Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TP1
Identification de paramètres d’une machine asynchrone en régime
transitoire
But :
Identifier la constante de temps rotorique r par un essai en régime transitoire de la décroissance du flux
magnétisant de la machine.
I. Partie théorique
Le modèle en régime transitoire de la MAS exprimé dans un repère dq peut être mis sous la forme suivante :
Rs Ls d Ls s (1 ) Ls d dt (1 ) Ls s
Vds dt I
dt
Ls s Rs Ls d (1 ) Ls s (1 ) Ls d ds
V dt
I qs
qs
0
d
dt
r
1 d
dt
r I '
dr
(1)
r
0
r d
dt
r
1 d
r
dt
I qr '
On choisit de rattacher le repère dq commun aux transformations des grandeurs statoriques et rotoriques à
l’axe rotorique de la MAS.
s s
dans le modèle ci-dessus.
r r 0
étant la vitesse « électrique » de la MAS.
Questions :
4. Qu’est ce qui changerait dans cette expression si la vitesse d’entraînement était différente de la vitesse de
synchronisme.
5. Même question si la MAS n’avait pas été entraînée par la MCC mais qu’on aurait procédé au
débranchement après avoir atteint le fonctionnement à vide de la MAS.
En régime permanent, le schéma équivalent par phase ramené au stator est donné sur la Figure 1 ci-dessous.
1
Master I2E2I – parcours énergie électrique – UEF946 (TP S9 M2) 2017/2018
6. Que représentent les paramètres Rs, Rf, Ls, N, Rr' de ce schéma ? Quels essais à puissances réduites (en
régime permanent) permettent de les déterminer ? Comment obtient-on les pertes mécaniques pm ?
(voir les TP sur la MAS effectués en S8).
A partir de ces paramètres, on peut remontrer à etr par :
N /( Ls N ) (3)
r N /( .Rr' ) (4)
7. Comment peut-on déduire le moment d’inertie J des parties tournantes à partir d’un essai de
ralentissement (voir les TP sur la MAS effectués en S8) ?
Rs N '
Is Ir
Im
Vs Rr'
Rf Ls
g
Vous utiliserez pour ce TP une MAS à cage. L’essai doit normalement se faire au synchronisme. On se
contentera dans ce TP d’un fonctionnement à vide du moteur (question (5) de la préparation).
III. Conclusions
2
Master I2E2I – parcours énergie électrique – UEF946 (TP S9 M2) 2017/2018
TP2
Machine synchrone à pôles saillants en régime dynamique
Le but de ce TP est de déterminer les paramètres du modèle dq d’une machine synchrone à pôles
saillants.
B
Ms
IB
Lf, Rf
IA A
N
Ls, Rs
If
IC Mfs
+ -
C
Vf
Induit (stator)
Inducteur (rotor)
Il ne faut en aucun cas dépasser les valeurs limites des courants indiquées sur la
plaque signalétique.
On considère le schéma ci-dessus qui représente une machine synchrone triphasée sans amortisseurs. Toutes
les bornes de l’enroulement statorique (induit) sont accessibles. Les phases statoriques sont notées A, B, C.
L’enroulement du rotor (inducteur) est repéré par l’angle par rapport à la phase A du stator.
Cette machine est à pôles saillants, l’inductance Ls ainsi que et les mutuelles-inductances Ms et Mfs
dépendent de . Lf est constant.
En ne considérant que le 1er harmonique d’espace, ces paramètres dans le cas linéaire et pour les différentes
phases, peuvent se mettre sous la forme :
LsA=Ls0+Lsvcos(2); LsB=Ls0+Lsvcos(2(-2/3)) ; LsC=Ls0+Lsvcos(2(+2/3)) (1)
MsBC=Ms0+Lsvcos(2) ; MsCA=Ms0+Lsvcos(2(-2/3)) ; MsAB=Ms0+Lsvcos(2(+2/3)) (2)
MfA=Mfscos() ; MfB= Mfscos(-2/3) ; MfC= Mfscos(+2/3) (3)
1- Ecrire la relation matricielle qui lie les flux totalisés à travers les enroulements de la machine et les
courants qui les parcourent.
2- On désire déterminer les différentes inductances et mutuelles-inductances par une méthode temporelle où
l’on excite les bobines par des échelons de tension. Quels essais permettent de déterminer ces éléments ?
3
Master I2E2I – parcours énergie électrique – UEF946 (TP S9 M2) 2017/2018
Faire un schéma de montage et expliquer la façon de procéder ainsi que les hypothèses éventuellement
adoptées et les précautions à prendre.
3- On relie les points B et C de la figure (on note N’ ce point commun). L’inducteur restant ouvert, on
alimente le stator entre A et N’ par un courant continu I. Que valent alors les courants IA, IB, IC ?
4- On se met dans la situation précédente (question 3).
Pour =0, montrer que le flux de la phase A s’écrit A = Ld.I
Pour =/2, montrer que le flux de la phase A s’écrit A = Lq.I
On impose un échelon de tension U entre les points A et N’. Déterminer l’expression du courant de
phase iA(t) et de la tension de l’inducteur Vf(t) pour =0 et =/2. Quels paramètres peut-on déterminer
avec ces essais ?
