Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
LA NOTION D’INDIVIDU
Le Romantisme se d veloppe dans le sillage de la R volution de 1789 dont l’un des acquis (un
h ritage) a t la D claration des droits de l’homme. En 1789 L’assembl e Nationale convoqu e
par le Tiers tat pour donner une constitution la France d cr te la fin des privil ges des ordres,
c’est la fin de L’ancien R gime, la m me ann e la D claration est publi e. L’article premier de la
D claration des droits de l’homme proclame que « les hommes naissent et demeurent libres et
gaux en droit ». La cr ation de la notion d’individu contenue dans la D claration est essentielle
pour l’essor (naissance) du romantisme qui revendique la singularit de chaque personne.
La destin e de Napol on 1er qui en prenant le pouvoir affirme vouloir r aliser les valeurs d’ galit
et libert individuelle, nourrit encore toute une mythologie de la r ussite (parvenir/parvenu) et DU
DESTIN EXCEPTIONNEL.
MAL DE VIVRE
La m lancolie romantique, d crite par Chateubriand travers son personnage Ren , exprime le
malaise d’un monde boulevers par les v nements historiques de la fin du XVIII me et du d but
du XIX me si cle.
C’est un monde qui t moigne :
- les r volutions. La R volution de 1789 et la figure de Napol on ont t des mythes pour les
crivains romantiques cause de leurs valeurs, mais elles ont t un chec (autoritaires et
finies).
- la Restauration, qui parait terne (sans clat, sombre) apr s la double pop e r volutionnaire et
imp riale, les valeurs bourgeois s’affirment (argent). (IDEALISME ET BOHEME CONTRE
PRATICITE)
Ce sentiment de rejet et d’inad quation (inad quat) nourrit en eux la nostalgie du pass (roman
Historique), une aspiration vers l’absolu (sentiment religieux), qui se traduisent par le
DESESPOIR, la SOUFFRANCE, la douleur, la SOLITUDE, donc le mal de vivre, L’ATTRAIT DE LA
MORT, le refuge dans la NATURE.
Le XIXe si cle pour les crivains est chagrin et douleur. Ces chagrins-l nous m neront jusqu’au
spleen de Baudelaire.
LE HEROS ROMANTIQUE
Le personnage symbole du romantisme est le h ros romantique, il est caract ris par
l’exceptionnalit typique des h ros classique, et incarne le mal du si cle.
Le h ros de la premi re vague du romantisme (celle o l'on cherchait avant tout la lib ration de
l’art) est un homme sensible, auquel son destin chappe, et dont la soci t nie les aspirations).
Cela appara t dans sa fa on d' tre, son ennui, son d sœuvrement, son d sespoir. Il privil gie la
boh me. La seconde incarnation du h ros romantique pr sente encore sensiblement les m mes
caract ristiques, sauf qu'il est m par un profond sentiment d'injustice sociale, injustice qu'il tente
de redresser. C'est le h ros des grands romans historiques : Quasimodo, Jean Valjean. Ces h ros
correspondent l'id al de la seconde vague du romantisme, celle o l'on cherchait, apr s avoir
lib r l'art, lib rer le peuple.
é
é
é
é
é
é
è
é
é
é
é
é
è
é
é
è
à
é
é
î
é
è
é
à
é
é
é
é
é
è
é
é
è
é
é
à
é
é
é
ç
é
é
ê
é
é
é
û
ê
è
é
é
é
é
é
é
é
à
é
é
é
é
é
à
ù
è
é
é
é
è
é
é
é
é
é
ù
è
é
é
é
à
é
é
é
é
é
à
é
é
é
é
é
è
è
é
è
é
é
é
è
é
é
ê
é
é
é
é
é
Julie ou la Nouvelle Héloïse
C’est un roman épistolaire et un des chefs-d’œuvre de Rousseau. Le protagoniste est Julie, fille
d’un grand noble, qui a pour percepteur Saint-Preux. Ils tombent amoureux, mais le père de Julie
s’oppose à cet amour. Ce roman sentimental en effet il y a cette correspondance entre les deux
amants dévorés par une passion forte mais impossible. Mais le drame arrive quand Julie est
forcée d’épouser un vieux noble et que Saint-Preux s’enfuit. Les deux se rencontreront après un
certain temps et leur amour n’a pas changé. Julie tombe malade et se laisse mourir, déchirée par
ce sentiment impossible.
