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Systèmes et technologies

pour le e-commerce
Le commerce électronique
 Le commerce électronique est un processus permettant de
réaliser des transactions commerciales et les activités
connexes par des réseaux de communications, et Internet en
particulier.

 Exemples:
 l’EDI dans la banque (SWIFT),
 le Minitel,
 l’achat par téléphone,
 par GSM,
 l’achat par Internet
sont différents types de commerce électronique.
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Le commerce électronique
 Le commerce électronique ne se limite pas aux transactions
commerciales sur Internet.
 Les échanges de données électroniques (EDI) dans les
relations entre entreprises représentent la part essentielle du
commerce électronique.
 Le minitel a été une technologie de commerce électronique
éprouvée en France.
 Le B2B et le B2C sont les deux principales formes de
commerce électronique.

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B2C et B2B
• Le réseau Internet est l’infrastructure de fait du e-commerce
à destination du grand public (B2C)

• Alors que le e-commerce interentreprises (B2B) passe


essentiellement sur les réseaux EDI

• Il importe de bien comprendre les fondements


technologiques de ces différentes infrastructures car elles
n’offrent pas les mêmes caractéristiques en termes d’interface
HM, de sécurité des transactions et de coûts

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B2C et B2B
• Le réseau Internet est l’infrastructure de fait du e-commerce à
destination du grand public (B2C)

• Alors que le e-commerce interentreprises (B2B) passe


essentiellement sur les réseaux EDI

• Il importe de bien comprendre les fondements technologiques


de ces différentes infrastructures car elles n’offrent pas les
mêmes caractéristiques en termes d’interface HM, de sécurité
des transactions et de coûts

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B2C et B2B
E-commerce B2B E-commerce B2C
• Création de relations à long terme • Comparaisons de prix

• Marché cible de petite taille et • Marché cible de grande taille


facilement identifiable et souvent étendu

• Plusieurs sources d'influence • Processus de prise de décision


plus court
• Grand nombre d'intervenants en
• Faible fidélité envers le
matière d'achat
vendeur
• Processus d'achat plus long
• Prise de décision émotionnelle
• Prise de décision basée sur la
qualité du service et l'assistance
après-vente plutôt que le prix
• Davantage d'acheteurs avertis 6
Les technologies du e-commerce

7
Les Technologies Internet
 Le protocole TCP/IP
 Le protocole IP
 Le protocole TCP
 L’adressage IP
 Le DNS, les URL, les noms de domaine
 LE DNS
 LES URL
 LES NOMS DE DOMAINE

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Les Technologies Internet
 Le protocole HTTP
 Les langages HTML, XHTML, XML …
 Les technologies de sites dynamiques
‒ Les scripts CGI
‒ Les pages web dynamiques
‒ PHP, JSP, ASP, Servlet …
‒ AJAX
‒ JQuery

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Les Technologies EDI
 les échanges électroniques de données sont apparues aux USA à
la fin des années 60 pour définir un langage commun pour les
échanges commerciaux (commande, facture, bon de livraison,
etc.).
 La norme ANSI X12 a alors défini un langage commun.
 En Europe, le langage international de e-commerce EDIFACT a
été adopté dans les années 1990.
 EDIFACT : Electronic Data Interchange For Administration,
Commerce and Transport.

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Les Technologies EDI

 EDIFACT possède plusieurs variantes selon les


métiers.
 Exemples
– la banque
– les assurances,
– l’automobile,
– la distribution
– le BTP

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EDI, c’est quoi ?
• Electronic Data Interchange (EDI)
• Ou « Echange de données informatisé »
• C’est un langage informatique normalisé sous
forme de messages
– Permet le codage et l’envoi d’informations
commerciales directement de machine à machine
sans intervention humaine dans le processus de
traitement de l’information.

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EDI, pourquoi ?
• Dématérialisation et automatisation des
échanges d’informations entre entreprises.
• EDIFACT a été progressivement mis sous l’égide
de l’ONU
• Un très grand nombre de messages
– La norme EDIFACT, couvrant l’essentiel des
transactions commerciales, financières, douanières
et administratives des activités économiques
– www.edifact.fr
13
EDI, comment ça fonctionne ?
• Enchainement possible de messages et
orchestration des échanges commerciaux en
temps réel, nécessaires dans les chaines
logistiques visant le juste-à-temps
• Envoi d’un message pouvant déclencher dans
le SI de l’entreprise destinataire des processus
de gestion qui à leur tour peuvent lancer
l’envoi de réponse automatique.

