de
collecter les données des objets connectés en passant par le protocole HTTP via
Internet ou un réseau local.Avec ThingSpeak, l’utilisateur peut créer des applications
d’enregistrement de données capteurs, des applications de suivi d’emplacements et un
réseau social pour objets connectés avec mises à jour de l’état. La figure ci-dessous
illustre l’interface du site ThingSpeak
Parmi les fonctions réalisées par le site ThingSpeak :
 Api ouverte
 Collecte de données en temps réel
 Traitement de donnée et visualisation
ThingSpeak peut être intégré aux plates-formes Arduino, Raspberry Pi et aux

applications mobiles/Web… etc.
64
Les étapes de connexion de la carte Arduino au site ThingSpeak sont décrite ci-dessous:
Figures26 : Interface de site Thingspeak
1.1 Création de compte
Cette étape est nécessaire pour le téléchargement des données sur ThingSpeak à des
fins d’analyse et de traitement. La figure III.7présente l’interface de création d’un
compte
65
Figures 27 : Création de compte du Thingspeak
1.2 Création d’un nouveau canal
Dans cette étape il faut :
 Saisir les détails du nouveau canal créer

 Saisir les champs qui reflètent les données qu’on va télécharger
 Enregistrer le canal
La figure ci-dessous présente l’interface du canal :
66
Figures 28 : Création d’un nouveau canal sur ThingSpeak
III. IFTTT
L’IFTTT est un sigle pour « IF This Then That » (« Si ceci alors cela »),
c’est un service Web gratuit permettant à ses utilisateurs de créer des chaînes
d’instruction simples appelées applets. Une applet est déclenchée par des changements
qui interviennent au sein de services Web tel que Gmail, Facebook,…
La puissance analytique de ThingSpeak nous permet de générer des

notifications filtrées, ciblées et spécifiques à l’activité des canaux. Le service Web
67
externe IFTTT est un service Web qui permet de créer des applets agissant en réponse
à une action de déclenchement. Cet exemple montre comment utiliser l’application
React pour déclencher une requête HTTP à IFTTT dans ThingHTTP L’applet
IFTTT déclenché envoie un message textuel.
 Création d’une applet IFTTT

 Création d’un compte
 Création d’une applet
 Création d’un déclencheur
Dans cette étape il faut compléter les champs de déclenchement. Une fois qu’on
a crié un déclencheur, on clique sur la carte Recevoir une requête Web pour continuer.
Puis on a choisi SMS dans la barre de recherche.
 Création d’un ThingHTTP

 Application>ThingHTTP puis Nouveau ThingHTTP
 Modification des paramètres ThingHTTP(nom et URL)
 Personnalisation des messages si on souhaite
 Enregistrer le ThingHTTP
 Création d’une réaction des données
L’application React peut évaluer les données du canal ThingSpeak et déclencher

d’autres événements. Applications > React >Nouvelle réaction.
68
 Choisissez un nom.
 Sélectionnez Lors de l’insertion de données pour tester la fréquence.
 Choisir le canal.
 Sélection du champ approprié.
 Définir l’exigence.
 Sélection de ThingHTTP comme l’action.
 Dans Options, on sélectionne Action à exécuter chaque fois que la condition
est remplie.
69
Figures 29 : Création réaction sur Thinkspeak
 Déclenchement du message
Une fois la valeur captée dans le canal atteint la consigne de la réaction, un

message textuel est reçu sur l’appareil.
IV. Tests et Résultats

1. Test et résultat de notre système d’alarme
La figure suivante montre la maquette finalisée avec l’ensemble des capteurs

interconnectés. Après la conception et réalisation du système, nous avons effectué
plusieurs tests sur celui-ci. Les figures suivantes montrent les tests et les résultats
obtenus sur le site ThinkSpeak
Figure 30: Le graphe de détection gaz
70
71
Figure31 : Jauge de Gaz
Figure32 : Graphe de Gaz
72
Figure 33 : Le Graphe de détection de feu
Figure34 : La jauge de feu
73
Figure35 : Graphe capteur-feu
Figure 36 : Test et résultats sur le site IFTTT âpres la détection d’un mouvement.
74
Figure37 : Test et résultats sur le site IFTTT après la détection de fumée.
La figure ci-dessous Illustre le message d’alerte reçu sur un Smartphone en cas de

