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La pharmacologie consiste a l’étude des drogues (qui signifie herbe sèche), et d’après l’OMS :
c’est un produit ou une substance utilise pour modifier ou explorer les systèmes
physiologiques ou l’état pathologique au bénéfice des récepteurs.
Cette discipline comprend plusieurs branches :
1- PHARMACODYNAMIE : étude de l’effet et le mécanisme d’action des substances
sur l’être vivant.
2- PHARMACOCINETIQUE : étude du devenir des drogues dans l’organisme. Elle
intervient aussi bien dans les effets désirables qu’indésirables, c’est-à-dire la
TOXICOLOGIE.
3- PHARMACOGNOSIE : science d’itentification des drogues.
4- PHARMACIE : consiste à l’identification, sélection, préservation, standardisation,
composition et prescription des substances médicales.
5- PHARMACOPEE : c’est un code officiel contenant une liste sélectionnée des drogues
bien définies, des préparations médicales, avec la description de leurs propriétés
physiques, les tests pour leur identité, pureté et potentiel. Elle définit les standards que
ces préparations doivent avoir et les doses moyennes pour un adulte.
6- THERAPIE : c’est l’utilisation clinique pour traiter, prévenir ou diagnostiquer des
symptômes ou les maladies.
7- CHIMIOTHERAPIE : consiste à l’action des drogues sur les micro-organismes et
parasites qui vivent et se multiplient dans un organisme vivant. Actuellement, cette
branche comprend les drogues utilisées dans le traitement du cancer.
8- Les produits qui produisent des effets néfastes sont considères comme poisons ou
toxines.
9- MATERIA MEDICA : c’est un ancien terme qui désigne la branche de pharmacologie
qui concerne les sources, description et préparation des drogues.
A- NATURE ET SOURCES DES DROGUES
Les sources des drogues sont très variées, elles peuvent être d’origine minérale, animale,
végétale, synthétique, micro organique, produits du génie génétique. Les plus utilisées
sont les drogues d’origine synthétique, mais les principes actifs d’origine végétale plus
importants sur le plan pharmacologique sont les alcaloïdes, les glycosides, les huiles
lourdes ou volatiles, les résines, les oléorésines, gomme et les tannins.
1-LES ALCALOIDES
Ce sont des substances basiques qui proviennent des azotes cycliques et ils sont
insolubles dans l’eau. Combines avec de l’acide, ils donnent du sel hydrosoluble (ex :
morphine, atropine…)
2- LES GLYCOSIDES
Comme son nom l’indique, c’est une substance formée de sucre combine avec une
structure organique appelée aglycone ou genine. (Un glycoside qui donne du glucose
après son hydrolyse est appele un glucoside.
Ex : l’hydrolyse en présence d’un acide et chauffée du digoxine donne du digoxigenine et
de la digitoxose.
3- LES HUILES
Ce sont des huiles volatilisables par chauffage et possèdent un arome. Elles sont
également connues sous le nom de huiles essentielles on parfum.
Chimiquement, elles ne sont pas grasses n’ont aucune valeur calorique.
Elles contiennent des terpènes ou leurs polymères et servent de diluant ou de solvant de
nombreux produits.
Ex : le menthol dans l’huile de peppermint
Les huiles volatiles sont utilisées comme ;
- carminative : expulsion de gaz dans l’estomac (ex ; gingembre, eucalyptus)
- antiseptique : bain de bouche ou pâte gingivale
- anti irritant : pour les piqûres d’insecte.
- arome : huile de peppermint
- antalgique : huile de girofle pour les rages de dent
4- les résines
On les trouve dans les plantes, obtenues par oxydation ou polymérisation des huiles volatiles.
Elles sont insolubles dans l’eau mais solubles dans l’alcool.
5- les oléorésines
Ce sont des produits sécrétés par les plantes. Mélangés avec de l’eau, elles forment un épais
colloïde mucilagineux.
Ex : la gomme d’acacia est pharmacologiquement inerte et uitilisee comme agent de
suspension ou émulsifiant. Par contre, l’agar a un effet laxatif.
7- les tannins
Ce sont des constituants végétaux caractérises par leur action astringente au niveau des
membranes muqueuses, ils précipitent les protéines ce qui lui confère une action de
protection.
Ex : la teinture de feuilles de goyave dans le traitement de la diarrhée.
Les drogues peuvent être administrées oralement, par injection ou appliquées localement.
1-application locale
L’application locale est utilisée pour son action au niveau du site d’application.
Ex : poudre, pâte, lotion, goutte, pommade
Dans les cas gynécologiques on peut utiliser du suppositoire vaginal.
2-enemata
L’administration d’un médicament sous forma de liquide dans le rectum est appelée ENEMA.
Il existe deux formes d’enemata.
C’est le cas de l’eau savonneuse utilisée pour évacuer les matières fécales et gaz (flatueux).
L’eau stimule le rectum par distension, tandis que le savon joue le rôle de lubrifiant.
(La quantité de fluide utilise est de 600ml)
Cet énéma est utilise dans le cas de constipation. On le pratique également avant des
opérations chirurgicales, accouchement et radiographie du tractus gastro-intestinal.
