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Tome I
Par
Des différences fondamentales dans l’anatomie de ces organes existent entre les diverses
espèces animales et ont des répercussions profondes sur la technique d’alimentation et la
composition de rations.
1-Bouche et dents
Dents Cheval Boeuf Mouton Porc Chien Lapin
et chèvre
Incisives 0/4
-La langue très mobile sert à la préhension des
Canines 0/0 aliments
-Le mufle épais et rigide est sans mobilité
Prémolaires 3/3
-La mâchoire supérieure est dépourvue
Molaires 3/3 d’incisives et offre un bourrelet cartilagineux
aux 8 incisives de la mâchoire inférieure.
Particularité des ovins
Dents Mouton et
chèvre
-Les lèvres très fines et très mobiles servent à la
préhension des aliments
Incisives 0/4
-Les incisives inférieures très fines et coupantes
Canines 0/0 peuvent couper très près du sol
Dents Porc
Les porcs ont une dentition
Incisives 3/3 d’omnivores : entre les herbivores et
les carnivores. Leur groin très
Canines 1/1 puissant permet de fouir et d’attirer
Prémolaire les aliments vers une bouche très
4/4
s largement fendue.
Molaires 3/3
2-Estomacs
Ses Différences anatomiques
observées servent de base a la Classification des animaux domestiques
Monogastriques Polygastriques
Herbivores Omnivores
+ Les ruminants ont, surtout, une digestion gastrique, l’estomac joue un rôle
prépondérant sur le plan anatomique : volume et complexité.
+ le cheval présente une digestion, surtout, intestinale et ce compartiment est
particulièrement développé.
+ les troubles digestifs, notamment l’indigestion, porteront spécialement sur l’organe
le plus fonctionnel : météorisation (bovins) et coliques (chevaux).
4-2 L’importance variable de la Flore microbienne
La durée de séjour des aliments dans le tube digestif fait entrevoir l’efficacité de la
flore microbienne. Cette durée est:
-Réduite chez les oiseaux,
-Moyenne chez les omnivores et les carnivores, et
Rappel anatomie et physiologie de la
-Longues chez les herbivores et surtout les ruminants.
Plus la durée du « transit digestif » est longue, plus la Flore microbienne peuplant ce
tube digestif peut se développer. Cette flore sera donc :
-Abondante chez les herbivore et davantage chez les ruminants que chez les
herbivores monogastrique ;
-Réduite chez le porc et surtout chez les volailles.
4-3 Role de ces microbes
Digestion de la CELLULOSE, constituant essentiel des fourrages grossiers ;
Meilleure utilisation des MATIERES AZOTEES de la ration ;
Disponibilité en, en général, des VITAMINES du groupe B.
NB: Cette flore microbienne permet à ces animaux d’élaborer, à partir d’aliments
inutilisables par l’homme, des aliments de haute valeur biologique tels que le lait et la
viande
Rappel anatomie et physiologie de la
II-Transformations des aliments en nutriments digestibles
Pour être absorbés par le sang au niveau des muqueuse digestives, les
ALIMENTS ingérés (substances complexes insolubles), doivent être
transformés en produits de composition plus simple: les NUTRIMENTS.
Cette simplification (ou dégradation) est réalisée par des processus:
+ la 1ère mastication est rapide: 70 à 90 mouvements par minute; les aliments peu
divisés, s’entassent dans la Panse avec l’eau de boisson et la Salive
Rappel anatomie et physiologie de la
+ la mastication MERYCIQUE, ou RUMINATION: C’est l’acte par lequel les
aliments sont ramenés dans la cavité buccale pour être soumis à une seconde
mastication et à une seconde insalivation avant de retourner dans la Panse pour y
fermenter.
La rumination occupe une place importante dans la vie des ruminants : de 7 à 12 heures
par jour, en une douzaine de périodes.
-La Régurgitation d’un bol alimentaire (boule d’aliments)
-La Déglutition de la partie liquide et l’Expulsion de gaz de fermentation
-Une Mastication d’une minute (rythme plus lent que la 1ère mastication)
Plus ou moins divisés par le broyage, gonflés par l’eau de boisson et la salive,
homogénéisés par le brassage, déjà dégradés en partie par certaines fermentations
microbiennes, les aliments sont soumis à toute la série de diastases sécrétées par les
glandes digestives.
Deux milieux de pH différents vont donner lieu à différentes dégradations
chimiques:
-Le milieu GASTRIQUE
-Le milieu INTESTINAL
Rappel anatomie et physiologie de la
3-1-la digestion GASTRIQUE
Les glandes gastrique de la Caillette des ruminants et de l’estomac des autres espèces
secrètent:
-l’acide chlorhydrique qui acidifie le milieu,
-La pepsine qui dégrade les protéines en polypeptides,
-Chez le veau, la Présure qui coagule la coagule la caséine du lait et la
Catheptase qui liduéfie ce coagulum avant l’action de la pepsine.
