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DOSSIER

Arquitectura y narratividad

Archltecture et narrativité

La ville et l'architecture sont des récits qui se Paul Ricoeur


conjuguent au passé, présent et futur. Qui
d'autre que Paul Rico:ur, pbilosophe anentif
au « travail de la mémoire », pouvait ouvrir ce
débat ; « ouvrir », c'cst-3-dire nous accom­
pagner sur"" chernin qui mene á une clairiere, La ciudad y la arquitectura son relatos que se conjugan en
oomme le dirait Heidegger. Mais le récit SOUlr el pasado. el presente y el futuro. lQuién mejor que Paul
entend la narration, qui elle-meme appelle Ricceur, filósofo atento al «trabajo de la memoria». para
l 'interprétation. La mémoire des pierres parle­ abrir este debate y acompañamos en ese camino que
t-elle aussi bien que C<llle des textes? Paul
lleva a un claro en un bosque, como diría Heidegger? Pero
Rico:ur nous propose sa lecrure de ces mémoires
el relato sobreentiende la narración. que se define a si
; qui ajamais vivifient lepassédenotre présenL
misma como interpretación. lHabla la memoria de las
piedras igual de claro que la de los textos? Paul Aicceur
Puisque e 'est le theme de la mémoire nos propone su lectura de esas memorias, que vivifican
qui m 'a été confié, je vais commencer para siempre el pasado del nuestro presente.
par expliquer comment je relie mé­
moire et narrativité. }'adopte la défini­
tion la plus générale de la mémoire -
celle que I 'on /ro uve dans un petit
texte d'Aristote précisément intitulé De
la mémoire et de la réminiscence, et
qui reprend d'ailleurs des notations.

Resto que me ha sido confiado el tema de la memoria,


en particulier de Platon dans le Thé­
étete, concernant 1 'eikón, l 'image:
« rendre présent de / 'absence ». « ren­ empezaré por explicar mi manera de relacionar la
dre présent de /'absent » ; ainsi que memoria y la narratividad. Yo adopto la definición más
general de la memoria -la que encontramos en un
la notation qui distingue deux absents:

pequeño texto de Aristóteles, titulado precisamente De la


l'absent comme simple irréel, qui
serait done l'imaginaire, et l'absent­
qui-a-été. l'auparavant, l'antérieur, le memoria y de la reminiscencia-, que retoma a su vez
proteron. Ce dernier est, pour Aris­ las observaciones (en particular, las de Teeteto [«De la
ciencia»] de Platón). que conciernen al eikon, la imagen:
tote, la marque distinctive de la mé­

«hacer p resente la ausencia». «hacer presente lo


moire quant a l 'absence : il s 'agil
done de rendre présen te 1 'absence­
qui-a-été. J'ai trouvé une grande com­ ausente»; al igual que la noción que distingue dos tipos
plicité de pensée au deux extrémes de de lo ausente: lo ausente como simplemente algo irreal,
que sería, por lo tanto, imaginario, y lo «ausente-que-ha­
notre histoire de f'Occident, entre les

sido», «lo de antes», «lo anterior», el proteron. Este último

-
Anciens - avec cette idée de l'absence
rendue présente et de l 'antériorité - et
un propos de Heidegger, auquel je es, para Aristóteles, la marca distintiva de la memoria en
tiens beaucoup, que/ que soi man éloi- cuanto ausencia: se trata, entonces, de hacer presente
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gnement de son idée de l'etre-pour­ la «ausencia-que-ha-sido». He encontrado una gran


la-mort : la pensée qu 'i/ jait dédoubler
complicidad de pensamiento en los dos extremos de la
notre concepl du passé et ce qu 'il ap­
pelle le révolu, le Vergangen, et ce­ historia de Occidente: entre los Antiguos -con su idea
qui-a-été, le Gewissen. Du méme coup, de la ausencia hecha presente y de la anterioridad- y
on rend justice a la définition des An­ en una propuesta de Heidegger a la que atengo, por
ciens, car l 'auparavant-rendu-présent
muy alejado que me sienta de su idea del «existir-para­
est doublement marqué g rammati­
calement : il n 'es/ plus, mais il a été. la-muerte»: el pensamiento según el cual es preciso
Et il me semb/e que e 'es/ la gloire de desdoblar nuestro concepto del pasado, lo que él llama
l 'architecture de rendre présent non «la época pasada» (Vergangen), y «lo-que-ha-sido»
pas ce qui n 'esl plus mais ce qui a été
(Gewissen). Al mismo tiempo, se hace justicia a la
a travers ce qui n 'est plus.
definición de los Antiguos. ya que lo «anterior-hecho­
La narr11tivité presente» está doblemente marcado gramaticalmente:
Q 'en est-il de la narrativité? II m'avait ya no es, pero ha sido. Y a mí me parece que la gloria
paru, lors des travaw: anciens d'i/ y a
de la arquitectura consiste en hacer presente no lo que
une dizaine d'années, dans Temps et
Récit, que la mémoire était portée a ya no existe más, sino lo que ha existido a través de lo
la fois au langage et a des amvres par que ya no existe.
le récit, par le mettre-en-récit. le pas­
sage de la mémoire au récit s'impose
ainsi : se souvenir, de far;on privée
comme de far;on publique, c 'est décla­ La narratlvldad
rer que «j'étais la». Le témoin dit: ¿Qué pasa con la narratividad? Me parecía, a la hora de
« J'y étais ». Et ce caractere déclaratif escribir mis trabajos de hace unos diez años, como
de la mémoire va s 'inscrire dans des
Temps et Récit[«Tiempo y relato»], que la memoria llegaba
témoignages, dans des attestations,
mais aussi dans un récit par lequel je tanto al lenguaje como a las obras mediante el relato, la
dis aux autres ce que j'ai vécu. «puesta-en-relato». El paso de la memoria al relato se
impone de la siguiente manera: recordar, tanto en privado
J'adopte done, dans ma réflexion,
como en público, significa declarar: «He estado allí». El
deu:x présupposés : d'une part, rendre
présent de I 'antériorité qui a été et, testigo dice: «Yo estaba allí». Y ese carácter declarativo
d'autre part, la mettre en a1uvre par le de la memoria viene a inscribirse en los testimonios, las
discours, mais aussi par une opération atestaciones, pero también en un relato mediante el cual
fondamenta/e de mise en récit que
yo transmito a los demás lo que he vivido.
j 'identifie a la « configura/ion ».

Au point de départ, je voudrais met/re Por lo tanto, yo adopto en mi reflexión dos supuestos:
en place une analogie, ou plu/61 ce por un lado, el hacer presente lo anterior que ha sido y,
qui parait, au premier abord, n 'étre
por otro lado, ponerlo en obra mediante el discurso. pero
qu 'une analogie : un parallélisme
étroit entre architecture et narrativité, también a través de una operación fundamental de puesta
en ceci que l 'architecture serait a l 'es­ en relato que yo identifico con la «configuración».