Ce roman que Rousseau nous propose C’est un roman philosophique et moral et il est considéré
comme une prémices du romantisme parce que il y a la célébration de la nature, les parallèles
entre l’âme et la nature, l’importance du sentiment et l’écoute des passion.
La description dans cette lettre 17 est particulièrement importante. Il s’agit d’un lieu sauvage,
désert, d’une beauté touchante pour les âmes sensibles, horrible pour les autres…ainsi la
Nouvelle Héloïse annonce les prémices du romantisme mêlant les vagues de l’âme au sublime.
Seul une certaine sensibilité permet de saisir toute la force de cette nature
1. Dans la 1° partie il était contente, tranquille et calme, il parle de son amour. Dans la 2° partie
on souligne le sentiments négatifs de lui, à cause de l’éloignement de sa femme. Tandis que
dans la dernière partie il y a un léger attendrissement.
2. Pour faire revivre les souvenirs il se souvient d’une promenade qu’il avait fait avec Julie. Mais
ce souvenir est évoqué par des sensations de rage, lieu au fait que Julie ne fait plus partie de
sa vie.
4. Il laisse la man à Julie parce que il est tourmenté par un sens de rage et de désespoir qu’il lui
conduise même à mettre fin à sa vie. Il decide de prendre un nouveau chapitre de sa vie.
5. Le mouchoir mouillé de Julie et sa réponse avec une voix altéré nous fait comprendre qu’elle
même éprouve de l’affection pour Saint-Preux. Elle est déterminé, forte, responsable, fidèle et
a beaucoup de virtù moral.
6. Le titre ne fait pas seulement référence à la lune, mais aussi à Julie dans leur moment de
séparation. Le terme insensible indique qu’il n’aurait pas voulu la laisser alors qu’elle l’a fait.
7. Ils ont une fonction narrative precise parce que ils représente les états d’âme de Saint-Preux.
- Attitude chrétien
- Simple et saillante
- Il est un texte illustratif et théorique. En fait, le texte parle de deux types de poèmes qui
s’opposent. Le deux goûts qui s’opposent sont le goût classique et le romantique
Génie du christianisme
1828
…
Un soir (il faisoit un profond calme) nous nous trouvions dans ces belles mers qui baignent les
rivages de la Virginie ; toutes les voiles étoient pliées ; j’étais occupé sous le pont, lorsque j’entendis la
cloche qui appeloit l’équipage à la prière : je me hâtai d’aller mêler mes vœux à ceux de mes
compagnons de voyage. Les officiers étoient sur le château de poupe avec les passagers ; l’aumônier,
un livre à la main, se tenoit un peu en avant d’eux ; les matelots étoient répandus pêle-mêle sur le
tillac : nous étions tous debout, le visage tourné vers la proue du vaisseau, qui regardoit l’occident.
(… ) Il eût été bien à plaindre, celui qui dans ce spectacle n’eût point reconnu la beauté de Dieu.
Des larmes coulèrent malgré moi de mes paupières, lorsque mes compagnons, ôtant leur chapeau
goudronné, vinrent à entonner d’une voix rauque leur simple cantique à Notre-Dame de Bon-Secours,
patronne des mariniers.
Qu’elle étoit touchante, la prière de ces hommes qui sur une planche fragile, au milieu de l’Océan,
contemploient le soleil couchant sur les flots !
La nature :
- inspire le poète.
- Cause le changement esthétique.
- Devient la source de son inspiration poétique.
- Lui donne la foi, le spectacle du sublime, lui fait prendre conscience d’être
un être de chair avec une âme en quête / recherche d’un infini et d’une
identité.
- Est central parce qu’elle affecte l’homme et le change. On pet tirer un
portrait d’un homme à travers la description d’un paysage.
Dans cet extrait, René analyse ses humeurs et ses sentiments et décrit son
malaise causé par des sentiments opposés. Il s’agit d’un texte argumentant
et descriptif parce qu’il y a une description de ses sentiments.
