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DÉDICACE

À
Ma Mère
Maman MBEUMBET Henriette
REMERCIEMENTS

Tout au long de l'extraordinaire expérience humaine qu'a été pour nous ce stage, nous
avons eu la chance de rencontrer et de côtoyer tant de personnes différentes qu'il nous faudrait
presque un chapitre entier pour les nommer et rendre justice à leur soutien. Avant de commencer
nous tenons tout d’abord à remercier l’Éternel DIEU Tout Puissant pour la santé, la sagesse et
le réconfort qu’il nous accorde au jour le jour et sans qui rien n’aurait été possible. Nous disons
aussi un mot de remerciement à tous ceux qui, de près ou de loin nous ont permis d’effectuer
ce travail.
Il s’agit :
o Du Directeur de l’EGEM de Meiganga, Pr. ABDOUL Wahabou ;
o Du chef de département du Génie Pétrole et Gaz, Pr. ABDOUL Wahabou ;
o Des enseignants en général et ceux du département de Pétrole et Gaz
Mes remerciements vont aussi à ceux qui ont œuvré pour l’obtention de ce stage, son
bon déroulement et la présentation de ce travail. Nous pensons à :
o M. PATRICE MELOM, le Directeur Général du Port Autonome de Kribi qui nous a
permis d’intégrer la structure dont il a la charge ;
o M. NKOA ESSOMBA CYRILLE, Directeur Technique, pour l’accueil qui nous a été
réservé au sein de la Direction, pour son dévouement au bon déroulement de ce stage
o M. NSOGA , chef de departement des réseaux utilitaire, pour ces précieux conseils et
ses orientations ;
Mes remerciements vont également à ceux qui malgré leurs multiples charges de travail,
ont toujours placé mon encadrement dans leurs priorités et, se sont toujours ménagés pour être
à ma disposition et répondre à mes attentes. Nous pensons à :
o M. WALAH VLADIMIR, mon encadreur qui m’a accompagné tout au long de cette
expérience professionnelle avec beaucoup de pédagogie ;
o M. ANGUISSA, qui nous a également apporter son expérience, son expertise pour sa
patience et son devouement à nous orienter ;
- M. MPO MOHISE, pour temps et sa disponibilité à l’égard de ce travail
o Dr EDER Reginamaria, pour son soutien tout au long de ma formation ;
o M. ABDOU Bacha, pour sa magnanimité

Une page ne serait pas suffisante pour exprimer notre profonde gratitude à toutes les
personnes que nous avons côtoyé au cours de ces deux mois. Qu’elles sachent que nous leur
devons beaucoup et qu’elles considèrent ce document comme un témoignage de
reconnaissance.
ABSTRACT

in all the political, economic, cultural … organisations it’s important or necessary to master
and control events that is taking place that is why many measures of general managing are
used. therefore to have a faithful account of all the activities which is happening there
according to the sector where you and to get information to. We can then have audit of
security to ensure the security of the place materials, and people working there,
LISTE DES FIGURES ET ILLUSTRATIONS
Figure 1 : Plan de localisation du PAK ........................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 3 : ........................................................................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 4 : ........................................................................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 5 : ........................................................................................ Erreur ! Signet non défini.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : ...................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 2 : ....................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES
TABLE DES MATIERES

DÉDICACE............................................................................................................................... 1
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ 2
PRESENTATION DE LA STRUCTURE…………………………………………………iii
1- PRESENTATION GENERALE DU PORT AUTONOME DE KRIBI
2- PRESENTATION DE LA DIRECTION TECHNIQUE
RESUME…………………………………………………………………………………….iv
ABSTRACT………………………………………………………………………………….v
SOMMAIRE………………………………………………………………………………….vi
LISTE DES FIGURES ET ILLUSTRATIONS .................................................................... 4
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................... 6iii
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES………………………………………………7
LISTES DES ANNEXES…………………………………………………………………….x
INTRODUCTION ............................................................................ Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE 1 : REVUE DE LITTERATURE
1.1. ANALYSE DU PROBLEME .............................................. Erreur ! Signet non défini.
1.1 Erreur ! Signet non défini.
1.1. Erreur ! Signet non défini.
1.1 Erreur ! Signet non défini.
1.2. .............................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
1.2.1. ................................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
1.2.2. ................................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
2. Erreur ! Signet non défini.
2.2. .............................................................................................. Erreur ! Signet non défini.

