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« L’application croissante du Nouveau Management Public a placé
1
Introduction
Depuis ses 50 ans d’existence, l’Administration publique malgache ne cesse d’évoluer
de gré ou malgré lui suivant les développements économiques, politiques et sociaux
mondiaux. Ces mutations considérables dans le monde poussent les administrations du monde
entier à adopter des innovations incessantes. Des innovations qui parfois aboutissent aux
résultats escomptés, parfois dérivent vers des indésirables conséquences réclamant d’autres
mesures plus performantes et plus adéquates.
L’Etat est chargé de plusieurs missions d’intérêt général ; pour mener à bien ces
missions, il dispose de plusieurs catégories de moyens, notamment de moyens financiers, de
moyens matériels, de moyens juridiques, et surtout de moyens humains c’est-à-dire les agents
publics. Ces agents publics ou bien agents de l’Etat sont tous ceux qui travaillent pour le
compte de l’Etat, ils peuvent être des agents statutaires ou bien des agents contractuels.
L’Administration et ses agents sont souvent pointés du doigt comme défectueux et par fois
même incapable. Ce qui a amené à des initiatives de réforme.
La réforme administrative implique souvent des changements structurels comme
l’instauration du concept de Nouveau Management Public emprunté au système de gestion
privée. Selon Caiden (1968) : « La notion de réforme est fondée sur la simple idée qu'il ne
faut rien attendre des changements naturels et tout des moyens artificiels susceptibles
d'améliorer un ordre donné de choses. »1.Dans ce sens, vu qu’une des pierres angulaire du bon
fonctionnement de l’Administration est ses agents.la disponibilité d’agents de l’État dotés des
compétences nécessaires pour assumer les principales responsabilités du gouvernement est
essentielle pour assurer une réforme administrative efficace.
Il est alors intéressant de savoir la mise en place de ces agents compétents pour mieux
satisfaire l’intérêt général. Plusieurs questions se posent à savoir quelle méthode mettre en
œuvre ? Est-ce que cette méthode est adaptée aux besoins présents ? etc. Néanmoins le
problème se pose réellement sur la stratégie à adoptée pour arriver à un bon fonctionnement
de l’Administration d’où se pose la problématique comme suit : Quelles stratégies pour
résoudre la problématique réforme de l’Administration publique ? Pour répondre à cette
question il faut analyser d’abord la réalité de la réforme administrative à Madagascar (Partie
I) et ensuite l’apport du système du Nouveau Management Public dans cette réforme (Partie
II).
1
J. I. GOW (2012). « Réforme administrative », dans L. Côté et J.-F. Savard (dir.), Le Dictionnaire
encyclopédique de l’administration publique, [en ligne], www.dictionnaire.enap.ca consulté le 10/03/2023
2
Partie I : La situation de l’Administration
publique malgache
L’état de lieu actuel de l’Administration publique malgache est assez critiquable,
surtout à cause de ce manque d’efficacité, d’efficience et de productivité. Ce dans ce contexte
qu’on va analyser les problèmes de l’Administration publique à Madagascar (chapitre 1) ce
qui a conduit à une perspective réforme administrative (chapitre 2).
2
https://www.cairn.info/revue-etudes-economiques-de-l-ocde-2006-17-page-129.htm&wt.src=pdf consulté le
20/05/2023
3
En 2021 l’indice de perception dans le secteur public était de 74points et Madagascar occupait la 147 ème place
https://www.donnesmondiales.com/afrique/madagascar/corruption.php consulté le 15/05/2022.
3
ministériel par exemple, la coloration politique de la majorité des fonctionnaires (autorités
administratives) est fonction de la coloration politique du ministre (autorité politique) puisque
ce dernier nomme les agents à des postes administratifs en fonction de cette coloration au
mépris des exigences de performance4. La politisation de l'administration est mise en avant
comme un facteur d'inefficacité de l'administration.
La persistance du management de l’information et des documents administratifs
archaïques malgré certaines utilisations de nouvelles technologies. Pour l’instant, les modes
de production, de classement, de recherche, d’archivage ou de diffusion des informations et
des documents administratifs sont contre-productifs5, même si on utilise les nouvelles
technologies du numérique et de l’informatique, le manque d’initiation à ces outils pose un
problème majeur.
Le système administratif malgache laisse vraiment à désire de surcroit les agents publics
ne font qu’aggraver le problème
4
A Madagascar le parti au pouvoir est le parti IRD de couleur orange.