-
pace ce que le récit es/ au temps, a
savoir une opération « configuran/e »;
Como punto de partida, quisiera trazar una analogía o,
un parallélisme entre d'une part con­
struire, done édi.fier dans I 'espace, el más bien, lo que a primera vista no parece ser más que
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d 'autre par/ raconter, metire en in­ una analogía: un estrecho paralelismo entre arquitectura
trigue dans le lemps.
y narratividad: la arquitectura sería para el espacio lo que
Au cours de cette analyse, je me de­ el relato es para el tiempo, es decir, una operación
manderai si l'on ne doit pas pousser «configuradora»; un paralelismo entre, por un lado, el
beaucoup plus loin l 'analogie, jusqu 'a acto de construir, es decir, edificar en el espacio, y, por
un véritable entrecroisement, un en­
otro lado, el acto de narrar, disponer la trama en el tiempo.
chevétrement entre la « mise en con­
.figuration » architecturale de l 'espace
et la « mise en con.figura/ion » narra­ En el curso de mi análisis me preguntaré si esta analogía
tive du temps. Autrement dit, il s 'agit no debe ser llevada mucho más lejos, hasta realmente
bien de croiser l'espace et le temps a
entrecruzar y fundir la «puesta en configurac ión»
travers le construíre et le raconter. Te/
est l 'horizon de cette investigation arquitectónica del espacio y la «puesta en configuración»
enchevétrer la spatialité du récit et la narrativa del tiempo. Dicho de otro modo, se trata, en
temporalité de / 'acle architectural par realidad, de cruzar el espacio y el tiempo a través de los
l'échange, en que/que sorte, d'espace•
actos de construir y de narrar. Ésta es la meta de la
temps dans les deux directi ons. On
pourra ains/ ri?trouver, a terme, sous presente investigación: fundir la «espacialidad» del relato
la cÓndÚÍt; dé 'iti' te-,;,poralité de l 'acle y la temporalidad del acto arquitectónico mediante algún
architectural, la dialectique de la mé­ tipo de intercambio bidireccional «espacio-tiempo». Así
moire et du projet au camr méme de
uno se podrá encontrar, literalmente, ante la temporalidad
cette activité. Et je montrerai surtout,
dans la derniere partie de ma présen­ del acto arquitectónico, la dialéctica de la memoria y el
tation, cambien la mise en récit pro­ proyecto en el mismo corazón de esta actividad. Y
jette dans /'avenir Je passé remémoré. mostraré, sobre todo en la últim a parte de mi
presentación, cómo la puesta en relato proyecta hacia el
Temps r11conté et esp11Ce construit
Revenons au point de la simple ana­ futuro el pasado rememorado.
logie. Ríen n 'est évident, car un goujfre
semble séparer le projet architectural
inscrit dans la pierre, ou tout aulre
Tiempo narrado y espacio construido
matériau dur, de la narrativité litté­
raire inscrite dans le langage : / 'un se Volvemos al punto de la simple analogía. Nada es evidente,
situerait dans l'espace, l 'autre dans ya que un abismo parece separar el pr oyecto
le temps. D'un cóté, le récit offert a la arquitectónico, plasmado en piedra o cualquier otro
lecture, de l 'autre, la construction
material duro, de la narratividad literaria plasmada en
entre ciel et terre offerte a la visibilité,
donnée a voir. Au début, l'écart ou le lenguaje: el primero se situaría en el espacio, la segunda
« g oufjre logique » semble grand en el tiempo. Por un lado, tenemos el relato ofrecido a
entre temps raconté et espace cons­ ser leído; por otro lado, la construcción entre cielo y tierra,
truit. Mais nous pouvons progressive­ ofrecida a la visibilidad, a ser vista. Al principio, la
ment le réduire, tout en restan/ encare
dans le parallélisme, en notan/ que le separación (o el «abismo lógico») entre el tiempo narrado
temps du récit et l 'espace de l'archi­ y el espacio construido parece ser grande. Sin embargo,

-
tecture ne se limitent pas a de simples podemos reducirlo progresivamente; aun permaneciendo
fractions du temps universel et de l'es­
en el campo del paralelismo, si observamos que el tiempo
pace des géometres.
Le temps du récit se déploie au point del relato y el espacio de la arquitectura no se limitan a
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raires. Je passerai ensuite au stade Asimismo, el espacio construido es una especie de


d'un temps vraimenl construit, d'un
mezcla entre lugares de vida, que envuelven al cuerpo
temps raconté, qui sera le deuxieme
moment logique : la « configura­ viviente, y un espacio geométrico en tres dimensiones
/ion ». Et je terminerai par ce que j'ai en el que todos los puntos pueden pertenecer a cualquier
appelé, dans la situation de lecture et lugar. Se podría decir que está modelado al mismo tiempo
de relecture, la « refigura/ion ».
en el espacio cartesiano, en el espacio geométrico, donde
Je suivrai un mouvement parallele du todos los puntos pueden ser, gracias a las coordenadas
coté du construire, pour montrer que cartesianas, deducidos de los otros puntos, y en el lugar
nous pouvons aussi passer d'un mo­ de vida, el sitio. En el momento del presente que es el
ment, d'un stade de la « préfigurati­
nudo del tiempo narrativo, el lugar es el nudo del espacio
on » qui va etre lié a l 'idée, a /'acle
d 'habiter - i/ y a la une résonance que es creado, construido.
heideggérienne (habiter et conslruire)
- a un deuxieme stade, plus manifeste­ Es en este doble arraigo, en esta inscripción paralela en
ment interventionniste, de l 'acle de
un tiempo mixto y en un espacio mixto que me gustaría
construire, pour réserver finalement
un troisieme stade de « refigura/ion»: fundamentarme. Mi análisis se organiza en tres rúbricas
la relecture de nos vi/les et de taus nos sucesivas, definidas en Tiempo y relato con una
lieux d'habitation. denominación muy antigua de mímesis -es decir,
recreación, representación creativa-, empezando por
On peul done dire, au premier stade,
que e 'est l 'habiter qui es/ la présuppo­ la fase que yo llamo «prefiguración», en la que el relato
sition du construire, et, au deu:cieme, es empleado en la vida cotidiana, en la conversación,
que e 'esl vraiment le construire qui antes de separarse de ella para producir las formas
reprend en charge l'habiter, mais ceci literarias. Luego pasaré a la fase de tiempo realmente
pour que le dernier mol soil donné a
un habiler réj/échi, un habiter qui construido, tiempo relatado, que constituirá el segundo
refait la mémoire du conslruire. Telle momento lógico: la «configuración». Y terminaré
est la progression de mon itinéraire hablando de lo que he denominado, refiriéndome a la
de rejlexion. situación de lectura y relectura, la «refiguración».
La « préfiguration »
le récit, au stade de la « préfigura­ Seguiré un movimiento paralelo al acto de construir, para
lion», est pratiqué bien avant qu ·¡¡ mostrar que podemos también pasar en un instante de
soit mis en forme littéraire, soit par una fase de la «prefiguración», que será vinculada a la
l'hisloire des historiens, soit par la
fiel ion littéraire, depuis I 'épopée, la idea, al acto de habitar -hay aquí unas reminiscencias
tragédie, jusqu'au roman moderne. heideggerianas (habitar y construir)-, a una segunda fase,
la « préfiguralion » esl done J ·« en­ más manifiestamente intervencionista, que es el acto de
fouissement » du récit dans la vie, sous
construir, para reservarnos finalmente la tercera fase, la
la forme de la conversarion ordinaire.
Á ce stade, le récit est vraimenl im­ de «refiguración»: la relectura de nuestras ciudades y de
pliqué dans notre propre prise de con­ todos los lugares que nosotros habitamos.

-
science la plus immé diate. Hannah
Arendt en proposait une définition tres
Puede afirmarse, pues, que en la primera fase el habitar
simple dans Conditions de l'homme
modeme : Je récit a pour fonction de es la presuposición del construir, en la segunda fase el
----·-·--

