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— la République du Cameroun ;
— la République centrafricaine ;
— la République du Congo ;
— la République Gabonaise ;
— la République de Guinée Equatoriale ;
— et la République du Tchad.
La COBAC est chargée, dans les conditions fixées par l’Annexe à la Convention du 16 octobre 1990,
de veiller au respect par les établissements de crédit des dispositions législatives et réglementaires
édictées par les Autorités nationales, par le Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique
Centrale (UMAC), par la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) ou par elle-même et qui
leur sont applicables, et de sanctionner les manquements constatés.
En particulier, la COBAC contrôle les conditions d’exploitation des établissements de crédit, veille
à la qualité de leur situation financière et assure le respect des règles déontologiques de la profession.
Cette mission a été étendue en 2002 aux établissements de microfinance et en 2015 aux holdings
financières qui sont des entreprises ayant pour vocation de regrouper des participations dans di-
verses sociétés et d’en assurer l’unité de direction. En 2018, une nouvelle catégorie d’assujettis,
dénommée établissement de paiement a été soumise à la supervision de la COBAC. Il en est de
même pour les bureaux de change dont le contrôle a été dévolu à la COBAC dans le cadre de la
réglementation des changes.
Le présent rapport couvre les activités de la Commission Bancaire et de son Secrétariat Général
ainsi que des établissements de crédit et de microfinance de la CEMAC durant la période allant du
1er janvier au 31 décembre 2019.
Tous les montants dont l’unité de compte n’est pas précisée sont exprimés en Francs CFA (Franc de
la Coopération Financière en Afrique Centrale) émis par la BEAC.
www.sgcobac.org
Liste des abréviations, des sigles et des symboles
PROPOS DU PRESIDENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
I Présentation de la COBAC
1 Faits marquants de l’année 2019 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2 Organisation et fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.1 Le collège des commissaires 15
2.2 Le Secrétariat Général 18
6 Contrôle prudentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
6.1 Le contrôle sur place 28
6.2 Le contrôle sur pièces 30
8 Concertations et la vulgarisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
8.1 La concertation annuelle avec la profession bancaire 35
8.2 Séminaire de vulgarisation du nouveau dispositif règlementaire relatif aux
services de paiement 36
8.3 Séminaire de vulgarisation de la réglementation des changes 39
9 Coopération internationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
9.1 La 7ème rencontre bilatérale entre les Secrétariats Généraux des Commissions
Bancaires de l’UMOA et de l’Afrique Centrale 41
9.2 Réunion de haut niveau sur le renforcement de la supervision du secteur
financier et les priorités actuelles de régulation. 42
9.3 La réunion des ministres des finances de la Zone franc 43
9.4 Les réunions avec les institutions de Bretton Woods 44
10 Budget 2019 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
10.1 Les ressources de la COBAC 46
10.2 Les charges de la COBAC 46
11 Contrôle interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
11.1 Renforcement du dispositif de contrôle interne 48
11.2 Mise en œuvre du dispositif de contrôle interne 48
11.3 Les contrôles réalisés par le Département du Contrôle Interne 49
VI ANNEXES
ANNEXE 1 : Les nouveaux textes réglementaires . . . . . . . . . . . . . . . . 70
problématique de lutte contre le blanchiment sur les enjeux et les innovations de ce nou-
des capitaux et le financement du terrorisme. veau cadre règlementaire.
Gouverneur de la BEAC,
Président de la COBAC
MOT DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
2 Organisation et fonctionnement . . . . . . 15
2.1 Le collège des commissaires
2.2 Le Secrétariat Général
— 25 février 2019 : concertation élargie sur les projets de textes relatifs aux sanctions
pécuniaires et à la protection des consommateurs des produits et services bancaires ;
par le Gouverneur de la Banque de France. Bancaire qui est trounant est passé en 2019
Le septième membre de la Commission de la Centrafrique au Cameroun.
Président
ABBAS MAHAMAT TOLLI, Gouverneur de la BEAC
Suppléant : Dieudonné EVOU MEKOU, Vice-Gouverneur de la BEAC
Gabon
Titulaire : Régis MOUKOUTOU
Suppléant : Anicet OGANDAGA
Guinée Équatoriale
Titulaire : Silvestre MANSIELE BIKENE
Suppléant : Baltasar EBANG ENGONGA ALU
Tchad
Titulaire : MAHAMAT NOUR ASSADYA
Suppléant : MOUSTAPHA MAHAMAT
7e Membre (Cameroun)
Titulaire : Constant BADIA
Suppléant : Ibougna DOUNIANA
2.1 Le collège des commissaires 17
Les commissaires
MAHAMAT NOUR
Berthe YECKE ENDALE Denise Ingrid Régis MOUKOUTOU ASSADYA
Titulaire TOMBIDAM Bernard NGAZO Titulaire Titulaire
Titulaire Titulaire
Marie Laure BEKONO Anicet OGANDAGA MOUSTAPHA
Suppléant Narcisse ANIYASSI Rodney GOUELLET Suppléant MAHAMAT
Suppléant Suppléant
Suppléant
Silvestre MANSIELE Salomon Francis MEKE Guillaume PREVOST Louis ALEKA-RYBERT Jean-Paul CAILLOT
BIKENE Censeurs Titulaires Titulaire
Titulaire
Natacha OYOUOMI – François GIOVALUCCHI Gérard GRANBOULAN
Baltasar EBANG Censeurs Suppléant Suppléant
ENGONGA ALU
Suppléant
Membre tournant
Constant BADIA
Titulaire
Ibougna DOUNIANA
Suppléant
Soucieux d’asseoir un dispositif de supervi- systèmes de gestion des risques mis en place
sion en phase avec les meilleures pratiques par les établissements assujettis pour iden-
et tenant compte des différentes recomman- tifier, mesurer, surveiller et contrôler les
dations émises dans les rapports des parte- risques par rapport à leur profil de risque.
naires techniques, le Secrétariat Général de Cette meilleure connaissance des établisse-
la COBAC décide d’adopter la supervision ments doit améliorer l’efficacité de l’action
basée sur les risques comme méthode de de la COBAC en permettant d’intervenir de
supervision. Ce nouveau cadre va permettre manière appropriée et en temps opportun
au Secrétariat Général de la COBAC d’antici- avant la survenance des difficultés.