5
« Les 5 réformes nécessaire dans l’Administration publique en Afrique » in Madagascar-Tribune.com
publication du 15 janvier 2015
6
Suite à une intervention à l’IFM le 1er décembre 2020, transmis sur RFI.
7
Consacré par le décret n° 2003-1158 du 17 décembre 2003 portant code de déontologie de l’Administration et
de bonne conduite des Agents de l’Etat
8
Article 13 – 15 de la LOI n° 2003-011 Portant Statut Général des Fonctionnaires.
4
II/ La politisation de la fonction publique
En plus, de la politisation de l’administration, on assiste aussi à la politisation de la
fonction publique. C’est un des problèmes majeurs qui entrainent un blocage de
l’Administration publique, et il existe depuis un bon bout de temps.
La politisation de la fonction publique est principalement due aux structures du régime
présidentiel, qui connaît une grande concentration du pouvoir entre les mains de l’Exécutif
autrement dit une « forte centralisation ». Cela permet à ce dernier d’accroitre de jour en jour
son emprise sur la Fonction Publique. L’article 4 du Statut Général des Fonctionnaires
dispose lui-même que « Le Premier Ministre, chef du gouvernement, est le chef de
l’Administration. ».
9
Charles DEBBASCH, « Science Administrative », Précis Dalloz, 5ème édition Dalloz, Paris, 1989, p.462
5
certains réformateurs, elle permettrait de purger définitivement l’administration de tous ces
vices10.
Pour instaurer une bonne gestion administrative, une réforme de l’Administration est
nécessaire en adoptant les fonctions et la gestion par rapport à l’évolution et l’apparition des
nouvelles technologies.
Cette réforme administrative a comme objectif principal d’améliorer l’Administration
publique pour mieux satisfaire l’intérêt général et pour mieux s’occuper du service public. En
plus de se préoccuper d’améliorer l'atteinte de leurs objectifs, soit leur efficacité, ou encore le
coût de leurs opérations et leur productivité, soit leur efficience, l’organisation du secteur
public doit aussi se soucier des dimensions politiques de la vie administrative. Ainsi, les
réformes des administrations publiques peuvent viser, au-delà des dimensions économiques,
des objectifs concernant l'amélioration de la vie publique, comme l'élimination du patronage,
de la corruption et du favoritisme, la représentativité du personnel, la participation des
citoyens et des groupes, l'imputabilité et la transparence11. .
6
malgaches. C’est dans cette perspective qu’a été mis en place la CSLCC ou Comité Supérieur
pour la Lutte Contre la Corruption, ancêtre du CSI ou Comité pour la Sauvegarde de
l’Intégrité, dont la mission consiste essentiellement à développer la composante « intégrité »
de l’État, du programme national de bonne gouvernance à travers le Système National
d’Intégrité (SNI).
Ce même CSI a ensuite présidé à la création du Bureau Indépendant Anti-corruption ou
BIANCO en Octobre 2004 en application de la loi n° 2004-030 du 09 septembre 2004 relative
à la lutte contre la corruption.
L’évolution politique, économique, scientifique et technique a transformé les conditions
dans lesquelles s'exerçaient traditionnellement I ‘action de l’Administration publique des
Etats africains y compris Madagascar. Ce changement n’a pas seulement posé des problèmes
d'ordre économique ; il a mis également en cause le mode d’organisation et de gestion des
affaires nationales de ces pays, en transformant fondamentalement les conditions dans
lesquelles s'exerçait traditionnellement le rôle de la puissance publique.
Il est essentiel d’évoquer en plus de ces institutions, le Programme de Réformes pour
l’Efficacité de l’Administration(PREA) qui a été institué par le décret 2005-803 du novembre
2005. Ce programme a pour mission l’amélioration de la productivité et de l’efficacité de
l’Administration malgache à travers notamment la conception, la coordination, la gestion et
l’animation de l’ensemble des réformes, la modernisation de l’Administration et l’utilisation
des nouvelles technologies, la fourniture d’un service public de qualité et accessible aux
usagers. Ce projet a aussi œuvré sur le domaine de la fonction publique en visant à mettre en
place des organes de contrôle efficients encadrant sa bonne exécution budgétaire et
financière12 En 2023 , ce PREA est l’une des initiatives récentes quand à la réforme
administrative., puisque chaque année il lance des travaux à exécuter.