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dire « le qui de f'action ». En ejfet, construir realmente pasa a encargarse del habitar, y todo
lorsque vous voulez vous présenter a
eso para que la última palabra la tenga un habitar reflejado,
un ami, vous commencez par /ui ra­
conter une petite histoire : « J'ai vécu un habitar que rehace la memoria del construir.. Tal es la
comme ceci, comme cela ». maniere progresión de mi itinerario de reflexión.
de vous identifier, au sens de vous /aire
connaitre pour qui vous étes ou croyez
La «prefiguración•
étre. En somme, la prise de contact
du vivre-ensemble commence par les El relato, en la fase de la «prefiguración», es practicado
récits de vie que nous échangeons. Ces bastante antes de adoptar una forma literaria, sea por la
récits ne prennent sens que dans ce/ historia de los historiadores, sea por la ficción literaria,
échange des mémoires, des vécus et
desde la epopeya o la tragedia hasta la novela moderna.
des proje/s.
La «prefiguración» es. por consiguiente, una disolución
Le parallélisme, a ce niveau de pré­ del relato en la vida real, bajo la forma de la conversación
compréhension, entre la pratique du ordinaria. En esta tase ei relato está realmente implicado
temps et ce/le de I 'espace est 10111 a
en nuestra propia toma de conciencia más inmediata.
fait remarquable. Avam tour projet
architectural, l 'homme a construil Hannah Arendt propuso una definición muy sencilla en
parce qu ·¡¡ a habité. Á ce/ égard, i/ es/ sus Conditions de l'homme moderne [«Condiciones del
vain de se demander si habiter précede hombre moderno»]: la función del relato es la de decir
construire. 11 y a d'abord un constr11- «quién efectúa la acción». En efecto. cuando Ud. quiere
ire, peul-on dire, qui calle au besoin
vital d 'habiter. C 'est done d11 com­ presentarse a un amigo, comenzará por contarle una
plexe habiter-construire qu ·¡¡Jau/par­ pequeña historia: «He vivido así o asá» -una manera de
tir, quitte a donner plus tard la priorité identificarse, en el sentido de darse a conocer como
au construire, au plan de la « con­ alguien que usted es o cree ser-. En suma. la toma de
figura/ion » et peut-étre de nouveau a
I'habiter, au plan de « refigura/ion ». contacto de la convivencia empieza por los relatos de
Car c'est bien l'habiter que le projet vida que nosotros intercambiamos. Estos relatos sólo
architectural redessine, et que nous adquieren sentido en este intercambio de recuerdos,
allons retire. experiencias y proyectos.
Certains aule11rs marqués par la psy­
chana/yse voienl dans I' K ento11re­ El paralelismo, a este nivel de «precomprensión», entre
ment » /'origine de /'acle architectu­ la práctica del tiempo y la del espacio es realmente
ra/ et dans I '« eng lobement » la fonc­
notable. Antes de todo proyecto arquitectónico. el hombre
tion originel/e de f'espace architectu­
ral : paradis perd11, la matrice maler­ ha construido porque ha habitado. En este aspecto, es
ne/le ojfre en effet son enve/oppe au inútil preguntarse si el habitar precede al construir. Podría
désir humain, mais précisément afirmarse que al principio hay un acto de construir que
comme paradis perdu. Du berceau, a se ajusta a la necesidad vital de habitar. Entonces. hay
la chambre, au quartier, a la vil/e, on
pourrait s11ivre le fil ombilical rompu que partir del binomio «habitar-construir», aún con el
par / 'arrachement de la naissance. riesgo de conceder más tarde la prioridad al construir, en
Mais c'est la nostalgie seule qui em­ el plano de la «configuración» y, posiblemente, de nuevo
pécherait plutot de vivre. Ouvertures
al habitar, en el plano de la «refiguración». Porque es el
et distances ont, des I 'instan! de l'acces
a l'air libre, rompu de charme, et c'est habitar que el proyecto arquitectónico rediseña, y que
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demande d'architecture et la deman­ la ruta, la calle, la plaza dependen también del acto de
de d'urbanisme, tant la maison et la
construir, en la medida en que los actos por ellos guiados
vil/e sont contemporaines dans le cons­
truire-habiter primordial. De meme, forman por sí mismos una parte integral del acto de habitar.
que l 'espace intérieur de la demeure El habitar se compone de ritmos, de pausas y
tend a se dijférencier, l ·espace extéri­ movimientos, de fijaciones y desplazamientos. El lugar
eur de l'aller-et-venir tend a se spé­
no es solamente un hueco donde poder establecerse,
cialiser en Jonction des activités so­
ciales dijférenciées : a ce/ égard, w, como lo definía Aristóteles (la superficie interior de un
é1at « naturel » de l 'homme est introu­ envoltorio), pero también un intervalo que hay que
vab/e : e 'est toujours déja sur la lígne recorrer. La ciudad es la primera envoltura de esta
de .fracture et de suture et de la culture
dialéctica del refugio y desplazamiento.
que l 'homme rép11té « primitif » se
laisse rencontrer.
Así se ve nacer simultáneamente la demanda de
Qu 'en es1-il du parallélisme entre nar­ arquitectura y la demanda de urbanismo; tanto la casa
rativité et architecture, a ce plan de la como la ciudad son contemporáneas en el construir­
« préfiguration »? Quels signes de ren­
voi du récit préli1téraire a l 'espace habitar primordial. Asimismo, el espacio interior de la
habité se laissent discerner? D'abord, vivienda tiende a diferenciarse, y el espacio exterior del
toute histoire de vie se déroule dans «ir-y-venir», a especializarse en función de las actividades
un espace de vie. L 'inscription de l'ac­ sociales diferenciadas: en este respecto, un estado
tion dans le cours des choses consiste
l., marquer l'espace d'événements qui «natural» del hombre es inalcanzable: incluso el hombre
affectent la disposition spatiale des llamado «primitivo» ya se encuentra en la «línea de fractura
choses. Ensuite et surtout, le récit de y sutura»; en el umbral de la cultura.
conversa/ion ne se borne pos a un
échange de mémoires, mals est coex­
tensifa des parcours de lieux en lieux. lQué hay del paralelismo entre la narratividad y la
On a précédemment évoqué Proust : arquitectura en este plano de «prefiguración»? lQué signos
l'église de Combray est, en que/que de la entrada del relato preliterario al espacio habitado se
sorte, le monument de mémoire. Ce dejan entrever? Primero, toda historia de vida se desarrolla
qui Hannah Arendt appelait « espace
public d'apparitlon » n 'est pas seule­ en un espacio de vida. La inscripción de la acción en el
ment espace métaphorique de paro/es curso de las cosas consiste en marcar el espacio de los
échangées, mais espace matériel et acontecimientos que afectan a la disposición espacial de
terrien. lrrversement, qu ·;¡ soit espace
las cosas. Luego, hay que tener en cuenta que el relato
de fixation ou espace de circulation,
l"espace construir consiste en un sys­ de conversación no se limita a un intercambio de
teme de gestes, de riles pour les inter­ memorias. sino que es coextensivo a los desplazamientos
actions majeures de la vie. Les lieux de un lugar a otro. Ya hemos evocado anteriormente a
son/ des endroits ou il se passe que/que
Proust: la iglesia de Combray es, de algún modo, un
chose, ou que/que chose arrive, ou
des changements temporels suivent monumento de memoria. Lo que Hannah Arendt
des trajets effectifs le long des inter­ denominaba «espacio público de aparición», no es
valles qui séparent et relient les lieux. únicamente un espacio metafórico de intercambio de
J'ai gardé présente a /'esprit l'idée de
palabras, sino un espacio material y terrenal.
chronotope, construite par Bakhtine,
avec le topos, le lieu, le site, et chronos, Inversamente, se trate de un espacio de asentamiento o
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le temps. Par la, je voudrais montrer de circulación, el espacio construido consiste en un


q11e ce qui se construí/ dans mon ex­
sistema de gestos, de ritos destinados a las mayores
posé et dans notre histoire, c 'est juste­
ment cet espace-temps raconté et con­ interacciones de la vida. Los lugares son unos sitios donde
struir. L 'idée développée par Evelina cualquier cosa sucede, cualquier cosa se produce; donde
Ca/vi dans son essai de Tempo e pro­ los cambios temporales siguen los trayectos efectivos a
getto. L'Architettura come narrazione lo largo de los intervalos que separan y vuelven a unir los
[Tiempo y proyecto. La arquitectura
como narración] est ce/le que j'ai lugares. He tenido presente la idea de cronotopo,
adoptée ici. construida por Bajtin uniendo el topos (lugar, sitio) y el
chronos (tiempo). Con ello, me gustaría demostrar que
La « configuration » lo que se construye en mi escrito y en nuestra historia es
Le dewcieme stade du récit, que j'ap­
pe/le « configuration », est celui oit justamente ese espacio-tiempo relatado y construido. Aquí
/ 'acle de raconter s 'affranchit du con­ he adoptado la idea desarrollada por Evelina Calvi en su
texte de la vie quotidienne et pénetre ensayo Tempo e progetto. J.:Architettura come narrazione
dans la sphere de la littérature. n y a
(«Tiempo y proyecto. La arquitectura como narración»].
d'abord / 'inscription par / 'écriture.
puis par la technique narrative. Nous
a/lons voir que I 'affranchissement La «configuración,.
correspond, du coté du construire, a La segunda fase del relato, que yo llamo «configuración»,
cette élévation du récit de la vie quoti­ es aquella en la que el acto de narrar se libera del contexto
dienne au niveau de la littérature.
Mais je m 'arreterai en premier lieu de la vida cotidiana y penetra en el campo de la literatura.
aux traits majeurs du récit littéraire, Primero la narración se registra mediante la escritura,
dont je chercherai l'équivalent. luego por la técnica narrativa. Veremos que esa liberación
corresponde, en el ámbito del construir, a la elevación
J'ai retenu trois idées, q11i constituent
d'ailleurs une progression dans / 'acle del relato de la vida cotidiana al nivel de la literatura. Pero
de raconter. La premiere, que j'avais me detendré, en primer lugar, en las principales
mise au centre d'une précédente ana­ características del relato literario, para el que buscaré un
Jyse est la mis-•intrigue (ce qu 'Aris­
equivalente.
tote a nommé mythos, ou le coté or­
donné est plus accentué que le coté
fabu/ewc). Elle consiste a /aire une his­ He destacado tres ideas que constituyen, por otra parte,
toire avec des événements, done a ras­ una progresión en el acto de relatar. La primera, que yo
sembler en une trame - en italien, on
había puesto en el centro del anterior análisis, es la puesta­
emp/oi un mot tres juste : intreccio, la
tresse. Cette tresse, cette intrigue, ne en-intriga (lo que Aristóteles llamó mythos, donde la
permet pas seulement de rassembler vertiente ordenada está más acentuada que la de
des événements, mais aussi des aspects fabulación). Consiste en hacer una historia con los
de / 'action et, en particulier, des mani­
acontecimientos, o sea. reunirlos en una trama -en
eres de la produire, avec des causes,
des raisons d'agir, et aussi des ha­ italiano se emplea una palabra muy acertada: intreccio,
sards. C'est Pau/ Veyne qui, dans sa «trenza»-. Esta «trenza», esta intriga permite reunir no
description de l'histoire, regroupe ces solamente los acontecimientos. sino también los aspectos
trois notions : cause, moti/ ou raison,
de la acción y, en particular, las maneras de producirla,
et hasard. Tout cela est contenu dans
/ 'acle de faire-récit. 11 s 'agil done de incluyendo causas, razones de actuar. y también las
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transformations réglées. En effet, on casualidades. Estas tres acciones -causa, motivo o


