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Université d’Antananarivo

Faculté de Droit et Des Sciences Politiques

Devoir de recherche en Science Administrative

Sujet de recherche
« L’application croissante du Nouveau Management Public a placé

l’Administration publique et les systèmes de gestion au premier plan des


préoccupations et soulevé un certain nombre de questions. Parmi celles-ci, on
trouve la pertinence de l’importation des politiques de la disponibilité d’agents
de l’Etat dotés des compétences nécessaires pour assumer les principales
responsabilités du gouvernement que les réformes introduisent. Quelles
stratégies pour résoudre la problématique réforme de l’Administration publique
en fonction des spécificités du contexte national et local en capitalisant sur les
vertus transformatrices du NMP ? »

ANDRIANTSIFERANA Larson Master 1 DPII


Numéro d’examen : 135

1
Introduction
Depuis ses 50 ans d’existence, l’Administration publique malgache ne cesse d’évoluer
de gré ou malgré lui suivant les développements économiques, politiques et sociaux
mondiaux. Ces mutations considérables dans le monde poussent les administrations du monde
entier à adopter des innovations incessantes. Des innovations qui parfois aboutissent aux
résultats escomptés, parfois dérivent vers des indésirables conséquences réclamant d’autres
mesures plus performantes et plus adéquates.
L’Etat est chargé de plusieurs missions d’intérêt général ; pour mener à bien ces
missions, il dispose de plusieurs catégories de moyens, notamment de moyens financiers, de
moyens matériels, de moyens juridiques, et surtout de moyens humains c’est-à-dire les agents
publics. Ces agents publics ou bien agents de l’Etat sont tous ceux qui travaillent pour le
compte de l’Etat, ils peuvent être des agents statutaires ou bien des agents contractuels.
L’Administration et ses agents sont souvent pointés du doigt comme défectueux et par fois
même incapable. Ce qui a amené à des initiatives de réforme.
La réforme administrative implique souvent des changements structurels comme
l’instauration du concept de Nouveau Management Public emprunté au système de gestion
privée. Selon Caiden (1968) : « La notion de réforme est fondée sur la simple idée qu'il ne
faut rien attendre des changements naturels et tout des moyens artificiels susceptibles
d'améliorer un ordre donné de choses. »1.Dans ce sens, vu qu’une des pierres angulaire du bon
fonctionnement de l’Administration est ses agents.la disponibilité d’agents de l’État dotés des
compétences nécessaires pour assumer les principales responsabilités du gouvernement est
essentielle pour assurer une réforme administrative efficace.
Il est alors intéressant de savoir la mise en place de ces agents compétents pour mieux
satisfaire l’intérêt général. Plusieurs questions se posent à savoir quelle méthode mettre en
œuvre ? Est-ce que cette méthode est adaptée aux besoins présents ? etc. Néanmoins le
problème se pose réellement sur la stratégie à adoptée pour arriver à un bon fonctionnement
de l’Administration d’où se pose la problématique comme suit : Quelles stratégies pour
résoudre la problématique réforme de l’Administration publique ? Pour répondre à cette
question il faut analyser d’abord la réalité de la réforme administrative à Madagascar (Partie
I) et ensuite l’apport du système du Nouveau Management Public dans cette réforme (Partie
II).

1
J. I. GOW (2012). « Réforme administrative », dans L. Côté et J.-F. Savard (dir.), Le Dictionnaire
encyclopédique de l’administration publique, [en ligne], www.dictionnaire.enap.ca consulté le 10/03/2023

2
Partie I : La situation de l’Administration
publique malgache 
L’état de lieu actuel de l’Administration publique malgache est assez critiquable,
surtout à cause de ce manque d’efficacité, d’efficience et de productivité. Ce dans ce contexte
qu’on va analyser les problèmes de l’Administration publique à Madagascar (chapitre 1) ce
qui a conduit à une perspective réforme administrative (chapitre 2).

Chapitre 1 : Les problèmes de l’Administration


publique
Les problèmes de l’Administration publique concernent à la fois l’Administration elle-
même (section 1) ainsi que ses agents (section 2).

Section 1 : L’Administration à Madagascar


L’Administration malgache est un acteur clé du développement, toutefois, sa lourdeur et
son manque de célérité constituent des facteurs de blocage à ce développement ; notre
Administration a souvent une médiocre qualité, ce qui crée de véritables difficultés
quotidiennes pour les particuliers voulant procéder à des opérations administratives
courantes2.
Ce problème est lié à la mauvaise gouvernance persistante dan la grande île, alors que la
bonne gouvernance doit être considérée comme un moyen d’aider les gouvernements à
atteindre leurs objectifs en matière de développement humain et d’élimination de la pauvreté.
Nous savons très bien que la corruption 3 était et demeure encore un fléau dévastateur au
sein de l’Administration publique malgache, c’est qui est dû à la manque de célérité de
l’administration publique, donc pour avancer les procédures les administrés sont tentés de
corrompre l’Administration ; il y a encore pire l’Administration elle-même incite les
administrés à laisser des pots de vins.
Et la forte politisation de l’administration publique en général, est nuisible aussi bien
pour l’intérêt général que pour les intérêts subjectifs des administrés. Dans un département

2
https://www.cairn.info/revue-etudes-economiques-de-l-ocde-2006-17-page-129.htm&wt.src=pdf consulté le
20/05/2023
3
En 2021 l’indice de perception dans le secteur public était de 74points et Madagascar occupait la 147 ème place
https://www.donnesmondiales.com/afrique/madagascar/corruption.php consulté le 15/05/2022.