7
D’une part, les obstacles structurels dus à la conception traditionnelle malgache de la
Fonction publique fondée sur le système de carrière. Ce dernier privilégie le fonctionnaire
plus que l’efficacité et la compétence compte tenu de son titre. En plus l’Administration
malgache adopte le système de centralisation de pouvoir et de responsabilité, c’est pourquoi il
n’y a que de fonctionnaire de l’Etat, pour comparaison, en France il existe des fonctionnaires
des collectivités territoriales.
D’autre part, les obstacles managériaux, qui concernent plutôt le système d’avancement
qui est basé sur l’ancienneté c'est-à-dire le fonctionnaire avance à l’échelon supérieur tous les
deux ans. En sus, il ne faut pas aussi oublier le problème de l’inflation du bureau avec des
personnels incompétences et démotivés. Ainsi, la lenteur13, surtout du processus de la décision
administrative est dénoncée par les administrés. Ce comportement révèle des défauts
d’organisation de la machine administrative. La décision administrative est le résultat d’un
processus complexe dans lequel interviennent de nombreux services pouvant appartenir à des
ministères distincts14
Enfin, les obstacles dus aux crises de la fonction publique, Cette situation s’explique par
l’existence de grève de fonctionnaire laquelle repose non plus sur l’intérêt syndical mais
plutôt sur la conception politique et plus précisément sur l’intérêt personnel qui empiète sur le
principe de fonctionnement du service public. En plus, la Fonction publique est souvent
considérée comme une place où le laxisme ou l’absentéisme règne. Ces obstacles concernent
autant les fonctionnaires que les agents non encadrés de l’Etat.
On constate que la réforme administrative rencontre certaines difficultés, une innovation
managériale importante a été institué pour pallier ces difficultés, il s’agit du Nouveau
Management Public.
13
Charles DEBBASCH, « Science Administrative », Précis Dalloz, 5ème édition Dalloz, Paris, 1989, p.111-112
14
Ibid.
8
Partie 2 : Le Nouveau Management Public
Le Nouveau Management Public(NMP) est un concept innovateur des systèmes de
gestion des Administrations, la réforme administrative emprunte des points essentiels à ce
système, d’où l’importance de l’analyse ce concept innovateur (chapitre 1), ensuite sa place
dans la réforme administrative (chapitre 2).
15
AMAR A., BERTHIER L., « Le nouveau management public : avantages et limites », Gestion et Management
Publics, vol.5, Décembre 2007 p.7-9.
16
J. I. GOW (2012), op.cit.
17
Camille RICAUD. « Diversité et rationalité managériale : à propos du neutre ». Management & sciences
sociales, 2020, p.100.
9
En plus, il rend meilleur l’image du secteur public parce que le NMP substitue la
rationalité managériale a celle de rationalité juridique classique qui confère à la domination
exercée dans les formes légales sa légitimité. Ensuite, le NMP étalonne et fait des
compétitions entre les structures publiques pour connaitre les exploits entre ces deux secteurs
dans le cadre d’appelle d’offre pour mettre en œuvre une politique publique en faveur des
usagers et des contribuables. Enfin, il minimise le coût, augmente la qualité des services faites
par les fonctionnaires, permet d’avoir de meilleur productivité et diminue le nombre des
fonctionnaires.
Toutefois, le système instauré par le NMP constitue centaines faiblesse qui rend
critiquable son efficacité.
10
NMP, l’apparition délicate du NMP dans les pays en développement a cause de leur
environnement et de leur contexte et le besoin et l’intensité du NPM ne sont pas identiques
pou l’ensemble du secteur public.
L’analyse du NMP a permis de dégager sa force et sa faiblesse, suite à cette analyse,
comment se présent ses apports à l’amélioration de l’Administration publique ?
11
gouvernementales, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires identifiés
productivité21 ».
Compétences et motivation, ce sont les deux facteurs de performance. D’une part, Il
existe un lien entre l'épanouissement dans le travail, la satisfaction et la motivation des
employés, et la bonne marche de l'organisation, une relation directe entre une administration
moderne et transparente et des fonctionnaires motivés. En d'autres termes, la modernisation
des Administrations ne peut se faire qu'avec des agents motivés, qui sont prêts à s’impliquer
activement dans le changement.
D’autre part, La mise en place d’un système de gestion du rendement efficace peut
encourager les agents de l’État à améliorer leurs compétences et à se concentrer sur les
résultats. Des mécanismes de reconnaissance et de récompense appropriés devraient être
intégrés pour reconnaître et valoriser les performances exceptionnelles. Cela contribue à
motiver les agents et à renforcer leur engagement envers leurs responsabilités
gouvernementales Les succès dans la modernisation de l’administration jusqu’à présent n'ont
été possibles qu'avec le soutien du personnel. Ce qui amène à dire, une bonne instauration du
NMP en plus de favoriser va favoriser l’Administration publique malgache, ce la va constituer
aussi une opportunité pour les agents publics d’acquérir de nouvelle connaissance à travers les
différentes formations.