détection de mouvement ou de fuite de gaz.
Figure 38 : Réception de message d’alerte sur Smartphone
75
2. Test et Résultats de notre système de vidéo surveillance
Après avoir installez notre la caméras dans l’habitation. L’indicateur lumineux est
allumé en rouge, cela signifie que la caméra est active. Pour faire le jumelage avec le
téléphone nous avons télécharger l’application « ycc365plus», créer un compte et faire
les configurations
Figure 39 : Connection du téléphone avec la caméra
Après avoir fini la configuration, nous avons maintenant accès à la caméra. Voici ci-
dessous quelques images enregistrés par notre caméra
76
Figure 40 : Capture d’écran effectuée par la caméra
77
Conclusion Générale
La période actuelle rend de plus en plus nécessaire la mise en place de systèmes

d’alarme et de vidéo surveillance.
Toutes les détections avant l’intrusion, en interdisant l’accès dans les locaux, limite, en
général, considérablement les dégâts.
Les outils existent, mais il est indispensable de bien les utiliser, en particulier pour les
protections extérieures qui sont les plus difficiles à gérer ; elles concernent aussi bien
les sites industriels, les sites de stockage, que les établissements recevant du public.
Les protections métalliques, telles que grillages, panneaux en acier, ou murs en

maçonnerie surmonté de barbelés ne sont pas suffisantes, car il est facile de pratiquer
une ouverture ; elles doivent être complétées par des caméras, détecteurs de présence
ou barrières à infrarouge pour les personnes, et par des obstacles pour les espaces.
78
ANNEXES
Annexe1: Le programme final du système d’alarme:
#include "ThingSpeak.h"
#include "WiFiEsp.h"
#include "secrets.h"
char ssid[] = SECRET_SSID;
char pass[] = SECRET_PASS;
WiFiEspClient client;
#ifndef HAVE_HWSERIAL1
#include "SoftwareSerial.h"
SoftwareSerial Serial1(10, 11); // RX, TX
#define ESP_BAUDRATE 19200
#else #define ESP_BAUDRATE 115200
#endif
unsigned long myChannelNumber = SECRET_CH_ID;
const char * myWriteAPIKey = SECRET_WRITE_APIKEY;
// Initialize our values
int mq2Val = random(100, 1000);
//int fume = random(100, 1000);
int pirVal = random(100, 1000);
const int ledSalon = 13, ledEntre = 12, buzzer = 7, fan = 9, mq2 = A0, pir = 5;
lxxix
const int threshold = 1000;
void setup() {
//initialise tout les composant et la vitesse de transmission
initialiser();
// initialiser la vitesse de transmission
setEspBaudRate(ESP_BAUDRATE);
/* while (!Serial) {
; // wait for serial port to connect. Needed for Leonardo native USB port only
}*/
Serial.print("Recherche de ESP8266...");
// initialise
WiFi.init(&Serial1);
// cherche la presence de l'ESP
if (WiFi.status() == WL_NO_SHIELD) {
Serial.println("ESP8266 introuvable !");
// don't continue
while (true);
Serial.println("ESP8266 trouvé!");
ThingSpeak.begin(client); // Initialise ThingSpeak
lxxx
void loop()
// Connexion au wifi
if (WiFi.status() != WL_CONNECTED) {
Serial.print("Connexion au Wifi ");
Serial.println(SECRET_SSID);
while (WiFi.status() != WL_CONNECTED) {
