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THEMES

LA NOTION D’INDIVIDU

Le Romantisme se d veloppe dans le sillage de la R volution de 1789 dont l’un des acquis (un
h ritage) a t la D claration des droits de l’homme. En 1789 L’assembl e Nationale convoqu e
par le Tiers tat pour donner une constitution la France d cr te la fin des privil ges des ordres,
c’est la fin de L’ancien R gime, la m me ann e la D claration est publi e. L’article premier de la
D claration des droits de l’homme proclame que « les hommes naissent et demeurent libres et
gaux en droit ». La cr ation de la notion d’individu contenue dans la D claration est essentielle
pour l’essor (naissance) du romantisme qui revendique la singularit de chaque personne.

Le MOI s’affirme, c’est donc le triomphe du LYRISME personnel, de la SENSIBILITE


exceptionnelle du po te,

La destin e de Napol on 1er qui en prenant le pouvoir affirme vouloir r aliser les valeurs d’ galit
et libert individuelle, nourrit encore toute une mythologie de la r ussite (parvenir/parvenu) et DU
DESTIN EXCEPTIONNEL.

MAL DE VIVRE

La m lancolie romantique, d crite par Chateubriand travers son personnage Ren , exprime le
malaise d’un monde boulevers par les v nements historiques de la fin du XVIII me et du d but
du XIX me si cle.
C’est un monde qui t moigne :

- les r volutions. La R volution de 1789 et la figure de Napol on ont t des mythes pour les
crivains romantiques cause de leurs valeurs, mais elles ont t un chec (autoritaires et
finies).

- la Restauration, qui parait terne (sans clat, sombre) apr s la double pop e r volutionnaire et
imp riale, les valeurs bourgeois s’affirment (argent). (IDEALISME ET BOHEME CONTRE
PRATICITE)

- les guerres (la d faite de Napol on)


- les premiers troubles sociaux (premi re r volution industrielle en France partir des ann es
30 / monarchie de Juillet)

Ce sentiment de rejet et d’inad quation (inad quat) nourrit en eux la nostalgie du pass (roman
Historique), une aspiration vers l’absolu (sentiment religieux), qui se traduisent par le
DESESPOIR, la SOUFFRANCE, la douleur, la SOLITUDE, donc le mal de vivre, L’ATTRAIT DE LA
MORT, le refuge dans la NATURE.

Le XIXe si cle pour les crivains est chagrin et douleur. Ces chagrins-l nous m neront jusqu’au
spleen de Baudelaire.

LE HEROS ROMANTIQUE

Le personnage symbole du romantisme est le h ros romantique, il est caract ris par
l’exceptionnalit typique des h ros classique, et incarne le mal du si cle.

Le h ros de la premi re vague du romantisme (celle o l'on cherchait avant tout la lib ration de
l’art) est un homme sensible, auquel son destin chappe, et dont la soci t nie les aspirations).
Cela appara t dans sa fa on d' tre, son ennui, son d sœuvrement, son d sespoir. Il privil gie la
boh me. La seconde incarnation du h ros romantique pr sente encore sensiblement les m mes
caract ristiques, sauf qu'il est m par un profond sentiment d'injustice sociale, injustice qu'il tente
de redresser. C'est le h ros des grands romans historiques : Quasimodo, Jean Valjean. Ces h ros
correspondent l'id al de la seconde vague du romantisme, celle o l'on cherchait, apr s avoir
lib r l'art, lib rer le peuple.











































































































Julie ou la Nouvelle Héloïse

C’est un roman épistolaire et un des chefs-d’œuvre de Rousseau. Le protagoniste est Julie, fille
d’un grand noble, qui a pour percepteur Saint-Preux. Ils tombent amoureux, mais le père de Julie
s’oppose à cet amour. Ce roman sentimental en effet il y a cette correspondance entre les deux
amants dévorés par une passion forte mais impossible. Mais le drame arrive quand Julie est
forcée d’épouser un vieux noble et que Saint-Preux s’enfuit. Les deux se rencontreront après un
certain temps et leur amour n’a pas changé. Julie tombe malade et se laisse mourir, déchirée par
ce sentiment impossible.