Enfin le NMP constitue une opportunité pour la disponibilité des agents publics en ce
qu’il consiste à une mise en place des procédures de recrutement et de sélection transparentes,
basées sur le mérite et l’évaluation objective des compétences. Cela garantit que les agents de
l’État choisis possèdent les compétences nécessaires pour occuper les postes clés. La mise en
œuvre de processus de recrutement et de sélection rigoureux permet de faire correspondre les
compétences requises avec les profils des candidats. Ainsi que la mise en place de la rotation
des effectifs différents départements et agences gouvernementales.
Néanmoins, cette innovation peut constituer une menace à l’Administration, surtout en
cas de non-compatibilité des systèmes.
12
administrative à Madagascar en ce qui concerne la disponibilité d’agents de l’État dotés des
compétences nécessaires pour assumer les principales responsabilités du gouvernement. Voici
quelques points clés à considérer :
L’agencification prévue par le NMP à savoir la création intensive d’organismes
autonomes auxquels sont confiées les fonctions d’exécution en réponse à la volonté de
dissocier responsabilités stratégiques conservées par l’administration centrale, et fonctions
opérationnelles confiées à ces structures ; entraine une complexité accrue de leurs
interrelations et renforce les difficultés de pilotage des politiques 22. En sus, la multiplication
d’agences spécialisées a quant à elle, entrainé une siloisation, c'est-à-dire une fragmentation,
du secteur public, un manque de clarté du système organisationnel et une difficulté croissante
de coordination d’organismes de plus en plus diversifiés23
Réduction des effectifs : La réforme du secteur public peut souvent entraîner une
réduction des effectifs dans l’administration publique, ce qui peut compromettre la
disponibilité d’agents qualifiés. Si les fonctionnaires sont licenciés à défaut d’évaluation
appropriée de leurs compétences, cela peut affaiblir l’expertise nécessaire pour assurer les
responsabilités clés du gouvernement. Ici le défaut d’évaluation peut constituer une menace.
Externalisation des services : Dans le cadre de la réforme du secteur public, il est
courant d’externaliser certains services auparavant fournis par l’administration publique. Cela
peut entraîner la privatisation de certaines fonctions gouvernementales, ce qui peut être
problématique si les compétences requises ne sont pas disponibles dans le secteur privé local.
Par conséquent, la disponibilité des agents de l’État ayant les compétences nécessaires peut
être compromise.
Orientation vers les compétences techniques : Le nouveau management public met
souvent l’accent sur les compétences techniques plutôt que sur les connaissances et
l’expérience spécifiques aux politiques et aux processus gouvernementaux. Cela peut
conduire à une préférence pour l’embauche de professionnels possédant des compétences
techniques, mais qui peuvent ne pas avoir une compréhension approfondie du fonctionnement
du gouvernement. Cela peut affaiblir la capacité de l’État à assumer ses responsabilités clés.
22
https://www.cairn.info/revue-reflets-et-perspectives-de-la-vie-economique-2012-2-page-
83.htm#:~:text=2.2%20%E2%80%93%20Les%20limites%20du%20NPM&text=Les%20aspects%20les%20plus
%20critiques,elle%20a%20induite%20et%20l%C3%A9gitim%C3%A9e consulté le 24/05/2023
23
https://www.cairn.info/revue-les-champs-de-mars-2018-1-page-67.htm#:~:text=%C2%AB
%20L’externalisation%20consiste%20%C3%A0%20confier,ou%20totalement%20en%20r%C3%A9gie
%20%5B9%5D consulté le 24/05/2023
13
En fait, le manque d’étude dans la compatibilité de l’instauration du NMP peut
constituer une mena ce à l’Administration publique ce qui nécessite une étude appropriée
avant toute réforme.
Pour éviter que le nouveau management public constitue une menace pour la réforme
administrative à Madagascar, il est essentiel de mettre en place des mécanismes appropriés
pour évaluer et préserver les compétences clés nécessaires au bon fonctionnement du
gouvernement. Cela peut impliquer la mise en place de programmes de formation et de
développement professionnel pour les fonctionnaires, ainsi que des mécanismes de gestion
des talents visant à retenir les agents les plus qualifiés. Il est également important de veiller à
ce que les réformes du secteur public soient mises en œuvre de manière équilibrée, en tenant
compte des spécificités du contexte malgache et en préservant l’expertise nécessaire pour
assurer les responsabilités gouvernementales.