Le liquide contenant la drogue est retenu dans le rectum pour qu’elle puisse agir localement,
c’est le cas de prednisolone dans le traitement de colite ulcérative.
La quantité de fluide administre est de 100-120 ml.
3- voie orale ou entérique
C’est la voie la plus utilisée dans l’administration des drogues. Ses avantages sont multiples :
elle est sans danger, pratique, économique et les complications parenteriques sont évites.
Toutefois, elle a les inconvénients suivants :
1- elle pressente un temps de latence relativement long
2- les drogues irritantes, au goût ou odeur désagréable ne peuvent pas être
administrées par cette voie.
3- Elle n’est pas utile dans le cas de diarrhée et vomissement
4- Elle ne peut pas être employée dans le cas d’un patient inconscient ou non
coopératif.
5- Des drogues qui peuvent être détruites par les sucs gastriques ne peuvent pas être
administrées par cette voie (ex : insuline, le testostérone dont la grande partie est
inactivée par le foie avant d’atteindre la circulation systémique.
6- L’absorption de certaines drogues est irrégulière ou négligeable.
Les voies d’administration autres que le tractus gastro intesinal s’appellent parenteriques. Les
avantages de ces voies sont :
1- elles peuvent être utilisées chez un patient inconscient ou non coopératif
2- elles peuvent être utilisées en cas de diarrhée, vomissement, et des patients qui
n’arrivent plus à avaler
3- elles préviennent les modifications des drogues par le mucus digestif et les
enzymes hépatiques
4- les drogues qui peuvent irriter l’estomac ou qui ne peuvent pas être absorbées au
niveau des intestins peuvent être administrées par ces voies
5- la rapidité d’action et la fidélité de la dose sont assurées
Elles présentent quand même des inconvénients. Elles sont plus chères et présentent certains
risques. En outre, l’automédication est difficile et elles présentent un risque d’infection en cas
de negligeance.
Enfin, des lésions des structures comme les nerfs, vaisseaux peuvent se produire.
Les voies parenteriques sont :
41- inhalation
Elles sont présentes sous forme de particules solides, nébuleuses à partir solutions ou vapeurs.
Elles peuvent être administrées sous forme de spray (atomiseur) ou les gouttelettes se
déposent sur la muqueuse et produisant ainsi un effet local (cas de salbutamol spray utilise
pour le asthme bronchique)
Elles peuvent également être administrées sous forme de gaz (ex : les asthénique généraux
sous forme gazeux)
Les drogues administrées par cette voie sont rapidement absorbées et produisent rapidement
les effets locaux ou systémiques (c’est pour cela que la nicotine, morphine et le
tetrahydrocanabinol sont absorbées rapidement après l’inhalation de la fumée du tabac, opium
ou maryuana0
Ex : le niveau de la concentration plasmatique des substances volatiles comme les
anesthésiques peut être contrôle convenablement car leur absorption et sécrétion à travers les
poumons sont gouvernes par les lois de gaz.
Cependant, elles passent directement dans le compartiment gauche du cœur via les veines
pulmonaires et peuvent ainsi produire une toxicité cardiaque. En plus, une irritation locale
peut entraîner une augmentation de la sécrétion du tractus respiratoire.
42-les injections
Seules les substances non irritantes peuvent être injectées par cette voie. L’insuline est le plus
communément administrée par cette voie.
L’absorption est plus lente, cependant, l’action est uniforme et durable, elle est indépendante
des chocs.
Les implants sous cutanés peuvent agir comme dépôt, c’est le cas des hormones
stéroïdiennes.
Dans la pédiatrie, des solutions salines sont quelquefois injectées en large quantité sous
cutanée, ce procède s’appelle l’hypodermocyclase. L’absorption sous cutanée peut être
améliorée en ajoutant de l’hyaluronidase.
422-injection intradermale
Le produit doit être introduit dans les couches de la peau (ex : vaccin BCG). Une petite
quantité seulement peut être administrée par cette voie et l’injection est douloureuse. Elle est
utilisée également dans les tests d’allergie.
Les substances solubles moyennement irritantes- les suspensions et colloïdes peuvent être
injectées par cette voie.
Le taux d’absorption est raisonnablement uniforme et le temps de latence et court. Le volume
d’injection ne doit pas excéder 10ml. Cependant, il faut retenir que l’absorption
intramusculaire n’est pas toujours plus rapide que celle par cette voie orale (ex ; le diazépam,
hydrocortisone, digoxin sont absorbes plus lentement par voie IM que par voie orale)
Les drogues administrées par voie IM peuvent provoquer une douleur locale et même un
abcès. Il faut faire attention à ne pas faire une injection près des nerfs car les solutions
irritantes peuvent les endommager ce qui provoque une douleur intense et même une paralysie
des muscles qu’ils innervent.
Finalement, l’injection IM chez les nourrissons ne doit pas être faites sur les fesses avant
qu’ils marchent car les glutens maximus sont trop petits à cet age. Dans ce cas, il faut la faire
sur le cote de la cuisse.
