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Enoncé exercice 1
Un psychologue spécialisé dans le domaine des troubles mnésiques exerçant en milieu hospitalier est amené à effectuer des bilans mnésiques
réguliers et un suivi hebdomadaire (technique d’entraînement destinée à favoriser de nouvelles acquisitions ou à défaut à diminuer les pertes mnésiques). Il
reçoit en consultation deux types de personnes atteintes d’amnésies. D’une part il s’occupe de patients souffrant d’amnésies dégénératives de type maladie
d’Alzheimer, hospitalisés en gérontologie, d’autre part il reçoit des patients traumatisés crâniens hospitalisés dans le service de rééducation fonctionnelle post-
traumatique.
Pour chaque nouveau patient admis, la première consultation a pour objectif de dresser un bilan précis des troubles mnésiques rencontrés.
L’investigation mnésique concerne différents secteurs de la vie psychique, comme l’orientation spatio-temporelle, la mémoire rétrograde (souvenirs de faits
anciens ayant eu lieu avant la survenue de l’amnésie, comme par exemple la capacité à énoncer d’anciens lieux d’habitation, le nombre et le nom de ses
enfants…), la mémoire antérograde (capacité à mémoriser des évènements nouveaux s’étant déroulés après la survenue de l’amnésie, comme par exemple la
capacité à mémoriser les visages et les noms du personnel hospitalier), la mémoire projective (capacité à enregistrer la survenue d’événements non encore
vécus, comme par exemple la capacité à mémoriser un rendez-vous chez le dentiste et à ne pas l’oublier).
Après un bilan approfondi le psychologue est en mesure de rédiger de premières conclusions sur la nature et la sévérité des troubles rencontrés par
chacun de ses patients, et en fonction des résultats obtenus aux différents tests soumis, de lui attribuer un score global (sur une échelle de 0 à 20) permettant
de résumer la sévérité générale de son amnésie. Selon le modèle développé par ce psychologue un score faible correspond à une amnésie sévère, tandis qu’un
Etablir
Retracer l’histoire
Cancer en 2003 « Depuis ¾ mois »
l’histoire de la
Sans antécédents familiaux maladie des déficits
cognitifs
Recueil
Enseignante informations Examiner la
À la retraite personnelles prise de
72 ans (parcours, conscience
2 enfants, 3 petits enfants situation des troubles
familiale)
Données exercice 1
Patient Service Score Patient Service Score
S1 Charles Gérontologie 11 S17 Jean Gérontologie 6
S2 Louise Gérontologie 9 S18 Géraldine Rééducation 5
S3 Stéphane Rééducation 6 S19 Françoise Rééducation 8
S4 Léon Gérontologie 7 S20 Roger Gérontologie 9
S5 Solange Gérontologie 10 S21 Baptiste Rééducation 7
S6 Cécile Rééducation 8 S22 Pierre Rééducation 8
S7 Edwige Gérontologie 9 S23 Romain Rééducation 10
S8 Thomas Rééducation 9 S24 Simone Gérontologie 8
S9 Adrienne Gérontologie 9 S25 Pascale Rééducation 6
S10 Gabrielle Gérontologie 8 S26 Geneviève Rééducation 11
S11 René Gérontologie 12 S27 Edmond Gérontologie 10
S12 Priscille Rééducation 7 S28 Colette Gérontologie 9
S13 Martine Rééducation 8 S29 Marc Rééducation 9
S14 Victor Gérontologie 9 S30 Lucette Gérontologie 11
S15 Anne Rééducation 10 S31 Guy Rééducation 9
S16 Daniel Rééducation 7 S32 Alphonse Gérontologie 7
Questions exercice 1 TD 1
1. Quelle question se pose le psychologue quand il décide de relever et d’étudier ces différents scores ?
2. Quelle est alors son hypothèse générale ?
3. Quelle est son hypothèse opérationnelle ?
4. Identifiez les variables en jeu dans cette étude, définissez les et précisez toutes les caractéristiques que
vous êtes en mesure de leur attribuer, en justifiant vos réponses.
