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et centrale/ nu
SOCIETE GENERALE D'ENTREPRISES
21 RUE DU PONT DES HALLES 94150 CHEVILLY-LARUE TEL : 687.22.36
Directeur de la publication :
do//rer
Jacques TANZI
Président de l'Association Editorial 27
Administrateur délégué : Michel HUG
Philippe AUSSOURD
Ingénieur
Ouvrages à la mer de la Centrale de Gravelines 28
des Ponts et Chaussées par Jean TOUYERAS et Jean REGEMBAL
Rédacteur en chef : Les terrassements de la Centrale du Blayais 35
Olivier HALPERN par Jacques LECLERCQ et Pierre HAMON
Ingénieur
des Ponts et Chaussées
Les terrassements sur le site de la Centrale de Paluel. 42
par M. POYATOS
Rédacteur en chef adjoint :
Benoît WEYMULLER
Les enceintes de confinement des bâtiments réacteurs
Ingénieur de la Centrale du Tricastin 56
des Ponts et Chaussées
par B. REVEL
Secrétaire de rédaction : La sûreté des centrales électronucléaires et les pro-
Brigitte LEFEBVRE DU PREY
blèmes de génie civil 61
Rédaction - Promotion
par Michel DEBES, Olivier HALPERN et Henri
Administration : BOYE
28, rue des Saints-Pères L'ingénieur et l'architecte face à la technologie . . . . 65
Paris-7e
par Claude PARENT
Bulletin de l'Association des In- Transport et manutention des pièces lourdes 68
génieurs des Ponts et Chaussées,
avec la collaboration de l'Asso- par B. ALEMANY
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L'Association des Ingénieurs des
Ponts et Chaussées n'est pas res- Vues sur l'éthique dans la construction 91
ponsable des opinions émises dans
les conférences qu'elle organise ou Qualité de la vie 93
dans les articles qu'elle publie.
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Qu'il s'agisse d'une ville ou d'un village, sateur est en droit d'exiger. L'eau après en France des interlocuteurs responsables
la Société Lyonnaise des Eaux prend en usage doit respecter les normes qui protè- face aux élus locaux. Derrière eux toute la
main, soit totalement, soit partiellement vos gent la nature de la pollution. Et ceci pour logistique de la Lyonnaise des Eaux:
problèmes d'eau. un prix modeste. laboratoires, centres de calcul,
Les différentes formules de contrats bureaux d'études, etc..
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MM
4 TRANCHES DE 9 0 0 MW
Fig. 2
ce dernier ayant d'ailleurs participé à gle des vitesses dans l'ouvrage lui- Il a été ensuite vérifié qu'avec ce type
l'étude de l'avant-port. Les principa- même. La meilleure solution s'est ré- d'ouvrage, les intumescences résul-
les études ont été les suivantes : vélée être un ouvrage ayant la forme tant d'un arrêt brutal de toutes les
d'un convergent, perpendiculaire à tranches en service n'étaient pas
OUVRAGE DE PRISE D'EAU (Fig. 3) la berge de l'avant-port composé : préjudiciables au bon fonctionnement
des installations du Port Autonome
Pour cet ouvrage, il a été utilisé un — d'un radier plat formé d'enroche- de Dunkerque.
modèle réduit à fonds fixes au 1/150. ments posés sur fascines pour
Plusieurs projets successifs ont été éviter leur enfouissement dans le Enfin, des dispositions particulières
examinés d'une part sous l'angle des sable, ont été prévues pour garantir le ni-
courants induits dans l'avant-port, en — de deux berges verticales plon- veau de fiabilité requis pour les cir-
particulier au droit des appontements geant dans l'avant-port, réalisées cuits assurant le refroidissement de
pétroliers, et d'autre part, sous l'an- en parois moulées. certains auxiliaires nucléaires. A cet
OUVRAGE DE PRISE
Fig. 3
4o
1A5QUES ECREMEURÏ
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AGE
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ECHELLE
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DUCS O'ALBE
30
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effet, d'une part des ducs d'Albe ca- mosphère ainsi que les phénomènes trêmement faibles de l'ordre de 50/1
pables d'arrêter les navires à la dérive de convection par les courants de et l'érosion éolienne au-dessus des
susceptibles d'obstruer l'entrée du ca- marées, ces derniers ayant été me- hautes mers peut entraîner le dépla-
nal d'amenée ont été installés en avant surés sur un modèle d'ensemble de cement rapide de grandes masses
de la prise d'eau, et d'autre part des l'avant-port. La présence des ouvra- de sable.
masques écrémeurs pouvant arrêter ges de l'avant-port s'est révélée être
très favorable sous l'angle du recy- — Les sables en place ou provenant
les corps flottants et les nappes su-
clage des eaux réchauffées, puisque de remblais se prêtent bien à l'éta-
perficielles d'hydrocarbure sont dis-
pour quatre tranches de 900 MW ce- blissement de rabattements de nappe.
posés en travers de l'ouvrage et plon-
gent d'un mètre sous les plus basses lui-ci reste inférieur à 4 %. Par con-
— Des quantités importantes de sable
eaux. tre, ils entraînent un confinement
provenant du creusement du bassin
des eaux chaudes dans la zone d'om-
de marée du nouveau port Ouest de
bre de la jetée par rapport aux cou-
OUVRAGE DE REJET D'EAU Dunkerque étaient disponibles.
rants de marée, c'est-à-dire à proxi-
mité du rejet. Cependant, cette in-
Un premier modèle réduit à fonds — Les diverses techniques utilisées
fluence s'estompe très rapidement
mobiles au 1/400 a servi à la détermi- lors de la récente construction des
vers le large et toujours pour quatre
nation de la forme de cet ouvrage. tranches de 900 MW, la surface cor- digues du nouveau port constituaient
Les critères examinés étaient l'influen- respondant à un échauffement de 1 un enseignement valable pour la dé-
ce du débit d'eau d'une part sur l'évo- (variation naturelle de la mer au cours termination des procédés à employer.
lution des fonds marins, notamment d'une marée) n'excède pas 8 km 2 .
au droit du chenal d'accès à l'avant-
port, et d'autre part sur la stabilité CONSTRUCTION
du chenal de rejet. L'ouvrage rete- DE LA PRISE D'EAU
nu a la forme d'un coude à 90 di-
vergent et de section trapézoïdale,
Dispositions constructives
et réalisation des ouvrages Les murs de la prise d'eau sont ver-
dont la largeur en tête varie de ticaux, de manière à réduire la por-
150 à 250 m. Il est traversé, dans
tée des quatre ouvrages établis en
sa partie aval, par un seuil biais
travers de la prise : pont routier, pont
de 1,35 m de haut qui, tout en assu-
Les dispositions générales retenues supportant d'importantes conduites
rant une meilleure diffusion du jet,
pour les ouvrages d'eau de la Cen- de pétrole et masques écrémeurs.
maintient dans le canal de rejet une
trale de Gravelines étant définies Ils sont constitués de parois moulées
hauteur d'eau suffisante pour éviter
comme il a été exposé ci-dessus, il en béton armé, de 38,50 mètres de
un régime torrentiel à marée basse.
convenait de préciser comment se- hauteur, fichées à (— 18,00) et sont
Dans une première phase, qui cor- raient conçues les protections des ancrés par tirants forés. Ces parois
respond à la mise en service des canaux, des rives et des côtes et ont été exécutées depuis le terrain
tranches de 900 MW, les travaux du quels procédés d'exécution seraient naturel dans des tranchées creusées
chenal de rejet sont limités à la réa- les plus appropriés. dans le sable en présence de boue.
lisation de ce seuil, ainsi que d'une Les données essentielles du problème Les tirants d'ancrage ont été forés
protection réduite du pied du seuil. étaient les suivantes : au fur et à mesure du terrassement
L'action, pendant quelques années qui a été exécuté à l'abri d'un rabat-
du débit de 160 mVs correspondant — Les ouvrages étaient à construire tement de nappe par puits profonds.
à ces quatre tranches créera un che- dans un site où on ne rencontre que
nal qu'il suffira alors de tapisser d'en- du sable très fin (sable de dune) sur
Les défenses de côte, de part et
rochements sur 300 m de long pour une épaisseur de 25 à 30 mètres en-
d'autre de la prise, sont formées au-
qu'il puisse résister au débit total de viron. Ce sable, avec les calcaires
dessus de la haute mer par un re-
420 mVs. durs du Boulonnais, était le seul ma-
vêtement en béton bitumineux du ta-
tériau disponible dans la région.
lus de sable à 4/1. Ce revêtement
Un second modèle en canal à houle
— L'ouvrage de prise implanté en dont l'épaisseur à la base est de 0,40
au 1/75 a permis de choisir les ma-
bordure de l'avant-port Ouest de mètre est buté en pied sur un rideau
tériaux constitutifs de l'ouvrage : en-
Dunkerque se situait dans l'emprise de palplanches Larssen de 5 mètres
rochements pour le radier et les ber-
d'une plage de création récente. de longueur. Le rideau de palplanches
ges inclinées à 3/1 dans la zone de
dans la zone de marnage est lui-
marnage, béton bitumineux sur les
— L'ouvrage de rejet, en raison de même buté sur un massif d'enroche-
talus à 4/1 au-dessus du niveau des
ses grandes dimensions, se trouvait ments de 0 à 1 000 kg à 3/1 de pente
vives eaux moyennes ; ce modèle a
à la fois sur la côte, sur la plage et isolé du sable par une toile de poly-
permis de vérifier que la houle ne
en mer. propylène. Cette toile a pour but d'évi-
pénétrait que peu dans le canal de
ter l'érosion du sable à travers les
rejet situé en amont de l'ouvrage. — L'amplitude maximale de la marée enrochements et l'enfoncement de
sur le site est de 6,50 mètres environ. ceux-ci dans la masse du sable.
La tache thermique a été déterminée
à l'aide d'un modèle mathématique — En raison de la finesse du sable, La construction de cette défense de
prenant en compte les phénomènes les talus naturels en mer et dans la côte a été faite à sec, à l'abri d'un
de dispersion et d'échange avec l'at- zone de marnage ont des pentes ex- batardeau en sable arasé à la cote
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les terrassements de la centrale
nucléaire du Blayais
par Jacques LECLERCQ
Ingénieur des Ponts et Chaussées,
Chef d'Aménagement, Electricité de France.
et Pierre HAMON
Ingénieur E.T.P.,
Directeur des Travaux Spie-Batignolles.
Les travaux de terrassements de la Ce complexe de l'éocène s'étend volumes de matériaux plus ou moins
Centrale Nucléaire du B l a y a i s sur une épaisseur de 140 m, importants suivant la forme de fosse
n'échappent pas à la règle générale 9 à réaliser (fouille talutée ou à parois
des grands travaux de terrassements : les calcaires du crétacé.
verticales). Le choix d'E.D.F. s'est
adaptation des projets et méthodes porté sur le projet qui constitue à
d'exécution aux caractéristiques Les différentes couches constituent terrasser au plus près de l'emprise
des sols. des « magasins d'eau » théorique- des ouvrages définitifs, à l'abri d'une
Nous rappelons que la construction ment indépendants les uns des au- enceinte en béton auto-stable.
de cette centrale de 4 X 900 MW, tres : notons que les nappes dites La deuxième fouille prévue pour les
d'une emprise totale d'environ 230 ha, « des graves » et « de l'éocène » ont tranches 3/4 est exactement de même
répartie en deux ensembles de 2 fois un niveau piézométrique légèrement dimension que la première ; on aurait
900 MW se situe en bord de Gironde supérieur au terrain naturel. pu penser à accoler ce deuxième ou-
rive droite, dans une zone de marais vrage au premier de manière à faire
de 6 000 ha, sur la Commune de l'économie de la réalisation d'une des
Braud et Saint-Louis. parois d'enceinte. L'étude a montré
Conception des projets
que les conditions de stabilité de
l'ouvrage auraient été compromises
si l'on avait réalisé une paroi com-
Géologie sommaire Nous distinguerons successivement
mune à ces deux fouilles, terrassées,
la conception de la fouille où l'on
puis remblayées à des époques diffé-
Les études conduites par le B.R.G.M.- construit actuellement les tranches 1
rentes, sans aucun tirant. On a donc
Aquitaine ont été prolongées par une et 2, puis celle retenue pour les tran-
réalisé un deuxième ouvrage identi-
campagne de sondages effectués par ches 3/4.
que au premier, mais écarté de celui-
Soletanche et Temsol. La sécurité des ouvrages en béton ci.