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Une variétés de langages
• EDIFACT possède des variantes
– ETEBAC dans le domaine bancaire
– ODETTE-GALI dans l’industrie automobile européenne et française
– EAN-GENCOM dans la distribution

• Les langages EDI sont des langages de commerce


électronique qui permettent
– de demander un devis à un fournisseur,
– de lui adresser une commande,
– de recevoir la facture,
– d’accuser réception d’une marchandise
– et d’effectuer le paiement de la commande.

Le protocole de messagerie utilisé est généralement le protocole X400


– www.x400.org
15
Les réseaux à valeur ajoutée (RVA)

• Par quels réseaux électroniques passent les


messages EDI ?
– des réseaux à valeur ajoutée gérés par des
prestataires de service comme Allegro, Atlas400,
IBM, GEIS, UAFI.

Ces réseaux sont qualifiés de RVA car les


prestataires agissent comme des tiers de confiance
dans la relation commerciale dématérialisée.
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Les réseaux à valeur ajoutée (RVA)

• Grâce au protocole de messagerie et à sa


gestion, les prestataires
1. horodatent les envois et réception,
2. garantissent l’intégrité des données
échangées,
3. apportent la preuve de la transaction,
4. garantissent donc de fait la non-
répudiation
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De l’EDI à Internet : le Web-EDI
• Les réseaux EDI sont robustes et efficaces mais sont
trop coûteux pour les PME qui n’ont pas les
infrastructures et les compétences nécessaires
• L’arrivée de l’Internet a changé la donne.
• La PME accède par connexion Internet à une
plateforme de services (site web sécurisé) gérée par
un prestataire.
• Cette plateforme assure la réception et la conversion
des messages EDI dans différents formats tels que
fichier plat, csv, xml et même fax 18
De l’EDI à Internet : le Web-EDI

• Les réseaux Web-EDI constituent une étape


vers les technologies tout Internet.
• Plusieurs tentatives pour imposer un langage
normalisé et universel pour le e-commerce
– ebXML a été normalisé par le l’OASIS au
niveau international et constitue le langage
d’avenir du e-commerce B2B

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Quelles solutions logicielles
pour le e-commerce ?

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Choisir une solution logicielle
selon la taille du projet
• Il existe sur le marché un grand choix de
logiciels pour développer un site marchand
• Quel choix faut-il faire ?
– Développer en interne ou acheter sur le
marché ?
– Ou prendre un logiciel libre?

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Le développement interne
• Il est généralement conseillé de choisir une
solution du marché ou libre, pour une
question coûts liés au développement, à la
maintenance, à la gestion du cycle de vie, etc.
• Néanmoins, certains gros acteurs comme
AMAZON (USA) et Pixmania (France) ont
développé en interne.

22
Le développement interne
• A long terme, ce choix peut aussi avoir des
avantages.
• Par exemple, AMAZON a développé des
technologies, les a brevetées et les revends à
d’autres entreprises (technologie One-Click
vendue à Apple pour le site Itunes Music
Store), cela génère des revenus additionnels
• Pixmania gère le site e-commerce de
l’operateur Bouygues Telecoms. 23
Les solutions logicielles packagées
• Il en existe deux types
1. les logiciels spécifiques au e-commerce
2. et les modules dédiés des logiciels
ERP/PGI.

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Les suites logicielles spécialisées
• Ce sont des logiciels spécialisés sur le e-commerce.
• Ils offrent une large palette de fonctionnalités :
– gestion de catalogues,
– gestion de la relation Client,
– gestion marketing,
– gestion des commandes,
– fonctions de reporting,
– connecteurs vers d’autres parties du SI de l’entreprise.

• Acteurs :
– MICROSOFT avec Microsoft Commerce Server
– IBM avec IBM Websphere Commerce Entreprise (problématique de la
distribution multicanale)
– IINTERSHOP avec Infinity
25
– ACCESS COMMERCE
Les modules de progiciels de gestion
intégrée
• Ce sont des logiciels très complets ayant de nombreuses fonctionnalités
(gestion de catalogues, de stocks, de commandes en ligne, de
campagnes de promotion, etc.) et supportant de fortes charges.
• L’ERP SAP R/3 a ce type de module dédié au e-commerce
• SAP Business One, dédié aux PME, possède aussi un module de e-
commerce. Celui-ci intègre une fonction avancée de produit configuré
par le client.
• L’ERP ORACLE Business Suite a un module e-commerce dont le nom est
iStore (gestion du site par segment de clientèle, gestion des ventes
croisées).
• L’avantage de ce type de solution est son intégration totale au SI de
l’entreprise. Le module de e-commerce est directement lié aux aux
autres modules de gestion (compta, finances, facturation, stocks,
logistique, etc.) 26
Les solutions hébergées
• C’est l’heure du Cloud Computing, des services ASP , des
solutions hébergées.
• Il existe une offre de solutions de e-commerce hébergées
• L’application est louée et est accessible à travers Internet
• Avantages: coûts, gain de temps, économie de compétences,
recentrage sur le cœur de métier, sécurité, etc.)
• Risques: risque fournisseur, confidentialité des données
• Beaucoup de fournisseurs (www.boutikone.com,
www.novisoft-shop.com, www.myeshop.fr , etc.)
• Le choix doit se baser sur les paramètres : pérennité, nombres
de références, nombres et qualité des prestations offertes. 27
Les solutions open-source
• L’open source se développe fortement sur tous les segments
du marché de logiciels, c’est le cas dans le e-commerce