5. Formulez le plan d’expérience.
6. Statistiques descriptives → Mentionnez et calculez les indices de tendance centrale et de dispersion qui
résument les distributions de valeurs de la variable dépendante. (Au besoin proposez un nouveau tableau,
pour réorganiser les données). Que concluez-vous quant à la validité des hypothèses ?
7. Statistiques inférentielles → Test de comparaison de moyennes : utilisation du test de Student.
TD 1
Correction exercice 1
1. Quelle question se pose le psychologue quand il décide de relever et
d’étudier ces différents scores ?
Est-ce que les capacités mnésiques des patients sont liées au type d’affection
organique auquel ils sont sujets ?
Correction exercice 1
4. Identifiez les variables en jeu dans cette étude, définissez les et précisez toutes les
caractéristiques que vous êtes en mesure de leur attribuer, en justifiant vos réponses.
La variable dépendante (variable qu’observe l’expérimentateur et qui donne lieu à une mesure
ou un décompte. En principe elle concerne toujours un comportement)
→ Le score mnésique global attribué par le psychologue, de 0 à 20.
→ Variable quantitative, numérique, discrète, de rapport.
Correction exercice 1 TD 1
4. Identifiez les variables en jeu dans cette étude, définissez les et précisez toutes les
caractéristiques que vous êtes en mesure de leur attribuer, en justifiant vos réponses.
Les éventuelles variables parasites : l’âge des patients (attention variable CONFONDUE !!!), les
effets liés à la prise de médicament, niveau de dégénérescence de la maladie d’Alzheimer…
Les variables contrôlées : le nombre d’hommes et de femmes, le fait qu’il s’agit pour tous les
sujets d’un bilan effectué lors du premier entretien….
Correction exercice 1
6. Statistiques descriptives → Mentionnez et calculez les indices de tendance centrale
Que concluez-vous quant à la validité des hypothèses ?
Moyenne : somme des observations divisée par le nombre d’observations (mesure de position)
Ecart-type : racine carrée de la variance (mesure de dispersion) ou comment chaque
observation dévie de la position moyenne
-1
Moyenne 144/16 = 9
Alzheimer √ (Var1) = √
Ecart-type estimé (ou corrigé)
(2.53)= 1.59
Moyenne 128/16 = 8
TC √ (Var2)= √
Ecart-type estimé
(2.67)= = 1.63
Variances homogènes
TD 1
Calculer sa variance facilement
Patients Scores Scores
(x-m) (x-m)2 Patients TC (x-m) (x-m)2
Alzheimer x x
Charles 11 2 4 Stéphane 6 -2 4
Louise 9 0 0 Cécile 8 0 0
Léon 7 -2 4 Thomas 9 1 1
Solange 10 1 1 Priscille 7 -1 1
Edwige 9 0 0 Martine 8 0 0
Adrienne 9 0 0 Anne 10 2 4
Gabrielle 8 -1 1 Daniel 7 -1 1
1. Faire une colonne score par groupe René 12 3 9 Géraldine 5 -3 9
Victor 9 0 0 Françoise 8 0 0
2. Calculer la moyenne de cette colonne
Jean 6 -3 9 Baptiste 7 -1 1
3. Calculer chaque score x – moyenne m Roger 9 0 0 Pierre 8 0 0
Simone 8 -1 1 Romain 10 2 4
4. Mettre le résultat au carré
Edmond 10 1 1 Pascale 6 -2 4
5. Faire le total de la colonne 3 Colette 9 0 0 Geneviève 11 3 9
Lucette 11 2 4 Marc 9 1 1
6. Faire total / n-1 (=Variance)
Alphonse 7 -2 4 Guy 9 1 1
7. Ecart-type = racine carrée variance Total 144 38 Total 128 40
Moyenne 9 Moyenne 8
TD 1
Correction exercice 1
La différence observée entre les moyennes des deux échantillons ne nous permet pas de
conclure à une différence significative entre les groupes, c’est à dire à un effet de la VI sur la
VD (un effet du type de pathologie sur la sévérité de l’amnésie).
Cette différence pourrait en effet être expliquée par la variabilité interindividuelle ou une
erreur d’échantillonnage → statistique inférentielle.