3-2 la digestion INTESTINALE
Neutralisé par la bile fortement basique, le chyme stomacal, est soumis à l’action de deux
séries de diastases
-Les diastases du SUC PANACREATIQUE (sécrétées par le pancréas)
-Les diastases du SUC INTESTINAL sécrétées par les glandes intestinales)
-Les diastases du SUC PANACREATIQUE
Rappel anatomie et physiologie de la
-Une amylase et une maltase, hydrolysant l’amidon en glucose
-Une lipase, hydrolysant les lipides émulsionnés par la bile
-Une trypsine, hydrolysant les polypeptides en acides aminés.
-Les diastases du SUC INTESTINAL
+C6H12O6 + C6H1206
H2Ogalactose glucose
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+ la digestion de l’AMIDON
L’amidon représente 40 à 75% des céréales
La salive des animaux d’élevage ne contient pas de ptyaline, diastases qui, chez l’homme,
commence à hydrolyser l’amidon en maltose.
-La digestion de l’amidon se fait donc, pour les non ruminants, dans l’intestin sous
l’effet des sucs pancréatique et intestinal; l’amidon est transformé en maltose et le
maltose en glucose.n ( n / 2 ( H2O )
C6H10O5 ) amylase n / 2 C12H22O11
maltose
+
Chez les ruminants, la digestion de l’amidon se fait surtout dans la Panse. L’amidon
y sert d’éliment énergétique aux microbes (les bactéries amylolytiques). Un apport
modéré de farines dans la ration des ruminants favorise donc l’activité microbienne
de la Panse. Mais un excès nuit à la digestibilité de la cellulose, les bactéries
cellulolytiques étant entravées par le développement des amylolytiques.
Rappel anatomie et physiologie de la
+ la digestion de la CELLULOSE
Les parois cellulosiques représentent 30 à 80% de la MS des plantes fourragères, dont 45
à 50 de cellulose.
Aucun suc digestif n’est capable d’hydrolyser la cellulose. Par contre les bactéries de la
Panse peuvent attaquer la cellulose mais très peu la lignine sauf dans les tissus très jeunes.
Cette attaque microbienne donne:
-Des produits utiles aux microbes
-Des produits utile à l’animal
-Des produits inutilisables
-Des produits utiles aux microbes
Il s’agit de l’énergie et des glucides insolubles que l’animal transformera en glucose par
digestion intestinale des micro-organismes.
-Des produits utiles à l’animal :
Il s’agit des Acides Gras Volatils (AGV).
Les porcs et les volailles ne peuvent utiliser avec grand profit la cellulose à cause d’une
flore microbienne très réduite.
Les chevaux et les lapins par contre peuvent l’utiliser grâce aux fermentation
microbienne au niveau de leur ensemble Colon-Caecum.
Rappel anatomie et physiologie de la
2-Digestion des LIPIDES
Chez les non ruminants
+ des nutriments:
- de l’eau, des vitamines, des sels minéraux
- des sucres simples (en C6), glucose, lévulose, galactose,
Muqueuse du rumen
-Les ac. aminés sont stockés en faibles quantités dans le sang mais
surtout dans les muscles,
-Les minéraux sont concentrés dans le squelette, dans le foie et en
plus faible quantité dans les liquides internes.
B- Les Nutriments : l’Aliment
I-Définition
L’aliment est un produit qui contient des principes
organiques et inorganiques utilisables en grandes partie par
l’organisme animal sans être nocifs aux doses utilisées :
-Le Lupin est toxique à cause des alcaloïdes contenus dans ses
graines, il est cependant inoffensif avant la fructification,
-La tourbe ne constitue pas un aliment car elle ne renferme pas
des principes utilisables par l’organisme,
-NaCl et Ca3 (PO4)2 sont aussi des produits alimentaires car les
minéraux sont indispensables au métabolisme animal.
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II- Constituants des aliments
1-Composition brute ou élémentaire
- 4 éléments de base: C, O, H et N
-7 éléments en proportion moyenne: P, S, Cl, Ca, Na, Mg et K
-De nombreux éléments-traces ou oligoéléments dont le rôle
important n’est pas en rapport avec leur faible poids:
Fe, Cu, Co, Zn, Mn, I, Sé, Mo, Chrome -
D’oligoéléments non essentiels pour l’organisme:
Si, Ni, Ti, Al, V, B, Pb, Sn
2- Combinaisons chimiques groupant ces atomes
-L’eau
Représente un pourcentage très variable selon les aliments
-78 à 92% dans les betteraves fourragères
-70 à 88% dans l’herbe verte
-50 à 80% dans les silages
-15 à 20% dans les foins et les grains
Étant donné les grandes variations de l’humidité, les aliments seront
toujours comparés sur la base des teneurs en
Nutriments par rapport au kg.MS
-La Matière Sèche (MS)
Substances organiques
1-Glucides
Définition
Les glucides sont des composés neutres contenant du carbone (C), de l’Hydrogène
(H) et d’Oxygène (O);
L’H et l’O sont présents dans les mêmes proportions que dans la molécule d’eau
(H20)
Synthèse
Les glucides que l’on trouve dans les végétaux sont le résultat de l’assimilation
chlorophyllienne ou photosynthèse (mise en réserve de l’énergie solaire sous
forme de constituants des plantes, principalement sous forme de glucides).
