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INTRODUCTION

Le mot PHARMACOLOGIE vient du mot Grecque PHARMACON: principe actif et


LOGOS: étude.

La pharmacologie consiste a l’étude des drogues (qui signifie herbe sèche), et d’après l’OMS :
c’est un produit ou une substance utilise pour modifier ou explorer les systèmes
physiologiques ou l’état pathologique au bénéfice des récepteurs.
Cette discipline comprend plusieurs branches :
1- PHARMACODYNAMIE : étude de l’effet et le mécanisme d’action des substances
sur l’être vivant.
2- PHARMACOCINETIQUE : étude du devenir des drogues dans l’organisme. Elle
intervient aussi bien dans les effets désirables qu’indésirables, c’est-à-dire la
TOXICOLOGIE.
3- PHARMACOGNOSIE : science d’itentification des drogues.
4- PHARMACIE : consiste à l’identification, sélection, préservation, standardisation,
composition et prescription des substances médicales.
5- PHARMACOPEE : c’est un code officiel contenant une liste sélectionnée des drogues
bien définies, des préparations médicales, avec la description de leurs propriétés
physiques, les tests pour leur identité, pureté et potentiel. Elle définit les standards que
ces préparations doivent avoir et les doses moyennes pour un adulte.
6- THERAPIE : c’est l’utilisation clinique pour traiter, prévenir ou diagnostiquer des
symptômes ou les maladies.
7- CHIMIOTHERAPIE : consiste à l’action des drogues sur les micro-organismes et
parasites qui vivent et se multiplient dans un organisme vivant. Actuellement, cette
branche comprend les drogues utilisées dans le traitement du cancer.
8- Les produits qui produisent des effets néfastes sont considères comme poisons ou
toxines.
9- MATERIA MEDICA : c’est un ancien terme qui désigne la branche de pharmacologie
qui concerne les sources, description et préparation des drogues.
A- NATURE ET SOURCES DES DROGUES

Les sources des drogues sont très variées, elles peuvent être d’origine minérale, animale,
végétale, synthétique, micro organique, produits du génie génétique. Les plus utilisées
sont les drogues d’origine synthétique, mais les principes actifs d’origine végétale plus
importants sur le plan pharmacologique sont les alcaloïdes, les glycosides, les huiles
lourdes ou volatiles, les résines, les oléorésines, gomme et les tannins.

1-LES ALCALOIDES

Ce sont des substances basiques qui proviennent des azotes cycliques et ils sont
insolubles dans l’eau. Combines avec de l’acide, ils donnent du sel hydrosoluble (ex :
morphine, atropine…)

2- LES GLYCOSIDES

Comme son nom l’indique, c’est une substance formée de sucre combine avec une
structure organique appelée aglycone ou genine. (Un glycoside qui donne du glucose
après son hydrolyse est appele un glucoside.
Ex : l’hydrolyse en présence d’un acide et chauffée du digoxine donne du digoxigenine et
de la digitoxose.

3- LES HUILES

31- les huiles lourdes

Ce sont des glycérides des acides oléiques, palmitiques et stéariques.


Ce sont des graisses qui ont des valeurs nutritives, la plupart d’entre elles sont comestibles
et utilisées dans la cuisine ou comme excipient.
Ex : huile d’arachide, coco ou olive.
Il existe quand même qui possèdent une activité pharmacologique, comme l’huile de ricin
qui est un laxatif.
32- les huiles volatiles

Ce sont des huiles volatilisables par chauffage et possèdent un arome. Elles sont
également connues sous le nom de huiles essentielles on parfum.
Chimiquement, elles ne sont pas grasses n’ont aucune valeur calorique.
Elles contiennent des terpènes ou leurs polymères et servent de diluant ou de solvant de
nombreux produits.
Ex : le menthol dans l’huile de peppermint
Les huiles volatiles sont utilisées comme ;
- carminative : expulsion de gaz dans l’estomac (ex ; gingembre, eucalyptus)
- antiseptique : bain de bouche ou pâte gingivale
- anti irritant : pour les piqûres d’insecte.
- arome : huile de peppermint
- antalgique : huile de girofle pour les rages de dent

33- les huiles minérales

Elles n’ont pas de valeur nutritive.


Ex : l’huile de paraffine qui est un hydrocarbure derive de la vaseline utilisée comme laxatif.

4- les résines

On les trouve dans les plantes, obtenues par oxydation ou polymérisation des huiles volatiles.
Elles sont insolubles dans l’eau mais solubles dans l’alcool.

5- les oléorésines

C’est la combinaison des résines et des huiles volatiles.


6- les gommes

Ce sont des produits sécrétés par les plantes. Mélangés avec de l’eau, elles forment un épais
colloïde mucilagineux.
Ex : la gomme d’acacia est pharmacologiquement inerte et uitilisee comme agent de
suspension ou émulsifiant. Par contre, l’agar a un effet laxatif.

7- les tannins

Ce sont des constituants végétaux caractérises par leur action astringente au niveau des
membranes muqueuses, ils précipitent les protéines ce qui lui confère une action de
protection.
Ex : la teinture de feuilles de goyave dans le traitement de la diarrhée.

8- les substances anti bacteriennes

Ce sont de substances qui proviennent des moisissures et champignons.


Ex : pénicilline, streptomycine.
LES VOIES D’ADMINISTRATION DES DROGUES

Les drogues peuvent être administrées oralement, par injection ou appliquées localement.

1-application locale

L’application locale est utilisée pour son action au niveau du site d’application.
Ex : poudre, pâte, lotion, goutte, pommade
Dans les cas gynécologiques on peut utiliser du suppositoire vaginal.

2-enemata

L’administration d’un médicament sous forma de liquide dans le rectum est appelée ENEMA.
Il existe deux formes d’enemata.

21- enema évacuant

C’est le cas de l’eau savonneuse utilisée pour évacuer les matières fécales et gaz (flatueux).
L’eau stimule le rectum par distension, tandis que le savon joue le rôle de lubrifiant.
(La quantité de fluide utilise est de 600ml)
Cet énéma est utilise dans le cas de constipation. On le pratique également avant des
opérations chirurgicales, accouchement et radiographie du tractus gastro-intestinal.

22- énéma de rétention

Le liquide contenant la drogue est retenu dans le rectum pour qu’elle puisse agir localement,
c’est le cas de prednisolone dans le traitement de colite ulcérative.
La quantité de fluide administre est de 100-120 ml.
3- voie orale ou entérique

C’est la voie la plus utilisée dans l’administration des drogues. Ses avantages sont multiples :
elle est sans danger, pratique, économique et les complications parenteriques sont évites.
Toutefois, elle a les inconvénients suivants :
1- elle pressente un temps de latence relativement long
2- les drogues irritantes, au goût ou odeur désagréable ne peuvent pas être
administrées par cette voie.
3- Elle n’est pas utile dans le cas de diarrhée et vomissement
4- Elle ne peut pas être employée dans le cas d’un patient inconscient ou non
coopératif.
5- Des drogues qui peuvent être détruites par les sucs gastriques ne peuvent pas être
administrées par cette voie (ex : insuline, le testostérone dont la grande partie est
inactivée par le foie avant d’atteindre la circulation systémique.
6- L’absorption de certaines drogues est irrégulière ou négligeable.

