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THEME :
L’AMELIORATION DU PROCESSUS
« FOURNISSEURS – PAIEMENT » PAR LA
PREVENTION DES RETARDS DE PAIEMENT
Effectué à :
Période de stage :
Du 01/03/2017 au 31/05/2017
REMERCIEMENTS
À ma tutrice de stage Mme. Nadia AIT BOUAZZA, chef comptable pour son suivi,
ses éclaircissements et ses orientations tout au long de la durée de mon stage.
AVANT-PROPOS
C’est dans cette optique que nous avons effectué un stage au sein de l’Office Régional
de Mise en Valeur Agricole du Souss-Massa (ORMVA-SM), qui s’est déroulé du 1 ER Mars au
31 Mai 2017. Sous le thème « L’amélioration du processus « fournisseur-paiement » par
la prévention des retards de paiement »
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
AVANT-PROPOS
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
SECTION 3 : CONCEPTION D’UN TABLEAU DE BORD DE SUIVI DES DELAIS DE PAIEMENT
Introduction
1. Elaboration des indicateurs :
2. Tableau de suivi du processus « Fournisseur-Paiement » :
Conclusion
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
Chapitre 1
BL Bon de livraison
BR Bon de réception
OP Ordonnancement de paiement
PBO Performance du bureau d’ordre
PC Performance de la comptabilité
PBB Performance du bureau budget
PP Performance de la paierie
1.1.1.
INTRODUCTION GENERALE
Le problème douloureux pour les entreprises s’engage dans la voie d’une solution qui,
pour l’essentiel, permet de respecter les délais de paiement sans pour autant subir les coûts
supplémentaires imposés par le paiement des pénalités de retard. Les pénalités de retard sont
exigibles, sans formalité, à partir du jour suivant la date de paiement prévue dans le contrat de
vente ou tout autre document. Si les deux parties n’ont pas convenu d’un délai de paiement,
ces pénalités sont dues à compter de l’expiration du 60e jour suivant la date de livraison ou de
l’exécution du service demandé. Pour les établissements publics, les «intérêts» de retard sont
exigibles à partir du jour suivant la constatation définitive de la fin du chantier ou de
l’exécution d’une prestation de services.
Afin de ne plus payer leurs fournisseurs en retard, les grands donneurs d'ordres doivent
s'attaquer aux causes racines du problème au sein de leur organisation. En effet, dans de
nombreux cas, le non-paiement à l'heure des fournisseurs résulte de dysfonctionnements
organisationnels ou comportementaux. Or, bien souvent, la comptabilité-fournisseur est
rendue seule responsable alors que les causes de ces retards récurrents sont aussi à rechercher
en amont, dès la demande d'achat et la commande.
Ce rapport, établi lors de mes journées dans le dit organisme, a pour objectifs
d’analyser les différents aspects liés au processus « fournisseur-paiement » au sein de
l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole Souss-Massa relatifs au règlement aux
fournisseurs, d’évaluer la relation « fournisseur-client » et de mesurer les failles au niveau du
dit processus. L’ORMVA éprouve des difficultés à respecter les délais de paiement et à ne pas
dépasser les échéances.
Le traitement de cette problématique est ici organisé de la façon suivante. Dans une
première partie, nous exposerons le contexte du travail et l’organisme d’accueil, l’Office
Régional de Mise en Valeur Agricole Souss-Massa. Ensuite, le cadre conceptuel de la
recherche et ses soubassements théoriques. Ces éléments nous permettront de mieux cerner
notre thème d'étude et de dégager notre modèle d'analyse. Dans la dernière partie, nous ferons
le point sur les étapes de la réalisation de la mission, les résultats obtenus ainsi que les
recommandations.
CHAPITRE
1 :
LE CONTEXTE DU TRAVAIL
Ce premier chapitre consiste, en premier, en une présentation du contexte du travail. Il
portera notamment sur une présentation de la problématique. Nous exposerons la
méthodologie adoptée, le sujet du rapport, les objectifs fixés ainsi que le plan du
rapport qui sera mis en avant.