peut dire qu 'un récit va transformer
razón, y azar- están reagrupadas por Paul Veyne en su
une situation initiale en une situation
termina/e a travers des épisodes. La descripción de la historia. Todo ello está presente en el
se joue une dialeclique - dont nous acto de «hacer-el-relato». Se trata, pues, de formaciones
verrons tout a l'heure le parallélisme regladas. De hecho, se puede decir que un relato
intéressanl avec le construire - entre
transforma una situación inicial en una situación terminal
la discontinuité de que/que chose qui
ª"ive soudain et la continuité de I 'his­ a través de los episodios. Aquí se juega una dialéctica -
toire qui se poursuit a travers cette cuyo interesante paralelismo con el construir veremos
discontinuité. J'ai alors adopté l 'idée enseguida- entre la discontinuidad de cualquier cosa
de rapport entre concordance et dis­
que ocurre de improviso y la continuidad de la historia
cordance. Toul récit contienl une sorte
de concordance-discordance, le récit que pasa a través de esta discontinuidad. Entonces, he
moderne accentuant peut-etre la dis­ adoptado la idea de inter dependencia entre la
cordance aux dépens de la co11cor­ concordancia y la discordancia. Todo relato contiene una
dance, mais toujou rs a / 'inlérieur especie de concordancia-discordancia, y el relato
d 'une certaine unité - ne serait-ce que
par le fait qu 'i/ y a une premiere et moderno acentúa, quizás, la discordancia a expensas
une derniere page au romall, meme
s 'i/ es/ aussi déconstruit que le roman
moderne ; il y a toujours un premier
mol et un dernier mot.

Deuxieme idée apres la m ise-en­


intrigue : /' intelligibilité, la conquéte
d' illlelligibilité. Car les récits de vie
sont naturel/emelll confus. J'ai retenu
les analyses d'un juge allemand con­
statan/, /orsqu 'il est confronté a des
a a
clients, des plaigna nts, des accusés,
le caractere inextricable des histoires.
n a
avait donné son livre le titre En­
chevetrés dans des histoires, que man
ami Jean Gresch a lraduit par Em­
pétrés dans des histoires.

La narrativité est done bien un essai


de mise en clairde /'inextricable; c'est
la touJe la fonction des motifs n°"atifs,
des type3 d'intrigue. Par conséquent,
touJ ce qui sera de /'ordre du procédé,
de /'artífice du raconré est l'objet de
la na"atologie. Ce/te science du récil
n 'est possible que dans la mesure ou
est ejfectué un premier travail réjlexif
sur ce qui arrive, sur les événements,
par la mise-en-intrigue mais aussi par
les archétypes de mise-en-intrigue qui
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Cette « configura/ion » du lemps par a menudo la misma naturaleza: la de gran intertextualidad,


le récit litléraire es/ un bon guide po11r
que puede con frecuencia convertirse en tJn grito de
interpréter la « configura/ion » de
l'espace par le projet architect11ral. protesta.
Bien plus qu'un simple parallélisme
entre dewc acles poétiques, il s'agit Yo pienso Que esta intertextualidad es la base de cultivo
d 'une exhibition de la dimension tem­
de diversas y cada vez más refinadas operaciones dentro
porel/e et narrative du projet architec­
tural. Á l 'horizon de cette investiga­ del relato moderno. La introducción de los llamados
tion, on trouve, comme on a s11ggéré «tropos» --€9 decir, figuras estilísticas, la ironía, la burla,
plus haut, la manifestalion d'1m es­ la provocación-- y, por tanto, la posibilidad no solamente
pace-temps dans lequel s'échangent
de construir, sino de desconstruir es, a fin de cuentas, un
les valeurs narratives et architectu­
rales. Pour la clarté dialeclique, j 'ai tipo de uso puramente lúdico del lenguaje que se celebra
conservé la progression de l'analyse a sí mismo, alejado de las cosas. La nueva novela, en
qui précede, depuis le niveau premier particular, sale de un laboratorio experimental que. al
du faire-réclt par /'intrigue jusqu 'au
alejarse --quizá demasiado- de las conocidas constantes
niveau réflexif de la célébration par
lui-méme d11 logos, de /'acle poétique del relato, ha desempeñado un papel de exploración.
dans le ludique, en passant par les
niveaux de l 'intertextualité et de la ra­ En resumen, el acto de «configuración» se divide en tres
tionalité narratologique. Au long de
etapas: por una parte, la puesta-en-intriga, que he definido
ce/ axe vertical, nous allons voir le
paraflélisme se resserrer, au poinl qu 'il como la «síntesis de lo heterogéneo»; por otra parte, la
deviendra légitime de parler de narra­ inteligibilidad --€1 intento de esclarecer lo inextricable- y,
tivité architect11rale. finalmente, la confrontación de varios relatos, colocados
al lado de otros, frente o detrás de ellos, es decir, la
A u premier niveau, ce/ui du faire ar­
chitectural, done para/le/e a la mise­ intertextualidad.
en-intrigue, le trail majeur de /'acle
« configuran/ », a savoir la synthese Esta «configuración» del tiempo por parte del relato literario
temporell e de l 'hétérogene, a son es una buena guía para interpretar la «configuración» del
équivalent dans ce que je proposerai
d'appe/er une synthese spatiale de espacio por el proyecto arquitectural. Más que de un
l'hétérogene. 0n a observé que la pla­ simple paralelismo entre dos actos poéticos, se trata de
slique du bdtiment compase entre elles una exhibición de la dimensión temporal y narrativa del
plusieurs variables relativement indé­
proyecto arquitectural. En el horizonte de esta investigación
pendantes : les cellules d'espace, les
formes masses, les surfaces limites. Le se encuentra, como se ha sugerido anteriormente, la
projel architectural vise ainsi a créer manifestación de un espacio-tiempo, en el cual se
des objels ou ces divers aspects trouvent intercambian los valores narrativos y arquitectónicos. Para
une unité suffisante. JI n'es/ pas jus­
mayor claridad dialéctica, he conservado la progresión
qu 'ii l'idée de concordance discor­
dante qui ne trouve sa réplique dans del análisis anterior, después del primer nivel de la creación
les « régularités irrégulieres » qui font, del relato por la intriga y hasta el nivel reflexivo en el que
en que/que sor/e, hésiter l'ordre. Une el relato celebra el lagos, el acto poético dentro de lo
O!uvre architecturale es/ ainsi un mes­
lúdico. pasando por los niveles de intertextualidad y
sage polyphonique offert a une lecture
ii la fois englobante el analytique. ll racionalidad narratológica. A lo largo de este eje vertical,
DOSSIER