14
Conclusion
La disponibilité d’agents de l’État dotés des compétences nécessaires pour assumer les
principales responsabilités du gouvernement est un élément clé de la réforme administrative.
En veillant à la disponibilité d’agents compétents, nous renforçons la capacité de l’État à
répondre efficacement aux besoins de la société, à mettre en œuvre des politiques publiques
solides et à assurer une gouvernance responsable. La réforme administrative est un processus
continu qui exige une attention constante à la formation et au développement des compétences
des agents de l’État, afin de garantir un avenir prospère et durable pour notre société.
Ce qui déplorable par rapport à la situation à Madagascar c’est que notre pays reçoit
beaucoup de financement et d’investissement quand à l’amélioration de l’Administration
publique par exemple : le Projet d’Appui à la Performance du secteur Public financé par la
Banque Mondiale(BM) développement lancé en 2017 avec la somme de 40 millions $, le
Projet de Gouvernance Digitale et Gestion de l’Identité Malagasy fiancé aussi par la BM avec
la somme de 143 millions $. Déjà on a entrepris quelques réformes mais son effectivité est
bien douteuse, sans parler du manque de transparence dans l’utilisation de ces fonds par
l’Administration.
Alors que la mise en place du NMP devrait éviter ce genre de mode de gestion, cela
persiste toujours jusqu’à maintenant à Madagascar. Ce qui amène à dire que pour l’effectivité
du NMP nécessite une nouvelle perspective pour ne pas trop impacter l’Administration, peut
être qu’on pourrait envisager une combinaison des vertus du NMP avec les efficacités de
l’ancien système qui est la bureaucratie.
15
Bibliographie
Ouvrages
AMAR A., BERTHIER L., « Le nouveau management public : avantages et
limites », Gestion et Management Publics, vol.5, Décembre 2007
DEBBASCH Charles, « Science Administrative », Précis Dalloz, 5ème édition
Dalloz, Paris, 1989.
GOW J. I. (2012). « Réforme administrative », dans L. Côté et J.-F. Savard
(dir.), Le Dictionnaire encyclopédique de l’administration publique.
RICAUD Camille. « Diversité et rationalité managériale : à propos du neutre ».
Management & sciences sociales, 2020, p.100
Webographie
https://www.cairn.info/revue-etudes-economiques-de-l-ocde-2006-17-page-
129.htm&wt.src=pdf
www.dictionnaire.enap.ca
https://www.donnesmondiales.com/afrique/madagascar/corruption.php
https://www.cairn.info/revue-reflets-et-perspectives-de-la-vie-economique-
2012-2-page-83.htm#:~:text=2.2%20%E2%80%93%20Les%20limites%20du
%20NPM&text=Les%20aspects%20les%20plus%20critiques,elle%20a
%20induite%20et%20l%C3%A9gitim%C3%A9e
https://www.cairn.info/revue-les-champs-de-mars-2018-1-page-67.htm#:~:text=
%C2%AB%20L’externalisation%20consiste%20%C3%A0%20confier,ou
%20totalement%20en%20r%C3%A9gie%20%5B9%5D
Médiatique
Madagascar-Tribune.com
RFI
Annexes
Décret n° 2003-1158 portant Code de Déontologie de l’Administration et de
Bonne Conduite des Agents de l’État : extrait
TITRE III DES DEVOIRS ET OBLIGATIONS GENERAUX DE L'AGENT
DE L'ETAT
SECTION PREMIERE DE LA PRESTATION
16
Article 8. -Professionnalisme-
L'agent de l'État doit s'acquitter de ses tâches avec professionnalisme, en mettant à
contribution ses connaissances, ses habiletés et son expérience dans l'atteinte des résultats
visés. Le professionnalisme réside dans la maîtrise et le bon accomplissement de ses fonctions
et tâches, dans le but de contribuer à l'amélioration de la prestation générale du service public.
L'agent de l'Etat est responsable de ses décisions et de ses actes, ainsi que de
l'utilisation judicieuse des ressources et de l'information mises à sa disposition.
Article 9. -Compétence-
L'agent de l'Etat doit entretenir et améliorer ses compétences afin de disposer d'un
profil et de compétences appropriés et à jour. A cet effet, il est tenu de participer à des
activités de formation et de perfectionnement, notamment celles prévues par les dispositions
statutaires le régissant.