D’autre part, nous ferons le point sur une présentation générale de l’organisme qui,
depuis 3mois, m’a accueilli dans le cadre de mon stage. Nous allons présenter sa
création, ses sources de financement, ses missions et sa structure organisationnelle.
Ensuite, nous allons procéder à une brève description du Service de la
Planification et de la Programmation, le service que nous avons intégré durant ce
stage. L’objectif visé au terme de cette partie est d’avoir permis au lecteur de se
familiariser avec l’ORMVA/SM, de percevoir les moments clés de son histoire, son
rôle principal et, d’avoir ici, un premier aperçu des perspectives de l’établissement.
1
Problématique, objectifs et méthodologie
1
Problématique
2
Objectifs
3
Gains et résultats attendus
4
Méthodologie
5
Organisation du rapport
Introduction
1. Problématique :
C’est pourquoi, et à la lumière de ce qui précède, notre rapport de stage de fin d’études
a pour thème : « L’optimisation du processus « fournisseur-paiement » par la prévention
des retards de paiement ».
2. Objectifs :
Pour que notre étude se déroule du mieux possible, nous nous avons fixés un
ensemble d’objectifs qui sont étroitement liés à la problématique déjà citée, et que nous
nous attachons à atteindre tout au long de notre travail. Il s’agit de :
Qualifier les retards afin de mettre en place les actions correctives ciblées.
Respecter la réglementation ;
Améliorer la gestion de la trésorerie ;
Améliorer les relations avec les fournisseurs ;
Réduire les coûts liés aux intérêts moratoires ;
4. Méthodologie de travail :
5. Organisation du rapport :
2016/2017
3
2
1
16
Conclusion
Nous venons donc de délimiter notre thème de stage et les repères qui
guiderons le présent travail, le thème étant l’optimisation du processus « fournisseurs-
paiement » par la prévention des retard de paiement en vue d’appliquer une étude qui aboutira
à une solution pour atteindre les objectifs déjà fixés.
Le choix de ce thème a bien évidemment été justifié ci-avant et tient ses bases
dans plusieurs éléments.
SECTION
2
Le cadre de travail : L’ORMVA/SM
1
Présentation générale de l’organisme d’accueil:
2
Présentation du service SPP
Introduction
Cette deuxième section vient pour présenter d’une façon globale le cadre de
travail de mon stage de fin d’études.
LE LOGO
1
Négib Bouderbala, ‘L’aménagement des grands périmètres irrigués L’expérience marocaine’, CIHEAM -
Options Méditerranéennes, p177
Les ORMVA sont régis par des décrets royaux datés du 22 octobre 1966, à savoir :
Le décret précis que le ministère de l’agriculture exerce les attributions qui lui
sont dévolues, soit directement, soit par l’intermédiaire de l’ORMVA.
Ces décrets royaux portaient sur la création des ORMVA de Doukkala, de Tadla,
d’Ouarzazate, de Gharb, du Haouz, de la Moulouya et de Tafilalet. Des décrets ultérieurs ont
porté création des autres ORMVA : Loukkos et Sous-Massa.
Les décrets royaux portant création des ORMVA publiés dans le bulletin officiel n°
2819 du 9 novembre 1966 sont précédés d’un exposé des motifs :
Dans le but de promouvoir une mise en valeur efficace des terres agricoles ou à
vocation agricole, l’Etat a consenti des efforts financiers importants, aussi bien pour la
formation des cadres, que pour l’exécution des vastes programmes d’équipement.
Les structures des Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole, reflètent les
responsabilités à la fois politiques, techniques et administratives qui incombent
respectivement au Gouvernement, au Ministre de l’Agriculture et de la réforme agraire,
et aux agents et représentants régionaux, tant des populations que des pouvoirs publics
L’organisation :
URE
24
Le bureau des marchés est chargé de la gestion des marchés. Les principales
activités de ce bureau portent sur:
o La Cellule Comptable :
o Bureau Informatique :
Conclusion
Cette section est jugée d’une grande importance, puisqu’elle fait état de l’existant et
présente une description de l’ORMVA/SM, sujet du travail. Cette étape s’est vue primordiale
car elle nous a permis de se familiariser avec l’établissement d’accueil et le service que
nous avons intégré et d’avoir ici, un premier aperçu des perspectives de l’établissement. De
plus, cela affecte la manière dont nous aborderons le sujet du stage et les éléments choisis
pour cerner la problématique.