5- Rappeler les équations de la machine synchrone à pôles saillants sans amortisseurs en régime dynamique
puis les écrire dans un repère de Park.
6- On entraine la machine à sa vitesse synchrone. A l’instant t=0, on alimente l’inducteur par un échelon de
tension continue. Donner les expressions du courant d’inducteur if(t) et de la tension vA(t) de la phase A.
II- Manipulation
Relevez la plaque signalétique de la machine synchrone et noter les valeurs nominales des courants.
L’inducteur de la MS ouvert, on entraîne le rotor à une vitesse très voisine de la vitesse synchrone.
On alimente le stator en triphasé et on mesure son impédance. On voit que le courant fluctue
lentement entre deux valeurs Imax (position à réluctance maximale donc Lq) et Imin (position à
réluctance minimale donc Ld).
Déterminer Lq et Ld et les comparer à celles obtenues en II-1.4 et 5. Conclure.
Faire l’essai correspondant à la question 6) de la préparation. Tracer les courbes théoriques et expérimentales
de if(t) et vA(t). Conclure.
4
Master I2E2I – parcours énergie électrique – UEF946 (TP S9 M2) 2017/2018
TP 3
Transformateur monophasé en régime transitoire
Le schéma ci-dessous représente un transformateur monophasé à culasse amovible.
Culasse amovible
entrefer
i1 K1 K2 i2
V1 V2
Bobinage secondaire
Bobinage primaire
Circuit magnétique
On note :
La culasse amovible permet de créer un entrefer dans le circuit magnétique et faire ainsi varier L1, L2 et M.
I- Préparation
L’entrefer est suffisamment important pour que L1, L2 et M soient constantes (absence de saturation).
1- Ecrire la matrice des inductances et donner la relation matricielle qui lie les tensions aux courants dans le
cas général.
2- On désire déterminer L1, L2 et M par une méthode fréquentielle (un autotransformateur triphasé servira
pour l’alimentation en tension sinusoïdale du dispositif étudié). Quels essais permettent de déterminer
ces éléments ? Faire un schéma de montage et expliquer la façon de procéder ainsi que les hypothèses
éventuellement adoptées et les précautions à prendre.
3- Même question qu’en 2) mais en utilisant une méthode temporelle où l’on excite les bobines par des
échelons de tension ?
Les questions suivantes ont été abordées en TD dans le cas où l’on a un couplage parfait entre les différentes
bobines (L1.L2 = M²). V1 étant une tension continue, rappeler les résultats dans les cas suivants :
4- K2 est ouvert, à l’instant t = 0 on ferme K1. Donner les expressions de i1(t) et V2(t).
5- On se remet dans la situation de la figure. On ferme d’abord K2. A t = 0 on ferme K1. Donner les
expressions de i1(t) et i2(t).
V1 est maintenant sinusoïdale telle que V1(t) = Vm.sin(t-), où =2f est la pulsation et f la fréquence.
6- K2 est ouvert, à l’instant t = 0 on ferme K1. Montrer que l’expression de i1(t) est :
i1 (t )
Vm
Z
sin(t ) sin( )et / 1
avec : Z R12 ( L1 )2 , arctg ( L1 / R1 ) et 1 L1 / R1 .
Pour R1 = 1 , L1 = 0.1 H, Vm = 100V et f = 50Hz, tracer l’évolution de i1(t) pour =0, =/4 et =/2.
Conclure quant aux valeurs maximales atteintes par i1(t).
5
Master I2E2I – parcours énergie électrique – UEF946 (TP S9 M2) 2017/2018
II- Manipulation
Relevez la plaque signalétique du transformateur et noter les valeurs des courants primaires et
secondaires.
Lors des différents essais, la tension d’alimentation est ajustée de sorte à ne pas dépasser le courant
nominal en régime permanent.
II-2- Applications
Afin de fixer la valeur = 0 dans V1(t), on utilise un « interrupteur statique » dit « à zéro de tension ».
Afin de fixer la valeur = /2 dans V1(t), on utilise un « interrupteur statique » dit « à max de tension ».
Dans les deux cas, déterminer la valeur maximale atteinte par le courant d’appel.
Déterminer le rapport entre le courant d’appel max et le courant nominal max. Comparer les résultats avec
ceux du cas linéaire et conclure.
III- Conclusions
6
Master I2E2I – parcours énergie électrique – UEF946 (TP S9 M2) 2017/2018
TP 4
MACHINE A COURANT CONTINU EN REGIME DYNAMIQUE
I. Préparation
On considère une machine à courant continu à excitation indépendante. Le courant d’excitation (inducteur)
est constant. On note :
1- Pour le régime permanent, donner les équations de la machine en fonctionnement moteur et générateur.
2- A partir d’essais à vide en moteur et en générateur, comment peut-on déterminer k ?
3- Etablir le bilan de puissance en spécifiant les différentes pertes ainsi que les puissances mises en jeu.