Partant de la surface du sol naturel implique la recherche du bon sol pour
situé à la cote + 2,50 NGF, le terrain asseoir les fondations. Deux méthodes
présente successivement en profon- se présentaient au projeteur :
deur :
* asseoir les ouvrages sur des fon-
Définition d'une enceinte
des vases plus ou moins consoli- dations profondes constituées de de terrassements
dées d'une épaisseur moyenne de pieux ou murs ancrés dans les cou-
12 m, ches portantes,
Elle est constituée par un mur verti-
des sables et graves sur une épais- ou éliminer la totalité du mauvais cal de 0,80 m d'épaisseur ancré de
seur moyenne de 6 m, sol que constituent les vases et le 12 m environ dans le bon sol (l'ancra-
une couche très hétérogène sur 7 remplacer par un matériau portant. ge réel variant avec la nature des
à 8 m présentant des alternances terrains effectivement rencontrée). Le
d'écaillés calcaires insérées dans Pour des raisons de sûreté, le choix mur se développe sur les 4 faces de
des bancs d'argile plus ou moins s'est porté sur la deuxième méthode la « boîte » qui mesure 270 m suivant
sableux, l'ensemble relativement dont la réalisation admet différentes la grande dimension et 220 m suivant
imperméable recouvrant des sables. solutions entraînant l'extraction de la petite dimension. Pour des raisons
Centrale Nucléaire du BLA YAIS (Gironde) - 2 tranches de 900 M.W.
36
(Photo Michel Le Calien)
gironde
PLAN GENERAL
Port des
Callonges
\ conduite de / /refoulement
du site / / a u dépôt
2 500m
4| gironde
SCHEMA DUNE ENCEINTE DE TERRASSEMENTS
PLATEFORME DE TRAVAIL
PAROI A
CONTREFORTS
:1~ -\
(
\ll
-A
vjl
VI
sodra nord
Siège social : 59710 AVELIN (Nord) R.N. n 353 - B.P. n 41
Tél. (20) 59.10.04 - Télex : 820325 Sodrano
V II 15 l! X 1» L A N
DCTAIL-A- PETAU.-»
« o n i» IÏ
43
remplis d'argile et de limon, s'enfon- Caux est émergé depuis le début du effet, une allure très irrégulière avec
cent dans la craie jusqu'à une profon- tertiaire. Sa surface a subi des éro- des « caries » ou poches remplies
deur atteignant parfois 30 à 40 m. sions, des altérations et des dissolu- d'argile rouge à silex, provenant de
La falaise est coupée, dans le sens tions (karstifications) importantes qui la décomposition et de la dissolution
vertical, par des cassures plus ou ont conduit au modelé actuel. de la craie. Dans la zone du site, elles
moins karstifiées et remplies secon- Schématiquement, la coupe comprend sont relativement peu développées
dairement de limons. L'écartement normalement de haut en bas : dans la craie comparativement à d'au-
entre ces discontinuités est large, tres secteurs du Pays de Caux.
mais au droit des valleuses elles pa- le limon :
raissent plus resserrées, ce qui expli- La craie :
que la formation de celles-ci. Un limon très fin de couleur brun ocre
existe presque toujours sous la terre Datée du Sénonien inférieur, elle se
Dans cette Région, la falaise est créée
végétale. Ce limon correspond essen- présente en bancs séparés par des
par érosion due à la mer ; de ce fait,
tiellement à un apport d'origine niveaux de rognons de silex.
on est en présence d'une côte qui
éolienne mis en place au cours des La puissance des bancs de craie est,
recule progressivement. Le recul de
périodes froides du quaternaire. en général, de 0,50 à 1m. ; plus rare-
la falaise au droit du site n'a pas dé-
ment, ils peuvent atteindre 0,30 m. ou
passé 10 mètres à la base au cours Les sondages exécutés ont traversé 1,50 m.
de la période 1830-1960. 2 à 8 mètres de limon. Ils montrent
Au point de vue hydrogéologique, ces que l'épaisseur du limon est moindre La craie est assez grossière, très ten-
discontinuités drainent l'arrière-pays. sur le plateau (0 à 4 m.) que sur le dre. Elle est poreuse et constituée
Ce phénomène est bien visible au droit versant Ouest et dans le fond de la presque entièrement par du C03 Ca
des valleuses : par l'intermédiaire des valleuse, ce qui est habituel dans la (97%). Cependant, en-dessous d'un
cassures, l'eau douce sort aux basses Région. niveau c o r r e s p o n d a n t à la cote
eaux au travers de la dalle de craie — 5 NGF dans l'axe de la valleuse,
dans la zone de l'estran recouverte l'argile à silex : la craie devient plus compacte.
de galets. Le silex se présente généralement
Le limon repose, soit sur de la craie sous forme de rognons alignés selon
Coupe géologique type sur le site plus ou moins altérée, soit sur de des lits dont l'épaisseur est en géné-
l'argile à silex. ral de 0,10 m. à 0,25 m. (valeurs ex-
Le substratum crayeux du Pays de La surface de la craie présente, en trêmes : 0,05 et 0,40 m.).
Ci
1) 12
T*l
l \ L A-
tulus <1<? dépôts
«—i—j i ! ! — r r T r r
MATERIAUX MELANGES ^v<^^^
T e r r a i n décape (T. N . - 0 . 2 5 )
Reseau de tranchées drainantes (espacement 50m)
Collecteur des eaux de ruissellement
13 T A I L -li-
tullIS <l<! fOllillCS
> ^ r "*
2 Chape béton ep 15 a 20 c m
li
5.00 1+40.00 brut
+ 25.30
T — T — f *T T 1
45
I b) Renseignements tirés des essais de la teneur en eau. Ce matériau fin
Etude des matériaux de laboratoire rendrait d'ailleurs quasi impossible
tout compactage car la destruction de
Les prélèvements de matériaux effec- la structure libère de l'eau en excès
tués lors des travaux de recon- dans un matériau dont la teneur en
a) Reconnaissances eau a précisément tendance, en gé-
naissance ont été soumis à une série
d'essais en laboratoire, notamment néral, à être un peu plus élevée que
Une première campagne de sondages i d e n t i f i c a t i o n , compressibilité, tri- celle requise pour le compactage. En
qui a débuté en 1972, a été réalisée axiaux, etc.. dont nous indiquons les outre, comme le montrent les essais
afin de reconnaître la nature du ro- principaux résultats en annexe. Ceux- Proctor, la valeur de l'optimum de la
cher de fondation et des matériaux ci permettent de définir les hypothè- teneur en eau devenant de plus en
à déblayer sur l'emplacement même ses à retenir pour les calculs de sta- plus faible au fur et à mesure que le
de la Centrale. bilité et la conception des ouvrages matériau est plus fin, les difficultés de
en terre. compactage s'accroissent d'autant.
Une campagne complémentaire a été
exécutée dans le but de reconnaître La mise en remblai de la craie suppo-
avec précision le niveau de la craie se en conséquence pour garantir la
saine dans la zone éloignée de la mer stabilité des dépôts ainsi réalisés :
et en certains points singuliers du re- Conception et structure
un c o m p a c t a g e du matériau
lief de la valleuse. des dépôts
crayeux afin de lui conférer une ré-
sistance mécanique suffisante,
Dans la campagne initiale de sonda-
ges de reconnaissance, certains, des- une granulométrie continue du ma-
tinés à la reconnaissance des terrains Le volume des matériaux extraits des tériau telle qu'elle permette d'éviter
de surface en vue de l'étude de la fouilles s'élève à environ 8 millions de tout vide important (risque de re-
stabilité des talus, n'ont pas été pous- m3 dont : maniement des blocs en contact
sés très profondément dans la craie. 5 millions de m3 de craie, sous l'effet de la charge) tout en
2 millions de m3 de limons ou ar- concervant une perméabilité suffi-
Les autres sondages ont reconnu une giles, sante (risque éventuel de saturation
tranche d'au moins une dizaine de
1 million de m 3 de matériaux, et de création d'eau libre avec
mètres sous la cote du radier des
qualifiés de « mélangés » (mélange écoulement).
salles des machines ; deux de ceux-
en proportion très variable de craie
ci ont été poussés jusqu'à — 50 NGF
avec limons ou argiles) (1). La structure générale des dépôts re-
pour reconnaître les niveaux traver-
sés par les galeries de prise d'eau en pose donc sur le schéma de principe
mer. La structure des dépôts a bien enten- suivant :
du été choisie en fonction de la na-
Le carottage a été difficile et la récu- ture des matériaux,et notamment des drainage en fondation au moyen de
pération souvent médiocre. précautions indispensables à prendre tranchées drainantes raccordées
pour des remblais en craie de grande sur un fossé de collecte tracé au-
Les difficultés de carottage sont, en tour des dépôts,
hauteur. Compte tenu de la surface
effet, inhérentes à la nature du terrain
disponible du site et de la géométrie cavalier de pied de talus en maté-
constitué par des alternances de lits
des dépôts, la hauteur des remblais riau dramant ceinturant les dépôts
de silex très durs et de bancs de craie
est en effet, sur des surfaces impor- en bordure du fossé de collecte des
très tendre et très fissurée ; les fraq-
tantes, de 30 à 35 mètres. eaux,
ments de silex entraînés par l'outil dé-
Le matériau crayeux de Paluel est
truisent la craie. remblais crayeux compactés, une
particulièrement fragile et sa structure
est détruite par les efforts mécaniques spécification granulométrique étant
La partie superficielle de la craie, dus au remaniement ou à la tritura- imposée (2).
très altérée, a perdu sa cohésion ini- tion. Lorsque la structure de la craie
tiale par suite de dissolutions provo- protection des remblais de craie
est complètement détruite, le maté-
quées par les circulations d'eau su- par une couverture limons-argiles
riau obtenu se comporte comme un
perficielles. L'altération est sensible sur deux mètres d'épaisseur,
silt dont la résistance peut varier très
sur une profondeur de 6 à 30 mètres largement sous une faible variation couverture des dépôts avec terre
sous les terrains de couverture. La de teneur en eau. végétale et engazonnement,
craie du site est, toutefois, sensible-
ment homogène dans toute l'emprise
En conséquence, un remblai exécuté
de la Centrale. Ses caractéristiques à la manière d'un dépôt en enroche- (1) La nécessité d'une exploitation industrielle
mécaniques ne sont pas élevées, maïs ments non compactés conduirait, en du chantier rend en effet inévitable à l'ex-
sont suffisantes et l'homogénéité du raison de la fragilité de la craie, et
traction un mélange des matériaux au voisi-
terrain semble bien assurée. nage des surfaces de contact, d'autant plus
sous l'effet de la charge, à des dé- que le toit de la craie est très irrégulier et
La matrice rocheuse de la craie est sordres importants. Au contraire, une comporte de nombreuses poches d'argile.
pratiquement imperméable et la per- craie trop fracturée et triturée risque
méabilité du massif crayeux est donc de comporter trop d'éléments fins et (2) Les matériaux « mélangés » sont, le cas
liée à sa fissuration, et à son altéra- échéant, placés en noyau de dépôt et ils
de compromettre la stabilité des talus n'interviennent pas da,n§ !a stabilité générale
tion. lors de variations mêmes très faibles des ouvrages.
46
*&,
bur les nuits où Ton ne rencontre pas un ch;
lampes au sodium haute pression Philips.