CHAPITRE
2 :
CADRE THEORIQUE DU
PROCESSUS « FOURNISSEUR-
PAIEMENT », DELAIS DE
PAIEMENT DES MARCHES
PUBLICS
1
L’optimisation des processus : outil d’amélioration de la
performance
1
L’approche processus
2
Chaîne de valeur de Michael Porter
Introduction
A ce stade, la synthèse portera dans un premier temps sur les concepts liés à la
notion processus, sa définition, ses types ainsi qu’à la notion du pilotage et l’amélioration de
la performance.
1. L’approche processus :
1.1. La notion du processus :
Le processus répond à la question «Que faire pour atteindre le résultat attendu ?». Il en
résulte que la caractéristique première d'un processus est sa finalité.
1.2. Les types de processus :
"Pilote de processus" est une responsabilité nouvelle. Le plus souvent ces rôles de
pilotes de processus sont confiés à des chefs de services, chefs de département, membres de
direction... mais rien n'interdit qu'ils soient attribués à d'autres niveaux de responsabilités.
Quelque soit le cas de figure, il est fortement recommandé de décrire clairement leurs
responsabilités respectives pour éviter toute ambiguïté. En outre, un pilote de processus doit
pouvoir disposer de l'autorité, de la compétence et des moyens nécessaires pour accomplir sa
mission.
La chaîne de valeur peut se définir comme l’étude précise des activités de l’entreprise
afin de mettre en évidence ses activités clés, c’est-à-dire celles qui ont un impact réel en
termes de coût ou de qualité et qui lui donneront un avantage concurrentiel. Cette distinction
permet de savoir ou se placer et travailler son positionnement pour développer de la valeur
ajoutée de l’entreprise, valeur nécessaire pour pérenniser l’entreprise.
Pour Michael Porter, on peut distinguer parmi les activités impliquées dans la chaîne
de valeur:
Logistique Interne : Les matières premières et autres marchandises sont ici réceptionnées
des fournisseurs. Elles sont stockées jusqu’à leur affectation en phase de
production/assemblage. Les moyens de production sont ainsi déplacés au sein de
l’entreprise (manutention, contrôle des stocks, renvoi aux fournisseurs, …).
Production : Les biens sont ici fabriqués ou assemblés pour former des produits finis.
Nous comprenons l’emballage d’un livre pour un vendeur on-line, l’entretien d’une
voiture, le contrôle de qualité, …
Logistique Externe : Les marchandises sont envoyées aux grossistes, aux distributeurs ou
directement aux consommateurs.
Ventes et Marketing : À ce stade, l’entreprise prépare son offre pour satisfaire les besoins
et désirs de ses cibles. Il s’agit des activités associées à la fourniture des moyens par
lesquels la clientèle est incitée à acheter un produit ou service. Nous citerons la publicité,
la promotion, la force de vente, la sélection des circuits de distribution ou la fixation des
prix.
Services : Sont compris ici tous les services visant à accroître ou à maintenir la valeur de
votre produit tels l’installation, le service après-vente, la formation, …
Conclusion
A la fin de cette section, nous avons pu cerner les concepts de base et les éléments clés
qui sont autour de la thématique.
2
Cadre général de la comptabilité fournisseur
1
Processus comptabilité fournisseur
Introduction
Pour mémoire, un processus se caractérise par : des éléments entrants • des éléments
de sortie, conformes à des critères d’acceptation • un caractère reproductible / répétitif, • une
valeur ajoutée.
R
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contribuant à la création de valeur pour l’entreprise. Il s’agit de la chaîne de valeur du
processus comptabilité fournisseur
La comptabilité fournisseur doit traiter l'ensemble des factures qui proviennent des
fournisseurs :
Exemple : sans service qui centralise l'ensemble des factures des fournisseurs, les coûts
de gestion des factures sont plus élevés.
