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Otto Dix est né prés de Guera le 02 décembre 1891 et mort à Singen le 25 juillet

1969 à l'âge de 77 ans.


C'est un peintre allemand associé aux mouvements de l'expressionnisme*
Il est issu d'un milieu ouvrier (son père est mineur mais il reçoit une éducation
artistique par sa mère).
Il étudie pendant sa jeunesse à de nombreuses enseignes dans des domaines tels que
la peinture,le dessin ou dans l'art.
Il s'essayera a de nombreux mouvements artistiques voir littéraire comme le
cubisme* ou le futurisme*.
Il est engagé comme volontaire dans la 1er Guerre Mondiale (1914-1918) quand elle
éclate.
A son retour,bouleversé par cette Guerre il change radicalement le style de ses
œuvres.
En 1933,Hitler arrive aux pouvoirs en Allemagne et les œuvres d'Otto Dix sont
qualifiés « d'art dégénéré » et une partie sont brûlées voir retiré du Musée.
En 1944-1945 il est contraint de participer à la 2éme Guerre Mondiale et part
retrouver les champs de batailles.

C'est aujourd'hui un artiste reconnu pour son témoignage contre la Guerre et son
talent.
fritz dix toni dix franz dix louise dix

Courant pictural
Otto Dix est un peintre principalement associé aux courants artistiques de
l’Expressionnisme et de la Nouvelle Objectivité. Tous les deux sont des mouvements
artistiques apparus en Allemagne dans les années 1920 qui proviennent en partie
d’un autre courant artistique appelé Dadaïsme. L’Expressionnisme est une
projection
d’une subjectivité qui tend à déformer la réalité pour inspirer au spectateur une
réaction émotionnelle. La Nouvelle Objectivité quant à elle se caractérise par une
volonté de représenter le réel sans fard. Et c’est ce qu’à fait Dix à travers son
style
de peinture pour représenter la violence et les conséquences désastreuses des deux
premières guerres mondiales.

Œuvre connu et breve explication


C`est un croquis dessiné sur une carte postale comme l`ensemble de ces premières
œuvres réalisées entre 1915 et 1918. Durant cette période, il tient une chronique
des
événements au cours de la Première Guerre mondiale afin de montrer sa violence,
sa nudité. En réalité, elles décrivent la violence de la guerre causée par les
bombardements, les grenades, et les balles traçantes.
Pour lui, la réalité sociale contemporaine est désormais inhumaine et sans aucune
fraternité à cause du conflit. Ce mendiant est pourtant un ancien soldat qui s`est
battu pour son pays et qui se retrouve au beau milieu d`une foule méprisante. Même

les chiens urinent sur lui comme sur un lampadaire pour montrer que la vie, qui a
repris son cours, laisse complètement de côté les hommes détruits par la guerre.

Je présente l’œuvre
Titre : La Guerre
Forme et dimensions : triptyque monumental (4.68x2.04m) Technique : tempera sur
panneaux de bois
Date : réalisé entre 1929 et 1932.
Je décris et j’explique l’œuvre
Lecture du tableau : une progression chronologique et narrative
L’œuvre est une évocation des combats de la première guerre mondiale. C’est une
vision d’épouvante dans laquelle Otto Dix s’efforce de montrer l’horreur de la
guerre.
L’œuvre se lit de gauche à droite, chaque panneau « racontant » avec précision un
moment de la bataille :
Panneau de gauche : le départ vers le front. Il représente les soldats,
reconnaissables à leur équipement (casques, baïonnettes, masque à gaz...) qui
partent pour la guerre. On les voit de dos, ils s’avancent vers un horizon brumeux
qui symbolise métaphoriquement le chaos qui les attend.
Panneau central : le champ de bataille, le cataclysme de la guerre.
C’est le plus grand ; il représente un amoncellement de cadavres et de corps en
décomposition, avec au loin, un paysage ravagé. Cette représentation montre la
guerre dans toute son horreur. Morts et survivants se mêlent dans un paysage ravagé
de ruines et de cratères d’obus. Le paysage est recouvert par un cadavre en
décomposition empalé sur les ruines d’un pont. Allégorie de la Mort ?
Panneau de droite : il montre l’arrêt des combats le soir et la relève des blessés.
Il met en scène Otto Dix lui-même (autoportrait) qui s’est représenté extirpant un
camarade blessé de l’enfer. Un soldat rampe au sol. Ce sont les survivants, témoins
de cette guerre.
La prédelle (panneau du dessous) représente des gisants, des corps sans vie. La
forme du support s’apparente désormais à celle d’un cercueil.
Cette composition met en scène la journée d’un soldat sur le front et, plus
symboliquement, le cercle vicieux de la bataille qui mène inéluctablement à la
mort.
Etude plus détaillée du panneau central
Le panneau central peut être divisé en trois plans principaux : il y a le charnier,
où s’accumulent les corps sans vie, le paysage avec ses ruines, et le ciel dont la
limite

est matérialisée par la ligne d’horizon. Ce ciel est bas et lourd, écrasant, gris
ou verdâtre, comme saturé par les gaz. (cf soldat qui porte un masque à gaz)
De nombreuses formes sont figurées, elles se juxtaposent ou se superposent : le
peintre a mis en scène un amoncellement, une espèce d’amas de corps et de fragments
de corps enchevêtrés qu’il est difficile de distinguer. Une multitude de lignes
obliques, allant dans tous les sens renforce une impression de chaos. Il est
difficile de lire la scène : c’est une vision de cauchemar où nous avons du mal à
discerner les choses : la perception humaine atteint ses limites devant un tel
spectacle.
Etude des couleurs
Le peintre utilise une palette de couleurs assez restreinte, très sombres, toutes
associées à la mort et à la destruction.
La mort : Couleurs froides (vert, gris, blanc) pour les corps en décomposition, le
ciel saturé de gaz ...
La destruction : couleurs chaudes, comme le rouge et l’orange, qui renvoient aux
couleurs du feu,des obus et du sang.
Elles symbolisent aussi la pluie, la boue et le sang dont parlent tous les
témoignages de poilus.
On peut également remarquer un jeu de contraste entre les zones claires et les
zones sombres. Il y a ainsi des éléments mis en valeur et ce qu’il est impossible
de discerner. C’est la mort qui domine avec les zones claires, mises en lumière,
qui attirent le regard.
Un tableau à la structure particulière
Ce tableau a une structure très particulière : Cette oeuvre est un polyptyque
(tableau en plusieurs parties)

Analyse personelle
Les joueru de skat 110X87cm, Huile sur toile, Galerie nationale de berlin, 3homme
jouant au skat
Lhomme au milieu na pas de main ni d jambe et ne possede pas d’oreille , homme a
gauche visage bruler tuyau pour entendure car j’imagine sourd na plus de bras mais
a un bras en bois et n’a q’une jambe, homme a droite ne possede lui aussi pas de
jambe une main articuler et l’autre une prothese nez recouvert de tissus

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