. .A ' - .
r l
Spécifications particulières
de mise en remblai
Vue du chantier en août 1977.
vf'": «3 I, ^s
-M fP» «T -
PHI Ll PS
La force importante (91 tonnes) déve- poids et l'encombrement seraient un En tous cas, les moyens mis en œuvre
loppée en bout de dent permet une handicap pour un acheminement rapi- et les cadences de travail ont permis
attaque franche de la craie, sans la de depuis l'usine en cas de besoin. jusqu'ici de respecter les délais impo-
broyer. La dislocation se fait en frag- Enfin, un camion équipé d'une cen- sés par le planning de construction de
ments suffisamment petits pour réali- trale de graissage et de vidange est la Centrale.
ser un compactage de bonne qualité. utilisé pour les interventions sur le
lieu même du travail. Annexe n 1
L'étude de l'organisation du chantier
a conduit à utiliser deux pelles de ce
type. Situation des travaux RENSEIGNEMENTS
Le Comité de rédaction attend vos réponses avec intérêt. Soyez donc nom-
breux à nous retourner ce questionnaire, dûment rempli, il contribuera
à nous aider dans les orientations futures et à vous donner ainsi davan-
tage de satisfaction.
LA REDACTION.
51
'2.4 Les articles ou les chroniques que vous lisez 3.2 Trouvez-vous dans P.C.M. des informations
se situent plutôt utiles pour votre activité professionnelle :
D Grands Ouvrages :
— Travaux maritimes ou fluviaux OUI NON PARFOIS
— Travaux souterrains a n n
D Ouvrages d'art : Pourquoi :
— Génie industriel
— Bâtiment
D Politique sectorielle :
— Logement
— Urbanisme
— Foncier
3.3 Trouvez-vous que la revue est technique
— Transports
n oui n NON n MOYENNEMENT
2.5 Quels types de problèmes vous intéressent 3.4 Opinion sur les auteurs
dans ces articles D Trop d'I.P.C.
D Techniques D Pas assez
Grandes réalisations Autres types d'auteurs souhaités :
Recherche prospective
Q Politique générale
D Organisation administrative
O Economique
D Vie locale 3.5 Percevez-vous P.C.M. comme :
D Problèmes des Ingénieurs
O Environnement, qualité de la vie n une revue sur les ingénieurs des ponts et
leurs problèmes
D une revue permettant aux ingénieurs des
ponts de s'exprimer sur l'activité des Mi-
nistères pour un public large
n autres appréciations, lesquelles :
52
6. SUGGESTIONS ET CRITIQUES
4.4 Le nombre d'articles contenus dans chaque
numéro vous paraît-il
suffisant
O insuffisant 6.1 Le dossier vous paraît trop important ou pas
U trop élevé assez ?
Pouvez-vous suggérer des thèmes de dossiers
que vous souhaiteriez voir traiter ?
54
*d = 24° été assez difficile d'obtenir des échan-
Cd = 0,2.105 Pa Limons tillons intacts.
Compacité y d variant de 15,9 à La teneur en eau de ce matériau est
18,8 kN/m 3 très variable en fonction du gîte et de
Pression de consolidation Pc = Leur composition est en moyenne la la profondeur (W = 17,4 à 33 % ) . Sa
2,5 à 3.10 5 Pa suivante : valeur moyenne est de 26,6 %. Le de-
Indices de compression Ce = 0,16 à G au moins 35 % de sable fin à très
gré de saturation varie de 75 à 100 % ,
0,19 s fin, il est essentiellement fonction de la
55 % de silt, fragmentation, de la fissuration, des
a 10 % d'éléments argileux. infiltrations, des remontées capillai-
Compacité moyenne (y d = 15,2 kN/ res.
Argiles à silex : m3). y d moyen = 14,8 kN/m 3 , cette va-
W = 57 % environ. leur est relativement constante sur
Les essais triaxiaux effectués sur un l'ensemble des essais effectués.
matériau non saturé ont donné les Porosité moyenne — 45 %, assez peu
Pour ce matériau, l'obtention de pré- résultats suivants : variable également.
lèvements intacts est quasi-impossi- * uu = 25 Les essais triaxiaux sur le matériau
ble en raison de la présence de ro- Cuu = 0,2 105 Pa destiné à constituer les remblais des
gnons de silex. Ce matériau est d'ail- $ d = 30" dépôts ont donné les résultats sui-
leurs variable en fonction de son ossa- Cd = 0,2 105 Pa vants :
ture constituée de silex. (On peut remarquer les résultats très Cisaillement rapide à drainage fermé
Les essais ont porté soit sur l'en- voisins pour ces deux essais). après consolidation :
semble des prélèvements, soit sur les Essais de compressibilité : * ' eu = 39
éléments fins (liant argileux). Pc = 1,5 105 Pa C'cu = 0
Ensemble des prélèvements Ce = 0,12
W = 12,5 à 18,5 % Les résultats des essais triaxiaux sur
y d = 14,9 à 18,6 kN/m3 la craie saine en place (stabilité ta-
Rc moyen = 1,9 10.5 Pa lus de fouille) peuvent se résumer
Craie : aux deux couples de valeurs sui-
Liant vants :
W = 31 à 46 % Cd = 7.10 5 Pa
y d = 11,6 à 14,5 kN/m 3 * d = 44°
Pc = 2 à 3.10 5 Pa La craie étant particulièrement fragile, Cuu = 12 à 15.105 Pa
Ce = 0,24 à 0,37 donc sensible au remaniement, il a *uu = 0
Annexe n 2
SPECIFICATIONS PARTICULIERES DE MISE EN REMBLAI
avant compactage
* < 250 mm
Granulométrie après compactage
moins de
25 % < 0,1 mm
plus de
60 % < 20 mm
Ecart en % de la teneur en eau
par rapport à l'optimum Proctor — 3 % et + 2 % — 2 % et + 3 % — 2 % et + 3 %
Compacité minimale requise . . . . 95 % de l'optimum 95 % de l'O.P.N. 95 % de l'O.P.N.
Proctor normal
Epaisseur des couches avant
compactage 40 cm 40 cm 40 cm
Matériel de compactage rouleau à pneus lourd rouleau à pieds dameurs rouleau à pieds dameurs
ou ou
rouleau à pneus lourd rouleau à pneus lourd
Nombre de passages 6 6 6
(1) Les essais Proctor sont effectués sur la fraction des éléments < 20 mm.
N.B. : Pour les matériaux « mélangés » les spécifications sont celles applicables au matériau dominant dans la couche
considérée.
55
les enceintes de confinement des
bâtiments réacteurs de la centrale
nucléaire du Tricastin
par B. REVEL
Ingénieur A.M.
Campenon Bernard CETRA.
m r-n
i
i 55
5.00 <*$, in . 4.40 5.00
o 5âièo
La jupe Le procédé de précontrainte utilisé neaux de coffrage de 60 cm de lon-
est le procédé Freyssinet. Les unités gueur mis en place manuellement au
De forme cylindrique, elle se raccorde employées sont des câbles 19 T 15 cours de l'avancement du bétonnage.
au radier par un gousset intérieur et de force utile 400 t.
à sa partie supérieure au dôme par
un épaississement assurant son en-
castrement. La précontrainte
L'épaisseur de la jupe en zone cou- Exécution
rante est de 90 cm. Sa hauteur est
d'environ 50 m. Son diamètre exté-
Les câbles verticaux et les câbles
rieur est de 38,80 m.
Le radier est exécuté en 62 plots du dôme sont contenus dans des tu-
Elle supporte le pont tournant permet-
correspondant à un découpage en 5 bes rigides d'épaisseur 2 mm et de
tant de manutentionner les équipe-
phases horizontales elles-mêmes scin- 0 100 mm, les câbles horizontaux
ments intérieurs grâce à des consoles
dées en plots rayonnants. dans des gaines d'épaisseur 6/10 mm
métalliques fixées sur la peau métal-
Ce découpage répond à des exigences et de 0 100 mm.
lique et solidement ancrées.
pratiques de mise en œuvre du béton L'enfilage des câbles s'effectue toron
et du ferraillage et vise à éviter les par toron à l'aide d'une machine
La jupe comporte trois ouvertures poussant par l'intermédiaire de galets
principales : deux pour les accès fissurations de retrait du béton .
entraîneurs les torons contenus dans
personnel au niveau 0,00 et 8,00 et des dévidoirs.
une pour les accès matériel au ni- La jupe est exécutée par levées de
veau 20,00, ainsi que de nombreuses 2,00 m de hauteur.
La peau métallique d'étanchéité sert L'enfilage, la mise en tension et l'in-
traversées dont les principales sont
de coffrage intérieur. jection d'un câble doivent s'effectuer
destinées au passage des tuyauteries
Afin de ne pas introduire des défor- dans un délai n'excédant pas un mois
vapeur et eau du circuit secondaire.
mations dans celle-ci, les levées de pour éviter les phénomènes de cor-
La peau métallique intérieure assurant bétonnage s'effectuent par couches rosion. La précontrainte se déroule
l'étanchéité est constituée sur la jupe de 50 cm pour limiter la poussée du en deux campagnes. La première
de 12 rondeaux comportant chacun béton frais. campagne comporte la mise en ten-
9 ou 11 éléments préfabriqués. Leur Le coffrage extérieur est un coffrage sion de la moitié des câbles verti-
dimension est de 12,00 X 3,75 de grimpant équipé à sa partie inférieure caux, les deux tiers des horizontaux.
haut. La tôle d'épaisseur 6 mm est d'une passerelle de ragréage. Le début de cette campagne s'effec-
raidie par des cornières horizontales La durée d'exécution d'une levée tue 28 jours après le bétonnage de
120 X 80 et des cornières verticales courante est de cinq jours. la partie inférieure du dôme.
70 X 50. Des contrôles radiographi-
ques sont effectués sur toutes les La peau métallique constituant le Celui de la deuxième campagne est
soudures pour s'assurer de leur bon- dôme est assemblée au sol sur un conditionné par la fin du bétonnage
ne exécution. échafaudage léger et mis en place du dôme et la résistance de celui-ci
La jupe est précontrainte verticale- dans sa position définitive par moitié. aux efforts induits par la précontrainte.
ment et horizontalement. Cette opération spectaculaire et dé- L'ordre de mise en tension répond à
Les câbles horizontaux décrivent trois licate nécessite une grue de 500 t des contraintes d'études et des con-
quarts de tour et sont ancrés sur des et des conditions météorologiques traintes d'exécution.
nervures verticales. favorables (chaque 1/2 dôme pesant
Les câbles verticaux sont de tracé 70 t doit être levé à 50 m du sol et Contraintes d'études
rectiligne et débouchent à la partie déplacé de 38 m horizontalement.
basse dans une galerie incluse dans Le dôme métallique est autoporteur a) Ne pas faire subir à la structure
le radier et à la partie haute sur un et reçoit dans une première phase lors des opérations de mise en ten-
méplat de l'extrados du dôme. une couche de béton de 20 cm (selon sion d'efforts locaux supérieurs à
un phasage assurant un chargement ceux qu'elle doit subir en fonction-
Le dôme équilibré) lui permettant de suppor- nement normal ou en épreuve, à sa-
ter sans étaiement la charge du bé- voir :
L'intrados du dôme est de forme sphé- ton de la structure définitive.
La face supérieure (dont la pente — pas de traction par flexion du bé-
rique dans la zone centrale et dans ton en zone courante, en particulier
la zone de raccordement avec la ju- maxi est de 40 %) du dôme est cof-
frée jusqu'à ce que la pente devienne à l'intrados de la jupe qui n'est
pe ; la zone de jonction est tronco- pas armé de façon à éviter la mise
nique. L'épaisseur du dôme varie de inférieure à 15/100. De cette façon,
on peut assurer une mise en œuvre en traction de la tôle,
80 cm en zone courante à 2,20 m
dans la zone d'encastrement avec la correcte et un vibration assurant une — pas de fissuration au droit des
jupe. bonne homogénéité du béton. traversées.