Les drogues administrées dans les veines produisent rapidement leur action, et la
concentration plasmatique voulue peut être obtenue avec une dose bien définie.
L’automédication est difficile pour cette voie
L’injection intraveineuse permet d’introduire un produit en :
- bolus, c’est-à-dire d’un seul coup
- lentement, c’est-à-dire 5 à 10 minutes après l’avoir dilue dans un volume de 10
a 20ml de solution isotonique.
- Perfusion lente, cette méthode est employée pour :
1. ralentir l’administration d’un produit (ex : morphine)
2. maintenir un niveau constant de la concentration plasmatique
3. administrer un volume important
La fuite de la drogue en dehors de la veine peut produire une irritation sévère. Les précautions
suivantes doivent être observées lors d’une thérapie intraveineuse :
1- avant l’injection, il faut s’assurer que l’aiguille soit bien dans la veine
2- l’injection doit se faire lentement, en particulier dans le cas des produits contenant
du fer et aminophylline, car une variation brusque de leur concentration
plasmatique est dangereuse
3- une quantité minimum qui provoque l’effet voulu doit être injectee, et une dose
additionnelle peut être administrée par voie IM si nécessaire.
L’administration par voie artérielle produit une hausse rapide de la concentration dans le sang
et peut être dangereuse et pouvant endommager les tissus irrigues par ces artères. Cette voie
n’est pas toujours indiquée sauf pour des diagnostiques (ex : angiogramme, traitement des
problèmes vasculaires périphériques)
426-injection intrathecale
Cette voie concerne l’introduction des drogues telles que les anesthesiques spinales dans
l’espace subarachnoide. Les drogues ainsi injectées agissent directement sur le système
nerveux central. Cette voie est aussi convenable pour introduire une haute concentration
locale dans l’espace subaracnoide des anti biotiques, corticostéroïdes. Des précautions
d’asepsie stricte doivent être observées.
L’introduction d’une drogue dans les moelles osseuses est devenus rare actuellement.
428- injection intra articulaire
Certaines drogues sont administrées directement dans les articulations pour traiter les
problèmes locaux. Cette voie assure une concentration locale élevée de la drogue (ex : acétate
de l’hydrocortisone dans le traitement des arthrites rhumatismales). Un maximum de
précaution doit être prise lors de cette procédure pour éviter tout risque d’infection.
431-l’iontophorese
Elle consiste a introduire des produits charges par l’intermédiaire d’un courant galvanique
pour atteindre le tissu a traiter qui se trouvent profondeur. On utilise l’anode iontophorese
pour des produits charges positivement, et cathode pour les produits charges négativement.
La force de répulsion entre ces mêmes charges emmène le produit au niveau des tissus qui se
trouvent en profondeur.
432- l’inunction
Certaines drogues appliquées sur la peau (inunction) peuvent être absorbées t produisent leur
effet systémique (ex : nitroglycérine pommade dans le traitement de l’angine de poitrine), cela
est possible grâce a la liposolubilite de ces substances.
Cette méthode consiste à introduire par voie transcutanée une drogue par le moyen d’une
grande vitesse produite a travers un orifice microfine. Elle ne nécessite l’utilisation d’aucune
aiguille, ainsi elle est indolore et particulièrement convenable pour un programme
d’inoculation massive (vaccination avec un pistolet)
434- unité adhésive (patch)
441-administration sublinguale
Le produit est laisse se dissoudre lentement sous la langue, et le principe actif est absorbe a
travers la membrane de la muqueuse buccale et traverse la barrière lipoprotéine. Ce qui limite
cette voie aux substances lipoprotéine seulement. Ses avantages sont :
1- temps de latence court
2- arrêt de l’effet de la drogue rapide après avoir crache le médicament
3- évite l’effet du premier passage hépatique, car il passe directement dans la
circulation systémique.
4- Evite la dégradation de la drogue dans l’estomac.
Par contre, les produits irritants et de mauvais goût ne sont pas trop tolères. (Médicaments
administres par cette voie : nitroglycérine dans le traitement de l’angine de poitrine,
nifedipine dans l’urgence hypertensive, buprenorphine comme analgésiques)
442-voie transnasle
Il est important de ne pas administrer des produits toxiques par cette voie car ils peuvent
atteindre le cerveau par la voie lymphatique. (Éphédrine comme décongestionnant)
443- voie transrectale
Le rectum est très riche en vaisseaux sanguins et lymphatiques, ce qui fait que les drogues
peuvent passer à travers la muqueuse rectale comme dans les autres membranes lipidiques, et
seules les substances solubles dans le lipide qui passent.
La portion absorbée à partir de la partie supérieure de la muqueuse rectale est transportee par
la veine hemorrhoidale supérieure dans la circulation portale ; tandis que celle absorbée dans
la partie inférieure entre directement dans la circulation systémique via la veine
hemorrhoidale inférieure et moyenne.
L’avantage de cette voie c’est que l’irritation gastrique est evitee et en utilisant un solvant
approprie, la durée d’action peut être contrôlée. De plus, c’est commode pour le soin à long
terme des personnes âgées et les patients agonisants.