3
ministériel par exemple, la coloration politique de la majorité des fonctionnaires (autorités
administratives) est fonction de la coloration politique du ministre (autorité politique) puisque
ce dernier nomme les agents à des postes administratifs en fonction de cette coloration au
mépris des exigences de performance4. La politisation de l'administration est mise en avant
comme un facteur d'inefficacité de l'administration.
La persistance du management de l’information et des documents administratifs
archaïques malgré certaines utilisations de nouvelles technologies. Pour l’instant, les modes
de production, de classement, de recherche, d’archivage ou de diffusion des informations et
des documents administratifs sont contre-productifs5, même si on utilise les nouvelles
technologies du numérique et de l’informatique, le manque d’initiation à ces outils pose un
problème majeur.
Le système administratif malgache laisse vraiment à désire de surcroit les agents publics
ne font qu’aggraver le problème

Section 2 : Le problème des agents de l’Administration


Le problème de l’Administration à Madagascar touche autant le système que les agents
publics. D’ ailleurs à Madagascar, le nombre exacte des fonctionnaires reste inconnu, le
chiffre tourne au près de 30000 personnes 6, sans parler des fonctionnaires fantômes, qui ne
fait qu’alourdir les caisses de l’Etat.

I/ La multiplicité des pratiques immorales


Ces pratiques sont de plusieurs ordres. On peut citer par exemple le népotisme ou le
favoritisme, la corruption, le patronage et le trafic d’influence, l’absentéisme et les arrivées
tardives, le détournement de fonds, l’abus de biens publics, etc. …
Ces faits sont des pratiques courantes que l’on peut rencontrer tous les jours, alors qu’ils
sont radicalement contraires à l’éthique publique et à la déontologie 7. De surcroit, es agents
publics, surtout les fonctionnaires sont tenus de certaines obligations 8(obligation de servir,
obligation d’honnêteté, obligation de dignité etc.)

4
A Madagascar le parti au pouvoir est le parti IRD de couleur orange.
5
« Les 5 réformes nécessaire dans l’Administration publique en Afrique » in Madagascar-Tribune.com
publication du 15 janvier 2015
6
Suite à une intervention à l’IFM le 1er décembre 2020, transmis sur RFI.
7
Consacré par le décret n° 2003-1158 du 17 décembre 2003 portant code de déontologie de l’Administration et
de bonne conduite des Agents de l’Etat
8
Article 13 – 15 de la LOI n° 2003-011 Portant Statut Général des Fonctionnaires.

4
II/ La politisation de la fonction publique
En plus, de la politisation de l’administration, on assiste aussi à la politisation de la
fonction publique. C’est un des problèmes majeurs qui entrainent un blocage de
l’Administration publique, et il existe depuis un bon bout de temps.
La politisation de la fonction publique est principalement due aux structures du régime
présidentiel, qui connaît une grande concentration du pouvoir entre les mains de l’Exécutif
autrement dit une « forte centralisation ». Cela permet à ce dernier d’accroitre de jour en jour
son emprise sur la Fonction Publique. L’article 4 du Statut Général des Fonctionnaires
dispose lui-même que « Le Premier Ministre, chef du gouvernement, est le chef de
l’Administration. ».

III/ Le non respect des droits reconnus aux agents de l’Etat


En réalité, les fonctionnaires ne sont pas véritablement en mesure d’exercer l’ensemble
des droits, ni de jouir de toutes les libertés, qui leur sont pourtant reconnus par les textes
(comme les droits consacrés par le statut général des fonctionnaires). Ainsi, les manquements
des fonctionnaires à leurs obligations, dont fait partie le respect des règles de l’éthique
publique et de la déontologie, seraient la contrepartie directe du non respect par
l’administration de leurs droits, en recherchant le fautif, ce sont les administrés qui payent le
prix fort.
Nombreux sont les problèmes des agents de l’Etat, ce qui nous amène à constater la
baisse de confiance des administrés par rapport à l’Administration, d’où la nécessité de la
réforme administrative.

Chapitre 2 : La perspective d’une réforme


L’analyse des différents problèmes ont amenés à entreprendre une réforme (section 1),
néanmoins cette réforme bute sur des obstacles (section 2) ce qui empêche une considérable
effectivité.