Le dôme est précontraint par trois Le coffrage est constitué de raidis-
familles de câbles superposés for- seurs dont la longueur correspond à b) Exercer une précontrainte verticale
mant entre elles un angle de 2 jt/3. la longueur de la levée et des pan- sensiblement uniforme.
58
c) Eviter de tendre la nappe inté-
rieure des cerces avant l'extérieure
pour éliminer un éventuel feuilletage
dans l'épaisseur du béton.
Contraintes d'exécution
Equipement de précontrainte
Cette centrale nucléaire comprendra 4 tranches de 935 MW, dont le couplage des 2 premières est prévu en 1979 et les 2 autres en 1980 et 1981.
Les travaux de génie civil ont été commencés en 1975.
Le bétonnage du fût du réacteur de la 1 r o tranche est terminé. Le dôme a été posé. La table du groupe turbo-alternateur est coulée. Les
ponts roulants de la salle des machines ont été mis en place. Les mêmes travaux se poursuivent sur les 2 e et 3e tranches avec un décalage
de sept mois entre chacune. C'est ainsi que les travaux de génie civil sont commencés sur la 4e tranche.
la sûreté des centrales
électronucléaires
et les problèmes de génie civil
par Michel DEBES
Ingénieur des Ponts et Chaussées,
Service Central de Sûreté des Installations Nucléaires.
Olivier HALPERN
Ingénieur des Ponts et Chaussées,
Service Technique de l'Energie Electrique et des Grands Barrages.
Henri BOYE
Ingénieur des Ponts et Chaussées,
Service de l'Industrie et des Mines — Kég'on Centre.
matière de sûreté dans trois voies commerce et de l'artisanat et des re- vironnement contre les nuisances
principales et complémentaires : présentants de l'administration. possibles pouvant résulter de l'instal-
lation.
a) Un système d'autorisations indivi- Muni de l'avis de ce groupe, des ré-
sultats de l'enquête locale et des ob- Des examens complémentaires sanc-
duelles concernant chaque instal-
servations des ministres ou secrétai- tionnés par des autorisations minis-
lation, après un examen techni-
res d'états informés de la demande térielles (sous réserve du respect de
que approfondi notamment des
dispositions destinées à en assu- (santé, intérieur, équipement et amé- certaines prescriptions techniques et,
rer la sûreté : nagement du territoire, transport, cul- le cas échéant, de modifications à
ture et environnement, agriculture), apporter à l'installation) sont égale-
Une installation nucléaire de base ne le S.C.S.I.N. établit un projet de dé- ment prévus par les décrets d'auto-
peut en effet être créée qu'après une cret d'autorisation et en saisit pour risation de création et sont pour les
autorisation donnée par décret. La de- avis la commission interministérielle réacteurs :
mande d'autorisation de création, des installations nucléaires de base — avant le chargement, l'examen
adressée au ministre de l'industrie, qui regroupe des représentants des (suivant la même procédure) du
du commerce et de l'artisanat, doit différents ministères et organismes rapport provisoire de sûreté com-
faire l'objet d'une enquête locale per- concernés ainsi que des personnes portant notamment toutes les pré-
mettant de recueillir les observations choisies en raison de leur compé- cisions sur la réalisation effective
du public (qui peut être l'enquête tence. de l'installation,
préalable à la déclaration d'utilité pu-
— avant la mise en exploitation nor-
blique) et est accompagnée d'un Le projet de décret doit ensuite re-
male, l'examen du rapport défini-
« rapport préliminaire de sûreté » dé- cevoir l'avis conforme du ministre
tif de sûreté précisant les condi-
crivant notamment les dispositions de la santé avant d'être soumis à la
tions réelles du début de fonc-
projetées pour assurer la sûreté de signature du Premier ministre.
tionnement et les enseignements
l'installation. L'examen technique de Le décret fixe notamment les pres-
tirés des essais.
ce rapport est confié par le S.C.S.I.N. criptions particulières auxquelles doit
à l'institut de protection et de sûreté se conformer l'exploitant, sans pré- Par ailleurs, sont prévus l'examen à
nucléaire qui en rapporte les résultats judice de l'application des règlements un stade précoce des grandes op-
devant un « groupe permanent » spé- de caractère général, concernant la tions de sûreté des projets nouveaux
cialisé comprenant des experts nom- sûreté des installations et, en tant de centrales électronucléaires, des
més par le ministre de l'industrie, du que de besoin, la protection de l'en- examens complémentaires intermé-
G2
diaires entre les étapes précédentes dans certains cas graves, entraî- b) Réalisation : les conditions effecti-
ainsi qu'un suivi en exploitation des ner la rupture des gaines des élé- ves dans lesquelles ont été exécutés
problèmes de sûreté. ments combustibles). Le maintien au niveau des chantiers les différents
du confinement des produits ra- ouvrages sont examinées et les con-
b) L'élaboration et l'application de
dioactifs, dans les conditions de séquences pour la sûreté des éven-
la réglementation technique géné-
température et de pression pou- tuels incidents de réalisation sont
rale concernant la sûreté :
vant en résulter, est donc essen- analysées. Signalons par exemple
Deux textes importants ont été pu- tiel. Par ailleurs, il est particulière- l'analyse des différents incidents sur-
bliés : ment important qu'une enceinte venus dans la réalisation des encein-
— arrêté du 15 juin 1970 relatif aux de confinement présente, de par tes de confinement des centrales de
caissons en béton précontraint, sa conception, un comportement Fessenheîm et de Bugey (cloquages
— arrêté du 26 février 1974 relatif au non fragile, grâce notamment à de la peau d'étanchéité lors de l'in-
circuit primaire principal des des marges de sécurité suffisan- jection des câbles de précontrainte,
chaudières nucléaires à eau. tes et soit, si nécessaire, adaptée défauts de tracé des câbles, boucha-
pour tenir compte des conditions ges des gaines, écaillages des dô-
c) La surveillance des installations
particulières pouvant résulter du mes, ...).
nucléaires de base :
choix d'un site.
Les inspecteurs des installations nu-
c) Essais : chaque enceinte de con-
cléaires de base sont notamment — La tenue aux séismes de l'instal-
finement fait l'objet, avant le char-
chargés de surveiller l'application de lation, notamment de l'enceinte
gement du réacteur correspondant,
la réglementation technique générale de confinement et des bâtiments
d'un essai de résistance et d'étan-
des installations nucléaires et celle et structures qui contiennent ou
chéité dont les résultats sont exami-
des prescriptions techniques conte- supportent des équipements im-
nés et donnent de précieux rensei-
nues dans les décrets d'autorisation portants pour la sûreté, est exa-
gnements quant au comportement
de création et les approbations mi- minée. Celle-ci pose des problè-
réel de l'enceinte soumise à une
nistérielles. mes difficiles liés au choix de l'in-
pression interne ; en outre, combinés
tensité et des fréquences des vi-
avec ceux des essais périodiques
brations des séismes à considérer
ultérieurs, ils devront permettre un
et à l'interaction dynamique en-
Les problèmes de génie civil suivi de celui-ci dans le temps. Signa-
tre le sol et les structures qui font,
lons en particulier l'instrumentation
examinés dans le cadre à l'occasion des examens de sû-
mise en place sur les enceintes des
de l'action reté des centrales nucléaires, l'ob-
tranches nucléaires à eau pressuri-
des Pouvoirs Publics jet de recherches approfondies.
sée de Bugey en vue de détecter
— La résistance des structures aux d'éventuelles ruptures de câbles.
différents projectiles plausibles
1. Analyse de la sûreté de chaque (résistance de l'enceinte de con- 2. La surveillance :
installation (cas des centrales nu- finement en cas de chute d'avion
cléaires à eau pressurisée d'Elec- L'action des inspecteurs des instal-
notamment) en vue de protéger
tricité de France), lations nucléaires de base en matière
les composants importants pour
de génie civil porte essentiellement
a) Conception : Les problèmes liés à la sûreté constitue également un
sur la surveillance de la qualité de la
la conception des dispositifs impor- problème difficile (problème de la
réalisation des tranches nucléaires
tants pour la sûreté et se rapportant tenue globale et de la perforation
sur les chantiers.
au génie civil concernent essentiel- locale, des projectiles secondai-
lement l'enceinte de confinement et res) qui fait actuellement l'objet Sont examinés en particulier l'orga-
d'essais. nisation retenue en la matière, les
la tenue de l'installation aux séismes,
problèmes de réalisation et les me-
aux projectiles (chutes d'avions, écla-
tements de turbines) et aux agres- — Signalons enfin certains problèmes sures prises en vue d'éviter le renou-
sions externes (crues, ruptures de de tenue des structures au rayon- vellement d'incidents sur les tran-
barrages, environnement industriel) : nement thermique et aux ondes ches en construction. A cet égard,
de surpression qui peuvent se po- il convient de rappeler qu'un système
— L'enceinte de confinement (dans ser pour certains types d'envi- d'organisation de la qualité est de-
sa conception actuelle, soit une ronnement industriel de l'instal- mandé à chacune des entreprises
enceinte simple en béton précon- lation. C'est ainsi que les tran- travaillant pour la réalisation des
traint avec peau d'étanchéité, soit ches de la centrale nucléaire de tranches nucléaires d'Electricité de
une enceinte double avec enceinte Gravelines situées dans la zone France, de telle sorte que soit défi-
interne en béton précontraint et industrielle et portuaire de Dun- nie la qualité à rechercher, pour cha-
externe en béton armé et reprise kerque, résisteront à une explo- que équipement en fonction notam-
des fuites entre les deux encein- sion engendrant une onde de choc ment de son importance pour la sû-
tes) constitue principalement l'ul- triangulaire à front raide de 0,2 reté, que celle-ci soit obtenue, que
time barrière entre les produits bar, de durée 0,4 seconde, de ce résultat soit contrôlé et que soient
radioactifs et l'environnement en même qu'à l'incendie simultané rectifiées les erreurs éventuelles, sur
cas de fuite ou de rupture du cir- de tous les réservoirs de stockage la base d'un ensemble contrôlé d'ac-
cuit primaire (celle-ci pouvant, d'hydrocarbures liquides voisins. tions planifiées et systématiques, fon-
63
dé sur des procédures écrites et ar-
chivées (avec un « contrôle interne »
hiérarchique et un « contrôle externe »
indépendant du précédent) et qu'en
outre, l'action des entreprises est
surveillée par les agents d'Electricité
de France sur chaque aménagement.
L'Ingénieur est4l toujours aussi diffé- gne de recherche architecturale sur les problèmes. Toute réponse immé-
rent que l'on veut bien le dire de !e nucléaire. diate est souvent inefficace, nocive
l'Architecte ? même, car elle est coupée d'un con-
Cette étude se divise en deux chapi- texte qui lui sert de structure. Il s'agit
L'intervention de ce dernier est-elle tres complémentaires.
toujours jugée comme superflue voire de dégager lentement, par approches
fausse par l'Ingénieur dès qu'elle a successives, une philosophie générale
tendance à se manifester dans le ter- ) L'analyse des formes des bâti- de l'intervention de l'architecture dans
ritoire réservé de la technologie ? ments constituant les c e n t r a l e s le nucléaire, puis de donner des ré-
Pense-t-on toujours que plus la tech- 900 CP2 et 1300 mer et p'aine, ana- ponses plus ponctuelles se référant à
nique est complexe et impérative, lyse intéressant les salles des machi- quelques princ ; pes de base, pour
moins l'architecture peut prétendre à nes, les ilôts nucléaires et les réac- pouvoir par la suite se permettre
être présente ? teurs avec les bâtiments de combus d'affiner sans cesse l'étude sans ja-
tibles. mais perdre de vue la réflexion pre-
mière.