Rappel anatomie et physiologie de la
Classification des glucides
Causes
Sous-alimentation énergétique après vêlage;
Alimentation trop intensive durant le tarissement (gestation).
Plus fréquent chez les vaches grasses au moment du vêlage.
Traitement Administration de glucose: 200 g de glucose ou de saccharose 2
fois par jour, mélangé au concentré.
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2-Lipides
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Palmitine
Stéarine
Glycérides Glycérol + acides gras Oléine
Lipides
simples Stérides Stérols + acides gras Cholestérol
Myéline
Lipides complexes Alcools + acides gras + azote + phosphore Lécithine
Nombreuses huiles
Palmitique 16 0 Colza Palme, lard, suif
et graisses
Nombreuses huiles
Stéarique 18 0 Lard, suif Beurre de cacao
et graisses
Nombreuses huiles
Palmitoléique 16 1 Poisson, Baleine
et graisses
Nombreuses huiles et
Oléique 18 1 Id Palmiste, Poisson
graisses
Nombreuses huiles
Gadoléique 20 1 Poisson «
et graisses
Erucique 22 1 « « Colza
Palmiste, beurre de Olive, Colza, lard Arachide, coton, soja,
Linoléique 18 2
cacao Palme, Poisson tournesol, maïs
Linolénique 18 3 Soja, colza « «
Arachidonique 20 à 24 4à6 Lard Baleine Poisson
Rappel anatomie et physiologie de la
Propriétés des graisses
Hydrolyse
Les acides gras non saturés subissent une oxydation au niveau du carbone
adjacent à la double liaison.
Les hydropéroxydes formés peuvent à leur tour donner des aldéhydes et
cétones insaturés.
Ces processus sont accélérés par les métaux lourds (Cu et Fe) et les UV.
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Antioxydants
Hydrogénation
C’est le procédé qui consiste à saturer les doubles liaisons par l’hydrogène.
L’acide oléique donne l’acide stéarique de la manière suivante
acide oléique + H2 - - - - - - - -- - - > acide stéarique
Le processus est utilisé pour la production de margarine à partir d’huiles végétales
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Phospholipides
Les cires sont en fait des lipides simples consistant en un acide gras combiné avec
un alcool de haut poids moléculaire. Elles sont solides à température ordinaire.
Stéroïdes
Les stéroïdes comprennent des composés biologiques essentiels tels les stérols, les acides
biliaires, les hormones sexuelles et corticosurrénales.
Les stérols comprennent:Phytostérols et Mycostérols (non absorbés par les
animaux), zoostérols.
Les zoostérol comprennent le cholestérol, important constituant du cerveau, et le
7-dihydrocholestérol, précurseur de la VD3.
Les lipides ont un pouvoir calorifique plus élevé que celui des glucides
1 g de lipide - - - - - - - - - > 9,3 Kcal
1 g de protide - - - - - - - - > 5,65 Kcal
1 g de glucide - - - - - - - - > 4,1 Kcal
Employé pour augmenter la valeur énergétique des rations (Volailles)
Des poudres de lait reconstituées plus riches en MG (34% au lieu de 17%) sont
utilisées en finition des veaux de boucherie.
Rappel anatomie et physiologie de la
-Les graisses provenant des MG alimentaires ont des caractéristiques très voisines
100 x n Positives ou
Quelques dizaines négatives
POLYPEPTIDES Sécrénine (5 000 pour la
d’a. a. sécrétine)
suivant les
polypeptides
De quelques
dizaines à quelques
HOLOPROTIDES Nombreux a. a. Ovalbumine centaines de Positives
milliers (44 000
pour l’ovalbumine)
4-Vitamines
Définition:
-Substances organiques dont les formules contiennent des oligo-éléments
-Indispensables au bon fonctionnement de l’organisme qui ne peut les synthétiser
-Catalyseur de réactions du métabolisme cellulaire
-Action spécifique
Rappel anatomie et physiologie de la
-Leur carence provoque des avitaminoses ou des hypovitaminoses
-Compensent les déséquilibres alimentaires ou le manque d’hygiène
-Elles sont fragiles, détruites par la chaleur, l’oxydation et la lumière
Classification :
Vitamines liposolubles
Elles sont solubles dans les corps gras. La plupart d’entre elles
entrent dans la constitution des hormones (hormovitamines). Leur
stockage dans l’organisme est possible.