Ce roman que Rousseau nous propose C’est un roman philosophique et moral et il est considéré
comme une prémices du romantisme parce que il y a la célébration de la nature, les parallèles
entre l’âme et la nature, l’importance du sentiment et l’écoute des passion.

Brano “insensiblement la lune se leva “ pag 305


La lettre 17 de La Nouvelle Héloïse est tirée de la IV eme partie de ce roman qui traite à la fois
d’amour en se focalisant sur l’expression des états d’âmes personnels de ses personnages. Le
texte parle quand après une longue absence, Sain-Preux revoit Julie qui est mariée. Cette lettre
parle à Milord Édouard de lui parler d’une excursion en bateau seul avec elle sur le lac Léman

La description dans cette lettre 17 est particulièrement importante. Il s’agit d’un lieu sauvage,
désert, d’une beauté touchante pour les âmes sensibles, horrible pour les autres…ainsi la
Nouvelle Héloïse annonce les prémices du romantisme mêlant les vagues de l’âme au sublime.
Seul une certaine sensibilité permet de saisir toute la force de cette nature

1. Dans la 1° partie il était contente, tranquille et calme, il parle de son amour. Dans la 2° partie
on souligne le sentiments négatifs de lui, à cause de l’éloignement de sa femme. Tandis que
dans la dernière partie il y a un léger attendrissement.

2. Pour faire revivre les souvenirs il se souvient d’une promenade qu’il avait fait avec Julie. Mais
ce souvenir est évoqué par des sensations de rage, lieu au fait que Julie ne fait plus partie de
sa vie.

3. Le protagoniste est heureux, mélancolique, triste et désespoir à la fin.

4. Il laisse la man à Julie parce que il est tourmenté par un sens de rage et de désespoir qu’il lui
conduise même à mettre fin à sa vie. Il decide de prendre un nouveau chapitre de sa vie.

5. Le mouchoir mouillé de Julie et sa réponse avec une voix altéré nous fait comprendre qu’elle
même éprouve de l’affection pour Saint-Preux. Elle est déterminé, forte, responsable, fidèle et
a beaucoup de virtù moral.

6. Le titre ne fait pas seulement référence à la lune, mais aussi à Julie dans leur moment de
séparation. Le terme insensible indique qu’il n’aurait pas voulu la laisser alors qu’elle l’a fait.

7. Ils ont une fonction narrative precise parce que ils représente les états d’âme de Saint-Preux.

Mme de Staël, De L’Allemagne p.18-19

Poésie classique Poésie romantique

- synonyme de perfection comme celle des - née de la chevalerie, du christianisme et le


ancien
chant des troubadours

- Âme corporelle. Tout le mouvements sont - Tradition chevaleresques

forts, direct et rationnelle

- Attitude chrétien

- Simple et saillante

- A besoin de variés couleurs d l’arc-en-ciel


- Pure comme art
pour ne pas se perdre dans le nuages

- Le classic mite le romantisme


- Fait verser plus de larmes

- Littérature transplanté dès l’antiquité


- Il est native, un religion

- Goût le plus sévères, car ne pouvant - Populaire, actuel


consulter ni leur propre nature ni leur
souvenirs

- Il est un texte illustratif et théorique. En fait, le texte parle de deux types de poèmes qui
s’opposent. Le deux goûts qui s’opposent sont le goût classique et le romantique

François-René de Chateaubriand, l’écrivain voyageur

Sébastien Baudoin professeur agrégé de lettres modernes et enseignant en


CPGE à Paris, nous parle de Chateaubriand, de son rapport au voyage et à la
nature. Il a consacré un ouvrage à la Poétique du paysage dans l’œuvre de
Chateaubriand, paru chez Garnier en 2011, et vient de publier en 2019 chez
Gallimard une édition du Voyage en Amérique de Chateaubriand.

Et la chronique de Pierre Glaudes, professeur de littérature française à


l’Université Paris IV-Sorbonne.

