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BULLETIN

D’INFORMATION
DE LA FPGL
Fédération des Professeurs
de Grec et de Latin a.s.b.l.

Edité avec l’appui de l’Administration générale de


l’Enseignement et de la Recherche scientifique.
Service général du Pilotage du système éducatif.

Périodique bimestriel n° 163 – janv-fév 2008 (ne paraît pas en juillet-août) – Bureau de dépôt : Visé (agrément P705142)
Sommaire
Assemblée Générale 5
Témoignage (Abd Al Malik, slameur) 6
Fréquentation des cours de latin 7
Faut-il manger les dieux ? 8
Catherine BRUX
Prométhée 9-10
Raymond TROUSSON
Concours de version 11-12
Académies d’été d’Euroclassica 13
Euroclassica à Saint-Pétersbourg 14-15
Paul IEVEN
Portes ouvertes dans nos universités 15
Chronique des livres et publications 16-27
Daniel GUILLAUME, Michel DESGRANGES
ESOPE, Le renard et le singe discutant… 28
Colette GOEDERT
Notre grille de mots croisés 29-30
Jean RICHIR
Agenda culturel 31-35
Jean-Louis BRISMEE
Publications de la FPGL 36

Site de la F.P.G.L.: http://www.fpgl.be


Siège social - secrétariat membres adhérents : Noëlle HANEGREEFS
(admin@fpgl.be) Avenue Gabriel-Emile Lebon, 119/9 - 1160 - Bruxelles
Présidence : Colette GOEDERT, Engerstraat, 43 - 3071 - Erps-Kwerps
(presidence@fpgl.be)
Vice-Présidence : Fabienne PATERNOTTE, Avenue de la petite Cense, 1A
1331 - Rosière
Hubert MARAITE, Rue de la Houckaye, 123 - 4800 - Verviers
Secrétariat membres effectifs : Francis MASSILLON (secret@fpgl.be)
Rue Lambert, 49 - 4432 - Alleur
Trésorerie : Chantal LEITZ (tresor@fpgl.be)
Rue des Combattants, 4 - 6870 - Saint-Hubert
Rédaction du Bulletin d’information : Laurent DUCHESNE (lduchesne@fpgl.be)
Rue des Ecoles, 3 – 4530 Villers-le-Bouillet

2 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Bruxelles, le 20 décembre 2007

Assemblée générale statutaire annuelle


le samedi 1er mars 2008 à 14h30
Salle Académique de l’Ulg
Place du XX Août, 4000 Liège

Ordre du jour :

1. Accueil. Allocution de Madame la Présidente.

2. Approbation du procès verbal de l’AG 2007

3. Rapport d’activités

4. Approbation des comptes

5. Décharge aux administrateurs

6. Election du conseil d’administration

Le présent avis tient lieu de convocation.

La Présidente

Colette Goedert

3 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Vos représentants au C.A. de la FPGL ont encore un an de plus ! Aussi le C.A. lance un appel
pressant aux candidats jeunes et dynamiques : pour que la FPGL puisse poursuivre son action,
offrez quelques heures de votre temps libre par mois à votre fédération !

Acte de candidature
à faire parvenir avant le 1er février 2008 à
Francis MASSILLON, rue Lambert, 49 – 4432 ALLEUR
NOM : ............................................................................... Prénom : .......................................................
Rue : ..................................................................................................................... N° :.............................
C.P. : ........................................ LOCALITÉ : .........................................................................................
Tél. : ....................................................................... Courriel : .................................................................
Diplôme(s) obtenu(s) : ................................................................................................................................
Année d’obtention :.................................. Etablissement qui l’a délivré : ................................................
Etablissement(s) scolaire(s) où j’enseigne : .................................................................................................
me présente aux élections du Conseil d’Administration de la Fédération des Professeurs de Grec et de
Latin (a.s.b.l.).
Date et signature :

FORMULAIRE D'INSCRIPTION au COCKTAIL DINATOIRE

à renvoyer à Chantal LEITZ,


rue des Combattants, 4 - 6870 Saint-Hubert ( courriel : chantalleitz@hotmail.com )
pour le 15 février 2008

NOM, Prénom : ........................................................................................................


Rue .............................................................................................. N° .......................
Code postal : ................................. Localité : ..........................................................
Tél. : .............................................. Courriel : ..........................................................
participera au cocktail dînatoire qui suivra l’Assemblée générale du 1er mars 2008 avec ……
autres personnes et verse ……… fois 15 € sur le compte 000-0238227-92 de la Fédération des
Professeurs de Grec et de Latin, a.s.b.l. (Pour l’étranger, IBAN BE12 0000 2382 2792, BIC
BPOTBEB1)

4 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Notre prochaine

Assemblée Générale
aura lieu le 1er mars 2008 à 14h30
à la Salle Académique de l'ULG
Place du XX Août à LIEGE.
Elle sera suivie à 16 heures d’un concert-lecture par
Thérèse MALENGREAU, pianiste,
qui interprétera et commentera des œuvres sur le thème
Mythes et légendes antiques. Reflets musicaux

Née en 1964 à Bruxelles dans une famille d'artistes, la pianiste Thérèse


Malengreau a obtenu plusieurs premiers prix et diplômes supérieurs au
Conservatoire royal de musique de Bruxelles et est titulaire d'une maîtrise en
philologie romane de l'Université libre de Bruxelles. Elle a bénéficié des cours et
des conseils de Nicole Henriot-Schweitzer, Bernard Lemmens, Yevgeni Malinin
et Léon Fleisher. Avec un répertoire étendu et enrichi sans cesse de partitions
rares, elle marque dans ses concerts actuels et dans ses enregistrements une
prédilection pour la musique du tournant des XIXe et XXe siècles et pour les
différents courants de composition qui forment le XXe siècle, jusqu’aux oeuvres
contemporaines. Elle élabore régulièrement des programmes en étroite
collaboration avec des expositions d’art plastique ou littéraires ; certains ont fait
l'objet de CD-livres.

« Après plusieurs concerts consacrés au retour à l'Antiquité gréco-latine dans la


musique des XIXe et XXe siècles et qui ont abordé plusieurs "marqueurs" de
cette réception de l'Antique - instruments évoqués, genres musicaux tels que la
pastorale, modes musicaux et rythmes poétiques antiques, ... - ce concert-
lecture marquera une nouvelle étape dans ma recherche et une inversion dans la
démarche d'investigation. Seront réunies des oeuvres du répertoire musical
européen des dernières années du XIXe siècle et plus largement du XXe siècle
dont les titres évoquent des mythes et légendes grecques et latines : des figures de
l'Odyssée, Pan, Ariane, Daphnis et Chloé, nymphes et néréides. Des oeuvres
issues du répertoire français — Debussy, Dukas, Schmitt, Koechlin ou Ravel —
voisineront avec des oeuvres italiennes, anglaises et belges ainsi que du
mouvement "Jeune Pologne". L'étude des partitions confrontées aux écrits des
compositeurs eux-mêmes et des critiques contemporains révélera l'importance et
le rôle joué par la source antique dans l'esthétique des compositeurs et comment
l'illustration de la source antique se décline selon les divers courants
esthétiques. »

5 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Témoignage : La rentrée qui m’a marqué, Abd Al Malik, chanteur slameur1

Abd Al Malik est noir, né en 1975 à Paris dans une famille d’immigrés
congolais, il a grandi dans les banlieues de Strasbourg. Il enchaîne les
paradoxes : élève brillant le jour et délinquant la nuit, puis adepte d’un
islam radical et rappeur. Étudiant (il est licencié en lettres classiques et en
philosophie), il rencontre enfin le soufisme qui étanche sa soif de
spiritualité sans sectarisme. En témoignent son livre Qu’Allah bénisse la
France (éd. Albin Michel, Paris, 2004) et son deuxième album solo
Gibraltar (2006), poétique et lucide, autant inspiré de la chanson, du jazz
que du slam.

« J’ai eu des professeurs merveilleux et passionnants. Ils ont contribué à faire de


moi l’homme que je suis »

« … on a été initiés à toutes les religions, ça nous a incroyablement ouvert


l’esprit. En cinquième, j’ai eu le coup de foudre pour le latin : l’étymologie, les
auteurs, j’ai adoré ça… Plus tard, à la fac, je me suis mis au grec dans le cadre
d’un double cursus philosophie-lettres classiques. Parmi les profs, je me souviens
aussi de M. Leborgne, qui enseignait à la fois l’anglais et la culture religieuse : il
nous a fait découvrir Alain, Voltaire, le prophète Jérémie… Au lycée, il y a eu M.
Miry, prof de lettres et de latin , qui, d’un côté, nous faisait lire des auteurs de la
négritude comme Césaire ou Senghor, et, de l’autre, nous faisait traduire Plaute,
Sénèque… Pour moi, les profs sont de véritables héros . Ceux que j’ai eus ont
largement contribué à faire de moi l’homme que je suis2 ».

1
Le slam est né aux États-Unis au début des années 80. En américain, to slam signifie faire claquer les mots.
Arrivé en France dix ans après, il commence réellement à s'y installer depuis 4 ou 5 ans. Ce phénomène est
essentiellement urbain. Cette nouvelle forme d'expression de la jeunesse s'inscrit dans le prolongement direct
du Hip Hop et du Rap avec lesquels elle entretient des cousinages étroits.
Le slam est un espace d’expression, une prise de parole libre en public, la slam session.
Le slam tient à se démarquer des conventions littéraires et de la culture dominante. Il se veut expression
populaire, où chacun peut devenir slameur pour peu qu'il ait quelque chose à dire et ose prendre le micro.
Mais le slam n'est pas seulement un espace de défoulement narcissique. Il revisite tous les grands problèmes
sociaux-culturels du moment. Il intègre aussi des revendications politiques (anti-flics, anti-front national),
sociales (l'exclusion, le chômage), culturelles et parfois identitaires (les Beurs, le voile islamique, le racisme
antijeunes). Il intègre aussi le multi-culturel comme donnée de base de la composante sociale et culturelle. Il
est un formidable témoignage de la vie des banlieues ou des cités vue par les jeunes.
Le slam est une pratique encore essentiellement amateur, même si les premiers artistes issu des scènes slam
apparaissent. Du fait qu’il s’agit d’une scène ouverte, accessible à tous, les prestations peuvent être jugées de
niveaux inégaux. Mais la diversité d’une slam session en est un des intérêts majeurs. Et une personne qui
slame n’a souvent pas l’habitude de la scène, l’exposition au public d’une part intime de soi donne une
intensité particulière. Il y a une prise de risque. Le bafouillage, le trou de mémoire, la main qui tremble en
tenant la feuille, la respiration haletante, le texte dit à bout de souffle, font partie d’une slam session. C’est
de l’humain. Et le rire n’est jamais loin.
Malgré ce ‘laisser-faire’, les slam sessions sont très denses dans l’intensité des mots et des voix. Et la qualité
d’un slam ne se mesure pas simplement à la force de l’interprétation et à l’inspiration du texte, mais aussi à
l’émotion et à l’énergie dégagées.
2
L’express Styles n° 2930 du 30/8/2007.

6 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Chiffres de fréquentation des cours de latin et de grec
Nous avons rassemblé les chiffres des élèves suivant des cours de langues classiques aux deux
derniers degrés de l’enseignement secondaire francophone (de la 3ème à la 6ème classe), durant
l’année scolaire dernière (2006-2007). Les chiffres sont présentés tous réseaux confondus. Nous ne
disposons pas de toutes les données concernant le premier degré où les situations sont très diverses.
Nous avons enfin donné à titre de comparaison les chiffres de deux années scolaires précédentes.
L’évolution est plutôt à la hausse.