Vitamine A Axérophtol
Vitamine E Tocophérols
Vitamine K Antihémorragique
Vitamine F Acides gras désaturés: acides linoléique, linolénique, aracidonique
Rappel anatomie et physiologie de la
Vitamines hydrosolubles
Elles sont solubles dans l’eau. Elles jouent exclusivement le rôle
de catalyseurs dans les réactions du métabolisme (enzymovitamines). Elles
ne peuvent se mettre en réserve dans l’organisme.
Vitamine du groupe B
B1 Thiamine B3 ac. Panthoténique, biotine, ac. Folique, Choline
Vitamine Liposoluble
Vitamines A
Formule C20H29OH
Elle se présente sous une forme cristalline jaune pâle insoluble dans l’eau
mais soluble dans les graisses et leurs solvants.
Rappel anatomie et physiologie de la
Elle est rapidement détruite par oxydation à l’air et à la lumière
Elle s’accumule dans le foie, l’accumulation dépend de l’espèce animale.
Vitamine Liposoluble
Le jaune d’œuf et le Espèce Réserve de vitamine A dans le foie en µg/g (valeur
lait sont des sources moyenne)
importantes dont la Porc 30
richesse dépend Vache 45
essentiellement de
Mouton 180
l’alimentation
Cheval 180
Rat 75
Homme 90
Volaille 270
Poissons 600 à 3 000
Ours polaire 6 000
Rappel anatomie et physiologie de la
Vitamine Liposoluble / VitamineA
Provitamine
La vitamine A existe chez les plantes sous la forme d’un précurseur ou
provitamine.
Symptômesdecarence
Lessigneslespluscaractéristiques
chez le jeune sont une perte
progressive de l’appétit, un retard de
croissance,lepoilpiqué,unepeau
souventsquameuse,destroublesde
la vision. La cécité nocturne
caractéristique du début de la
carence et la photophobie se
compliquentdelésionsdelapapille
optique,dekératiteaveculcération
delacornéepouvantaboutiràla
Chezle bovinadulte : altérationdupoil
etdelapeau,xérophthalmie,diminutiondela
fécondité.
Chezles veaux: pertedelavuedansles
casextrêmes,diminutiondelarésistanceaux
infectionssurtoutintestinales(diarrhées).
Chezles moutons: agneauxnésfaibles
etmorts.
Chezles porcs: xérophtalmie,cécité,
retarddelacroissance.
Chezles volailles: tauxdemortalité
élevé,altérationduplumage,croissanceretardée,
diminutiondelaponte.
-Ruminants adultes: (Graphique_Tome I_Page 61)
La teneur du sang en VA et celle du lait varient au cours de l’année.
La chute hivernale de cette teneur entraîne: des chaleurs peu
apparentes, des troubles de la fécondité et en fin d’hiver, des veaux chétifs
parfois aveugles et morts-nés.
L’allongement de la période de pâturage, la distribution de bon foin,
d’ensilage, de choux fourragers limitent cette chute.
-Veaux: (Graphique_Tome I_Page 61)
Le colostrum riche en VA et anticorps doit être distribué au veau dès
les 1ères heures qui suivent la naissance et pendant la 1ère semaine.
La distribution d’un supplément de vitamine au veau ne peut abaisser
la mortalité due à une alimentation de la mère carencée en VA.
•Vitamines
Vitamine Liposoluble
Vitamine D
Les 2 formes importantes de vitamine D sont l’ergocalciférol (vitamine
D2) et le cholécalciférol (vitamine D3).
Les vitamines D sont insolubles dans l’eau et solubles dans les graisses
et leurs solvants. Elles sont moins sensibles que la VA à l’oxydation.
Rappel anatomie et physiologie de la
Sources
La distribution des vitamines D est limitée. Elles se rencontrent
rarement chez les plantes sauf dans les fourrages séchés au soleil. Chez les
animaux, on rencontre la vitamine D3 dans certains tissus: foie (surtout chez
certains poissons), jaune d’œuf, colostrum (6 à 10 fois plus que dans le lait
ordinaire).
Provitamines
Deux stérols sont des précurseurs des vitamines D2 et D3
respectivement l’ergostérol et le 7-dihydrocholestérol.
La conversion qui nécessite de l’énergie se fait grâce à la radiation
solaire (longueurs d’onde 230 à 297 mµ) au niveau de la peau et de sécrétions.
L’absorption de vitamine peut se faire à travers la peau en massant
avec l’huile de foie de poisson.
Rappel anatomie et physiologie de la
L’unité internationale de VD est définie par l’activité de 0,025 g de
vitamine D3 cristallisée.