Le nucléaire a le mérite de bien se
prêter à éclaircir ces questions. îl ) La résolution pour l'ensemble des C'est un peu le scénario qu'E.D.F. a
s'agit en effet d'une aventure techno- sites envisagés des problèmes d'in- proposé aux Architectes.
logique en pleine évolution, dans la- sertion de cette architecture caracté-
quelle les problèmes de contrainte ristique dont l'importance en dimen-
sion et la nature technologique posent Tout d'abord une recherche libre sans
technique, de coût, de sûreté et de
aux paysages français et à la popula- souci des contraintes.
sécurité se posent de façon autori-
taire si l'on ajoute à cela les délais tion des questions psychologiques et
d'exécution on peut penser que la part esthétiques auxquelles il est difficile Pendant plus de six mois, j'ai été
de l'Architecte est bien mince pour de répondre. chargé de cette étude, seul, seul
ne pas dire inexistante. contre tout, si l'on veut bien me per-
Cette initiative de la Direction de mettre de le dire, afin de démontrer
l'Equipement qui a abouti à une étude que tout était architecturalement pos-
I! ne faut pas cacher que c'était là un sible et surtout qu'il était possible,
point de vue assez répandu dans le systématique, remonte maintenant à
tro's ans pendant lesquels les prin- face aux impératifs de la technologie
milieu Ingénieur et que l'on risquait nucléaire, de donner un visage, d'ima-
de ce fait de voir l'intervention archi cipaux problèmes ont été abordés et
traités. giner une esthétique spécifique. Len-
tecturale diminuer progressivement tement, patiemment de degré en de-
de qualité depuis les barrages, qui gré, j'ai donc avec croquis d'études,
ont pourtant si longtemps servi Aussi quand les Ministères de l'Indus- maquettes, dessins, ordinateurs, aper-
d'exemple de synthèse architecturale trie, de la Culture et de l'Environne çus techniques, remonté le courant
et technologique, jusqu'aux centrales ment ont demandé à Electricité de hiérarchique. Car j'ai eu ila chance de
nucléaires en passant par les cen- France d'expliciter les dispositions rencontrer à chaque présentation, à
trales thermiques. prises pour obtenir une qualité du trai- chaque épreuve pourrait-on dire, des
tement du site vis-à-vis de l'ambiance hommes qui ont su apprécier les diffi-
I! est intéressant de noter que sur ce du paysage comme de la valeur de cultés, encourager les premiers résul-
sujet le bon sens dit populaire rejoint l'architecture, s'est-il trouvé qu'Elec- tats en les jugeant comme des espé-
souvent le point de vue de l'Ingénieur. tricité de France était déjà préparée rances et non des fins en soi, et fina-
Combien de fois n'ai-je pas entendu pour répondre. Et ceci non pas au lement me faire confiance. Que ce
poser cette question : mais comment seul niveau de l'intention mais à celui soit à l'Equipement, au Septen et dans
peut-on bien intervenir sur les cen- des faits. les Régions, combien réticentes pour-
trales nucléaires en tant qu'Architec- tant par définition, il s'est toujours
te ? Il est d'autant plus significatif et Car il faut savoir qu'en architecture trouvé des hommes de grande qua-
méritoire que, dans ces circonstan- on n'improvise pas une recherche ou lité pour soutenir mon effort, donner
ces, la Direction de l'Equipement une étude. On ne peut répondre leur caution pour prolonger cette re-
d'Electricité de France ait pris la dé- correctement à une sollicitation exté- cherche (dont l'animateur initial était
cision de lancer une grande campa- rieure que si l'on a longuement mûri à E.D.F. Monsieur Lebreton), et croire.
65
Car la foi est nécessaire dans une C'est beaucoup plus grave d'appren-
entreprise de ce genre. Sans elle que dre à ses dépens que l'on manque non
ce soit chez l'Architecte comme chez pas d'arguments pour convaincre
l'Ingénieur, pas de réussite. Là réside
peut-être une des premières leçons de
mais que l'on ne dispose pas dans
son bagage de la nature d'argumen-
LTM CONSULTANTS
l'architecture : il faut déposer les ar- tation qui fait basculer la décision. Logistique Transport Manutention
mes, se rendre vulnérable pour laisser Autrement dit, on s'aperçoit très vite recherche pour la filiale
à l'imagination sa première chance. que l'on se trouve dialectement dé- d'une société d'exploitation
Et j'ai eu la grande chance de béné- muni, et que ce manquement dialec- forestière un futur
ficier de cette confiance, de cette foi tique est toujours de nature techno-
de l'homme qui a, pour un instant pri- logique. Lorsqu'on se rend compte
vilégié, accepté de laisser au vestiai- que cette carence remonte à la forma- DIRECTEUR TRANSPORT
re son doute méthodique. tion même de l'Architecte, on com-
mence à s'inquiéter. En fait, il ne 150 - 200000 F
Il est toujours temps de reprendre
s'agit pourtant que d'un malentendu, (Côte d'Ivoire)
en main son destin logique.
car ce n'est pas une compétence
E.D.F. dans la consciense de son im- technique réelle qu'il faut à l'Archi-
mense responsabilité, ne s'est pas tecte, mais une crédibilité dans le dia-
fait faute de recourir à ce processus logue technique. L'Architecte doit se
inéluctable. La seconde partie de présenter face à l'Ingénieur avec un
l'étude nous l'a amplement prouvé. e n s e m b l e d'arguments techniques
Après les premières esquisses d'ar- présentés de façon dialectement ac-
chitecture, on me demanda de me Dans le cadre d'un plan de carrière
ceptable pour qu'ils aient une chance
pencher plus particulièrement sur les défini à 3 ans (période d'initiation
d'être reçus comme possibles, comme
problèmes d'insertion dans les sites au cours de la quelle il sera adjoint
base d'une discussion à ouvrir. Si
en prenant deux exemples types : le de direction), il reprendra la direc-
j'insiste sur ce point, plus que Jour
paysage de falaise au bord de la mer tion entière de la société de trans-
dément, c'est parce que j'ai toujours
et en pays de plaine le déroulement souffert dans ma vie d'Architecte de port.
d'un estuaire. Les mouvements du voir des arguments techniques très
terra ; n, la disposition dans le site, la sains, refusés parce que non présen- Il devra notamment assurer :
façon dont depuis les villages envi tés de façon crédible donc, à priori,
ronnants on percevait la centrale, tout non reçus. la gestion technique : études de
fut étudié au stade du principe y com- rentabilité, prévisions d'investis-
pris couleurs et matières. C'est de ce sements, choix techniques, diag-
temps-là que date dans la recherche Je pense donc que les, agences d'ar nostic du matériel. Il supervise
ma lutte pour le tout béton (pour réa- chitecture devront se compléter à les ateliers (6 chefs de garage,
liser une meilleure insertion) contre la l'avenir d'intercesseurs techniciens 45 mécaniciens, 150 chauffeurs)
solution mixte assise de béton et cou- chargés de présenter l'argumentation et gère les stocks de pièces dé-
verture des ponts roulants en barda- technologique de l'Architecte, faute tachées.
ge d'acier. de quoi elle sera toujours perçue uni-
quement comme une brillante fantai- la gestion administrative et du
sie et refusée. personnel (200 personnes).
Lutte difficile dont les échos persis Le poste convient à un jeune ingé-
tent encore dans certains mémoires Etant de formation scientifique, je
nieur diplômé (Arts et Métiers, TP
et dans mon entêtement. suis bien placé pour croire qu'un Ar-
ou équivalent) ayant une expé-
Là, je dois avouer que cette bataille chitecte, même Polytechnicien et In-
rience de la gestion de parc et
peut-être inutile mais combien signi- génieur des Ponts, se heurtera, s'il se
de solides connaissances techni-
ficative m'a permis de mesurer à que! présente seul, au même mur du refus.
ques et mécaniques acquises soit
point l'Architecture était souvent ma! Cette longue digression est nécessai-
dans une société de Travaux pu-
équipée pour convaincre. En fait re à mon avis pour faire comprendre
blics, soit dans une société de
m'apparut très vite la notion de mes la nécessité de mettre en place un
Transport.
limites. groupe d'Architectes pour prolonger
et rendre plus percutante l'action ar- Tout avantage lié au statut expa-
Tout d'abord la limite de l'homme chitecturale entreprise. trié, salaire en fonction de l'expé-
seul qui peut emporter par la force rience du candidat.
de conviction certaines décisions Dans ce groupe sous ma direction se
mais qui émousse petit à petit son rencontrèrent des Architectes venant Envoyer lettre manuscrite + CV
potentiel. Il y a usure du pouvoir soli- de deux voies différentes.
+ photo sous R. 276 à
taire. Au bout d'un moment d'exercice Des Architectes déjà connus d'E.D.F.
l'homme seul doit être relayé, renfor- et ayant souvent travaillé avec les
cé et même dépassé par une action
de groupe.
Directeurs de certaines Régions com-
me MM. Dufau, Bourdon, Lecouteur,
ITM CONSULTANTS
Ensuite limite des moyens d'expres- Homberg et plus tard M. Dubuisson Département sélection cadres
sion de l'Architecture face à l'Ingé- prenant la succession de De Mailly.
52, quai National - 92806 PUTEAUX
nieur. Ce n'est rien de dire qu'ils n'ont
pas le même langage. Des Architectes plus jeunes rencon-
66
trant pour la première fois E.D.F. sur mer et la Région de Paris pour le 1300 monde actuel. Ces centrales d'éner-
l'action nucléaire comme MM. Andreu, plaine, ainsi que pour les sites corres- gie s'implantant dans les sites du
Willerval et plus tard TailHbert. La pondant aux différentes Régions paysage Français, patrimoine d'une
jeune équipe avait la chance de ren- E.D.F. qualité esthétique inoubliable, doivent
contrer ses aînés au moment où E.D.F. constituer de nouveaux exemplaires.
avait décidé de faire intervenir les Le travail se poursuit, mais déjà pour
Architectes non plus en aval lorsque le 1300 mer et le 900 on en est a Car ce nouvel état du lieu se doit
toutes les dispositions étaient prati- l'appel d'offres. d'être remarquable, face à ce legs
quement figées, mais en amont quand L'étude du 1300 plaine, s'appuyanl ancestral, œuvre de générations de
il était encore possible d'intervenir sur certains invariants du 1300 mer paysans. Dans le cas contraire, face
sur certaines formes et dispositions comme la charpente, a commencé. à ce futur qui nous demandera des
de l'espace. Les réfrigérants à tirage induit, les comptes, notre responsabilité à tous
surgénérateurs ont été déjà regardés. Architectes et Ingénieurs serait gra-
C'est là, il faut le dire, que réside la
Les Régions font maintenant appel vement engagée. Pour le moment il
chance du groupe. Aussi la fusion
pour des points délicats où l'archi- faut rester conscient en considérant
s'opéra-t-elle d'elle-même entre Ar-
tecture peut et doit intervenir à ce l'action architecturale entreprise sur
chitectes d'abord, puis Ingénieurs et
qu'il est convenu d'appeler le collège le nucléaire comme un premier résul-
Architectes dès qu'E.D.F. fit, et ce im-
des Architectes. tat modeste certes, mais prometteur.
médiatement, la preuve de sa sincé-
Que dire en conclusion ? Nos intentions, nos ambitions doivent
rité. Elle ne jugeait plus les Architec-
Se féliciter de voir de bonnes et pro- aller bien au delà.
tes comme des habilleurs de formes,
comme des dessinateurs de façades, ductives relations de travail s'établir
des hommes de goût qui choisis- directement entre les Régions char-
saient en dernier lieu couleurs et gées d'une lourde responsabilité tech-
peau, mais comme des intervenants nique et financière et les Architectes.
à part entière, compte tenu de la hié- Se féliciter aussi de voir que le Ser
rarchie des impératifs évidemment. vice de l'Equipement continue à sou-
tenir cette action architecturale qu'il
a déclenchée il y a trois ans.
Après un très bref tâtonnement où les
anciennes habitudes persistèrent, un
premier résultat fut obtenu : vouloir Se féliciter d'être, grâce à toutes ces
apprendre, puis savoir travailler en- études préalables arrivés à temps,
semble. pour pouvoir répondre aux demandes
de plus en plus instantes de la popu-
lation, de ses élus locaux et des Mi-
Il faut dire que le groupe d'Architec nistères responsables devant le pays
tes bien qu'hétérogène et comprenant
autant de fortes têtes d'un côté que
de l'autre, manifesta à la stupéfaction
de certains Ingénieurs qui ne connais-
saient pas les Architectes sous ce
jour, une remarquable cohésion et une
comme celui de la Culture et de l'En-
vironnement ou celui de l'Industrie.