4. ..................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.


4.1. .............................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
4.2. .............................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
CONCLUSION ................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ........................................... Erreur ! Signet non défini.
INTRODUCTION GENERALE

Le complexe PAK de Mboro dispose d’une centrale thermique composée de trois énormes
générateur CATERPILLAR C175-20 chargés de fournir de l’énergie électrique de secours lors
des coupures sur le réseau ENEO. Pour les alimenter en gasoil, un important réseau de stockage
et distribution lui a été associé.
Compte tenu de sa sensibilité, l’utilisation de ce type d’installation impose à l’exploitant de
pouvoir en garantir le bon fonctionnement permanent, question de limiter voire d’éviter des
dysfonctionnements qu’on sait fortement capables d’engendrer à la fois des couts de réparations
souvent très onéreux, des risques environnementaux graves, des accidents et/ou de dégâts
matériels importants. Différentes règlementations, sur cette base, en recommande un control
régulier et la présentation d’un historique capable de renseigner de manière fiable sur son état /
exploitation.
A la demande, il apparait qu’il n’existe pas de données récentes allant dans ce sens pour ce
réseau, pourtant en fonctionnement depuis l’année 2018, d’où la nécessité d’en produire.
CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE
I- définition des concepts
Aire de transfert – Zone entourant le point de raccordement entre un camion, un wagon–
réservoir ou un navire de livraison et un réservoir de stockage d’une capacité de 2 500 L ou
plus.
Dispositif de confinement – Dispositif installé à l’entrée d’un réservoir de stockage et qui
empêche les déversements dans l’environnement.
Enduit protecteur – Enduit appliqué sur une surface pour protéger le subjectile contre la
corrosion.
Détection de fuites – Opération réalisée au moyen d’un dispositif ou d’une méthode qui
permet de déceler les fuites dans un système de stockage.
Dispositif anti-débordement – Dispositif mécanique, dispositif électrique ou procédure de
remplissage destiné(e) à empêcher le débordement d’un réservoir de stockage.
Évent – Ouverture dans un système de stockage spécialement conçue pour éviter un excès de
pression interne ou une dépression dans le système de stockage.
Fuite – Perte de produits pétroliers liquides causée par une défectuosité dans un système de
stockage.
Plan d’urgence – Mesures planifiées pour signaler, confiner, enlever et nettoyer un
déversement ou une fuite.
Point d’éclair – Température minimale causant la formation de vapeurs près de la surface
d’un liquide dans un récipient, et ce en concentration suffisante pour produire avec l’air un
mélange inflammable
Protection contre la corrosion – Méthode de réduction ou de prévention de la corrosion d’un
système de stockage faisant appel à la protection cathodique, à l’application d’un enduit
protecteur ou à l’emploi d’un matériau résistant à la corrosion dans sa construction
Protégé – Se dit d’un réservoir de stockage hors sol doté de caractéristiques de résistance aux
impacts, aux projectiles et au feu.
Rejet – Libération, déversement, fuite, pompage, écoulement, diffusion, vidange ou
dégagement de produits pétroliers ou de produits apparentés dans l’environnement, de façon
intentionnelle ou accidentelle.
Réservoir de stockage – Récipient clos d’une capacité de plus de 230 L destiné à
l’entreposage de produits pétroliers ou de produits apparentés et conçu pour demeurer à
l’endroit où il est installé.
Réservoir de stockage souterrain – Réservoir de stockage complètement enfoui et dont le
réservoir principal (ou la double paroi) est complètement entouré de matériau de remblayage
ou en étroit contact avec du matériau de remblayage.
Revêtement intérieur – Revêtement ou membrane résistant à la corrosion et adhérant
fermement à la paroi intérieure d’un réservoir de stockage qui ne subit pas de dégradation
physique ou chimique au contact des produits pétroliers ou des produits apparentés stockés
dans le réservoir.
Tuyauterie ou tuyaux – Conduits, y compris les raccords et les valves, nécessaires à la
manutention et au stockage sécuritaires de produits pétroliers et de produits apparentés et
dont le diamètre nominal est spécifié.
Vidange (ou vider) – Fait ou action d’enlever aussi complètement que possible le contenu
d’un système de stockage par des procédés comme l’aspiration, le transvasement ou le
pompage.