WiFi.begin(ssid, pass);
Serial.print(".");
delay(5000);
Serial.println("\nWIFI CONNECTÉ.");
// set the fields with the values
ThingSpeak.setField(1, gaz);
ThingSpeak.setField(2, fume);
ThingSpeak.setField(3, presence);
// envoie des données vers ThingSpeak
int x = ThingSpeak.writeFields(myChannelNumber, myWriteAPIKey);
if (x == 200)
lxxxi
Serial.println("Canal MAJ avec succéss.");
else {
Serial.println("Probléme de MAJ. HTTP error code " + String(x));
// maj des valeurs
setSensorValue();
delay(20000);
// Wait 20 seconds to update the channel again }
// Cette fonction tente de définir la vitesse de transmission de l'ESP8266.
// peut utiliser 115200, sinon la série de logiciels est limitée à 19200.
void setEspBaudRate(unsigned long baudrate) {
long rates[6] = {115200, 74880, 57600, 38400, 19200, 9600};
Serial.print("Setting ESP8266 baudrate to ");
Serial.print(baudrate); Serial.println("...");
for (int i = 0; i < 6; i++) {
Serial1.begin(rates[i]);
delay(100);
Serial1.print("AT+UART_DEF=");
Serial1.print(baudrate);
Serial1.print(",8,1,0,0\r\n");
lxxxii
delay(100); }
Serial1.begin(baudrate);
void initialiser() {
pinMode(ledSalon, OUTPUT);
pinMode(ledEntre, OUTPUT);
pinMode(fan, OUTPUT);
pinMode(buzzer, OUTPUT);
pinMode(pir, INPUT);
pinMode(mq2, INPUT);
digitalWrite(whiteLed, HIGH);
Serial.begin(9600);
Serial.println("init pins"); }
void sos() {
digitalWrite(fan, HIGH);
digitalWrite(ledSalon, HIGH);
tone(buzzer, 1000);
delay(1000);
noTone(buzzer);
digitalWrite(ledSalon, LOW);
delay(1000);
lxxxiii
void setSensorValue() {
mq2Val = analogRead(mq2);
pirVal = digitalRead(pir);
if (mq2Val >= seuil) {
//Serial.print(" | fumée détectée !");
sos();
if (pirVal == HIGH) {
digitalWrite(ledEntre, HIGH);
//Serial.println("mouvement détecté ! ");
} else if (pirVal == LOW) {
digitalWrite(ledEntre, LOW);
lxxxiv
Annexe2 : Configuration de la caméra
Télécharger l’application Ycc365plus sur Play store ou Appstore
Voici les configurations à faire :
 Créer un compte
 Connecter la caméra
lxxxv
lxxxvi
Bibliographie :
[1] http://www.cdna-grenoble.fr/
[2] http://www.composelec.com/alarme.php
[3]http://bib.univoeb.dz:8080/jspui/bitstream/123456789/8109/1/m%C3%A9moire_h
acemi.pdf
[4] https://alarme.ooreka.fr/748105/rubrique/748109/l-alarme
[5] LECHALUPÉ Julien, Cours_arduino_v0.2.pdf / Université Paul Sabatier Mai 2022.
[6] projet.eu.org/pedago/sin/tutos/arduino.odt, consulté le 11/07/2022
[7] PDF/arduino/Publier : 2011-12-22 Nicolas GOILAV Geoffrey LOI «Arduino »

page (12-18.)
[8] « Télésurveillance », http://frwikipedia.org/wiki/Télésurveillance, Octobre 2022
[9] JP Muller , « Bluetooth » Janvier
[10] « Short Message Service », http://fr.wikipedia.org/wiki/Short_Message_Service,

Février 2022.
[11] http://www.louisreynier.com « c’est quoi Arduino », le 15 juin 2022
[12] « Supported Cameras, NVRs & DVRs »,

https://www.mangocam.com/help/supported-cameras, 2022
[13] « USB », http://www.commentcamarche.net/contents/773-usb, Février 2022.
lxxxvii
Table des matières