per la survenance de difficultés provenant de La mise en œuvre de la supervision basée sur
risques inhérents ou résiduels pouvant désta- les risques implique l’ensemble des entités
biliser le système financier et d’apporter une de la COBAC. Elle concerne le cycle de vie
réponse adaptée dans les meilleurs délais. des établissements assujettis qui commence
dès leur processus d’agrément, s’étend aux
contrôles multiformes sur place et pièces, à la
prise de mesure d’intervention précoce ou de
3.1 Finalité de la mise en œuvre de
restructuration et aux sanctions, notamment
la SBR au niveau du Secrétariat le retrait d’agrément. Il s’agit d’éviter que
Général de la COBAC l’intervention de la COBAC soit jugée « trop
L’objectif recherché par le Secrétariat peu ou trop tard » en détectant les problèmes
Général de la COBAC est d’arriver à orienter en amont avant qu’ils ne deviennent ingé-
ses efforts de supervision, en priorité, vers rables et ne dégénèrent en crise bancaire gé-
l’identification des activités et pratiques des néralisée. Cette nouvelle philosophie implé-
établissements assujettis susceptibles de gé- mentée au sein de la COBAC ne doit pas être
nérer les risques les plus importants tant sur perçue seulement comme une simple ques-
plan individuel que systémique. L’atteinte de tion d’organisation et de procédures. Il s’agit
cet objectif passe par une meilleure connais- d’inculquer une « vraie culture du risque »
sance et une évaluation de l’adéquation des qui doit dorénavant présider dans l’exécution
20 Chapitre 3. La supervision basée sur les risques
5 Avis et autorisations . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
6 Contrôle prudentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
6.1 Le contrôle sur place
6.2 Le contrôle sur pièces
tèle ; aux normes de supervision, de contrôle Règlement COBAC R-2019/04 relatif aux
interne et de gestion des risques ; au plan modalités de publication des sanctions
comptable, à la consolidation des comptes et disciplinaires et pécuniaires prononcées
à la publicité des documents comptables ; à par la Commission Bancaire de l’Afrique
la liste, la teneur, les modèles, la périodicité, Centrale
les modalités et les délais de transmission Texte d’application du règlement
des documents que ces établissements sont n°01/18/CEMAC/ UMAC/COBAC, ce texte
tenus d’adresser à la Commission Bancaire. précise que le dispositif de la décision de
sanction disciplinaire ou pécuniaire peut être
Règlement COBAC R-2019/03 relatif publié : i) au Journal Officiel de la CEMAC ;
aux modalités d’application et de recou- ii) au Journal Officiel de l’Etat concerné ;
vrement des sanctions pécuniaires par iii) dans les journaux à grand tirage ou ha-
la Commission Bancaire de l’Afrique bilités à recevoir des annonces légales de
Centrale l’Etat concerné ; iv) sur le site internet de la
COBAC ; v) ainsi que dans tout autre support
Texte d’application du règlement que la COBAC désigne.
n°01/18/CEMAC/ UMAC/COBAC, ce rè-
glement fixe les modalités d’application et
de recouvrement des sanctions pécuniaires
prononcées par la COBAC aux personnes 4.2 Les décisions à caractère indivi-
morales et physiques assujetties à sa super- duel
vision. Ce texte fixe également les montants
applicables en matière des sanctions pécu- En 2019, les commissaires de la COBAC ont
niaires et détermine les personnes assujetties adopté 176 mesures individuelles concernant
à ces sanctions. les établissements assujettis.
Dans le cadre de son pouvoir juridictionnel, notamment, des blâmes pour six établisse-
la COBAC a adressé vingt-cinq (53) injonc- ments de crédit, des retraits d’agrément pour
tions aux établissements de crédit et quatre une établissement de microfinance ainsi que
vingt-dix-huit (98) aux établissements de la mise sous administration provisoire d’un
microfinance. établissement de microfinance.
20
Prévus
Réalisé
10
Ce dépassement est dû principalement aux Par ailleurs, des contrôles ciblés notam-
missions thématiques qui ont porté principa- ment sur la gouvernance, la sécurité du sys-
lement sur la gestion des avoirs extérieurs, tème d’information, la comptabilité, la ges-
les transferts et, plus généralement, la véri- tion des risques et les engagements ont été
fication du respect de la réglementation des diligentés dans plusieurs établissements de
changes. crédit.
Les principales carences observées sur la 2019. Les instructions subséquentes ont été
situation financière des établissements as- signées le 10 juin 2019.
sujettis
Il ressort des enquêtes sur place que les effec-
Le niveau des fonds propres nets de cer- tifs des banques dédiés à la mise en euvre de
tains établissements de crédit, après prise la nouvelle réglementation des changes appa-
en compte des provisions complémentaires raissent insuffisants. En outre, ces effectifs ne
demandées par les missions de contrôle sur bénéficient pas d’une formation adéquate sur
place, en couverture du risque de crédit, des le nouveau dispositif de communication des
non-valeurs comptables et des affaires li- informations à la BEAC, d’où un renseigne-
tigieuses, ne leur permet pas de respecter ment inadéquat des états de reporting. Les
certaines normes prudentielles assises sur cet procédures opérationnelles des banques ont
agrégat. C’est le cas notamment de la limite été partiellement mises à jour mais ne sont
individuelle de division des risques. pas exhaustives. Les dispositifs de contrôle
interne et de gestion des risques inhérents
La situation financière des établissements de aux opérations internationales apparaissent
microfinance demeure préoccupante. perfectibles. Les diligences relatives à la
lutte contre le blanchiment des capitaux et
Les principales carences observées sur le financement du terrorisme (LCB-FT) sont
l’application des nouveaux règlements insuffisamment mises en oeuvre.
Adopté le 21 décembre 2018 par le Dans les dossiers de transfert traités direc-
Comité Ministériel de l’UMAC, le rè- tement par les établissements dans la limite
glement n° 02/18/CEMAC/UMAC/CM de leurs besoins courants, plusieurs anoma-
portant réglementation des changes dans lies ont été relevées, en lien avec l’absence
la CEMAC a abrogé le règlement n° de facture, de quitus fiscal, d’attestation de
02/00/CEMAC/UMAC/CM. Il est entré en domiciliation et de certificat d’immatricula-
vigueur le 1er mars 2019, avec un délai de tion au registre du commerce et du crédit
mise en conformité fixé au 1er septembre mobilier. Si les tarifs appliqués par certaines
30 Chapitre 6. Contrôle prudentiel
banques aux transferts émis sont globale- avoirs extérieurs et aux besoins courants
ment conformes à l’article 2 de l’instruction apparaissent peu fiables. Les banques ne
n° 002/GR/2019 relative à la tarification renseignent pas correctement les éléments
des opérations de transfert, dans d’autres de calcul des besoins courants et les couver-
établissements au contraire, la tarification tures en devises dans le cadre des préfinan-
appliquée aux opérations de transfert n’est cements de la BEAC lors des déclarations
pas conforme à la réglementation. quotidiennes. Les besoins courants déclarés à
la BEAC sont souvent supérieurs aux besoins
Les délais de traitement des transferts ne sont réels recalculés par les missions. Cette situa-
généralement pas respectés par les établis- tion traduit la détention d’avoirs extérieurs
sements. Le processus de domiciliation des injustifiés.
importations est embryonnaire. Les dossiers
de domiciliation d’importation sont, dans La vente de devises à la clientèle n’est pas
l’ensemble, peu documentés et caractérisés toujours accompagnée des documents justifi-
par l’absence de déclarations d’importation, catifs requis par la réglementation. Certains
de dossier d’apurement des importations et dossiers relatifs à la vente de devises à des
de clôture de dossier d’apurement. Certains bureaux de change sont incomplets. En outre,
établissements ne tiennent pas de dossier de le seuil de 5 millions de F CFA par per-
domiciliation pour chaque transaction liée à sonne et par voyage fixé par la règlemen-
une importation de biens ou de services. tation est dépassé pour certains clients. Par
ailleurs, les diligences de LCB-FT relatives
Il en est de même pour les transactions liées à aux opérations de change manuel ne sont pas
une exportation de biens ou de services. Des toujours mises en œuvre, en violation des
insuffisances ont été identifiées, en liaison dispositions de l’article 8 de l’instruction n°
avec l’absence d’autorisation d’exportation 011/GR/2019.