L’administration par cette voie du suppositoire ou de capsule est une simple procédure qui
peut être menée par une personne sans formation spécialisée ou par le patient lui-même.
Quelques exemples de drogues pouvant être administrées par voie rectale : indométacine pour
les arthrites rhumatoïdes ; aminophylline pour le bronchospasme et diazépam pour un état
épileptique.
Divers systèmes d’administration de drogue font intervenir des formes et dosages avec une
médication a flux prédétermine et automatique pendant une longue période après une seule
application.
Ce genre de procédure peut se faire par OCUSERT, c’est-à-dire insertion du produit sous la
paupière ; exemple le cas de pilocarpine qui est libère à une vitesse constante pendant 7 jours
sans causer aucun gène et qui évite d’administrer des gouttes de façon repetee.
PROGESTASERTqui est une contraception intra utérine qui libère de la progestérone d’une
manière régulière pendant un an, c’est le cas de implants sur les bras aussi.
Une autre approche d’administration est l’introduction de ce qu’on appelle le PRODRUG qui
est une dérive inactive, qui après la biotransformation, libère le principe actif. Cette méthode
permet de dépasser les problèmes de barrière à travers lesquelles les drogues ne peuvent pas
traverser sous sa forme active.
En plus cette méthode permet d’atteindre le site d’action avant que la drogue soit
biotransformee (methanamine est un prodrug, dans le pH acide de l’urine est transforme en
ammonium et formaldéhyde qui actif et agit comme antiseptique de la voie urinaire)
Il existe également des seringues pompes informatisés permettant une injection continue ou
intermittente des drogues, telles que l’insuline pour un effet optimal.
Selon le mode d’administration, la même substance peut agir différemment (ex : le sulfate de
magnésium par voie orale agit comme laxatif, et injecte il agit comme anticonvulsivant en
déprimant le système nerveux central.
B- ABSORPTION ET BIODISPONIBILITE DES DROGUES
11-etat physique
La forme liquide est mieux absorbée que la forme solide. Pareil, la forme cristalline est mieux
absorbée que la forme colloïde.
12- solubilité
Une forte liposolubilite favorise l’absorption d’une drogue dans le tractus gastro intestinal.
2- nature et forme de la présentation
Un comprime qui contient de gros aggregats ne se désintègrent pas vite et ainsi pauvrement
absorbe. Pour faciliter l’absorption, il faut diminuer la taille de particules.
C’est le temps pendant lequel le produit est désintègre pour être disponible a l’absorption. La
vitesse de dissolution, est la vitesse avec laquelle le produit passe a l’etat liquide.
23- formulation
D’habitude, les substances comme lactose, sucrose, amidon, phosphate de calcium…. sont
uitlisees comme excipients car ce sont de substances inertes. Il arrive qu’elles ne le soient pas
et peuvent ainsi affecter l’absorption et la biodisponibilité des drogues. (Ex : le calcium et
magnésium peuvent diminuer l’absorption de la tétracycline)
Une erreur de formulation peut rendre une drogue efficace en un produit inutile
therapeutiquement.
Il est donc important de bien étudier l’influence de la formulation sur l’activité therapeutique
des drogues. C’est le rôle des pharmaciens, et cette étude est connue sous l’appellation
d’étude biopharmaceutique.
3- facteurs physiologiques
31- ionisation
La présence de nourriture dans l’estomac, son volume, sa viscosité peut changer le temps de
vidange de l’estomac et par conséquent le temps d’absorption de la drogue. C’est pour cela
qu’il est préférable de prendre un médicament avant le repas (30 min a peu près) sauf pour les
produits irritants comme les salycilates.
L’hyperstaltisme, comme dans le cas de diarrhée, réduit également la vitesse d’absorption, il
en est de même pour l’oedeme de la muqueuse gastro intestinale.
La vitamine C réduit l’absorption du fer dans le tractus gastro intestinal. Le calcium dans le
lait ou les produits anti acides, forment un complexe insoluble avec le tétracycline et réduit
ainsi son absorption.
Une large surface permet à une meilleure absorption, et une grande vascularité est également
meilleure pour une bonne absorption.
Par exemple, les drogues sont mieux absorbées au niveau de l’intestin qu’a l’estomac, car la
surface de l’intestin est supérieure à celle de l’estomac.
La réduction de l’aire d’une surface d’absorption réduit considérablement l’absorption (ex :
une réduction de la surface de l’estomac suite a une opération chirurgicale)
La dégradation rapide dune drogue au cours du premier passage hépatique, ou par la paroi
intestinale affecte sa biodisponibilité. Même si elle est bien abosbee par voie orale, elle
pourrait être moins efficace, à cause métabolisme au cours de ce premier passage hépatique.
38- maladies
L’absorption et l’effet du premier passage hépatique peuvent être affecte par certaines
maladies comme la thyrotoxicose, achlorhydrie, ou la cirrhose hépatique. Les seuls tests
valables pour la biodisponibilité sont :
Le taux plasmatique de la drogue ou son taux urinaire
Un paramètre pouvant être mesurée objectivement sur son efficacité
Calcul de la biodisponibilité F
1- simple diffusion
2- transport actif
C’est un processus spécialise qui nécessite de l’énergie, et dépend des propriétés physiques de
la membrane.