Génie du christianisme
1828

Un soir (il faisoit un profond calme) nous nous trouvions dans ces belles mers qui baignent les
rivages de la Virginie ; toutes les voiles étoient pliées ; j’étais occupé sous le pont, lorsque j’entendis la
cloche qui appeloit l’équipage à la prière : je me hâtai d’aller mêler mes vœux à ceux de mes
compagnons de voyage. Les officiers étoient sur le château de poupe avec les passagers ; l’aumônier,
un livre à la main, se tenoit un peu en avant d’eux ; les matelots étoient répandus pêle-mêle sur le
tillac : nous étions tous debout, le visage tourné vers la proue du vaisseau, qui regardoit l’occident.
(… ) Il eût été bien à plaindre, celui qui dans ce spectacle n’eût point reconnu la beauté de Dieu.
Des larmes coulèrent malgré moi de mes paupières, lorsque mes compagnons, ôtant leur chapeau
goudronné, vinrent à entonner d’une voix rauque leur simple cantique à Notre-Dame de Bon-Secours,
patronne des mariniers.
Qu’elle étoit touchante, la prière de ces hommes qui sur une planche fragile, au milieu de l’Océan,
contemploient le soleil couchant sur les flots !

Ecoutez l’émission (min 1,55-7,38), prenez des notes et essayez d’expliquer


pourquoi le thème de la nature est central dans la vie est l’œuvre de
A travers le paysage et Loa nature, Chateaubriand voit quelque chose de
Chateaubriand.
plus grande, spirituel et sublime. Il est impressionné par l’immensité de
l’espace américain et par ses forets et nature, où il y a un pressentiment
d’une présence divine derrière eux.

La nature :
- inspire le poète.
- Cause le changement esthétique.
- Devient la source de son inspiration poétique.
- Lui donne la foi, le spectacle du sublime, lui fait prendre conscience d’être
un être de chair avec une âme en quête / recherche d’un infini et d’une
identité.
- Est central parce qu’elle affecte l’homme et le change. On pet tirer un
portrait d’un homme à travers la description d’un paysage.

Brano René “leve vous vite, orages désirés” pag. 22-23

Dans cet extrait, René analyse ses humeurs et ses sentiments et décrit son
malaise causé par des sentiments opposés. Il s’agit d’un texte argumentant
et descriptif parce qu’il y a une description de ses sentiments.

- Le texte peut être divisé en deux parties : la première partie domine les
sentiments positifs tandis que dans la dernière, les négatifs. En effet, à la
fin de la chanson, le protagoniste décide de se tuer.

- Dans le texte il y a beaucoup d’éléments liés à la nature, en fait René


décrit so état d’âme avec des élément liée aux éléments naturels.

- Le texte nous donne un portrait d’un héros romantique en proie à la


passion et ai désespoir et son malaise se manifeste par l’évolution de ses
sentiments.

LE ROMANTISME
Le romantisme est un mouvement littéraire et artistique du XVIII siècle,
caractérisé par une évolution des idées et des sensibilités. Déjà avec
Rousseau, la littérature allemande (Gohete, Schiller) et la littérature anglaise
(Shelley, Scott, Byron) nous avons comme préromantisme, caractérisé par un
profond renouveau de la sensibilité.
Madame de Staël était la première personne à donner un sens au terme
romantique : tout ce qui s’écarte des normes fixées par les règles classiques
est romantique. Les écrivains romantiques proposent une nouvelle vision du
monde qui se caractérise principalement par:

- la révolte: le romantisme est une attitude de rejet envers le monde et sa


réalité. Contrairement à l’harmonie et à la mesure classique, les
romantiques opposent l’imagination, la colère, la passion et même la folie.

- l’exaltation du moi: le moi exprime les questions, les contradictions et les


tourments de toute conscience. Il affirme le triomphe du lyrisme personnel
et une union avec la nature.

- le déchirement de la consciencieuse: l’homme romantique est


constamment combattu entre l’exaltation et le désespoir. Tu ne peux pas
concilier ses humeurs.

- le rôle du poète: le poète assume une vocation civilisatrice. Il est le


prophète et guide l’humanité.

- l’esthétique de la liberté: les romantiques revendiquent la liberté totale et


rejettent les structures traditionnelles de la littérature.