ou d’attestation de domiciliation d’exporta-
tion. Les diligences en matière de constitu- Les dossiers d’ouverture des comptes en de-
tion de dossiers de domiciliation des recettes vises ne sont pas conformes aux nouvelles
d’exportation ne sont pas réalisées en amont. dispositions réglementaires. De plus, les taux
En l’absence de constitution de dossiers de de commission pratiqués sur les opérations
domiciliation, les apurements des dossiers ne d’envoi rapide sont souvent supérieurs aux
sont pas réalisés. limites règlementaires. Par ailleurs, les dos-
siers de préfinancements relatifs à la couver-
L’état de reporting journalier « Déclarations ture des soldes de compensation du transfert
journalières des rapatriements dans la d’argent et des opérations monétiques pâ-
CEMAC par les établissements de crédit » tissent de l’absence de pièces justificatives,
n’est pas correctement renseigné par certains ce qui engendre des positions débitrices de
établissements. Ainsi, ces établissements ne certains établissements dans les livres des
déclarent pas à la BEAC l’exhaustivité des correspondants. Enfin, les cartes de retrait
rapatriements à rétrocéder effectués par leurs Visa ne sont pas plafonnées à 5 millions de
clients. F CFA par voyage dans quelques établisse-
ments.
Les déclarations quotidiennes relatives aux
Crédit (APEC) des Etats de la CEMAC et de la BEAC du pays concerné se voit égale-
le Président de la COBAC. Le Secrétaire ment invité à y siéger, avec voix consultative.
Général de la COBAC participe aux réunions
du Comité de Direction avec voix consul- Les règles de fonctionnement du Fonds
tative. Il en est de même du Secrétaire résultent des dispositions du règlement
Permanent, qui assure le secrétariat des n°01/09/CEMAC/UMAC/COBAC portant
séances et rapporte les affaires inscrites à création du Fonds de Garantie des Dépôts
l’ordre du jour de ces réunions. en Afrique Centrale, du règlement COBAC
R-2009/03 relatif à son organisation et à
Lorsque cet organe est amené à statuer sur son fonctionnement ainsi que des décisions
une intervention du Fonds auprès d’un éta- n°01/11-FGD-CD et 02/11-FGD-CD portant
blissement de crédit, l’Autorité monétaire du respectivement règlement intérieur et règle-
pays concerné siège au Comité de Direction ment financier du FOGADAC.
avec voix délibérative. Le Directeur National
8 Concertations et la vulgarisations . . . . 35
8.1 La concertation annuelle avec la profession ban-
caire
8.2 Séminaire de vulgarisation du nouveau dispositif
règlementaire relatif aux services de paiement
8.3 Séminaire de vulgarisation de la réglementation
des changes
9 Coopération internationale . . . . . . . . . . 41
9.1 La 7ème rencontre bilatérale entre les Secrétariats
Généraux des Commissions Bancaires de l’UMOA
et de l’Afrique Centrale
9.2 Réunion de haut niveau sur le renforcement de
la supervision du secteur financier et les priorités
actuelles de régulation.
9.3 La réunion des ministres des finances de la Zone
franc
9.4 Les réunions avec les institutions de Bretton Woods
8. Concertations et la vulgarisations
Ont également participé à cette ren- Abordant le premier thème libellé « Crise et
contre, le Vice-gouverneur de la BEAC, fonds propres des établissements de crédit
Président suppléant de la COBAC, Monsieur de la CEMAC », le Secrétaire Général de la
EVOU MEKOU, le Secrétaire Général COBAC a rappelé l’enjeu des fonds propres
de la COBAC, Monsieur HALILOU bancaires particulièrement dans un contexte
YERIMA BOUBAKARY, le Secrétaire de crise. Puis, il a indiqué les conditions de
Général Adjoint de la COBAC, Monsieur la révision de la réglementation de cet agré-
Maurice Christian OUANZIN, les Directeurs gat, qui a abouti à l’adoption du règlement
Nationaux de la BEAC, la Présidente de la COBAC R-2016/03, inspiré de l’accord de
Fédération des Associations Professionnelles Bâle, en mettant l’accent sur les exigences
des Etablissements de Crédit (APEC) de supplémentaires induites par l’application
la CEMAC, Madame Ludwine OYENI- stricte de ce nouveau dispositif. Il a souli-
AMONI, les Présidents des APEC de la gné que la mise en œuvre de ces nouvelles
CEMAC, les Directeurs Généraux des éta- règles, conjuguée aux effets de la crise qui
blissements de crédit et de microfinance de sévit dans la CEMAC, suite au contre choc
la CEMAC, ainsi que des responsables et pétrolier de 2014, et à la détérioration de
cadres de la COBAC et de la BEAC. la qualité du portefeuille, notamment l’ex-
36 Chapitre 8. Concertations et la vulgarisations
plosion des créances immobilisées, rendent vigilance en matière de LBC/FT, les princi-
incontournable le relèvement du niveau des pales vulnérabilités liées aux opérations de
fonds propres. Le Secrétaire Général de la change manuel, les spécificités des bureaux
COBAC a ainsi formulé quelques mesures de change et des sous-délégataires, ainsi que
préventives envisageables, voire nécessaires, les diligences de LBC/FT applicables aux
en vue de la consolidation du système ban- transferts ayant comme supports les nou-
caire de la CEMAC. veaux moyens de paiement. Il a également
présenté les actions engagées par la Banque
S’agissant du deuxième thème relatif à Centrale et la Commission Bancaire en réac-
« La cybercriminalité dans les établisse- tion aux nombreuses infractions relevées.
ments de crédit de la CEMAC », Monsieur
LENDJONDJO, chef du Département Ces exposés ont été suivi de débats, dont les
Informatique au Secrétariat Général de la principaux étaient relatifs à :
COBAC a montré l’ampleur de ce phéno-
mène dans la CEMAC, en l’illustrant par — la pertinence d’une stratégie de fusion-
les cas de pertes opérationnelles récemment absorption des banques dont les mo-
enregistrées par certaines banques de la place. dèles d’affaires présentent des simila-
L’intervenant a ensuite rappelé les disposi- rités en vue de la consolidation du sys-
tions réglementaires existantes dans la zone tème bancaire ;
pour lutter contre ce fléau, puis dressé un état — les solutions envisageables pour l’amé-
des lieux de la cybercriminalité sur la base lioration de la qualité de l’information
des constats issus de divers contrôles ciblés financière sur les emprunteurs et la ré-
sur le système d’information des établisse- duction à long terme du volume des
ments de crédit. Il a enfin formulé quelques créances en souffrance ;
recommandations pour une meilleure cyber — les causes et les moyens de prévenir
sécurité. les risques informatiques, notamment
les fraudes impliquant le personnel des
Le troisième thème, consacré aux établissements de crédit ;
«Diligences relatives à la lutte contre le blan- — la communication entre les établisse-
chiment des capitaux et le financement du ments de crédit, ainsi que leur collabo-
terrorisme dans la nouvelle réglementation ration avec la COBAC et les autorités
des changes» a été présenté par Monsieur nationales pour lutter contre la cyber-
M’BOSSO, Chef d’études au Secrétariat criminalité ;
Général de la COBAC. Après avoir rappelé — moyens de contrôle, par les établisse-
les principaux manquements relatifs à la ments de crédit et les régulateurs, du
LBC/FT dans les établissements de crédit respect des dispositions réglementaires
et de microfinance, l’intervenant a décrit en matière de LBC/FT ;
les diligences de LBC/FT relatives au nou- — la responsabilité des banques et de
veau dispositif de régulation des changes. leurs dirigeants en matière de respect
L’intervenant a particulièrement attiré l’at- des règles et procédure de gestion des
tention sur l’architecture opérationnelle de la risques.