Le relèvement brutal et massif du prix uranium enrichi et eau pressurisée dimensions nécessitent des moyens
du pétrole brut en 1973, a conduit PWR (Pressurized Water Reactor) en spéciaux entrant dans le cadre des
Electricité de France, dans le double cours de réalisation ou de comman- transports exceptionnels de la 3e ca-
souci : de. tégorie au regard de la circulaire
La technologie des moyens de pro- n" 75-173 du 19 novembre 1975 du
d'une part, d'assurer une meilleure duction et les caractéristiques du cy- Ministère de l'Equipement et du Se-
sécurité de ses moyens de produc- cle vapeur (70/75 bar, 270/290 C) très crétariat d'Etat aux Transports.
tion, différentes des cycles classiques (165
bar - 560 C) conduisent à des maté-
d'autre part, de réduire le prix de
riels : cuves de réacteur, générateurs
revient du kwh produit, tout en
de vapeur, groupes turbo-alternateur Considérations
contribuant à l'amélioration de la
balance des comptes extérieurs de
dont la masse indivisible et les carac- sur les différents modes
téristiques dimensionnelles (voir ta- de transports
la nation,
bleau) posent des problèmes impor-
à s'orienter résolument vers la pro-
tants pour leur acheminement entre
Moyens mis en œuvre
duction, d'énergie électrique d'origine
les usines de fabrication et les sites.
nucléaire à partir d'unités de grande
A ces matériels principaux, s'ajoutent
puissance.
de nombreux autres colis : équipe- a) L'implantation des usines de pro-
ments internes et pressuriseurs, élé- duction de matériels électro-nucléai-
Le programme comprend à ce jour : ments monophasés de transforma- res (Creusot-Loire, Alsthom, CEM) qui
30 unités de 900/1 000 MWe teurs — postes d'eau — poutres de à l'exception de Framatome (usine de
et 4 unités de 1 350 MWe, de la filière ponts roulants dont la masse ou les Chalon-sur-Saône) ne sont pas reliées
N u c I é a i r e Thermique
classique
Palier 900/1 000 MW Palier 1 350 MW Palier 600/700 MW
Masse
avec Dimensions Masse Dimensions
colisage
Cuve réacteur 280 t 6,4 X 6,0 X 10,8 m 34b t 6,5 X 6,1 X 11 m Ballon chaudière
Générateur (BW) 260 t
de vapeur 330 t 0 5,2 X 21 m 435 t 0 5,8 X 22,1 0 1 , 6 8 X 40 m
Stator alternateur 335 t.At. 0 3,95 X 11,8
360 t.CEM 0 3,95 X 11,8 420 t 4,15 X 12,4 3601
0 3,9 X 11,4 m
Rotor alternateur 180 t.At. 0 1,75 X 15,2
235 t.CEM 0 1,95 X 20,9 290 t 0 2,00 X 22 601
0 1 , 1 5 X 17,4 m
Arbres rotor BP 270 t.CEM 0 3,78 X 13,5 270 t 0 3,78 X 13,5 541
0 2,76 X 7,4 m
(2 rotors identiques (3 rotors identiques partiellement (3 rotors identiques
partiellement désailettés) partiellement
désailettés) désailettés)
68
directement à la voie d'eau, ou se
trouvent enclavées par rapport aux
. "
69
proprement dits et de celles inhéren-
tes aux divers règlements en vigueur.
Transport fluvial
circulation en période de charge, qui ment économique des industries lour- plafond de la masse des charges à
ne s'accorde malheureusement pas des : mécanique et électrique, est transporter que sur celui des itiné-
toujours avec les impératifs de nos donc très important. Aussi, un groupe raires retenus.
chantiers ou les dépannages en cas de travail interministériel présidé par
d'incidents d'exploitation. M. l'Ingénieur Général Dutilleul a été
Sur notre proposition et pour tenir
chargé d'étudier dès 1968 les condi-
compte des progrès techniques et
tions dans lesquelles pouvaient être
technologiques intervenus depuis la
définis, aménagés, classés et sauve-
Transports terrestres gardés les itinéraires routiers dits
parution de la circulaire n 45 de juil-
let 1967 : suspension hydraulique,
« hauts et lourds » permettant, à par-
nombre de demi-essieux par ligne
tir des usines productrices, les trans-
Ce mode de transport constitue le porté à 3 ou 4, la charge admissible
ports vers un port maritime ou fluvial
complément indispensable à la voie par ligne d'essieux fut étendue et
des matériels destinés à l'exporta-
d'eau et au fer, lorsque : portée en 1972, respectivement à 23,5
tion.
tonnes et 28,5 tonnes par ligne au
les contraintes dimensionnelles des
lieu des 165 tonnes retenus jus-
colis l'imposent, Les conclusions déposées en 1969 qu'alors.
1
les points de débarquement par ont défini un certain nombre d'itiné-
Par ailleurs, une procédure particu-
voie d'eau ou par fer sont éloignés raires dits de classe E, limités à 250
lière aux transports exceptionnels des
du site, tonnes de charge utile et 400 tonnes
grandes masses indivisibles fut éta-
de P.T.R. Malheureusement, aucun
enfin, la solution route s'avère no- blie (circulaire n 75).
début de réalisation n'ayant été en-
tablement plus économique et plus gagé, le démarrage du programme Parallèlement, E.D.F. confiait à un
rapide. nucléaire en 1972 a relancé le groupe groupement de transporteurs G.I.E.,
de travail dont les conclusions étaient doté de moyens « ad hoc » : 4 remor-
Son rôle, sur le plan du développe- insuffisantes pour E.D.F., tant sur le ques de 16 lignes, 3 demi-essieux,
71
l'exécution des transports les plus déviations, aménagements de chaus- Centrale de Fessenheim
contraignants. sées nécessités par le passage des
Une telle formule assure à E.D.F. la convois.
La cuve n" 1 a été chargée le 6 août
sécurité par une mise à disposition
1974 sur remorque routière 16 lignes,
permanente de moyens disponibles, Une étroite collaboration s'est instau- 3 demi-essieux.
et le respect des délais tout en ré- rée entre le Ministère de l'Equipe-
pondant sur le plan économique au Empruntant la route express Le Creu-
ment - Direction des Routes et Elec-
souci de leur rentabilité. sot - Chalon-sur-Saône du 7 au 11
tricité de France, pour coordonner et
août, le convoi a attendu le dimanche
adapter au mieux les travaux entrant
matin 13 août pour effectuer la traver-
dans le cadre du programme général
sée de Chalon : relevage d'un pont
de la Direction des Routes et ceux
Applications aux sites E.D.F. relevant des besoins spécifiques à
rail.
Exemples de réalisation E.D.F. Le colis a été chargé le 14 et ache-
miné jusqu'à Fos-sur-Mer, durée 3
Ces études d'itinéraires sont à enga-
jours.
ger assez tôt par les Constructeurs
Chaque étude de transport comporte Une grève a bloqué la cuve à Fos
concernés, afin de respecter dans
l'établissement d'un dossier, soumis jusqu'au 4 septembre où elle a été
leur fabrication, les contraintes résul-
à la Direction des Routes, et portant chargée par une grue Manitowoc dé-
tant de difficultés insurmontables lors
sur l'étude de l'itinéraire, la nature placée spécialement depuis le Nord.
de l'acheminement de leurs matériels. Le trajet Fos/Rotterdam a demandé 8
et les caractéristiques des convois
en ordre de marche, en vue de mettre A titre d'exemple et pour bien souli- jours (4 au 12 septembre).
au point l'itinéraire possible, compte gner la complexité des problèmes à
tenu des travaux d'aménagement à résoudre, nous indiquons ci-dessous Reprise au moyen d'une bigue flot-
réaliser et de leur coût, E.D.F. s'en- quelques exemples d'itinéraires rete- tante, et placée sur une « barge pon-
gageant à prendre en charge les dé- nus et dont les photos jointes donnent ton », la cuve est arrivée près du site,
penses : renforcement d'ouvrages, certains détails : à Ottmarsheim, le 19 septembre où à
Déchargement à Gravciines par ponton bigue CFEM 333 tonnes Introduction dans le bâtiment réacteur à la cote + 20 d'un géné-
à la cuve. rateur de vapeur. Disposition Tricastin-Gravelines-Dampierre.
fil
^ .11
72
défaut de disposer de moyen de ma-
nutention, elle fut ripée avec l'aide
de vérins et piacée sur camarteau.
Enfin, reprise sur remorque routière,
elle est arrivée sur le site de Fessen-
heim le 23 septembre.
et Michel LIVOLANT
Département des études mécaniques et thermiques CEN Saclay CE.A.
Foyer et épicentre
Méthodes d'analyse
Description de l'ouvrage
81
est indispensable. Dans le cas de
fondation superficielle, la compacité
sera obtenue au prix, si besoin est,
d'un préchargement d'une durée suf-
fisante. Les tolérances d'exécution
doivent être rigoureuses dès l'implan-
tation des poteaux. Ceux-ci sont en
effet fortement sollicités en compres-
sion et une faible excentricité d'im-
plantation y crée des moments impor-
tants. Le respect des tolérances de la
cheminée demande de la part de l'en-
treprise un soin particulier, mais il ne
faut pas oublier qu'un défaut de forme
aurait tendance à augmenter par flua-
ge, aggravant ainsi le risque de clo-
quage.
Une coque est une structure extrê- cipales — diamètres à la base et au points et considérons d ' a b o r d pour
mement cohérente. Ce n'est pas un sommet, ainsi que la hauteur (qui cela une tour cylindrique dans l'équi-
ensemble d'éléments plus ou moins atteint 180 m dans les projets actuels). libre de membrane sous l'action du
liés entre eux, mais un tout. Sa forme Cette forme qui, historiquement, fut vent.
est sa caractéristique principale. La tout d'abord cylindrique, t r o n c o n i q u e
loi de son épaisseur est un caractère puis, chez de nombreux constructeurs
secondaire mais non négligeable. Une en cône t o r o ï d e ou en hyperboloïde
telle structure, qualitativement diffé- de révolution, est destinée à améliorer Vérification de l'équilibre
rente des autres, s'impose en géné- la résistance de la structure soumise
ral par les grandes dimensions de la aux efforts du vent. Cette notion de
construction. La définition de sa for- résistance est c o m p l e x e dans ce cas
me laisse au projeteur une liberté l i - précis. Isolons un petit élément de coque,
mitée mais aux conséquences sou- En effet, l'équilibre de ces tours est dont les côtés ont pour longueur
vent considérables. On ne peut espé- essentiellement un équilibre de m e m - l'unité. Suivant l'hypothèse f o n d a m e n -
rer trouver dans une coque les possi- brane. Dans un tel équilibre, les t e n - tale de la théorie des membranes,
bilités d'adaptation « plastique » que sions principales ne sont plus répar- cet élément de c o q u e est en équili-
l'on trouve dans les structures for- ties suivant une loi constante, c o m m e bre uniquement sous l'action des for-
mées d'éléments linéaires ou plans, la loi de Navier, mais dépendent de ces extérieures et des seules t e n -
assemblés. Malgré leur complexité, les la répartition des charges (et non de sions dites « de membrane » qui sont :
coques sont souvent des structures leur résultante seulement) et de la
N Q = Traction dans la direction des
quasi-isostatiques internes. De plus, forme de la coque.
toute plastification entraînerait une parallèles.
modification de la f o r m e qui c o n s t i - La sécurité des tours soumises au N x = Traction dans la direction des
tue, on l'a dit, la seule réalité d'une vent dépend en réalité de plusieurs méridiens.
coque. Plus encore, une simple fis- vérifications : T = Cisaillements suivant ces deux
suration en flexion de la c o q u e dans directions.