Les produits présentant un poids molécules élevé nécessite un transport actif pour leur
absorption.
Quelques produits synthétiques sont absorbes activement lorsqu’ils présentent une analogie
structurale avec les substances naturelles existant dans l’organisme (ex : α methyl dopa est
une analogue de phenyl alanine). Les produits dérives des stéroïdes, glucose, acides amines
peuvent être absorbes activement par le processus d’absorption des éléments de la nourriture
ou des substances endogènes.
3- transport facilite
La majorité des produits ne sont pas absorbes activement et nécessitent un transporteur actif
qui se lie avec lui pour le faire passer a travers la membrane ; et une fois passe, ils se
détachent de ce transporteur (ex : absorption intestinale du calcium)
4- pinocytose
C’est un processus qui joue un rôle très important chez les organismes unicellulaires ou la
cellule prend des fluides ou macromolécules dans son environnement. Ce processus est très
discute dans le règne pluricellulaire.
En général, les drogues qui ne sont pas hydrosolubles ni liposolubles ne sont pas absorbées
dans le tractus gastro intestinal.
Les informations sur l’absorption d’une drogue est nécessaire pour :
1- déterminer la fréquence de l’administration
2- déterminer la durée d’action de la drogue
3- prévoir la dose pour obtenir l’effet désire ou indésirable de la drogue.
Le temps qui s’écoule entre l’administration de la drogue et l’apparition de la réponse est
connu sous l’appellation LAG BIOLOGIQUE.
Apres absorption, la drogue entre ou passe dans différents fluides comme : le plasma, le fluide
interstitiel, le fluide trans cellulaire (fluides du tractus gastro intestinal et les bronches), le
fluide cellulaire. Chaque drogue est distribuée dans l’organisme suivant ses propriétés
physicochimiques. Certaines drogues passent dans les cellules, d’autres restent sur la
membrane, il y en a même celles qui restent dans le milieu extracellulaire.
A noter qu’une drogue peut pénétrer dans plus d’un compartiment, qui lui confère un large
volume de distribution. Par contre, celles qui sont fortement liées aux protéines plasmatiques
restent en majeure partie dans le plasma, ce qui leur confère un faible volume de distribution.
Le volume total du fluide de l’organisme est de 42litres environ chez l’être humain adulte et
référence (72kg). et la substance qui pressente présente un volume de distribution supérieur a
42litres signifie qu’elle présente une liaison dans le tissu musculaire et cérébraux forte et une
absorption (uptake) élevé.
La concentration d’une drogue dans certains tissus peut persister après une administration,
même si la concentration plasmatique est faible ou même indétectable (ex : concentration
hépatique de mepacrine après 4h de l’administration d’une dose unique est 200 fois plus
élevée par rapport a la concentration plasmatique).
La plupart des produits liposolubles sont stockes dans les graisses. A cause de ce stockage,
une exposition a des doses repetees, même minime de ces drogues peut provoquer une toxicité
chronique.
Même si la fin d’activité d’une drogue est due à sa biodistribution où a son excrétion, son
déplacement de son site d’action vers un autre site peut également terminer son action.
Les changement que subissent les drogues dans l’organisme et son excrétion sont considères
comme leur devenir. L’altération d’une drogue dans un organisme vivant s’appelle la
biotransformation.
Apres leur absorption, les drogues peuvent subir 3 principaux devenir :
- Métabolisme par enzyme
- changement spontané en d’autres substances sans intervention d’enzyme
- excrétion sous forme inchangée.
1- métabolisme
Il tend à transformer les substances moins polaires (liposolubles) en substances plus polaires
(hydrosolubles) pour faciliter leur excrétion par voie urinaire. Cependant, la majorité des
drogues, est métabolisée par des enzymes en produits inactifs ou actifs, ces réactions
consistent en :
- oxydation
- réduction
- hydrolyse
- synthèse (conjugaison ou réaction de transfert)
A part les produits volatiles, les drogues sont éliminées par une voie autre que celle de
l’absorption. Les plus importantes voies d’excrétion sont les reins, poumons, peau, bile,
intestin, salive, lait. Le mécanisme d’excrétion est capable d’être sature.
1- les reins
Les processus qui constituent a l’élimination des drogues par voie rénale sont : la filtration
glomérulaire, al sécrétion tubulaire active, la diffusion passive a travers les tubules.
Les produits qui se présentent sous forme ionisée sont faiblement absorbes et excretes presque
entièrement par la filtration glomérulaire. Tandis que les produits non ionises, après filtration
glomérulaire, par diffusion retournent dans les cellules des tubules. De ce fait, seule une petite
quantité se trouve dans l’urine.
La diffusion passive est un processus bidirectionnel, les produits peuvent diffuser a travers les
tubules dans les deux directions, dépendant de sa concentration et son pH (acide faible excrete
dans un milieu basique).
L’excrétion rénale est affectée par un problème rénal.
2- les poumons
Les produits volatiles (ex : alcool, anesthésique comme le chloroforme) sont excréter par voie
pulmonaire pendant l’expiration.