Le séminaire de diffusion du dispositif rè- (COBAC), s’est tenu le 22 juillet 2019, à l’hô-
glementaire relatif aux services de paie- tel Hilton de N’Djamena, sous la présidence
ment dans la CEMAC, organisé par la de Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI,
Commission Bancaire de l’Afrique Centrale Président de la COBAC et Gouverneur de
8.2 Séminaire de vulgarisation du nouveau dispositif règlementaire relatif aux
services de paiement 37
la BEAC. Cette rencontre vise à sensibiliser BEAC. Il a conclu son propos en émettant le
les parties prenantes sur les enjeux de ce vœu que les débats soient riches et fructueux.
nouveau dispositif et à faciliter une meilleure
appropriation de ces textes par l’ensemble Le premier panel du séminaire, modéré par
des acteurs de ce secteur. Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI, a
porté sur les conditions d’accès à la pro-
Ont également participé à ce séminaire : fession de prestataire de services de paie-
ment. Il a été articulé autour des interven-
— Madame Séna Elda KPOTSRA, tions de Monsieur HALILOU YERIMA
Secrétaire Général de la Commission BOUBAKARY et de Madame Gwendoline
Bancaire de l’Union Monétaire Ouest- ABUNAW ainsi que le partage d’expériences
Africaine (CB-UMOA) ; de Madame Séna Elda KPOTSRA et un
— Monsieur HALILOU YERIMA commentaire de Monsieur Pascal N’NAH
BOUBAKARY, Secrétaire Général OYONO.
de la COBAC ;
— Monsieur Maurice Christian Le premier exposé, présenté par le Secrétaire
OUANZIN, Secrétaire Général Général de la COBAC a concerné les typo-
Adjoint de la COBAC ; logies des prestataires de services de paie-
— Madame ASSADYA, Commissaire de ment, les conditions et modalités d’agrément
la COBAC et son Suppléant ; des prestataires de services de paiement, de
— les représentants des Autorités moné- leurs dirigeants et commissaires aux com-
taires nationales, des Autorités de ré- missaires aux comptes, ainsi que l’approba-
gulation de télécommunications et des tion de l’offre et de l’extension des activités
Conseils Nationaux du Crédit ; des prestataires de services de paiement.
— Madame Lidwine OYENI-AMONI, La seconde présentation, effectuée par la
Présidente de la fédération des Directrice Générale de Ecobank Cameroun,
Associations Professionnelles des a porté sur les services de paiement que les
Etablissements de Crédit de la prestataires peuvent exercer, les activités
CEMAC (FAPEC) ; autorisées, encadrées et interdites aux pres-
— les représentants de la BEAC, du tataires de services de paiement, ainsi que
GABAC et du GIMAC ; la distinction entre comptes, instruments et
— les dirigeants des établissements de opérations de paiement.
crédit et de microfinance de la
CEMAC, ainsi que leurs commissaires A la suite de cette intervention, le Secrétaire
aux comptes ; Général de la Commission Bancaire de
— les représentants des opérateurs de té- l’UMOA a partagé son expérience sur les
léphonie mobile, des sociétés informa- conditions d’agrément des prestataires de
tiques (Fintech) et des autres acteurs services de paiement dans l’UMOA, ainsi
du secteur des services de paiement. que le rôle et les diligences de l’Organe de
Après avoir souhaité une chaleureuse bien- supervision dans le processus d’agrément et
venue aux participants, Monsieur ABBAS de contrôle a priori. Enfin, le Directeur de
MAHAMAT TOLLI a ouvert les travaux en Airtel Money Gabon a fait un commentaire
présentant les grands axes de la réforme ré- sur les enjeux et procédures d’approbation
glementaire sur les services de paiement. Il a des nouvelles offres de services de paiement.
notamment indiqué que cette réforme, englo-
bante, couvre l’ensemble des activités liées Le deuxième panel du séminaire, sous la mo-
aux services de paiement et permettra d’assu- dération de Monsieur ABBAS MAHAMAT
rer une supervision, ainsi qu’une surveillance TOLLI, axé sur les conditions d’exercice
adéquate de ces activités par la COBAC et la de la profession de prestataire de services
38 Chapitre 8. Concertations et la vulgarisations
les établissements de paiement non uti- sont achevés par le discours de clôture de
lisés qui doivent impérativement être Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI qui,
reversés dans les comptes de canton- après avoir remercié les organisateurs et les
nement ouverts auprès d’un établisse- participants à ce séminaire, a vivement en-
ment de crédit. gagé l’ensemble des acteurs à prendre toutes
Les travaux du séminaire de diffusion du les dispositions nécessaires, afin de s’appro-
nouveau dispositif règlementaire relatif aux prier rapidement les exigences de la nouvelle
services de paiement dans la CEMAC se réforme.
9.1 La 7ème rencontre bilatérale entre les Secrétariats Généraux des Commissions
Bancaires de l’UMOA et de l’Afrique Centrale
La 14ème réunion à haut niveau sur la su- volatilité des prix. Cette combinaison vise à
pervision bancaire et les priorités actuelles renforcer les politiques et à réaliser la stabi-
de la régulation s’est tenue les 31 janvier et lité macroéconomique et financière.
1er février à Cape Town, en Afrique du Sud.
La réunion est organisée conjointement par
Monsieur Benoît Cœuré a souligné le po-
la Banque de réserve sud-africaine (SARB),
tentiel de la fintech pour renforcer l’inclu-
le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire
sion financière et le rôle que les Banques
(CBCB) et le Financial Stability Institute
Centrales et d’autres autorités peuvent jouer
(FSI) de la Banque des règlements inter-
pour contribuer à la réalisation de ce po-
nationaux. Dix ans après la Grande Crise
tentiel. Au cours des dix dernières années,
Financière, les superviseurs bancaires et les
l’accès aux services de paiement a consi-
banquiers centraux d’Afrique subsaharienne
dérablement progressé. Plusieurs solutions
se sont réunis pour débattre des principaux
novatrices originaires d’Afrique ont permis
changements survenus depuis la crise, des
d’accroître l’accès des populations mal des-
développements technologiques ayant une
servies de ce continent et du monde entier.
incidence sur la réglementation et la super-
Mais il reste encore beaucoup de travail à
vision bancaires, ainsi que de l’innovation
faire, un nombre important de personnes
technique et de l’inclusion financière.