Pour pallier a ces différents problèmes :


Les substances administrées sous forme de pilule ou capsules sont quelquefois transformées
pour être acceptables par différents enrobages comme des résines synthétiques, gomme, sucre,
plastifiant, alcool poly hydrique, cire, agent colorant, parfum.
Les substances d’enrobage comme la cellulose, gluten… résistent au suc gastrique acide et la
désintégration de ces drogues dans le suc alcalin de l’intestin.
Ces enrobages entériques
1- Préviennent l’irritation gastrique et l’altération des drogues dans l’estomac
2- permettent d’avoir la concentration voulue de la drogue dans l’intestin
3- retardent l’absorption de la drogue
Si l’enrobage est trop dure, le comprime ou la pilule risque de passer le tractus gastro-
intestinal sans être dissout, et de ce fait, ne produit aucun effet therapeutique.
Les formes conventionnelles mentionnées auparavant servent seulement a introduire une
quantité spécifique de drogue dans l’organisme, elles ne permettent pas tour a fait de garder
une concentration uniforme de la drogue dans l’organisme.
De plus, dans le but de produire une concentration therapeutique au niveau d’un site d’action,
une large quantité de drogue doit être administrée, ce qui peut engendrer des réactions
défavorables.
Ces formes ont également des inconvénients comme :
1- la nécessite d’une administration fréquente
2- des problèmes lies à l’alimentation
Actuellement, pour éviter l’administration repetee, il existe de médicaments qui ont leurs
principes actifs enrobes dans différentes couches d’enrobage qui se dissolvent a différents
intervalles de temps. Ce qui fait que chaque couche d’enrobage libère les principes actifs qu’il
contient, cette préparation assure une lente diffusion des principes actifs permettant une
méditation uniforme dans une période prolongée.
Il faut noter que de précautions doivent être prises lors de l’administration par voie orale d'une
drogue.
1- les capsules et comprimes doivent être pris avec un verre d’eau, en position droite,
assise ou debout, et cela jusqu'à ce que la drogue atteigne l’estomac.
2- Chez un patient alite, elle doit être évite autant que possible, particulièrement les
agents qui peuvent endommager la muqueuse oesophagique. (ex : tétracycline, sels
ferreux)

4- les voies parenteriques

Les voies d’administration autres que le tractus gastro intesinal s’appellent parenteriques. Les
avantages de ces voies sont :
1- elles peuvent être utilisées chez un patient inconscient ou non coopératif
2- elles peuvent être utilisées en cas de diarrhée, vomissement, et des patients qui
n’arrivent plus à avaler
3- elles préviennent les modifications des drogues par le mucus digestif et les
enzymes hépatiques
4- les drogues qui peuvent irriter l’estomac ou qui ne peuvent pas être absorbées au
niveau des intestins peuvent être administrées par ces voies
5- la rapidité d’action et la fidélité de la dose sont assurées
Elles présentent quand même des inconvénients. Elles sont plus chères et présentent certains
risques. En outre, l’automédication est difficile et elles présentent un risque d’infection en cas
de negligeance.
Enfin, des lésions des structures comme les nerfs, vaisseaux peuvent se produire.
Les voies parenteriques sont :

41- inhalation

Elles sont présentes sous forme de particules solides, nébuleuses à partir solutions ou vapeurs.
Elles peuvent être administrées sous forme de spray (atomiseur) ou les gouttelettes se
déposent sur la muqueuse et produisant ainsi un effet local (cas de salbutamol spray utilise
pour le asthme bronchique)
Elles peuvent également être administrées sous forme de gaz (ex : les asthénique généraux
sous forme gazeux)
Les drogues administrées par cette voie sont rapidement absorbées et produisent rapidement
les effets locaux ou systémiques (c’est pour cela que la nicotine, morphine et le
tetrahydrocanabinol sont absorbées rapidement après l’inhalation de la fumée du tabac, opium
ou maryuana0
Ex : le niveau de la concentration plasmatique des substances volatiles comme les
anesthésiques peut être contrôle convenablement car leur absorption et sécrétion à travers les
poumons sont gouvernes par les lois de gaz.
Cependant, elles passent directement dans le compartiment gauche du cœur via les veines
pulmonaires et peuvent ainsi produire une toxicité cardiaque. En plus, une irritation locale
peut entraîner une augmentation de la sécrétion du tractus respiratoire.

42-les injections

421-injection sous cutanée

Seules les substances non irritantes peuvent être injectées par cette voie. L’insuline est le plus
communément administrée par cette voie.
L’absorption est plus lente, cependant, l’action est uniforme et durable, elle est indépendante
des chocs.
Les implants sous cutanés peuvent agir comme dépôt, c’est le cas des hormones
stéroïdiennes.
Dans la pédiatrie, des solutions salines sont quelquefois injectées en large quantité sous
cutanée, ce procède s’appelle l’hypodermocyclase. L’absorption sous cutanée peut être
améliorée en ajoutant de l’hyaluronidase.

422-injection intradermale

Le produit doit être introduit dans les couches de la peau (ex : vaccin BCG). Une petite
quantité seulement peut être administrée par cette voie et l’injection est douloureuse. Elle est
utilisée également dans les tests d’allergie.

423- injection intramusculaire

Les substances solubles moyennement irritantes- les suspensions et colloïdes peuvent être
injectées par cette voie.
Le taux d’absorption est raisonnablement uniforme et le temps de latence et court. Le volume
d’injection ne doit pas excéder 10ml. Cependant, il faut retenir que l’absorption
intramusculaire n’est pas toujours plus rapide que celle par cette voie orale (ex ; le diazépam,
hydrocortisone, digoxin sont absorbes plus lentement par voie IM que par voie orale)
Les drogues administrées par voie IM peuvent provoquer une douleur locale et même un
abcès. Il faut faire attention à ne pas faire une injection près des nerfs car les solutions
irritantes peuvent les endommager ce qui provoque une douleur intense et même une paralysie
des muscles qu’ils innervent.
Finalement, l’injection IM chez les nourrissons ne doit pas être faites sur les fesses avant
qu’ils marchent car les glutens maximus sont trop petits à cet age. Dans ce cas, il faut la faire
sur le cote de la cuisse.

424- injection intraveineuse

Les drogues administrées dans les veines produisent rapidement leur action, et la
concentration plasmatique voulue peut être obtenue avec une dose bien définie.
L’automédication est difficile pour cette voie
L’injection intraveineuse permet d’introduire un produit en :
- bolus, c’est-à-dire d’un seul coup
- lentement, c’est-à-dire 5 à 10 minutes après l’avoir dilue dans un volume de 10
a 20ml de solution isotonique.
- Perfusion lente, cette méthode est employée pour :
1. ralentir l’administration d’un produit (ex : morphine)
2. maintenir un niveau constant de la concentration plasmatique
3. administrer un volume important
La fuite de la drogue en dehors de la veine peut produire une irritation sévère. Les précautions
suivantes doivent être observées lors d’une thérapie intraveineuse :
1- avant l’injection, il faut s’assurer que l’aiguille soit bien dans la veine
2- l’injection doit se faire lentement, en particulier dans le cas des produits contenant
du fer et aminophylline, car une variation brusque de leur concentration
plasmatique est dangereuse
3- une quantité minimum qui provoque l’effet voulu doit être injectee, et une dose
additionnelle peut être administrée par voie IM si nécessaire.

425-injection intra artérielle

L’administration par voie artérielle produit une hausse rapide de la concentration dans le sang
et peut être dangereuse et pouvant endommager les tissus irrigues par ces artères. Cette voie
n’est pas toujours indiquée sauf pour des diagnostiques (ex : angiogramme, traitement des
problèmes vasculaires périphériques)

426-injection intrathecale

Cette voie concerne l’introduction des drogues telles que les anesthesiques spinales dans
l’espace subarachnoide. Les drogues ainsi injectées agissent directement sur le système
nerveux central. Cette voie est aussi convenable pour introduire une haute concentration
locale dans l’espace subaracnoide des anti biotiques, corticostéroïdes. Des précautions
d’asepsie stricte doivent être observées.

427- injection intramedullaire

L’introduction d’une drogue dans les moelles osseuses est devenus rare actuellement.
428- injection intra articulaire

Certaines drogues sont administrées directement dans les articulations pour traiter les
problèmes locaux. Cette voie assure une concentration locale élevée de la drogue (ex : acétate
de l’hydrocortisone dans le traitement des arthrites rhumatismales). Un maximum de
précaution doit être prise lors de cette procédure pour éviter tout risque d’infection.