Cf AIDE cognitive
TD 1
Correction exercice 1
Les stats inférentielles nous permettent de savoir si l’on peut généraliser les résultats obtenus sur notre échantillon à
l’ensemble de la population
Enoncer l’hypothèse nulle H0 et l’hypothèse alternative H1. Les hypothèses statistiques doivent décrire l’effet d’une ou
plusieurs variables indépendantes (VI) sur une ou plusieurs variables dépendantes (VD).
➔le score mnésique global obtenu par un patient diffère selon qu’il souffre d’un traumatisme crânien ou d’une
dégénérescence de type Alzheimer.
Soit H0 l’hypothèse statistique nulle : les moyennes ne diffèrent pas au plan statistique µ1 = µ2
Soit H1 l’hypothèse alternative : les moyennes diffèrent au plan statistique µ1 µ2
2e formule
Si n1 = n2
m1 − m2 9−8
t calculé = = = 1.754
Var1 Var 2 2,53 2,67
( + ) ( + )
n1 n2 16 16
TD 1
Correction exercice 1
Moyenne 9
Alzheimer Var = 2.53
Ecart-type estimé
= 1.59
3e formule Moyenne 8
TC Var= 2.67
Ecart-type estimé
= 1.63
Si n1 = n2
𝑚1 − 𝑚2 9 − 8
t calculé = = = 1.754
(𝑠1)² (𝑠2)² 1,59² 1,63²
+ 𝑛 +
𝑛1 2
16 16
Si H0 est vraie, la statistique de test T suit une loi de Student à 30 ddl → (n1 + n2) – 2
TD 1
Correction exercice 1
0,025 0,025
Lire dans la table en fonction du TD 1
test
TD 1
Correction exercice 1
Règle de décision (test bilatéral µ1 µ2) : on rejette H0 si t c t théorique
Pour un seuil de significativité à .05 (α = .05 = 2x.025) et (16+16)-2 = 30 ddl, le t critique lu
dans la table est de 2.042
→ rappel : la table de Student donne les valeurs pour un test unilatéral. Donc, pour un
bilatéral, la valeur, pour un seuil α = .05, est lue à p = α /2 = 0,025.
Probabilités
courbe (attention au sens !)
3. Identifiez la zone de rejet de
H0 et de non rejet de H0 𝛼
4. Placez votre T calculé et le tour
est joué ! Vous avez votre
réponse ! ZONE DE REJET T théo 0 T théo ZONE DE REJET
DE H0 DE H0
Valeurs possibles de T
TD 1
Notre
Les notions à retenir: séance
• VI, VD, VC est
• Population versus échantillon ➔ représentativité terminée
Dans les deux cas, les moyennes des échantillons seront toujours différentes, on cherche si ces différences
sont uniquement dû au hasard de l’échantillon (variabibilité, erreur) ou s’il y a du hasard + un effet
m1 − m2
Formule T de Student, ddl (n1+n2-2)
Var1 Var 2
( + )
n1 n2
TD 2
Type de variable
Genre FAC
Nominale (étiquettes)
Catégorielle lycée
collège
(Qualitative)
Ordinale (classement probable) primaire
4. Identifiez les variables en jeu dans cette étude, définissez les et précisez toutes les caractéristiques que vous
êtes en mesure de leur attribuer, en justifiant vos réponses.
6. Statistiques descriptives → Mentionnez et calculez les indices de tendance centrale et de dispersion qui
résument les distributions de valeurs de la variable dépendante. (Au besoin proposez un nouveau tableau,
pour réorganiser les données). Que concluez-vous quant à la validité des hypothèses ?
4. Identifiez les variables en jeu dans cette étude, définissez les et précisez toutes les
caractéristiques que vous êtes en mesure de leur attribuer, en justifiant vos réponses.
• Variable indépendante :
• traitement mnésique, soit T avec 2 modalités (avant et après) → même groupe
expérimental testé avant et après avoir suivi le traitement.
• variable est qualitative, nominale, provoquée, intrasujet (chaque sujet est dans les 2
modalités)
• Variable dépendante :
• Le score mnésique global attribué par le psychologue, de 0 à 20.
• Variable quantitative, numérique, discrète, de rapport.