Section 1 : La réforme administrative

I/ Généralités et objectifs de la réforme administrative


Le thème de la réforme administrative occupe une place constamment importante dans
les programmes gouvernementaux et des revendications de l’opinion publique 9. Selon même

9
Charles DEBBASCH, « Science Administrative », Précis Dalloz, 5ème édition Dalloz, Paris, 1989, p.462

5
certains réformateurs, elle permettrait de purger définitivement l’administration de tous ces
vices10.
Pour instaurer une bonne gestion administrative, une réforme de l’Administration est
nécessaire en adoptant les fonctions et la gestion par rapport à l’évolution et l’apparition des
nouvelles technologies.
Cette réforme administrative a comme objectif principal d’améliorer l’Administration
publique pour mieux satisfaire l’intérêt général et pour mieux s’occuper du service public. En
plus de se préoccuper d’améliorer l'atteinte de leurs objectifs, soit leur efficacité, ou encore le
coût de leurs opérations et leur productivité, soit leur efficience, l’organisation du secteur
public doit aussi se soucier des dimensions politiques de la vie administrative. Ainsi, les
réformes des administrations publiques peuvent viser, au-delà des dimensions économiques,
des objectifs concernant l'amélioration de la vie publique, comme l'élimination du patronage,
de la corruption et du favoritisme, la représentativité du personnel, la participation des
citoyens et des groupes, l'imputabilité et la transparence11. .

II/La réforme de la fonction publique


Pour améliorer l’Administration, il faut envisager une réforme basée sur les personnels
qui la fait fonctionner. Les tentatives de réforme au niveau de la fonction publique ne datent
pas d’aujourd’hui. Avant le statut général actuel, c'est-à-dire celui de 2003, nous en avons
déjà eu trois, notamment en 1960, en 1979 et en 1993.
Après l’adoption de ce nouveau statut général, nombreux textes ont été votés en vue de
réformer et d’améliorer la fonction publique malgache ; à part ces textes a aussi institué un
certain nombre d’organismes en vue des freiner les pratiques immorales.
En premier lieu, il est essentiel de signaler l’un des textes phares pour la réforme de le
fonction publique que Madagascar a déjà entrepris ; en vue de d’améliorer la fonction
publique, on a adopté le décret n° 2003-1158 portant Code de Déontologie de
l’Administration et de Bonne Conduite des Agents de l’État Ce code énumère un certain
nombre d’obligations et incite les fonctionnaires à adopter certains comportements. Par
exemple obligation de discrétion et de transparence consacré par l’article 7 du dit code.
Ensuite on a créé certaines institutions pour freiner les pratiques immorales des agents
de l’Etat, La pression venant des bailleurs de fonds étrangers a incité l’État à procéder à des
réformes du service public en général. Ainsi, ont été mis sur pied un certain nombre
d’institutions en vue justement d’instaurer l’éthique publique dans les services publics
10
Ibid.
11
J. I. GOW (2012). Op.cit.

6
malgaches. C’est dans cette perspective qu’a été mis en place la CSLCC ou Comité Supérieur
pour la Lutte Contre la Corruption, ancêtre du CSI ou Comité pour la Sauvegarde de
l’Intégrité, dont la mission consiste essentiellement à développer la composante « intégrité »
de l’État, du programme national de bonne gouvernance à travers le Système National
d’Intégrité (SNI).
Ce même CSI a ensuite présidé à la création du Bureau Indépendant Anti-corruption ou
BIANCO en Octobre 2004 en application de la loi n° 2004-030 du 09 septembre 2004 relative
à la lutte contre la corruption.
L’évolution politique, économique, scientifique et technique a transformé les conditions
dans lesquelles s'exerçaient traditionnellement I ‘action de l’Administration publique des
Etats africains y compris Madagascar. Ce changement n’a pas seulement posé des problèmes
d'ordre économique ; il a mis également en cause le mode d’organisation et de gestion des
affaires nationales de ces pays, en transformant fondamentalement les conditions dans
lesquelles s'exerçait traditionnellement le rôle de la puissance publique.
Il est essentiel d’évoquer en plus de ces institutions, le Programme de Réformes pour
l’Efficacité de l’Administration(PREA) qui a été institué par le décret 2005-803 du novembre
2005. Ce programme a pour mission l’amélioration de la productivité et de l’efficacité de
l’Administration malgache à travers notamment la conception, la coordination, la gestion et
l’animation de l’ensemble des réformes, la modernisation de l’Administration et l’utilisation
des nouvelles technologies, la fourniture d’un service public de qualité et accessible aux
usagers. Ce projet a aussi œuvré sur le domaine de la fonction publique en visant à mettre en
place des organes de contrôle efficients encadrant sa bonne exécution budgétaire et
financière12 En 2023 , ce PREA est l’une des initiatives récentes quand à la réforme
administrative., puisque chaque année il lance des travaux à exécuter.

Section 2 : L’obstacle de l’instauration de la réforme


A part l’existence d’un système administratif plus ou moins inadapté aux réels besoins
des administrés, l’organisation des agents de l’Etat constitue aussi un obstacle à une réforme
effective de l’Administration publique malgache. Au moment où nous parlons, les
comportements contraires à l’éthique et à la déontologie demeurent monnaie courante dans la
fonction publique malgache.
12
La cour des comptes, la direction générale du contrôle financier, l’inspection générale de l’Etat etc. sont
tout autant de balises qui pourraient prévenir les abus, les malversations et les tentations de corruption. Dans
cette optique, le PREA accompagne et appuie ces organes de contrôle.