Les logiciels les plus développés offrent la possibilité de mettre en place un suivi des
fournisseurs avec :
Ces indicateurs peuvent être présentés sous forme de tableaux de bord pour plus de précision.
Seule une vision globale des ressources engagées tout au long du processus, permet
d’en apprécier la pertinence, la qualité, l’efficacité, l’équilibre des compétences affectées ou
encore le niveau de contrôle interne.
Conclusion
3
Délais de paiement des marchés publics et intérêts
moratoires
Introduction
Nous allons bien évidemment faire le point sur les dispositions relatives à la loi 32-10
afin de bien pouvoir se positionner par rapport aux réglementations.
Suivant la loi 32-10 complétant la loi 15-95 formant Code de Commerce, un délai de
paiement pour la rémunération des transaction entre les commerçants doit être prévu
parmi les conditions de paiement que le commerçant concerné est tenu de le
communiquer avant la conclusion de toute transaction à tout commerçant qui en fait la
demande.
Le délai de paiement des sommes dues est fixé au soixantième jour à compter de la
date de réception des marchandises ou d’exécution de la prestation demandée
quand le délai n’est pas convenu entre les parties.
Quand le délai pour payer les sommes dues est convenu entre les parties, il ne
peut pas dépasser quatre vingt dix jours à compter de la date de réception des
marchandises ou d’exécution de la prestation demandée.
Le délai maximum pour tous les marchés publics sera ramené à 60 jours, dont 45 pour
constater la prestation et 15 pour la régler. Au-delà de ce délai, l’application des intérêts
moratoires est déclenchée. Pour rappel, actuellement, les pénalités de retard ne deviennent
théoriquement redevables que si le paiement intervient au-delà de 90 jours.
L’indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement est la somme qui doit être versée par le
professionnel lorsqu’il règle une facture après l’expiration du délai de paiement.
Elle permet de convaincre les professionnels de respecter leurs délais de paiement, mais
aussi d’indemniser les créanciers pour les frais de recouvrement, les coûts administratifs et les
coûts internes qu’engendrent ces retards de paiement. Bien entendu, si les frais de recouvrement
sont supérieurs à cette indemnité forfaitaire, le créancier peut tout à fait demander une
indemnisation complémentaire si elle est justifiée.
Ces deux terminologies sont utilisées pour désigner la même chose : une compensation
financière au bénéfice du vendeur si celui-ci subit des retards de paiement.
Un moratoire (du latin moratorius, de morari : retarder) est un terme de droit, qui désigne une
décision d'accorder un délai ou une suspension volontaire d'une action.
La notion d'intérêts moratoires est reprise dans les marchés publics où l'acheteur et le
vendeur peuvent être pénalisés en cas de retard dans l'accomplissement de leurs obligations.
L'établissement public est contraint de payer ces indemnités en cas de paiement après
la date d'échéance des factures notamment depuis la Loi de 32-10 sur les délais de paiement
dans les marchés publics.
Les intérêts moratoires sont des intérêts qui sont payés par un débiteur à son créancier
en contrepartie du préjudice qui découle du retard de paiement d'une dette. Les intérêts
moratoires sont régulièrement calculés en fonction du taux d'intérêt légal en vigueur à la date
à laquelle les intérêts moratoires ont commencé à courir, augmenté d'un nombre de points
dépendant des termes du contrat passé.
En marchés publics, lorsque les délais fixés pour le paiement sont dépassés,
l'adjudicataire a droit au paiement, de plein droit, par mois ou partie de mois de retard, à un
intérêt moratoires.
Le plus récent taux directeur de Bank Al Maghrib (soit 2.50% +Une marge de sept
points de pourcentage, appliqué au principal de la dette.
Le taux directeur de Bank Al Maghrib est fixé actuellement à 2.25% (la décision de
Bank Al Maghrib a été prise à l’issue de la réunion trimestrielle du conseil de la banque
centrale, mars 2016) sachant que la loi 32-10 dispose que le taux de la pénalité de retard ne
peut être inférieur du taux directeur de Bank Al Maghrib.)
