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C'est aujourd'hui un artiste reconnu pour son témoignage contre la Guerre et son
talent.
fritz dix toni dix franz dix louise dix
Courant pictural
Otto Dix est un peintre principalement associé aux courants artistiques de
l’Expressionnisme et de la Nouvelle Objectivité. Tous les deux sont des mouvements
artistiques apparus en Allemagne dans les années 1920 qui proviennent en partie
d’un autre courant artistique appelé Dadaïsme. L’Expressionnisme est une
projection
d’une subjectivité qui tend à déformer la réalité pour inspirer au spectateur une
réaction émotionnelle. La Nouvelle Objectivité quant à elle se caractérise par une
volonté de représenter le réel sans fard. Et c’est ce qu’à fait Dix à travers son
style
de peinture pour représenter la violence et les conséquences désastreuses des deux
premières guerres mondiales.
les chiens urinent sur lui comme sur un lampadaire pour montrer que la vie, qui a
repris son cours, laisse complètement de côté les hommes détruits par la guerre.
Je présente l’œuvre
Titre : La Guerre
Forme et dimensions : triptyque monumental (4.68x2.04m) Technique : tempera sur
panneaux de bois
Date : réalisé entre 1929 et 1932.
Je décris et j’explique l’œuvre
Lecture du tableau : une progression chronologique et narrative
L’œuvre est une évocation des combats de la première guerre mondiale. C’est une
vision d’épouvante dans laquelle Otto Dix s’efforce de montrer l’horreur de la
guerre.
L’œuvre se lit de gauche à droite, chaque panneau « racontant » avec précision un
moment de la bataille :
Panneau de gauche : le départ vers le front. Il représente les soldats,
reconnaissables à leur équipement (casques, baïonnettes, masque à gaz...) qui
partent pour la guerre. On les voit de dos, ils s’avancent vers un horizon brumeux
qui symbolise métaphoriquement le chaos qui les attend.
Panneau central : le champ de bataille, le cataclysme de la guerre.
C’est le plus grand ; il représente un amoncellement de cadavres et de corps en
décomposition, avec au loin, un paysage ravagé. Cette représentation montre la
guerre dans toute son horreur. Morts et survivants se mêlent dans un paysage ravagé
de ruines et de cratères d’obus. Le paysage est recouvert par un cadavre en
décomposition empalé sur les ruines d’un pont. Allégorie de la Mort ?
Panneau de droite : il montre l’arrêt des combats le soir et la relève des blessés.
Il met en scène Otto Dix lui-même (autoportrait) qui s’est représenté extirpant un
camarade blessé de l’enfer. Un soldat rampe au sol. Ce sont les survivants, témoins
de cette guerre.
La prédelle (panneau du dessous) représente des gisants, des corps sans vie. La
forme du support s’apparente désormais à celle d’un cercueil.
Cette composition met en scène la journée d’un soldat sur le front et, plus
symboliquement, le cercle vicieux de la bataille qui mène inéluctablement à la
mort.
Etude plus détaillée du panneau central
Le panneau central peut être divisé en trois plans principaux : il y a le charnier,
où s’accumulent les corps sans vie, le paysage avec ses ruines, et le ciel dont la
limite
est matérialisée par la ligne d’horizon. Ce ciel est bas et lourd, écrasant, gris
ou verdâtre, comme saturé par les gaz. (cf soldat qui porte un masque à gaz)
De nombreuses formes sont figurées, elles se juxtaposent ou se superposent : le
peintre a mis en scène un amoncellement, une espèce d’amas de corps et de fragments
de corps enchevêtrés qu’il est difficile de distinguer. Une multitude de lignes
obliques, allant dans tous les sens renforce une impression de chaos. Il est
difficile de lire la scène : c’est une vision de cauchemar où nous avons du mal à
discerner les choses : la perception humaine atteint ses limites devant un tel
spectacle.
Etude des couleurs
Le peintre utilise une palette de couleurs assez restreinte, très sombres, toutes
associées à la mort et à la destruction.
La mort : Couleurs froides (vert, gris, blanc) pour les corps en décomposition, le
ciel saturé de gaz ...
La destruction : couleurs chaudes, comme le rouge et l’orange, qui renvoient aux
couleurs du feu,des obus et du sang.
Elles symbolisent aussi la pluie, la boue et le sang dont parlent tous les
témoignages de poilus.
On peut également remarquer un jeu de contraste entre les zones claires et les
zones sombres. Il y a ainsi des éléments mis en valeur et ce qu’il est impossible
de discerner. C’est la mort qui domine avec les zones claires, mises en lumière,
qui attirent le regard.
Un tableau à la structure particulière
Ce tableau a une structure très particulière : Cette oeuvre est un polyptyque
(tableau en plusieurs parties)
Analyse personelle
Les joueru de skat 110X87cm, Huile sur toile, Galerie nationale de berlin, 3homme
jouant au skat
Lhomme au milieu na pas de main ni d jambe et ne possede pas d’oreille , homme a
gauche visage bruler tuyau pour entendure car j’imagine sourd na plus de bras mais
a un bras en bois et n’a q’une jambe, homme a droite ne possede lui aussi pas de
jambe une main articuler et l’autre une prothese nez recouvert de tissus