7
D’une part, les obstacles structurels dus à la conception traditionnelle malgache de la
Fonction publique fondée sur le système de carrière. Ce dernier privilégie le fonctionnaire
plus que l’efficacité et la compétence compte tenu de son titre. En plus l’Administration
malgache adopte le système de centralisation de pouvoir et de responsabilité, c’est pourquoi il
n’y a que de fonctionnaire de l’Etat, pour comparaison, en France il existe des fonctionnaires
des collectivités territoriales.
D’autre part, les obstacles managériaux, qui concernent plutôt le système d’avancement
qui est basé sur l’ancienneté c'est-à-dire le fonctionnaire avance à l’échelon supérieur tous les
deux ans. En sus, il ne faut pas aussi oublier le problème de l’inflation du bureau avec des
personnels incompétences et démotivés. Ainsi, la lenteur13, surtout du processus de la décision
administrative est dénoncée par les administrés. Ce comportement révèle des défauts
d’organisation de la machine administrative. La décision administrative est le résultat d’un
processus complexe dans lequel interviennent de nombreux services pouvant appartenir à des
ministères distincts14
Enfin, les obstacles dus aux crises de la fonction publique, Cette situation s’explique par
l’existence de grève de fonctionnaire laquelle repose non plus sur l’intérêt syndical mais
plutôt sur la conception politique et plus précisément sur l’intérêt personnel qui empiète sur le
principe de fonctionnement du service public. En plus, la Fonction publique est souvent
considérée comme une place où le laxisme ou l’absentéisme règne. Ces obstacles concernent
autant les fonctionnaires que les agents non encadrés de l’Etat.
On constate que la réforme administrative rencontre certaines difficultés, une innovation
managériale importante a été institué pour pallier ces difficultés, il s’agit du Nouveau
Management Public.

13
Charles DEBBASCH, « Science Administrative », Précis Dalloz, 5ème édition Dalloz, Paris, 1989, p.111-112
14
Ibid.

8
Partie 2 : Le Nouveau Management Public
Le Nouveau Management Public(NMP) est un concept innovateur des systèmes de
gestion des Administrations, la réforme administrative emprunte des points essentiels à ce
système, d’où l’importance de l’analyse ce concept innovateur (chapitre 1), ensuite sa place
dans la réforme administrative (chapitre 2).

Chapitre 1 : L’analyse du Nouveau Management Public


En étudiant le Nouveau Management Public, on arrive à dégager sa farce (section 1)
ainsi que ses faiblesses (section 2) toujours dans le cadre d’une réforme administrative.

Section 1 : La force du nouveau management public15


Le nouveau Management Public peut inspirer la réforme administrative ; grâce
notamment aux études et aux publications des organisations internationales, il est possible de
croire à une grande convergence dans la façon d'envisager la réforme administrative dans le
monde16, vers une harmonisation du système d’Administration dans le monde, ce NMP a été
instauré. Le NMP a plusieurs raison c'est-a-dire des avantages qui la différentie des autres
concepts d’organisation publique. D’abord, c’est transdisciplinaire dont il touche à la fois les
fonctions stratégiques, financières, marketing et ressources humaines (pour les ressources
humaines, il y 2 actions principales à savoir : la réduction des effectifs ; la responsabilisation
et motivation des fonctionnaires). C'est-à-dire donc que, on réduit les agent de l’Etat, déjà cela
représente un avantage quand à la diminution des agents de l’Etat, une baisse de la masse
salariale, ainsi que l’instauration des primes pour motiver ceux restant à produire( comme
dans les systèmes privés, il y ce qu’on appelle les primes en fonction de la qualité, de la
productivité et de l’assiduité, le slogan du secteur privé c’est que «  chaque effort paye », par
exemple dans les zones franches)
Puis, il permet de perfectionner et de moderniser l’action publique en introduisant la
rationalité managériale entendue comme « un ensemble structuré et formalisé de concepts et
de schèmes mentaux stables, élaborés en référence à un esprit de raison »17. Il différentie
aussi l’objectif du secteur public par exemple, la satisfaction des intérêts des usagers,
contribuables et les fonctionnaires à celui du secteur privé qui la satisfaction du client.

15
AMAR A., BERTHIER L., « Le nouveau management public : avantages et limites », Gestion et Management
Publics, vol.5, Décembre 2007 p.7-9.
16
J. I. GOW (2012), op.cit.
17
Camille RICAUD. « Diversité et rationalité managériale : à propos du neutre ». Management & sciences
sociales, 2020, p.100.

9
En plus, il rend meilleur l’image du secteur public parce que le NMP substitue la
rationalité managériale a celle de rationalité juridique classique qui confère à la domination
exercée dans les formes légales sa légitimité. Ensuite, le NMP étalonne et fait des
compétitions entre les structures publiques pour connaitre les exploits entre ces deux secteurs
dans le cadre d’appelle d’offre pour mettre en œuvre une politique publique en faveur des
usagers et des contribuables. Enfin, il minimise le coût, augmente la qualité des services faites
par les fonctionnaires, permet d’avoir de meilleur productivité et diminue le nombre des
fonctionnaires.
Toutefois, le système instauré par le NMP constitue centaines faiblesse qui rend
critiquable son efficacité.