43- la voie transcutanée

431-l’iontophorese

Elle consiste a introduire des produits charges par l’intermédiaire d’un courant galvanique
pour atteindre le tissu a traiter qui se trouvent profondeur. On utilise l’anode iontophorese
pour des produits charges positivement, et cathode pour les produits charges négativement.
La force de répulsion entre ces mêmes charges emmène le produit au niveau des tissus qui se
trouvent en profondeur.

432- l’inunction

Certaines drogues appliquées sur la peau (inunction) peuvent être absorbées t produisent leur
effet systémique (ex : nitroglycérine pommade dans le traitement de l’angine de poitrine), cela
est possible grâce a la liposolubilite de ces substances.

433- injection en jet

Cette méthode consiste à introduire par voie transcutanée une drogue par le moyen d’une
grande vitesse produite a travers un orifice microfine. Elle ne nécessite l’utilisation d’aucune
aiguille, ainsi elle est indolore et particulièrement convenable pour un programme
d’inoculation massive (vaccination avec un pistolet)
434- unité adhésive (patch)

Un système therapeutique transdermal sous forme d’élément adhésif est actuellement


développe pour libérer lentement le principe actif, produisant un effet systémique prolonge
(scopolamine pour la prévention du mal de voyage, ou nicorette pour les fumeurs)
Il faut noter que l’absorption percutanée est très élevée chez les enfants et les bébés, en
particulier chez les prématurés, et aussi lorsque la peau est brûlée ou lésée.

44- la voie transmucosale

441-administration sublinguale

Le produit est laisse se dissoudre lentement sous la langue, et le principe actif est absorbe a
travers la membrane de la muqueuse buccale et traverse la barrière lipoprotéine. Ce qui limite
cette voie aux substances lipoprotéine seulement. Ses avantages sont :
1- temps de latence court
2- arrêt de l’effet de la drogue rapide après avoir crache le médicament
3- évite l’effet du premier passage hépatique, car il passe directement dans la
circulation systémique.
4- Evite la dégradation de la drogue dans l’estomac.
Par contre, les produits irritants et de mauvais goût ne sont pas trop tolères. (Médicaments
administres par cette voie : nitroglycérine dans le traitement de l’angine de poitrine,
nifedipine dans l’urgence hypertensive, buprenorphine comme analgésiques)

442-voie transnasle

Il est important de ne pas administrer des produits toxiques par cette voie car ils peuvent
atteindre le cerveau par la voie lymphatique. (Éphédrine comme décongestionnant)
443- voie transrectale

Le rectum est très riche en vaisseaux sanguins et lymphatiques, ce qui fait que les drogues
peuvent passer à travers la muqueuse rectale comme dans les autres membranes lipidiques, et
seules les substances solubles dans le lipide qui passent.
La portion absorbée à partir de la partie supérieure de la muqueuse rectale est transportee par
la veine hemorrhoidale supérieure dans la circulation portale ; tandis que celle absorbée dans
la partie inférieure entre directement dans la circulation systémique via la veine
hemorrhoidale inférieure et moyenne.
L’avantage de cette voie c’est que l’irritation gastrique est evitee et en utilisant un solvant
approprie, la durée d’action peut être contrôlée. De plus, c’est commode pour le soin à long
terme des personnes âgées et les patients agonisants.
L’administration par cette voie du suppositoire ou de capsule est une simple procédure qui
peut être menée par une personne sans formation spécialisée ou par le patient lui-même.
Quelques exemples de drogues pouvant être administrées par voie rectale : indométacine pour
les arthrites rhumatoïdes ; aminophylline pour le bronchospasme et diazépam pour un état
épileptique.

45- les nouvelles voies d’administration

Divers systèmes d’administration de drogue font intervenir des formes et dosages avec une
médication a flux prédétermine et automatique pendant une longue période après une seule
application.
Ce genre de procédure peut se faire par OCUSERT, c’est-à-dire insertion du produit sous la
paupière ; exemple le cas de pilocarpine qui est libère à une vitesse constante pendant 7 jours
sans causer aucun gène et qui évite d’administrer des gouttes de façon repetee.
PROGESTASERTqui est une contraception intra utérine qui libère de la progestérone d’une
manière régulière pendant un an, c’est le cas de implants sur les bras aussi.
Une autre approche d’administration est l’introduction de ce qu’on appelle le PRODRUG qui
est une dérive inactive, qui après la biotransformation, libère le principe actif. Cette méthode
permet de dépasser les problèmes de barrière à travers lesquelles les drogues ne peuvent pas
traverser sous sa forme active.
En plus cette méthode permet d’atteindre le site d’action avant que la drogue soit
biotransformee (methanamine est un prodrug, dans le pH acide de l’urine est transforme en
ammonium et formaldéhyde qui actif et agit comme antiseptique de la voie urinaire)
Il existe également des seringues pompes informatisés permettant une injection continue ou
intermittente des drogues, telles que l’insuline pour un effet optimal.
Selon le mode d’administration, la même substance peut agir différemment (ex : le sulfate de
magnésium par voie orale agit comme laxatif, et injecte il agit comme anticonvulsivant en
déprimant le système nerveux central.
B- ABSORPTION ET BIODISPONIBILITE DES DROGUES

L’absorption refere au mouvement de la drogue a partir du site d’administration jusqu’au


sang. La vitesse avec laquelle la drogue est absorbée détermine le début de son effet. La voie
d’administration joue un rôle très important dans la période de latence entre l’administration
et le début de l’action d’une drogue.
Il existe même des drogues qui nécessitent une voie d’administration spécifique, ex les
drogues administrées par voie orale peuvent être inactivées par les raisons suivantes :
1- degardations enzymatiques des polypeptides dans le tractus gastro intestinal (cas
de l’insuline)
2- une pauvre absorption dans le tractus gastro intestinal de la drogue (anti biotique
amino glycoside)
3- inactivation des drogues au niveau du tractus gastrointestinal comme le
testostérone, aldostérone, une fois absorbées elles sont dégradées au niveau des
parois intestinales ou par l’effet du premier passage hépatique.
La biodisponibilité d’une drogue est la fraction active de la drogue disponible pour
l’organisme. C’est-a –dire, la quantité ou le pourcentage de la drogue absorbée par
l’organisme a partir d’une dose donnée et qui atteint la circulation systémique après une
administration non vasculaire.

I- LES FACTEURS IFNFLUENCANT L’ABSORPTION ET LA BIODISPONIBILITE

1- propriétés physiques de la drogue

11-etat physique

La forme liquide est mieux absorbée que la forme solide. Pareil, la forme cristalline est mieux
absorbée que la forme colloïde.

12- solubilité

Une forte liposolubilite favorise l’absorption d’une drogue dans le tractus gastro intestinal.
2- nature et forme de la présentation

21- dimension des particules

Un comprime qui contient de gros aggregats ne se désintègrent pas vite et ainsi pauvrement
absorbe. Pour faciliter l’absorption, il faut diminuer la taille de particules.

22- temps de désintégration et vitesse de dissolution

C’est le temps pendant lequel le produit est désintègre pour être disponible a l’absorption. La
vitesse de dissolution, est la vitesse avec laquelle le produit passe a l’etat liquide.

23- formulation

D’habitude, les substances comme lactose, sucrose, amidon, phosphate de calcium…. sont
uitlisees comme excipients car ce sont de substances inertes. Il arrive qu’elles ne le soient pas
et peuvent ainsi affecter l’absorption et la biodisponibilité des drogues. (Ex : le calcium et
magnésium peuvent diminuer l’absorption de la tétracycline)
Une erreur de formulation peut rendre une drogue efficace en un produit inutile
therapeutiquement.
Il est donc important de bien étudier l’influence de la formulation sur l’activité therapeutique
des drogues. C’est le rôle des pharmaciens, et cette étude est connue sous l’appellation
d’étude biopharmaceutique.