Dédicace ....................................................................................................................... iii
Remerciements ............................................................................................................. iv
Avant-Propos ................................................................................................................ v
Introduction Générale.................................................................................................... 7
PREMIERE PARTIE : CADRE D’ETUDE ................................................................. 2
Chapitre I : Présentation De L'ONG Amour Divin ....................................................... 3
I. L'ONG AMOUR DIVIN .................................................................................... 3
II. Organigramme.................................................................................................... 4
III. Objectifs ......................................................................................................... 5
1. Vision ............................................................................................................. 5
2. Missions.......................................................................................................... 5
3. Valeurs et Principes ........................................................................................ 6
4. Stratégie d'intervention ................................................................................... 7
IV. Nos partenaires et Soutiens ............................................................................ 9
Chapitre II : Présentation Du Projet ............................................................................ 10
I. Contexte ........................................................................................................... 10
II. Domaine d'activité concerné ............................................................................ 10
III. Objectifs visés .............................................................................................. 10
IV. Travail Demandé .......................................................................................... 10
DEUXIEME PARTIE : ETUDE TECHNIQUE ......................................................... 11
Chapitre I : Présentation Des Systèmes D’alarmes ..................................................... 12
Introduction ................................................................................................................. 12
Figure1 : Système d’alarmes ........................................................................ 12
I. Sécurisation d’une maison ............................................................................... 13
II. Les alarmes....................................................................................................... 13
1. Les catégories de signaux d’alarmes ......................................................... 14
2. Les différents types de détecteurs ............................................................. 14
2.1 Détecteurs de Mouvements................................................................. 14
Figure2 : Détecteurs de mouvement ............................................................. 15
lxxxviii
2.2 Détecteurs de chaleur............................................................................... 15

Figure 3 : Détecteur de chaleur ................................................................... 15
2.3 Détecteur de fumée ................................................................................... 15
Figure 4 : Détecteur de fumée ...................................................................... 16
Figure5 : Détecteur de gaz ............................................................................ 16
Chapitre II : La Vidéo Surveillance ............................................................................ 17
I. Camera de vidéo surveillance ....................................................................... 17
Figure5 : Caméra de type panoramique........................................................ 19
II. Les composants d’un système vidéo surveillance .................................... 19
Figure 6 : Les composants d’une vidéo surveillance ................................... 20
III. Les fonctions d’installations ...................................................................... 20
Figure7 : Fonctions d’installation d’une caméra .......................................... 20
1. Acquisition d’images .................................................................................. 20
1.1 Les caméras fixes ................................................................................. 21
Figure 8 : Caméra fixe .................................................................................. 21
1.2 Les caméras mobiles ................................................................................ 21
...................................................................................................................... 22
2. Détection de mouvement ............................................................................ 22
3. Présentation des informations ................................................................... 22
Chapitre III : Les Technologies De Communication Liée Au Système D’alarme et à la
Vidéo Surveillance ...................................................................................................... 24
I. Les Sirènes................................................................................................... 24
1. Les sirènes intérieures ................................................................................ 24
Figure10: Sirène intérieure ........................................................................... 25
3. Les sirènes extérieures ............................................................................... 25
Figure 11 : Sirènes Extérieure ...................................................................... 25
4. Les avertisseurs flash .............................................................................. 25
II. Les Transmetteurs d’un système téléphonique .................................... 26
III. Les centrales d’alarmes .......................................................................... 26
1. Centrale d’alarmes filaire .......................................................................... 27
lxxxix
1.2 Les avantages ............................................................................................ 27

2. Centrale d’alarmes sans fil ........................................................................ 28
2.1 Les avantages ............................................................................................ 28
2.2 Les Inconvénients ..................................................................................... 29
IV. Alarmes Connectées ................................................................................... 29
Figure 12 : Communication Unicast ........................................................... 32
Figure13 : Communication Multicast........................................................... 32
Figure 14: Communication Broadcast .......................................................... 33
Tableau 1 : Critères de sélection .................................................................. 34
TROISIEME PARTIE : CONCEPTION ET RESULTATS ...................................... 35
Chapitre I : Arduino .................................................................................................... 36
I. Le choix de la carte Arduino ......................................................................... 36
II. Le Module Arduino .................................................................................... 37
1. Présentation Générale ................................................................................... 37
2. Carte Arduino UNO ................................................................................... 38
Figure 14 : Carte Arduino UNO ................................................................... 39
Tableau2 : Les caractéristiques de la carte Arduino ..................................... 45
III. Partie Programme ............................................................................................. 46
1. Environnement de la programmation .......................................................... 46
Figure 15 : Interface du logiciel Arduino ..................................................... 47
2. Description du programme .............................................................................. 48
2. Etapes de téléchargement du programme ................................................ 48
Figure16 : Les Etapes de téléchargement d’un programme Arduino ...................... 49
3. Les accessoires de la carte Arduino .............................................................. 49
4. Communication .......................................................................................... 49
5. Module série Wifi ESP8266 ....................................................................... 49
Figures 17 : Montage de ESP8266 sur la carte arduino avec le logiciel
fritzing .......................................................................................................... 51
6. Les capteurs ................................................................................................ 51
5.1 HC-SR505 ............................................................................................ 51
xc
Figures 17 : Montage de HC-SR 505 sur la carte arduino avec le logiciel