Section 2 : La faiblesse de ce système18


Le NMP se limite en premier lieu sur le problème de mise en place d’une gestion
pertinente des ressources humaines puisque le statut de la fonction publique est rigide, c'est-à-
dire, le statut de notre fonction publique est un peu archaïque ce qui ne facilite pas une gestion
moderne. Par exemple :
 le recrutement à part le concours, l’admission sur titre et l’admission par
intégration peuvent poser de problème ;
 la rémunération qui est définis par des index ;
 la promotion avec l’avancement par ancienneté ;
 la carrière, notre fonction publique est système de carrière et non d’emploi
comme celle des pays anglo-saxons, ce qui risque de scléroser l’Administration
C’est difficile d’instaurer le NMP tant que ce statut persiste, Ensuite, il se restreint sur le
problème de souplesse du secteur public, par exemple, existence de plusieurs contractuels
autrement dit la reconnaissance des agents contractuels qui ne cessent d’augmenter en nombre
dans ce secteur comme le FRAM (dans le cadre de l’éducation publique). Enfin, il existe un
problème d’évaluation c'est-a-dire celui-ci ne permet pas toujours de déboucher sur une
amélioration des politiques menées.
A part ces limites, le NMP présente des lacunes comme les multiples résistances
individuelles ou collectives, le management participatif mis en place dans le secteur public se
trouve en échec, alors que son principe de base c’est la mobilisation ; en réalité tout le
personnel de l’Administration ne sont pas près à être mobilisé. La naissance d’une transition
dans la substitution d’un système wébérien (qui est la bureaucratie) a un système de type
18
AMAR A., BERTHIER L., op. cit., p.9-11.

10
NMP, l’apparition délicate du NMP dans les pays en développement a cause de leur
environnement et de leur contexte et le besoin et l’intensité du NPM ne sont pas identiques
pou l’ensemble du secteur public.
L’analyse du NMP a permis de dégager sa force et sa faiblesse, suite à cette analyse,
comment se présent ses apports à l’amélioration de l’Administration publique ?

Chapitre 2 : La place du Nouveau Management


Publique dans la réforme administrative
Les apports du NMP peuvent constituer une opportunité pour améliorer
l’Administration (section 1), ce qui n’exclut pas la possible détérioration de l’Administration
(section 2).

Section1 : Une opportunité  d’amélioration de l’Administration


L’idée principale du NMP est que les méthodes de management du secteur privé,
supérieures à celles du secteur public, peuvent lui être transposées. Le secteur public est jugé
inefficace, excessivement bureaucratique, rigide, coûteux, centré sur son propre
développement (effet Léviathan), non innovant et ayant une hiérarchie trop centralisée. Dès
lors, pour le perfectionner il est nécessaire d’accroître les marges de manœuvre des
gestionnaires pour leur permettre de mieux répondre, au moindre coût, aux attentes des
citoyens. Ces derniers sont désormais assimilés à des clients (logique consumériste) tandis
que les administrateurs deviennent de véritables managers. On peut dire alors qu’en adoptant
le NMP comme système de l’Administration publique, la satisfaction clientèle serait devenue
l’objectif principal, ce qui est une opportunité pour satisfaire l’intérêt général. Toutefois,
l’introduction de nouvelles méthodes de gestion et des techniques de « management » vise
une plus grande efficacité de l’Administration ; le terme même de « manager » ou de
« décideur » remplace celui d’administrateur19.
C’est une modernisation et une productivité. Selon une circulaire 20 du ministère des
finances et du budget en France : «Il incombe à chaque ministère de poursuivre ou de
développer, à son initiative et notamment dans le cadre de l’implantation de matériels
bureautiques et informatiques, des actions d’organisation qui concourront efficacement aux
efforts, plus que jamais indispensables, de modernisation et de Il est essentiel d’investir dans
le développement des compétences des agents de l’État. Cela peut être réalisé par le biais de
programmes de formation et de perfectionnement professionnel. Ces programmes devraient
être axés sur les compétences nécessaires pour assumer efficacement les responsabilités
19
Charles DEBBASCH, op. cit.
20
Du 28 janvier 1985

