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3. Henri Duparc : l’artiste incompris non pas par le public, mais par … lui-même !

Les artistes incompris, rejetés… A partir de l’âge de 38 ans, le compositeur français est atteint d’une
maladie nerveuse qui le conduit à abandonner toute activité créatrice.
Après s’être penchés sur les musiciens reconnus, en s’interrogeant sur ce qui faisait leur Pendant 50 ans, il ne compose pas, pire il détruit une partie de ses
succès, il semble maintenant logique de s’intéresser aux artistes qui ont connu œuvres, et notamment un opéra. Son catalogue de musiques est donc
l’indifférence, l’échec, voire le rejet. Il s’agit d’un sujet tout aussi passionnant, quoique malheureusement restreint. Duparc reste malgré tout aujourd’hui un
quelque peu dramatique dans certains cas. compositeur reconnu et admiré.
1. « Le sacre du sacre du printemps » (1913) : l’œuvre qui provoque le scandale

Le public parisien
assiste à un rite païen
célébrant l’arrivée du
printemps en Russie, et
au cours duquel une
jeune adolescente est
cruellement sacrifiée
pour remercier les
dieux. La représentation du ballet à Paris en 1913 fait l’objet d’un véritable scandale.
Rapidement le public crie, siffle, hurle. L’œuvre est rebaptisée « Massacre du
printemps ».

2. Van Gogh : Le parfait exemple de l’artiste incompris

Si le rejet, la haine peuvent blesser les artistes, ces attitudes marquent d’une certaine
façon une attention particulière de la part des opposants. Van Gogh est lui confronté à
une situation bien plus difficile à vivre : ces œuvres suscitent l’indifférence !

Non reconnu et incompris ?


- Un de ses tableaux valait l’équivalent de 50 centimes à l’époque,
en vaut actuellement 148 millions de dollars.
- Il passe une partie de sa vie à rechercher des acheteurs pour ses
tableaux
Il vit ainsi dans la misère : fait tout pour vivre ou survivre
- Il accepte même d’échanger quelques tableaux contre un
repas.
- Il doit sa survie à son frère, le seul à le reconnaître. En effet, celui-ci lui apporte une
aide financière.
- Au-delà de ses problèmes d’argent, il souffre de maladies mentales et psychologiques
importantes qui le déstabilisent et le plongent dans une dépression et une extrême
solitude.
3. Henri ……………………………………….. : l’artiste incompris non pas par le public, mais par
Les artistes incompris, rejetés… … …………………………………………………… !

A partir de l’âge de 38 ans, le compositeur français est atteint d’une


Après s’être penchés sur les musiciens reconnus, en s’interrogeant sur ce qui faisait leur maladie nerveuse qui le conduit à abandonner toute activité créatrice.
succès, il semble maintenant logique de s’intéresser aux artistes qui ont connu Pendant 50 ans, il ne compose pas, pire il ………………………………………. une
l’…………………………………….……., l’……………………, voire le rejet. Il s’agit d’un sujet tout aussi partie de ses œuvres, et notamment un …………………………….. Son
passionnant, quoique quelque peu dramatique dans certains cas. catalogue de musiques est donc malheureusement restreint. Duparc
1. « Le ………………………………………………….. » (…………) : l’œuvre qui provoque le …………….. reste malgré tout aujourd’hui un compositeur reconnu et ……………………………………….

Le public …………………….…
assiste à un rite ………………
célébrant l’arrivée du
…………………………………. en
……………………………., et au
cours duquel une jeune
adolescente est
cruellement ………………….
pour remercier les ……………………………………... La représentation du ballet à Paris en 1913
fait l’objet d’un véritable scandale. Rapidement le public crie, siffle, hurle. L’œuvre est
rebaptisée « ………………………………………… du printemps ».

2. ………………………………………. : Le parfait exemple de l’artiste ………………………………………,

Si le rejet, la haine peuvent blesser les artistes, ces attitudes marquent d’une certaine
façon une attention particulière de la part des opposants. Van Gogh est lui confronté à
une situation bien plus difficile à vivre : ces œuvres suscitent l’………………………………………. !

Non reconnu et incompris ?