II- Généralités sur l’audit


A. Origine de l’audit
De la prévention du fraude en passant par la détection des erreurs comptables jusqu’aux
analyses actuelle sur l’efficacité et l’efficience, la notion d’audit a considérablement évolué.
Cependant une définition précise du mot « audit » s’impose le verbe « auditer » qui vient du
latin « audire » signifie bien écouter, du même le verbe en anglais peut être traduit par
« examiner ». En se référant à l’histoire, l’audit trouva ses origines dans l’empire romain. En
effet à cette époque, les gouvernements romains avaient pris l’habitude de designer des «
questeurs » pour contrôler la comptabilité de l’Etat, ces questeurs devaient rendre compte
verbalement devant une assemblée d’auditeur.
D’autres civilisations prirent l’exemple sur celui de l’empire romain, c’est le cas notamment de
la France, l’Angleterre, les Etats Unis, etc.

B. Définition de l’audit
L’éclosion de l’audit vint avec la formation des grandes entreprises qui doivent rendre compte
à divers intéressés, puissance publique, associés, investisseurs, créditeurs divers…
De ce fait l’audit est un examen méthodique et indépendant qui vise à mettre en évidence
objectivement les écarts par rapport à un référentiel avec un œil impartial sur un aspect précis
de l’entreprise.
Selon M. Bouquin : L’audit est l’activité qui applique en toute indépendance des procédures
cohérentes et des normes d’examen en vue d’évaluer l’adéquation vécue, la pertinence, la
sécurité et le fonctionnement de tout ou partie des actions menées dans une organisation par
référence à des normes.
De nos jours en fonction du contrôle à effectuer, on distingue plusieurs audits
C. But et procédure de l’audit
L’entreprise poursuit un certain nombre d’objectif qui repose sur l’existence du processus et de
dispositif qui vise à orienter les actions de toutes personnes intervenant au sein de l’entreprise.
La réalisation de ces objectifs intéresse non seulement ceux qui interviennent directement dans
la gestion de l’entreprise mais également ceux qui d’une manière ou d’une autre contribue à
son financement ou sont intéressés par ses performances. L’entreprise est ainsi amenée à
produire un certain nombre d’information et ce dans le cadre de la préparation des états de
synthèses.
Comme il ne sert à rien de disposer d’information dont la qualité est douteuse, on ne peut
dissocier l’obligation de produire des informations de la nécessité de les contrôler
Les principales procédures de l’audit sont les suivantes :
 Contrôle sur pièces
 Observations physiques
 Confirmation directe
 Examen analytique
 Sondages
Une fois l’audit réalisé, la société auditrice doit rendre un rapport. Le rapport est rédigé de
plusieurs manières (concis et plus complet), car il s´adresse en général à plusieurs types de
publics. Un rapport d´audit doit être clair et didactique. En aucun cas il ne doit être technique .

III- Généralité sur la maintenance


S’il existe une fonction de l’entreprise difficile à diagnostiquer, c’est bien la maintenance : la
beauté de son organisation peut cacher des résultats moyens, les bonnes pratiques peuvent ne
pas résoudre l’indisponibilité de matériels mal achetés… Le premier critère d’analyse est
l’équipe en place et son management, autrement dit, examiner une situation à partir de
sciences inexactes. D’où l’importance de canaliser les appréciations. On ne peut savoir où
l’on va si l’on ne sait où l’on est. C’est à cela que sert le diagnostic, à positionner, à structurer
un état de fait et à détecter les éléments de choix de la politique à adopter pour progresser.
1- Definition de la maintenance
La maintenance est définie comme étant «l’ensemble des actions permettant de maintenir ou de
rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé»(norme
AFNOR X 60-010). Maintenir, c’est donc effectuer des opérations (dépannage, graissage,
visite, réparation, amélioration, vérification, etc.) qui permettent de conserver le potentiel des
équipements pour assurer la continuité et la qualité de la production ainsi que la sécurité
d’opération.