•Vitamines
Vitamine D3
Vitamine Liposoluble / Vitamine D
(Cholécalciférol)
Rappel anatomie et physiologie de la
3
Squelette Foie
Ca PO4
+ -
25 hydroxycholécalciférol
Ca
PO4 1, 25 dihydroxycholécalciférol
Ca
+ Reins
Tube digestif
+
PO4
Métabolisme de la vitamine D
Rappel anatomie et physiologie de la
Symptômes de carence
Chez les jeunes animaux, la carence se traduit par du
rachitisme, perturbation de l’ossification, qui se caractérise par des os faibles et
fragiles.
Chez le veau, il y a des boiteries et des déformations des membres.
Chez les porcs, on enregistre un gonflement des articulations, des fractures et
parfois de la paralysie.
Le terme rachitisme est réservé aux jeunes; la croissance est très souvent
compromise.
Chez l’adulte, la carence en VD se traduit par l’ostéomalacie.
Rappel anatomie et physiologie de la
Alimentation en VD
L’ensoleillement des animaux est la toute 1ère condition d’un bon état
vitaminique D et d’une bonne ossification.
Cependant, plus les conditions d’élevage deviennent artificielles et
plus la supplémentation en VD de synthèse associée à la VA est indispensable.
Les aliments composés sont couramment supplémenté en VD.
•Vitamines
Vitamine Liposoluble
Vitamine E
La VE est un groupe de substances actives: 8 formes naturelles
Sources
La VE est largement distribuée dans les aliments, fourrages verts, feuilles, grains.
Les pertes pendant le fanage sont importantes (90%) et par contre réduites lors
du séchage artificiel et de l’ensilage.
Les produits animaux sont pauvres en VE. Des préparations synthétiques de «
gamma »-tocophérol et d’acétate sont disponibles.
L’UI correspond à l’activité spécifique de 1 mg d’acétate de « gamma »tocophérol
synthétique.
Rappel anatomie et physiologie de la
Rôle de la VE
Un antioxydant biologique, avec action stabilisatrice à l’égard des ac. gras
polyinsaturés, de la VA, des hormones et des enzymes.
Le Se et la VE peuvent se remplacer dans la ration pour jouer ce rôle antioxydant
et en particulier, pour prévenir la myopathie dyspnée jeunes ruminants).
L’absence de VE provoque la stérilité mâle et femelle chez le rat.
Symptôme de carence
Condition Animal Tissu touché
Dégénérescence testiculaire Rat Testicules
Dystrophie musculaire Agneau, veau, porc, poulet, Muscles et cœur
rat
Encéphalomalacie Poulet Cervelet
Diathèse excudative Poulet, agneau Capillaires
Nécrose du foie Porc, rat Foie
Rappel anatomie et physiologie de la
Symptôme de carence
La maladie du muscle blanc du veau de boucherie nourri au lait donne
une viande trop blanche et exsudative qui doit être saisie à l’abattoir.
La myopathie par carence exclusive en VE est une maladie à l’évolution
rapide et grave et irréversible.
L’encéphalomalacie du poulet cause des troubles de la démarche, des
paralysie et des lésions du cervelet.
La diathèse exsudative est une maladie vasculaire du poulet caractérisée
par un œdème du tissu graisseux sous-cutané associé avec une perméabilité
anormale des parois des vaisseaux capillaires.
•Vitamines
Vitamine Liposoluble
Rappel anatomie et physiologie de la
Vitamine K
Un certain nombre de substances ont des activités de la VK. La plus importante
est la vitamine K1: Phytolménaquinone.
Les VK sont peu solubles dans l’eau, solubles dans les graisses, stables à
température ordinaire, détruites par la lumière solaire.
Sources
La vitamine K1 est présente dans les fourrages verts. Les quantités
présentes dans les aliments d’origine animale dépendent de l’alimentation reçue;
le jaune d’œuf et la farine de poissons sont de bonnes sources.
Action de la VK
Cette diastase synthétisée dans le foie permet la coagulation du sang par
transformation du fibrinogène en fibrine. Sa carence se manifeste par des
hémorragies, notamment au niveau de l’intestin des volailles atteintes de
coccidiose.
Chez les ruminants et le porc, les synthèses bactériennes du tube digestif
sont suffisantes pour couvrir les besoins.
Le Melilotus alba contient une antivitamine K (le Dicoumarol) qui abaisse
le taux de prothrombine du sang.
Les carences sont donc très rares chez les animaux sauf lors de l’addition
de coccidiostatiques, de sulfamides et d’antibiotiques qui perturbent cette flore
intestinale. Dans ces cas, l’addition de VK à l’aliment s’impose.
•Vitamines
Vitamines Hydrosolubles
Vitamines du groupe B
Ces vitamines sont solubles dans l’eau et la plupart sont des coenzymes.