2003-2004 2004-2005 2006-2007

LATIN 24104 24625 25480

GREC 4105 4225 4950

Cotisation annuelle de membre effectif pour 2007 et 2008


Les membres en règle de cotisation pour l’année 2007, qui veulent nous aider efficacement en nous
permettant de mieux étaler notre travail administratif, sont invités à verser leur cotisation pour 2008.
Ceux qui ne seraient pas encore en ordre pour l’année 2007 nous feraient le plus grand plaisir en
versant leur cotisation 2007, accompagnée de celle de 2008. Merci d’avance.
Attention : la cotisation peut être déduite de vos frais professionnels.
Pour la Belgique Cotisation ordinaire
Etudiant (postsecondaire) : 7,50 €
Isolé : 15 €
Ménage classique : 20 €
Cotisation d’honneur :
Isolé ou ménage classique: 25 €
Pour l’étranger (Europe) 20 € (minimum)
A verser au n° de CCP 000-0238227-92 de la Fédération des Professeurs de Grec et de Latin,
a.s.b.l.  (Pour l’étranger, IBAN 12 0000 2382 2792, BIC BPOTBEB1)
Remarque générale : nous n’acceptons ni les chèques ni les paiements émanant d’établissements scolaires.
Comment savoir si vous êtes en règle de cotisation ?
Prenez le temps de lire les indications figurant sur la bandelette portant votre adresse;
à droite de votre nom apparaît l'année de votre dernière cotisation.
ATTENTION: Pour le "Bulletin" de janvier-février 2008, nos listes d'adresses sont à jour
jusqu'au 30 novembre 2007. Si vous avez versé votre cotisation après cette date, ne tenez pas
compte de l'année mentionnée à droite de votre nom.

7 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Autour de Prométhée enchaîné
Le samedi 13 octobre à 15h. , au Théâtre de la Place des Martyrs, à Bruxelles, Le Théâtre en
Liberté a présenté Prométhée enchaîné d'Eschyle dans une adaptation d’Henry Bauchau.
Le spectacle a donné lieu à une rencontre-débat sur le thème "Faut-il manger les dieux ?".

« Faut-il manger les dieux ? », tel était le titre, un peu … détonnant, du débat
auquel nous conviait Daniel Scahaise, metteur en scène de la pièce d’Eschyle,
le « Prométhée enchaîné ».
Le but de ce débat était d’envoyer des pistes de réflexion pour les spectateurs et pour
les professeurs de littérature ayant la chance d’étudier les belles lettres avec leurs
étudiants.
Le Théâtre de la Place des Martyrs a donc accueilli dans sa chaleureuse « salle aux
portes blanches » un public de connaisseurs, de passionnés, ainsi que des invités de
talent, dont notre collègue Marie-Bernadette Mars ; celle-ci, avec sa fougue
habituelle, a pu mettre en évidence l’originalité de la civilisation grecque au niveau
de ses valeurs humaines, de sa religion et de ses clergés tolérants entre eux.
Avant elle, le professeur émérite de l’U.L.B., romaniste, Raymond Trousson, a
retracé les diverses étapes du mythe de Prométhée depuis Eschyle jusqu’à Camus. Il
faut rappeler que ce mythe a fait l’objet d’une thèse de M. Trousson.
Jacques Cels, romaniste, professeur de l’Enseignement Secondaire, grand admirateur
de son ancien professeur…, auteur d’essais, de nouvelles, de romans , de pièces,
s’est arrêté sur la signification de Prométhée : celui qui a donné le Feu bien sûr, mais
celui qui a marqué l’Humanité avec un « avant » et un « après » lui.
Avant Prométhée, les hommes ne savaient pas faire bon usage de leur intelligence ;
après lui, désormais, il y aura la Métallurgie, la Maîtrise de l’Agriculture, le Nombre
et l’Alphabet. Il les sauve donc de l’Ignorance. Il leur permet de découvrir l’Art, la
Beauté.
Pour les Chrétiens, Prométhée annonce le Christ.
Pour les Romantiques, Prométhée annonce que l’Homme prend la place des dieux et
que la Science devient la nouvelle religion.
A partir de Camus, Prométhée est l’homme qui se révolte contre l’Absurde, contre le
Pouvoir qui abîme.
Gabriel Ringlet, le théologien et philosophe bien connu, mais qui se présente comme
romaniste et exégète, a, bien entendu, été interpellé par la scène de l’acteur-
Prométhée cloué sur le rocher faisant penser au Christ crucifié sur le Mont Golgotha.
Et lui d’enchaîner sur le théâtre de Henri Bauchau, qu’il connaît bien, et sur
l’actualité de Prométhée qui paraît si proche de Jésus : il a offert le Feu aux hommes
pour qu’ils deviennent Créateurs autonomes.
Eschyle, selon G. Ringlet, comme Jésus, montre que la création est « in-terminée ».
La balle revient ainsi dans le camp des philologues classiques brillamment
représentés par notre collègue déjà citée.
M-B. Mars a élargi le sujet d’Eschyle pour remonter à Hésiode et au théâtre indo-
iranien faisant déjà allusion à un Feu étiologique.
…Et les dieux, ou Dieu , dans tout cela ? Faut-il les manger ? De quelle spiritualité
les hommes ont-ils besoin ?
Tels sont les propos qui ont animé une après-midi forte et lumineuse en plein centre
de Bruxelles le samedi 13 octobre.
Catherine BRUX Puissent la F.P.G.L. et le Théâtre de la Place des Martyrs en co-organiser de
nombreuses encore.

8 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Voici le texte qu’à ce propos nous a rédigé Raymond TROUSSON.

Prométhée
Aucun mythe antique - sinon celui d'Orphée - n'a connu une fortune
comparable à celle de Prométhée. Ses origines demeurent obscures : lié à la
découverte du feu, il existe, sous une forme ou une autre, dans les mythologies
indienne, germanique, celte, slave, etc. Sorti de la nébuleuse des mythologies
archaïques, il trouve une première cristallisation littéraire, au VIIIe siècle av. J.-C.,
dans la Théogonie et Les Travaux et les Jours d'Hésiode et surtout, trois siècles plus
tard, chez Eschyle. De la trilogie qu'il lui consacre ne subsiste que le Prométhée
enchaîné où s'affirme la révolte du Titan contre l'arbitraire de Zeus. Apparition,
donc, de la révolte, mais dans un contexte particulier. Prométhée se dresse contre un
maître jeune et despotique, mais lui-même n'est pas sans manifester une hybris que
lui reprochent même les compatissantes Océanides. Pour Eschyle, homme de morale
et de foi, attaché à la coïncidence entre justice et ordre divin, il convient avant tout
de respecter la mesure et l'harmonie. C'est pourquoi un Prométhée délivré, perdu,
devait consacrer la réconciliation entre un Zeus assagi et un Prométhée instruit lui
aussi par le temps et la souffrance. Dans la tragédie grecque, le Titan ne se révolte
que contre un Zeus momentanément imparfait, qui n'est pas la divinité
essentiellement injuste que contesteront les romantiques. S'impose toutefois un
thème dont s'inspireront les modernes : en donnant aux hommes l'intelligence et le
libre arbitre, Prométhée ne leur enseigne pas la révolte contre les dieux, mais il la
rend au moins possible.
Le mythe, qui reparaît chez nombre d'auteurs de l'antiquité gréco-latine, de
Diodore à Sénèque, d'Apollodore à Lucien, d'Horace à Juvénal, de Quintus de
Smyrne à Strabon et bien d'autres, ne donnera plus lieu à une œuvre d'envergure,
tandis que, du IVe au XVe siècle s'étend une longue période de clair-obscur où les
manifestations se font rares. Le christianisme récupère l'exégèse évhémériste pour
dénoncer un fait historique banal amplifié par les poètes, déformé par la superstition;
d'autres, comme Fulgence, prolongent, après le néo-platonicien Plotin, le jeu des
interprétations allégoriques ou philosophiques; d'autres encore découvrent dans les
mythes grecs l'expression déformée d'une révélation originelle, les païens ayant pillé
et dénaturé la pensée hébraïque. Dans les textes en langue vulgaire, les allusions sont
rares.
Avec la Renaissance, Prométhée devient un symbole de la libération des
esprits et de l'acquisition de la connaissance chez Pomponazzi, Erasme, Bouelles,
Giordano Bruno ou Francis Bacon. Surtout, il devient un topos poétique représentant
la sagesse ou la prudence, certains auteurs consacrant aussi son intégration à la
rhétorique amoureuse, le Titan servant alors la cause d'un pétrarquisme éploré, d'un
dolorisme hyperbolique, Prométhée se voyant torturé par son aigle comme l'amant
malheureux par sa passion, Pandore devenant la maîtresse cruelle qui ne laisse à son
adorateur que la vaine espérance. C'est sous cette forme -« Un Prométhée en
passions je suis »- qu'il apparaît chez Ronsard, Jodelle, Scève, Donne, Southern, Du
Bellay, Spenser et cent autres.
Le XVIIe voit le retour de Prométhée à la scène dans des pièces prétextes à
mises en scène somptueuses où le sens compte moins que le faste, Calderon faisant

9 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


exception : La Estatua de Prometeo, en 1669, fait de Prométhée le savant, l'être
intelligent et de culture, opposé à Epiméthée l'homme de la nature : « Qui donne aux
hommes la lumière, leur donne en réalité la science, et qui donne le savoir, prête
voix à la glaise et une étincelle à l'âme ».
Avec le XVIIIe siècle, le théâtre antique est mieux connu, grâce aux
traductions du Théâtre des Grecs du P. Brumoy, mais le Prométhée d'Eschyle ne
sera cependant traduit qu'en 1770, par Lefranc de Pompignan. Le mythe se prête
maintenant aux lectures les plus diverses : condamnation de la désobéissance au nom
de l'ordre social, mise en accusation d'une société corrompue chez J.-J. Rousseau,
représentation de l'esprit des Lumières chez Diderot ou dans l'article «Grec» de
l'Encyclopédie. Avec Shaftesbury, Prométhée est le symbole de l'artiste créateur,
thème exploité aussi par Akenside, Young, Wieland ou Chénier. C'est cependant
avec le Prométhée de Goethe, en 1773, qu'il devient le poète de génie que son
pouvoir créateur fait l'égal des dieux, contre lesquels il se révolte dans une ode de
1774, ouvrant ainsi la voie aux interprétations romantiques. Dans la première moitié
du XlXe siècle, il est inventeur des sciences et des arts (Schlegel, Balzac, Musset),
image du génie incompris (Byron, Hugo), initiateur d'un savoir interdit (Mary
Shelley dans Frankenstein), mais surtout s'incarne en lui la révolte contre un Dieu
injuste, « de l'infortuné créateur », tel qu'il apparaît en 1820 dans le Prometheus
Unbound de Shelley, ou encore s'identifie, chez Edgar Quinet, au Christ souffrant.
Dans la seconde moitié du siècle, il devient le champion d'une science qui se passe
de toute transcendance et liquide les croyances et les religions aliénantes pour faire
confiance au seul génie humain. Parallèlement cependant, une autre tradition récuse
le scientisme et le positivisme pour mettre en question la quête prométhéenne, le
Zeus tyran se révélant alors, chez Saint-Yves, Bridges, Strada, Gilkin ou dans la
vaste Prométhéide du « Sâr » Péladan, justice et harmonie, et Prométhée un révolté
repenti en proie au manque de Dieu.
Plus près de nous, André Gide fait de Prométhée torturé par l'aigle la
représentation de la conscience affranchie des tabous et des interdictions, tandis que
La Nef (1893-1922) d'Elémir Bourges propose, dans une œuvre démesurée et
difficile, la synthèse de tous les courants du siècle, de la révolte romantique au
nihilisme et conclut à la nécessité d'une quête ininterrompue et lucide, défiante des
transcendances illusoires.
Le XXe n'ajoutera guère. Parfois associé aux événements historiques (par
exemple à la montée du nazisme) ou utilisé comme symbole de la contestation
sociale, il sera tantôt le maître de la matière et de la science chez Marcel
Jouhandeau, tantôt le contempteur des dieux chez Jean Tardieu, tantôt le défenseur
de l'humanisme et de la liberté de penser chez Raymond Las Vergnas, tantôt encore
l'apologiste d'un retour à la foi inspiré par l'inquiétude contemporaine. Dans
Prométhée aux Enfers, l'un des essais de L 'Eté (1946), Albert Camus l'a bien situé
au cœur du dilemme de la civilisation moderne : « Prométhée, lui, est ce héros qui
aima assez les hommes pour leur donner en même temps le feu et la liberté, les
techniques et les arts. L'humanité, aujourd'hui, n'a besoin et ne se soucie que des
techniques. Elle se révolte dans ses machines, elle tient l'art et ce qu'il suppose pour
un obstacle et un signe de servitude. Ce qui caractérise Prométhée, au contraire, c'est
Raymond TROUSSON
qu'il ne peut séparer la machine de l'art ». Une fois de plus, Prométhée se voyait
chargé de frayer la voie à un problématique humanisme.