Concernant la marge de 7 points, elle trouve sa base juridique dans l’article premier du
décret d’application n° 2-12-170.
Les amendements proposés visent à appliquer cette loi pour les établissements publics
exerçant de manière normale ou professionnelle une activité commerciale comme définit par
la loi n°15-95 relative au Code de commerce, ainsi que la pénalité de retard dans l’exercice du
service accompli, conformément au règlement en vigueur.
Trop souvent, les marchés publics constituent un outil essentiel de la mise en place de
la politique des entreprises publiques.
A cet effet, la passation des marchés l’ORMVA doit obéir aux principes de liberté
d’accès à la commande publique, d’égalité de traitement des concurrents et de transparence
dans les choix du maître d’ouvrage.
D’après l’article 3 du décret2, le marché public est défini comme « tout contrat à titre
onéreux conclu entre, d’une part, un maître d’ouvrage, et d’autre part, une personne physique
ou morale appelée entrepreneur, fournisseur ou prestataire de services ayant pour objet
l’exécution de travaux, la livraison de fournitures ou la prestation de service ». Le but
recherché est de développer le moyen juridique qui permet à l’administration de trouver un
contractant qui répond à ses besoins dans les meilleures conditions3.
Le maître d’ouvrage est défini comme l’Administration qui au nom de l’Etat passe le
marché avec un entrepreneur, un fournisseur ou un prestataire de service.
Pour ce qui est des prestations, on distingue trois types : exécution de travaux,
livraison de fournitures et prestation de service.
Le décret a prévu plusieurs catégories de marché public pour répondre aux besoins
exprimés par l’entité publique. Il s’agit de : marché cadre, le marché pluriannuels, le
marché à tranches conditionnelles et le marché en lots séparés. Plusieurs classifications sont
possibles en fonction du prix ou de la procédure poursuivie.
Ce marché s’étale sur plus d’une année et ses engagements et ses dépenses doivent
rester dans la limite des crédits d’engagements et des crédits de paiements disponibles
(article 6 du décret). L’intérêt de ce type de marché apparaît dans le cas des grands travaux
d’infrastructure.
Ce type de marché est permis dans le cas où la prestation peut être divisée en
tranches qui forment un ensemble cohérent, autonome et fonctionnel. Le marché comporte
une tranche ferme à exécuter dès l’approbation du marché et des tranches conditionnelles
dont l’exécution dépend de la disponibilité de la production d’un ordre de service par le
maître d’ouvrage dans les délais prévus par le marché. Le prix peut être fixe ou différent
entre la tranche ferme et les autres tranches (article 7 du décret).
4
BANQUE MONDIALE, Rapport analytique sur la passation des marchés publics Royaume du Maroc, Bureau
Régional Moyen Orient et Afrique du Nord Banque mondiale, Février 2000, p.12
Les modes par lesquelles les marchés peuvent être contractés peuvent être classés en
trois catégories:
L’appel d’offres est la procédure par laquelle le maître d’ouvrage, attribue le marché,
sans négociation, sur la base de critères objectifs préalablement portés à la connaissance des
candidats. Le marché est attribué sur proposition de la commission d’appel d’offres.
Le maître d’ouvrage peut choisir librement entre l’un des types ou formes d’appel
d’offres ci-dessus, selon la procédure applicable pour chaque mode de passation.
L’appel d’offre peut être national, international, ouvert, restreint ou avec présélection.
L’appel d’offres est dit international si sa publicité est étendue à des pays étrangers.
L'appel d'offre est dit "ouvert" lorsque tout candidat peut obtenir le dossier de
consultation et présenter sa candidature.
L'appel d'offre est dit "restreint" lorsque seuls peuvent remettre des offres, les candidats
que le maître d’ouvrage a décidé de consulter.
L'appel d'offres est dit " avec présélection " lorsque seuls sont autorisés à présenter des
offres, après avis d'une commission d'admission, les candidats présentant les capacités
suffisantes, notamment du point de vue technique et financier.