La naissance du romantisme se considère en 1820 avec la publication des


"méditations poétiques" de Lamartine. Les trois caractéristiques les plus
importantes sont:
- le moi lyrisme: Le poète est au centre du texte, il raconte ses sentiments à
la première personne avec une forte expression de l’ego. il y a un registre
lyrique dans lequel les romantiques expriment leur sensibilité et leurs
émotions, Où la présence de la nature est toujours associée à eux.

- L’idealisme: Il y a un intérêt à la politique et aux événements historiques de


l’époque, où le poète commente et regarde avec ses yeux. En particulier
avec Victor Hugo après 1830, il y aura une dénonciation à la misère du
peuple et les abus du pouvoir.

- L’exotisme: Il y a ce désir d’évasion, de s’éloigner. Un lieu qui suscite


beaucoup de curiosité est l’Orient.

Méditations poétiques Lamartine pag 28-29

Il s’agit d’un texte tiré des "méditations poétiques" de Lamartine. Le lieu où se


déroule la poésie est sur les rives du lac de Bourget en Savoie, où le poète a
passé des moments importants avec Julie Charles. Mais celle-ci est tombée
malade et n’a pas pu arriver à la rencontre, laissant seul le poète avec ses
souvenirs.

- Il y a 16 strophes avec quatre vers chacune. Le schéma rythmique et


croisé, c’est-à-dire ABAB. Dans chaque strophe il y a 3 alexandrine et 1
demi-alexandrine.

- Le texte peut être divisé en cinq parties :


• introduction : médiation général les souvenirs.

•le souvenir: présentation des personnages et de la situation,


personnification du lac / de la nature.

•Le discours de Julie: Le ton est lyrique, il y a la personnification du temps,


grâce à l’utilisation de l’impératif le poète crée une
sorte d’invocation et de prière.

•Lamartine parle au temps: les questions qui se succèdent et qui se


repentent rendent le rythme obsédant/obsessif.

• Il parle à la nature: La nature sollicite les sens du poète, il y a des


renvois à la vue, à l’ouïe et à l’odorat le v.63 résume
tout ce qui précède. La nature peut aider le poète à
vaincre la puissance destructrice du temps.

- Thème général: la fuite du temps à travers l’opposition entre présent et


passé, bonheur et malheur. Du thème central découlent d’autres
réflexions : le carpe diem, l’amour, le souvenir, la nature.

- Le rythme change de la strophe 6 à la 9, s’accélère (alternance des


alexandrins et des demi-alexandrins) et continue à être vite grâce aux
points d’exclamation et d’interrogation. Il devient plus haletant et ardent, Il
exprime la demande que le temps s’arrête et la constatation de sa fuite
inexorable.
- Dans ce poème les répétitions lexicales sont nombreuses, le champ lexical
est celui du temps. Le poète répète aussi l’utilisation de certaines
structures : invocations (O… ! vocatifs=apostrophes), que plus subjonctif
(souhait). Le langage est riche (beaucoup de figures de style) :

• métaphores: v. 4- 35-46

• anaphores/répétitions et parallélismes: v. 5- 21- 49, v.10-11, v. 53 et 57, v.


61-62-63, v. 43

•accumulations: v. 45, v.49

•allitérations/sons consonantiques: v.1-4, v.5-8, v.9-10, v. 13, v.19

•enjambements: v.3-4, v.7-8, v.11-12, …. à la fin de chaque strophe.

•métonymie, v.19

•personification : “temp jaloux” v.37

- Dans toute la poésie il y a beaucoup d’exemples de ce qu’on appelle le


lyrisme Lamartinien (typiquement romantique) : centralité de l’individu,
sentiments douloureux (le temps ne peut pas s’arrêter et il y a la mort),
musicalité (assonances, d’où le nom lyrique !) toujours liés au thème de la
nature qui se fond avec les sentiments du poète, elle est donc empathique.

Première préface des Méditations.

(1849.)

(…) je sens que je redeviendrais volontiers à la fin de mes jours


ce que je fus au commencement : un poète, un adorateur, un chantre
de sa création. Seulement, au lieu de chanter pour moi-même ou pour
les hommes, je chanterais pour lui ; mes hymnes ne contiendraient
que le nom éternel et infini, et mes vers, au lieu d'être des retours sur
moi-même, des plaintes, ou des délires personnels, seraient une note
sacrée de ce cantique incessant et universel que toute créature doit
chanter, du cœur ou de la voix, en naissant, en vivant, en passant, en
mourant, devant son Créateur.