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Concours de version en 2008
Concours de version latine du CPEONS
date : mercredi 23 janvier 2008 de 14 à 17h.
public : élèves du troisième degré
lieu: ULB - Campus du Solbosch
Bâtiment U, Porte B, deuxième niveau, local 252 A (auditoire Lameere)
renseignements : Marc DESSY
c/o Lycée Dachsbeck, rue de la Paille, 24 – 1000 Bruxelles
Tél.: 02 500 85 50 / 0478 78 16 14 Fax: 02 500 85 68
23es Rencontres latines, concours de version latine Marius Lavency de
l’enseignement catholique
date : mercredi 5 mars 2008
début du concours : 10h - fin de l’épreuve : 13h
proclamation des résultats : 18h
lieu : FUNDP à Namur
public : élèves de 6e année – option de base : latin
renseignements : Noëlle Hanegreefs, avenue G.E. Lebon 119/9, 1160 Bruxelles,
Tél. 02/734.06.21, E-mail : noelle.hanegreefs@skynet.be
21e Concours de latin organisé par l’ ACFLA (Association de la
Communauté Française pour les Langues Anciennes)
date : mercredi 12 mars 2008
lieu : différentes villes du pays ( Bruxelles, Charleroi, Gembloux, Liège, Mons, Tournai et
Arlon)
public : élèves du troisième degré : version
élèves de deuxième secondaire : épreuve portant sur les acquis grammaticaux
Inscription sur formulaires (envoyés dans les écoles) à adresser pour le 31.01.08 à la
secrétaire de l'ACFLA, Madame Françoise Régniers, rue de la Croix-Rouge, 3, 6032 Mont-
sur-Marchienne (francoiseregniers@hotmail.com).
Complément d'info auprès de :
carine.fondaire@skynet.be ou michelle_pisvin@yahoo.fr

Un prix de 250 € dénommé « Prix de la FPGL » sera proposé, comme les années antérieures,
aux organisateurs de tous les concours de latin.
20es Rencontres grecques – Concours Pythia
concours interréseaux
date : mercredi 16 avril 2008 de 13h30 à 18h30.
lieu : Institut du Sacré-Cœur, rue des Dominicains, 9 – 7000 Mons.
public : élèves du troisième degré – option grec ancien (langue)
Renseignements sur le site http://users.swing.be/2isc.mons/2isc/index.htm ; formulaire
d’inscription en ligne.

Aux « Rencontres grecques », deux prix de 250 € chacun, dénommés « Prix de la FPGL »,
seront attribués l’un à un lauréat de l’enseignement officiel, l’autre à un lauréat de
l’enseignement catholique.

IMPORTANT : L’inscription à ces concours se fait uniquement grâce aux formulaires adressés aux écoles.

11 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


CERTAMEN IVLIANVM QVARTVM
LICEO GINNASIO STATALE
"C. GIVLIO CESARE"
CERTAMEN IVLIANVM IV
Omnibus Iyceorum discipulis linguae Latinae cultoribus, IV Certamen Iulianum proponitur
quod Idibus Martiis anno MMVIII apud Lyceum Romanum "Giulio Cesare" celebrabitur.
Petitor, qui opusculo vel prosa vel astricta oratione composito, certamini interesse cupiat,
sibi ipsi novum seligat argumentum, ad huius aetatis res pertinens, de quo Latine agat.
Omnibus haec observentur praecepta :
- scripta, quae prosa oratione exarantur summum DCC verba minimum CCCL
complectantur;
- poetarum fetus ne minus XX versibus constet neque numerum XXX versuum
excedat;
- petitor ubicumque terrarum est, quinque operis sui exemplaria, ad unum tantum
argumentum pertinentia. machinula scriptoria vel computatro exarata, pridie
Kalendas Februarias anno MMVIII mittenda curet;
- petitor opus suum in summa pagina sententiola notet, quam super involucrum, in
quo scidula nomen et cognomen nec non domicilium Iyceique titulum exhibens
claudetur, grandibus litteris exarabit;
- petitor denique curet, ne nomen super involucrum exterius exaret. Id si faciat,
excludetur.
Victoribus haec praemia tribuentur:
- qui inter omnes superior discesserit, diplomate et quingentis eurinummis
honestabitur;
- qui victori proximo evaserit, diplomate et quadringentis eurinummis decorabitur;
- qui tertio praemio dignus existimatus erit, diplomate et trecentis eurinummis
ornabitur;
- qui publica laude digni fuerint, diplomatibus tantum donabuntur.
Unusquisque petitor, sive soluta sive astricta oratione in idem certamen descendere
poterit, dummodo unum tantum opusculum in utraque exhibeat. Scripta praemiis et
publica laude ornata, edentur; nullo praemio decorata non reddentur.
Scripta per tabellarios publicos unusquisque petitor, suis impensis, mittenda curabit :
Certamen Iulianum, Liceo "Giulio Cesare"
Corso Trieste n° 48 -1 00198 ROMA
Tel 06.8416353 Fax 06.85.355339
CAROLA SBRANA
Praeses ac Moderatrix

Vos contributions à notre "Bulletin d'information" de mars-avril 2008 doivent être adressées
(soit par courrier électronique en fichier attaché (Word), soit sur disquette Word + copie papier) pour
le 10 février au plus tard
Articles généraux :
à Hubert MARAITE, rue de la Houckaye, 123 – 4800 Verviers
Tél. 087/221655 e-mail : hubert.maraite@gmx.net
Chronique des livres et publications (recensions) :
à Daniel GUILLAUME, rue de Sart, 19 - 6850 Paliseul
Tél. : 061/533570 e-mail : dhguillaume@freegates.be
Actualités et Agenda culturel :
à Fabienne PATERNOTTE, Avenue de la petite Cense, 1 A – 1331Rosières
Tél. : 02/653 28 08 e-mail : f.paternotte@hotmail.com

12 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Les Académies d’été d’Euroclassica
1. La 11ème Academia Homerica
Après le succès de son édition 2007, la prochaine Academia Homerica est
annoncée.
Dates du séjour : du 11 au 21 juillet 2008.
Lieux : arrivée à Athènes, séjour à Chios, excursions sur l’île de Chios et sur l’île voisine
d’Oinousses, retour à Athènes.
Participants : étudiants (1er ou 2ème baccalauréat) suivant un cours de grec ancien, adultes
hellénistes ou philhellènes.
Frais de participation : 500 Euros (tous frais compris, sauf les boissons, depuis l’arrivée à Athènes
jusqu’au retour à Athènes ; le prix du billet d’avion Bruxelles-Athènes-Bruxelles n’est donc pas
compris).
Date limite d’inscription : le 10 mai 2008.
Trois sessions :
- Une session pour les étudiants comprenant notamment des cours sur l’œuvre et le monde
d’Homère (notamment la lecture du livre 6 de l’Odyssée), des excursions, une initiation au
grec moderne et aux danses traditionnelles (langue utilisée : anglais de base).
- Une session pour les hellénistes comprenant des conférences sur le sujet Homère dans le
monde ainsi que des visites de différents sites.
- Une session offrant des cours intensifs de grec moderne et agrémentée d’excursions.

2. La 3ème Academia Latina.


L’Academia latina est organisée tous les deux ans. L’été 2008 connaîtra sa troisième édition.
Dates : du 2 au 10 août 2008.
Participants : des élèves, âgés de 15 à 18 ans, suivant des cours de latin.
Lieu : Rome, Padre Teatini, Sant’Andrea della Valle.
Thème : Panem et circenses
- leçons sur des auteurs latins (Ovide, Juvénal, Horace, Auguste, ...)
- visites guidées de musées et de sites archéologiques à Rome et dans les environs.
Langue : les cours seront donnés essentiellement en anglais de base.
Coût : 500 Euros (ce montant inclut les cours, le logement en demi-pension, les visites guidées ; le
coût du voyage jusqu’à Rome n’est pas compris dans les 500 Euros).
Date limite d’inscription : le 15 février 2008
Aide financière : La FPGL a décidé d’aider financièrement un jeune désireux de s’inscrire à
l‘Academia Latina. Elle a prévu à cette fin une somme de 250 Euros.
Elle invite donc les candidats latinistes de la partie francophone ou germanophone du pays à lui
présenter leurs demandes écrites motivées, appuyées par les commentaires de leurs professeurs de
latin.

3. L’Academia Ragusina, qui se tiendra à Dubrovnik, sera organisée en 2009.


Pour une information détaillée sur ces académies, et notamment pour les formalités d’inscription
(les inscriptions en ligne sont encouragées), veuillez consulter le site d’Euroclassica :
http://www.euroclassica.org/
Lorsque vous êtes sur la page d’accueil, cliquez sur l’icône représentant les danseurs grecs ou le
Colisée.
Pour tout autre complément d’information, n’hésitez pas à me contacter :
pieven@scarlet.be Tél. : 02/387 29 42

13 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Euroclassica à Saint-Pétersbourg
Du 19 au 22 septembre 2007, Euroclassica avait donné rendez-vous à ses
membres en Russie. Trente-trois philologues classiques venus de
différents pays d’Europe, dont cinq Belges, ont rejoint un bon nombre de
leurs collègues russes dans la belle ville de Saint-Pétersbourg. Elena
Ermolaeva, représentant l’association russe au sein d’Euroclassica,
coordonnait ce congrès annuel de notre association européenne.
Parler de nos disciplines en Russie peut paraître surprenant. Pourtant
l’enseignement du latin et du grec dans le pays, et particulièrement à Saint-Pétersbourg,
fait partie d’une tradition ancienne. Au dix-huitième siècle, sous l’influence de Pierre le
Grand qui cherchait à ouvrir son pays vers les pays d’Europe occidentale, le latin devint
la langue étrangère la plus enseignée tandis que le grec était davantage lié à
l’enseignement de l’église orthodoxe. Au début du dix-neuvième siècle, on dénombre
trente-deux gymnases en Russie, où l’on enseignait les langues classiques. Sous
Alexandre le Grand, les écoles du pays suivaient volontiers le modèle du gymnase
allemand, où l’enseignement du latin a la part belle. La révolution mit fin à ce bel élan.
Toutefois, depuis la Pérestroïka en 1989, plusieurs écoles remettent à leur programme
des cours de latin, et parfois de grec. Ce mouvement témoigne du désir des Russes de
renouer avec une tradition classique qui, pour beaucoup d’entre eux, correspond à l’âge
d’or de leur culture et de leur enseignement ; c’est aussi le signe de leur volonté
d’apparaître davantage européens.
Le Gymnasium Petropolitanum, où nous avons été accueillis, est un exemple
impressionnant d’une école classique, où latin et grec occupent une place privilégiée.
Après quelques tests destinés à vérifier la bonne orientation des candidats élèves,
environ 350 jeunes peuvent suivre cet enseignement étalé sur six ans. Les langues
classiques sont obligatoires et représentent environ 19 % des matières enseignées.
Diverses activités sont liées à ces disciplines, et notamment la mise en scène de textes
anciens. Nous avons ainsi pu assister à une petite pièce sur le jugement de Pâris, jouée
en grec ancien par quelques élèves du gymnase : un souvenir émouvant où la culture
classique montre les liens qu’elle peut tisser entre les peuples. La bibliothèque de
l’école est exceptionnelle également ; sa richesse dépasse celle qu’on peut attendre
d’une école secondaire. Celle-ci fut sans doute un véritable refuge pour plusieurs
ouvrages devenus rares aux temps sombres de l’Histoire.
C’est dans ce Gymnasium que s’est tenue l’assemblée annuelle d’Euroclassica. Seize
associations européennes y étaient représentées sur les vingt-trois que compte notre
fédération. Et un prochain membre est annoncé, puisque l’Association des Etudes
Classiques de Serbie a posé sa candidature pour siéger parmi nous. L’assemblée a
d’abord procédé à l’élection d’un nouveau comité, comme il est prévu tous les quatre
ans. Celui-ci sera dorénavant composé de cinq membres : J. Bagaric (Croatie), E.
Ermolaeva (Russie), P. Ieven (Belgique/fr.), J-L Navarro (Espagne) et A. Reitermayer
(Autriche) qui deviendra le nouveau président.
Il a également été question des académies d’Euroclassica : succès pour l’Academia
Homerica à Chios durant l’été 2007 avec annonce d’une prochaine session en 2008,
démarrage difficile pour celle de Dubrovnik dont la première édition est reportée en
2009, tandis que l’Academia Latina prépare son retour en 2008.