2.3.2. Le concours :
cas échéant leur ordre de grandeur ou le maximum de prix. La participation au concours est
conditionnée par le dépôt d’une demande d’admission accompagnée des dossiers
administratif, technique et additif (articles 50 et 61 du décret).
Le concours met en compétition des candidats sur des prestations qui sont appréciées
après avis d'un jury et qui préfigurent celles qui seront demandées au titre du marché.
Cette procédure de passation des marchés ne peut être utilisée que dans des situations
très précises.
Il est à noter que le recours aux bons de commande est le moyen le plus apprécié par
les acheteurs publics vue qu’il n’impose pas beaucoup de contraintes et que la procédure est
très simple. Le bon de commande n’a pas été considéré par la jurisprudence comme un
marché public5.
5
EL AARAJ mohamed, Le régime des contrats administratifs selon les décisions et jugements de la justice
administrative (en arabe), REMALD, 2005
Conclusion
Le problème douloureux pour les entreprises s’engage dans la voie d’une solution qui,
pour l’essentiel, permet de respecter les délais de paiement sans pour autant subir les coûts
supplémentaires imposés par le paiement des pénalités de retard. Les pénalités de retard sont
exigibles, sans formalité, à partir du jour suivant la date de paiement prévue dans le contrat de
vente ou tout autre document.
Cette section nous a rapprochés de ces notions en donnant des définitions claires sur
les intérêts moratoires et sur les délais de paiement des marchés publics.
CHAPITRE
3 : L
PROCESSUS « FOURNISSEUR-
’AMELIORATION DU
SECTION
1
Description de la comptabilité fournisseur de
l’ORMVA/SM
1
La comptabilité d’engagement
2
La comptabilité auxiliaire
Introduction
1. La comptabilité d’engagement :
Elle repose sur la logique des « créances acquises/dettes certaines ». Les opérations
comptables (recettes et dépenses) sont enregistrées dès qu’elles sont certaines, même si elles
ne sont pas encore payées.
Par exemple, un achat réalisé le 31 mars devra être enregistré en comptabilité dès cette
date, même si le paiement interviendra 2 mois plus tard (enregistré au crédit du compte
fournisseur puisqu’il s’agit d’une dette contre le débit du compte achat). Puis au 31 mai, une
2ème écriture sera passée (au débit du compte fournisseur par le crédit d’un compte de
trésorerie) pour marquer le mouvement d’argent effectif (d’où le nom «partie double»).
4411 Fournisseur X
4411 Fournisseur X
5541 Banque
X
4411
Conclusion
2
Analyse du processus « fournisseur-paiement »
1 Identification du processus
2
Mise en œuvre d’une démarche de création de valeur
3
Diagramme de flux du processus
4
Identification des dysfonctionnements et des défaillances
Diagnostic interne
Introduction
Dans le but de réaliser du mieux possible, la mission qui nous a été assignée, on
est passé par des étapes bien soulignées et bien déterminées, qui permettent à chaque
stade d’avoir des outputs formalisés. Ci-dessous, nous présenterons l’ensemble de
documents élaborés toute en définissant l’utilité et la finalité derrière leurs élaborations.
1. Identification du processus :
La recherche d’un niveau de performance optimum repose sur la mise en œuvre d’une
démarche de création de valeur. La recherche permanente de création de valeur doit rester au
centre de toute optimisation.
La comptabilité fournisseurs, en qualité de responsable du processus, doit analyser
l’ensemble des activités comptabilité fournisseurs en associant les autres fonctions de
l’établissement impliquées pour :
Positionner les tâches au meilleur endroit (principe de subsidiarité), en acceptant
ainsi que des tâches a priori comptables soient portées par des fonctions amont et
inversement
Equilibrer et fédérer les contributions des différentes fonctions impliquées
Organiser le bon niveau de contrôle interne, ce qui bien souvent revient à davantage
centrer la comptabilité fournisseurs sur des tâches de contrôle à plus forte valeur
ajoutée, délaissant les tâches de production
Animer et piloter la qualité du processus à travers des indicateurs de performance.