n’ayant toujours pas les moyens d’effectuer
des paiements rapides, sécurisés et dignes
Le Gouverneur Kganyago de la SARB a
de confiance et d’exercer d’autres activités
souligné l’importance de la réunion de haut
financières qui les intégreraient dans l’écono-
niveau en tant qu’événement annuel réunis-
mie formelle au sens large.
sant des représentants de la SARB, du CBCB,
du FSI et des banques centrales et autorités
de surveillance de l’Afrique subsaharienne, Au cours de la réunion de haut niveau, les
et a rappelé aux participants leur responsa- autorités de contrôle bancaire de la région et
bilité de s’employer sans cesse à améliorer au-delà ont partagé les enseignements clés de
leurs systèmes financiers. L’interdépendance leur réponse à la grande crise et ont reconnu
croissante des marchés financiers a fait de les défis communs en matière de réglemen-
la stabilité financière internationale un bien tation et de supervision. La réunion s’est
public mondial. Pour atteindre une crois- terminée par une discussion sur l’évolution
sance économique durable et des objectifs de de l’architecture de surveillance financière
développement durable à long terme, il faut et sur la meilleure façon de mettre en œuvre
un secteur financier stable et bien réglementé. les importantes réformes réglementaires post-
crise telles que Bâle III et, dans ce contexte,
Les Banques Centrales et les superviseurs la proportionnalité dans la réglementation
travaillent sur les éléments d’un cadre de bancaire. Le FSI a présenté les résultats de
politique monétaire intégré qui associe des l’enquête menée récemment sur la mise en
politiques monétaire et macroprudentielle œuvre du cadre de Bâle dans 100 juridictions
et, dans certains cas, des interventions sur et a discuté des pratiques de proportionnalité.
les marchés des changes pour atténuer la
9.3 La réunion des ministres des finances de la Zone franc 43
— aider ses pays membres à atténuer les Le Secrétaire Général a participé au sémi-
risques et à favoriser la croissance ; naire de haut niveau consacré aux priorités
— renforcer la viabilité de la dette et la régionales de la CEMAC avec toutes les insti-
transparence ; tutions de la CEMAC. Il a eu des discussions
— promouvoir des mesures visant à favo- approfondies avec l’équipe du FMI, conduite
riser l’inclusion et à offrir davantage par M. TOUJAS-BERNATE sur la contribu-
d’opportunités à tous ; tion de la COBAC aux réformes entreprises
— moderniser la coopération mondiale ; par la CEMAC.
— faciliter l’établissement de solutions
IV
Budget et suivi des activités
10 Budget 2019 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
10.1 Les ressources de la COBAC
10.2 Les charges de la COBAC
11 Contrôle interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
11.1 Renforcement du dispositif de contrôle interne
11.2 Mise en œuvre du dispositif de contrôle interne
11.3 Les contrôles réalisés par le Département du
Contrôle Interne
10. Budget 2019
1. Nombre de comptes divisé par la population entre 15 et 64 ans (base de données de la Banque Mondiale)
52 Chapitre 12. Système bancaire en 2019
12.2 Indicateurs d’activité des Cette croissance est observée sur toutes les
banques de la CEMAC places bancaires à l’exception de la Guinée
Equatoriale qui enregistre une baisse de 187
Au 31 décembre 2019, le total agrégé des milliards de FCFA soit -10,3 %.
bilans des banques de la CEMAC s’établit Les banques du Cameroun et du Tchad af-
à 14 093 milliards de FCFA contre 13 476 fichent les plus fortes hausses respectivement
milliards de FCFA une année auparavant. Il à hauteur de 564 milliards de FCFA, soit
est en progression de 617 milliards de FCFA, +9,8% et de 124 milliards de FCFA, soit
soit +4,6 %. +11%.
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zone CEMAC
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12.2.1 Evolution des dépôts mique observée dans la CEMAC. Elle est
observée dans les pays ci-après : Cameroun
Les dépôts collectés s’élèvent à 10 394 mil- (+376 milliards de FCFA, +6,1%), Tchad
liards de FCFA (73,8 % du total de bilan) au (+172 milliards de FCFA, +26%), Congo
31 décembre 2019. Ils se sont accrus de 517 (+76 milliards de FCFA, +8,5%), Gabon (+34
milliards de FCFA, soit +5,2 % en variation milliards de FCFA, +1,6%) et Centrafrique
annuelle. (+32 milliards de FCFA, +17,4%). Seule la
Guinée Equatoriale enregistre une baisse si-
Cette hausse est globalement imputable aux gnificative (-173 milliards de FCFA, -13,7%).
effets des paiements de la dette intérieure par
certains pays et de la légère reprise écono- Selon leur maturité, les ressources à vue (y
12.2 Indicateurs d’activité des banques de la CEMAC 53
compris les comptes sur livret) ont enregistré ont augmenté de 20 milliards de FCFA, soit
une augmentation de 6,5 % par rapport à +1,8 % par rapport au 31 décembre 2018. Ils
décembre 2018. Elles s’établissent à 7 775 s’élèvent à 1 099 milliards de FCFA, soit
milliards de FCFA, soit 74,8 % des dépôts 10,6 % du total des dépôts contre 10,9 % à
collectés contre 73,9 % douze mois plus tôt. fin décembre 2018.
Les dépôts des entreprises publiques sont
Constituées des comptes à terme et des évalués à 534 milliards de FCFA, soit 5,1 %
comptes de dépôts à régime spécial (bons de des dépôts collectés contre 4,9 % douze mois
caisse notamment), les ressources à terme plus tôt. Ils sont en hausse de 46 milliards de
collectées auprès de la clientèle s’établissent FCFA, soit +9,4 % comparés à la situation
à 1 978 milliards de FCFA, soit 19 % du total de décembre 2018.
des dépôts, contre 2 051 milliards de FCFA,
soit 20,8 % au 31 décembre 2018. Elles ont Enfin, les dépôts du secteur privé repré-
baissé de 73 milliards de FCFA, soit -3,6 % sentent 75,5 % du total des dépôts contre
par rapport au niveau atteint l’année précé- 76,3 % douze mois plus tôt. S’établissant à
dente à la même date. 7 851 milliards de FCFA, ils sont en expan-
sion de 311 milliards de FCFA, soit +4,1 %,
Les dépôts des administrations publiques comparés à leur niveau de décembre 2018.
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12.2.2 Évolution des emplois de la clientèle fixent à 7 449 milliards de FCFA (52,9 % du
non financière total du bilan), soit une variation annuelle de
Les crédits bruts à la clientèle ressortent à - 4,1 %.
8 442 milliards de FCFA au 31 décembre
2019. Ils replient de 320 milliards de FCFA, Les crédits au secteur privé s’élèvent à 6 612
soit -4,6 % par rapport à leur niveau à fin milliards de FCFA et représentent 78,3 % du
décembre 2018. Cette baisse est essentielle- total des crédits bruts, niveau quasi similaire
ment imputable, d’une part, à la titrisation à celui atteint douze mois plus tôt. Ils se
d’une créance en Guinée Equatoriale dé- contractent de 302 milliards de FCFA, soit
classée parmi les opérations de trésorerie et - 4,4 % comparé à leur niveau de décembre
interbancaires et, d’autre part, à la prudence 2018. Les baisses les plus significatives sont
dans la distribution des crédits en raison observées en Guinée Equatoriale (-237 mil-
du contexte macroéconomique peu favorable liards de FCFA, soit -20,4 %) et au Congo
malgré la relance perceptible depuis quelques (-79 milliards de FCFA, soit -7,7 %). Ce
mois dans la région. recul est légèrement atténué par l’augmenta-
tion des crédits constatés au Cameroun de 23
A l’exception des banques du Tchad (+40 milliards de FCFA, soit +0,8 % et au Tchad
milliards de FCFA, soit +5,7 %) et du de 7 milliards de FCFA, soit +1,1 %.