14 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


L’assemblée a ensuite approuvé la version finale du programme scolaire européen de
latin, entamé en 2003. On parle à présent d’un futur certificat européen de latin organisé
par Euroclassica. Et un travail similaire pour le grec se poursuit. Le projet Europatria
avance, lui aussi : plusieurs membres ont déjà terminé leurs recueils de textes latins
présentant leur pays. L’ensemble des contributions devra être édité l’année prochaine.
La situation des langues classiques dans chaque pays a rapidement été évoquée. Si pour
quelques-uns les chiffres sont bons ou, du moins, stables, pour un plus grand nombre la
situation n’est pas rassurante. On met en évidence différents facteurs: le changement
des mentalités, la passivité des pouvoirs publics, l’influence négative de la réforme de
Bologne, la difficulté du statut optionnel de nos cours.... Plus que jamais nous devons
être vigilants et agir auprès des décideurs politiques et de l’opinion : plusieurs actions
ont porté leurs fruits.
L’assemblée s’est terminée par l’annonce des prochains congrès d’Euroclassica : à
Bucarest en septembre 2008 et à Skopje l’année suivante. Les informations suivront
bien entendu.
Paul IEVEN Merci à nos amis russes pour leur hospitalité qui nous a permis d’élargir nos
perspectives classiques et européennes.

Nos universités ouvrent leurs portes à leurs futurs étudiants


Semaine portes ouvertes Journée des Rhétos Journée Parents-Rhétos
Samedi 15 mars
Du 4 au 8 février + jeudi 26 juin
UCL Mercredi 27 février
Cours accessibles aux Rhétos (pour les dernières infos et
les premières inscriptions)
Du 4 au 8 février Samedi 26 avril
ULB Mercredi 5 mars
Cours accessibles aux Rhétos de 9 à 12h30
Du 6 au 8 février
ULg Mercredi 13 février Samedi 26 avril
Cours accessibles aux Rhétos

Pour des informations supplémentaires :

Ulg - A.E.E – Service


UCL. Centre d'information Portes ouvertes à l'ULB
Information sur les
et d'orientation (CIO) Du 4 au 8 février 2008
Etudes
Halles universitaires, Lieu: Tous campus de l'ULB
Place du 20-Août, 7
1348 Louvain-la-Neuve Tél. : 02 650 36 36
4000 Liège
010 472706 Fax. : 02 650 46 10
+32(0)4 366 52 49
www.uclouvain.be/cio Courriel : etudes@ulb.ac.be
info.etudes@ulg.ac.be
www.uclouvain.be/rhetos www.ulb.ac.be/enseignements/rdv.html
www.ulg.ac.be/guide

15 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Chronique des livres et publications
Les Eléments de grammaire grecque de Roersch-Thomas-Hombert à nouveau
disponibles.

Les professeurs de grec et leurs élèves étaient privés depuis quelques années du
« Roersch-Thomas-Hombert », épuisé chez l’éditeur. L’embarras créé par cette
situation a fait prendre conscience des services que continue de rendre ce manuel
aux hellénistes non seulement dans les classes du secondaire, mais aussi à
l’université. Embarras d’autant plus grand que les grammaires grecques
disponibles sur le marché ne sont pas légion. Chacun se réjouira donc d’apprendre
que les éditions Cultura à Wetteren viennent de faire paraître une réimpression
anastatique de la quatorzième édition, qui date de 1985. Plus que centenaire (la
première édition date de 1885), ce manuel a été révisé plusieurs fois par
d’éminents hellénistes : Marcel Hombert, Jean Bingen, Maurice Leroy, Georges
Nachtergael. Les divers réviseurs qui se sont succédé ont voulu rester fidèles à la
règle qui fut celle des premiers auteurs : « satisfaire à la fois les exigences de la
science et celles de la pédagogie ». Telle est bien la particularité de cet ouvrage
qui, tout en étant une grammaire scolaire plus normative que descriptive, respecte
pleinement les exigences de la science. On y trouve notamment une partie relative
à la phonétique et deux appendices consacrés respectivement aux particularités de
la langue d’Hérodote et à celles de la langue d’Homère. Les exemples donnés
dans la partie relative à la syntaxe sont tous traduits, ce qui facilite le travail de
Bruno ROCHETTE l’élève et la compréhension de la règle.

Panthéon en poche, dieux et déesses de l'antiquité, Les Belles Lettres, 2007,


352 p.
Précédés d'un entretien avec Pierre Brunel, textes réunis et présentés par Laure de
Chantal.
Vénus naissant de l’écume, les querelles de Zeus et de son épouse, Europe
transformée en vache pour échapper à la jalousie d’Héra, Phaéton brûlé par le
Soleil ou Proserpine arrachée au jour par le seigneur des Enfers, les dieux du
Panthéon ont donné lieu à mille et une histoires gaies, émouvantes et ravissantes
qui ont peuplé le monde antique et peuplent encore le nôtre.
Le Panthéon en poche réunit les meilleurs textes consacrés aux divinités de la
culture gréco-latine. Chaque dieu fait l’objet d’un chapitre regroupant les
traductions des pages les plus fameuses ou les plus représentatives le concernant.
Plus de 100 extraits issus des traductions Belles Lettres, allant du VIIIème siècle
avant J.-C. au VIème siècle après J.-C., sont rassemblés, assortis d’une brève
présentation destinée à éclairer leur lecture.
Une visite du Panthéon guidée par Homère, Virgile et leurs pairs.

L’aède de la fantasy
Dites fantasy, on vous répond héros nordique, à la Siegfried ou Beowulf ; ou
arturien, style Lancelot, Merlin ou Gauvain. Rien de tout ça chez Javier
NEGRETE. Les mythes qui passionnent l’écrivain espagnol sont les mythes
grecs. Zeus, Hermès, Athéna, Héphaïstos, les géants et les cyclopes, voilà des
héros qu’il a envie de mettre en scène. Et il le fait : son Seigneurs de l’Olympe

16 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


est totalement consacré aux récits que nous connaissons via Homère, Hésiode,
Ovide, etc.
C’était audacieux. S’attaquer à ces monuments de la mythologie et de la
littérature mondiales, fallait oser. L’aède Negrete a eu raison. Son roman est assez
réussi. Il parvient à nous faire croire à ces héros statufiés depuis trois millénaires
au moins et même à nous les rendre proches, suffisamment pour qu’on puisse être
soudain en osmose avec eux. Et particulièrement avec Athéna, la belle et
attachante déesse.
Bien sûr, ce sont des dieux. Invincibles donc. Pas vraiment, en fait. Les dieux
aussi peuvent être vaincus. Le maître de l’Olympe n’est jamais à l’abri de la
trahison et l’on sait que les bagarres ne manquaient pas entre ces dieux, demi-
dieux, dragons, titans, géants, tous jaloux l’un de l’autre, tous avides de pouvoir.
Javier Negrete imagine un soulèvement contre Zeus. Celui des Géants et, tapis
derrière eux, tout un monde de centaures, satyres et nymphes. C’est la révolte des
anciens peuples, des anciens dieux contre les nouveaux dieux et leurs protégés,
les hommes. Les soubresauts d’un monde ancien qui ne veut pas mourir.
Javier Negrete prend des libertés avec le mythe. Il imagine, il invente, il
transforme, il adapte à son récit. Un travail d’écrivain, pas de compilateur. Ce qui
amusera tous ceux qui ont adoré les belles histoires de l’Olympe.

Bibliothèque classique idéale


De Homère à Marc-Aurèle, Les Belles Lettres, 2007, 488 p. Bibliographie.
Cartes.
Présentation de Catherine Lecomte Lapp.
La colère d’Achille, les origines de Rome, la création de Pandore, la première
femme, la peste d’Athènes, le mythe de la caverne, la débauche de Néron ou le
festin de Trimalcion, autant de pièces maîtresses de la littérature antique
rassemblées dans cette bibliothèque idéale. Non seulement les Grecs et les Latins
ont inventé la plupart des genres, de la tragédie à la satire en passant par l’histoire
et le roman, mais ils y ont tant excellé qu’ils ont servi de référence et influencé
toute la pensée jusqu’à l’époque contemporaine : Homère, Virgile, Platon ou Tite-
Live sont nos premiers classiques.
Fidèle à la tradition des Belles Lettres de partager avec le plus grand nombre la
culture antique, la Bibliothèque classique idéale a puisé dans dix siècles de
littérature plus de soixante textes fameux allant d’Homère à Marc Aurèle, enrichis
de repères chronologiques ainsi que d’une présentation de leurs auteurs.
Les plus grands moments de l’Antiquité en un volume.

LUNE ET SOLEIL, COMPLICATIONS, PETITES RUSES.


Très vite, les hommes découvrirent qu'ils avaient besoin de mesurer le temps
(qui passe), pour de multiples raisons, et notamment pour connaître le retour des
saisons afin de pouvoir planter ou semer, avec d'honnêtes chances de succès,
poireaux ou persil.
Pour mesurer, il est nécessaire de disposer d'un étalon (référent) et, comme
j'aborde ici un sujet intellectuellement difficile, je vais, selon ma vilaine manie,
simplifier à l'extrême (d'où risque de déformation).
Nos ancêtres donc, des bergers selon les spécialistes, à qui la garde des
troupeaux laissait le loisir d'observer le ciel, remarquèrent que deux astres bien
visibles en l'absence de nuages, la lune et le soleil, décrivaient en l'éther un cycle

17 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


régulier (qui tourne autour de qui est une autre et douloureuse affaire) ; ainsi
naquit, autour de la lune, le mois, autour du soleil, l'année.
Comme les hommes avaient également noté l'existence de ce que nous
nommons nuit, qui revient avec une certaine régularité (mais est d'une durée
variable, tant pis), ils inventèrent également ce que nous appelons le jour (un jour
est la période qui contient une nuit et un jour, ce dernier dans un autre sens que
précédemment, encore tant pis).
Ayant inventé le jour, le mois et l'année, avec une durée fondée sur
l'observation, les hommes purent enfin créer un calendrier, outil qui leur
permettait de connaître (entre autres choses) le moment idoine pour semailles et
plantations.
Ils découvrirent aussi que, pour de bêtes raisons dues à la tyrannie de
l'arithmétique, jour, mois et année ne se combinent pas pile poil : si l'on décide
d'une année composée de douze mois lunaires de 28 jours, cette année fera 336
jours, avec un mois lunaire de 29 jours, on arrive à une année de 348 jours, ce qui
est un peu mieux, mais est encore loin du compte puisque l'année solaire fait 365
jours (je passe sur les décimales après la virgule, qui ajoutent pourtant à la
difficulté).
Bien sûr, il est possible de décider d'un mois lunaire de 30 jours, mais il
coïncidera mal avec le cycle observable de notre petit satellite, ce qui était
difficilement acceptable en une époque où l'on aimait s'en tenir (se fier) à ce que
l'on voyait dans le ciel.
Bref, les hommes disposaient d'un chouette calendrier qui leur disait qu'était
venu le moment de labourer alors que leurs champs se couvraient d'un blé doré
prêt à être moissonné.
Pour que le calendrier retombât sur ses pattes – coïncidât avec l'année
astronomique – nouvelle invention : des jours et mois intercalaires ajoutés de
façon idoine pour supprimer l'écart.
Mais, cette intervention de mois intercalaires, qui allait en décider, et pour quel
enjeu ?
Car les hommes, et je saute de la Mésopotamie à la Grèce antique et bientôt
Rome, s'étaient saisis de deux passions : la politique et la superstition (religion),
pour lesquelles le calendrier jouait un rôle déterminant : c'est lui qui indiquait les
jours fastes (où tout vous sourit) et néfastes (où tout va de travers), ceux auxquels
les sacrifices étaient agréables aux dieux et dont l'omission pouvait entraîner
divers désagréments (peste, destruction, cocuage, stérilité des brebis etc.) ; quant
à la politique, un magistrat élu pour une année pouvait conserver son mandat plus
longtemps en demandant à un prêtre (qui était le plus souvent, à Rome, un citoyen
commençant sa carrière politique) complice de rajouter à cette année quelques
mois intercalaires.
Reconnaissons-le : ce système calendaire n'était pas sans défaut.
Que faire ?
« Numa, qui succéda à Romulus, ajouta cinquante jours à l'année, pour la
porter à trois cent cinquante-quatre jours, période égale, selon lui, à douze
lunaisons. De plus, à ces cinquante jours ajoutés par lui, il en joignit six autres
pris aux six mois, auparavant dotés de trente jours, à raison d'un par mois ; il
obtint ainsi cinquante-six jours qu'il divisa en deux parties égales pour en former
deux mois. »
Je dois cette information à l'excellent Macrobe (Ve siècle de notre ère) qui dans
ses Saturnales nous narre en détail la création et l'évolution du calendrier romain.