Les ruminants et les autres herbivores, disposant d’une flore
microbienne importante, capable de réaliser la synthèse des vitamines du
groupe B, en sont généralement bien pourvus.
Cette synthèse est réalisée au niveau du rumen et du colon-cæcum et
l’absorption se fait dans la caillette et les intestins.
Chez les veaux non-sevrés, la synthèse est très insuffisante et aussi
perturbée par l’emploi d’antibiotiques alimentaires ou thérapeutiques.
B2: Riboflavine
B3
: Acide pantothénique
Vpp: Niacine
B6 : Pyridoxine
B12 :
Cyanocobalamine
Biotine
ou
Vitamine H
OBSERVATIONS
EFFETS DE CARENCES CHEZ LES
VITAMINES PRINCIPALES SOURCES (fréquence des carences
VOLAILLES sensibilité de la vitamine)
B1 ou THIAMINE Polynévrite aviaire: paralysie due à un Enveloppes des céréales, levures. Carence rare; Vitamine assez ou ANEURINE mauvais
métabolisme des glucides stable dans les aliments.
B2 ou Doigts recroquevillés. Diminution de la ponte Peu dans les céréales, beaucoup dans les Carence fréquente; Vitamine RIBOFLAVINE
ou produits laitiers, levure, farines de résistante à la chaleur et aux
et de l’éclosabilité.
LACTOFLAVINE luzerne et de poissons. oxydants.
Dans tous les aliments (pantos = tous),
B3 ACIDE Diminution de la croissance, de l’emplumage, surtout dans la levure, les produits Carence assez fréquente; Vitamine
PANTOTHÉNIQU de la ponte et de l’éclosabilité. Dermatose sur fragile; Supplémentation sous
laitiers, la farine de luzerne, les produits
E les pattes et le bec. forme de pantothénate de calcium.
d’origine animale
Carence rare; Vitamine résistante à
B4 ou Manque d’appétit, de croissance et la chaleur et aux acides, mais
PYRIDOXINE ou «
d’emplumage sensibles à la lumière et à
ADERMINE l’oxydation
Carence fréquente avec le maïs,
PP ou NIACINE Pellagre chez l’homme: lésions de la peau et pauvre en tryptophane, nécessaire
ou ACIDE de la cavité buccale. Retard de croissance «
à la synthèse de la V par
NICOTINIQUE chez les volailles. PP
l’organisme. Vit très résistante
B12 ou Anémie et arrêt de croissance. Diminution de Pas dans les végétaux, Uniquement dans Carence rare chez les jeunes,
CYANOCOBALA la ponte et l’éclosabilité (Vitamine les produits animaux d’où son nom fréquente chez les adultes s’ils
MINE ou indispensable à la synthèse des hématies et Animal Protein Factor (APF), les reçoivent surtout des protéines
ANTLANÉMIQU des nucléoprotéines, et au métabolisme des apports de méthionine limitent les végétales. Supplémentation très
E protides). besoins de vitamine B12. fréquemment pratiquée.
Perosis: déformation des os longs des pattes. Supplémentation très souvent
CHOLINE « Dû aussi à la carence en manganèse. pratiquée.
BIOTINE ou Dans tous les aliments, surtout les
Retard de croissance et dermatose.
Vitamine H végétaux Carence rare, vitamine sensible à
Retard de croissance et d’emplumement, la chaleur. ACIDE FOLIQUE Tous les
aliments végétaux et animaux.
dépigmentation des plumes.
Rappel anatomie et physiologie de la
•Vitamines
Vitamines Hydrosolubles
Vitamine C
•Vitamines
Hypervitaminoses
Pas à craindre dans les conditions naturelles (Attention VA et VD de synthèse)
•Vitamines
Antivitamines
5-Minéraux
L’analyse des aliments et des organismes animaux classe les minéraux en
2 groupes :
-les minéraux majeurs ou macro-éléments: Ca, P, S, K, Na, Mg,
Cl
-Les oligo-éléments ou micro-éléments contenus en très
faibles quantités mais indispensables: Fe, Zn, Cu, Mn, I, Co,
Mo, Se, Cr.
Les chercheurs font entrevoir que 31 autres minéraux pourraient avoir
un rôle métabolique dans les tissus animaux.
Rappel anatomie et physiologie de la
Ca Er
Ca Es
Ca45 Er
Ca45 Es
to x to + x
Rappel anatomie et physiologie de la
Macro-éléments
Calcium
Minéral le plus important:
-Constitution du squelette et des dents (99% du Ca du corps);
-Constituant essentiel des cellules vivantes et des fluides;
-Essentiel pour divers systèmes enzymatiques: transmission des impulsions
nerveuses et contraction des muscles;
-Calcémie stricte des mammifères: 8 à 12 mg de Ca / 100 ml de plasma
Rappel anatomie et physiologie de la
Symptômes de carence
-Troubles du squelette;
-Rachitisme
-Ostéomalacie
-Ostéofibrose
-Fièvre vitulaire ou hypocalcémie de lactation (figures / Page 83 / Tome I)
Sources de Ca
Bonnes sources de Ca:
Rappel anatomie et physiologie de la
Sources de P
Bonnes sources de P:
Rappel anatomie et physiologie de la
Lait, grains de céréales, farines de viande, d’os et de poissons
Les foins et les pailles sont pauvres en P où il est sous forme de phytates dont
la résorption est faible en l’absence d’une phytase.