en est de J'auvre architecturale comme veremos cómo el paralelismo se estrecha, hasta el punto
de la mise-en-intrigue, qui, on /'a vu,
de que sea legítimo hablar de la narratividad arquitectural.
ne rassemble pas seulement des événe­
ments, mais des points de vue, a litre
de caúses, de motifs et de hasards. La En el primer nivel, el de hacer arquitectónico, paralelo
mise-en-intrigue était ainsi sur la voie por tanto a la «puesta-en-intriga», el rasgo principal del
de sa transposition de temps a J 'espace
acto «configurador», es decir, la síntesis temporal de lo
par la production d'une quasi-simul­
tanéité de ses composanles. La récipro­ heterogéneo, tiene su equivalente en lo que yo propongo
cité entre le /out et la parlie, et la cir­ llamar una «slntesis espacial de lo heterogéneo». Se ha
cu/arité herméneutique de J'interpré­ observado que la plástica del edificio integra una serie de
tation qui en résultait a son exacl ré­
variables relativamente independientes: las células de
pondant dans les implications mutu•
elles des compasan/es de l'architec­ espacio, las formas sólidas, las superficies límite. Asl el
ture. proyecto arquitectónico tiende a crear objetos en los que
esos diversos aspectos encuentran una unidad suficiente.
En revanche, le récit préte sa lempora•
El orden sólo se ve tambalear de algún modo ante la
lité exemplaire a I 'acte de construire,
de conftgurer J'espace. C'est en ejfet idea de «concordancia discordante» que encuentra su
peu de dire que l'opéralion de constru­ réplica en las «regularidades irregulares». Una obra
ire prend du temps. JI faut ajouter que arquitectónica es, por consiguiente, un mensaje polifónico
choque batiment nouveau présente
ofrecido a una lectura a la vez englobante y analítica. El
dans sa construction (a la fois acle et
résultat de / 'acle} la mémoire pétrifiée proyecto es para la obra arquitectónica una especie de
de l'édifice se construisant. l 'espace «puesta-en-intriga» que, como se ha visto, no recoge
construir est du temps condensé. únicamente acontecimientos, sino también puntos de
vista, a modo de causas, motivos y factores del azar. La
Cette incorpora/ion du temps dans
l 'espace devienl plus manifeste encare «puesta-en-intriga» se encaminaba así hacia su
si I 'on considere le travail simultané transposici ón, del tiempo al espacio, mediante la
de « configura/ion » de / 'acle de con­ producción de una casi-simultaneidad de sus
struire et celui de /'acle d'habíter : les
componentes, la reciprocidad entre el todo y la parte, y
fonctions d'habitation son/ sans cesse
« inventées », aux deux sens du mol la circularidad hermenéutica de la interpretación, que
(trouver et créer), en méme temps que resultaba ser su correspondiente exacto en las
les opérations de construction inscrites implicaciones mutuas de los componentes de la
dans la plastique de /'espace architec­
arquitectura.
tural. On pettl dire que se far;onnenl
en méme temps /'acle d 'habiter et la
construction résultanl de 1 'acre de con• En cambio, el relato presta su temporalidad ejemplar al
struire. Le renvoie les unes aux autres acto de construir, de configurar el espacio. De hecho, no
des fonctions d'habita/ion et des for­
basta con decir que la operación de construir consuma
mations constructives consiste en un
mouvement el une chaine de mouve­ tiempo. Hay que añadir que cada nuevo edificio presenta
ments de l 'intelligence architecturale en su construcción (que es, a la vez, acto y resultado del
investie dans la mobilité du regard acto) la memoria petrificada del edificio que se está
qui parcourt / 'ouvrage. Du récit a
construyendo. El espacio construido es el tiempo
l 'édifice, c 'est la méme intention de
cohérence discordante qui habite J 'in- condensado.
DOSSIER

telligence du narrateur et ce/le du M­ Esta incorporación del tiempo al espacio llega a ser aún
tisseur, {aquel/e - on le dira plus loin
más manifiesta si se la considera un trabajo simultáneo
- en appelle a ce/te du lecteur de signes
inscrits. Dew:ieme para/le/e au niveau de «configuración» del acto de construir y del acto de
de la « co,ifiguration » : ce que j 'avais habitar: las funciones de la vivienda están siendo
appelé l 'intelligibilité, le passage de incesantemente «inventadas», en ambos sentidos de la
{ 'inextricable au compréhensible.
palabra (encontrar y crear), al mismo tiempo que las
C 'est la méme inscription qui trans­
porte vers l 'espace /'acte « configu­ operaciones de construcción inscritas en la plástica del
rant » du récit, l 'inscription dans un espacio arquitectónico. Puede decirse que se perfilan al
objet qui dure en vertu de sa cohésion, mismo tiempo el acto de habitar y la construcción
de sa cohérence (narrative, architectu­
resultante del acto de construir. La transmisión de las
rale). Si c'est /'écriture qui confere de
la durée a la chose littéraire, c 'est la funciones de vivienda y de las formaciones constructivas
dureté d11 matériau qui assure la durée entre ellas consiste en un movimiento y una cadena de
de la chose construite. Durée, dureté : movimientos de la inteligencia arquitectural contenida en
cette assonance a été maintes fois re­
la movilidad de la mirada que recorre la obra. Del relato
marquée et commentée. De la, on peut
passer a 1111 second niveau, déja réflexif al edificio, se trata de la misma intención de coherencia
par rapport aufaire surpris a /'auvre, discordante que reside en la inteligencia del narrador, al
pour prendre la mesure de la victoire igual que en la del constructor, que apela -como se
provisoire sur l 'éphémere, marquée
verá más adelante- a la inteligencia del lector de signos
par /'acle d'édifier.
inscritos. Otro paralelismo a nivel de la «configuración»:
Au niveau premier de réflexivité, la lo que yo había denominado «inteligibilidad», el paso de
temporalité concerne l'histoire de la lo inextricable a lo comprensible. Es la misma inscripción
composilion architecturale. Je ne vew:
que transporta hacia el espacio el acto «configurador»
toutefois pas parler ici d'histoire écrite
apres coup sur 1 'architecture, mais de del relato, la inscripción hecha en un objeto que dura en
/'historicité que confere a f'acte virtud de su cohesión, de su coherencia (narrativa,
« configuratif » le fait que choque arquitectónica). Si es la escritura la que confiere durabilidad
nouvel édi.fice surgit au milieu d'édi­
al objeto literario, entonces la dureza del material es lo
.fices déja batís, qui présentent le méme
caractere de sédimentation que I '« es­ que asegura la durabilidad del objeto construido.
pace » littéraire. De méme que le récit Durabilidad, dureza: esta asonancia ha sido remarcada
a son équivalent dans l'édi.fice, le phé­ y comentada en repetidas ocasiones. De ahí se puede
nomene d'intertextualité a le sien dans pasar a un segundo nivel, ya reflexivo con relación al
le réseau des édi.fices déja la qui con­
textualisent le nouvel édifice. L'histori­ acto de hacer que está atrapado en la obra, para asi
cité propre a cette contextualisation poder medir el grado de la victoria provisional sobre lo
doit étre, encare une fois, bien distin­ efímero, marcada por el acto de edificar.
guée d'une histoire savante rétrospec­
live. ll s 'agit de l'historicité de l'acte
méme d'inscrire un nouveau bátiment En el primer nivel, el de reflexividad, la temporalidad
dans un espace déja construit qui coin­ concierne a la histolia de la composición arquitectural.
cide largement avec le phénomene de Sin embargo, no quiero hablar aquí de la historia escrita
la vil/e, laque/le releve d'un acle
a posteriori sobre la arquitectura, sino de la historicidad
« con.figuran/ » relativement distinct
selon la dijférenciation entre architecte conferida al acto «configurativo» por el hecho de que
DOSSIER