18 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Histoire à rebondissements : très vite, Numa réforma sa réforme :
« En l'honneur du nombre impair, poursuit Macrobe, dont la nature n'a pas
attendu les révélations pythagoriciennes pour enfanter le mystère, Numa ajouta un
jour qu'il donna au mois de janvier, pour conserver un nombre impair de jours
tant dans l'année que dans chaque mois, à l'exception du seul février. En effet,
comme douze mois, si on leur donnait à tous un nombre pair ou un nombre
impair, formeraient un total pair, un seul de ces mois fixé à un nombre pair a
rendu impair le décompte total. »
Ainsi se retrouvait-on avec des mois de 29 ou 31 jours et « seul le mois de
février s'en tint à vingt-huit jours, comme si un nombre inférieur et pair convenait
aux divinités infernales. » [Février, en latin Februus, est, pour certains auteurs, le
nom d'un dieu infernal].
« Dans ces conditions, comme, à la suite des dispositions prises par Numa, les
Romains comme les Grecs calculaient leur année civile sur le cours de la lune,
force leur fut également d'instituer un mois intercalaire à la façon des Grecs. »
On était sur la bonne voie, mais perduraient les petits soucis que j'ai plus haut
mentionnés – et peut-être est-ce alors que j'eusse dû placer la citation suivante de
Macrobe :
« Cependant il y eut un temps où, par superstition, on négligea toute espèce
d'intercalation, mais quelques fois, par complaisance des pontifes qui, dans
l'intérêt des publicains, voulaient à dessein allonger ou raccourcir l'année,
survenait tantôt une augmentation, tantôt une diminution du nombre des jours et,
sous prétexte d'exactitude, naissait un plus grand risque de confusion. »
Heureusement vint César, dont Macrobe nous explique en détail la nouvelle
réforme du calendrier (et ici, plus de citation : les Saturnales sont toujours
disponibles à la vente), réforme qui, à quelques modifications d'Auguste près,
restera en vigueur jusqu'à l'imposition de la réforme grégorienne, à laquelle nous
nous tenons encore (et en oubliant la pittoresque parenthèse de l'amusant
calendrier décadaire républicain, qui eut peu de succès)1.
Pour qui n'a pas pour la mesure des mois les yeux de Chimène, et même s'en
fiche et contrefiche, je dis très vite que Macrobe n'est pas un astronome, mais un
polygraphe : ses Saturnales reproduisent les propos tenus durant un banquet
(fictif) entre douze orateurs (Romains, Grecs, et un Egyptien) sur les sujets les
plus divers, sérieux ou comiques, de l'origine des cultes aux bons mots de
Cicéron, en passant par l'intelligence des esclaves ou le goût des Romains pour
les murènes.
Lire Macrobe, c'est partager le savoir de l’honnête homme romain, et c'est un
Michel DESGRANGES
gai savoir.

MACROBE, Les Saturnales, Livres I-III, Paris, Les Belles Lettres.


Dialogue entre douze orateurs (huit Romains, trois Grecs et un Égyptien),
composé de sept livres, les Saturnales appartiennent au genre du banquet
littéraire, censé se dérouler lors des fêtes du même nom, célébrées entre le 17 et le
19 décembre. le livre se veut une véritable encyclopédie du savoir essentiel de
l'honnête homme et Macrobe, qui vécut au Ve siècle ap. J.-C., fait revivre les
principaux représentants de l'opposition païenne en lutte contre le christianisme
triomphant.
1
Pour ceux qu’intéressent les questions du calendrier ancien, voir, en dernière page, dans les
Publications de la FPGL, Le calendrier romain d’Albert DEMAN.
19 FPGL N° 163 – janv-fév 2008
Les livres I à III, publiés dans une nouvelle traduction, traitent de la religion
ancienne. Il y est question de l'origine solaire de la mythologie (tous les dieux
sont identifiés, sous une forme ou sous une autre, au soleil), de l'origine du
calendrier, etc. On y trouve aussi de très nombreuses histoires et anecdotes sur les
changements politiques et religieux à Rome, dans un savant mélange de sujets
sérieux et comiques.
Livre d'histoire et de mythologie, cette première partie des Saturnales est l'unique
source par laquelle nous ont été transmises de très nombreuses informations sur la
vie religieuse, spirituelle et politique du monde romain.

LIVRES
Florence DUPONT, Aristote ou le vampire du théâtre occidental, Aubier,
320 p., 2007.
- le philosophe grec, en plaçant le texte avant le jeu, a tué l'esprit du théâtre
- lecture décapante de la Poétique d'Aristote qui serait une production dirigée
contre l'institution théâtrale

François LEFEVRE, Histoire du monde grec antique, Le Livre de poche,


632 p., 2007.
- des origines néolithiques à la fin de l'époque hellénistique
- intègre les acquis de la recherche récente
- chronologie et abondante bibliographie

Pierre BRULE, La Grèce d'à-côté. Réel et imaginaire en miroir en Grèce


antique, Presses universitaires de Rennes, 542 p., 2007.
- réunion de dix-neuf articles parus depuis une quinzaine d'années (ou à
paraître pour certains)
- chaque contribution apporte un regard neuf sur des questions traitées depuis
un demi-siècle

Pierre GRIMAL, Rome et l'amour. Des femmes, des jardins, de la sagesse,


Coll. Bouquins, Ed. Robert Laffont, Paris, 1030 p., 2007.
- livre d'histoire fourmillant de récits et d'anecdotes

Robert GRAVES, Les mythes grecs, Hachette, Paris, 2007.

Rus amoenum. Les agréments de la vie rurale en Gaule romaine, Actes du


colloque de Limoges (2002) édités par Robert Bedon, Limoges, 489 p., 2004.
- vingt-sept contributions apportant un éclairage nouveau à la connaissance
de la vie à la campagne
- six grands axes : l'amoenitas du paysage rural, les villae et villages, les
aménagements et équipements, les habitants de la campagne (hommes
et animaux), le mode de vie, les témoignages de pratiques cultuelles
- champs de recherche : Gaule romaine, Italie, Espagne, Afrique et Dacie

Gilles SAURON, La peinture allégorique à Pompéi, le regard de Cicéron,


Collection Antiqua, Picard, 24 x 30 cm, 224 p., 2007.

20 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Alix BARBET, La peinture murale en Gaule romaine, Picard, 24 x 28 cm, 468
ill., 400 p., 2007.

Michel CHRISTAL et Daniel NONY, Rome et son empire. Des origines aux
barbares, Coll. HU/Histoire, Ed. Hachette, Paris, 300 p., 2007.

Françoise RACHMUHL et Charlotte GASTAUT, Les 12 travaux d'Hercule,


Père Castor, 64 p., 2007.

Enrico MARINI, Les aigles de Rome, T.I., Dargaud, 56 p., 2007 (BD).

Philippe ROELS, Thésée, un héros éternel, Les papiers de la Lune, 140 p., 2007.
Biographie du héros sous la forme d’une lettre adressée par sa mère, Aithra, à ses
deux petits-fils, Acamas et Démophon, les fils de Phèdre.

Cahiers du CEDOPAL. Le n° 5 est dédié à la mémoire du regretté Robert


Cavenaile (2.10.1918-30.8.2007).
Sous le titre "Papyrus et papyrologie à l'Université de Liège", il réunit 7
contributions, dont 4 relatives à l'histoire de cette discipline à l'Université de
Liège, de 1891 à nos jours (Marie-Hélène Marganne), 1 sur la restauration des
papyrus en général (Mario Capasso) et 1 sur la restauration de la collection de
papyrus du CEDOPAL (Mario Capasso et Natascia Pellé), ainsi que la réédition
du discours inaugural sur La Constitution d'Athènes jusqu'à l'établissement de la
démocratie, que Louis Roersch prononça le 13 octobre 1891 à l'Université de
Liège, 2007, 107 p., 8 planches en noir et blanc.
Pour commander, s'adresser aux Editions de l'ULG, Boulevard Frère-Orban, 31,
B 4000 LIEGE, Belgique E-mail : cefal@skynet.behttp://www.editulg.ulg.ac.be

Notre

BERENGER-BADEL, A., Rome : La gloire d'un empire. - Hachette jeunesse


(Big Bang)
Ce documentaire accompagné d'un CD-ROM explore la civilisation romaine de
l’Antiquité selon vingt et un thèmes couvrant chacun une double page. Bien que
les renvois du livre au CD-ROM soient limités, ce dernier possède une interface
très conviviale. Il propose une foule de découvertes : animations 3D,
reproductions d’oeuvres d’art, fiches pédagogiques, sites Internet de référence,
atelier de mise en pages pour créer ses propres documents, quiz, et plus encore.

REVUES
Nick MARRINER et Christophe MORHANGE, Tyr, les ports antiques
redécouverts, dans Archéologia n°448, octobre 2007, pp. 44-54.
- superbe introduction archéologique et géographie pour préparer ou
commenter la série de versions latines qui peut meubler notre univers
philologique (Quinte-Curce, Vita Alexandri)

21 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Images de la Rome antique, dossier en cinq thèmes réalisé par Frédéric
LONTCHO et Françoise MELMOTH dans l'Archéologue n°92, octobre-
novembre 2007,
pp. 3-32.
- le grand spectacle : cirques et stade de Rome
- monument en pièces détachées : l'Arc de Constantin
- un quartier de Rome : la vallée du Colisée
- le monde privé d'un empereur : la Villa Hadriana
- le Sanctuaire de la Fortune au IIème siècle av. J.-C. : Palestrina
- photos très nombreuses et les superbes et traditionnelles aquarelles de
Jean-Claude GOLVIN comme restitutions

Dans la même revue : Les grandes sites de l'Europe romaine : Autun


(Augustodunum) : cinq pleines pages de photographies réalisées par Frédéric
LONTCHO.

L'archéologie à Nice, dossier spécial (collectif) dans Archéologia n°449,


novembre 2007, pp.28-63.
- 10 chapitres superbement illustrés pour un bilan des connaissances
historiques et archéologiques acquises sur la ville de Nice

Yann RIVIERE, Rome : le juge et le jeune délinquant, dans l'Histoire n°325,


novembre 2007, pp. 62-67.
- les jeunes qui, en bandes, semaient le désordre à Rome. Article fouillé à
raccrocher à une actualité brûlante

Le WEB
CEDOPAL (Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire de l’Université
de Liège) : mise en ligne de l'exposition virtuelle "Les livres dans le monde
gréco-romain", disponible, en français et en anglais, à l'adresse
http://www.ulg.ac.be/facphl/services/cedopal/pages/expo.htm

Nouveaux outils d’évaluation en ligne (2e et 3e degrés du secondaire)


http://www.enseignement.be/prof/dossiers/eval/outilhgt_latin_grec.asp

Effectuer un travail d’analyse et


Familles La version
communiquer une synthèse
TACITE, Annales, XIV, XVII, Les Sirènes, d'une interprétation
émeute à Pompéi. à l'autre. NEW

Pour un répertoire très riche de livres sur le monde antique destinés à la


jeunesse, voir le relevé très riche qu’en a fait la bibliothèque locale de Verviers à
l’occasion de l’exposition « Alix, 60 ans de succès », ouverte jusqu’au 27 janvier,
à l’adresse :
http://www.verviers.be/bibliotheque/services/listes_them_files/alix.doc

22 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Voici le nouveau site internet d'ArsAntiqua www.arsantiqua.net .
ArsAntiqua est une entreprise germano-turque qui assure des
services archéologiques et la commercialisation des reproductions
de grande qualité d'oeuvres antiques provenant principalement
des musées de la Turquie. L'entreprise collabore depuis cinq ans
avec différents instituts archéologiques de villes allemandes et
suisses.
Toute information peut être obtenue auprès de Madame Stefani
Mälzer, ArsAntiqua GbR, Luisenstrasse 44, 47799 Krefeld,
Allemagne.