4- Le moteur fonctionne à vide. Comment on peut déterminer la somme des pertes fer et mécanique pfm à
partir de cet essai (le couple de pertes peut alors se mettre sous la forme C p C0 f ).
5- On veut déterminer le moment d’inertie J des parties tournantes par un essai de ralentissement. Décrire
la procédure expérimentale et écrire les équations de fonctionnement permettant de déterminer J.
6- Pour le régime transitoire, donner les équations de la machine en fonctionnement moteur.
7- Le rotor de la machine étant bloqué (l’excitation est constante), on applique un échelon de tension aux
bornes de l’induit. Ecrire les équations qui décrivent le fonctionnement de la machine. A partir de
l’essai précédent, comment peut-on déterminer les valeurs de R (résistance de l’induit) et de L
(inductance de l’induit) ?
8- L’induit est alimenté sous tension constante, le couple de charge est nul. On applique une variation U
(échelon de tension) aux bornes de l’induit.
Déterminer l’expression des variations du courant d’induit et de la vitesse (calculer les constantes de
temps électromécanique Tem et électrique Te et vérifier que Tem > 4Te). Que deviennent ces
expressions si on néglige le couple des pertes (Cp=0) ?
Pour U =1 V, calculer la valeur maximale du courant atteinte lors de ce transitoire.
9- L’induit est alimenté sous tension constante et le moteur tourne à vide. On applique un échelon de
couple de charge C.
Déterminer l’expression des variations du courant d’induit et de la vitesse. Que deviennent ces
expressions si on néglige le couple des pertes (Cp=0) ?
Pour C =1 Nm, calculer la valeur maximale du courant atteinte lors de ce transitoire.
7
Master I2E2I – parcours énergie électrique – UEF946 (TP S9 M2) 2017/2018
II. Manipulation
La MCC étudiée a les caractéristiques suivantes : 3 kW, 1500 tr/mn, Un=250 V, In=13.65 A
Sauf indication contraire, le courant d’excitation sera fixé à Ie=0.7 A.
Une deuxième MCC est mécaniquement accouplée à la machine étudiée. Elle sert de moteur d’entrainement
ou de génératrice de charge. Relever les indications de sa plaque signalétique et en déduire ses
caractéristiques nominales.
8
Master I2E2I – parcours énergie électrique – UEF946 (TP S9 M2) 2017/2018
TP 5
Charge d’une batterie à partir d’une tension continue variant au cours du
temps
I / Présentation :
Le but de ce TP est d’étudier la charge d’une batterie à partir d’une tension continue qui varie au cours du temps ce qui
est le cas d’un panneau solaire. Le convertisseur utilisé entre la source de tension et l’élément de stockage est un
hacheur série.
La charge de la batterie devant se faire à courant contrôlé (10% de I) même si la tension délivrée par la source varie, il
est nécessaire de réaliser un asservissement du courant débité par le hacheur série.
D r
vD
Vbat
Tr
Commande Sonde
uc de
MLI vi
courant
Tension de
commande
II / Etude du montage
9
Master I2E2I – parcours énergie électrique – UEF946 (TP S9 M2) 2017/2018
On considère maintenant que la fréquence de fonctionnement est suffisamment élevée pour utiliser un modèle
moyen.
~ ~
- En notant vi et u c les petites variations de is et uc autour d’un point de repos, exprimer la fonction
~
v i ( p)
de transfert H(p) ~
en fonction des paramètres du système.
u c ( p)
- Tracer les diagrammes de Bode du gain et de la phase de H(j) pour 0<<1000rd/s.
Pour les applications numériques utiliser les valeurs données précédemment, on prendra R = R L + r =0,5 ohms.
On désire réaliser l’asservissement en courant de ce hacheur de sorte que le courant de sortie reste
constant si la tension d’entrée varie.
Le correcteur utilisé est basé sur une structure de Proportionnel Intégral dont la fonction de transfert
k c (1 i p )
est C ( p) .
i p
- Donner les diagrammes asymptotiques du gain et de la phase de C(p).
- Calculer la fonction de transfert en boucle ouverte du système complet.
- Calculer la fonction de transfert en boucle fermée du système complet.
- Mettre cette fonction de transfert sous la forme canonique.
On ne considère désormais qu’un modèle approché pour le système en ne tenant pas compte du zéro du
numérateur.
- On fixe le coefficient d’amortissement à 0,7 et on désire obtenir un temps de réponse du système
à 5% égal à . Déterminer les valeurs du gain proportionnel kc et la constante de temps de
l’intégrateur i.
- Tracer les diagrammes de Bode du gain et de la phase pour les deux modèles du système
approché (sans zéro) et complet (avec zéro) en boucle fermé, que peut-on en conclure sur l’effet
du zéro vis-à-vis des performances du système ?
III / Mesures
IV / Résultats et conclusions
10
Master I2E2I – parcours énergie électrique – UEF946 (TP S9 M2) 2017/2018
ANNEXE
K
Fonction de transfert du 2ème ordre : H ( p)
2 p2
1 p
0 02
Réponse indicielle en grandeur réduite et temps réduit :
11