et urbanisme. cada nuevo edificio surge entre otros edificios ya


construidos, que presentan el mismo carácter de
C 'est au creur de cet acle d'inscription
que se joue le rapport entre innovation sedimentación que el «espacio» literario. Del mismo
et tradition. De méme que chaque modo, el relato tiene su equivalente en el edificio, y el
écrivain écrit « apres », « selon » ou fenómeno de intertextualidad tiene el suyo en el entramado
« con/re », chaque architecte se déter­
de edificios ya existentes que contextualizan el nuevo
m ine par rapport a une tradition
établie. Et, dans la mesure ou le con• edificio. La historicidad propia de esta contextualización
texte batí garde en lui-méme la trace debe, una vez más, diferenciarse de una historia científica
de toutes les histoires de vie qui ont retrospectiva. Se trata de la historicidad del mismo acto
scandé /'acle d'habiter des citadins
de «inscribir» un nuevo edificio en un espacio ya construido
d 'autrefois, le nouvel acle « configu•
rant » projette de nouvelles manieres que coincide en muchos puntos con el fenómeno de la
d 'habiter qui viendront s 'insérer darn ciudad; la historicidad que tiene que ver con un acto
l'enchevétrement de ces histoires de «configurador» rela tivamente distinto, según l a
vie déja échues. Une nouvelle dimen­
diferenciación entre l a arquitectura y el urbanismo.
sion est airni donnée a la lutte contre
l'éphémere : elle n'est plus contenue
en choque édifice mais darn leur rap­ Precisamente en el núcleo de este acto de inscripción
porl les rms aux autres. es donde se juega la relación entre la innovación y la
tradición. Del mismo modo que cada escritor escribe
Car il four aussi parler de détruire et
de reconstruire. 0n n 'a pas seulement «tras», «según» o «contra» algo, cada arquitecto se
détruit par haine des symboles d'une determina en su relación con una tradición establecida.
culture, mais aussi par négligence, par Y, en la medida en que el contexto construido guarde en
mépris ou par méconnaissance, pour
su interior la huella de todas las historias de vida que han
remplacer ce qui a cessé de plaire por
ce que le nouveau goút suggere ou escandido el acto de habitar de los ciudadanos de antaño,
impose. Mais on a également pieuse­ el nuevo acto «confígurador» proyecta las nuevas maneras
ment réparé, entretenu et reconstruit, de habitar que se integrarán en el embrollo de esas
parfois a l 'identique, principalement
historias de vida ya caducadas. Una nueva dimensión
en Europe de l'Est, apres les grandes
destructions des guerres du XX' siec/e está encaminada a luchar contra lo efímero: ya no reside
-je perne a Dresde. l 'éphémere n 'est en cada edificio, sino en la relación que existe entre ellos.
done pas seulement du cóté de la na­
ture, a quoi / 'art superpose sa durée
Por lo tanto, se debería hablar de destruir y reconstruir.
el dureté ; il est aussi du cóté de la
violence de ['histoire, et menace de No solamente se destruye por odio a los símbolos de
/'intérieur le projet architectural con­ una cultura, sino también por negligencia, por
s idéré dans sa dimension « hislo­ menosprecio o por ignorancia, para reemplazar lo que
rique » propre, notamment a la fin de
ha dejado de agradar, debido a las sugerencias o
cet horrible � siecle, avec toutes ces
ruines qui sont a intégrer dans l 'his­ imposiciones de nuevos gustos. Pero también se han
toire en marche - on trouve d 'ailleurs llevado a cabo piadosas reparaciones, mantenimientos

-
de bel/es réflexions de Heidegger, y reconstruccion es, a veces idénticas al original
avant la Deuxieme Guerre mondiale,
(principalmente en Europa del Este, después de las
sur la ruine, dans la ligne du roman­
tisme allemand. D 'autres réflexions grandes destrucciones de las guerras del siglo XX -yo
DOSSIER

menées sur le mode mineur par cer­ pienso en Dresde-). Lo efímero no está entonces
lains interpretes du projel architec/u­
solamente en la naturaleza, a la que el arte superpone
ral, rapprochanl les idées de trace, de
résidu, de ruine, peuvent s 'autoriser su durabilidad y solidez; está también en la violencia de la
du spectacle offert a tous les yeux de historia, amenazando desde el interior el proyecto
la précarité nouvel/e, que / 'histoire arquitectural, considerado en su propia dimensión
a
ajoute la vulnérabilité commune a «histórica», sobre todo a finales de ese horrible siglo XX,
toutes les choses de ce monde. Au ni­
veau le plus haul de réj/exivlté auquel con todas sus ruinas que se integran en la historia actual
nous passons maintenant - ce/u/ ou -por cierto, están las hermosas reflexiones de Heidegger
j 'avais conduit le récit vers le ludique,­ sobre la ruina, anteriores a la Segunda Guerra Mundial,
l 'architeclure présente un niveau de
en la línea del romanticismo alemán-. Otras reflexiones
théorisation tour a fait comparable a
celui ou, du cóté d11 récit. la rationalité desarrolladas «en modo menor» por parte de ciertos
se mue en je11 rais omiable. On pe111 intérpretes del proyecto arquitectural, próximas a las ideas
méme dire que la composition archi­ de huella, residuo, ruina. etc. pueden permitirse el
tecturale n 'a jamais cessé d'exciter la
espectáculo ofrecido a todos los que deseen verlo: el de
spéculation, l 'histoire intervenant
mainlenant al/ niveau des valeurs for­ la nueva precariedad que la histori a añade a la
me/les opposant style a style. Ce qui vulnerabilidad inherente a todas las cosas de este mundo.
donne a ces conj/its d'éco/e en matiere En el más alto nivel de reflexividad, que analizaremos a
d'architecture une tourn11re parliculi­
continuación-en el que yo había conducido el relato hacia
erement dramatique. c'est le fait que
la théorisation ne porte pas purement lo lúdico-, la arquitectura presenta un grado de
sur /'acre de construire, mais sur son teorización del todo comparable con el grado en el que
rapport présumé a /'acre d'habiter et la racionalidad del relato se transforma en un juego
awc besoins censés régir ce dernier.
racional. Se puede decir incluso que la composición
0n peul ainsi faire deux lectures di.ffé­
rentes des doctrines en compétition. arquitectural nunca ha cesado de suscitar especulación,
y la historia interviene ahora a nivel de valores formales
Premiere lecture : les préoccupations que oponen un estilo a otro. Lo que da a esos conflictos
forme/les prévalant dans te/ style, de de escuela en materia de arquitectura un cariz
/elle école, sont a rapprocher du struc­
tura/ isme en narratologie, done d11 particularmente dramático, es el hecho de que la
formalisme. Le ri.sq11e alors est que les teorización no sólo concierne al mero acto de construir,
préoccupations idéologiques du batís• sino también a sus presuntas relaciones con el acto de
seur l'emportent sur les a/lentes et les habitar y con las supuestas necesidades de reoir este
besoins issus de /'acle d'habiter. C 'est
principa/ement dans la « configura­ último. De ahí que puedan hacerse dos lecturas diferentes
a
tion » de la Cité que se donne /ire, a de las doctrinas rivales.
travers son espace organisé d'une fa­
ron représentative, /'histoire sédimen­
Primera lectura: las preocupaciones formales
tée des formes culture/les. la monu­
menta/ité assume alors la signification predominantes en un estilo determinado, una escuela
étymologique majeure, qui rapproche determinada, se aproximan al estructuralismo en el
monument de document. Or. cette ámbito de la narratología, es decir, al formalismo. El riesgo
premiere /ecture ne se limite pos a
entonces consiste en que las preocupaciones ideológicas
l'interprétation des « configurations »
sédimentées du passé, elle se projelle del constructor predominen sobre las expectativas y
DOSSIER

aussi vers 1 'avenir de /'art de constru­ necesidades surgidas en el acto de habitar. La historia
ire, dans ce qui mérile précisément le
. sedimentada de formas culturales se presta a la lectura
litre de projel architectural. C'est ainsi
que, dans un passé encore récent, dont principalmente en la «configuración» de la Ciudad, a través
les bdtisseurs actuels s 'efforcent de de su espacio, organizado de un modo representativo.
s'é/oigner, les membres de 1 'éco/e de La monumentalidad asume entonces una mayor
Bauhaus, les fideles de Mies van der
significación etimológica, que acerca el monumento al
Rohe, cem de Le Corbusier ont pensé
leur arl de bdtisseurs en liaison avec documento. Ahora bien, esta primera lectura no se limita
les valeurs de civi/isation ataque/les a la interpretación de las «configuraciones» sedimentadas
ils adhéraient, en fonction de la place del pasado, ella se proyecta también hacia el futuro del
qu 'ils assignaienl a leur arl dans
arte de construir, por lo que precisamente merece llevar
/'histoire de la culture.
el nombre de proyecto arquitectónico. De esta manera,
Seconde leclure : le forma/isme con­ en un pasado aún reciente, del que los arquitectos
cepluel lrouve sa limite dans les repré­ actuales intentan alejarse, los miembros de la escuela
sentations que les théoriciens se font
de Bauhaus, los incondicionales de Mies van der Rohe o
des besoins des populations. En un
sens, ce souci n 'a jamais été ahsent de Le Corbusier han pensado su arte de arquitectos como
mais n 'était pris en comple, dans un estrechamente vinculado a los valores de civilización con
passé encare proche, que les attentes los que ellos se identificaban, en función del puesto que
d'une catégorie d'habitants (princes,
ellos asignaban a su arte dentro de la historia de la cultura.
dignilaires religieux puis grands bour•
geois) et les besoins de visibilité glori­
euse des institutions dominantes. Segunda lectura: el formalismo conceptual tiene su límite
L 'époque contemporaine est assuré­ en las representaciones que hacen los teoréticos de las
menl marquée par la prise en charge
necesidades de la población. En cierto sentido, esta
des masses humaines, de la Joule, qui
accedent, elles aussi ou i, /eur tour, a inquietud siempre ha estado presente, pero hasta hace
la visibilité, sous le signe de la dignité muy poco únicamente se habían tenido en cuenta las
plus que de la gloire ; mail i/ ne faut expectativas de una sola categoría de habitantes
pas en conclure que cette approche (príncipes, dignatarios religiosos, luego magnates de la
du projet architectural est moins idéo-­
logique que la précédente, dans la me• gran burguesía) y las necesidades de una visibilidad
sure oit e 'es/ trop souvent la représen­ gloriosa por parte de las instituciones dominantes. La
tation qui se fon/ les « compétents » época contemporánea está, sin duda, marcada por la
du besoin d'habiter des diles masses aparición en la escena de masas humanas. de la multitud
qui injléchit la spéculation sur la des­
tination de l 'architecture - et les gran­
que accede también, o a su vez, a la visibilidad. bajo el
des tours, hélas! en sont le signe. Cela signo de dignidad más que de gloria. No hace falta decir
explique la réaction en sens inverse que este planteamiento del proyecto arquitectural es
de ceux qui préconisent rm retour iz menos ideológico que el anterior, en la medida en que
J 'architecture pure, déliée de toute so-­
ciologie et de toute psychologie soci­ con demasiada frecuencia la representación que hacen
a/e, c 'est-a-dire de toute idéo/ogie. 0n las personas «competentes» de la necesidad de habitar

