Vous êtes sur la page 1sur 3

Au début des années 90, l'EDI était le sigle à la mode, porteur de la modernité d'une

informatique qui devenait un outil de communication standardisé entre entreprises. Le sigle


EDI, Electronic Data Interchange, se conserve en français avec comme traduction Échange
de Données Informatisé : à noter que c’est l’échange qui est informatisé, pas seulement les
données. Ne serait-ce cette préoccupation de conserver le sigle anglais, on pouvait plus
simplement parler d’échange électronique de données.

On ne parlera pas ici des échanges de données techniques qui ont leur sigle, EDT, leur norme,
STEP, et leur problématique propre, pour s’en tenir aux échanges électroniques de données
structurées relatives à l’administration, au commerce et au transport, selon le sigle Edifact,
Electronic Data Interchange For Administration, Commerce and Transport.

L’EDI à l’heure d’Internet et de XML

Avec Internet, le Web et XML, l'EDI, jusqu'à présent centré sur les grands comptes donneurs
d'ordres, va pouvoir pénétrer le tissu des PME et, après avoir été le précurseur du B2B, en
rester l'épine dorsale pour être le « back office » du commerce électronique.

Car la fonction de l’EDI, rationaliser, codifier et automatiser des transactions répétitives entre
applications d’entreprises différentes, ne peut que prendre de l’importance avec le commerce
électronique et la société de l’information.

L’EDI classique installé va continuer à se renforcer en continuant à utiliser la norme Edifact.


Mais si XML devient le liant entre tous les types d’applications, il sera de plus en plus
difficile de ne pas passer de la syntaxe Edifact au métalangage XML.

Cette migration sera d’autant moins coûteuse pour les quelque 30 000 entreprises françaises
déjà « édifiées » qu’elle préservera l’acquis d’Edifact : l’analyse des processus d’affaires et la
sémantique des codifications utilisées.

Passer à XML et à ses outils apportera deux grands bénéfices : d’une part intégrer l’EDI,
jusqu’ici marginalisé, parmi les outils de communication de l’entreprise, y compris places de
marché et catalogues électroniques, d’autre part ouvrir l’EDI sur de nouveaux partenaires sur
le Web.

Reste à XML à stabiliser les spécifications de ses outils et aux utilisateurs à enregistrer leurs
profils de mise en œuvre pour concilier la liberté « eXtensible » de XML avec la possibilité de
réutiliser ce qui existe déjà.

************************
L'échange de données informatisé (EDI) est une technique qui remplace les échanges
physiques de documents entre entreprises (commandes, factures, bons de livraison,...) par des
échanges, selon un format standardisé, entre ordinateurs connectés par liaisons spécialisées ou
par un réseau (privatif) à valeur ajoutée (RVA). Les données sont structurées selon des
normes techniques internationales de référence (ex : Edifact).
A titre d'exemple, l'envoi par fax d'une commande puis sa saisie par un opérateur de
l'entreprise fournisseur, est remplacé par l'émission d'une information qui est acheminée vers
un ordinateur de l'entreprise fournisseur capable d'interpréter la commande.

L'Échange de Données Informatisées (EDI) ou en version originale Electronic Data


Interchange, est le terme générique définissant un échange d'informations automatiques entre
deux entités à l'aide de messages standardisés, de machine à machine. L'EDI a été conçu à
l'origine dans l'optique du "zéro papier" et afin d'automatiser le traitement de l'information:
disposer rapidement d'une information exhaustive et fiable. Dans la pratique, l'EDI permet de
réduire notablement les interventions humaines dans le traitement de l'information, et donc de
le rendre effectivement plus rapide et plus fiable. La rapidité et la meilleure fiabilité des
échanges par EDI permet de fluidifier les flux d'information échangés, et de réduire
considérablement les coûts de traitement tout en améliorant la sécurisation des transactions.
Ceci est maintenant indispensable selon la politique de gestion en 'juste à temps' qui augmente
le nombre de transactions à traiter dans un temps de plus en plus court.

Par exemple une entreprise peut émettre ses commandes, ses avis d'expédition, ses factures
par EDI, c'est-à-dire qu'elle va émettre des messages électroniques normalisés qui seront
télétransmis vers les ordinateurs de ses partenaires commerciaux (fournisseurs, clients,
banques) qui seront capables d'interpréter et d'intégrer automatiquement les données
correspondantes dans leurs systèmes d'information respectifs sans papier ni intervention
humaine. Ce processus permet la suppression des documents papier acheminés par la poste ou
par fax et des saisies manuelles par des opérateurs

J. Legrand L'E.D.I Introduction - page 2


Introduction : Ce qu'est l'EDI
L'EDI, ou échange de données informatisés, est une procédure grâce à laquelle un
organisme peut
échanger des documents d'affaires structurés (des bons de commandes et des factures, par
exemple) avec
ses partenaires commerciaux. L'utilisation d'un format structuré et assimilable par la
machine permet le
transfert des documents d'une application à une autre située dans un emplacement
différent, sans
qu'aucune réintroduction au clavier, aucune interprétation ni autre intervention humaine
ne soit
nécessaire. L'EDI a été conçu pour remplacer la transmission des informations sur papier
et pour pallier à
l'inefficacité des systèmes manuels.
L'EDI n'est pas un concept nouveau; il repose sur le principe que les données originales ne
doivent
être entrées qu'une seule fois dans le système, après quoi elles peuvent être transmises
entres les parties
intéressées par voie électronique.
Dans le scénario le plus commun, le cycle commence au moment où un acheteur envoie
un bon de
commande EDI à un fournisseur. Ce dernier fait d'abord parvenir un accusé de réception à
l'acheteur, puis
au moment de l'expédition, il lui envoie un préavis d'expédition, suivi d'une facture, ces
documents étant
tous transmis par EDI. Pour terminer, l'acheteur fait parvenir à la banque des informations
concernant
l'acquittement de la facture, et les fonds sont transférés de façon électronique dans le
compte de banque
du fournisseur. Le cycle est alors complet.

Vous aimerez peut-être aussi