Correction exercice 1
5. Formulez le plan d’expérience.
S16 *T2
Soit H0 l’hypothèse statistique nulle : les moyennes ne diffèrent pas au plan statistique µ1 = µ2
Soit H1 l’hypothèse alternative : les moyennes diffèrent au plan statistique µ1 < µ2
A nouveau nous utilisons un test de comparaison de moyennes avec deux groupes de mesures
appariés.
Nous nous intéressons donc à la différence entre le score 1 et 2 de chaque sujet.
Correction exercice 1
OU
TD 2
Correction exercice 1
STATISTIQUES
la moyenne des différences est la
différence des moyennes md =
Ecart-type des différences m1-m2
MAIS l’écart-type des différences Mais non … regardez bien !!
n’est PAS la différence des écart-
types !!!
Moyenne des différences entre deux
Calculer l’écart-type des conditions
TD 2
différences
Correction exercice 1
Correction exercice 1
-2,125
1,31
16
𝝁𝟏 < 𝝁𝟐 𝝁𝟏 ≠ 𝝁𝟐 𝝁𝟏 > 𝝁𝟐
-6,48 X
T théorique
T observé
TD 2
Correction exercice 1
Sous H0, T suit une loi de Student à 15 ddl → n-1
Règle de décision (test unilatéral inférieur): on rejette H0 si t calculé ≤ - t théorique
- 6.48 < - 1,75 = t calculé < - t théorique → On note t(15)=- 6.48, p<.05
Donc, on rejette l’hypothèse nulle H0, et on conclut à un effet positif du traitement sur les
performances mnésiques de nos patients traumatisés crâniens.
Après six mois de suivi hebdomadaire, les patients traumatisés crâniens voient bien la
sévérité de leur amnésie diminuer.
TD 2
Résumé TD 1 et TD 2
VI
INTER INTRA
Ddl = n1 + n2 -2 Ddl = n1 - 1
T en inter T en intra
T pour groupe indépendants T pour groupe appariés
PAUSE
TD 2
Enoncé exercice 2
Il existe un questionnaire permettant d’évaluer le degré de timidité des personnes interrogées, composé de 40 questions.
Chaque réponse peut être notée soit 0, soit 0,5, soit 1, selon le protocole de cotation. Par exemple, à la question « Vous faites la
queue au supermarché ; la personne qui vous précède vous regarde et vous sourit. Que faites-vous et que ressentez-vous ? », une
réponse qui indique une participation à la prise de contact (par exemple « je lui rends son sourire, ça fait plaisir de ne pas être
anonyme ») est cotée 0, une réponse qui indique une non participation à la prise de contact sans ressenti émotionnel (exemple « je
détourne mon regard et je l’oublie aussitôt ») est cotée 0,5, une réponse qui indique une non participation à la prise de contact avec
ressenti émotionnel (exemple « je fais semblant de ne pas avoir vu, je sens mon cœur battre ») est cotée 1. Un score élevé à ce
questionnaire indique un degré élevé de timidité.
Après utilisation de ce questionnaire à grande échelle, on sait que le score moyen de la population des 20-30 ans à ce
questionnaire est de 23,4 sur 40.
Un psychologue spécialisé dans l’aide aux troubles du comportement social, utilise ce questionnaire lors d’un premier
entretien avec ses patients. Aux patients ayant un score supérieur ou égal à 30 (patients T= timides), il propose une thérapie nouvelle
(pour laquelle il vient de suivre un stage de formation en Suisse) visant à atténuer la timidité (thérapie A). Aux autres (patients NT=
non timides), il propose une thérapie comportementale classique (thérapie B).
En fin de thérapie, le questionnaire est soumis à nouveau aux patients (une version légèrement différente des questions
permet d’éviter l’effet test-retest).
TD 2
Enoncé exercice 2
Score obtenu par 10 patients Timides ayant entre 20 et 30 ans, lors du premier entretien (score 1) et à la fin de
la thérapie A (score 2)
Le thérapeute se demande si les scores de timidité de ses patients, après la thérapie A, ont atteints des scores
équivalents à ceux de la population globale.
Correction exercice 2
1. Indiquez l’hypothèse, effectuez le test t adéquat et concluez au seuil de 5%.
Hypothèse : les scores des patients après thérapie sont équivalents à ceux de la
population générale.