3- facteurs physiologiques

31- ionisation

1- l’élément non ionise est liposoluble, et sera absorbe rapidement


2- l’élément ionise qui est hydrosoluble sera pauvrement absorbe.
Car la muqueuse du tractus gastro intestinal est imperméable à la forme ionisée des acides
organiques faibles, ou bases organiques faibles.
Dans le tractus gastro intestinal les drogues se trouvent sous deux formes ; ionisée et non
ionisée.
La ou l’élément non ionise prédomine, la drogue est donc constiuee principalement d’élément
liposoluble, et sera absorbée rapidement. Tandis que la ou l’élément ionise prédomine, cest-a-
dire que la drogue est constituée principalement d’éléments hydrosoluble, elle va être
pauvrement absorbée.
De ce fait, les drogues acides sont absorbées rapidement au niveau de l’estomac car elles se
trouvent sous forme non ionisée dans l’estomac. Ces drogues peuvent être administrées par
voie orale comme les salycilates
Tandis que les drogues basiques ne sont pas absorbées que lorsqu’elles atteignent le milieu
basique dans l’intestin ou elle se trouve en majeure partie sous forme non ionisée.
Leur activité est retardée lorsqu’elles sont absorbées par voie orale comme l’éphédrine.

32- pH du fluide gastro intestinal et du sang

1- les produits sont absorbes rapidement an niveau de l’estomac ou le pH est acide,


car ils se présentent sous forme non ionisée, ainsi facilement absorbes. Ces
produits agissent rapidement après une administration par voie orale.
2- Les produits basiques ne sont absorbes que lorsqu’ils atteignent l’environnement
basique de l’intestin grêle. Ils agissent après un petit laps de temps suite à une
administration par voie orale.
Par contre, au niveau de l’intestin, les drogues hautement basiques ou acides sont fortement
ionisées et ne sont pas bien absorbées.
Ex : streptomycine, néomycine, sulfaguanidine sont fortement basiques et par conséquent leur
absorption à partir tractus gastro intestinal est faible et irrégulière.

33- temps de transit dans le tractus gastro intestinal

La présence de nourriture dans l’estomac, son volume, sa viscosité peut changer le temps de
vidange de l’estomac et par conséquent le temps d’absorption de la drogue. C’est pour cela
qu’il est préférable de prendre un médicament avant le repas (30 min a peu près) sauf pour les
produits irritants comme les salycilates.
L’hyperstaltisme, comme dans le cas de diarrhée, réduit également la vitesse d’absorption, il
en est de même pour l’oedeme de la muqueuse gastro intestinale.

34- présence d’autres produits

La vitamine C réduit l’absorption du fer dans le tractus gastro intestinal. Le calcium dans le
lait ou les produits anti acides, forment un complexe insoluble avec le tétracycline et réduit
ainsi son absorption.

35- le cycle entero hépatique

Ce cycle augmente la biodisponibilité d’une drogue : elle est réabsorbée au niveau de


l’intestin après son passage au niveau du foie et regagne la circulation systémique.

36- la surface d’absorption et la circulation locale

Une large surface permet à une meilleure absorption, et une grande vascularité est également
meilleure pour une bonne absorption.
Par exemple, les drogues sont mieux absorbées au niveau de l’intestin qu’a l’estomac, car la
surface de l’intestin est supérieure à celle de l’estomac.
La réduction de l’aire d’une surface d’absorption réduit considérablement l’absorption (ex :
une réduction de la surface de l’estomac suite a une opération chirurgicale)

37- métabolisme d’une drogue

La dégradation rapide dune drogue au cours du premier passage hépatique, ou par la paroi
intestinale affecte sa biodisponibilité. Même si elle est bien abosbee par voie orale, elle
pourrait être moins efficace, à cause métabolisme au cours de ce premier passage hépatique.
38- maladies

L’absorption et l’effet du premier passage hépatique peuvent être affecte par certaines
maladies comme la thyrotoxicose, achlorhydrie, ou la cirrhose hépatique. Les seuls tests
valables pour la biodisponibilité sont :
Le taux plasmatique de la drogue ou son taux urinaire
Un paramètre pouvant être mesurée objectivement sur son efficacité

Calcul de la biodisponibilité F

Le test de biodisponibilité après une dose unique consiste à l’analyse de la concentration


plasmatique du plasma ou du sérum à différents intervalles de temps après une administration
par voie orale et par voie intraveineuse de la même dose de la drogue.
Ces variations de concentration en fonction du temps dont rapportées sur un repère semilog et
on détermine la surfa sous la courbe pour les 2 moyens d’administration. Une fois calculées,
on fait le rapport entre les 2 surfaces.
AUC / voie orale
F= -------------------------------
AUC / voie i.v

Ces courbes représentent la variation de la concentration plasmatique d’une drogue basique


après une administration par la même voie mais sous différentes formulations.
Avec cette courbe on peut voir le temps de latence , la C max c’est-a- dire qu’en dessus de
cette concentration la drogue devient toxique, et la C min, c’est-a- dire qu’en dessous de cette
dose, la drogue n’est pas efficace.
L’analyse de ces courbes montre qu’avec la formulation :
A : le temps de latence est court, et que son action est de courte durée
B : le temps de latence par rapport à A est long mais la durée de son action est plus longue
C : la concentration plasmatique n’atteint même pas le niveau requis, elle est donc inefficace.
II- ABSORPTION D’UNE DROGUE

1- simple diffusion

C’est un processus bidirectionnel ou la vitesse de transfert à travers la membrane est


proportionnelle au gradient de concentration.
Les produits hydrosolubles a faible poids moléculaire (ex alcool, urée, eau) diffusent
passivement par les pores aqueuses de la membrane ; tandis que les produits hydrosolubles a
poids moléculaire élevé ne traversent pas passivement la membrane mais nécessite un
processus de transport actif.
Cependant, les produits liposolubles sont transfères la plupart du temps par une simple
diffusion passive une fois dissous dans le liquide des membranes.

2- transport actif

C’est un processus spécialise qui nécessite de l’énergie, et dépend des propriétés physiques de
la membrane.
Les produits présentant un poids molécules élevé nécessite un transport actif pour leur
absorption.
Quelques produits synthétiques sont absorbes activement lorsqu’ils présentent une analogie
structurale avec les substances naturelles existant dans l’organisme (ex : α methyl dopa est
une analogue de phenyl alanine). Les produits dérives des stéroïdes, glucose, acides amines
peuvent être absorbes activement par le processus d’absorption des éléments de la nourriture
ou des substances endogènes.

3- transport facilite

La majorité des produits ne sont pas absorbes activement et nécessitent un transporteur actif
qui se lie avec lui pour le faire passer a travers la membrane ; et une fois passe, ils se
détachent de ce transporteur (ex : absorption intestinale du calcium)

4- pinocytose
C’est un processus qui joue un rôle très important chez les organismes unicellulaires ou la
cellule prend des fluides ou macromolécules dans son environnement. Ce processus est très
discute dans le règne pluricellulaire.
En général, les drogues qui ne sont pas hydrosolubles ni liposolubles ne sont pas absorbées
dans le tractus gastro intestinal.
Les informations sur l’absorption d’une drogue est nécessaire pour :
1- déterminer la fréquence de l’administration
2- déterminer la durée d’action de la drogue
3- prévoir la dose pour obtenir l’effet désire ou indésirable de la drogue.
Le temps qui s’écoule entre l’administration de la drogue et l’apparition de la réponse est
connu sous l’appellation LAG BIOLOGIQUE.