SECTION II DU COMPORTEMENT
Article 10. -Assiduité au travail-
L'agent de l'Etat est tenu d'un devoir d'assiduité dans l'accomplissement de ses
missions. Sa présence et sa disponibilité sur le lieu de travail doivent être effectives.
Article 1l. -Dignité et probité-
L'agent de l'Etat doit observer une honnêteté scrupuleuse inspirant le respect. Il doit
appliquer de manière rigoureuse les principes de l'équité, de la justice et de la morale dans
l'accomplissement de ses tâches.
Article 12. -Esprit d'équipe-
L'agent de l'Etat doit entretenir avec ses collègues et ses collaborateurs des rapports
fondés sur le respect, l'esprit d'équipe et la franche collaboration. Il leur doit une assistance
professionnelle et morale.
Il lui est interdit de médire sur leur compte ou de se faire l'écho de propos susceptibles
de leur nuire dans l'exercice de leurs fonctions.
TITRE IV DES DEVOIRS ET OBLIGATIONS DE L'AGENT DE L’ETAT
ENVERS LES USAGERS
SECTION PREMIERE DU RESPECT DES USAGERS
Article 13.
L'agent de l'Etat doit traiter les usagers avec égard. Il doit faire preuve de respect et de
courtoisie dans ses rapports avec eux.
SECTION II DE L'IMPARTIALITE
Article 14.
17
Tout agent de l'Etat est tenu de respecter le principe d'égalité de tous les citoyens
devant le service public. Il doit faire preuve de neutralité et d'objectivité. Il doit prendre ses
décisions dans le respect des règles applicables et en accordant aux usagers un traitement
équitable.
Sont ainsi interdits les discriminations et les traitements de faveur, quels qu’en soient
les raisons ou prétextes, notamment toute discrimination basée sur le: sexe, la religion, la
fortune, l'origine, la parenté, l'opinion politique ou l'appartenance à une organisation
syndicale.
Article 15.
Au cours de la prise de décision liée à un processus de dotation ou d'octroi d'avantages
financiers, matériel ou moraux, l'agent de l'Etat ne doit accorder aucun traitement de faveur,
ni aucune aide, aux membres de sa famille ou à ses amis et connaissances.
SECTION III DE L'INTEGRITE
Article 16.
L'agent de l'Etat doit assumer sa mission en toute intégrité et en toute transparence. Il
doit éviter toute situation ou attitude incompatible; avec ses obligations professionnelles ou
susceptibles de jeter un doute sur son intégrité et de discréditer le service public.
Article 17.
L'agent de l'Etat doit s'abstenir de toute activité délictuelle, tels que le détournement
des deniers publics, le trafic d'influence, la concussion.
Commet une infraction, tout agent de l'Etat qui exige ou accepte d’une personne
requérant les services de l'administration, une commission une récompense, un avantage ou
un bénéfice de quelque nature, soit directement, soit indirectement.
Article 18.
L'agent de l'Etat ne doit solliciter ou réclamer, accepter ou recevoir, directement ou
indirectement, aucun paiement, don, cadeau ou autre avantage en nature pour s'acquitter ou
s'abstenir de s'acquitter de ses fonctions ou obligations.
Article 19.
L'agent de l'État ne doit en aucun cas utiliser les biens publics à des fins personnelles
ou requérir les services d'un subordonné pour des activités autres que celles relevant de ses
fonctions ou tâches.
SECTION IV DE LA DILIGENCE ET DE LA CELERITE
Article 20.
18
L'agent de l'Etat est tenu d'exécuter le travail qui lui est confié avec un maximum de
diligence et de célérité. Il doit s'empresser de traiter tous les dossiers, et en priorité ceux qui
touchent directement le public.
Article 21.
L'agent de l’Etat ne doit, sous quelque prétexte que ce soit, retenir arbitrairement et
sans traitement les correspondances adressées à son service.
Article 22.
Afin de rompre avec la pratique du silence qui vaut refus, tout agent de l'Etat investi
de pouvoir, doit savoir que, suite à une demande écrite, sa décision favorable est acquise à
l'usager passé un certain délai fixé par l'administration.
Décret n° 2005-803 portant institution du PREA
LOI n° 2003-011 Portant Statut Général des Fonctionnaires
19
Section2 : Une possible détérioration de l’Administration.....................................12
Conclusion.......................................................................................................................15
Bibliographie...................................................................................................................16
Annexes...........................................................................................................................16
Table des matières...........................................................................................................19
20