- Un de ses tableaux valait l’équivalent de 50 ………………………………..
à l’époque, en vaut actuellement 148 millions de dollars.
- Il passe une partie de sa vie à rechercher des acheteurs pour ses
tableaux
Il vit ainsi dans la ………………………….. : fait tout pour vivre ou ……………..
- Il accepte même d’échanger quelques tableaux contre un
……………………………………………….
- Il doit sa survie à son ……………………………………, le seul à le reconnaître. En effet, celui-
ci lui apporte une aide financière.
- Au-delà de ses problèmes d’argent, il souffre de maladies mentales et psychologiques
importantes qui le déstabilisent et le plongent dans une dépression et une extrême
solitude.
LES RAISONS DES ECHECS… Ces créateurs décident de composer pour le public de l’avenir. Voici quelques exemples
intéressants :
Les artistes évoqués ne vivaient pas avec leur temps, mais étaient « en avance » par Beethoven au début du 19ème siècle, déclare que sa musique « donnera du travail aux
rapport aux autres. Ils prennent le risque de rompre avec les codes artistiques en vigueur, pianistes lorsqu’on la jouera dans 50 ans ».
ce qui déplaît profondément. Leur démarche est donc à l’opposé des autres créateurs tels
que Rieu et Stirling, qui font tout en fonction des goûts du public, tombant inévitablement Richard Wagner affirme, au milieu du même siècle, qu’il invente la musique de l’avenir.
dans la facilité. Schönberg, au 20ème siècle : « Mon invention assurera la suprématie de la musique
En ce qui concerne le ballet de Stravinsky, le public était habitué allemande pour les cent ans à venir. »
aux œuvres de Tchaïkovski (lac des cygnes, casse-noisette), avec
ses jeunes danseurs aux mouvements
majestueux et gracieux. Ici, il est
confronté à une intrigue déroutante
(sacrifice humain, vieillards
souffreteux, mouvements de
danseurs inhabituels), bien loin de
l’univers féérique et imaginaire des
ballets traditionnels.
 La pièce de Stravinsky marque en quelque sorte un grand pas vers la modernité
artistique, et annonce déjà l’art contemporain.
Il a fallu du temps au public pour apprécier et comprendre l’intérêt et la richesse des
créations. Pour certains, ce temps a été trop long, car le succès n’est venu qu’après leur
mort (Van Gogh).
VERDICT : PLAIRE AU PUBLIC OU PRENDRE LE RISQUE DE L’ORIGINALITE ?
La question peut aisément se poser. On serait tenté d’affirmer qu’il est plus judicieux de
faire en fonction des goûts du public pour obtenir du succès, tant la prise de risque peut
susciter un rejet de la part du public et peut mettre en situation d’échec de nombreux
artistes.

Mais l’histoire finit par faire son choix, en délaissant les musiciens qui innovent peu. Ceux-
ci finissent par tomber dans l’oubli et l’anonymat, situation parfois très douloureuse,
certains sombrant dans la dépression.
On ne retiendra que les artistes qui ont su faire évoluer leur art : Beethoven, Wagner,
Stravinsky mais aussi Van Gogh en peinture.

La recherche désespérée de l’immortalité…


Retourner dans l’anonymat et tomber dans l’oubli peut être une vraie crainte pour de
nombreux musiciens. C’est pourquoi, certains d’entre eux cherchent à créer des œuvres
qui réussissent à résister à l’usure du temps. Ils aspirent en quelque sorte à l’immortalité,
afin de dépasser leur propre mort biologique qui leur est insupportable. Ils ont tous en
tête que Mozart, Vivaldi continuent d’exister et de rayonner aujourd’hui, et ce, malgré
leur mort.
LES RAISONS DES ECHECS… ………………………………………….. Ils ont tous en tête que Mozart, Vivaldi continuent d’exister
et de rayonner aujourd’hui, et ce, malgré leur mort.
Les artistes évoqués ne vivaient pas avec leur ……………………….., mais Ces créateurs décident de composer pour le public de l’…………………………………... Voici
étaient « en …………………….. » par rapport aux autres. Ils prennent le risque de rompre quelques exemples intéressants :
avec les codes artistiques en vigueur, ce qui déplaît profondément. Leur démarche est Beethoven au début du 19ème siècle, déclare que sa musique « donnera du travail aux
donc à l’opposé des autres créateurs tels que Rieu et Stirling, qui font tout en fonction des pianistes lorsqu’on la jouera dans 50 ans ».
…………………………………… du public, tombant inévitablement dans la …………………………………
Richard Wagner affirme, au milieu du même siècle, qu’il invente la musique de l’avenir.
En ce qui concerne le ballet de …………………………………., le public
était habitué aux œuvres de ……………………………………………….. (Lac Schönberg, au 20ème siècle : « Mon invention assurera la suprématie de la musique
des cygnes, ……………………………..……), …………………………… pour les cent ans à venir. »
avec ses jeunes danseurs aux
mouvements majestueux et gracieux.
Ici, il est confronté à une intrigue
déroutante (…………………………………
humain, vieillards souffreteux,
mouvements de danseurs
inhabituels), bien loin de l’univers ………………………………….. et
imaginaire des ballets traditionnels.
 La pièce de Stravinsky marque en quelque sorte un grand pas vers la
…………………………………… artistique, et annonce déjà l’art ……………………………………..
Il a fallu du temps au public pour apprécier et comprendre l’intérêt et la richesse des
créations. Pour certains, ce temps a été trop long, car le succès n’est venu qu’après leur
…………………………….. (……………………………………….).
VERDICT : PLAIRE AU PUBLIC OU PRENDRE LE RISQUE DE L’ORIGINALITE ?
La question peut aisément se poser. On serait tenté d’affirmer qu’il est plus judicieux de
faire en fonction des goûts du public pour obtenir du succès, tant la prise de risque peut
susciter un rejet de la part du public et peut mettre en situation d’échec de nombreux
artistes.

Mais l’histoire finit par faire son choix, en délaissant les musiciens qui innovent peu. Ceux-
ci finissent par tomber dans l’oubli et l’anonymat, situation parfois très douloureuse,
certains sombrant dans la dépression.
On ne retiendra que les artistes qui ont su faire évoluer leur art : Beethoven, Wagner,
Stravinsky mais aussi Van Gogh en peinture.

La recherche désespérée de l’…………………………………………………… …


Retourner dans l’anonymat et tomber dans l’oubli peut être une vraie crainte pour de
nombreux musiciens. C’est pourquoi, certains d’entre eux cherchent à créer des œuvres
qui réussissent à résister à l’usure du ……………………………………... Ils aspirent en quelque
sorte à l’immortalité, afin de dépasser leur propre …………………….. biologique qui leur est

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