- Le texte peut être divisé en deux parties : la première partie domine les
sentiments positifs tandis que dans la dernière, les négatifs. En effet, à la
fin de la chanson, le protagoniste décide de se tuer.
LE ROMANTISME
Le romantisme est un mouvement littéraire et artistique du XVIII siècle,
caractérisé par une évolution des idées et des sensibilités. Déjà avec
Rousseau, la littérature allemande (Gohete, Schiller) et la littérature anglaise
(Shelley, Scott, Byron) nous avons comme préromantisme, caractérisé par un
profond renouveau de la sensibilité.
Madame de Staël était la première personne à donner un sens au terme
romantique : tout ce qui s’écarte des normes fixées par les règles classiques
est romantique. Les écrivains romantiques proposent une nouvelle vision du
monde qui se caractérise principalement par:
• métaphores: v. 4- 35-46
•métonymie, v.19
(1849.)
LAMARTINE.
2 juillet 1849.
PREFACE DE CROMWELL
- L’unità d’action est necessaire e elle exclut le deux autre. Elle est la seule
admise, elle marque le point de vue du drame.
Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant
artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalité
humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la
dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim,
l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans certaines
régions, l’asphyxie sociale sera possible ; en d’autres termes, et à un point de vue
plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la
nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.
La société avec ses lois (qui permettent la misère) et ses mœurs /usages/idées partagées crée une damnation sociale
c’est-à-dire des exclus, des intouchables, des parias, de l’exclusion sociale. Elle est donc responsable de principaux
problèmes sociaux de l’époque : la dégradation/corruption de l’homme à cause de la misère qu’il vie dans sa nouvelle
condition de prolétaire, la déchéance/corruption/dégradation des femmes toujours à cause de la misère qui imposent
les nouvelles conditions de vie, et le manque de possibilité de grandir, avoir une famille et s’instruire des enfants
pauvres. Le roman est utile pour combattre la pauvreté et l’ignorance/la carence d’instruction. C’est une dénonciation
sociale.
Une année s'écoula, puis une autre. On disait dans le village : - Ces Thénardiesr sont de braves gens. Ils ne
sont pas riches, et ils élèvent un pauvre enfant qu'on leur a abandonné chez eux !
On croyait Cosette oubliée par sa mère. Cependant le Thénardier (…) exigea quinze francs par mois (…) La
mère paya les quinze francs.
D'année en année, l'enfant grandit, et sa misère aussi. Tant que Cosette fut petite, elle fut le souffre-
douleur des deux autres enfants ; dès qu'elle se mit à se développer un peu, c'est-à-dire avant même
qu'elle eût cinq ans, elle devint la servante de la maison. Cinq ans, dira-t-on, c'est invraisemblable. Hélas,
c'est vrai. La souffrance sociale commence à toutes âges. (…)
On fit faire à Cosette les commissions, balayer les chambres, la cour, la rue, laver la vaisselle, porter même
les fardeaux. Les Thénardiers se crurent d'autant plus autorisés à agir ainsi que la mère qui était toujours à
Montreuil-sur-mer commença à mal payer. Quelques mois restèrent en souffrance.
Si cette mère fur revenue à Montfermeil au bout de ces trois années, elle n'eût point reconnu son enfant.
Cosette, si jolie et si fraîche à son arrivée dans cette maison, était devenue maigre et blême. Elle avait je ne
sais quelle allure inquiète. Sournoise ! Disaient les Thénardiers. L'injustice l'avait fait hargneuse et la misère
l'avait rendue laide. Il ne lui restait plus que ses beaux yeux qui faisaient peine, parce que grands comme ils
étaient, il semblait qu'on y vît une plus grande quantité de tristesse. (…) Dans le pays, on l'appelait
l'Alouette. Le peuple, qui aime les figures, s'était plu à nommer de ce nom ce petit être pas plus gros qu'un
oiseau, tremblant, effarouché et frissonnant, éveillé le premier chaque matin dans la maison et dans le
village, toujours dans la rue ou dans les champs avant l'aube. Seulement la pauvre alouette ne chantait
jamais.
Lecture globale
-1 De quoi on parle dans ce texte ? Qui sont les personnages ?