3- la peau
Les métalloïdes (arsenic) ou métaux lourds (mercure), c’est pour cela que l’arsenic s’intègre
dans les follicules pileux en cas d’administration prolongée.
4- la bile
Les médicaments comme l’érythromycine sont excretes en faible quantité dans l’urine, mais
la majeure partie est excrétée dans la bile.
Les drogues éliminées par cette voie sont déversées dans le jéjunum ou elles peuvent être
réabsorbes et prolongent ainsi leur effet, ce qu’on appelle le cycle entero hépatique.
5- les intestins
Les produits laxatifs, après avoir et absorbas au niveau de l’intestin grêle passent dans la
circulation et excretes dans le gros intestins ou ils exercent leur effet laxatif.
6- le lait et la salive
Ils existent des produits qui peuvent être élimines dans la salive ou dans le lait, et c’est pour
cela qu’il y a ces contre indication en cas d’allaitement.
NOTION DE TEMPS DE DEMI VIE ET SA SIGNIFICATION
1- ralentissement de l’absorption
Les produits comme les inhibiteurs de la mono amine oxydase peuvent déprimer l’action des
enzymes microsomiales. Mais ces produits sont toxiques et cette approche n’est donc pas
pratique.
3- ralentissement de l’excrétion de la drogue par les reins
On ne peut pas bloquer l’excrétion rénale par filtration glomérulaire sans endommager les
reins, par contre, la sécrétion tubulaire peut être bloqué en utilisant des produits qui sont
secretes au niveau de ces tubules par le même mécanisme. Ex : probenecide et l’acide
aminohippurie sont utilises pour réduire l’excrétion du pénicilline.
1- les récepteurs
1- quelques drogues agissent en se combinant avec des ions ou des petites molécules
(Ex : neutralisation de l’acide gastrique par les anti acides, chélation du fer par les
ferroxamines lors du traitement par l’empoisonement par le fer)
2- elles peuvent également avoir des effets non spécifiques au niveau de la membrane
cellulaire (ex : anesthésiques locaux)
3- cependant, la majeure partie des drogues réagit avec des macromolécules des tissus
appelées récepteurs
C’est en 1905 que Langley a introduit la notion de récepteur pour expliquer l’effet de la
nicotine et du curare. Il avait une hypothèse comme quoi, l’action d’une drogue est
évoquée par un contact directe d’une drogue avec un élément hypothétique de la cellule.
Des études récentes ont montre que ces récepteurs sont des protéines, et leur nombre est
détermine par la technique de liaison utilisant des agents marques et des homogénats de
tissu, il y en a même qui sont clones.
Ces protéines se trouvent sur la membrane cellulaire ou dans les cellules. A ces récepteurs
se lient des produits (endogènes, c’est-à-dire des hormones) ou exogènes (drogues ou
poisons) pour exercer leur action. Ces récepteurs agissent comme des substances de signal
et activent différents processus chimiques intracellulaires.
Les récepteurs pour les peptides, amines biogéniques et drogues se trouvent a la surface de
la membrane cellulaire, ils sont groupes en trois : les canaux, les récepteurs couples aux
protéines G et la tyrosine kinase.
Les drogues présentant la même structure chimique que le récepteur peuvent s’y fixer et
on dit dans ce cas qu’elles sont une affinité pour ce récepteur.
Une drogue qui provoque un effet pharmacologique après sa combinaison avec le
récepteur est appelée un agoniste. Tandis qu’une drogue qui se lie avec le récepteur mais
incapable d’induire un effet pharmacologique est qui bloque les récepteurs est appelée un
antagoniste.
Les drogues peuvent produire leurs effets qui dépendent de leur concentration plasmatique.
31- par stimulation, c’est-à-dire, elles augmentent l’activité de certaines cellules spécialisées.
32- par dépression, elles diminuent l’activité de ces cellules spécialisées.
33- par substitution, elles peuvent être utilisées pour remplacer certaines substances
endogènes qui se trouvent en quantité insuffisante.
34- agents anti infectieux, elles préviennent ou éradiquent les infections en agissant
directement sur les agents pathogènes.
35- irritation, elles produisent des changements dans la structure cellulaire et capable de
provoquer une inflammation, corrosion et nécrose des cellules. Ces changements cellulaires
provoques par l’irritation sont :
1- effet astringent
2- déshydratation
3- inhibition des enzymes cellulaires
4- dommage sur la membrane cellulaire ou noyau. (Action cytotoxique)
Cependant, des irritants moyens trouvent une activité therapeutique (ex : le Senna, stimule les
cellules mucorales du tractus gastro intestinal est utilise comme laxatif). Le contre irritant
(analgésique) applique sur la peau stimule les nerfs sensitifs.
36- modification de l’état immunitaire : cette modification peut être une dépression ou un
renforcement de l’état immunitaire (cas des vaccins).
