Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. DEFINITIO
La fonction production prépare et organise la fabrication des biens physiques. Elle plani e la
production
- établir la liste des composants et l’ordre dans lequel ils seront transformés ou assemblés ;
- concevoir l’enchainement des tâches et les équipements de production nécessaires ;
- déterminer le lancement de la production, la quantité, quels ouvriers, quels équipements, la
capacité de production.
Processus de fabrication
Main d’oeuvre
Vent
Machines
1
:
fi
Mme HOUDAER Gestion de la production LP Métiers de la qualité
Siège social, salle à brasser, cuves de fermentation, Main d’oeuvre (30 salariés)
groupe d’embouteillage et lignes de
conditionnement
La production d’un bien ou d’un service nécessite le recours à plusieurs facteurs de production.
On distingue :
• les facteurs de production primaires :
- le travail : la main-d’œuvre des individus ;
- le capital : les machines, les locaux ;
- les ressources naturelles : le vent, la terre, l’eau.
• les facteurs de production secondaires :
- l’information ;
- le capital humain : les connaissances, les compétences, le savoir-faire, les qualités
personnelles des individus.
3
.
Expliquez pourquoi les industriels ont remplacé ce facteur de production par de la vanille
de synthèse.
L’offre de vanille a fortement baissé (cyclone Enawo : 30 % de pertes de la production ; tra cs et
criminalité perturbent la production). L’offre ne parvient plus à satisfaire la demande, donc le prix
de la vanille a fortement augmenté (× 8 en 4 ans). Les industriels ont par conséquent choisi
d’utiliser un arôme de synthèse, coûtant 34 fois moins cher.
Déduisez-en les contraintes qui peuvent peser sur le choix de la combinaison productive.
La contrainte illustrée ici est l’augmentation des coûts des facteurs de production que les
industriels ne peuvent supporter. Ils ont donc choisi de modi er leur combinaison productive en
remplaçant la ressource naturelle par de la vanille de synthèse
fi
fi
Les gains de productivité mesurent l’amélioration de l’ef cacité productive des facteurs de
production. C’est la croissance de la productivité entre deux périodes.
Soit P1 = productivité de la période 1 ; P2 = productivité de la période 2.
5
fi
fi
fi
fi
fi
Mme HOUDAER Gestion de la production LP Métiers de la qualité
Identi ez les économies de coûts réalisées par une ferme automatisée par rapport à une
ferme traditionnelle.
Il y a automatisation de la production, donc les coûts salariaux diminuent. Le processus de
production est plus rapide. Ainsi, la productivité est accrue. Il n’y a pas d’attente après
l’ensemencement : les coûts de traitement sont plus faibles.
6
fi
fi
fi
fi
Mme HOUDAER Gestion de la production LP Métiers de la qualité
Le progrès technique
Grâce au progrès technique, il est possible de faire évoluer la combinaison productive et
d’automatiser certaines tâches, par exemple. La robotisation a été possible grâce au progrès
technique. Le progrès technique permet ainsi d’obtenir des gains de productivité, c’est-à-dire d’être
ef cient.
Grâce au progrès technique, il est possible :
- d’obtenir la même production avec moins de moyens employés ;
- d’obtenir de meilleurs résultats avec des moyens constants.
En effet, notamment grâce à la robotisation et à l’automatisation des tâches, l’ef cacité au travail
est accrue : les erreurs humaines n’existent plus, les tâches sont effectuées plus rapidement.
8
fi
fi
fi
fi
Expliquez pourquoi les acteurs de la grande distribution ont développé les drives.
Pour faire face aux sites d’e-commerce et s’adapter aux modi cations des habitudes de
consommation des clients.