Le protagoniste est Jean Valjear. Il est un pauvre paysan qui poussé par la
misère, vole un morceau de pain et c'est pourquoi il est arrêté et condamné à
des années de travaux forcés. à sa libération, il est exclu de la société et du
monde du travail. Persécuté par le méchant policier Javert, il est aidé par le
geste pitoyable de l'évêque Myriel. Il se fait appeler Monsieur Madeleine et
devient bientôt un riche et estimé industriel de Montreuil-sur-Mer.
Il assiste la Fantine, une lle-mère, qui a con é sa Fille Cosette à les Thénardier,
un couple d'aubergistes parisien. Son intervention con rme Javert dans le
soupçon que Madeleine et Valjean sont la même personne. Un jour, un pauvre
homme du nom Champmathieu est arrêté pour vol et il est accusé d'être
Valjean. Pour éviter la condamnation d'un innocent, Valjean se rend au procès et
se dénonce. Il s'échappe à nouveau. Il arrache Cosette aux méchants
Thénardier, chez qui il était au service, et se rend à Paris avec elle, qu'il adopte
comme sa lle. Il prend le nom de Leblanc.
fi
fi
fi
fi
fi
- L’ambition de Victor Hugo est d’élever son lecteur. De constituer le peuple dans
la grande république qu’il rêve pour la France, l’Europe et le monde.
- Hugo écrit ce roman sur 17 années en deux moments presque opposés de son
évolution personnelle et politique. La première fois, en 1845, le livre s’appelle
alors “Les Misères”. Victor Hugo a 43 ans, il est au sommet de sa carrière Mais il
est pris en agrant délit d’adultère et il doit abandonner la vie politique.
Pendant la révolution de 1848, Hugo arrête tout pour se consacrer à la politique.
Mais suite au coup d’État de Napoléon III, qui met n à la IIe République, Victor
Hugo doit s’exiler es textes sont interdits en France. Il reprendre lire “Les
Misères” et depuis quelques années il se remet à écrire une version
complètement di érente, en changeant le nom avec le terme “Les misérables”
fl
ff
fi
Brano “vous vous appelez Jean Valjean” pag 55-56
fi
ff
ff
L’application de la peine de mort en France
Sous l’Ancien Régime, les modes de mise à mort étaient plus nombreux :
potence, bûcher, roue, écartèlement, décapitation à l’épée (…)
Articolo 27
La responsabilità penale è personale.
L'imputato non è considerato colpevole sino alla condanna definitiva.
Le pene non possono consistere in trattamenti contrari al senso di umanità e devono
tendere alla rieducazione del condannato.
Non è ammessa la pena di morte, se non nei casi previsti dalle leggi militari di guerra.
La peine de mort était donc présente comme punition possible jusqu’en 1994
dans le code Pénal Militaire de guerre.
Et jusqu’en 2007 dans la Constitution italienne quand elle a été enlevée
définitivement.
- L’état a une responsabilité dans les crimes et ses causes, donc est
responsable des condamnations.
en particulier :
• selon Hugo l’ignorance et la pauvreté causent le crime.Dès le début, il
a pris position contre la peine de mort.Pour lui, c’est un acte de
barbarie. Sa lutte s’explicite pour le respect de la vie humaine
• selon Camus l’alcool donné par l’état dans l’armée crée des criminels
- Selon Camus on n’est jamais tout à fait coupable (acte oui) mais on
n’est jamais tout à fait innocent pour cette raison on ne devrait jamais
prononcer des condamnations définitives (qui juge définitivement se
condamne définitivement) La peine de mort souille (souiller/salir) nos
sociétés.
REALISME (1850-1870)
- mouvement littéraire de la seconde moitié du 19 siècle. Il veut
représenter la réalité de la manière la plus fidèle possible.
- Les réalistes doivent montrer tous les sujets et toutes les catégories
sociales parce que tous les sujets sont dignes d’être traités
- L’écriture realiste n’est pas une écriture engagée, parce que son
objectif est de représenter la réalité objectivement : cela signifie
représenter à la fois une réalité négative et une réalité positive, sans
jugement et telle qu’elle est.