III- DISTRIBUTION DE LA DROGUE

Apres absorption, la drogue entre ou passe dans différents fluides comme : le plasma, le fluide
interstitiel, le fluide trans cellulaire (fluides du tractus gastro intestinal et les bronches), le
fluide cellulaire. Chaque drogue est distribuée dans l’organisme suivant ses propriétés
physicochimiques. Certaines drogues passent dans les cellules, d’autres restent sur la
membrane, il y en a même celles qui restent dans le milieu extracellulaire.
A noter qu’une drogue peut pénétrer dans plus d’un compartiment, qui lui confère un large
volume de distribution. Par contre, celles qui sont fortement liées aux protéines plasmatiques
restent en majeure partie dans le plasma, ce qui leur confère un faible volume de distribution.
Le volume total du fluide de l’organisme est de 42litres environ chez l’être humain adulte et
référence (72kg). et la substance qui pressente présente un volume de distribution supérieur a
42litres signifie qu’elle présente une liaison dans le tissu musculaire et cérébraux forte et une
absorption (uptake) élevé.

1- concentration plasmatique d’une drogue

Elle dépend de la vitesse d’absorption, de la distribution, du métabolisme et de l’excrétion de


la drogue.
Apres administration, la drogue circule dans le sang sous forme libre ou liées aux protéines
plasmatiques. La fraction libre augmente et les sites de liaison deviennent satures. Cette
liaison aux protéines plasmatiques constitue un stock temporaire et prévient les fluctuations
importantes des drogues libres dans le fluide de l’organisme.
La liaison aux protéines réduit la diffusion des drogues dans les cellules et retarde ainsi leur
métabolisme. Elle réduit également la quantité de drogues disponibles à la filtration
glomérulaire et retarde leur excrétion.
L’administration de 2 substances qui sont liées à la même protéine plasmatique doit être
evitee car elle provoque une augmentation considérable de la concentration plasmatique de
l’une d’entre elles et provoque ainsi un accident (ex : anti coagulant comme phenin dioneet
salycilate provoque une hémorragie)
Enfin, des substances fortement liées aux protéines plasmatiques ont une activité
therapeutique faible.

2- stockage des drogues.

La concentration d’une drogue dans certains tissus peut persister après une administration,
même si la concentration plasmatique est faible ou même indétectable (ex : concentration
hépatique de mepacrine après 4h de l’administration d’une dose unique est 200 fois plus
élevée par rapport a la concentration plasmatique).
La plupart des produits liposolubles sont stockes dans les graisses. A cause de ce stockage,
une exposition a des doses repetees, même minime de ces drogues peut provoquer une toxicité
chronique.
Même si la fin d’activité d’une drogue est due à sa biodistribution où a son excrétion, son
déplacement de son site d’action vers un autre site peut également terminer son action.

IV- LE DEVENIR D’UNE DROGUE

Les changement que subissent les drogues dans l’organisme et son excrétion sont considères
comme leur devenir. L’altération d’une drogue dans un organisme vivant s’appelle la
biotransformation.
Apres leur absorption, les drogues peuvent subir 3 principaux devenir :
- Métabolisme par enzyme
- changement spontané en d’autres substances sans intervention d’enzyme
- excrétion sous forme inchangée.
1- métabolisme

Il tend à transformer les substances moins polaires (liposolubles) en substances plus polaires
(hydrosolubles) pour faciliter leur excrétion par voie urinaire. Cependant, la majorité des
drogues, est métabolisée par des enzymes en produits inactifs ou actifs, ces réactions
consistent en :
- oxydation
- réduction
- hydrolyse
- synthèse (conjugaison ou réaction de transfert)

11- oxydation- réduction- hydrolyse

Ces réactions consistent à introduire un groupe polaire comme l’hydroxyl, amino,


sulfhydryl, cerboxy. Cela rend les produits hydrosulubles et pharmacologiquement moins
actifs.
Ces réactions consistent beaucoup plus en une désintoxication. Il existe plusieurs tissus
(plasma, placenta, flore intestinale) qui peuvent métaboliser les drogues, mais le tissu le plus
actif par unité de poids est le foie.
Les enzymes responsables de ces réactions se trouvent dans les microsomes qui forment une
partie de la membrane du réticulum endoplasmique des cellules hépatiques.
La capacité de ces enzymes est très faible chez les enfants prématurés et néonatales par
rapport aux adultes. La malnutrition peut également déprimer la capacité de ces enzymes.
Une administration repetee d’une drogue peut stimuler le système enzymatique microsomial
et accélère ainsi sa biotransformation. Ce processus est connu sous l’appellation d’induction
enzymatique.
D’autres facteurs comma l’age, sexe, espèce, génétique, diète, voie d’administration,
administration simultanée de différentes drogues et enfin, la maladie peuvent affecter le
métabolisme d’une drogue.

12- la conjugaison ou réactions de transfert


c’est un processus de synthèse par lequel une drogue ou ses métabolites est combinée a une
substances endogène et donne une substance conjuguée telle que les glucuronides, produits
methyles, acides amines conjugues……, les produits ainsi obtenus sont inactifs.
Apres cette inactivation, les grosses molécules sont éliminées dans la bile, tandis que les plus
petites dans l’urine.
Ex : l’acide salycilique et phénol sont excrètes sous forme glucuronide.
Une drogue peut subir plusieurs types de réactions successives pour les inactiver.
Ex : le progestérone est d’abord réduit en pregnane diol puis conjugue.
En conclusion, il est très important de garder le foie en bonne santé, car en cas de cirrhose par
exemple, la capacité diminue considérablement.
V- L’EXCRETION

A part les produits volatiles, les drogues sont éliminées par une voie autre que celle de
l’absorption. Les plus importantes voies d’excrétion sont les reins, poumons, peau, bile,
intestin, salive, lait. Le mécanisme d’excrétion est capable d’être sature.

1- les reins

Les processus qui constituent a l’élimination des drogues par voie rénale sont : la filtration
glomérulaire, al sécrétion tubulaire active, la diffusion passive a travers les tubules.

11- la filtration glomérulaire passive

Les produits qui se présentent sous forme ionisée sont faiblement absorbes et excretes presque
entièrement par la filtration glomérulaire. Tandis que les produits non ionises, après filtration
glomérulaire, par diffusion retournent dans les cellules des tubules. De ce fait, seule une petite
quantité se trouve dans l’urine.

12- sécrétion tubulaire active.

Beaucoup d’acides faibles comme le salycilate, pénicilline, céphalosporine et cimetidine sont


transportes par l’acide urique à travers les tubules rénaux, ainsi ils sont secretes dans l’urine.
Il en est de même pour les bases faibles.
13- diffusion passive

La diffusion passive est un processus bidirectionnel, les produits peuvent diffuser a travers les
tubules dans les deux directions, dépendant de sa concentration et son pH (acide faible excrete
dans un milieu basique).
L’excrétion rénale est affectée par un problème rénal.

2- les poumons

Les produits volatiles (ex : alcool, anesthésique comme le chloroforme) sont excréter par voie
pulmonaire pendant l’expiration.

3- la peau

Les métalloïdes (arsenic) ou métaux lourds (mercure), c’est pour cela que l’arsenic s’intègre
dans les follicules pileux en cas d’administration prolongée.

4- la bile

Les médicaments comme l’érythromycine sont excretes en faible quantité dans l’urine, mais
la majeure partie est excrétée dans la bile.
Les drogues éliminées par cette voie sont déversées dans le jéjunum ou elles peuvent être
réabsorbes et prolongent ainsi leur effet, ce qu’on appelle le cycle entero hépatique.

5- les intestins

Les produits laxatifs, après avoir et absorbas au niveau de l’intestin grêle passent dans la
circulation et excretes dans le gros intestins ou ils exercent leur effet laxatif.

6- le lait et la salive
Ils existent des produits qui peuvent être élimines dans la salive ou dans le lait, et c’est pour
cela qu’il y a ces contre indication en cas d’allaitement.
NOTION DE TEMPS DE DEMI VIE ET SA SIGNIFICATION

C’est le temps pendant lequel la concentration plasmatique d’une drogue après


l’administration d’une dose unique est réduite de moitie. On l’appelle également demi vie
d’élimination ou demi vie plasmatique. Une faible élimination d’une drogue veut dire une
grande demi vie plasmatique et prolonge son temps de demi vie biologique ainsi que son
effet. Dans ce cas, une administration repetee peut provoquer une intoxication.
Il est donc nécessaire de connaître ce paramètre afin de calculer l’intervalle d’administration
des drogues afin d’éviter cette intoxication.