Le moteur d’intelligence arti cielle permet de proposer des produits de substitution pour éviter que
le client passe commande sur un site concurrent, ce qui permet de rentabiliser plus facilement les
investissements réalisés
9
.
fi
fi
10
Mme HOUDAER Gestion de la production LP Métiers de la qualité
Avantages Inconvénients
Différenciation retardée: les produits proposés sont différents mais reposent sur une base
commune. Celle-ci est fabriquée en ux poussés, puis le options (éléments de différence) sont
insérées au dernier moment après la commande du client
Ex: Voiture, Bondelle produits les petits pois en ux poussés puis attend les commandes pour
poser les étiquettes
Production modulaire: les PF sont conçus comme des assemblages de modules standards. Les
modules, fabriqués en ux poussés et en grande série, sont assemblés selon la commande client.
La production modulaire conduit les entreprises à externaliser la fabrication de certains modules
Ex: Le groupe Dell assemble ses ordinateurs portables (disque dur, mémoire) après les
commandes fermes des clients
A n de satisfaire les clients, l’enjeu devient être capable de produire « sur mesure » en petite
série, voire à l’unité, tout en gardant des coûts raisonnables
11
fi
;
fl
;
fl
fl
.
Gagner en rapidité
Licenciements
12
fi
Mme HOUDAER Gestion de la production LP Métiers de la qualité
Le schéma montre qu’il existe différentes perceptions de la qualité et que des écarts peuvent
persister. Par exemple, les attentes des consommateurs peuvent être différentes du degré de
qualité exigée par l’entreprise et de celle réellement obtenue au nal. En n, la perception du
produit et de sa qualité par le consommateur peut parfois être faussée vis-à-vis de la qualité réelle
Avantages : meilleure qualité produit, réduction des pannes, réduction des coûts. Risques :
investissements ( nanciers, techniques…) importants ; stress, baisse de motivation des équipes si
le projet est mal conduit
13
fi
.
fi
fi
.
14
fi
fi
fl
fi
fl
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fl
fi
fl
Mme HOUDAER Gestion de la production LP Métiers de la qualité
Selon vous, les commodes vendues par M. Corger ont-elles la même valeur que les
planches de bois nécessaires à leur fabrication ? Pourquoi
Quel rôle les salariés ont-ils joué dans la transformation et la revalorisation du produit
Pourquoi M. Corger souhaite-t-il augmenter les salaires ? Quels sont les freins ? En
particulier, quel est l’acteur de l’entreprise qui pourrait ne pas être d’accord
15
?
I. LA VALEUR AJOUTÉ
Situatio
M. Corger rencontrera dans quelques jours les délégués du personnel pour aborder la question de
l’augmentation des salaires. Au cours de cette réunion, il mettra en évidence la valeur créée par
MeubleConcept.
16
n
Consommations intermédiaires
(matières premières et charges Produits ni
externes
Montant = VA = Montant =
Situatio
MeubleConcept n’est pas la seule entreprise à contribuer à la fabrication et à la vente de ses
meubles au consommateur nal. La valeur qu’elle crée s’ajoute à celles créées par d’autres
entreprises pour constituer la valeur nale de ces produits.
M. Corger a choisi d’appuyer sa démonstration sur l’exemple d’une commode
17
fi
n
fi
fi
3. Quelle est la valeur ajoutée par chacune de ces entreprises dans le processus
4. Quelle est la somme des valeurs ajoutées par toutes les entreprises ayant participé à la
fabrication puis à la vente de la commode au consommateur nal ? Commentez
5. Dans cet exemple, la valeur créée par MeubleConcept est supérieure à celle des autres
entreprises. Pourquoi, selon vous
Situatio
M. Corger a préparé quelques données à l’intention des délégués du personnel qui permettront
d’illustrer la façon dont est répartie la valeur ajoutée dans l’entreprise et de réaliser quelques
simulations en fonction de ses contraintes
18
n
fi
fi
?
fi
?
fi
?
2. Selon vous, dans quelle situation la valeur ajoutée créée par l’entreprise n’est pas
suf sante pour rémunérer tous les intervenants
4. Quels sont les arguments des salariés de MeubleConcept pour demander une
augmentation de salaire
19
fi
?
8. M. Corger ne veut pas prendre le risque de pénaliser à terme l’entreprise. Que peut-il
proposer pour ne pas décourager les salariés
20
?
fi
?