→ On est dans le cas d’une comparaison entre une distribution observée et une norme.
H0 : µ1 = 23,4
H1 : µ1 > 23,4 ou µ1 - 23,4 > 0
Test unilatéral supérieur : on ne s’occupe pas du cas peu probable où les scores des
patients seraient passés inférieurs à la norme
TD 2
Correction exercice 2
Score 2 x-m (x – m)²
1 - Albert 28,5 1,35 1,8225
2 - Alphonse 29,0 1,85 3,4225
3 - Aline 26,5 -0,6 0,4225
4 - Aïcha 28,5 1,35 1,8225
5 - Adèle 26,0 0,65 1,3225
6 - Marc 21,5 -5,65 31,9225
7 - Marie 27,5 0,35 0,1225
8 - Myriam 23,5 -3,65 13,3225
9 - Michel 29,5 2,35 5,5225
10 - Malik 31,0 3,85 14,8225
TOTAL 271,5 74.23
Moyenne 27,15
4.12 > 1.83 = t calculé > t théorique → On note t(9)= 4.12, p < 0.05
En conclusion, on rejette H0 : la moyenne des patients T après thérapie semble toujours supérieure à la
moyenne de la population générale.
Lire dans la table en fonction du
test
4,12
X
T théorique
T observé
TD 2
Correction exercice 2
2. Avec ces seules données, quelle autre hypothèse intéressante pourrait être testée ?
Décrivez la variable indépendante en jeu, le plan d’expérience. Effectuez le test adéquat
à 5%.
Autre question : est-ce que les patients T ont quand même progressé entre le début et la fin
de la thérapie A ?
Hypothèse générale : la thérapie A diminue la timidité des patients.
Hypothèse opérationnelle : les scores après thérapie seront plus faibles qu’avant thérapie
VI = temps de mesure (B), 2 modalités, avant/après thérapie
Variable intra, plan pour échantillons appariés S10 * B2
H0 : µ1 = µ2
H1 : µ1> µ2, test unilatéral supérieur.
Correction exercice 2 TD 2
Correction exercice 2
t= 3,75 = 4,05
2,93/√10
4.05 > 1.83 = t calculé > t théorique → On note t(9)= 4.05, p < 0.05
Attention : dire que les patients ont progressé entre l’avant et l’après thérapie ne permet pas de conclure que c’est la
spécificité de la thérapie A qui est efficace. Il se peut que le même effet s’observe pour des patients ayant suivi une
autre thérapie, ou une thérapie « placebo ».
TD 2
En conclusion, on ne rejette pas H0 : la moyenne des scores des patients ayant suivi la
thérapie A n’est pas significativement supérieure à celle des patients ayant suivi la thérapie B.
TD 2
Notre
séance
est
terminée
Ddl = n1 -1
Si je veux comparer deux groupes (Grp avec thérapie A vs Grp avec Thérapie B) INTER ➔ T de Student indépendant
Ddl = n1 + n2 -2
Si je veux comparer la distribution de mon groupe à une norme INTER ➔ T de Student à 1 échantillon
Ddl = n -1
Quel test doit-on utiliser lorsque l’on veut comparer différents
effectifs?
CONFORMITE/ INDEPENDANCE
ASSOCIATION
Effectif du collège.
Variable à 5 modalités, ordinale, invoquée
La proportion d’élèves ayant atteint l’année de formation préparant au bac dépend de l’effectif de son
collège.
Si les résultats de tous les collèges sont homogènes et conformes à la moyenne nationale, alors ils
devraient tous avoir un taux de bacheliers proche de 70%. C’est ce qu’on appellera la théorie.
Correction exercice 1 TD 3
o (nombre de 10 25 32 45 59
Bacheliers observés) :
4. Complétez ce tableau des effectifs attendus si la théorie est vraie (notés e comme «expected»)
Collège : A B C D E
Effectif total 20 *0,7 30 *0,7 50 *0,7 70 *0,7 100 *0,7
e (nombre de 14 21 35 49 70
bacheliers attendus) :
L’hypothèse H0 sera que les effectifs observés sont conformes à la théorie, donc que le taux de réussite est de 70%
quel que soit l’effectif du collège.