LAMARTINE.
2 juillet 1849.

PREFACE DE CROMWELL

En 1827 la préface de Cromwell est utilisé comme texte canonique du


romantisme.
Victor Hugo définit alors la conception théorique du drame romantique en
l’opposant aux canons classiques Boileau :

- abandon des unités de temps et de lieu, en maintenant l’unité d’action


considérée comme "l’unité d’ensemble”.

- un mélange de genres et de variétés de tons: comme le tragique avec le


comique.

- Mépris de la vraisemblance et bienséance


- Thèmes liée à l’histoire moderne, pas ancienne.
- Peinture de la réalité: en utilisant la peinture locale et décors.
- Vivacité du dialogue théâtrale: avec des vers, des rime ma pas
l’alexandrine

- Exaltation des sentiments et des effets:il y a une liberté créatrice en


créant une révolution littérale

Brano “preface de Cromwell” pag 46-47


- c’est un text argomentativ
- L’unité de lieu et l’unité de temp ne sont pas solide. Ils sont inutile et
ridicule parce que tous les événements ont la même durée et la même
mesure. Ils sont absurde.

- L’unità d’action est necessaire e elle exclut le deux autre. Elle est la seule
admise, elle marque le point de vue du drame.

- Il change l’unité d’action et il l’appelle “unité d’ensemble” (il ne doit répudier


les action secondaire)

Préface de Victor Hugo, Les Misérables, 1862.

Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant
artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalité
humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la
dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim,
l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans certaines
régions, l’asphyxie sociale sera possible ; en d’autres termes, et à un point de vue
plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la
nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.

La société avec ses lois (qui permettent la misère) et ses mœurs /usages/idées partagées crée une damnation sociale
c’est-à-dire des exclus, des intouchables, des parias, de l’exclusion sociale. Elle est donc responsable de principaux
problèmes sociaux de l’époque : la dégradation/corruption de l’homme à cause de la misère qu’il vie dans sa nouvelle
condition de prolétaire, la déchéance/corruption/dégradation des femmes toujours à cause de la misère qui imposent
les nouvelles conditions de vie, et le manque de possibilité de grandir, avoir une famille et s’instruire des enfants
pauvres. Le roman est utile pour combattre la pauvreté et l’ignorance/la carence d’instruction. C’est une dénonciation
sociale.

Les Misérables/Tome 1/Livre 4/03


(…) La Thénardier étant méchante pour Cosette, Eponine et Azélma furent méchantes. Les enfants, à cet
âge, ne sont que des exemplaires de la mère. Le format est plus petit, voilà tout.

Une année s'écoula, puis une autre. On disait dans le village : - Ces Thénardiesr sont de braves gens. Ils ne
sont pas riches, et ils élèvent un pauvre enfant qu'on leur a abandonné chez eux !

On croyait Cosette oubliée par sa mère. Cependant le Thénardier (…) exigea quinze francs par mois (…) La
mère paya les quinze francs.

D'année en année, l'enfant grandit, et sa misère aussi. Tant que Cosette fut petite, elle fut le souffre-
douleur des deux autres enfants ; dès qu'elle se mit à se développer un peu, c'est-à-dire avant même
qu'elle eût cinq ans, elle devint la servante de la maison. Cinq ans, dira-t-on, c'est invraisemblable. Hélas,
c'est vrai. La souffrance sociale commence à toutes âges. (…)

On fit faire à Cosette les commissions, balayer les chambres, la cour, la rue, laver la vaisselle, porter même
les fardeaux. Les Thénardiers se crurent d'autant plus autorisés à agir ainsi que la mère qui était toujours à
Montreuil-sur-mer commença à mal payer. Quelques mois restèrent en souffrance.

