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Le droit de la nature

Résumé

Depuis une dizaine d’années, la notion de droit de la nature apparaît comme une
« révolution », le concept s’étend dans de nombreux pays par voie constitutionnelle, etc, et
est devenu un réel sujet de droit. En 1972, C. Stone (juriste) propose une première théorie
juridique dans un texte fondateur, il se repose sur l’exemple Des séquoias contre Walt
Disney et détermine que les arbres devraient pouvoir se défendre eux-mêmes grâce à une
« convention juridique ». Il précise aussi que les éléments naturels doivent être définis
comme « personnalité morale » par le droit. Nous apprenons par la suite que, bien que les
éléments naturels soient considérés plus activement, cela ne veut pas dire que ceux-ci ne
seront pas traités de la même manière que n’importe quel autre parti, ainsi, lors d’un procès,
ils peuvent perdre au même titre que n’importe qui d’autre. Le second problème lorsque l’on
parle de droit de la nature est l’efficacité du droit pour celle-ci, qui n’a, jusqu’à présent, pas
suffisamment fait ses preuves, et cela est partiellement dû au fait que l’intérêt de l’Homme
est plus pris en compte que celui de la nature, les juges rendent donc des « décisions
prudentes » qui ne mettent pas en péril le développement économique et industriel du pays.
Pour remédier à cela, certains spécialistes pensent qu’il faudrait surtout renforcer le droit
existant et les moyens de faire respecter celui-ci (par exemple en instaurant une police de la
nature, etc). Le statut juridique actuel des éléments naturels posent problème puisque
certains d’entre eux sont définis comme « des milieux productifs et un patrimoine de
ressources exploitables », ainsi, il serait souhaitable d’établir un nouveau rapport à la nature
en respectant certaines limites ( notamment dans l’exploitation des ressources), sans cela
des événements tels que le réchauffement climatique seront susceptibles d’être plus
commun. Pour terminer, le processus de protection de la nature est long, comme nous le
montre le cas du fleuve Whanganui, en Nouvelle-Zélande, la population locale c’est battue
pendant 150 ans avant d’obtenir la reconnaissance de la personnalité juridique du fleuve.
L’idée « d’animisme juridique », dans le cas de la nature, désigne une nouvelle catégorie
juridique crée par M-A Hermitte ( qui permettrait une séparation distincte entre les éléments
naturels et les autres objets de droits).

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