11
gouvernementales, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires identifiés
productivité21 ».
Compétences et motivation, ce sont les deux facteurs de performance. D’une part, Il
existe un lien entre l'épanouissement dans le travail, la satisfaction et la motivation des
employés, et la bonne marche de l'organisation, une relation directe entre une administration
moderne et transparente et des fonctionnaires motivés. En d'autres termes, la modernisation
des Administrations ne peut se faire qu'avec des agents motivés, qui sont prêts à s’impliquer
activement dans le changement.
D’autre part, La mise en place d’un système de gestion du rendement efficace peut
encourager les agents de l’État à améliorer leurs compétences et à se concentrer sur les
résultats. Des mécanismes de reconnaissance et de récompense appropriés devraient être
intégrés pour reconnaître et valoriser les performances exceptionnelles. Cela contribue à
motiver les agents et à renforcer leur engagement envers leurs responsabilités
gouvernementales Les succès dans la modernisation de l’administration jusqu’à présent n'ont
été possibles qu'avec le soutien du personnel. Ce qui amène à dire, une bonne instauration du
NMP en plus de favoriser va favoriser l’Administration publique malgache, ce la va constituer
aussi une opportunité pour les agents publics d’acquérir de nouvelle connaissance à travers les
différentes formations.
Enfin le NMP constitue une opportunité pour la disponibilité des agents publics en ce
qu’il consiste à une mise en place des procédures de recrutement et de sélection transparentes,
basées sur le mérite et l’évaluation objective des compétences. Cela garantit que les agents de
l’État choisis possèdent les compétences nécessaires pour occuper les postes clés. La mise en
œuvre de processus de recrutement et de sélection rigoureux permet de faire correspondre les
compétences requises avec les profils des candidats. Ainsi que la mise en place de la rotation
des effectifs différents départements et agences gouvernementales.
Néanmoins, cette innovation peut constituer une menace à l’Administration, surtout en
cas de non-compatibilité des systèmes.

Section2 : Une possible détérioration de l’Administration


Le nouveau management public, également connu sous le nom de réforme du secteur
public, est un modèle de gestion qui vise à introduire des pratiques de gestion du secteur privé
dans l’administration publique. Bien qu’il puisse offrir certains avantages en termes
d’efficacité et de transparence, il peut également constituer une menace pour la réforme
21
Charles DEBBASCH, op. cit., p.616-617.

12
administrative à Madagascar en ce qui concerne la disponibilité d’agents de l’État dotés des
compétences nécessaires pour assumer les principales responsabilités du gouvernement. Voici
quelques points clés à considérer :
L’agencification prévue par le NMP à savoir la création intensive d’organismes
autonomes auxquels sont confiées les fonctions d’exécution en réponse à la volonté de
dissocier responsabilités stratégiques conservées par l’administration centrale, et fonctions
opérationnelles confiées à ces structures ; entraine une complexité accrue de leurs
interrelations et renforce les difficultés de pilotage des politiques 22. En sus, la multiplication
d’agences spécialisées a quant à elle, entrainé une siloisation, c'est-à-dire une fragmentation,
du secteur public, un manque de clarté du système organisationnel et une difficulté croissante
de coordination d’organismes de plus en plus diversifiés23
Réduction des effectifs : La réforme du secteur public peut souvent entraîner une
réduction des effectifs dans l’administration publique, ce qui peut compromettre la
disponibilité d’agents qualifiés. Si les fonctionnaires sont licenciés à défaut d’évaluation
appropriée de leurs compétences, cela peut affaiblir l’expertise nécessaire pour assurer les
responsabilités clés du gouvernement. Ici le défaut d’évaluation peut constituer une menace.
Externalisation des services : Dans le cadre de la réforme du secteur public, il est
courant d’externaliser certains services auparavant fournis par l’administration publique. Cela
peut entraîner la privatisation de certaines fonctions gouvernementales, ce qui peut être
problématique si les compétences requises ne sont pas disponibles dans le secteur privé local.
Par conséquent, la disponibilité des agents de l’État ayant les compétences nécessaires peut
être compromise.
Orientation vers les compétences techniques : Le nouveau management public met
souvent l’accent sur les compétences techniques plutôt que sur les connaissances et
l’expérience spécifiques aux politiques et aux processus gouvernementaux. Cela peut
conduire à une préférence pour l’embauche de professionnels possédant des compétences
techniques, mais qui peuvent ne pas avoir une compréhension approfondie du fonctionnement
du gouvernement. Cela peut affaiblir la capacité de l’État à assumer ses responsabilités clés.

22
https://www.cairn.info/revue-reflets-et-perspectives-de-la-vie-economique-2012-2-page-
83.htm#:~:text=2.2%20%E2%80%93%20Les%20limites%20du%20NPM&text=Les%20aspects%20les%20plus
%20critiques,elle%20a%20induite%20et%20l%C3%A9gitim%C3%A9e consulté le 24/05/2023
23
https://www.cairn.info/revue-les-champs-de-mars-2018-1-page-67.htm#:~:text=%C2%AB
%20L’externalisation%20consiste%20%C3%A0%20confier,ou%20totalement%20en%20r%C3%A9gie
%20%5B9%5D consulté le 24/05/2023

13
En fait, le manque d’étude dans la compatibilité de l’instauration du NMP peut
constituer une mena ce à l’Administration publique ce qui nécessite une étude appropriée
avant toute réforme.
Pour éviter que le nouveau management public constitue une menace pour la réforme
administrative à Madagascar, il est essentiel de mettre en place des mécanismes appropriés
pour évaluer et préserver les compétences clés nécessaires au bon fonctionnement du
gouvernement. Cela peut impliquer la mise en place de programmes de formation et de
développement professionnel pour les fonctionnaires, ainsi que des mécanismes de gestion
des talents visant à retenir les agents les plus qualifiés. Il est également important de veiller à
ce que les réformes du secteur public soient mises en œuvre de manière équilibrée, en tenant
compte des spécificités du contexte malgache et en préservant l’expertise nécessaire pour
assurer les responsabilités gouvernementales.