2- Type de maintenance
Selon la norme AFNOR X60-010, on distingue deux formes de maintenance : la maintenance
corrective et la maintenance préventive. Ces types sont illustrés dans la figure suivante :
3- Choix de la politique de maintenance
4- Objectif de la maintenance
Les objectifs que la maintenance réalise à travers son organisation, sa gestion et ses
interventions, sont très nombreux. Ils peuvent toutefois être groupés en sept axes :
 La disponibilité,
 L’économie,
 La qualité,
 La durabilité,
 La sécurité,
 La productivité,
 La protection de l’environnement.

IV- Présentation du réseau


Cette installation sert de relais en énergie électrique lors de déficit Le réseau de gasoil est
constipé de cuves de stockage, d’une station de pompage, des cuves de stockages internes, de
tuyaux, de vannes, de raccords, de capteurs de niveau manuels, des compteurs et de groupes
électrogènes. Nous les séparerons dans notre travail en trois grands groupes : les installations
de dépotage, les installations de distribution et les installations d’alimentation
1- La zone de distribution
Elle comprend les groupes électrogènes, les canalisations, les vannes, les raccords, les évents,
les capteurs de niveau
a- Un évent : c’est une ouverture dans le système de stockage spécialement conçue pour
éviter un excès de pression interne ou une dépression dans le système de stockage.

b- Tuyauterie ou tuyaux – Conduits, y compris les raccords et les valves, nécessaires à la


manutention et au stockage sécuritaires de produits pétroliers dont le diamètre
nominal est spécifié. Pour notre réseau nous avons :
 Des tuyaux de remplissage des groupes électrogènes et de retour vers les cuves
de stockage journalière une fois les réservoirs des groupes pleins. Leurs
diamètres nominaux sont de …
 Les tuyaux De remplissage des cuves journalières et de retour vers les cuves
souterraines une fois le stockage plein de diamètre nominal …

c- Une canalisation pour le trop plein : elle sert à retourner le trop plein de gasoil après
que celui-ci ai rempli les cuves de stockage hors sol. Il est constitué de tuyaux,
boulons, écrous.
Le système est monté vers la partie supérieur de la cuve des cuves et relié d’un autre
tuyau par un raccord (type et technique) et suit le chemin du retour par gravité.

d- Une canalisation de ravitaillement avec une vanne toujours ouverte : c’est la voie
qu’emprunte le gasoil au sortie de la station de pompage. Il est constitué de tuyaux en
acier (enduit ou pas)

e- Raccords : liaison, ajustage des parties séparées ou dissemblables, ou qui faisaient


disparate. C’est une pièce en fonte qui sert à assembler deux tuyaux. Dans notre
réseau elle est constitué de deux éléments :

 Les boulons : assemblage d’un écrou et d’une vis


 Les écrous : pièce d’assemblage mécanique percée d’un taraudage et dans
lequel entre une vis

f- Une canalisation de ravitaillement des groupes électrogènes : elle est constituée de


deux vannes manuelles toujours ouvert distants l’une de l’autre chacune d’une jauge
de niveau et d’un transmetteur

g- Un aero-refrigerant : sert à refroidir le gasoil à la sortie des reservoirs des groupes afin
qu’elle rentre dans les cuves de stockage journalières
h- Cuve de stockages : – Récipient clos d’une capacité de 200 L destiné à l’entreposage
de produits pétroliers et conçu pour demeurer à l’endroit où il est installé. Il est muni
de quatre voies de sorties deux pour
 Deux pour la canalisation de l’évent
 Une pour la canalisation de de retour
 Une pour le jaugeage manuel
Il Ya trois cuves journalières en tous dans le réseau actuel de 120 cm de longueur, 160cm
de largeur et 180cm de hauteur pour un poids spécifique de 600kg

2- La zone de distribution

a- Stations de pompage : constituée de pompes qui permettent de tirer le gasoil pour


l’acheminer vers le cuves de stockage intérieurs. Elle comprend :

 Deux pompes électriques : elles permettent de tirer et refouler le gasoil des cuves de
stockages enterrées vers les cuves de stockages internes. Les caractéristiques sont les
suivantes :

Noms Débit Pression de Vitesse de Puissance


service rotation absorbé Ph
Pompes 12m3/h 0.33MPa 1.440 tr/min 4kw

 Deux clapets antiretour


 Deux lecteur de pression(manomètre) tous défectueux
 Un lecteur de débit
 Quatre compensateur de dilation
 Six vannes manuel :