Le projet Bibliotheca Latina Lugdunensis


Né sous l'impulsion d'enseignants et d'étudiants de l'Université Lumière Lyon 2,
le site BLL est réalisé dans le cadre de la section Latin du département des
Lettres. Son but est d'offrir à un large public les ressources documentaires et
pédagogiques les plus riches et les plus variées possibles en matière d'antiquité
gréco-romaine.
Les grandes lignes du projet tiennent en quelques points :
- Faciliter l'accès aux textes importants de la littérature latine en les réunissant sur
un seul site et en offrant diverses options : visualisation à l'écran du texte mis en
page, téléchargement sous divers formats (texte mis en forme ou sans mise en
forme), possibilité de recherches sur l'auteur, le titre, la période d'établissement du
texte, etc.
Outre les textes latins, le serveur de textes devrait peu à peu s'enrichir de
documents grecs et français, de traductions françaises et de traductions
juxtalinéaires.
- Offrir une palette de ressources pédagogiques (exercices avec corrigés, fiches
explicatives, conseils méthodologiques, documentation pour les concours de
recrutements du secondaire, séquences didactiques pour l'enseignement du latin,
du grec et du français…), et contribuer ainsi au développement du campus
numérique de l'Université Lyon 2.
- Articuler contenus "savants" et approches divertissantes de la culture gréco-
romaine – trop souvent envisagée comme rébarbative –, afin de la promouvoir et
de montrer à quel point notre culture en est empreinte, jusque dans notre
quotidien.
- Proposer des outils pratiques pour l'étude des lettres anciennes et des liens –
classés et commentés – dans les domaines ayant trait de près ou de loin à la
culture gréco-romaine.
Animation du site, coordination : Robert Delord
Coordination technique : Anne-Marie Mortier
Pour éviter de recopier une longue adresse Internet fastidieuse, demandez à un
moteur de recherche de trouver «Bibliotheca Latina Lugdunensis»

RECENTIORA
FIGEAC : réouverture du musée Champollion agrandi d'un musée des Ecritures
du monde (Place Champollion, 46100 Figeac).

23 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


TURQUIE : ouverture au public d'une infime portion de l'antique Laodicea. Cette
antique cité anatolienne fondée au IIIème siècle av. J.C. et proche d'Izmir est
visible 1300 ans après son abandon. Le site entier occupe plus de 5 km² et
nécessitera des dizaines d’années de fouilles.

OLYMPIE : en août dernier est partie en fumée la forêt sacrée qui entourait le site
d'Olympie (y compris les arbres du verger où est enterré le cœur de Pierre de
Coubertin). Israël a envoyé des experts et 10.000 arbres. Le paysage devrait
retrouver une certaine sérénité pour la cérémonie de la flamme olympique en
mars 2008.

ITALIE : la restauration du Panthéon est terminée. Les fissures du dôme ont été
comblées, le couvercle de plomb réparé et le sol usé par les passages et les pluies
tombant du sommet du dôme totalement rénové.

ISRAEL : découverte à Jérusalem du canal souterrain utilisé par les Juifs pour
fuir la ville lors de la destruction du Second Temple par les Romains en 70 après
J.C. (cent mètres ont été dégagés sur une longueur estimée à huit cents).

GRECE : récupération de 80 idoles néolithiques volées à Larissa en 1985 et


retrouvées en Allemagne.

EGYPTE : limitation à 400 par jour du nombre de visiteurs acceptés dans le


tombeau de Toutankhamon et ce, avant la fermeture de la tombe en mai 2008
pour restauration.

ARLON : le latin ferait-il encore saliver ? Les Arlonais ont goûté à la cuisine
romaine lors de la conférence-dégustation proposée le vendredi 30 novembre par
les étudiants de seconde année option latine de l'INDA et leur professeur Mme
Catherine Ludewig. Au menu, poulet à la numide. (Recette dans Vers l'Avenir du
Daniel GUILLAUME jeudi 5 décembre)

Un codex en papyrus découvert au musée gallo-romain de Tongres


Un codex en papyrus exceptionnel a été trouvé dans la collection du musée gallo-
romain de Tongres. Le codex, qui compte quelques dizaines de pages bien
conservées, serait l'un des écrits sur papyrus les plus complets du nord-ouest de
l'Europe, estime le professeur à la K.U.Leuven et papyrologue Willy Clarysse, qui
a étudié cette découverte. Trouvé dans les collections du musée, il date
probablement de la période entre 880 et 990 après Jésus-Christ. La découverte est
d'autant plus intéressante qu'à cette époque l'usage du papyrus dans l'écriture avait
disparu, même en Egypte.
Il se trouvait dans une boîte contenant des
fragments de bois de l'époque romaine. La
boîte elle-même avait été déterrée dans les
années 30 mais n'avait jamais été
examinée en profondeur. Le codex ne
portait pas de numéro d'inventaire et se
trouvait parmi des vestiges romains. Il a
dès lors d'abord été considéré à tort

24 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


comme datant de l'époque romaine. Le codex, pratiquement carré, mesure 140
mm sur 130, avec une épaisseur allant de 16 à 46 millimètres. Il est composé
d'une centaine de pages. Il s'agit de déterminer maintenant, en le photographiant
dans une lumière d'UV, s'il contient encore des fragments de textes. Aucune
trace d'encre n'a cependant encore été trouvée. On a néanmoins découvert des
composantes de cuivre, fer et zinc, ce qui pourrait indiquer une décomposition
de l'encre utilisée à l'époque. Les bibliothèques du nord-ouest de l'Europe
comptent une dizaine de fragments de codex en papyrus. Il s'agit cependant en
majorité d'ouvrages qui datent du 7e au 8e siècle. Un codex du 10e siècle
apporte un nouvel éclairage sur l'histoire du papyrus comme matériau d'écriture
et indique que celui-ci était encore en usage au 9e siècle.

Un des mythes majeurs de l’histoire de Rome devient réalité : les archéologues


ont mis au jour le Lupercal tel que décrit par les auteurs antiques1.
Sur les pentes herbeuses du Palatin, le mythe devient réalité. En sondant le
terrain argileux pour chercher à consolider les fondements du palais d’Auguste,
les archéologues romains ont découvert par hasard ce qu’ils estiment être sans
grand risque d’erreur la caverne où la louve allaita Remus et Romulus. Le lieu
correspond aux écrits des Anciens : il se trouve au cœur du Germanum, la partie
la plus sacrée du Palatin, en bordure du palais monumental qu’Auguste, qui se
proclamait le nouveau Romulus, avait fait édifier face au Circus Maximus (le
Circo Massimo de nos jours), tout à côté de l’église consacrée à saint Anastase.
C’est une caméra laser qui a permis de faire cette découverte. Les archéologues
avaient percé un puits de forage d’une trentaine de centimètres de diamètre pour
explorer le terrain. Grande a été leur surprise de découvrir à sept mètres de la
surface un grand hypogée circulaire dont la voûte était décorée de dessins de
coquillages et de fresques géométriques avec un aigle blanc peint sur un ciel bleu
au plafond. Cet ensemble polychrome remonte au temps d’Auguste, c’est-à-dire
au premier siècle avant Jésus-Christ.

La caverne où, selon la légende, la louve


allaita les jumeaux, se trouve au coeur de la
partie sacrée du mont Palatin. Ci-contre,
l’ornementation de la voûte, avec fresques
géométriques et coquillages, datée du
premier siècle avant Jésus-Christ. (AP)
Crédits photo : AP

Le Lupercal, autrement dit la grotte mythique où se serait échouée la nacelle en


osier des deux jumeaux abandonnée aux caprices du Tibre, se trouve en
contrebas, à environ quinze mètres de la surface. L’ensemble mesure 6,56 mètres
de diamètre et 7,13 mètres de haut. Lupercus était le dieu des troupeaux, mi-loup,
mi-bouc, qui rendait les femmes fécondes et protégeait les maternités. Les
Romains de l’Antiquité lui rendaient hommage le 15 février de chaque année lors
de fêtes qui se déroulaient non loin du lieu où la grotte a été découverte.
Selon la légende, Remus et Romulus seraient nés des amours secrètes entre la
vestale Rhea Silvia et le dieu Mars. L’oncle de la jeune femme, Amulius, qui
1
A Rome, Richard Heuzé le 22/11/2007 pour Le Figaro.

25 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


avait renversé et tué son frère Numitor pour s’emparer de son trône, la fit mettre à
mort et ordonna de noyer les deux enfants. Sauvés des eaux par les dieux, les
jumeaux furent allaités par une louve et élevés plus tard par un berger. Après
avoir lui-même tué son frère Remus lors d’une rixe sur l’Aventin, Romulus fonda
la ville de Rome en 753 avant Jésus-Christ. La première pierre de l’enceinte, de
couleur noire, se trouve sur le forum romain, au pied du Capitole.
Le premier écrivain qui a parlé de la grotte est un certain Denys d’Halicarnasse,
historien et enseignant de rhétorique grecque, contemporain d’Auguste : il la
situait au pied du Palatin, non loin du Tibre qui débordait fréquemment à
l’époque sur le Circus Maximus. Varron, Tite-Live, Ovide, Virgile, Plutarque
l’évoqueront à leur tour, sans être toutefois en mesure de localiser son
emplacement précis. On la situait plutôt du côté du Vélabre, à quatre cents mètres
de là.
« C’est incroyable de l’avoir retrouvée », s’est émerveillé mardi le ministre des
Biens culturels, Francesco Rutelli, en annonçant la découverte. « Nous avons la
certitude raisonnée qu’il s’agit bien de la grotte de la louve », a renchéri le
surintendant à l’archéologie, Angelo Bottini. La responsable des fouilles du
Palatin, Irène Iacopi, la situe dans « un milieu géologique conforme aux
descriptions de Denys d’Halicarnasse », sur une pente où surgissaient de
nombreuses sources. Pour le professeur Andrea Carandini, une sommité de
l’archéologie, il s’agit « d’une des plus grandes découvertes jamais faites ».

LONDRES : on vient de sortir de terre un service complet à dîner romain (1100


objets), dans la City de Londres à proximité de la Bank of England. Des assiettes
et des bols en bronze ont été retrouvés au fond d'un puits, donc préservés dans un
environnement humide. Ces plats contenaient même des matières organiques,
nourritures... On a découvert une rue romaine, une porte en bois et des objets en
cuir. Cette trouvaille se situe à Drapers Gardens (quartier de Moorgate dans la
Throgmorton Avenue) à proximité de l'amphithéâtre et des murs de la ville
Lundinium (qui veut dire : "deep and flowing" : profonde et qui coule) en
référence à la Tamise. Londres avait une population de 20.000 à 30.000
personnes, mais à l'époque de son déclin elle ne comptait plus que 10.000 à
20.000 habitants (époque de cette trouvaille). L'Empereur Valentinien était au
pouvoir et avait envoyé le général Théodose pour surveiller les tribus.
Contrairement à ce qu'on croit généralement, la plupart des habitants vivaient
dans des maisons non en pierre mais bien en bois. Les marmottes étaient
considérées comme un mets très délicat. On mangeait avec les doigts.
Une découverte de cette envergure n'a jamais
été effectuée à Londres auparavant ni même
dans les Iles Britanniques !
C'est en démolissant cet immeuble des
années 60 que les archéologues ont trouvé ce
puits dans un terrain qui est resté
pratiquement non exploité pendant de
nombreuses années dans un site marécageux, d'où la survivance des matières
organiques, cuir, bois etc. On pense que cet ensemble de vaisselles appartenait à
une famille aisée, mais il est aussi possible qu'il y ait quelque référence à des rites
religieux. On pense aussi que ces objets auraient sans doute été cachés par leurs
propriétaires dans leur fuite pour échapper à une invasion soit d'Ecosse,
d'Allemagne ou d'Irlande avec l'intention de revenir plus tard retrouver leurs

26 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


richesses. Jenny Hall, le Curateur du Musée de Londres, dit que « ces objets
étonnamment bien conservés nous offrent un rare coup d'oeil sur les derniers
jours de Lundinium ».
On a aussi retrouvé des planchers et des murs de fondation d'immeubles en bois,
avec des tuyauteries en bois qui communiquaient avec les égouts de la rue. On a
aussi retrouvé le crâne d'un ours, sans doute d'un animal utilisé dans les spectacles
de l'amphithéâtre situé non loin de là. On a retrouvé une règle de charpentier
graduée en pouces romains. Il y a même une porte avec ses gonds. On a retrouvé
des fours et de grandes quantités d'os d'animaux qui suggèrent qu'il y avait à cet
endroit une tannerie et une grande activité industrielle.
C'est Chris Jarret qui a fait cette découverte, sa plus belle en 20 ans. Il est
archéologue chez "Preconstruct Archeology". Les objets découverts lors de cette
fouille sont actuellement exposés au Musée de Londres jusqu'au 27 janvier 2008.
Quand toutes les analyses seront terminées, cette découverte fera l’objet d’une
exposition plus permanente.
http://entertainment.timesonline.co.uk/tol/arts_and_entertainment/visual_arts/artic
le3013193.ece
www.museumoflondon.org.uk/English/YourVisit/French/
http://www.molg.org.uk/English/NewsRoom/Current/Roman_pots_and_pans.htm