• Il existe une offre de solutions de e-commerce robustes et


reconnues sur la marché

• On peut citer: Magento, Prestashop, OsCommerce, OFBiz,


Joomla/Virtuemart; zen-cart

• Avantages: gratuité du module de base

• Inconvénients: demande des compétences techniques fortes28


Comprendre l’importance du catalogue dans le e-commerce
Identifier les processus de gestion du catalogue électronique

Construction du catalogue électronique

Comprendre la notion de fiche-produit et son enrichissement


Analyser la structure d’un catalogue électronique
Appréhender le rôle particulier des catalogues électroniques
dans le commerce B2B
29
Le catalogue électronique
• Base de données contenant les informations sur les
différents produits offerts par le canal électronique.
• Problématique:
– Pas uniquement un passage du papier à l’électronique.
– Informations logistiques sont nécessaires (lots, etc.)
– Problématique de plus en plus centrale dans les S.I.
• Quelle application doit gérer le catalogue?
• Pour quel type de produits?

– Pas de standards de catalogue électronique


• Mais il existe des fiches produits en EDI (PRODAT et PRICAT)
• Et des fonctions de description produits (PRDRSC, QALITY,
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QLSPEC, REQDOC)
Le catalogue électronique
• Le catalogue électronique constitue l’offre accessible au
client depuis le site Internet.
• Sa construction, alimentation, maintenance et mise à jour
(en temps réel) sont des actions managériales nécessaires
à la qualité de l’offre en ligne.
• La gestion du catalogue électronique constitue un enjeu
pour un site B2C.
• Cette enjeu est encore plus important pour le e-
commerce B2B avec la problématique du e-procurement.
• La question du catalogue électronique est envisagée de
façon différente dans les e-commerce B2C et B2B. 31
Construction du catalogue électronique

 L’élaboration d’un catalogue électronique :


 Dépend de la nature des produits
 Doit tenir compte du niveau d’informations
que l’entreprise veut mettre sur le site à la
disposition du client
 Une fois construit, le catalogue doit être
intégré au reste du SI.

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Construction du catalogue électronique

• Nécessite que les produits


– soient identifiables
– et qu’ils possèdent une description permettant de
formaliser leur présentation dans une fiche.
• Cette fiche est conservée
– éventuellement échangée entre partenaires
commerciaux (B2B)
– voire téléchargée par l’internaute (B2C)

• Le produit doit avoir des caractéristiques


stables sur une période donnée. 33
Le catalogue dépend de la nature
des produits et services
• Inexistence de catalogue dans certains
contextes.
• Exemples:
– des produits sur mesure (construction à la
demande du client d’un produit spécifique)
– Produits à spécifications changeantes (campagnes
de pub, par exemple)
– Produits à prix variables (comme les matières
premières)
34
Le catalogue électronique
• Le catalogue électronique est une base de données
structurée qui constitue une brique fondamentale
d’un site marchand.
• La construction d’un catalogue de produits
nécessite d’avoir à disposition des informations qui
les décrivent, des éléments multimédia (photos,
vidéos) qui les illustrent.
• Le processus est différent de celle d’un catalogue en
papier (voir catalogue papier la Redoute et site web
de la Redoute). Il existe un plus grand nombre
d’informations dans le catalogue électronique.
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Le catalogue et les fiches-produit
• Le site marchand doit construire une base de
données des produits qu’il veut vendre.
• Pour chaque produit mis en vente, il existe une
fiche-produit (venant du fournisseur).
• Ces fiches-produit forment la base du catalogue.
• Cependant, les besoins spécifiques du commerce
électronique nécessitent que les fiches soient
enrichies au moyen d’attributs complémentaires.
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Le catalogue et les fiches-produit
• Dans le cadre d’une stratégie multicanal, le catalogue
électronique peut également servir pour le canal physique
(magasins) ou pour éditer des catalogues spécifiques.
• La solution adoptée est de créer une base de données unique
qui alimentera le catalogue électronique du site marchand, les
catalogues en format papier, et qui servira de base dans la
gestion des produits en magasin.
• Cette base de données tampon se nomme communément
PIM (Product Information Management).
• Elle permet la réception de fiches-produit (par EDI, par fichier
XML, par fichier csv), l’intégration et la synchronisation de
données avec les fournisseurs. 37
La fiche-produit et l’EDI
• Les entreprises ont automatisé l’échange des fiches-produit.
• La fiche-produit se définit comme un message électronique
standardisé qui contient l’ensemble des données associés à
un produit que le fournisseur veut transmettre à son client
( aspect commercial, tarifaire, technique et logistique)
• Une fiche-produit comporte trois données obligatoires:
– Identifiant de l’éditeur de l’information (GLN ou Global
Location Number)
– Identifiant de l’unité commerciale (GTIN ou Global Trade
Item Number),
– Le marché cible.
38
La fiche-produit et l’EDI
• Une fiche-produit comprend aussi d’autres champs
obligatoires comme
– la description,
– la classification,
– les mesures,
– le conditionnement.
• Des informations supplémentaires peuvent être ajoutées
– couleur/taille,
– emballage,
– informations complémentaires,
– multimédia,
– etc.
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La fiche-produit et l’EDI
• Dans le secteur de la distribution, les fiches-produit
ont été normalisées par des messages EDI.
– On a les messages PRODAT (Product Catalog)
– et les messages PRICAT (Price catalog)