-
se trouve alors en face d'une revendi­ de dichas masas desvíe las especulaciones acerca de
cation tout a fait comparable iz celle la destinación de la arquitectura -y 1os rascacielos,
que les théoriciens du nouveau roman
onl élevée, dans la célébralion du desafortunadamente, son el signo de ello-. Eso explica
DOSSIER

langage, pour sa propre gloire, les la reacción en el sentido inverso de aquellos que
« mots » s 'étant dissocíés sans retour
preconizan un regreso a la arquitectura pura, desvinculada
des « choses » et la représentation cé­
dant la place au jeu. Ainsi, narrati­ de toda sociología y de toda psicología social, es decir,
víté et architecture suivent-elles des de toda ideologia. Nos encontramos entonces ante una
cours historiques similaires. reivindicación del todo comparable con la que habían
enarbolado los teóricos de la nueva novela, defendiendo
La « refigurfltion »
Je terminerai par que/que réflexions la celebración del lenguaje, en aras de su propia gloria,
sur ce que, dans mes catégories litté­ de modo que las «palabr as» se encuentran
raires, j 'ai appelé la « refiguration », irremediablemente disociadas de las «cosas» y la
el dont je voudrais monler le parallele
representación cede lugar al juego. La narratividad y la
du coté de l 'architecture. Avec ce/le
troisieme composante (qui es/ la lec­ arquitectura siguen los cursos históricos similares.
ture du coté du récit), le rapproche­
ment entre récit et architecture se /ait
plus étroit, jusqu 'au point oil le temps
La •reflguraclón"
raconté et l 'espace construí/ échan­
gent leur significalions. Voy a concluir con unas reflexiones acerca de lo que,
dentro de mis categorías literarias, he denominado la
Prenons d 'abord le parti du récit. II «refiguración» y cuyo paralelismo con la arquitectura me
faut dire qu ·¡¡ n 'acheve pas son trajet
gustaría mostrar. Con este tercer componente (que es 1a
dans l'enceinte du texte, mais dans
son vis-a-vis : le lecteur, ce protago­ lectura, en lo referente al relato), la aproximación del relato
niste oublié du structuralisme. C'esl a a la arquitectura se hace más estrecha, hasta llegar al
l 'esthétique de la réception, instaurée punto de intercambio de significaciones entre el tiempo
par H.-R. Jauss et J 'école de Cons­
narrado y el espacio construido.
tance, que nous devons de déplace­
ment d'accent de 1 'écriture sur la lec­
lure. Le déni de ré/érencialité par les Para empezar; nos colocamos en el lado del relato. Hay
théoriciens instruits par Saussure se que decir que éste no termina su trayecto en el ámbito
trouve aussi compensé par la recon­
del texto, sino en su vis-a-vis: el lector, ese protagonista
naissance de la dialectique : repris el
assumé dans /'acle de lire, le texte olvidado del estructuralismo. Es a la estética de la
déploie sa capacité d'éclairer o u recepción, instaurada por H.-R. Jauss y la Escuela de
d'éclaircir l a vie d u lecteur ; il a a la Constanza, que se debe el cambio de acento: de la
/ois le pouvoir de découvrir, de révéler
escritura a la lectura. El rechazo de la referencialidad por
le caché, le non-dit d'une vie soustraile
a /'examen socratique, mais aussi celui parte de los teóricos instruidos por Saussure se ve también
de trans/ormer l'interprétation bana/e compensado por el reconocimiento de la dialéctica:
qui fait le lecteur selon la pente de la retomado y asumido en el acto de leer, el texto despliega
quotidienneté. Révéler (en un sens de
su capacidad de alumbrar o aclarar la vida del lector;
la vérité auquel Heidegger nous a ren­
dus sensibles), mais aussi transformer, tiene el poder no sólo de descubrir, revelar lo oculto, lo
voila ce qui porte le texte hors de lui­ no dicho de una vida sustraída al examen socrático, sino

-
méme. también el de transformar la interpretación banal que hace
el lector, en el cauce de lo cotidiano. Revelar (en un sentido
Mais ce/te dia/ectique es/ a double
entrée, car le lecteur vient au texle avec de la verdad respecto al cual nos ha sensibilizado
DOSSIER

ses attentes propres, et ces attentes sont Heidegger), pero también transformar, eso es lo que lleva
affrontées, confrontées aux proposi­
el texto más allá de si mismo.
tions de sens du texte dons la lecture,
laque/le peut parcourir toutes les
phases, depuis la réception passive, Pero esta dialéctica tiene una doble entrada: el lector llega
voire captive (madame Bovary, lec­ al texto con sus propias expectativas, y esas expectativas
trice de mauvais romans!), jusqu'a la
se ven afrontadas, confrontadas con las proposiciones
lecture réticente, hostile, colérique,
voisine du rejet scandalisé, en passanl de sentido del texto en la lectura. Ésta última puede
par la /ecture activement complice. recorrer todas las fases, desde la recepción pasiva -
J'aimerais dire que c'est a la faveur digamos, captiva- (iMadame Bovary, lectora de malas
de ce/te lecture agonistique que l'in­
novelas!) hasta la lectura reticente, hostil, colérica, próxima
tertextualité est e/le-méme rencontrée
comme un grand défi : ce qui était un al rechazo escandalizado, pasando por la lectura
prob/eme de positionnement par rap­ activamente cómplice. Quisiera decir que a favor de esta
port a ses pairs, pour le créateur, de­ lectura agónica habla el hecho de que la intertextualidad
vient un probleme de lecture pluri­
misma se afronta como un gran reto: lo que era un
elle, polémique, pour / 'amateur. On
voit déja que/le ouverture est ainsifaite problema de posicionamiento frente a sus iguales para
du cóté du possible, dans la compré­ el creador, se convierte en un problema de lectura
hension de soi. pluralista, polémica, para el amateur. Se ve ya la apertura
que asi se produce en el ámbito de lo posible, en la
Ce que nous avons rencontré ici du
méme coup. e 'est, en ce qui concerne comprensión de sí mismo.
le construit, la possibilité de Jire et re­
Jire nos liew: de vie a partir de notre Lo que hemos encontrado aquí al mismo tiempo es, en
maniere d 'habiter. Je dirai tout de
lo que concierne a lo construido, la posibilidad de leer y
suite que la force du modele de la /ec­
ture es/ grande pour réévaluer l 'acte releer nuestros lugares de vida a partir de nuestra manera
d'habiter. Sous le litre de la « préfi· de habitar. Yo diría, antes que nada, que la fuerza del
guration », habiter et construire ont modelo de la lectura es lo bastante grande como para
fait jeu égal, sans que /'on puisse dire revalorizar el acto de habitar. Bajo el nombre de la
Jeque/ précede / 'autre. Soul Je titre de
la « configura/ion 11, c'est /'acle de «prefiguración», los actos de habitar y construir hacen el
construire qui a pris l'avantage sor,s mismo juego, sin que se pueda decir cuál de ellos precede
forme de projet architectural, auquel al otro. Bajo el nombre de ta "configuración», el acto de
on a pu reprocher d'étre ene/in a mé­ construir ha tomado ventaja en forma de proyecto
connaitre les besoins des habitants ou
a projeter ces besoins par dessus leur arquitectural, al que se ha podido reprochar el ser proclive
tete. a desconocer las necesidades de los habitantes o a
proyectar esas necesidades «por encima de sus
II est désormais temps de parler de
cabezas».
l 'habiter comme réponse, voire com­
me riposte au construire. sur le modele
de l'acte agonistique de lecture. Car Ha llegado el momento de hablar del habitar como