1. Les tensions de membrane, sous
son épaisseur entraîne une chute de En projetant les forces sur trois axes,
l'action du vent extrême et du poids
rigidité, qui peut être fatale à la sta- il vient :
propre, doivent rester en tous points
bilité de forme. Les moments internes inférieures à des valeurs limites. En N6
+ p=0
de flexion doivent donc toujours res- particulier, les tensions maximales de R
ter limités dans le but de maintenir traction ne doivent pas créer une fis-
l'intégrité des propriétés élastiques du suration relativement généralisée qui, Ne= -pxR
béton. Le constructeur de coques ne en remplaçant les allongements du
peut s'appuyer sur l'adage : « les béton par ceux de l'acier, amplifie- dN8
efforts sont là où sont les aciers ». raient considérablement les déforma - 0
3S dx
Si les aciers doivent être calculés tions d'ovalisation.
avec soin, car ils pallient aux d i s c o n - Ne + dNe dJ _ a N e = a p
dx ds
étant infini, les valeurs de W et de " Informatique
=-> A ^ --d'v
M e croissent de plus en plus vi-
te jusqu'au sommet.
et circulation
dxde * pedQ2 b) Si dans les tours à double cour-
routière "
^ dw d*v bure, les moments d'ovalisation
Vendredi 30 septembre 1977, à 15 heures,
dx Rede 2 M 9 passent par un maximum dans a eu lieu au SICOB, le débat organisé par
la région du col, ce n'est pas par- l'A.I.P.C. sur le thème « Informatique et
ce que cette zone « attire » les Circulation Routière ».
A la table ronde, présidée par M. Fève
moments, mais au contraire parce
W = de*
dx
qu'elle stoppe leur croissance : le
(D.R.C.R.), étaient présents :
Ri M. Poulit (S.E.R.E.S.), M. Perrin (A.I.P.C.),
W M. Bemardini (S.E.R.E.S.), M. Berthier
terme y est beaucoup plus (A.T.E.C.), M. Burgay (A.T.E.C.), M. Cuny,
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par A. FISCHER
Directeur de la Société Générale des entreprises Quillery,
Conseiller technique de l'E.G.I.
Figure 1.
Introduction
par
ALEXANDRE
BRONGNIART
Tome I :
760 pages 13,5 x 21
Tome II:
824 pages 13,5 x 21
Atlas :
9 tableaux et 71 planches.
Photo n° 4.
Réfrigérant terminé.
;;
HHHPÉW,.
90
Eugène FREYSSINET
18891962
Ses vues sur l'éthique dans la construction
Ceux de mes lecteurs qui n'ont pas et d'une soumission de plus en plus tel causé par le développement du
suffisamment réfléchi aux conditions complète à ses lois. bien-être, que si elle est capable de
dans lesquelles s'exerce l'activité des trouver de telles raisons, assez puis-
techniciens, et qui les ignorent, L'Homme d'Occident a choisi d'obte- santes pour jouer efficacement le rô-
s'étonnent peut-être de l'importance nir les meilleures conditions de vie le d'anti-toxines.
que je donne au rôle de moral dans la possibles, au prix du plus grand ef-
technique. Je puis leur assurer que fort ; et en réalité, ce choix lui était Or, l'effort technique à base de plus
si parmi les certitudes que j'ai pu ac- imposé par son besoin impérieux en plus scientifique, qui a créé et qui
quérir au cours d'un demi-siècle de d'action. Il ne pourrait y renoncer perfect onne sans cesse notre civili-
recherches et de travaux, il en est une qu'en cessant d'être lui-même. Cette sation, est imposé par elle à un nom-
vraiment sûre, c'est que les qualités orientation est la cause de l'énorme bre d'hommes de plus en plus grand.
du caractère — courage, probité, développement matériel de notre civi- Il constitue précisément une de ces
amour et respect de la tâche accep- lisation. Beaucoup de contemporains anti-toxines grâce auxquelles l'huma-
tée — sont infiniment plus nécessai- considèrent que ce développement nité peut espérer triompher de ses
res à l'ingénieur que celles de l'intel- n'a que des avantages, et n'y voient causes internes de dépérissement.
ligence qui n'est jamais qu'un outil qu'une légitime récompense des ef-
aux ordres de l'être moral. forts collectifs de notre Société. Sa pu : ssance est due pour une part
aux passions qu'ils développent chez
Si l'emploi des précontraintes en- Je me permets d'avoir une opinion ceux qui acceptent ses disciplines et
traîne des conséquences techniques nlus nuancée ; les avantages maté- aux joies qu'ils leur dispensent ; pas
considérables, la décision de les utili- riels de la civilisation sont certaine- slon de la recherche et de l'invention ,
ser est étrangère à toute technique. ment agréables, et favorisent du joie de créer, joie de vivre sur un
Elle n'est qu'une prise de position vis- mo:ns l'accroissement numérique de plan où la fraude ne prévaut pas con-
à-vis du monde extérieur d'un techni- l'humanité ; mais ils constituent, en tre la probité ; pour une autre part
cien qui décide d'accepter pour ra:son même des facilités qu'ils ap- aux punitions sans merci que subis-
mieux dominer le monde, un surcroît portent, une toxine, qui est la consé- sent ceux qui cherchent à tricher,
de responsabilité et d'efforts. Cette quence de l'activité des sociétés à car dans ce domaine l'effort sincère
prise de position constitue un élément haute civilisation matérielle, aussi na- est seul payant. Le monde technique
d'un problème infiniment plus vaste, turellement et inévitablement que les ignore ces bluffs de longue durée, ces
purement moral, dont la solution con- toxines musculaires sont celles de fausses g'oires, qui, dans d'autres
ditionne le déve'oppement des socié- l'activité de nos muscles. Cette toxi- domaines, peuvent faire illusion pen-
tés humaines. C'est celui de l'équili- ne est un poison terriblement des- dant des générations.
bre entre nos décisions et nos moyens tructeur en raison du relâchement
d'y satisfa : re. L'Homme a le choix en- d'efforts et de d ! scipline qu'engendre La rapidité de la diffusion actuelle
tre deux groupes de solutions : il peut inévitablement la suppress : on des be- de l'idée de précontrainte est due à
limiter son effort et se borner à pren- soins et de la souffrance, et nous n'en ce qu'elle constitue un filet de ce vas
dre ce que la nature lui donne quasi voyons que trop les effets funestes. te courant qui emporte l'humanité
directement, ou tenter de lui arracher L'humanité n'a qu'un seul besoin vé vers une extension à la fois de ses
le maximum d'avantages et de satis- ritablement capital qui est d'avoir des pouvoirs matériels et de certaines de
factions matérielles, au prix d'une raisons d'agir avec vigueur, et ne ses obligations morales.
connaissance de plus en plus parfaite pourra résister à l'avachissement mor-
91
JOURNEE D'ETUDE
Mercredi 14 décembre 1977
Palais des Congrès - Porte Maillot - A 9 heures
LE BETON D'AUJOURD'HUI
ET SES PERSPECTIVES D'AVENIR
Cette journée s'adresse à l'ensemble — Confort et économie d'énergie par tement Chaussées au Labora-
des ingénieurs et techniciens concer- les nouveaux blocs toire central des Ponts et Chaus-
nés par les problèmes de ciment et par M. Muller, Président de la Fé- sées
de béton, qu'il s'agisse de maîtres dération de l'Industrie du Béton
d'ouvrage, maîtres d'œuvre, archi- — Les ressources offertes par le bé- la voirie secondaire en béton
tectes, de bureaux d'études, de labo- ton clair (daiies et stabilisation des sols)
ratoires de contrôle, de fabricants ou par M. L. Arsène-Henry, Architecte par M. Guimarho du Syndicat
d'utilisateurs, et ceci pour tous les D.P.L.G. National des Fabricants de ci-
types d'utilisation : bâtiments et ou- — Le béton et l'expression architec- ments et de chaux
vrages de génie civil. turale Conclusions par M. Ponchon, Prési-
La situation actuelle et les perspec- par M. J.-B. Ache, Professeur au dent du Syndicat Professionnel des
tives d'évolution seront traitées "sur CNAM entrepreneurs de chaussées en béton.
le plan technique et sur celui de l'en- — Applications du ciment dans les
vironnement. DEJEUNER travaux de la S.N.C.F. (dalles, tra-
verses, stabilisation)
Après-midi - Thème : Les innovations
par M. Janin, Ingénieur en Chef
PROGRAMME dans les applications du ciment
à la SNCF, Département Etudes
et do béton
Introduction de M. Manet, Président et Recherches Voies
Sous la présidence de M. Bonomme,
de la Section « Matériaux » des Ingé- Président de l'Association Française — Le béton dans les centrales nu-
nieurs Civils de France. du Béton. cléaires
Matinée - Thème : Le béton Introduction par M. Bonomme. par M. Alémany, Ingénieur en Chef
et l'environnement — Qualité des ciments d'aujourd'hui à EDF
Sous la présidence de M. Delouvrier, par M. Méric, Directeur Général — Les plates-formes off shore (film)
Président d'EDF, du Comité directeur du C.E.R.I.LH. par M. Lacroix, Vice-Président de
du Plan Construction et de l'Asso- la Fédération Internationale de la
— Perspectives de développement
ciation Française pour un Beau Bé- du béton à l'horizon 1990 Précontrainte et de la Société
ton. Sea-Tank.
par M. Charreton, Président du
— Le ciment et la défense de l'en- C.E.R.I.L.H. Discussions
vironnement — Développements nouveaux dans Conclusions de la journée par M. Ray-
mond Poitrat.
les ponts, viaducs et installations
Fixation des boues industrielles Pour tous renseignements, s'adresser
portuaires
par les silicates du ciment à Mme Lambert - 359 08 93
— Les innovations dans l'usage du
par M. Gontard, Président Direc-
ciment en technique routière
teur Général de la S.A.R.P.
les dalles en béton de ciment
Limitation de la pollution atmos- (routes et aéroports) - film :
phérique dans les cimenteries reconstruction A1
par M. Charreton, Président du par M. Michel Ray, Chef de la Nota. — Da participation aux frais
C.E.R.I.LH. section Béton au Laboratoire s'inscrit dans le cadre de la forma-
— Aménagement des rues piétonnes central des Ponts et Chaussées tion continue. (Le nombre de places
par les dalles et pavés de couleur- les graves-ciment est limité. Prière de s'inscrire rapi-
audio-visuel par M. Bonnot, Chef du Dépar- dement).
92
QUALITE DE LA VIE
par Jean T U T E N U I T
Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées.
Les résultats
Responsable :
M. Trichard, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Chef GESTION DES EAUX
de la Division des Etudes et de la Politique Ener-
gétique, Direction de la Construction, Ministère
ET PLANIFICATION
de l'Equipement. DES ÉQUIPEMENTS
Conférenciers :
22 au 24 novembre Orléans
M. Cagnot (SECOBA).
M. Guthmann (Ministère de l'Equipement).
M. Maire (Ministère de l'Equipement). Responsables :
M. Petit (Fédération Nationale des Centres PACT). M. Rousset, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaus-
M. Vidil (CATED).
sées, Chef du Service Technique de l'Urbanisme,
Direction de l'Aménagement Foncier et de l'Urba-
nisme (DAFU), Ministère de l'Equipement.
M. Valiron, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées,
Directeur, Agence Financière de Bassin Seine-
CONNAISSANCE ET PRATIQUE Normandie, Professeur, Ecole Nationale des Ponts
DU BÉTON HYDRAULIQUE et Chaussées.
Conférenciers :
15 au 18 novembre Région Parisienne
M. Barbet (DDE de Seine-Maritime).
M. Bozon (DDE de Meurthe-et-Moselle).
Responsables : M. Coupy (DDE de Haute-Garonne).