Afin de pouvoir visualiser les étapes principales du processus étudié, de connaître les
exigences des intervenants, nous avons élaboré un diagramme de flux qui va nous permettre
de comprendre, analyser, standardiser et par la suite, améliorer notre processus.
Le processus étant défini, chaque activité identifiée, les flux et acteurs bien définis, on
va s’attacher à identifier les défaillances et les dysfonctionnements possibles.
L’arbre d’Ishikawa ou diagramme poisson nous permettra de bien cerner les causes
racines des dysfonctionnements dans le processus « fournisseur-paiement » en analysant les
causes possibles d’un problème donné.
5. Diagnostic interne :
Après avoir dégagé les défaillances et les dysfonctionnements dans le processus, il est
désormais nécessaire de faire un diagnostic interne afin de pouvoir déceler les forces et
faiblesses de l’ORMVA/SM au niveau du paiement. Durant cette étape, nous allons identifier
tout ce qu’il y a de positif et de négatif afin de tirer cela en avantages et en handicaps. En
effet, cette étape nous sera très utile dans le sens qu’elle nous permettra d’élaborer les
indicateurs qui nous seront très nécessaires pour réaliser l’étape suivante.
Forces Faiblesses
LA LOURDEUR DU PROCESSUS
Conclusion
3
Conception d’un tableau de suivi du processus
« fournisseur-paiement »
1
Elaboration des indicateurs
2
Tableau de suivi du processus « fournisseur-paiement »
3
Recommandations
Introduction
A cette étape, Il s’est avéré qu’il est nécessaire de mettre en œuvre une communication
appropriée à l’attention de l’ensemble de ces acteurs qui s’appuiera sur des indicateurs de
pilotage de la performance.
Alors, cette section va démontrer comment est ce que le indicateurs ont été construit et
les raisons derrière leur construction. Finalement, Nous allons terminer par la conception d’un
tableau de bord de suivi du processus « Fournisseur-Paiement » qui a fait l’objet de tout ce
qui précède.
Nous allons retenir deux types d’indicateurs. De manière générale, les indicateurs
que contient un tableau de bord doivent donner des précisions sur la performance de
l’entreprise et sur son pilotage :
En plus des indicateurs cités en haut, des indicateurs de pilotage on été conçus. Ces
indicateurs permettent de disposer de moyens de détection et d’alerte en cas de
dysfonctionnement à un stade du processus. Dans notre cas, le dysfonctionnement est le retard
de paiement.
Deux fiches descriptives ont été conçues de façon à contenir les principales
informations relatives aux indicateurs et aux données servant à leur élaboration.
Ce tableau a été divisé en plusieurs parties. Chacune d’elles concerne une partie du
processus et correspond à un acteur bien concerné, lui permettant de suivre la situation et de
mesurer sa performance par l’indicateur qui le concerne et son appréciation.
Magasin
Commande réception marchandise
n° Délai de N° bon de
N°commande Fournisseur Date livraison Création BR Montant (HT)
d'ordre paiement réception
bureau d'ordre
Formules de calcul :
Paierie
Paiement
Jour de
indicateur Date Date de
dépassemen Observations Majorations6 Solde restant dû
PP rapprochement valeur
t
Retard de
5,00% 20/04/2017 09/05/2017 24 206,13 MAD 33 206,13 MAD
paiement
8,33% 01/05/2017 03/05/2017 0 Paiement à temps 0,00 MAD 20 000,00 MAD
Conclusion
6
Conformément à la loi 32-10 relatives aux délais de paiement, la pénalité de retard = Créance *taux de la
pénalité * (nombre de jours de retard /365).
RECOMMANDATIONS
La mise à jour des procédures en vigueur permettent la bonne maîtrise des contraintes
réglementaires et techniques relatives aux délais de paiement.
CONCLUSION GENERALE
Vu que la comptabilité fournisseur s’occupe principalement du traitement des
factures, de la réception à l’archivage en passant par le paiement. Elle permet une meilleure
gestion des fournisseurs et une meilleure gestion des litiges avec les fournisseurs. A cet
égard, la mise en place d’un système de paiement automatique et la dématérialisation de la
réception des factures vise à éviter les oublis.