-
il ne suffit pas qu 'un projet architec­ respuesta, ver cómo replica al acto de construir, siguiendo
lural soit bien pensé, voire tenu pour
el modelo del acto agonístico de la lectura. Es así, porque
rationnel pour qu 'il soit compris et
accepté. Tous les planificateurs de- no es suficiente que un proyecto arquitectónico esté bien
DOSSIER

vraient apprendre qu 'un abime peut pensado, es decir, considerado racional para ser
séparer les regles de rationalité d'un comprendido y aceptado. Todos los planificadores
projel - cela vaut pour toute la poli­
tique, d'ai/leurs - des regles de rece­ deberían aprender que un abismo puede separar las
vabilité par un public. II faut done reglas de la racionalidad de un proyecto (lo mismo es
a
apprendre considérer /'acle d'habi­ válido para la política en general) de las reglas de
ter comme un foyer non seulement de receptividad por parte del público. Por lo tanto, hay que
besoins, mais d'attentes. Et la meme
palette de réponses que tout a l 'heure aprender a considerar el acto de habitar como un foco
peut étre parcourue, de la réception no solo de necesidades, sino también de expectativas. Y
passive, subie, indifférente, a la récep­ la misma gama de respuestas puede pasar, en un abrir
tion hostile et courroucée - meme ce/le y cerrar los ojos, de una recepción pasiva, sufrida,
de la tour Eiffel, a son époque!
indiferente, a una recepción hostil y enojada: ibasta con
Habiter comme réplique a construire. recordar la mala aceptación que tuvo en su época la
Et de méme que la réception du texte torre Eiffel !
littéraire inaugure l'épreuve d'une lec­
ture plurie/Je, d'un accueil patient fait
a J 'intertextualité, de la meme ma­ Habitar como réplica al construir. Y, de la misma manera
niere, l'habiter réceptif et actif im­ que la recepción del texto literario inaugura la prueba de
plique une relecture attentive de J 'en­ una lectura plural, de una paciente acogida de la
vironnement urbain, un réapprentis­ intertextualidad, el habitar receptivo y activo implica una
sage continu de la juxtaposition des
styles, et done aussi des histoires de atenta relectura del entorno urbano, un continuo nuevo
vie dont les monuments et tout les aprendizaje de la yuxtaposición de estilos y, por tanto,
édifices porten/ la trace. Faire que ces también de historias de vida cuya huella llevan los
traces ne soient pas seulement des ré­
monumentos y todos los edificios en general. Hacer que
sidus, mais des témoignages réactuali­
sés du possé qui n 'est plus mais qui a estas huellas no sean solamente residuos, sino también
été, /aire que l'avoir-été du passé soit testimonios actualizados del pasado que ya no es, pero
sauvé en dépit de son ne-plus-étre que ha sido; hacer que el «haber sido» del pasado sea
e'est ce qui peut la « pielle » qui dure. salvado a pesar de su «no ser más»: de todo ello es
En conc/usion, je dirai que ce que nous capaz la «piedra» que dura.
avons reconstruit, e 'est / 'idée devenue
un peu banale de « lieu de mémoire », Para concluir, yo diría que lo que hemos reconstruido es
mais comme compositions raisonnées, la idea, algo banalizada, de «lugar de memoria,., pero
réjléchie de 1'espace et du temps. Ce
sont en e.ffet des mémoires d'époques como una composición razonada, reflejada, de espacio
différentes qui sont récapitu/ées et te­ y tiempo. Son, en realidad, memorias de épocas
nues en réserve dans les lieux ou elles diferentes que se ven recapituladas y reservadas en los
son/ inscrites. Et ces /ieux de mémoire lugares donde ellas están inscritas. Y esos lugares de
appellent un travail de mémoire, au
sens ou Freud oppose un te/ travail a memoria reclaman un trabajo de memoria, en el sentido
la répétition obsessionnelle, qu 'il en que Freud opone tal trabajo a la repetición obsesiva
nomme compulsion de répétition, ou que él denomina «compulsión de repetición», donde la
la lecture plurielle du passé est an­ lectura plural del pasado se ve aniquilada, y el equivalente
nihilée, el J'équivalent spatial de 1 'in­
tertextua/ité rendu impossible. espacial de la intertextualidad, imposible de hallar.
DOSSIER

JI en va ici de la chose construite Aquí se trata un objeto construido como un texto literario.
comme du texte littéraire. Dans les
En ambos casos, existe competición entre los dos tipos
deux cas, il y a compétition entre les
deux types de mémoire. Pour la mé­ de memoria. Para la memoria-repetición, nada vale tanto
moire-répétition, rien ne vaut que le como lo bien conocido, mientras que lo nuevo es odioso.
bien connu, et le nouveau est odieux ; Para la memoria-reconstrucción, lo nuevo debe ser
pour la mémoire-reconstruction, le
acogido con curiosidad y afán de reorganizar lo antiguo
nouveau doil étre accuei//i avec curio­
sité et le souci de réorganiser / 'ancien en aras de dejar sitio a lo nuevo. Se trata precisamente
en vue de /aire place a ce nouveau. JI de «desfamiliarizar» lo familiar y de familiarizar lo no
ne s'agit pas moins que de défami/ia­ familiar. Es con esta lectura plural de nuestras ciudades
riser le familier et de familiariser le
que yo quisiera terminar, pero no sin haber dicho que el
non-familier. C 'est sur cette lecture
plurielle de nos vi/le que je voudrais trabajo de memoria -prefiero, con diferencia, la expresión
terminer, mais non sans avoir dit que «trabajo de memoria» a «deber de memoria», ya que no
le travai/ de mémoire serait un devoir, veo por qué la memoria tenga que ser un deber, mientras
alors que le travai/ de mémoire est
que el trabajo de memoria sea una exigencia vital- no
une exigence de vie - n 'est pas pos­
sible sans un travail de deui/. es posible sin un trabajo de dolorosa despedida.
J'ai fait allusion aux grandes ruines
de /'Europe du mi/ieu du siecle ; ce He hecho alusión a las grandes ruinas de la Europa de
ne son/ pas simplement des monu­
mediados del siglo XX; no son simplemente monumentos
ments perdus, ni méme des vies per­
dues, ce sont aussi des époques ; et ce perdidos, ni siquiera vidas perdidas, son también épocas
qui est perdu, c 'est lafa,on de se com­ perdidas; y lo que se perdió son también las antiguas
prendre d'autrefois. 11 faut done /aire maneras de entender las cosas. Por lo tanto, hay que
le deuil de la compréhension tora/e el
despedirse de la comprensión total y admitir que existen
admettre qu •¡¡ y a de / 'inextricable
dans la lecture de nos vmes. Elles al­ cosas inextricables en la lectura de nuestras ciudades.
ternen/ la gloire et / 'humiliation, la Ellas alternan la gloria y la humillación, la vida y la muerte,
vie et la mort, les événements fonda­ los acontecimientos decisivos más violentos y el placer
teurs les plus violentes et la douceur
de vivir. En el proceso de su lectura, realizamos esta
de vivre. C 'est cette grande récapi­
tula-tion que nous faisons a leur lec­ gran recapitulación.
ture.
Dejo la última palabra a un pensador que admiro
Je laisse le dernier mol a un penseur
profundamente, Walter Benjamín. En Parls, capitale du
que j'admire profondément, Walter
Benjamín. Dans París, capitale du x1xe siecle [París, la capital del siglo XIX)•. él escribe: «El
XIX• siecle*, il écrit : « Le fldneur paseante busca un refugio en la multitud. La multitud es
cherche un refuge dans la Joule. La el velo, a través del cual la ciudad familiar se transforma
a
Joule est le voile travers /equel la
para el paseante en una fantasmagoría». iSeamos
vi/le familiere se meut pour le jldneur
en fantasmagorie. » Soyons les fld­ paseantes de los lugares de la memoria! ..
neurs des lieux de mémoire. ••

-
•c,rf, 1989.
•• Tute original �n _francais. •Cerf. 1989
- Texll> origínat en llancé<,, publicado en la t9llisla Urt>anisme.
RepmdJcid:J aqllÍ con la 8Ufcrizaciótl cJei ltUfoc

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