L’enzyme est apporté en ± grandes quantités par les plantes. Chez les
ruminants, la microflore du rumen libère le P des phytates qui sont utilisés au
même titre que les autres composés phosphorés.
Macro-éléments
Potassium (K)
Joue un rôle important :
-pression osmotique des fluides corporels au niveau intracellulaire,
-l’excitabilité nerveuse et musculaire, et -métabolisme
des hydrates de carbone.
Rappel anatomie et physiologie de la
Symptôme de carence (toujours en excès)
-Carences expérimentales ---- > retard de croissance, faiblesse, tétanie, mort;
-Excès pas à craindre Car rapidement excrétés dans les urines
Macro-éléments
Sodium (Na)
-Régularise la pression osmotique et la balance acide-base,
-Cation du plasma et des liquides extracellulaire / K et Mg (intracellulaire)
Symptôme de déficience (souvent déficitaire)
-Stimule l’appétit de l’animal / indispensable aux fonctions vitales
-Retard de croissance, réduction de l’utilisation des protéines et de l’énergie
Sources
Produits animaux; les aliments d’origine végétaux sont carencés
Rappel anatomie et physiologie de la
Macro-éléments
Chlore (Cl)
-Associé avec le Na et le K dans les actions d’osmoses et relation ac.-base
-Sécrétions gastriques; Perdu par perspiration avec Na et K
Sources
À l’exception des farines de viande et de poisson, les aliments apportent peu
de chlore. La source la plus importante est le NaCl.
Macro-éléments
Soufre (S)
-Méthionine, Cystine et Cystéine sont des ac. aminés soufrés nécessaires à
tous les animaux (Mouton pour l’élaboration de la laine).
-Les carences sont rares avec une alimentation à base de produits animaux
et de tourteaux dans le cas d’une supplémentation en méthionine.
Rappel anatomie et physiologie de la
-Les crucifères apportent aux ruminants un soufre organique
très utilisable. La supplémentation de plus en plus fréquente supprime
tous risque de carences.
Rappel anatomie et physiologie de la
Macro-éléments
Magnésium (Mg)
Nécessaire comme le Ca à l’ossification, le Mg intervient dans de
multiples réactions cellulaires comme coenzyme des transférases des
phosphates et des décarboxylases
Sources de Mg
Bonnes sources:
Sons, levure, tourteaux de coton et de lin, légumineuses
MgO est utilisé comme supplément: 50g / j et par vache pour prévenir
la tétanie.
Oligo-éléments
-Éléments catalytiques (constituant des diastases, enzymes,
hormones et vitamines)
-Disproportion entre les faibles doses de certains apports et les
résultats obtenus et à l’inverse la gravité des désordres dus à leur
carence
Rappel anatomie et physiologie de la
-Les sub-carences sont plus fréquentes que les carences vraies:
baisses de productions et de croissance, mauvais état sanitaire et
fécondité insuffisante.
Tome I / Page 89 / tableau: Symptômes de carence en oligo-éléments chez les ruminants
Rappel anatomie et physiologie de la
Oligo-éléments
Fer (Fe)
-Plus de 90% du Fe de l’organisme sont combinés aux protéines
-Hémoglobine: 0,34% de Fe
-La transferrine (Plasma) et Ferritine (foie, rein, moelle osseuse)
-Dans la composition d’enzymes: cytochrome et flavoprotéines.