Seule une vision globale des ressources engagées tout au long du processus, permet
d’en apprécier la pertinence, la qualité, l’efficacité, l’équilibre des compétences affectées ou
encore le niveau de contrôle interne. En effet, l’amélioration des processus est en centre de la
relation client-fournisseur.
La profonde réflexion autour de ce projet est une expérience très riche en leçons. Ce
stage nous a été une satisfaction. Ainsi, la réalisation de cette mission nous a été instructive et
bénéfique à plusieurs égards dans le sens où la recherche théorique nous a permis
d’approfondir et d’améliorer nos connaissances concernant les notions liées à la thématique.
Le diagnostic et l’analyse du processus et la formalisation des activités nous ont permis de
dépasser certaines présomptions et nous ont dévoilé un autre aspect de notre vécu
professionnel.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
Articles :
Textes juridiques :
Sites internet :
http://www.leconomiste.com/article/1007429-delais-de-paiement-le-fisc-intraitable-
sur-les-penalites-de-retard (consulté le 03/03/2017)
http://www.affaires.ma/delais-de-paiement-60-jours-au-plus-a-partir-du-1er-janvier-
2018-le-taux-de-calcul-des-interets-moratoires-majores-de-1-point/ (consulté le
03/03/2017)
http://demat.marchespublics.gov.ma/pmmp/spip.php?article28&lang=fr (consulté le
05/03/2017)
http://sgg.gov.ma/Legislation/ListeAvant-projets/Commentaires.aspx?cle=168
(consulté le 05/03/2017)
http://juristconseil.blogspot.com/2016/09/marches-publics-la-generalisation-des.html?
m=1 (consulté le 13/04/2017)
Organigramme de l’office
ANNEXES
Modalités de mesure :
Comment ? : Préciser la date de réception de la facture, la date d’envoie de la facture à la comptabilité
et le délai de paiement
Qui ? : Chef bureau d’ordre
Quand ? : En permanence
Grandeur mesurée : la performance de la comptabilité (PC)
PC = Date comptable – date réception de la facture ou BR
Unité : pourcentage
Délai de paiement
Modalités de mesure :
Comment ? : Préciser la date de réception des documents du bureau d’ordre, la date comptable et le
délai de paiement
Qui ? : Comptable
Quand ? : En permanence
Grandeur mesurée : la performance bureau des budgets (PBB)
PBB = Date ordre de paiement – date comptable
Délai de paiement Unité : pourcentage
Modalités de mesure :
Comment ? : Préciser la date de l’ordre de paiement
Qui ? : Chef du bureau budget
Quand ? : En permanence
Grandeur mesurée : la performance de la paierie (PP)
PP = Date rapprochement – date ordre de paiement
Délai de paiement Unité : pourcentage
Modalités de mesure :
Comment ? : Préciser la date de rapprochement et la date de valeur
Qui ? : Comptable
Quand ? : En permanence
Cibles et objectifs :
Eviter de régler les fournisseurs en retard
Maîtriser le processus de paiement des fournisseurs
REMERCIEMENTS................................................................................................................2
AVANT-PROPOS.....................................................................................................................3
SOMMAIRE..............................................................................................................................4
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................9
SECTION 3 : CONCEPTION D’UN TABLEAU DE BORD DE SUIVI DES DELAIS DE PAIEMENT............63
Introduction..................................................................................................................................63
1. Elaboration des indicateurs :............................................................................................63
1.1. Indicateurs de performance :...........................................................................................63
1.2. Indicateurs de pilotage :...................................................................................................64
1.3. Fiche des indicateurs :......................................................................................................64
2. Tableau de suivi du processus « Fournisseur-Paiement » :...............................................65
Conclusion....................................................................................................................................68
RECOMMANDATIONS.......................................................................................................69
CONCLUSION GENERALE................................................................................................70
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..............................................................................71
ANNEXES...............................................................................................................................73