Il faut noter que l’activité d’un produit dépend de la concentration qu’il atteint dans les fluides
physiologiques et les tissus, elle-même influencée par
1- l’absorption de la drogue
2- ses biotransformation
3- son excrétion
4- son affinité cellulaire (ex : barbituriques agissent au niveau du CNS)
5- les conditions de l’organisme ou le milieu intérieur (ex : en présence de
l’agranulocytose, le pénicilline n’est plus efficace. Le fer est absorbe
rapidement chez un patient qui souffre de l’anémie)
VIII- RELATION ENTRE DOSE ET EFFET D’UNE DROGUE
Une large variation peut être observée dans différentes espèces et dans la même espèce mais à
différentes conditions. Cette situation dépend du sujet sous observation, mais également de la
réponse mesurée et de la drogue utilisée.
Chaque drogue a une courbe caractéristique pour une série de conditions spécifiques. Mais en
général, cette courbe a de la forme S ou sigmoïde ou en segment sigmoïde, ou l’amplitude de
l’effet est fonction de la dose administrée. Toutefois, en augmentant la dose, l’effet atteint un
plafond, c’est-à-dire qu’on obtient l’effet maximum ; à cet effet correspond donc une dose
maximale, après laquelle il est inutile d’augmenter la dose car l’effet reste toujours le même.
Ce sont des effets inattendus qui se produisent également à des doses thérapeutiques, ils sont
indésirables et ils sont sévères, dans ce cas, il est nécessaire d’arrêter le traitement.
Ex : vomissement ou diarrhée lors du traitement avec la tétracycline.
Généralement, on les observe après une administration repetee d’une drogue, ou une
administration en large quantité.
Ex : la surdité due au dihydrostreptomycine, cécité avec la nivaquine.
ETUDE DE LA TOXICITE CHEZ LES ANIMAUX
Pour obtenir plus de sécurité sur l’utilisation d’un futur médicament, différentes études de
toxicité sont menées chez les animaux comme les souris, rats, cochons d’inde, chien, singes
sous différentes conditions d’administration. Les tests comprennent :
- test de toxicité aigue
- étude de toxicité chronique où a long terme
- test spécial de territorienne, mutagenite, carcinogentite et dépendance
La drogue est testée pour ses effets aux doses uniques en injectant des doses variées (sur une
large gamme) sur differents groupes d’animaux. Le but principal du test de toxicité aigue
n’est pas seulement de déterminer avec précision la DL50 mais aussi pour savoir comment la
drogue agit en tant que poison.
Des observations détaillées sont effectuées sur les grandes fonctions physiologiques de
l’organisme comme : la locomotion, comportement, respiration, et les symptômes
spectaculaires comme les convulsion et vomissements.
Cela est généralement complète par l’autopsie et examens histologiques. Les animaux utilises
dans le test de toxicité aigue sont observes pendant au moins deux semaines après
l’administration et même plus si les symptômes persistent. En général, cette étude est
effectuée avec différentes espèces animales et dont l’une d’entre elles devrait être un rongeur.
Des animaux des deux sexes et d’ages varies doivent être utilises, en particulier lorsque la
drogue est prévue pour la pédiatrie ou la gériatrie.
Ces études déterminent les ED50, DL50 et l’index therapeutique. Pour les thérapies ou l’on
utilise 2 ou plus de drogues a la fois, des tests de toxicité supplémentaires sont nécessaires.
Dans ce cas le DL50 de ces différentes drogues administrées séparément chez les rongeurs.
Pour les études de toxicité chronique
Dans ces études, différentes espèces animales sont également utilisées en administrant
différentes doses et cela pendant une période de 90 jours ou même 1 an. Des tests de toxicité
qui durent 14 a 21 jours sont appeles etudes de toxicité sub aigue. Le but de l’étude de
toxicité chronique est :
1- observation des grands changements : ex, la hausse ou perte de poids, anomalies du
comportement, changement des yeux, changement dans le comportement, capacité de
concentration des animaux.
2- examen des effets de la drogue sur les tissus comme les reins, cœur, foie, moelle
osseuse. Différents examens comme histopathologie, hématologie, estimation des activités
enzymatiques et tests spéciaux comme le test de fonction hépatique.
3- carcinigenicite : possibilité d’un effet maligne d’une drogue.
4- teratogenicite : pour voir si la drogue peut induire une malformation fœtale, ou mort
intra utérine.
5- effet génétique : certaines drogues peuvent entraîner des anomalies génétiques.
Comme les gènes sont responsables des informations héréditaires, des gènes anormaux
peuvent produire différents types d’anomalies dans les générations futures.
6- dépendance : ceci est en générale étudiées chez les mammifères supérieures comme
les chats, chiens et singes. Ces études sont particulièrement vitales pour les drogues capables
de modifier les fonctions du système nerveux central.
C’est l’incapacité d'un individu de tolérer une drogue. Elle peut être classée en deux
catégories : l’intolérance quantitative et l’intolérance qualitative c’est-à-dire l’allergie ou
hypersensibilité et idiosyncrasie.
Certains individus sont très sensibles a certains médicaments aux doses thérapeutiques et
même a des doses inférieures (ils présentent un vomissement, avec une seule prise de
salycilate) en fait. Ces individus se trouvent dans le lot des hyperreacteurs par rapport à
l’histogramme dose effet, ils se trouvent à l’extrême gauche.