Cameroun (+11 milliards de FCFA, soit
+0,3 %) qui affichent une hausse de leurs cré- Les crédits aux administrations publiques res-
dits bruts, toutes les autres places bancaires sortent à 881 milliards de FCFA, soit 10,4%
connaissent une baisse du volume de leur du total des crédits bruts, contre 9,8 % en
portefeuille de crédits à la clientèle. Cette décembre 2018. Ils sont en hausse de 21 mil-
baisse est marquée en Guinée Equatoriale liards de FCFA, soit de 2,5% en glissement
(-248 milliards de FCFA, soit -19,7 %) et, annuel.
dans une moindre mesure, en Centrafrique
(-4 milliards de FCFA, soit -2,3 %). Les crédits aux entreprises publiques s’éta-
blissent à 371 milliards de FCFA, soit 4,4%
Les provisions pour dépréciation des comptes des crédits distribués contre 4,1% douze mois
clientèle sont en légère baisse de 3 milliards plus tôt. En valeur relative, ils progressent de
de FCFA, soit -0,3 % par rapport à septembre 8 milliards de FCFA, soit +2,3% comparés à
2018. Elles s’établissent à 993 milliards de la situation qui prévalait un an plus tôt.
FCFA. En conséquence, les crédits nets se
12.2 Indicateurs d’activité des banques de la CEMAC 55
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+22,2 %), au Congo (+43 milliards de FCFA, sur le marché des titres publics a permis à
soit +10 %), au Gabon (+17 milliards de l’Etat d’obtenir régulièrement des souscrip-
FCFA, soit +2,1 %), en Guinée Equatoriale tions, même au-delà des montants sollicités
(+57 milliards de FCFA, soit +9,4 %) et au lors des différents émissions.
Tchad (+26 milliards de FCFA, soit +6,7 %).
Les opérations avec la BEAC progressent
Quant aux opérations d’acquisition nette de
fortement de 302 milliards de FCFA, soit
bons et obligations du Trésor sur le marché
+24 %, passant d’un placement net de 1 259
des titres publics, elles sont réparties ainsi
milliards de FCFA à 1 561 milliards de FCFA
qu’il suit : au Cameroun (+367 milliards de
entre décembre 2018 et décembre 2019. Cette
FCFA, soit +61,5 %), en Centrafrique (+14
situation résulte de l’effet conjugué de l’aug-
milliards de FCFA, soit +93,5 %), au Congo
mentation des avoirs nets des banques en
(+44 milliards de FCFA, soit +69,3%), au
compte courant auprès de la Banque Centrale
Gabon (+53 milliards de FCFA, soit +36,9%),
(+106 milliards de FCFA, +6,2 %), d’une
en Guinée Equatoriale (+283 milliards de
part, et de la diminution du refinancement
FCFA, soit +237,1%). Seules les banques du
obtenu de la BEAC (-196 milliards de FCFA,
Tchad, en raison de la baisse du taux de roll-
soit -45,3 %), d’autre part.
over pratiqué sur les titres échus, connaissent
une baisse du volume des titres publics (-23
milliards de FCFA, soit -10,5%). L’endettement net sur les opérations avec
les correspondants associés et non associés
La forte croissance observée en Guinée s’élève à 181 milliards de FCFA, contre un
Equatoriale résulte de l’opération de titrisa- placement net de 52 milliards de FCFA, une
tion susmentionnée. S’agissant du Cameroun, année auparavant.
la poursuite du dynamisme de ses opérations
F IGURE 12.4 – Contributions des marges dans la formation du PNB au 31 décembre 2019
Les frais généraux atteignent 537,9 milliards la CEMAC affichent un coefficient net d’ex-
de FCFA au 31 décembre 2019, contre 518,8 ploitation en augmentation à 55,6 % au 31
milliards de FCFA un an plus tôt, soit une décembre 2019 mais en dessous du plafond
augmentation de 19,1 milliards de FCFA généralement admis de 60%, contre 52,8 %
(+3,7 %). En conséquence, les banques de un an auparavant.
12.3.2 Evolution du résultat net montre qu’il progresse dans l’ensemble, sauf
en Guinée Equatoriale, au Congo et au Tchad
Au 31 décembre 2019, le résultat net des où il recule respectivement de 12,4 milliards
banques de la CEMAC ressort à 139,8 de FCFA, soit de -116 %, de 8,9 milliards de
milliards de FCFA, contre 138,8 milliards FCFA, soit de -71 % et de -5,5 milliards de
une année auparavant, soit une hausse de FCFA, soit de -290,5 %.
0,8%. Il se répartit comme suit : Cameroun
(58,4%, soit 81,7 milliards de FCFA), Gabon Pour la CEMAC, au total, dix banques dé-
(39,7%, soit 55,5 milliards de FCFA), Congo clarent un résultat net déficitaire cumulé de
(2,6%, soit 3,6 milliards de FCFA), Guinée 52 milliards de FCFA au 31 décembre 2019,
Équatoriale (-1,2%, soit -1,7 milliard de contre 13 banques pour un montant cumulé
FCFA), Tchad (-2,6 %, soit -3,6 milliards de de 41 milliards de FCFA en 2018.
FCFA) et République Centrafricaine (3,1 %,
soit 4,4 milliards de FCFA). L’évolution du résultat net agrégé par pays
sur la période de 2014 à 2019 est présentée
L’analyse de cet agrégat agrégé par pays dans le tableau ci-après :
12.4 Les risques et structure financière 59
20
10
20
10
Le niveau de provisionnement des créances les établissements financiers, une forte baisse
douteuses, après une baisse de 11,3% en est observée entre 2017 et 2018. Pour l’en-
2017, a progressé en 2018 dans les banques semble, ce taux passe de 78,8% en 2017 à
passant de 75,1% à 83,1%. Par contre, pour 79,0% en 2018.
TABLE 12.5 – Evolution des fonds propres nets par pays(en millions)
Par ailleurs, il y a lieu de noter que les pro- à augmenter le niveau d’exigence de fonds
visions 2 complémentaires demandées par propres requis pour renforcer la résilience de
les missions du Secrétariat Général de la ces établissements. Au 31 décembre 2019,
COBAC diligentées auprès de certains éta- ces provisions s’élèvent à 342 milliards de
blissements ont significativement contribué FCFA.
12.4.3 La liquidité du système bancaire sous-région est en baisse depuis 2010 sans
pour autant être en-dessous de la norme mi-
Le niveau de liquidité à la CEMAC est suivi nimale de 100%. Toutefois, un changement
principalement à travers deux normes pru- de tendance a été observé à partir de 2012.
dentielles : Cette évolution masque des grandes dispari-
tés entre les pays.