3- La zone de dépotage
Elle comprend la bouche de dépotage, les cuves souterraines, les canalisations souterraines,
les évents
a- Aire de transfert – c’est la zone entourant le point de raccordement entre le camion et
le réservoir de stockage d’une capacité de 1000 L. elle est constitué de la bouche de
dépotage et de ses équipements permettant un transfert sécuritaire du camion aux
cuves
b- Réservoir de stockage souterrain – Réservoir de stockage complètement enfoui et
dont le réservoir principal (ou la double paroi) est complètement entouré de matériau
de remblayage ou en étroit contact avec du matériau de remblayage.
Les cuves sont en acier, disposées horizontalement et d’épaisseur inférieur à 12mm elle est
fixée au sol afin de prévenir la flottabilité du sous-sol let fabriquée à la pression
atmosphérique, de durée de vie de 15ans pour un volume de 1000L d’après le concepteur.La
connexion entre les cuves et les tuyaux doivent être en flanc de couple ; la vanne de fond est
installée au niveau de la canalisation en carburant et la distance jusqu’au fond du réservoir est
de 0,2m. Le traitement de surface est de SA2. Le premier revêtement est d’époxy riche en
zinc ensuite une peinture époxy antitrust.
Afin de mener à bien notre travail, nous allons procéder par la méthode de LAVINA et la
méthode des QQCQP pour determiner les forces de l’organisation du services de maintenance
et proposer une ébauche d’amélioration dans les points de faiblesses .

CHAPITRE II : METHOLOGIE DE TRAVAIL


I- Méthode LAVINA
Tout travail scientifique nécessite une méthode spécifique permet d’analyser de manière
efficiente le problème posé. La première démarche que nous prendrons sera de fournir un
questionnaire par la méthode LAVINA.
Cette méthode comprend 4 étapes à savoir :
 Collecte d’informations à l’aide d’un questionnaire
 Analyse et évaluation des résultats obtenus
 Détermination des objectifs à atteindre
 Elaboration du plan d’amélioration
1- Questionnaire d’audit
Il s’agit d’un ensemble de question bien défini permettant de connaitre les points et les points
faible de la maintenace de notre réseau .
Basé sur 12 rubriques, cette méthode s’arrime bien avec l’analyse de la maintenance car elle
determiner les écarts entre la réalité et les objectifs à atteindre et de caractériser l’adéquation
du reférentiel aux objectifs à atteindre.
 Organisation générale : Couvre les procédures générales d’organisation du service et
les éléments de sa politique.
 Méthodes de travail : Assure une préparation du travail avec, en particulier, les
estimations de temps, les méthodes d’intervention.
 Suivi technique des équipements : Regroupe toutes les actions d’analyse, et de
traitement des informations concernant les installations.
 Gestion de portefeuille des travaux : Couvre le traitement des demandes de travaux
et des plans de maintenance, programmation, ordonnancement, lancement.
 Tenue de stocks de pièces de rechange : Comment sont tenus les stocks ? Comment
les pièces sont-elles stockées ? Quels modes de gestion sont-t-ils adoptés ?
 Outillages : Les métiers de la maintenance demandent à être de mieux en mieux
outillés et doivent disposer de nombreux moyens de manutention. Cela demande une
organisation et une gestion sérieuses.
 Documentation technique : Il faut avoir une documentation complète, avec un accès
facilité par un classement irréprochable et bénéficiant d’une mise à jour systématique.
 Personnel et formation : Evaluer les compétences du personnel ainsi que le climat de
travail.
 Contrôle de l’activité : Tableau de bord, système d’informations comptes rendus
d’activité et d’élaboration du budget.
 Sous-traitance : A-t-on de bons contrats ? Evalue-t-on les sous-traitants ? Comment
assurer les suivis sur site ?
 Sous-traitance :
 Hygiène, Sécurité et Environnement :
Chaque rubrique comporte plusieurs questions ayant pour but de faire remonter les
informations pertinentes de nature à permettre l’évaluation du niveau de performance sur
chacune des rubriques
Principe de la méthode
Pour mener à bien ce diagnostic, les questionnaires de LAVINA sont remplis en collaboration
avec le personnel du PAK. Les réponses possibles sont : (14)
- « Oui » : la fonction, l’action ou le moyen sont opérationnels donnent satisfaction et sont
contrôlés par des indicateurs d’efficacité.
- « Plutôt oui » : la fonction, l’action ou le moyen sont opérationnels donnent apparemment
satisfaction mais ne sont pas évalués.
- « Ni oui ni non » : la fonction, l’action ou le moyen sont opérationnels mais ne donnent pas
encore satisfaction.
- « Plutôt non » : la fonction et l’action sont remplies en partie où sont en phase de mise en
place. Le moyen vient d’être acquis et est en phase de mise en service.
- « Non » : la fonction et l’action ne sont pas remplies ou le moyen n’existe pas.
La méthode de remplissage du diagnostic consiste à colorer le nombre indiqué dans la colonne
se rapprochant le plus de l’appréciation portée pour la question posée. Donc, une note
correspondante sera attribuée pour chaque réponse, qui varie en fonction de l’importance de la
question, les critères de cotation sont détaillés dans le tableau. Ensuite un sous-total est calculé
pour chacune des rubriques