M. Baron, Ingénieur Civil des Ponts et Chaussées, M. Courant (DDE de Meurthe-et-Moselle).
Docteur es Sciences, Chargé de Mission, Départe- M. Emsellem (ARLAB).
ment des Bétons et Métaux, Laboratoire Central M. Galinou (Agence d'Urbanisme de l'Agglomération
des Ponts et Chaussées. Rennaise).
M. Lebel, Président d'honneur, Centre d'Etudes et de M. Getti (Services Techniques de Rouen).
Recherches de l'Industrie des Liants Hydrauliques. M. Lafond (Direction Générale des Collectivités Loca-
M. Sauterey, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaus- les).
sées, Directeur de la Prévision, du Contrôle et de M. Lefrou (Ministère de la Culture et de l'Environne-
l'Information (LCPC). ment).
M. Lesouef (Agence Financière de Bassin Seine-
Conférenciers : Normandie).
M. Acker (LCPC). M. Levy (DDE de Seine-Saint-Denis).
Mme Brachet (LCPC). M. Maillard (CETE de l'Est).
M. Bretonnière (LCPC). M. Marchand (DDE de Seine-Saint-Denis).
M. Charonnat (LCPC). M. Picard (Agence Financière de Bassin Loire-Bre-
M. Darcemont (CERIB). tagne).
M. Deloye (LCPC). M. Pinoit (Agence Financière de Bassin Seine - Nor-
M. Gorisse (CEBTP). mandie).
M. Legrand (INSA de Toulouse). M. Roger (Services Techniques de Toulouse).
M. Lesage (LCPC). M. Suzanne (Agence Financière de Bassin Rhin-
M. Lino (ENPC). Meuse).
M. Mamillan (CEBTP). M. Tenière - Buchot (Agence Financière de Bassin
M. Maso (INSA de Toulouse). Seine-Normandie).
Mme Paillère (LCPC). M. Ternant (Société d'Equipement du Bassin Lorrain
M. Ray (LCPC). à Metz).
Mme Regourd (CERILH). M. Vernier (Agence Financière de Bassin Artois-
M. Voinovitch (LCPC). Picardie).
97
L'APPROCHE PAR LE CALCUL Mme Jurgensen (DBTPC).
M. Leroy (Office Parisien du Bâtiment).
DE LA RÉSISTANCE AU FEU M. Linotte (OPP-BTP).
DES STRUCTURES : M. Litasse (Entreprise Bouygues).
M. Marchi (Parquet de Paris).
nécessités - hypothèses - calculs - M. Martin (EPAD).
évolution M. Meunier (Caisse Régionale d'Assurance Maladie
de Paris).
M. Nutte (Ministère du Travail).
23 au 25 novembre Paris
M. Pigenet (Entreprise Fougerolle).
M. Vallet (OPP-BTP).
Responsable :
M. Desmadryl, Ingénieur des Ponts et Chaussées,
Chef de la Division de la Réglementation Techni-
que, Direction de la Construction, Ministère de ÉLIMINATION
l'Equipement.
DES RÉSIDUS URBAINS
Conférenciers :
M. Adam (UTI). 29 novembre au 1 e r décembre Aix-en-Provence
M. Barthélémy (CTICM).
M. Boutin (SOCOTEC). Responsables :
M. Coin (SAE). M. Affholder, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaus-
M. Krouppa (CTICM). sées, Directeur, Agence Nationale des Déchets.
M. Leduff (CSTB). M. Loriferne, Ingénieur Général des Ponts et \Chaus-
M. Mathez (CSTB). sées, Conseiller Technique auprès du Préfet de la
M. Velut (Direction de la Sécurité Civile). Région d'Ile-de-France.
Conférenciers :
ORGANISATION DES DÉPLACEMENTS M. Agacinski (Service des Mines de l'Ile-de-France).
DANS LES CENTRES URBAINS Mme Aloisi (Ministère de la Culture et de l'Environne-
ment).
M. Baguenier (DGCL).
28 au (30 novembre Paris M. Bassalo (Bureau des Etudes des Equipements Pu-
blics Ruraux).
Responsable : M. Collardeau (Service des Problèmes des Résidus
Urbains).
M. Trotignon, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Chef M. Emsellem (SEMA).
du Département « Etudes générales », Centre M. Fouquet (Ingénieur Général des Ponts et Chaus-
d'Etudes des Transports Urbains (CETUR). sées).
Conférenciers : M. Giloux (Carel et Fouché).
M. Gony (BRGM).
M. Bassière (DEE). M. Julien (TIRU).
M. Hue (CETE de Rouen). M. Labonne (Compagnie Générale d'Entreprises Au-
M. Meykuchel (Communauté Urbaine de Strasbourg). tomobiles).
M. Pelliard (CETUR). M. Lafond (DGCL).
M. Perret (CETUR). M. Millet (BETURE).
M. Peylet (DDE d'Ille-et-Vilaine). M. Pommel (Ministère de la Culture et de l'Environ-
M. Pierron (CETUR). nement).
M. Rousset (DAFU).
M. Salun (Services Techniques de la Ville d'Alençon).
M. Schaeffer (BERU).
M .Smadja (CETUR). DÉFAUTS ET DÉSORDRES
M. Skriabine (CETUR).
M. Villemain (Coordinateur Ville d'Alençon). DU BATIMENT
CAUSES - REMÈDES - PRÉVENTION
CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL 29 novembre au 1 e r décembre Région Parisienne
SUR LES CHANTIERS
Responsable :
SÉCURITÉ ET HYGIÈNE M. Thibeau, Expert, Professeur à l'Ecole Nationale des
Ponts et Chaussées et à l'Ecole Nationale Supé-
29 novembre au 1 e r décembre Aix-en-Provence rieure d'Architecture.
Responsable : Conférenciers :
M. Bareau (Entreprise Laurent Bouillet).
Mme Weill, Chargée de Mission, Sous-Direction de la
M. Cirodde (CEBPT).
Commande Publique, Direction du Bâtiment et des
M. Coin (SAE).
Travaux Publics et de la Conjoncture (DBTPC),
M. Geoffray (Société Kula).
Ministère de l'Equipement.
M. Logeais (Bureau Securitas).
Conférenciers : M. Meisser (CATED).
M. Parez (ASQUAF).
M. Bois (Ministère du Travail).
M. Queinnec (Société Européenne d'Expertise Indus-
M. Boisselier (Société Corporative d'Hygiène et de Sé-
trielle et d'Arbitrage).
curité dans les Chantiers).
M. Rabate (Expert près les Tribunaux).
M. Dentan (OPP-BTP).
Maître Zerah (Avocat à la Cour d'Appel).
M. Joubert (Entreprise Bouygues).
98
LE CALCUL DES FONDATIONS CONSTRUCTION ET SÉISMES
FONDATIONS SUPERFICIELLES
ET FONDATIONS SUR PIEUX 6 au 8 décembre Orléans
Responsable :
29 novembre au 2 décembre Région Paris ienne
M. Fauchart, Ingénieur des Ponts et Chaussées, In-
génieur Consultant, Société d'Etudes Techniques
Responsables : et Economiques, Professeur d'Initiation à la Cons-
M. Baguelin, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Chef truction et au Calcul des Constructions, Ecole
du Département des Sols et Fondations, Labora- Nationale des Ponts et Chaussées.
toire Central des Ponts et Chaussées.
M. Calgaro, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Chef Conférenciers :
d'Arrondissement, Division des Ouvrages d'Art, M. Betbeder (EDF).
Service d'Etudes Techniques des Routes et Auto- M. Coste (C.E.A.).
routes. M. Despeyroux (SOCOTEC).
M. Jalil, SOCOTEC (Bureau SECURITAS).
Conférenciers :
M. Levy (SETEC).
M. Amar (LCPC). M. Pecker (Société MECASOL).
M. Haiun (SETRA).
M. Namy (Société SOLETANCHE)
Responsable : Responsables :
M. Planes, Les Chantiers Modernes - Valerian. M. Farran, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Chef
de l'Arrondissement Etudes et Projets, Division
Conférenciers : Rase Campagne, Service d'Etudes Techniques des
M. Audoin (Razel Frères). Routes et Autoroutes (SETRA).
M. Couturier S.E.P.R. (Centre de Gardanne). M. Lugiez, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Chef
M. Da Costa (Bec Frères). d'Agence Scetauroute.
M. Daric (Razei Frères). M. Massenet, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Chef
M. Debrandère (LRPC de Lille). de la Division Tracés, Centre d'Etudes Techniques
M. Delorme (Bergerat-Monnoyeur). de l'Equipement (CETE) de Bordeaux.
M. Ferdy (LRPC d'Aix-en-Provence).
M. Fourches (S.A. Pociain). Conférenciers :
M. Gabillon (SETRA). M. Bordonado (SCETAUROUTE).
M. de la Gardette (Groupe Garon) (Bedel). M. Chabert (SCETAUROUTE).
M. Girard (Albaret). M. Citerne (CETE de Bordeaux).
M. Girouy (Scetauroute Caen). M. Collomb (LRPC de Toulouse).
M. Lambert (CNR). M. Deniau (SCETAUROUTE).
M. Martin ((SCREG). M. Désiré (CETE de Nantes).
M. Puig (LRPC de Toulouse). M. Diez (SCETAUROUTE).
M. Puntous (S.A. Frantir). M. Fougea (CETE de Nantes).
M. Savey (CNR). M. Gaillard (SCETAUROUTE).
M. Schaeffner (LCPC). M. Joyau (Commune de Montaigu), (Vendée).
M. Olalainty (CETE de Bordeaux).
M. Pouget (DDE de la Haute-Garonne).
M. Rat (LCPC).
AMÉNAGEMENT DES COURS D'EAU M. Spake (SETRA).
A RÉGIME TORRENTIEL M. Vandevoorde (CETE de Bordeaux).
102
M. Armand Basset, I.P.C, au S.R.E. M. Dominique Cyrot, I.C.P.C, à la
Pays de la Loire, est à compter du direction du personnel et de l'orga-
1er août, muté à l'administration cen- nisation des services, est à compter Offre d'emploi
trale, direction du personnel et de du 1 er octobre 77, muté à la D.D.E. de
Entreprise Bâtiment très bonne
l'organisation des services pour y la Côte-d'Or en qualité de chargé de
réputation région parisienne re-
être chargé de la sous-direction de la mission auprès du Directeur.
cherche
politique du personnel et de l'organi-
sation des services et du groupe mé- Arrêté du 25 août 77. INGENIEUR 35 ANS minimum
thodes et techniques de gestion. Grande expérience professionnelle
M. Michel Delhommez, I.P.C, au cen- pour assurer la Direction Générale
Arrêté du 20 juillet 77. de l'Entreprise.
tre d'études techniques de l'équipe-
ment de Lille, est à compter du 1*r Spécialité de travaux grand stan-
M. Robert Pierron, I.P.C, à la D.D.E. octobre 77, muté à la D.D.E. du Cal- ding.
des Vosges, est à compter du 1 er août vados en qualité d'adjoint au Direc- Travaux d'entretien et travaux spé-
77, muté, en qualité d'adjoint au chef teur. ciaux de reprise en sous-œuvre.
du S.R.E. Champagne-Ardennes. Poste d'avenir pour ingénieur
Arrêté du 29 août 77. expérimenté souhaitant responsa-
Arrêté du 20 juillet 77.
bilité complète dans entreprise
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ratoire central des Ponts et Chaus- crit à 28.402 CONTESSE Publi-
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muté de la résidence de Paris à celle Paris Cedex 01.
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Equipement épandeur à transmission hydrostatique
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Bouygues est aujourd'hui l'un des premiers groupes français de bâtiment et de travaux publics. Son dynamisme commercial,
sa politique de diversification, sa maîtrise des techniques et la rigueur de sa gestion, lui ont assuré une croissance rapide
et ordonnée. Initialement implanté en région parisienne, le Groupe couvre l'ensemble du territoire français et. accentue le
développement de ses activités à l'étranger, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.
BATIMENT
TRAVAUX PUBLICS
S.A. AU CAPITAL DE 60 000 000 DE FRANCS
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