fritzing .......................................................................................................... 52
5.2 MQ2 ........................................................................................................... 52
Figures 18 : Montage de MQ2 sur la carte arduino avec le logiciel fritzing 53
6.1 Ventilateur ........................................................................................... 53
Figures 19 : Montage d’un ventilateur sur la carte arduino avec le logiciel
fritzing .......................................................................................................... 54
6.2 Les LEDs .............................................................................................. 54
Figures 20 : Montage de LED sur la carte arduino avec le logiciel fritzing 54
6.3 Le Buzzer ............................................................................................. 55
Figures 21 : Montage d’un buzzer sur la carte arduino avec le logiciel
fritzing .......................................................................................................... 55
Chapitre II : Internet des objets Connectés (IOT) ....................................................... 56
I. Définition......................................................................................................... 56
Figure22 : L’évolution du système des objets Connectés ............................ 56
8. Objets connectés ............................................................................................. 57
9. Le domaines d’application de l’internet des objets ................................. 57
10. Composants d’un Système IoT .............................................................. 58
Tableau3 : Les systèmes nécessaire à l’implantation de l’IoT ..................... 60
11. Les contraintes liées à l’IoT ................................................................... 60
12. Web of Things ......................................................................................... 60
Chapitre III : Réalisation d’un système d’alarme et de vidéo surveillance................. 61
I. Conception et réalisation d’un système d’alarme ....................................... 61
Figure23 : Les étapes de la création d’un système d’alarme ........................ 61
Figures 24 : La structure du système d’alarme avec le logiciel fritzing ....... 62
1. Programmation de la carte arduino .............................................................. 63
II. Transmission à distance ................................................................................... 64
1. Thinkspeak ................................................................................................... 64
Figures26 : Interface de site Thingspeak ...................................................... 65
1.1 Création de compte ............................................................................. 65
xci
Figures 28 : Création d’un nouveau canal sur ThingSpeak .......................... 67

1. Création d’une applet IFTTT ................................................................... 68
2. Création d’un déclencheur ........................................................................ 68
3. Création d’un ThingHTTP ........................................................................ 68
4. Création d’une réaction des données ........................................................ 68
Figures 29 : Création réaction sur Thinkspeak ............................................. 70
5. Déclenchement du message........................................................................ 70
IV. Tests et Résultats ........................................................................................ 70
1. Test et résultat de notre système d’alarme .................................................. 70
Figure 30: Le graphe de détection gaz ......................................................... 70
Figure31 : Jauge de Gaz ............................................................................... 72
Figure32 : Graphe de Gaz............................................................................. 72
Figure 33 : Le Graphe de détection de feu ................................................... 73
Figure34 : La jauge de feu ........................................................................... 73
Figure35 : Graphe capteur-feu...................................................................... 74
Figure 36 : Test et résultats sur le site IFTTT âpres la détection d’un
mouvement. .................................................................................................. 74
Figure37 : Test et résultats sur le site IFTTT après la détection de fumée. . 75
Figure 38 : Réception de message d’alerte sur Smartphone ........................ 75
Figure 39 : Connection du téléphone avec la caméra ................................... 76
Figure 40 : Capture d’écran effectuée par la caméra .................................... 77
Conclusion Générale ................................................................................................... 78
ANNEXES .............................................................................................................. lxxix
Bibliographie : ...................................................................................................... lxxxvii
Table des matières ...............................................................................................lxxxviii
xcii

Memoire Doumbia Lacine Luqman

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