VI- METHODE POUR PROLONGER LA DUREE DE VIE D’ACTION


D’UNE DROGUE

1- ralentissement de l’absorption

1- administration d’un médicament par voie orale dans un estomac plein


2- réduction de la vascularisation en administrant des vasoconstricteurs
3- réduction de la solubilité en combinant la drogue avec une substance non hydrosoluble
ou drogue sous forme de suspension (ex : suspension aqueuse se testostérone)
4- administration d’un produit préalablement dissout dans l’huile, ou en combinaison
avec une cire d’abeille.
5- Combinaison de la drogue avec de la protéine à partir de laquelle elle est libérée
lentement.
6- Estérification avec des acides carboxyliques donnent des produits qui sont absorbes
lentement (ex : cas des hormones comme le testostérone, oestrogene estérifies avec
l’acide benzoïque ; propionique)
7- Les implants de pastilles (comme dans les cas des contraceptifs)

2- inhibition du métabolisme par le foie

Les produits comme les inhibiteurs de la mono amine oxydase peuvent déprimer l’action des
enzymes microsomiales. Mais ces produits sont toxiques et cette approche n’est donc pas
pratique.
3- ralentissement de l’excrétion de la drogue par les reins

On ne peut pas bloquer l’excrétion rénale par filtration glomérulaire sans endommager les
reins, par contre, la sécrétion tubulaire peut être bloqué en utilisant des produits qui sont
secretes au niveau de ces tubules par le même mécanisme. Ex : probenecide et l’acide
aminohippurie sont utilises pour réduire l’excrétion du pénicilline.

4- augmentation de la liaison avec les protéines plasmatiques


Ex : le sulfamethoxypiridiazine qui est fortement lie aux protéines plasmatiques a une action
plus longue que la sulfadiazine.

VII- RELATION ENTRE LA STRUCTURE D’UNE DROGUE ET SON


ACTIVITE

L’activité d’une drogue est liée à sa structure chimique. La connaissance de sa structure


chimique permet de synthétiser de nouveaux produits ou ses antagonistes et de comprendre le
groupement chimique de base responsable de son activité.
Les objectifs de la synthèse sont de prévoir :
1- augmenter ou diminuer la durée d’action de la drogue d’origine
2- obtenir un produit plus puissant
3- restreindre le site d’action a un système bien particulier de l’organisme
4- réduire la toxicité et les effets indésirables

1- les récepteurs

1- quelques drogues agissent en se combinant avec des ions ou des petites molécules
(Ex : neutralisation de l’acide gastrique par les anti acides, chélation du fer par les
ferroxamines lors du traitement par l’empoisonement par le fer)
2- elles peuvent également avoir des effets non spécifiques au niveau de la membrane
cellulaire (ex : anesthésiques locaux)
3- cependant, la majeure partie des drogues réagit avec des macromolécules des tissus
appelées récepteurs
C’est en 1905 que Langley a introduit la notion de récepteur pour expliquer l’effet de la
nicotine et du curare. Il avait une hypothèse comme quoi, l’action d’une drogue est
évoquée par un contact directe d’une drogue avec un élément hypothétique de la cellule.
Des études récentes ont montre que ces récepteurs sont des protéines, et leur nombre est
détermine par la technique de liaison utilisant des agents marques et des homogénats de
tissu, il y en a même qui sont clones.
Ces protéines se trouvent sur la membrane cellulaire ou dans les cellules. A ces récepteurs
se lient des produits (endogènes, c’est-à-dire des hormones) ou exogènes (drogues ou
poisons) pour exercer leur action. Ces récepteurs agissent comme des substances de signal
et activent différents processus chimiques intracellulaires.
Les récepteurs pour les peptides, amines biogéniques et drogues se trouvent a la surface de
la membrane cellulaire, ils sont groupes en trois : les canaux, les récepteurs couples aux
protéines G et la tyrosine kinase.
Les drogues présentant la même structure chimique que le récepteur peuvent s’y fixer et
on dit dans ce cas qu’elles sont une affinité pour ce récepteur.
Une drogue qui provoque un effet pharmacologique après sa combinaison avec le
récepteur est appelée un agoniste. Tandis qu’une drogue qui se lie avec le récepteur mais
incapable d’induire un effet pharmacologique est qui bloque les récepteurs est appelée un
antagoniste.

2- mécanisme d’action d’une drogue

Une drogue peut agir au niveau


1- extra cellulaire : le cas des diurétiques osmotiques qui restent dans les tubules du
néphron
2- de la surface cellulaire : le cas des digitaliques ou catécholamine
3- intra cellulaire : comme les anti cancéreux, les hormones stéroïdiennes.

3- différents types d’action d’une drogue

Les drogues peuvent produire leurs effets qui dépendent de leur concentration plasmatique.
31- par stimulation, c’est-à-dire, elles augmentent l’activité de certaines cellules spécialisées.
32- par dépression, elles diminuent l’activité de ces cellules spécialisées.
33- par substitution, elles peuvent être utilisées pour remplacer certaines substances
endogènes qui se trouvent en quantité insuffisante.
34- agents anti infectieux, elles préviennent ou éradiquent les infections en agissant
directement sur les agents pathogènes.
35- irritation, elles produisent des changements dans la structure cellulaire et capable de
provoquer une inflammation, corrosion et nécrose des cellules. Ces changements cellulaires
provoques par l’irritation sont :
1- effet astringent
2- déshydratation
3- inhibition des enzymes cellulaires
4- dommage sur la membrane cellulaire ou noyau. (Action cytotoxique)

Cependant, des irritants moyens trouvent une activité therapeutique (ex : le Senna, stimule les
cellules mucorales du tractus gastro intestinal est utilise comme laxatif). Le contre irritant
(analgésique) applique sur la peau stimule les nerfs sensitifs.
36- modification de l’état immunitaire : cette modification peut être une dépression ou un
renforcement de l’état immunitaire (cas des vaccins).
Il faut noter que l’activité d’un produit dépend de la concentration qu’il atteint dans les fluides
physiologiques et les tissus, elle-même influencée par
1- l’absorption de la drogue
2- ses biotransformation
3- son excrétion
4- son affinité cellulaire (ex : barbituriques agissent au niveau du CNS)
5- les conditions de l’organisme ou le milieu intérieur (ex : en présence de
l’agranulocytose, le pénicilline n’est plus efficace. Le fer est absorbe
rapidement chez un patient qui souffre de l’anémie)
VIII- RELATION ENTRE DOSE ET EFFET D’UNE DROGUE

Une large variation peut être observée dans différentes espèces et dans la même espèce mais à
différentes conditions. Cette situation dépend du sujet sous observation, mais également de la
réponse mesurée et de la drogue utilisée.
Chaque drogue a une courbe caractéristique pour une série de conditions spécifiques. Mais en
général, cette courbe a de la forme S ou sigmoïde ou en segment sigmoïde, ou l’amplitude de
l’effet est fonction de la dose administrée. Toutefois, en augmentant la dose, l’effet atteint un
plafond, c’est-à-dire qu’on obtient l’effet maximum ; à cet effet correspond donc une dose
maximale, après laquelle il est inutile d’augmenter la dose car l’effet reste toujours le même.

IX- LES DIFFERENTES REACTIONS PAR RAPPORT AUX DROGUES

L’administration d’une drogue peut développer des effets secondaires, indésirables ou


toxiques.
1- les effets secondaires

En réalité, ce sont des effets qui apparaissent à des doses thérapeutiques


Ex : sécheresse de la bouche qui peut être utile dans le traitement preanesthesique.

