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LES ANIMAUX ONT-ILS DES DROITS ?

 SOMMAIRE :

I- Introduction
- Le Code Civil de 1804 ne reconnaissait pas de droits aux animaux mais au contraire des droits mais des
dispositions qui portaient atteintes à leur existence
- Il a été reconnu aux animaux un statut juridique dans le Code Civil actuel : statut juridique des choses
- L’animal est par nature une chose mais cette disposition est particulièrement nuancé par les considérations
sociologiques actuelles : défense du droit des animaux, reconnaissance de la sensibilité des animaux, un animal
est-il un objet ou un individu ?
-
II- L’évolution du statut juridique des animaux
A. De l’animal-machine avant 1850…

- Conception de DESCARTES :
- Loi Gramont, député qui ne supportait pas voir la souffrance des animaux notamment celle des chevaux qui éraient
dans les rues à l’époque. Cette loi sanctionne d’une contravention les mauvais traitements sur animaux à condition
qu’elle soit faite dans un lieu public= Loi critiquée pour son caractère hypocrite protégeant en réalité la sensibilité
humaine devant le spectacle de la maltraitance des animaux
- L’animal est au départ considéré comme une chose ie qu’on lui applique le régime juridique des choses.
- Comme une chose l’animal est sujet à l’usus, le fructus et l’abusus
- Débat sur l’abusus : c’est le droit de disposer de la chose autrement dis le droit de le détruire, cela revient à se
demander si on peut mettre fin à la vie d’un animal de manière délibérer ?

B. … A l’ « animal juridique » contemporain

- Tom REGAN, un célèbre professeur de philosophie morale à Raleigh aux Etats-Unis, considéré comme le
théoricien le plus influent en matière de droits des animaux, a récemment développé la formulation philosophique
la plus élaborée et la plus radicale d’une éthique des droits des animaux. Elle pose une exigence de cohérence :
selon lui « si nous refusons l’exploitation des hommes, il nous faut également dénoncer l’exploitation des animaux
non humains car les animaux que nous mangeons, chassons ou livrons aux expériences scientifiques sont
conscients du monde. Leur esprit est empreint de croyances et de désirs, de souvenirs et d’attentes. Ce sont, à ce
titre, des êtres dotés d’une valeur morale propre, indépendamment de l’utilité qu’ils peuvent avoir pour nous. Ce
n’est pas simplement par compassion pour leur souffrance, mais par égard pour leur valeur que nous devons les
traiter avec respect »

III- Les considérations actuelles en matière de droits des animaux en France


A. La promotion de la protection et de la conservation des animaux

- Volonté de lutter contre toute forme de maltraitances des animaux et de préserver la biodiversité :
- Dans les zoos : 1er acteur de préservation de la biodiversité
- Dans les cirques : Mise en scène des atouts fantaisistes des animaux et développement de leurs sens à l’image de
ceux de l’homme
- Inconvénients : Ces centres dépossèdent l’animal de sa liberté existentielle (champ de débat sur la mise en
captivité des animaux par nature sauvages), les animaux étant mis au service du divertissement de l’homme
(exposition perpétuelle de ceux-ci à la visite humaine), leurs droits sont mis de côté à des fins économiques.

B. Témoignage du vétérinaire … sur la question du droit des animaux

- Interview d’un vétérinaire de la clinique vétérinaire de Place D’arme : ….


SOURCES :

- Youtube : Catherine Helayel « Les animaux ont-ils des droits ? »


- « Le droit, les animaux et nous. Entretien avec Florence Burgat », Vacarme, vol. 70, no. 1, 2015, pp. 164-173.
- « Le droit des animaux », Tom REGAN, 2013, Collection « L’avocat du diable »
- France Inter « Le droits des animaux en France en sept grandes dates »

VETERINAIRES PLACE D’ARMES

 Pensez-vous que la cause animalière est-elle ignorée au sein de notre société ? Devrait-elle être davantage être
prise en compte ?
 Devrions-nous reconnaitre aux animaux les mêmes droits primaires que les hommes ?
 Espérez-vous une modernisation du droit futur vis-à-vis des animaux ?

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