14
Conclusion 
La disponibilité d’agents de l’État dotés des compétences nécessaires pour assumer les
principales responsabilités du gouvernement est un élément clé de la réforme administrative.
En veillant à la disponibilité d’agents compétents, nous renforçons la capacité de l’État à
répondre efficacement aux besoins de la société, à mettre en œuvre des politiques publiques
solides et à assurer une gouvernance responsable. La réforme administrative est un processus
continu qui exige une attention constante à la formation et au développement des compétences
des agents de l’État, afin de garantir un avenir prospère et durable pour notre société.
Ce qui déplorable par rapport à la situation à Madagascar c’est que notre pays reçoit
beaucoup de financement et d’investissement quand à l’amélioration de l’Administration
publique par exemple : le Projet d’Appui à la Performance du secteur Public financé par la
Banque Mondiale(BM) développement lancé en 2017 avec la somme de 40 millions $, le
Projet de Gouvernance Digitale et Gestion de l’Identité Malagasy fiancé aussi par la BM avec
la somme de 143 millions $. Déjà on a entrepris quelques réformes mais son effectivité est
bien douteuse, sans parler du manque de transparence dans l’utilisation de ces fonds par
l’Administration.
Alors que la mise en place du NMP devrait éviter ce genre de mode de gestion, cela
persiste toujours jusqu’à maintenant à Madagascar. Ce qui amène à dire que pour l’effectivité
du NMP nécessite une nouvelle perspective pour ne pas trop impacter l’Administration, peut
être qu’on pourrait envisager une combinaison des vertus du NMP avec les efficacités de
l’ancien système qui est la bureaucratie.

15
Bibliographie
Ouvrages
 AMAR A., BERTHIER L., « Le nouveau management public : avantages et
limites », Gestion et Management Publics, vol.5, Décembre 2007
 DEBBASCH Charles, « Science Administrative », Précis Dalloz, 5ème édition
Dalloz, Paris, 1989.
 GOW J. I. (2012). « Réforme administrative », dans L. Côté et J.-F. Savard
(dir.), Le Dictionnaire encyclopédique de l’administration publique.
 RICAUD Camille. « Diversité et rationalité managériale : à propos du neutre ».
Management & sciences sociales, 2020, p.100

Webographie
 https://www.cairn.info/revue-etudes-economiques-de-l-ocde-2006-17-page-
129.htm&wt.src=pdf
 www.dictionnaire.enap.ca
 https://www.donnesmondiales.com/afrique/madagascar/corruption.php
 https://www.cairn.info/revue-reflets-et-perspectives-de-la-vie-economique-
2012-2-page-83.htm#:~:text=2.2%20%E2%80%93%20Les%20limites%20du
%20NPM&text=Les%20aspects%20les%20plus%20critiques,elle%20a
%20induite%20et%20l%C3%A9gitim%C3%A9e
 https://www.cairn.info/revue-les-champs-de-mars-2018-1-page-67.htm#:~:text=
%C2%AB%20L’externalisation%20consiste%20%C3%A0%20confier,ou
%20totalement%20en%20r%C3%A9gie%20%5B9%5D

Médiatique
 Madagascar-Tribune.com
 RFI

Annexes
 Décret n° 2003-1158 portant Code de Déontologie de l’Administration et de
Bonne Conduite des Agents de l’État : extrait
TITRE III DES DEVOIRS ET OBLIGATIONS GENERAUX DE L'AGENT
DE L'ETAT
SECTION PREMIERE DE LA PRESTATION

16
Article 8. -Professionnalisme-
L'agent de l'État doit s'acquitter de ses tâches avec professionnalisme, en mettant à
contribution ses connaissances, ses habiletés et son expérience dans l'atteinte des résultats
visés. Le professionnalisme réside dans la maîtrise et le bon accomplissement de ses fonctions
et tâches, dans le but de contribuer à l'amélioration de la prestation générale du service public.
L'agent de l'Etat est responsable de ses décisions et de ses actes, ainsi que de
l'utilisation judicieuse des ressources et de l'information mises à sa disposition.
Article 9. -Compétence-
L'agent de l'Etat doit entretenir et améliorer ses compétences afin de disposer d'un
profil et de compétences appropriés et à jour. A cet effet, il est tenu de participer à des
activités de formation et de perfectionnement, notamment celles prévues par les dispositions
statutaires le régissant.
SECTION II DU COMPORTEMENT
Article 10. -Assiduité au travail-
L'agent de l'Etat est tenu d'un devoir d'assiduité dans l'accomplissement de ses
missions. Sa présence et sa disponibilité sur le lieu de travail doivent être effectives.
Article 1l. -Dignité et probité-
L'agent de l'Etat doit observer une honnêteté scrupuleuse inspirant le respect. Il doit
appliquer de manière rigoureuse les principes de l'équité, de la justice et de la morale dans
l'accomplissement de ses tâches.
Article 12. -Esprit d'équipe-
L'agent de l'Etat doit entretenir avec ses collègues et ses collaborateurs des rapports
fondés sur le respect, l'esprit d'équipe et la franche collaboration. Il leur doit une assistance
professionnelle et morale.
Il lui est interdit de médire sur leur compte ou de se faire l'écho de propos susceptibles
de leur nuire dans l'exercice de leurs fonctions.
TITRE IV DES DEVOIRS ET OBLIGATIONS DE L'AGENT DE L’ETAT
ENVERS LES USAGERS
SECTION PREMIERE DU RESPECT DES USAGERS
Article 13.
L'agent de l'Etat doit traiter les usagers avec égard. Il doit faire preuve de respect et de
courtoisie dans ses rapports avec eux.
SECTION II DE L'IMPARTIALITE
Article 14.