2- les effets indésirables

Ce sont des effets inattendus qui se produisent également à des doses thérapeutiques, ils sont
indésirables et ils sont sévères, dans ce cas, il est nécessaire d’arrêter le traitement.
Ex : vomissement ou diarrhée lors du traitement avec la tétracycline.

3- les effets toxiques

Généralement, on les observe après une administration repetee d’une drogue, ou une
administration en large quantité.
Ex : la surdité due au dihydrostreptomycine, cécité avec la nivaquine.
ETUDE DE LA TOXICITE CHEZ LES ANIMAUX

Pour obtenir plus de sécurité sur l’utilisation d’un futur médicament, différentes études de
toxicité sont menées chez les animaux comme les souris, rats, cochons d’inde, chien, singes
sous différentes conditions d’administration. Les tests comprennent :
- test de toxicité aigue
- étude de toxicité chronique où a long terme
- test spécial de territorienne, mutagenite, carcinogentite et dépendance

Pour le test de toxine aigue,

La drogue est testée pour ses effets aux doses uniques en injectant des doses variées (sur une
large gamme) sur differents groupes d’animaux. Le but principal du test de toxicité aigue
n’est pas seulement de déterminer avec précision la DL50 mais aussi pour savoir comment la
drogue agit en tant que poison.
Des observations détaillées sont effectuées sur les grandes fonctions physiologiques de
l’organisme comme : la locomotion, comportement, respiration, et les symptômes
spectaculaires comme les convulsion et vomissements.
Cela est généralement complète par l’autopsie et examens histologiques. Les animaux utilises
dans le test de toxicité aigue sont observes pendant au moins deux semaines après
l’administration et même plus si les symptômes persistent. En général, cette étude est
effectuée avec différentes espèces animales et dont l’une d’entre elles devrait être un rongeur.
Des animaux des deux sexes et d’ages varies doivent être utilises, en particulier lorsque la
drogue est prévue pour la pédiatrie ou la gériatrie.
Ces études déterminent les ED50, DL50 et l’index therapeutique. Pour les thérapies ou l’on
utilise 2 ou plus de drogues a la fois, des tests de toxicité supplémentaires sont nécessaires.
Dans ce cas le DL50 de ces différentes drogues administrées séparément chez les rongeurs.
Pour les études de toxicité chronique

Dans ces études, différentes espèces animales sont également utilisées en administrant
différentes doses et cela pendant une période de 90 jours ou même 1 an. Des tests de toxicité
qui durent 14 a 21 jours sont appeles etudes de toxicité sub aigue. Le but de l’étude de
toxicité chronique est :
1- observation des grands changements : ex, la hausse ou perte de poids, anomalies du
comportement, changement des yeux, changement dans le comportement, capacité de
concentration des animaux.
2- examen des effets de la drogue sur les tissus comme les reins, cœur, foie, moelle
osseuse. Différents examens comme histopathologie, hématologie, estimation des activités
enzymatiques et tests spéciaux comme le test de fonction hépatique.
3- carcinigenicite : possibilité d’un effet maligne d’une drogue.
4- teratogenicite : pour voir si la drogue peut induire une malformation fœtale, ou mort
intra utérine.
5- effet génétique : certaines drogues peuvent entraîner des anomalies génétiques.
Comme les gènes sont responsables des informations héréditaires, des gènes anormaux
peuvent produire différents types d’anomalies dans les générations futures.
6- dépendance : ceci est en générale étudiées chez les mammifères supérieures comme
les chats, chiens et singes. Ces études sont particulièrement vitales pour les drogues capables
de modifier les fonctions du système nerveux central.

X- TOXICITE DE LA DROGUE CHEZ L’HOMME

Cette toxicité peut être


1- locale comme une irritation, nécrose, thrombophlebite
2- systémique
La toxicité systémique peut résulter d’une overdose, généralement c’est une exagération des
effets pharmacologiques (ex : une hypotension suite a l’administration d’un anti hypertenseur,
ou une hypoglycémie suite a une administration de l’insuline0
La toxicité systémique est variée : l’intolérance, la toxicité hematopietique, l’hepatotoxicite,
la nophrotoxicite.
1-l’intolerence

C’est l’incapacité d'un individu de tolérer une drogue. Elle peut être classée en deux
catégories : l’intolérance quantitative et l’intolérance qualitative c’est-à-dire l’allergie ou
hypersensibilité et idiosyncrasie.

11- l’intolérance quantitative

Certains individus sont très sensibles a certains médicaments aux doses thérapeutiques et
même a des doses inférieures (ils présentent un vomissement, avec une seule prise de
salycilate) en fait. Ces individus se trouvent dans le lot des hyperreacteurs par rapport à
l’histogramme dose effet, ils se trouvent à l’extrême gauche.

12- l’intolérance qualitative

121- l’idiosyncrasie

C’est une intolérance due au manque de certaines enzymes responsables de la dégradation du


médicament administre. Ne général, les réactions idiosyncrasiques aux médicaments doivent
être considérées comme génétiques jusqu’aux preuves du contraire.

122- réactions allergiques


La plupart des médicaments utilises dans la thérapie sont capables de provoquer une réaction
allergique (ou réaction d’hypersensibilité). Ces réactions peuvent être mineurs ou sévères
comme l’anaphylaxie et ont des bases immunologiques. Elles apparaissent chez les individus
qui sont sensibilises en recevant au préalable le même médicament.

1221- réactions allergiques de type II

Ce sont les réactions immédiates dans moins de 12heures


Ces réactions sont initiées par les basophiles et ont comme médiateur l’IgE, qui avec une
cascade de réactions, provoque la libération de l’histamine, sérotonine, sérotonine et héparine
et la production de prostaglandine et thromboxane. Ce sont tous de très puissants médiateurs
provoquent des chocs anaphylactiques (ex : bronchospasme qui provoque une insuffisance de
ventilation, attaque cardiaque, oedeme pulmonaire…) qui sont fatales sans intervention
médicale d’une extrême urgence.

1222- réactions allergiques de type II

C’est une réaction cytotoxique provoquée par la réaction antigene-anticorps aux cellules de
l’organisme. Cela peut être une phagocytose ou destruction des cellules par lyse. (Ex : cas de
transfusion sanguine ou l’on observe la lyse des facteurs rhésus.

1223- réactions allergiques de type III

Elles sont provoquées par la formation du complexe antigene-anticorps de l’organisme. Ce


complexe provoque la libération des médiateurs des réactions allergiques. Ce type de réaction
est observée dans les problèmes de sérum suivant une administration en large quantité de
protéines étrangères.
Ce complexe soluble circule dans le sang et se dépose preferentiellement au niveau de la
peau, articulation, glomérules rénaux et le plexus choroïdes.

1224- réactions allergiques de type IV

C’est une réaction allergique retardée qui a comme médiateur le lymphocyte T stimulée par
l’antigène et libère les facteurs actifs de l’allergie. (Ex : le cas des phénomènes de l’allergie
observée dans les dermatoses, ou les maladies provoquées par les produits chimiques,
champignons et poussières).
Par rapport au type I, on dit qu’il est retardée car la réaction survient 48 a 72heures après le
contact avec l’antigène ou même plus.
1225- réactions allergiques de type V

Dans ce, de réaction, le complexe est dirigée vers les cellules de surface, les stimule au lieu de
les détruire et provoque l’inverse de l’effet recherche.

2-toxicite haemopoietique

Elle peut provoquer de l’anémie, différents types de maladie de sang comme la leucopénie,
hemmoragie due à la réduction des facteurs de coagulation.

3-hepatotoxicite

Les drogues peuvent provoquer la toxicité du foie par :


1- une action directe : c’est-à-dire par les produits eux-mêmes ou leurs
métabolites. Elle est dose dépendante et prévisible.
2- Action immunologique : qui rend les constituants du foie antigéniques. Elle
est dose dépendante mais imprévisible.