Si cette mère fur revenue à Montfermeil au bout de ces trois années, elle n'eût point reconnu son enfant.
Cosette, si jolie et si fraîche à son arrivée dans cette maison, était devenue maigre et blême. Elle avait je ne
sais quelle allure inquiète. Sournoise ! Disaient les Thénardiers. L'injustice l'avait fait hargneuse et la misère
l'avait rendue laide. Il ne lui restait plus que ses beaux yeux qui faisaient peine, parce que grands comme ils
étaient, il semblait qu'on y vît une plus grande quantité de tristesse. (…) Dans le pays, on l'appelait
l'Alouette. Le peuple, qui aime les figures, s'était plu à nommer de ce nom ce petit être pas plus gros qu'un
oiseau, tremblant, effarouché et frissonnant, éveillé le premier chaque matin dans la maison et dans le
village, toujours dans la rue ou dans les champs avant l'aube. Seulement la pauvre alouette ne chantait
jamais.

Victor Hugo, Les Misérables (1862)

Lecture globale
-1 De quoi on parle dans ce texte ? Qui sont les personnages ?

Analyse des thèmes sociaux ?


Le roman social

On en considère le chef-d’œuvre l’œuvre "les Misérables" de Victor Hugo. est


considéré comme la représentation de ce genre parce qu’il parle de
personnes dont les vices les mèneront à la misère.
Il y a ici une forte dénonciation de toutes les injustices sociales de l’époque :
la sévérité et la dureté des prisons et de la police, l’injustice envers les
pauvres qui sont sans éducation et sans espérance.
Hugo est convaincu que la misère, la faim et l’oisiveté peuvent conduire une
personne à la criminalité et l’ignorance ne fait pas distinguer le bien du mal. il
propose des valeurs d’égalité et de charité pour défendre les pauvres.

L’histoire des misérables

- récit 5 parties, à leur tour divisée en livres et en chapitre. L'histoire se déroule


entre 1795 et 1832

Le protagoniste est Jean Valjear. Il est un pauvre paysan qui poussé par la
misère, vole un morceau de pain et c'est pourquoi il est arrêté et condamné à
des années de travaux forcés. à sa libération, il est exclu de la société et du
monde du travail. Persécuté par le méchant policier Javert, il est aidé par le
geste pitoyable de l'évêque Myriel. Il se fait appeler Monsieur Madeleine et
devient bientôt un riche et estimé industriel de Montreuil-sur-Mer.

Il assiste la Fantine, une lle-mère, qui a con é sa Fille Cosette à les Thénardier,
un couple d'aubergistes parisien. Son intervention con rme Javert dans le
soupçon que Madeleine et Valjean sont la même personne. Un jour, un pauvre
homme du nom Champmathieu est arrêté pour vol et il est accusé d'être
Valjean. Pour éviter la condamnation d'un innocent, Valjean se rend au procès et
se dénonce. Il s'échappe à nouveau. Il arrache Cosette aux méchants
Thénardier, chez qui il était au service, et se rend à Paris avec elle, qu'il adopte
comme sa lle. Il prend le nom de Leblanc.

Il se lie d'amitié avec Marius, un jeun républicain dont Cosette tombe


amoureuse. Il participe à l'insurrection parisienne de 1832 avec Marius, où il
rencontre Gavroche, un ls des Thénardiers qui meurt à la guerre. Il parvient à
sauver la vie de Marius et Javert, qui se suicide.

Marius e Cosette se marient et Valjean révèle sa véritable identité. il meurt


malade mais heureux de ses gestes de générosité et ses actes d’héroïsme.

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Video “Comment Victor Hugo a écrit "Les Misérables””

- L’ambition de Victor Hugo est d’élever son lecteur. De constituer le peuple dans
la grande république qu’il rêve pour la France, l’Europe et le monde.

- Hugo écrit ce roman sur 17 années en deux moments presque opposés de son
évolution personnelle et politique. La première fois, en 1845, le livre s’appelle
alors “Les Misères”. Victor Hugo a 43 ans, il est au sommet de sa carrière Mais il
est pris en agrant délit d’adultère et il doit abandonner la vie politique.
Pendant la révolution de 1848, Hugo arrête tout pour se consacrer à la politique.
Mais suite au coup d’État de Napoléon III, qui met n à la IIe République, Victor
Hugo doit s’exiler es textes sont interdits en France. Il reprendre lire “Les
Misères” et depuis quelques années il se remet à écrire une version
complètement di érente, en changeant le nom avec le terme “Les misérables”

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Brano “vous vous appelez Jean Valjean” pag 55-56

- Ce texte est la première partie du livre deux des misérables. Jean


Valjean Il est libre après avoir passé 19 ans de travaux forcés pour
avoir volé un morceau de pain. Après une longue marche, il va dans
un hôtel pour manger et se reposer. Mais quand il entre dans l’hôtel,
le monsieur lit et s’aperçoit qu’en réalité il était Jean Valjean et étant
un ancien détenu, il lui dit qu’il n’y a plus de place dans l’hôtel et ne
veut pas le prendre.