Chronique d’Albion : Le latin est revenu dans une série d’écoles


situées dans des quartiers de Londres les plus difficiles.
Un projet « sur l’étude des langues classiques » mis à l’essai dans 2
écoles de l’est de Londres se voit maintenant appliqué dans une
vingtaine d’écoles primaires dont une des nouvelles académies de la
capitale.
Dr Lorna Richardson, fondatrice du Projet Iris, projet soutenu par
l’Université de Cambridge, affirme que le niveau d’alphabétisation
pourrait s’améliorer avec l’inclusion de l’étude du latin dans le
curriculum national. Elle enseigne le latin chaque semaine à l’école
primaire Benthal à Hackney (Est de Londres), une des écoles pilotes
dans ce projet. Dr Richardson dit que le latin enrichit l’alphabétisation
du curriculum et encourage l’amour des langues en découvrant la
racine des mots. D’autres écoles primaires de la région ont rejoint ce
projet.
Le latin est en danger de disparition et sa survie dépend largement de
sa popularité dans les écoles privées. Le Projet de Cambridge visant à
l’étude des langues classiques dans les écoles primaires est maintenant
appliqué dans 459 écoles primaires partant de 200 en 2003.
Les élèves de l’école de Bhenthal ont été mis en contact avec le latin par
l’intermédiaire d’activités et de jeux instructifs. Par exemple, on leur donne des
cartes avec des mots latins et anglais et ils doivent trouver les mots qui ont une
corrélation, tels que le mot latin pour “shadow” et le mot anglais “umbrella”.
Dr Richardson dit qu’elle a eu l’idée de commencer le Projet Iris parce qu’elle
éprouvait un sentiment de frustration en constatant que les élèves d’écoles
primaires de l’Etat se voyaient privés du bénéfice de l’apprentissage du latin.
Ce plan est soutenu par Boris Johnson, candidat du parti des “conservateurs” pour
le poste de lord-maire de Londres, qui a étudié les “Classiques” à Oxford et qui a
réussi l’an dernier à imposer son veto à la proposition du “Panneau des

27 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Examinateurs aux A-Level“ (Baccalauréat) d’éliminer “l’histoire ancienne”
comme sujet pour la présentation de l’examen A-Level.
De notre correspondante à Londres, Nicole CAMILLER, Evening Standard,
Monday 3 december 2007.

Notre fable d’Esope


Ἀλώπηξ καὶ πίθηκος περὶ εὐγενείας ἐρίζοντες.
Ἀλώπηξ καὶ πίθηκος ἐν ταὐτῷ ὁδοιποροῦντες περὶ εὐγενείας ἤριζον.
Πολλὰ δὲ ἑκατέρου διεξιόντος, ἐπειδὴ ἐγένοντο κατά τινα τόπον,
ἐνταῦθα ἀποβλέψας ἀνεστέναξεν ὁ πίθηκος. Τῆς δὲ ἀλώπεκος ἐροµένης
τὴν αἰτίαν, ὁ πίθηκος ἐπιδείξας αὐτῇ τὰ µνήµατα, εἶπεν· ʺ Ἀλλʹ οὐ µέλλω
κλάειν, ὁρῶν τὰς στήλας τῶν πατρικῶν µου ἀπελευθέρων καὶ δούλων;ʺ
Κἀκείνη πρὸς αὐτὸν ἔφη· ʺ Ἀλλὰ ψεύδου ὅσα βούλει· οὐδεὶς γὰρ τούτων
ἀναστὰς ἐλέγξει σε.ʺ Οὕτω καὶ τῶν ἀνθρώπων οἱ ψευδολόγοι τότε
µάλιστα καταλαζονεύονται, ὅταν τοὺς ἐλέγχοντας µὴ ἔχωσιν.

LE RENARD ET LE SINGE SE QUERELLANT AU SUJET DE LEUR NOBLESSE.


Un renard et un singe voyageant de conserve se querellaient au sujet de leur noblesse.
Chacun en avait déjà beaucoup dit lorsqu’ils arrivèrent à un certain endroit. Le singe y fixa
son regard tout en poussant des gémissements. Au renard qui lui en demandait la raison, le
singe répondit, tout en lui montrant les tombeaux : « Comment ne pleurerais-je pas à la vue
des stèles funéraires des affranchis et des esclaves de mes pères ? » Et le renard de lui
rétorquer : « Mens tant que tu le veux ; personne, en effet, ici ne se lèvera pour te
contredire. »
Ainsi parmi les hommes également, c’est surtout quand ils n’ont pas de contradicteur que
les menteurs débitent leurs mensonges.
(Traduction originale de Colette GOEDERT)

28 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Notre page récréative
Jean Richir, philologue classique et éminent cruciverbiste vous propose ici une
nouvelle grille de mots croisés. Amateurs, à vos bics ou vos crayons !

Grille originale n° 3 proposée par Jean RICHIR


Envoyez vos solutions pour la nouvelle grille à l’éditeur L. Duchesne, rue des
Ecoles, 3 – 4530 Villers-le-Bouillet.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10

Horizontal : Vertical :
1. Traité de précepteur. 1. Avoir. Quartier.
2. A un emploi futur. 2. A faire (N. m. pl.).
3. De fait. Eurêka ! 3. Volontés divines. Ces dernières.
4. Remuer, voire méditer. Conjonction. 4. Aussi. Nous faisons peur.
5. Bien sûr. Ravis. 5. Bête sauvage (Acc.). Passages obligés
6. Toute simple (Acc.). Bénéficiaire d’un pour les vaincus.
droit romain (D.) 6. Parcours. J’aimerais être guéri.
7. C’est ça. Est identique au génitif. 7. On te désire. Fait l’affaire (Abl.).
8. Nous sommes excités. C’est bien ainsi. 8. Marcher. Il apprendra.
9. Développer. 9. Il entraînera.
10. Vous vous mettriez au vert. 10. Sachez. Fut propice, puis, un jour, fatal à
César.

29 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Solution de la grille du numéro 162.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 P A R A U I S T I S
Félicitations à Mesdames Danielle De 2 E G O E D E R E T
Clercq, Madeleine Genot, Colette
Mouchet, Cécile Rasse, Nicole Feller et 3 T E G I S U E R A
Messieurs Claude Gérard, René Huvelle, 4 E R E C T A S I T
qui nous ont adressé une solution correcte.
5 N S T R U I T U
Merci aussi pour ses efforts à M. Gérald
Wailliez qui, à l’instar de C. Gérard, 6 D E U I C T A I
déplore l’utilisation de définitions telles 7 A M O S T E M U S
que kif/kiffe… Mme N. Feller , pour sa
part, souhaiterait retrouver parfois une 8 R I U I O R B I S
grille avec des mots grecs comme au 9 U T E B A R A U E
temps jadis… 10 M E M I N I S S E T

Le coin des lecteurs : M. Gérald Wailliez souligne ce qui lui apparaît comme un petit
contresens de traduction de la part de Mme Marie Theunissen-Faider dans le texte de
leçon inaugurale de Marc-Antoine Muret (p. 11 du n° 162 de novembre-décembre) :
pro mea virili parte ne signifie pas, sauf erreur, « de mon côté, moi, l’adulte », mais tout
simplement « de mon côté », « pour ma part ». M. Wailliez, magistrat honoraire, précise
que cette expression se rencontre dans le langage juridique et est encore utilisée en
français.

Connaissez-vous vos racines ? Du grec au latin. Solutions…


éthique morale pédagogie puériculture
hypothèse supposition symbiose convivialité
héliotrope tournesol synergie collaboration
télescope longue-vue syntaxe composition
anthologie florilège antinomie contradiction
syllabe compréhension mathématique science
sympathie compassion zoophage carnivore
synchronique contemporain phytophage herbivore
périphérie circonférence polychrome multicolore
synagogue conducteur bibliothèque librairie
cinéma mobilité hydr(aulique) aquatique
Philomène Aimée prophétie prédiction
atome insécable dialyse perfusion

du Bulletin 162 p. 4.

30 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


AGENDA CULTUREL
FORMATIONS-CONFERENCES ULB (Solbosch)
Bâtiment U, local UB.3.131
Bruxelles Av. Antoine Depage – 1000 Bruxelles
Musée de la Maison d’Erasme - Tél.: 02 650 54 62
Fundatio Melissa. Courriel : npirart@ulb.ac.be
Cours de latin : initiation et
perfectionnement
Tous les mercredis de 18h. à 19h30 (à Les Midis de la Poésie
partir du 3 octobre) Auditorium du Musée d’Art ancien
Maison d’Erasme, Rue du Chapitre, 31 rue de la Régence 3 à 1000 Bruxelles
– 1070 Bruxelles Tél. : 02 508 33 50
Tél. : 02 521 13 83 Eros et Thanatos : Le sens d’une
Fax. : 02 527 12 69 étiquette de séance par Marc
Courriel : info@erasmushouse.museum EYSKENS, Ministre d’Etat et auteur
Site : www.erasmushouse.museum Récitante : Jacqueline BIR
Renseignements : Dr. G. Licoppe Mardi 15 janvier 2008 de 12h40
Tél. : 0475 47 55 18 précises à 13h30.

Visions actuelles de la Préhistoire par Les Visages contemporains d’Ulysse en


Marc GROENEN, historien de l’art, littérature française
professeur à l’ULB par Myriam WATTHEE-DELMOTTE,
Lundi 3 mars 2008 de 16h30 à 18h30 professeur de Littérature à l’UCL
Auditoire Chavanne (Campus du Récitant : Jean-Marie PETINIOT
Solbosh) Mardi 11 mars 2008 de 12h40 précises
CEPULB, CP 160/12, avenue F.D. à 13h30.
Roosevelt, 50 1050 Bruxelles
Tél. : 02 650 24 26 (de 9h30 à 12h)
Fax : 02 650 25 19 Charleroi
Courriel : cepulb@ulb.ac.be "Alexandre le Grand" - Association
Site : www.ulb.ac.be/cepulb/ Culturelle Belgo-Hellénique de
Charleroi
Du latin au français : balises Maison des Médecins
théoriques pour l’enseignement du rue du Parc - 6000 Charleroi
latin dans une perspective Tél.: 071 41 30 45
diachronique par Martine WILLEMS Courriel :
2 jours : le 10 mars et le 14 avril 2008 asblalexandre.charleroi@brutele.be
de 9 à 16h (accueil à 8h30) Site : www.alexandrelegrand.be
FUSL Certaines conférences seront précédées
Boulevard du Jardin Botanique, 43 par un film de Luc ALEXIOU
1000 BRUXELLES Chypre, l’île d’Aphrodite par Catherine
COURTOIS (FNRS)
Conférence-débat Vendredi 15 février 2008 à 19h.30
Le manuel scolaire à l’école : un
L’affaire des Hermocopides à Athènes
retour qui suscite des débats
en 415 ACN : acte impie ou manœuvre
par V. CARETTE (ULB)
politique ? par Claude MOSSE (Paris
Le 16 février 2008 de 9h30 à 12h15
VIII)