4-nephrotoxicite

Certains médicaments peuvent provoquer de l’albuminurie, hématurie et même de la nécrose


tubulaire. Elle peut être directe ou par voie immunologique.

5- toxicité comportementale

Les produits comme la réserpine peut provoquer une tendance suicidaire ; l’amphétamine
provoque une désorientation, une confusion et incapacité de se concentrer.

6- demasquation et exagération des maladies

Les médicaments peuvent exagérer les maladies déjà existant ou démasquer les maladies
latentes (ex : les glucocorticoïdes peuvent démasquer le diabète latent et exagérer l’ulcère
peptique déjà existant)
7- production d’une maladie

Quelque fois, les médicaments peuvent produire certains syndromes pathologiques.


Ex : la réserpine à la longue peut provoquer la maladie d e Parkinson.
Les glucocorticoïdes peuvent accélérer l’apparition de l’hypertension ou insuffisance
cardiaque.
L’aspirine, l’indométacine précipitent la perforation de l’ulcère peptique.

8- déséquilibre des électrolytes

Ex : les diurétiques peuvent provoquer la perte de sodium et de potassium.


Les corticoïdes, en particulier, les cortisones et hydrocorticoides provoquent la retetion de
sodium et par conséquent un oedeme.

9- problèmes endocrinologiques

Ex : une administration prolongée de la chlorpromazine produit des irrégularités sur la


menstruation. La contraception orale peut arrêter la lactation.
Les cortisones et hydrocortisones dépriment la synthèse de l’ACTH et les hormones
corticoïdes endogènes, ainsi, son sevrage brusque provoque un hypocorticisme ou une crise
d’Addison, et une forte thérapie provoque le syndrome de Cushing.

10- toxicité tégumentaire

La peau est une organe cible des produits allergènes. En plus, la sueur contient des
métabolites comme l’arsenic, et des métaux lourds comme le mercure. Cette toxicité se
présente sous forme d’urticaire.

11- carcinome

L’oestrogene peut provoquer du carcinome mammaire. Des femmes qui reçoivent de


l’oestrogene prolonge sans progestérone peuvent développer un cancer de l’endomètre.
12- Effet tératogène

Ca vient du mot grec Teros qui veut dire monstre. Certains médicaments peuvent provoquer
une déformation du fœtus .la plus commune est l’absence des membres ou l’un d’entre eux.

13 -dépendance

Certains médicaments, lorsque pris d’une manière repetee peuvent provoquer une dépendance
psychologique ou physiologique.

14- toxicité due a l’interaction médicamenteuse

Cela se produit lorsque plus d’un médicament sont administres simultanément.

15-differentes réactions par sevrage brusque

Un arrêt brusque d’un médicament administre d’une façon prolongée peut provoquer
différentes réactions.
Ex : l’arrêt brusque d’un anti dépresseur provoque une dépression.
Avec tels médicaments, l’arrêt peut se faire graduellement et sous surveillance médicale.

15- empoisonement

C’est le cas extrême de la réaction par rapport aux médicaments, il est du surtout à
l’automédication. Les traitements sont multiples :

1- élimination du poison

- si le patient est conscient, on peut provoquer le vomissement en chatouillant le


fond du pharynx, en le faisant boire une grande quantité d’eau tiède calée. Dans le
milieu hospitalier, on peut aspirer le contenu gastrique où on fait un lavage
gastrique.
- On peut également adsorber par le charbon actif les alcaloïdes dans le tractus
gastro intestinal (25g toutes les 4 heures)
- Augmentation de l’élimination par voie urinaire en administrant un diurétique
- Ajustement du pH urinaire : un poison acide s’élimine vite en milieu alcalin et vice
versa
- Pratique de dialyse ou hemoperfusion dans les cas extrêmes.

2- administration de l’anti dote

Ex : naloxone pour la morphine, dimercapol pour l’arsenic et EDTA (agent chélateur)


pour le plomb.

3- pris en charge médicale

Assistance de la ventilation, maintenance de la pression artérielle par de agents


vasoactifs, alimentation par voie intra veineuse, prévention de l’infection secondaire.

XI – FACTEURS MODIFIANT LES EFFETS DES


MEDICAMENTS

1- Le poids
2- L’age : la pharmacocinétique des produits change avec l’age. Le pH varie
beaucoup chez les enfants et les nourrissons, tandis que, le métabolisme est faible.
3- Le sexe : ceci est valable dans le cas de :
Menstruation : les purgatives doivent être évites pendant la menstruation.
Grossesse : les produits qui provoquent la contraction de l’utérus son contre
indiques. Certains médicaments qui traversent la barrière placentaire sont
également contre indiques car ils affectent le fœtus.
Lactation : il existent des produits qui sont secrètes dans le lait et affectent le
bébé ou qui arrêtent la sécrétion du lait
4- la diète et l’environnement : la plupart des médicaments sont pris après le repas
pour réduire les risque d’irritation gastrique, et la nausée ou le vomissement.
Cependant, la nature de la nourriture affecte la pharmacocinétique des
médicaments ; comme la réduction du taux disponible, taux d’absorption, sécrétion
de l’enzyme provoquée par l’aliment qui détruirait le médicament.

5- Voie d’administration : le temps de latence par voie orale est plus long que celui de
la voie intra veineuse.

6- Facteurs émotionnels : la personnalité du médecin ou du patient peut affecter


l’effet du médicament, en particulier dans les problèmes psycosommatiques (d’où
la notion de l’effet placebo).

7- Facteurs génétiques : il consistent surtout a la production des enzymes


responsables du métabolisme des médicaments concernes.

8- Troubles métaboliques : il s’agit de changement dans la balance des électrolytes


(acide, base, eau), de la température du corps et d’autres facteurs physiologiques
(ex : les salicylates réduisent la température, seulement en cas de fièvre ; l’effet
vasoconstricteur de NorAd est réduit en présence de l’acidose ; l’absorption de
l’ion Fe2+ est maximum en cas de déficience en Fe.

9- Présence de maladie : a cause de l’incapacité de certains organes due a une


maladie, on peut trouver l’activité d’un médicament exagère.

10- Accumulation : lorsqu’un médicament est métabolise, ou excrète lentement, son


administration repetee peut provoquer une accumulation dans l’organe et provoque
une intoxication.

11- Autre thérapies : une autre thérapie avant ou pendant l’administration d’un
médicament peut influencer son activité.

12- Effets additifs : lorsque l’action pharmacologique de 2 ou plusieurs médicaments


équivaut a la somme de leurs actions respectives, on parle d’un effet additif.
13- Synergisme : dans ce cas, il existe une coopération pharmacologique, l’effet
obtenu est supérieur a la somme de l’activité des produis sépares.

14- Tolérance : lorsqu’une large dose par rapport a la dose therapeutique est nécessaire
pour obtenir l’effet pharmacologique, on parle de tolérance. Il existe 2 types de
tolérance : la tolérance innée et la tolérance acquise.

- la tolérance innée : c’est la tolérance des espèces. C’est-à-dire qu’il existe des
espèces qui supportent mieux un médicament par rapport aux autres, c’est
également la tolérance raciale.
- La tolérance acquise : elle se développe après une administration repetee
l’exemple typique est celui des barbiturates. Dans ce cas, on a la tolérance
tissulaire, c’est-à-dire que le développement de la tolérance a lieu dans certains
tissus (ex : la morphine produit une tolérance dans son effet euphorique au niveau
du système nerveux central mais pas au niveau du tractus gastro intestinal. C’est-à-
dire que le tissu du SNC développe une tolérance par rapport a la morphine.
Un patient peut développer une tolérance par rapport à un médicament, et à tous les
médicaments du même groupe après, on parle de cross tolérance.
- la tachyphylaxie : lorsqu’une drogue est administrée d’une manière repetee a des
intervalles de temps courts, les réponses pharmacologiques diminuent
progressivement. Ce phénomène est connu sous l’appellation de tachyphylaxie ou
tolérance aigue.

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