— le rapport de liquidité qui exige que les
disponibilités à vue ou à moins d’un Au Congo, le rapport de liquidité poursuit
mois soient supérieures ou égales au son évolution après avoir été en-dessous de
minimum réglementaire de 100% des la norme en 2016. La situation est plus stable
exigibilités de même terme et ; en Guinée Équatoriale et dans une moindre
— le coefficient de transformation qui mesure au Tchad où la norme a été presque
exige aux établissements de crédit de enfreinte. Après une évolution importante
financer à hauteur de 50% au moins de ce ratio entre 2012 et 2015, la liquidité a
leurs emplois à plus de cinq ans de aussi entamé une pente descendante en RCA.
durée résiduelle par des ressources per- Une tendance haussière est observée dans le
manentes. reste de pays de la CEMAC.
En terme général, le niveau de liquidité de la
2. Pour dépréciation des comptes de la clientèle, pour non-valeurs comptables et pour la couverture des risques et
litiges
62 Chapitre 12. Système bancaire en 2019
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Congo Gabon Guinée Equatoriale
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Les dépôts sont en baisse de 12% entre dé- Les ressources à vue reculent d’environ 11%
cembre 2015 et décembre 2019, passant de sur la période d’analyse, passant de 913
944 milliards de FCFA à 828 milliards de milliards en 2015 à 817 milliards de FCFA
FCFA. Cette baisse s’observe davantage au en décembre 2019. Elles représentent 93%
Cameroun (-19%), suivis du Congo (-12%) des dépôts collectés à fin décembre 2019.
et du Tchad (-3%). Les établissements de Par ailleurs, les ressources à terme ne re-
microfinance du Cameroun et du Congo présentent que 4% du total des dépôts à la
représentent 58% et 30% du total de cet agré- même date. L’évolution des dépôts collectés
gat. Comparé à fin décembre 2019, les dépôts entre décembre 2015 et décembre 2019 est
sont en augmentation de 17,5%, passant de présentée ci-après :
705 milliards de FCFA à 828 milliards de
66 Chapitre 13. Evolution du secteur de la microfinance
F IGURE 13.3 – Evolution des crédits bruts des EMF au 31 décembre 2019
13.2 La rentabilité des EMF 67
Variation
CEMAC -(en millions de FCFA) 2018 2019 En valeur En %
Produits d’exploitation financière 115 641 106 852 −8 789 −8, 2
Charges d’exploitation financière 19 211 17 722 −1 489 8, 4
PNF 96 430 89 130 −7 299 8, 2
Autres produits et subventions 4 666 3 212 −1 454 −45, 3
Marge sur opérations accessoires 13 248 14 543 1 295 8, 9
Produit global d’exploitation 114 344 106 885 −7 459 −7
Autres charges générales d’exploitation 50 906 47 522 −3 384 −7, 1
Charges de personnel 40 188 34 957 −5 231 −15, 0
Impôts et taxes 4 121 2 756 −1 364 −49, 5
Frais Généraux 95 215 85 236 −9 979 −11, 7
Résultat brut d’exploitation 19 129 21 649 2 520 11, 6
Dotation nettes aux provisions et aux amortissements 13 829 14 624 796 5, 4
Résultat courant 5 300 7 025 1 724 24, 5
Résultat Exceptionnelles 1 427 644 −783 −121, 7
impôts sur le benéfice 1 521 1 541 21 1, 3
Résultat net 2 353 41 840 2 487 51, 4
Branche 1 Branche 2 Branche 3 Branche 4 Branche 5 Branche 6 Branche 7 Branche 8 Branche 9 NCA RDM
Cameroun
2015 233 936 104 948 561 330 106 830 135 861 502 939 309 317 146 146 350 654 192 605 298 665
2016 247 125 109 375 587 874 101 037 131 510 577 408 396 152 149 030 347 822 136 821 370 588
2017 299 565 50 467 573 231 127 377 127 977 584 212 410 986 186 929 504 926 155 616 259 529
2018 305 217 60 884 616 517 197 429 154 474 750 531 421 029 220 105 558 358 198 377 105 818
2019 296 373 84 846 554 389 216 135 175 660 724 158 391 775 270 637 638 259 153 859 82 114
Centrafrique
2015 4678 1289 3564 5441 2845 16 019 11 183 12 005 17 245 68 357 1604
2016 5300 1286 3343 3051 4741 22 135 16 462 13 958 16 210 72 855 876
2017 9072 2632 3452 2344 4979 22 976 15 591 4581 7536 68 595 667
2018 7937 2117 2980 4616 7431 34 986 11 961 5384 26 080 58 988 474
2019 10 124 9665 3749 5538 9079 54 144 13 219 8763 27 833 10 598 4852
Congo
2015 185 193 42 394 39 644 83 711 139 715 177 144 116 025 23 834 129 968 221 780 140 216
2016 187 581 127 691 70 026 80 022 161 626 177 160 172 562 74 945 72 652 93 779 140 207
2017 63 510 140 512 67 844 81 512 147 517 239 768 187 062 72 727 85 963 122 539 93 679
2018 56 738 96 333 69 529 71 358 135 256 222 922 154 469 67 938 98 255 132 163 108 764
2019 58 172 108 527 63 332 38 210 114 552 185 495 147 443 92 531 61 072 140 728 147 670
Gabon
2015 36 491 59 411 44 585 79 762 134 084 135 565 621 026 118 723 133 233 244 128 56 859
2016 45 238 38 380 48 829 67 763 149 520 115 864 710 343 158 364 127 290 247 957 59 082
2017 38 106 23 264 62 342 51 784 134 715 89 289 645 117 143 502 94 739 258 361 58 899
2018 49 250 21 854 38 509 34 766 112 961 90 530 697 029 154 252 137 441 282 371 39 571
2019 54 639 24 606 28 793 66 301 68 247 101 951 662 831 142 635 109 769 295 900 28 304
Guinée Equatoriale
2015 1954 47 293 2577 64 476 705 740 105 236 53 958 14 462 80 939 52 083 71 482
2016 2590 9302 6310 77 685 614 679 208 316 35 198 12 335 160 870 29 450 58 921
2017 10 206 49 291 5712 79 938 710 612 138 842 36 870 16 160 100 874 24 458 76 507
2018 4379 11 349 4236 80 174 734 809 168 319 39 398 18 270 88 581 28 278 78 982
2019 2013 36 196 5868 82 230 403 755 234 539 37 549 18 229 113 136 17 638 50 034
Tchad
2015 35 477 31 269 46 568 15 401 39 580 76 850 43 694 21 528 26 429 301 782 17 290
2016 47 067 37 879 50 289 55 935 58 663 85 743 41 534 31 105 74 647 194 986 13 690