Symptômes de carence: Besoins faibles (re synthèse et Hémoglobine)
-Anémie (jeunes à croissance rapide nourri avec du lait);
-Diarrhées et Arrêt de croissance (Porcelet)
Oligo-éléments Cuivre (Cu)
-Constituant des globules rouges
-Dans divers systèmes enzymatiques (Cytochrome oxydase)
Pathogénie de la carence (Tableau / Page 91 /
Tome I)
ENZYME OU SYSTÈME ENZYMATIQUE IMPLIQUÉ
Cytochrome Système Polyphénol Système complexe -
Ceruloplasmine Amine oxydase
oxydase complexe - cuivre oxydase cuivre
Synthèse de la Condensation acyl
Oxydation du
Voie Oxydation des kératine coenzyme A et Oxydation des
Fe2+ en Fe3+ et Synthèse de la
métabolique substrats du (oxydation des glycérophosphate aminases et des
passage sur la mélanine
inhibée cycle de Krebs groupements synthèse des lysines
sidérophiline
suifhydriles) phospholopides
Ralentissement Anomalies du
Diminution du Démyélinisation
de croissance collagène et de la
taux de Altération du poil Décoloration turnover accru et
symptômes amaigrissement matrice protéique
myoglobine et de la laine du poil vieillissement des
troubles osseuse troubles
anémie mitochondries
cardiaques osseux
Rappel anatomie et physiologie de la
Symptômes de carence:
-Anémie, faute d’un renouvellement suffisant des hématies (Fe et Co);
-Décoloration des poils par manque de kératinisation;
-Troubles cardiaques entraînant des troubles respiratoires ;
-Défauts d’aplombs, fracture spontanées, boiteries, raideur (rein)
-Diarrhée profuse et paralysie des membres postérieurs (ataxie enzootique)
-Mauvaise résistance à l’infection microbienne et virale
-L’infécondité mâle et femelle n’est pas spécifique à cette carence
Rappel anatomie et physiologie de la
Toxicité du Cu
Excès provoque une accumulation toxique (surtout dans le foie)
Tolérance à l’intoxication varie suivant les espèces
Dose toxique pour le mouton est de 40 mg.Cu/kg
Intoxication sur des herbages pauvres en Molybdène (Australie)
Oligo-éléments
Cobalt (Co)
Synthèse de la vitamine B12 (micro-organisme du rumen)
Croissance et équilibre de la micro-flore du rumen
Rappel anatomie et physiologie de la
Sources:
Produits d’origine marine (algue, farines de poissons)
Oligo-éléments
Manganèse (Mn)
Très peu de Mn dans l’organisme (os, foie, reins et glande pituitaire)
Carence en Mn
Diminution de la fertilité des femelles
Perturbation du métabolisme énergétique cellulaire
Troubles osseux (Déformation osseuses)
Rappel anatomie et physiologie de la
Oligo-éléments
Zinc (Zn)
Dans tous les tissus animaux (accumulation dans les os)
De nombreux systèmes enzymatiques (glandes endocrines / Hypophyse)
Carence de Zn
Blocage de plusieurs étapes enzymatique de la synthèse protéique
L’inappétence (stimulation d’un centre d’appétit)
Troubles osseux
Troubles de la peau (dermite): érosions ulcéreuses, hyperkératose
Rappel anatomie et physiologie de la
Sources de Zn
L’élément est largement distribué avec des teneurs de 40 mg/Kg.MS
Les bonnes sources sont: levure, son et germes de céréales.
Toxicité du Zn
Bien de cas d’empoisonnement aient été relevés, la plupart des animaux sont
très tolérants.
L’excès de Zn réduit l’ingestion de nourriture et induit la carence en Cu.
•Minéraux
Oligo-éléments
Molybdène (Mo)
Rappel anatomie et physiologie de la
•Minéraux
Oligo-éléments / Sélénium (Se)
Carence en Se
La limite de carence se situe vers 0,1 mg/kg.MS, les besoins en Se se situent
entre 0,1 et 0,2 mg/kg.MS.
La marge de sécurité entre la dose requise et la dose toxique est faible et il n’est
pas conseillé de supplémenter les animaux en sel de sélénium.
Rappel anatomie et physiologie de la
•Minéraux
Oligo-éléments
Chrome (Cr)
Certains ont démontré le rôle du Cr dans l’utilisation normale du glucose chez
le rat, dans la synthèse des lipides et des protéines et dans l’homéostasie du
cholestérol sérique chez le rat et la souris.
Il n’a cependant aucune signification pratique dans l’alimentation des
animaux domestiques.
Oligo-éléments
Rappel anatomie et physiologie de la
Fluor (F)
Le Fluor est distribué dans tout l’organisme avec une concentration dans les
os et les dents (prévention de la carie dentaire).
Toxicité
Fluorure apparaît à plus de 20 mg.F/kg.MS.
Les dents deviennent dures et cassantes,
L’appétit diminue et la croissance est lente
Intoxication aux abords des zones industrielles (eaux chargées de F)
•Minéraux
Oligo-éléments
Étain (Sn)
Il jouerait un rôle au niveau de la carence du rat.
L’herbage en contient 0,3 à 0,4 mg/kg.MS
•Minéraux
Oligo-éléments
Fourniture des oligo-éléments à l’animal
Les besoins en oligo-éléments sont encore mal connus (difficiles à chiffrer)
Les symptômes de carence peuvent être dus à l’un ou l’autre élément
Les interactions sont nombreuses et les seuils de toxicité variables
La précision des analyses n’est pas encore suffisante.
•Minéraux
Oligo-éléments
Fourniture des oligo-éléments à l’animal
Tableaux / Page 100 / Tome I === > Normes provisoires (admises actuellement)