9. M. Corger envisage de remplacer une machine l’an prochain. Le banquier ne souhaite pas
nancer l’intégralité de cet investissement. Il faudrait trouver 100 000 €. Cette contrainte
peut-elle in uencer les choix de répartition de la valeur ajoutée
10. Montrez que les attentes des différents acteurs de l’entreprise dans la répartition de la
valeur ajoutée sont parfois contradictoires et représentent des contraintes pour le
responsable. Donnez quelques exemple
21
fi
fl
.
I. LA VALEUR AJOUTÉ
La valeur ajoutée correspond à la richesse créée par l'entreprise lorsqu'elle transforme les
matières premières en produits nis
Les produits nis sont vendus à un prix plus élevé que les matières premières, ils ont une valeur
supplémentaire. Cette différence de prix est justi ée par la valeur ajoutée par l'entreprise
lorsqu'elle a transformé le produit
Les entreprises industrielles créent davantage de valeur ajoutée que les entreprises commerciales,
car la transformation du produit est plus importante. Cependant, l'entreprise commerciale crée
aussi de la valeur ajoutée en mettant le bien à disposition du client
Le prix hors-taxes d'un produit vendu au consommateur nal correspond à la somme des valeurs
ajoutées par toutes les entreprises ayant participé à la fabrication de ce produit
Par exemple, le prix d'un meuble correspond au cumul des valeurs ajoutées par l'exploitation
forestière, la scierie, l'ébénisterie, le revendeur, etc
Les consommations intermédiaires correspondent aux achats réalisés auprès des fournisseurs.
Il s'agit des achats de marchandises et/ou des matières premières et des autres charges externes
Les autres charges externes correspondant aux frais de transport, d'énergie, d'assurance, de
loyer, d'honoraires de publicité, etc
22
fi
E
fi
.
fi
e
fi
e
fi
l
Chaque acteur de l'entreprise a de bonnes raisons pour espérer une part la plus importante
possible de valeur ajoutée. Les salariés souhaitent des augmentations de leur rémunération, les
associés des hausses de dividendes et les responsables de l'entreprise des mises en réserve pour
nancer les futurs projets
Les attentes sont donc contradictoires. Une hausse de salaire réduit le béné ce et donc les
dividendes ou les réserves. Une hausse de la mise en réserve réduit les dividendes
Le responsable est donc amené à faire des choix. Il devra réaliser des compromis a n de satisfaire
au mieux les différents acteurs
23
fi
fi
fi
fi
;
fi
…
fi
;
des coûts de l’entreprise est indispensable à sa gestion (pour prendre des décisions)
24
.
fi
fi
.
fi
?
I. DEFINITIONS
25
Processus de production :
Achat de coton X
Charges d’électricité X
Achat de boutons X
➢ Charges indirectes : ne peuvent pas être affectées à un coût directement, il faut les
retraiter
Les charges indirectes doivent donc être réparties entre les différentes fonctions de
l’entreprise = centres d’analyse.
A chaque centre est affectée une clé de répartition appelée « unité d’œuvre » pour mesurer
l’activité de ce centre d’analyse.
26
Note :
Nombre d’unités d’œuvre: c’est le total des unités d’œuvre d’un atelier. Ce total permet la répartition
des charges.
Coût unité d’œuvre: c’est le montant de charge indirecte qui est affecté à une unité d’œuvre. Son
calcul est le suivant = montant des charges indirectes du centre / nombre d’unités d’œuvre.