- Le personaggi sont: Un enfant qui au début du texte semble servir


l’autre personnage principal, l’aubergiste Jacquin Labarre, il apporte
un journal. L’autre personnage est Jean Valjean.

- À travers ces histoires, Victor Hugo veut montrer comment étaient


traités les condamnés qui étaient exclus de la société. En e et, la
société de l’époque avait beaucoup de préjugés et dans les œuvres
de Victor Hugo il y a cette condamnation et cette critique envers la
société de son temps

Brano “On vit Gavroche Chanceler” pagina 56

- Cet extrait a été pris de la partie V du livre 1 chapitre 15 des


misérables. Le personnage principal est Gavroche un gamin de Paris.
À Paris, pendant le règne de Louis-Philippe, il y a une émeute à Paris
et une barricade est érigée par les républicains, repoussant même les
soldats de l’armée. Mais les munitions manquent et Gavroche essaie
de les récupérer parmi tous les morts pendant que les soldats
tentent de le tuer. A la n, Gavroche meurt mais de façon héroïque.

- Gavroche en marchant, chante une chanson qui symbolise la liberté.


Il veut montrer du courage et d’être un guide de la société. Gavroche
est un garçon héroïque, e ronté, téméraire, rapide, vivant et
amusant.

- L’histoire est racontée avec de nombreux détails qui donnent un


rythme très rapide et vivant. Ce rythme sert à donner dynamique et
plus de réalité tout au long de l’histoire. Le narrateur utilise une
focalisation de type zéro, c’est-à-dire que le narrateur est omniscient:
il connait tout de ses personnage et partage son savoir avec le
lecteur, en donnant parfois son opinion .

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L’application de la peine de mort en France
Sous l’Ancien Régime, les modes de mise à mort étaient plus nombreux :
potence, bûcher, roue, écartèlement, décapitation à l’épée (…)

À partir de la Révolution française, la guillotine a été le symbole de la


mise à mort légale des condamnés civils.

Code pénal, code de justice militaire et textes législatifs complémentaires


dressaient jusqu’en 1981 une longue liste de crimes passibles de la peine
de mort.

Ils précisaient les conditions d’exécution de la peine capitale :

- la fusillade quand le condamné relevait des tribunaux militaires.


- la décapitation dans tous les autres cas (article 12 du code pénal).

La pratique : de moins en moins d'exécutions capitales


Au fil du temps, les mœurs ont limité l’abondant usage de la guillotine
permis par les codes.

Les dernières exécutions en France


De 1974 à 1981, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, les trois
dernières exécutions capitales eurent lieu.

Deux siècles de débats au Parlement sur la peine de


mort
• L’Assemblée constituante lance le débat en 1791

• En 1848, la IIe république se saisit à son tour de la question

• En 1906-1908, le débat reprend dans un contexte favorable

• En 1978, une discussion est de nouveau réclamée

En 1981, sous la présidence de François Mitterrand, Robert Badinter, a la


responsabilité de défendre le projet de loi qui abolit la peine de mort en
France.





La peine de mort en Italie

La peine de mort en Italie a été en vigueur jusqu’en 1889 dans le code


pénal du Règne d’Italie. Pendant la période fasciste a été réintroduite de
1926 à 1947.
Dans la Constitution italienne entrée en vigueur du premier janvier 1948
l’article 27 affirmait :

Articolo 27
La responsabilità penale è personale.
L'imputato non è considerato colpevole sino alla condanna definitiva.
Le pene non possono consistere in trattamenti contrari al senso di umanità e devono
tendere alla rieducazione del condannato.
Non è ammessa la pena di morte, se non nei casi previsti dalle leggi militari di guerra.
La peine de mort était donc présente comme punition possible jusqu’en 1994
dans le code Pénal Militaire de guerre.
Et jusqu’en 2007 dans la Constitution italienne quand elle a été enlevée
définitivement.