L’hypothèse H1 sera que les effectifs observés ne sont pas conformes à la théorie.
TD 3
Correction exercice 1
Pour tester l’hypothèse d’ajustement à une loi donnée, on va utiliser le Chi², qui mesure l’écart
entre les effectifs observés et les effectifs attendus. Sa formule est :
CHI2 DE CONFORMITE
χ2observé = (10 – 14)² + (25 – 21)² + (32 – 35)² + (45 – 49)² + (59 – 70)²
14 21 35 49 70
= 1,14 + 0,76 + 0,26 + 0,33 + 1,73
= 4,22
On connaît la loi de χ2 lorsque H0 est vraie, pour un degré de liberté donné (ddl = k – 1, où k est le nombre de
modalités de la variable indépendante) soit 5-1 = 4
5. Observez la table des fractiles de la loi du χ2. Pour un risque d’erreur de 5%, et un ddl de 4, où va-t-
on lire la valeur limite ?
Sur la ligne du 4, dans la colonne de p = alpha = 0,05 (si on utilise les tables de Howell)
Les jeunes mères sont particulièrement fragiles pendant les premiers mois suivant l’accouchement. Alors
que la prévalence de la dépression dans la population globale est de 6%, la prévalence de dépression postpartum
(DPP) est de 13% (O’Hara & Swain 1996).
Les caractéristiques principales de la DPP incluent les humeurs dysphoriques, la lassitude, l’anorexie, les
troubles du sommeil, l’anxiété, la culpabilité excessive et les pensées suicidaires. Les symptômes doivent persister
pendant au moins un mois pour qu’on puisse poser un diagnostic. Les femmes qui souffrent de DPP présentent un
risque de 50 % à 62 % de dépressions futures. La DPP a des conséquences sur le développement de l’enfant.
Un psychologue a voulu savoir si le type de préparation à l’accouchement suivie par la femme enceinte
avait un impact sur l’apparition ou la non apparition de DPP. Pendant un an, il a noté, pour chaque accouchement
dans la maternité où il travaille, le type de préparation suivie et si la femme a vécu une dépression dans la
période post-partum. Il obtient le tableau suivant :
Aidez ce psychologue à décider si le type de préparation à l’accouchement a un impact sur l’apparition d’une
dépression post-partum.
TD 3
Questions exercice 2
1. Poser H0 et H1
Nombre de femmes 90 40 40 60
o 7 8 5 11
e 11,7 5,2 5,2 7,8
TD 3
Correction exercice 2
3. Calculez le Chi2 observé. Concluez au risque de 5%.
CHI2 DE CONFORMITE
χ2observé = (7 – 11,7)² + (8 – 5,2)² + (5 – 5,2)² + (11 – 7,8)² = 1,89 + 1,51 + 0,01 + 1,31 = 4,7
11,7 5,2 5,2 7,8
Le psychologue propose un suivi/soutien psychologique aux femmes enceintes qui le souhaitent et pour
lesquelles il a décelé, lors d'un premier entretien, l'existence de facteurs de stress. Il a mesuré l'intensité de la
DPP sur les 31 femmes qui, parmi toutes celles qu’il a suivies, ont malgré tout souffert de DPP. Il obtient les
effectifs suivants:
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
12 10 9
o 12 10 9
e 6,2 15,5 9,3
(20/100) x 31 (50/100) x 31 (30/100) x 31
χ2observé = (12 – 6,2)² + (10 – 15,5)² + (9 – 9,3)² = 5,43 + 1,95 + 0,01 = 7,39
6,2 15,5 9,3
On rejette H0.
→ Le soutien psychologique semble avoir un effet sur l’intensité de la DPP. Au vu des données, cet effet
semble positif puisqu’il y a surtout plus de femmes qu’attendu au niveau 1.
TD 2
Notre
séance
est
terminée
Le test du Khi-deux est un test couramment utilisé en Psychologie. Il permet:
1) De comparer des distributions de variables discrètes
2) De décider si deux variables nominales sont indépendantes ou non à partir d’un échantillon
❖ Test d’indépendance ou d’homogénéité entre deux variables : Est-ce que les VI sont indépendantes ? Est-ce qu’il y
a un lien entre les VI ? -> Khi² d’indépendance