27
f
➢ Le coût d’achat
TOILE DE JEAN
QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT
Achat toile de jean 20 000 5 100 000
Charges indirectes 100 000 0,5 50 000
d’approvisionnement
Coût d’achat de la toile de 20 000 7,5 150 000
jean
Note :
28
COTON
QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT
Achat coton 30 000 6 180 000
Charges indirectes 180 000 0,5 90 000
d’approvisionnement
Coût d’achat du coton 30 000 9 270 000
➢ La gestion de stock
STOCK DE COTON
ENTREES Quantit PU Monta SORTIES Quantit PU Monta
é nt é nt
Stock initial 10 000 98 000 Sorties du 25 000 9,2 230
stock 000
Entrées en 30 000 9 270 Stock inal 15 000 9,2 138
stock 000 000
TOTAL 40 000 9,2 368 TOTAL 40 000 9,2 368
000 000
29
f
f
➢ Le coût de production
PANTALON
QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT
Consommation de toile de jean 22 000 7, 3 160 600
Fournitures diverses 6 150
Main d’œuvre atelier « 1 300 10,5 13 650
Découpe »
Main d’œuvre atelier « 1 800 11,5 20 700
Piquage »
Main d’œuvre atelier « 1 200 12,5 15 000
Finition »
Charges indirectes « Découpe » 1300 38 49 400
Charges indirectes « Piquage » 2 000 30 60 000
Charges indirectes « Finition » 15 000 9,5 142 500
Coût de production du 15 000 31,2 468 000
pantalon
Note :
CHEMISES
QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT
Consommation du coton 25 000 9,2 230 000
Fournitures diverses 10 750
Main d’œuvre atelier « 1 500 10,5 15 750
Découpe »
Main d’œuvre atelier « 2 000 11,5 23 000
Piquage »
Main d’œuvre atelier « 1 800 12,5 22 500
Finition »
Charges indirectes « Découpe » 1 500 38 57 000
Charges indirectes « Piquage » 2 500 30 75 000
Charges indirectes « Finition » 20 000 9,5 190 000
Coût de production de la 20 000 31,2 624 000
chemise
30
➢ La gestion de stock
STOCK DE PANTALON
ENTREES Quantit PU Monta SORTIES Quantit PU Monta
é nt é nt
Stock initial 5 000 28,4 142 Sorties du 18 000 30,5 549
000 stock 000
Entrées en 15 000 31,2 468 Stock inal 2 000 30,5 61 000
stock 000
TOTAL 20 000 30,5 610 TOTAL 20 000 30,5 610
000 000
Note :
STOCK DE CHEMISE
ENTREES Quantit PU Monta SORTIES Quantit PU Monta
é nt é nt
Stock initial 10 000 28 280 Sorties du 21 000 30,1 632
000 stock 100
Entrées en 20 000 31,2 624 Stock inal 9 000 30,1 270
stock 000 900
TOTAL 30 000 30,1 904 TOTAL 30 000 30,1 904
000 000
➢ Le coût de revient
PANTALONS
QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT
Cout de production 18 000 30,5 549 000
Coût hors production 21 600
Charges indirectes 7 200 8,4 60 480
« Distribution »
Charges indirectes 549 000 0,05 27 450
« Administration »
Coût de revient 18 000 36,6 658 530
Note :
31
f
f
CHEMISES
QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT
Cout de production 21 000 30,1 632 100
Coût hors production 12 600
Charges indirectes 6 300 8,4 52 920
« Distribution »
Charges indirectes 632 100 0,05 31 605
« Administration »
Coût de revient 21 000 34,7 729 225
➢ Résultat
PANTALONS
QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT
Chiffre d’affaires 18 000 40 720 000
Coût de revient 18 000 36,6 658 530
Résultat 18 000 3,4 61 470
Note :
CHEMISES
QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT
Chiffre d’affaires 21 000 30 630 000
Coût de revient 21 000 34,7 729 225
Résultat 21 000 - 4,7 - 99 225
32
Conclusion :
L’activité « Pantalons » est performante. Elle dégage un béné ce 61 470 €. En revanche, l’activité
« Chemises » dégage une perte de 99 960 €, ce qui aboutit à résultat global de – 38 490 € au 1er trimestre N
On constate que le coût d’achat unitaire du coton utilisé dans la fabrication des chemises est plus élevé que
celui de la toile de jean utilisée pour les pantalons. Il serait peut-être pertinent de changer de fournisseur pour
un coton moins coûteux
Le prix de vente des chemises peut également être jugé insuf sant au regard de la qualité du coton et des
fournitures dans une chemi
33
.
fi
fi
fi
.
34