Quelles idées Hugo et Camus partagent à propos de la peine de mort?

- Risque d’erreur judiciaire


- Statistiques : elles confirment que la peine de mort est inutile pour
faire recouler/diminuer la criminalité.

- L’état a une responsabilité dans les crimes et ses causes, donc est
responsable des condamnations.

en particulier :
• selon Hugo l’ignorance et la pauvreté causent le crime.Dès le début, il
a pris position contre la peine de mort.Pour lui, c’est un acte de
barbarie. Sa lutte s’explicite pour le respect de la vie humaine

• selon Camus l’alcool donné par l’état dans l’armée crée des criminels

- H. et C. dénoncent l’horreur de l’attente et de l’exécution


- les deux auteurs affirment que la peine de mort est un meurtre
légalisé (et une contradiction parce que souvent les criminels sont
condamné pour avoir tué quelqu’un) MAIS plus grave car il est
prémédité.

- un tuant quelqu’un l’homme s’arroge /se donne un pouvoir énorme


qui lui n’appartient pas

• selon Hugo seulement DIEU a ce pouvoir (de vie et de mort)


• selon Camus comme il n’y a pas de jugement après la mort
(agnostique) on ne peut pas risquer un jugement mauvais (on ne
pourrait rétablir une injustice).

Arguments de Camus (Réflexions sur la guillotine, 1957/


Réflexions sur la peine capitale, 1957 d'Arthur Koestler et d'Albert
Camus):
- Expérience de son père. Élément biographique.
- Témoignages des prêtres et des médecins.
- Contradiction entre l’exemplarité de la peine et le fait que les
exécutions sont cachées.

- C. souligne le lien entre l’utilisation fréquente des exécutions capitales


et les totalitarismes. (la violence ne peut jamais être justifiée).

- Selon Camus on n’est jamais tout à fait coupable (acte oui) mais on
n’est jamais tout à fait innocent pour cette raison on ne devrait jamais
prononcer des condamnations définitives (qui juge définitivement se
condamne définitivement) La peine de mort souille (souiller/salir) nos
sociétés.

- La peine de mort rompt la solidarité parmi les hommes (ils devraient


être unis contre la mort, la peine de mort est le comble de l’absurde).

REALISME (1850-1870)
- mouvement littéraire de la seconde moitié du 19 siècle. Il veut
représenter la réalité de la manière la plus fidèle possible.

- Les causes politiques sociales qui suscitent le réalisme sont : l’échec


des idéaux de la révolution de 1948 (comme le suffrage universel,
l’abolition de la peine de mort, le droit au travail, les écoles gratuites),
La révolution industrielle (qui apporte des progrès techniques,
capitalisme et bourgeoise d’argent) et la prolétarisation qui accentue
les inégalités social.

- À la différence des romantiques, qui se réfugiaient dans leurs


sentiments, l’auteur réaliste veut être comme un miroir du monde : ils
veulent "faire vrai", c’est-à-dire représenter la réalité de la manière la
plus fidèle possible. L’auteur réaliste doit écrire des choses objectives
son objectif en effet est d’exposer les faits sans jugement ou sans les
condamner.

- Les réalistes doivent montrer tous les sujets et toutes les catégories
sociales parce que tous les sujets sont dignes d’être traités

- L’écriture realiste n’est pas une écriture engagée, parce que son
objectif est de représenter la réalité objectivement : cela signifie
représenter à la fois une réalité négative et une réalité positive, sans
jugement et telle qu’elle est.

- Les principales caractéristiques sont les suivantes :


• de nombreuses descriptions détaillées avec des vocabulaires riches et
spécialisé.

• Cadre spatio-temporel ancré dans la réalité.

• Toutes les catégories sociales doivent être traitées sans distinction.

• Pour mieux réfléchir à la différence sociale, on mêle des registres et


niveaux de langues per nous faire entendre les parles populaire.

principaux réalistes: Balzac, Stendhal, Flaubert, Flaubert

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