121- l’idiosyncrasie
C’est une réaction cytotoxique provoquée par la réaction antigene-anticorps aux cellules de
l’organisme. Cela peut être une phagocytose ou destruction des cellules par lyse. (Ex : cas de
transfusion sanguine ou l’on observe la lyse des facteurs rhésus.
C’est une réaction allergique retardée qui a comme médiateur le lymphocyte T stimulée par
l’antigène et libère les facteurs actifs de l’allergie. (Ex : le cas des phénomènes de l’allergie
observée dans les dermatoses, ou les maladies provoquées par les produits chimiques,
champignons et poussières).
Par rapport au type I, on dit qu’il est retardée car la réaction survient 48 a 72heures après le
contact avec l’antigène ou même plus.
1225- réactions allergiques de type V
Dans ce, de réaction, le complexe est dirigée vers les cellules de surface, les stimule au lieu de
les détruire et provoque l’inverse de l’effet recherche.
2-toxicite haemopoietique
Elle peut provoquer de l’anémie, différents types de maladie de sang comme la leucopénie,
hemmoragie due à la réduction des facteurs de coagulation.
3-hepatotoxicite
4-nephrotoxicite
5- toxicité comportementale
Les produits comme la réserpine peut provoquer une tendance suicidaire ; l’amphétamine
provoque une désorientation, une confusion et incapacité de se concentrer.
Les médicaments peuvent exagérer les maladies déjà existant ou démasquer les maladies
latentes (ex : les glucocorticoïdes peuvent démasquer le diabète latent et exagérer l’ulcère
peptique déjà existant)
7- production d’une maladie
9- problèmes endocrinologiques
La peau est une organe cible des produits allergènes. En plus, la sueur contient des
métabolites comme l’arsenic, et des métaux lourds comme le mercure. Cette toxicité se
présente sous forme d’urticaire.
11- carcinome
Ca vient du mot grec Teros qui veut dire monstre. Certains médicaments peuvent provoquer
une déformation du fœtus .la plus commune est l’absence des membres ou l’un d’entre eux.
13 -dépendance
Certains médicaments, lorsque pris d’une manière repetee peuvent provoquer une dépendance
psychologique ou physiologique.
Un arrêt brusque d’un médicament administre d’une façon prolongée peut provoquer
différentes réactions.
Ex : l’arrêt brusque d’un anti dépresseur provoque une dépression.
Avec tels médicaments, l’arrêt peut se faire graduellement et sous surveillance médicale.
15- empoisonement
C’est le cas extrême de la réaction par rapport aux médicaments, il est du surtout à
l’automédication. Les traitements sont multiples :
1- élimination du poison
1- Le poids
2- L’age : la pharmacocinétique des produits change avec l’age. Le pH varie
beaucoup chez les enfants et les nourrissons, tandis que, le métabolisme est faible.
3- Le sexe : ceci est valable dans le cas de :
Menstruation : les purgatives doivent être évites pendant la menstruation.
Grossesse : les produits qui provoquent la contraction de l’utérus son contre
indiques. Certains médicaments qui traversent la barrière placentaire sont
également contre indiques car ils affectent le fœtus.
Lactation : il existent des produits qui sont secrètes dans le lait et affectent le
bébé ou qui arrêtent la sécrétion du lait
4- la diète et l’environnement : la plupart des médicaments sont pris après le repas
pour réduire les risque d’irritation gastrique, et la nausée ou le vomissement.
Cependant, la nature de la nourriture affecte la pharmacocinétique des
médicaments ; comme la réduction du taux disponible, taux d’absorption, sécrétion
de l’enzyme provoquée par l’aliment qui détruirait le médicament.
5- Voie d’administration : le temps de latence par voie orale est plus long que celui de
la voie intra veineuse.
11- Autre thérapies : une autre thérapie avant ou pendant l’administration d’un
médicament peut influencer son activité.
14- Tolérance : lorsqu’une large dose par rapport a la dose therapeutique est nécessaire
pour obtenir l’effet pharmacologique, on parle de tolérance. Il existe 2 types de
tolérance : la tolérance innée et la tolérance acquise.
- la tolérance innée : c’est la tolérance des espèces. C’est-à-dire qu’il existe des
espèces qui supportent mieux un médicament par rapport aux autres, c’est
également la tolérance raciale.
- La tolérance acquise : elle se développe après une administration repetee
l’exemple typique est celui des barbiturates. Dans ce cas, on a la tolérance
tissulaire, c’est-à-dire que le développement de la tolérance a lieu dans certains
tissus (ex : la morphine produit une tolérance dans son effet euphorique au niveau
du système nerveux central mais pas au niveau du tractus gastro intestinal. C’est-à-
dire que le tissu du SNC développe une tolérance par rapport a la morphine.
Un patient peut développer une tolérance par rapport à un médicament, et à tous les
médicaments du même groupe après, on parle de cross tolérance.
- la tachyphylaxie : lorsqu’une drogue est administrée d’une manière repetee a des
intervalles de temps courts, les réponses pharmacologiques diminuent
progressivement. Ce phénomène est connu sous l’appellation de tachyphylaxie ou
tolérance aigue.