• www.unece.org/trade/untdid/d07b/trmd/prodat_c.htm

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L’enrichissement de la fiche-produit
• La fiche-produit ne suffit pas à donner au
client toute l’information sur le produit
• –Il fiche technique,
est possible aussi d’ajouter des attributs
–marketing.
présentations multimédia,
• –Exemple:
essais, attacher des produits complémentaires
–• résultats de des
pour faire tests,
ventes croisées
–• appréciations
et augmenter la internautes,
des valeur moyenne du panier de
– etc.l’internaute (www.pixmania.fr)

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La catégorisation des produits, la structure
du catalogue et la navigation dans le site
• Dès lors que le nombre de produits est élevé, ceux-ci
sont organisés en catégories.
• La catégorisation facilite à la fois
– la présentation des produits
– et la recherche par les clients

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La catégorisation des produits, la structure
du catalogue et la navigation dans le site
• La question de la catégorisation est importante.
– L’augmentation des sous-catégories accroit le
nombre de clics nécessaires pour atteindre un
produit (clickstream).
• On pense qu’il ne faut pas dépasser 3 clics dans une
bonne présentation.
• Utiliser un moteur de recherche interne avec des
expressions suggérés pour trouver les produits.

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Gestion du catalogue électronique

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L’intégration du catalogue dans le SI
• Comment intégrer le catalogue au reste du système
d’information, plus particulièrement à la gestion des
stocks ?
• En général, pour la plupart des sites qui proposent des
milliers de références de produits et ont des millions de
clients: il existe une application de gestion des stocks.
• Le SI envoie des commandes électroniques auprès des
fournisseurs dès que le niveau atteint un seuil fixé.
– Des achats de réapprovisionnement sont effectués dès que
les stocks atteignent un seuil fixé.
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La mise à jour du catalogue
• Il faut offrir un catalogue à jour en permanence sur le
site web.
– C’est une tâche lourde s’il existe des milliers de références
dont certaines ont des durées de vie limitée.

• Une solution technique consiste à synchroniser les


fiches-produits directement dans la base PIM, en
collaboration avec les SI des fournisseurs.
• Ne pas vendre des produits qui n’existent plus dans le
catalogue.

46
Système de commerce électronique

47
C’est quoi un Système de commerce
électronique (SCE) ?

48
Fonctions d’un système de e-commerce
 Présentation du produit:
‒ Interface utilisateur (navigateur)
‒ 2D, 3D, plusieurs vues
‒ Informations disponibles sur le produit (plan,
caractéristiques …)
‒ Echantillon (musique, film, texte, logiciel)
‒ Nombre de langues
‒ Outil de recherche disponible
‒ Personnalisation de la liste des produits
‒ Ergonomie du site en général
‒ Influence sur le trafic et le processus d’achat

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Fonctions d’un système de e-commerce

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Livre: E-commerce: De la stratégie à la mise en oeuvre opérationnelle (Henry Isaac)
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Fonctions d’un système de e-commerce
 Présentation du produit:
 Interface utilisateur (navigateur)
 2D, 3D, plusieurs vues
 Informations disponibles sur le produit (plan,
caractéristiques …)
 Echantillon (musique, film, texte, logiciel)
 Nombre de langues
 Outil de recherche disponible
 Personnalisation de la liste des produits
 Ergonomie du site en général
‒ Influence sur le trafic et le processus d’achat
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