31 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Vendredi 14 mars 2008 à 19h.30 de Liège (TURLg), le département des
A.S.B.L. Khéper, association Sciences de l'Antiquité organisera le
égyptologique vendredi 29 février 2008, de 14h à 18h,
Salle Magnée, Boulevard Audent 58 des Entretiens sur l'Antiquité gréco-
(près du Collège du Sacré-Coeur) romaine sur le thème "Traduire la
Tél. : 0476 93 59 72 comédie antique" Pour toute
Courriel : info@kheper.be information :
Site : www.kheper.be dominique.longree@ulg.ac.be"
Tanis, capitale méconnue du Delta par
Sarah GONZALES-RACERO (UCL)
Mardi 8 janvier 2008 à 20h00 Mons
A.S.B.L. Khéper, association
Les temples de Nubie par Perrine Pilette égyptologique
(UCL) Salle des Gardes, Rampe du Château 2
Mardi 4 mars 2008 à 20h00 (Auberge de Jeunesse du Beffroi)
Tél. : 0476 93 59 72
Courriel : info@kheper.be
Huy (CAF) Site : www.kheper.be
La Neuville, 1
La médecine dans l'Egypte antique par
4500 Huy-Tihange
Stéphanie NACKERS (UCL)
Tél. : 085 27 13 60
Samedi 23 février 2007 à 16h00
Courriel : formations@lecaf.be
Le traitement de texte, un outil
informatique au service du cours de Woluwé-Saint-Pierre
latin Centre Culturel de Woluwe-Saint-Pierre
le 20 mars 2008 de 9h. à 16h.30 (salle Jean Capart)
Les médias dans les cours de langues Avenue Ch. Thielemans, 93 - 1150
anciennes Bruxelles
le 11 mars 2008 de 9h. à 16h.30 Tél. : 02 773 05 81
le 10 avril 2008 de 9h. à 16h.30 Fax. : 02 773 18 93
www.art-culture.be/centcult/centcult.htm
La Journée d'Egyptologica : Magie et
Mariemont religion en Égypte ancienne
Musée royal de Mariemont (auditorium) samedi 12 janvier 2008 (À partir de
chaussée de Mariemont 10h)
7140 MORLANWELZ
Le temple de Kom Ombo : un temple,
Comment l’enseignant peut-il exploiter
deux dieux par dr. R. PREYS
l’outil muséal ?
Samedi 26 janvier 2008 de 14h.00 à
Un exemple d’application au Musée
16h.00
royal de Mariemont
par Anne-Françoise RASSEAUX Giza et Saqqara: les nécropoles
2 jours : les 13 et 14 mars 2008 memphites de l'Ancien Empire par
Mme N. BOZET
Samedi 16 février 2008 de 14h.00 à
Liège 16h.00
A l'occasion des représentations des Alexandrie: le mélange des cultures
Acharniens que le Groupe de Théâtre par M. P. COUSSEMENT
Antique de l'Université de Neuchâtel Samedi 1er mars 2008 de 14h.00 à
donnera au Théâtre Universitaire Royal 16h.00

32 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


EXPOSITIONS Construire à Lutèce
Jusqu’au 25 mai 2008
Bruxelles Crypte Archéologique, Parvis de Notre-
Dame, Place Jean-Paul Deux, 75004
De Gilgamesh à Zénobie
Paris (FR).
Du 6 décembre 2007 au 27 avril 2008
Info: www.carnavalet.paris.fr.
Musée du Cinquantenaire
Parc du Cinquantenaire 10
1000 Bruxelles Rom
Du mardi au dimanche de 10h. à 17h. L’artisanat gallo-romain
Fermé le lundi, le 25/12 et le 01/01 Jusque juin 2008
Chaque dernier jeudi du mois, sauf en Musée de Rauranum, Place de l’Église,
décembre, l'exposition est ouverte 79120 Rom Deux-Sèvres (FR).
jusque 22h. Info: www.musee-rauranum.com.
Tél. : 02 741 72 11
Tél. : 02 741 72 15 (réservation de Valenciennes
visites guidées) Pharaon, homme, roi, dieu
Fax. : 02 733 77 35 (Exposition présentée en 2005 à
Courriel: info@kmkg-mrah.be l'Institut du monde arabe, à Paris, mais
Site: www.kmkg-mrah.be enrichie désormais de 70 nouvelles
Tous les chemins mènent à Rome : pièces)
Voyages d'artistes du XVIe au XIXe Musée des Beaux-Arts
siècle Boulevard Watteau
Jusqu’au 26 janvier 2008 59300 Valenciennes
Musée d’Ixelles, rue Jean Van Tél.: 0033 327 22 57 20
Volsemstraat 71, 1050 Bruxelles. Jusqu'au 20 janvier 2008
Tél. : 02-515.64.22
Fax : 02-515.64.24 Le Havre
Courriel : musee-ixelles@skynet.be La hache et la meule
Site : http://www.musee-ixelles.be Muséum
Place du Vieux-Marché
Tirlemont 76600 Le Havre
Tél.: 0033 235 41 37 28
Doodgewoon! Rituelen van leven en
Jusqu'au 30 mars 2008
dood in de Romeinse tijd
Jusque mai 2009
Bienne (Suisse)
Erfgoedsite Tienen, Museum Het
Toreke, Année des Celtes 2007
Grote Markt 6, 3300 Tienen. La Tène
Info: www.tienen.be Musée Schwab
Faubourg du Lac, 50
Paris 2502 Bienne
Tél.: 0041 323 22 76 03
Les Phéniciens et la Méditerranée Jusqu'au 24 février 2008
16 octobre 2007 – 30 mars 2008
Institut du Monde Arabe Nyon
1, rue des Fossés Saint-Bernard
Place Mohammed V Côté jardins
75236 Paris cedex 05 Jusqu’au 31 mai 2008
Tél. : 01 40 51 38 38 Musée Romain, Rue Maupertuis,
Fax. : 01 43 54 76 45 1260 Nyon 1 (CH).
Info: www.mrn.ch.

33 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Bâle THEATRE - SPECTACLES
Antike im Kino : auf dem Weg einer
Kulturgeschichte des Antikefilms
Jusqu’au 4 mai 2008 Liège
Skulpturhalle, Mittlere Straße 17, Du 29 février au 2 mars dans le cadre de
4056 Basel (CH). la 25e Rencontre Internationale de
Info: www.skulpturhalle.ch. Théâtre Universitaire (RITU 25), qui se
déroulera à l'Ulg, le Groupe de Théâtre
Bonn Antique de l'Université de Neuchâtel
Trésors engloutis d'Egypte (GTA) présentera sa nouvelle
Kunst-und Ausstellunghalle der adaptation d'Aristophane : « Les
Bundesrepublik Deutschland Acharniens ou... les Helvètes ». Les
Friedrich-Ebert-Allee 4 dates des représentations restent à
53113 Bonn (DE) préciser. Pour toute info :
Tél.: 0049 22 89 17 10 www.turlg.ulg.ac.be et
Jusqu'au 27 janvier 2008 alain.chevalier@ulg.ac.be"
Info: www.kah-bonn.be.

Munich En Tournée
Mythos Troja La Comédie du fantôme d’après la
Jusqu’au 31 janvier 2008 Mostellaria de Plaute
Staatliche Antikensammlungen, par la troupe des Latini
Königsplatz 1, 80333 München (DE). À Enghien
Info: www.antike-am- dans la chapelle du Collège Saint-
koenigsplatz.mwn.de. Augustin à Enghien
vendredi 15 février et samedi 16
Amsterdam février 2008 à 20h.
Goed gegoten! 5000 jaar brons réservations : 02 672 96 88
Jusqu’au 2 mars 2008 latinicecilemarc@yahoo.com
Allard Pierson Museum, Oude
Turfmarkt 127, 1012 GC Amsterdam A Bruxelles
(NL). Facultés universitaires Saint-Louis
Info: www.allardpiersonmuseum.nl. Rue du Marais, 107
1000 Bruxelles
BA’s-Hertogenbosch mercredi 9 avril à 20h15
De Romeinse bronsschat van réservations : 02 672 96 88
Nistelrode latinicecilemarc@yahoo.com
Jusqu’au début 2008
Noord-Brabants Museum, Bruxelles
Verwersstraat 41, 5200 BA’s- Les Midis du Cinéma
Hertogenbosch (NL). Auditorium du Musée d’Art ancien
Info: www.noordbrabantsmuseum.nl. rue de la Régence 3 - 1000 Bruxelles
Tél. : 02 673 41 07
Leiden Le jardin de l’Antiquité à nos jours, à
Schitterend sieraad travers toute l’Europe. « Le jardin
Jusqu’au 23 mars 2008 d’Occident » de Philippe GUERDAT et
Rijksmuseum van Oudheden, Luc WEBER.
Rapenburg 28, 2301 EC Leiden (NL). Jeudi 6 décembre 2007 à 12h.30
Info: www.rmo.nl.

34 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


Plaute, la nouvelle comédie Les 18 et 22 janvier 2008 à 20h.30
Mardi 22 janvier 2008 à 13h30 Kaaitheater
20 square Sainctelettesquare
L’irrésistible ascension de Jules César 1000 Bruxelles
Lundi 21 janvier 2008 à 19h. Tél.: 02 201 59 59
Lundi 28 janvier 2008 à 12h.
Théâtre Poème (Jeunesses Poétiques) En tournée
rue d'Ecosse, 30 - 1060 Bruxelles Renseignements et réservations auprès
Tél. : 02 538 63 58 des « Amis de l’enseignement »
Fax. : 02 534 58 58 Allée des Cortils, 9 – 4041 Vottem
Tél. : 0495 35 83 35
La guerre de Troie n'aura pas lieu La Comédie du fantôme – Mostellaria
de Jean Giraudoux de Plaute
Du 10 janvier au 9 février à 20h.15 par la troupe des Latini
Sauf les lundis (relâche) Lundi 17 mars 2008 à Namur
Les 13, 20, et 27 janvier et les 3 et 9 Mardi 18 mars 2008 à Liège
février : représentation à 15h.00 Réservations avant le 20 janvier
Théâtre Royal du Parc
Rue de la Loi, 3 - 1000 Bruxelles Les fantastiques aventures d’Ulysse
Tél. (location) : 02 505 30 30 d’après l’Odyssée d’Homère
Site : www.theatreduparc.be par le Théâtre du Gai-Savoir
Lundi 14 avril 2008 à Bruxelles (Uccle)
Giolio Cesare in Egitto Lundi 21 avril 2008 à Namur (Maison
de George Frideric Haendel de la Culture)
Les 20, 22, 23, 25, 26, 29, 30 et 31 Lundi 28 avril 2008 à Liège
janvier 2008 à 19h. (Outremeuse, Trianon)
Les 1, 5, 6 et 7 février 2008 à 19h. Réservations avant le 20 janvier
Le 27 janvier et le 3 février à 15h.
Théâtre de la Monnaie
Rue Léopold, 4 - 1000 Bruxelles Sur demande
Tél. : 070 23 39 39 - Horace – Virgile : le bonheur est dans
Site : www.lamonnaie.be le pré
- Satire et mondanités
Dido and Aeneas de H. Purcell - L’Affaire Catilina
Les 12, 15, 16 et 17 janvier 2008 à - Philosophes à vendre et filles à marier
20h.15 - Trois dérives côté cœur : textes
Le 13 janvier 2008 à 15h. d’Apulée, Catulle et Ovide
Théâtre National - Plaute, la nouvelle comédie
Bd. Emile Jacqmain, 111-115 - Les Annales de Tacite : chroniques
1000 Bruxelles d’Empire
Tél. : 02 203 53 03 Théâtre Poème (Jeunesses Poétiques)
Courriel : location@theatrenational.be rue d'Ecosse, 30 - 1060 Bruxelles
Site : www.theatrenational.be Tél. : 02 / 538.63.58
Fax. : 02 / 534.58.58

35 FPGL N° 163 – janv-fév 2008


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Publications de la FPGL
Opération de déstockage : tarif complètement revu ! Profitez de notre offre !
Certaines publications sont en voie d'épuisement et ne seront pas rééditées.
1. Langues anciennes, civilisation contemporaine par Georges THINES 3,00 €
2. A vous qui enseignez encore les langues anciennes par Jean LECLERCQ 3,00 €
3. Le MEMOSCOPE, jeu de racines grecques 5,00 €
4. Langues anciennes, langues essentielles 5,00 €
5. Nous, les philologues par Jean PREAUX 3,00 €
6. Hippocrate au lycée par Robert JOLY 3,00 €
7. La tragédie grecque et l’actualité intellectuelle du Ve s.
Le Philoctète de Sophocle par Jacqueline de ROMILLY (en voie d’épuisement) 3,00 €
8. Musique et poésie en Grèce antique par François DUYSINX 5,00 €
9. La femme et l’inégalité en droit romain par Jacques-Henri MICHEL 5,00 €
10. La Colonne Trajane par Salvatore SETTIS 5,00 €
11. Le calendrier romain par Albert DEMAN 5,00 €
12. Actes de la Journée “Compétences transversales et langues anciennes” 5,00 €
13. Les vertus de la traduction par Arthur BODSON 3,00 €
14. Extraits des “Gnîmai monÑsticoi” de Ménandre
avec traduction et lexique par André CHEYNS 3,00 €
15. La Nuit des Chimères, un texte de Christian BAGGEN 5,00 €
Monsieur Tirésias rencontre Chiron, Parthénopé, Pan, la Sphinx,
le Minotaure, Méduse et Apollon… un must !
16 Le tee-shirt « F.P.G.L. » 5,00 €
Frais d’envoi : à l’unité 2,00 €
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Pour toute commande, adressez-vous à :
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Editeur responsable du “Bulletin d’Information”: Laurent Duchesne, Rue des Ecoles, 3 4530 Villers-le-Bouillet

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