Les fiches de réponses seront présentées en annexe

2- Enquêtes

Pour remplir notre questionnaire, nous avons procéder par enquête auprès de la direction
technique vers les agents technique, les cadres, les chefs de départements. Les reponses obtenus
n’étaient pas cohérentes avec la réalité du terrain ou le document du concepteur par ignorance
des travaux spécifique liés à cette maintenance

3- Analyse et évaluation des résultats


C’est la deuxième étape de notre méthode. Elle consiste à établir un diagnostic basé sur nos
observations directes et les résultats de l’enquête obtenue. Ce diagnostic à fait ressortir les
lacune du système de maintenance de cette station

 Méthode PIEU
Les besoins en termes de maintenance sont très liés à la nature et l’utilisation de chaque
équipement. Afin de mieux repérer, voire formuler, les attentes de chacun des exploitants, il est
important d’évaluer la criticité de chacun des équipements utilisés.
La criticité constitue l’indicateur qui permet de mesurer les conséquences de la panne d’une
installation sur le fonctionnement général de l’entreprise. Elle se mesure à partir des quatre
critères suivants :
 1er critère P : incidence des PANNES
Il s’agit de refléter les répercussions tant techniques qu’économiques, sur l’environnement ou
sur la sécurité des personnes et des biens, autrement dit la gravité prévisionnelle associée à
l’apparition d’une panne.
 2ème critère I : IMPORTANCE de l’équipement
L’importance caractérise l’influence qu’a une panne sur l’activité productive de l’entreprise.
 3ème critère E : ETAT de l’équipement
En effet, le critère E est lié à l’âge du matériel, sa précision, son usure, son implantation
(ambiance poussiéreuse, abrité ou non, …). Il peut se déterminer globalement d’après l’aspect
général, l’état des organes de travail, le niveau de ‘’vétusté’’ et d’obsolescence des équipements
de contrôle et commande électrique.
 4ème critère U : taux d’UTILISATION
Il s’agit du rapport temps d’utilisation sur le temps d’ouverture.

Un poids, comportant cinq niveaux de zéro virgule un (0,1) à quatre (4), est associé à chacun
de ces critères. Il va aider à l’évaluation et à la notation de chaque équipement. Le tableau repris
sur la figure de la page suivante, permet d’apprécier les niveaux et d’attribuer ainsi les notes.
La criticité CR va se déterminer machine par machine en multipliant entre elles les valeurs de
chaque critère :
CR = P * I * E * U
Avec ce principe de notation, plus la valeur de CR est faible, plus la criticité est importante.
A partir des criticités calculées selon le processus expliqué, les équipements peuvent être classés
en trois classes :
o Classe A : 0 < CR < 1 équipement SUPER CRITIQUE
o Classe B : 1 ≤ CR < 10 équipement CRITIQUE
o Classe C : 10 ≤ CR ≤ 256 équipement BANAL

La grille de la méthode PIEU est schématisée dans le tableau dans la page qui suit :
Emplacement Famille Equipement P I E U CR
d’équipements
Poids
criteres 0,1 1 2 3 4

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