2017 46 986 27 135 55 112 56 017 62 324 103 954 35 571 27 750 61 686 189 922 21 886
2018 13 674 9755 20 884 56 257 79 486 79 922 41 164 41 397 102 752 232 365 15 355
2019 13 255 4161 12 231 48 862 46 788 74 890 38 916 29 571 122 752 327 438 13 055
99
TABLE 13.6: (continued)
100
Branche 1 Branche 2 Branche 3 Branche 4 Branche 5 Branche 6 Branche 7 Branche 8 Branche 9 NCA RDM
CEMAC
2015 497 729 286 604 698 268 355 621 1 157 825 1 013 753 1 155 203 336 698 738 468 1 080 735 586 116
2016 534 901 323 913 766 671 385 493 1 120 739 1 186 626 1 372 251 439 737 799 491 775 848 643 364
2017 467 445 293 301 767 693 398 972 1 188 124 1 179 041 1 331 197 451 649 855 724 819 491 511 167
2018 437 195 202 292 752 655 444 600 1 224 417 1 347 210 1 365 050 507 346 1 011 467 932 542 348 964
2019 434 576 268 001 668 362 457 276 818 081 1 375 177 1 291 733 562 366 1 072 821 946 161 326 029
101
Solvabilité Liquidité
Tier 1 Ensemble Liquidité Transformation
Cameroun
2015 9.3 10.1 148 63
2016 7.6 9.0 149 69
2017 8.5 9.6 149 74
2018 9.7 10.7 162 72
2019 9.7 10.6 164 79
Centrafrique
2015 36.7 37.4 276 130
2016 30.8 32.0 220 160
2017 33.7 34.3 227 182
2018 27.5 28.5 199 179
2019 29.6 30.3 166 135
Congo
2015 17.7 19.5 116 111
2016 17.1 18.9 104 108
2017 20.3 22.6 147 78
2018 21.9 24.9 176 67
2019 26.5 29.5 152 67
103
Solvabilité Liquidité
Tier 1 Ensemble Liquidité Transformation
Gabon
2015 8.0 7.8 148 95
2016 7.7 7.7 134 50
2017 13.2 12.6 157 96
2018 12.8 13.5 170 58
2019 16.9 16.4 140 109
Guinée Equatoriale
2015 24.4 23.8 201 133
2016 27.9 27.3 158 86
2017 32.6 31.2 171 76
2018 30.3 29.5 170 57
2019 −1.6 61.4 121 −6
Tchad
2015 13.2 14.6 142 84
2016 11.8 13.2 155 68
2017 16.6 18.0 189 63
2018 15.2 16.7 118 46
2019 6.0 6.6 123 19
CEMAC
2015 13.2 13.8 152 91
2016 12.4 13.3 141 77
2017 15.2 15.9 158 80
2018 15.3 16.4 164 63
2019 12.5 12.0 148 55
Centrafrique
Opérations de trésorie et interbancaire 150 513 965 785 338
Opérations avec la clientèle 11 657 12 240 12 849 11 242 12 845
Crédit-bail et location 0 0 0 0 0
Opérations diverses 33 418 13 357 56 687 12 094 36 044
Opérations sur titres 414 714 1063 1767 2361
Produit net bancaire 45 639 26 824 71 564 25 888 51 588
Congo
Opérations de trésorie et interbancaire 8296 7442 4588 3657 4514
Opérations avec la clientèle 99 377 100 785 101 592 86 975 77 346
Crédit-bail et location 7237 5708 4254 2599 2608
Opérations diverses 1 238 629 102 222 378 100 978 248 1 321 156
Opérations sur titres 1150 2371 11 539 10 840 12 182
Produit net bancaire 1 354 689 218 528 500 073 1 082 319 1 417 806
Gabon
Opérations de trésorie et interbancaire 2494 2761 4368 4720 5725
Opérations avec la clientèle 140 413 156 184 142 668 127 539 126 474
Crédit-bail et location 38 085 32 084 24 019 20 905 18 984
Opérations diverses 231 823 183 102 214 028 209 914 185 327
Opérations sur titres 7934 11 304 14 009 12 875 16 892
Produit net bancaire 420 749 385 435 399 092 375 953 353 402
Guinée Equatoriale
Opérations de trésorie et interbancaire 1236 4014 7840 7396 10 417
Opérations avec la clientèle 70 471 79 978 81 420 71 264 52 739
Crédit-bail et location 0 0 0 0 0
Opérations diverses 55 208 39 454 50 247 55 771 51 070
Opérations sur titres 2190 2146 3382 3929 16 067
Produit net bancaire 129 105 125 592 281 249 268 653 236 280
Tchad
Opérations de trésorie et interbancaire 2047 9919 8431 8654 8681
Opérations avec la clientèle 60 521 56 828 52 153 45 696 46 883
Crédit-bail et location 0 59 19 0 49
Opérations diverses 33 585 34 088 32 388 40 246 42 094
Opérations sur titres 2992 5219 5434 6506 8280
Produit net bancaire 99 145 106 113 199 527 101 102 105 987
CEMAC
Opérations de trésorie et interbancaire 18 136 30 307 32 720 34 952 41 092
Opérations avec la clientèle 593 797 628 096 624 788 597 478 580 358
Crédit-bail et location 106 758 105 231 96 220 92 556 90 465
Opérations diverses 2 817 753 1 514 888 1 906 492 2 603 740 6 992 899
Opérations sur titres 35 065 52 054 72 736 73 286 110 693
Produit net bancaire 3 571 509 2 330 576 2 732 956 3 402 012 7 815 507
ANNEXE 3 : Statistiques de la microfinance
Guinée Equatoriale
Total du bilan 1 374 1 729
Dépôts 46 63
Crédits 166 276
Immobilisations 741 650
Créances en souffrance 111
Créances douteuses 56
Provisions 72 144
Produit Net Bancaire 61 39
Produit global d’exploitation 61 44
Résultat brut d’exploitation - 104 - 218
Résultat courant - 109 - 222
Résultat avant impôt
Résultat net - 110 - 222
Ratio de solvabilité moyen (%) - 39,13 163,20
Ratio de liquidité moyen (%) 427,46 317,75
Capital social 175 570
Fonds propres - 64,92 322
Tchad
Total du bilan 23 628 36 668 25 356
Dépôts 8 963 10 395 11 436
Crédits 9 633 8 650 9 793
Immobilisations 3 769 3 803 3 666
Créances en souffrance 1 555 1 462 2 884
Créances douteuses 884 818 1 821
Provisions 1 146 800 560
Produit Net Bancaire 3 225 3 386 3 578
Produit global d’exploitation 3 366 3 666 3 898
Résultat brut d’exploitation -572 -384 246
Résultat courant -1 599 -1 122 -302
Résultat avant impôt 2
Résultat net -1 483 -1 118 -344
Ratio de solvabilité moyen (%) 44,19 34,94 58,49
Ratio de liquidité moyen (%) 233,23 117,77 211,28
Capital social 2 319 2 548 2 725
Fonds propres 4 279 3 028 4 255
CEMAC
Total du bilan 1 642 611 1 170 930 1 144 388
Dépôts 909 335 797 037 866 124
Crédits 512 946 436 295 497 526
Immobilisations 113 784 99 254 106 796
Créances en souffrance 68 922 69 553 253 152
Créances douteuses 58 362 70 250 70 667
Provisions 80 706 2 508 68 136
109
Directeurs de la publication :
Comité de rédaction :
Lionel BENINGA
Justin BEM
Julio NDONG NDONG
Aline LEMBA
111