17
Tout agent de l'Etat est tenu de respecter le principe d'égalité de tous les citoyens
devant le service public. Il doit faire preuve de neutralité et d'objectivité. Il doit prendre ses
décisions dans le respect des règles applicables et en accordant aux usagers un traitement
équitable.
Sont ainsi interdits les discriminations et les traitements de faveur, quels qu’en soient
les raisons ou prétextes, notamment toute discrimination basée sur le: sexe, la religion, la
fortune, l'origine, la parenté, l'opinion politique ou l'appartenance à une organisation
syndicale.
Article 15.
Au cours de la prise de décision liée à un processus de dotation ou d'octroi d'avantages
financiers, matériel ou moraux, l'agent de l'Etat ne doit accorder aucun traitement de faveur,
ni aucune aide, aux membres de sa famille ou à ses amis et connaissances.
SECTION III DE L'INTEGRITE
Article 16.
L'agent de l'Etat doit assumer sa mission en toute intégrité et en toute transparence. Il
doit éviter toute situation ou attitude incompatible; avec ses obligations professionnelles ou
susceptibles de jeter un doute sur son intégrité et de discréditer le service public.
Article 17.
L'agent de l'Etat doit s'abstenir de toute activité délictuelle, tels que le détournement
des deniers publics, le trafic d'influence, la concussion.
Commet une infraction, tout agent de l'Etat qui exige ou accepte d’une personne
requérant les services de l'administration, une commission une récompense, un avantage ou
un bénéfice de quelque nature, soit directement, soit indirectement.
Article 18.
L'agent de l'Etat ne doit solliciter ou réclamer, accepter ou recevoir, directement ou
indirectement, aucun paiement, don, cadeau ou autre avantage en nature pour s'acquitter ou
s'abstenir de s'acquitter de ses fonctions ou obligations.
Article 19.
L'agent de l'État ne doit en aucun cas utiliser les biens publics à des fins personnelles
ou requérir les services d'un subordonné pour des activités autres que celles relevant de ses
fonctions ou tâches.
SECTION IV DE LA DILIGENCE ET DE LA CELERITE
Article 20.

18
L'agent de l'Etat est tenu d'exécuter le travail qui lui est confié avec un maximum de
diligence et de célérité. Il doit s'empresser de traiter tous les dossiers, et en priorité ceux qui
touchent directement le public.
Article 21.
L'agent de l’Etat ne doit, sous quelque prétexte que ce soit, retenir arbitrairement et
sans traitement les correspondances adressées à son service.
Article 22.
Afin de rompre avec la pratique du silence qui vaut refus, tout agent de l'Etat investi
de pouvoir, doit savoir que, suite à une demande écrite, sa décision favorable est acquise à
l'usager passé un certain délai fixé par l'administration.
 Décret n° 2005-803 portant institution du PREA
 LOI n° 2003-011 Portant Statut Général des Fonctionnaires

Table des matières


Introduction.......................................................................................................................2
Partie I : La situation de l’Administration publique malgache..........................................3
Chapitre 1 : Les problèmes de l’Administration publique............................................3
Section 1 : L’Administration à Madagascar..............................................................3
Section 2 : Le problème des agents de l’Administration...........................................4
I/ La multiplicité des pratiques immorales............................................................4
II/ La politisation de la fonction publique.............................................................5
III/ Le non respect des droits reconnus aux agents de l’Etat.................................5
Chapitre 2 : La perspective d’une réforme....................................................................5
Section 1 : La réforme administrative.......................................................................5
I/ Généralités et objectifs de la réforme administrative.........................................5
II/La réforme de la fonction publique...................................................................6
Section 2 : L’obstacle de l’instauration de la réforme...............................................7
Partie 2 : Le Nouveau Management Public.......................................................................9
Chapitre 1 : L’analyse du Nouveau Management Public..............................................9
Section 1 : La force du nouveau management public................................................9
Section 2 : La faiblesse de ce système.....................................................................10
Chapitre 2 : La place du Nouveau Management Publique dans la réforme
administrative........................................................................................................................11
Section1 : Une opportunité d’amélioration de l’Administration.............................11

19
Section2 : Une possible détérioration de l’Administration.....................................12
Conclusion.......................................................................................................................15
Bibliographie...................................................................................................................16
Annexes...........................................................................................................................16
Table des matières...........................................................................................................19

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