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Jusqu'à une période relativement récente, les médicaments ont été uniquement naturels, tirés des
trois règnes (minéral, végétal et animal), et les drogues étaient utilisés en nature et sous forme
d'extraits complexes. La notion de « principes actifs » et leur extraction datent vraiment du XIXe
siècle ; en même temps, les progrès de la physiologie expérimentale permettaient de donner une
base plus rationnelle à l'emploi des médicaments.
C'est seulement au début du XXe siècle qu'a pris naissance, avec les progrès de la chimie, la
préparation des médicaments de synthèse. Celle-ci a entraîné, dans les pays les plus évolués, le
développement d'une industrie hautement spécialisée, branche de l'industrie pharmaceutique.
C'est maintenant presque uniquement à celle-ci que reviennent la recherche et la préparation de
nouveaux médicaments.
Le médicament contient :
1- le principe actif : Composant d'un médicament doué d'un pouvoir thérapeutique. substance
d’origine chimique ou naturelle caractérisée par un mécanisme d’action curatif ou préventif précis
dans l’organisme, Il est présent en très faible quantité dans le médicament. Exp : Aciclovir,
Acide ascorbique, Kétoprofène, Lamivudine, Lidocaïne,etc.-
Le secteur de la pharmacie emploie un très grand nombre d'excipients. Les conservateurs, par
exemple, servent à stabiliser un principe actif.
Sucres, dérivés des sucres : Le saccharose ou sucre blanc officinal, Le lactose ou sucre de lait,
les amidons, la cellulose,,,,,etc..
- les préparations magistrales, hospitalières ou officinales, qui sont le plus souvent réalisées par
une pharmacie pour les besoins spécifiques d’un ou plusieurs patients (officine de ville pour les
préparations magistrales et officinales ou pharmacie à usage intérieur d’un établissement de santé
pour les préparations magistrales et hospitalières) ;
Elles sont accompagnées d’une notice d’utilisation (optionnelle pour les préparations) et d’un
étiquetage spécifique afin de donner les informations nécessaires à leur utilisation dans les
conditions les plus adaptées possibles.
Nom chimique : qui correspond à la formule chimique du PA, ce nom n'apparaît pas sur le
conditionnement du médicament.
Dénomination Commune Internationale (DCI) : c'est le nom admis pour tous les pays, et il est
enregistré par l'OMS, exemple l'oxacilline sodique. La DCI est celle qu'il faudra retenir de
préférence, afin de pouvoir se retrouver parmi les nombreuses marques du même médicament.
Nom commercial, ou nom protégé : c'est le nom sous lequel une firme pharmaceutique vend un
médicament donné. Etant donné qu'elle dépense un certain budget pour la publicité autour de ce
nom, ce nom sera protégé par un brevet, dont la durée est variable suivant les pays (de 10 à 99
ans), il y a par exemple près de 400 noms différents protégés de composés contenant de
l'aspirine dans certains pays. Le nom commercial s'écrit avec un ®
Origine des médicaments : Les médicaments peuvent être obtenus de sources très
diverses :
- Les gommes : tels que les gommes pour suspension (arabique, adragante) ;
- Les glycosides : ils contiennent des sucres dans leurs structures chimiques, tels que la
digitoxine.
Dans toutes les civilisations, nous retrouvons les usages thérapeutiques des plantes par intuition
le plus souvent. Aujourd'hui, ces plantes sont testées en laboratoire sur culture cellulaire pour
extraire ou synthétiser le principe actif efficace.
De nos jours, la plante apporte toujours de nouvelles matières à la thérapeutique dans le domaine
de la cancérologie avec la pervenche de Madagascar et l'If, ou de la maladie d'Alzheimer avec la
Galantamine extraite du Perce Neige ...
L'Aspirine, la Digitaline, la Morphine sont des médicaments dont l'humanité ne peut plus se
passer. Chaque jour, ils sauvent des vies et soulagent les douleurs.
Sans plantes ces principes actifs n'existeraient pas : l'Aspirine (l'acide acétylsalicylique) nous vient
du Saule, la Digitaline de la Digitale et la Morphine du Pavot, la Valériane, l'Harpagophytum, le
Ginko-biloba, la Prêle, la Vigne Rouge, ... toutes ces plantes soignent et soulagent de nombreux
patients.
ATROPINE
CASSIS
Le cassissier est un arbuste touffu atteignant les 2 m de hauteur, dont les nombreuses branches
portent des feuilles trilobées, donnent naissance à des petites baies noires.
Rôle thérapeutique :
Origine animale : Thérapie ancienne, appelée opothérapie, utilisée pour traiter des
insuffisances physiologiques :
-Foie pour traiter les anémies
-Moelle osseuse fraîche pour les asthénies
Elle se développa assez largement au xxe siècle grâce à la technologie de conservation par le
froid (chaîne du froid), mais vers la fin du xxe siècle, la mise en évidence de risques de
transmission de virus enclencha sa disparition au profit des produits définis.
- Constituants actifs purs obtenus par extraction et purification : Insuline (pancréas) pour les
diabètes de type 1 (insulinodépendants).
- Extraits de sang humain tel que le fibrinogène.
- Hormones polypeptidiques extractives tel que l'insuline.
- Enzymes : tels que la trypsine, chymotrypsine.et les kinases.
- Extrait hypophysaire pour les problèmes de nanisme, qui manquent d'hormone somatotrope
(hormone de croissance)
Origine synthétique : Produit existant que l’on modifie pour améliorer ses performances
thérapeutiques par : - augmentation de l’absorption par l’organisme - diminution des effets
secondaires néfastes
La plupart des médicaments actuellement commercialisés sont d'origine synthétique, obtenus par
- Synthèse totale ;
Les biosimilaires
La production des médicaments biologiques est complexe car elle s’appuie sur des cellules ou
des organismes vivants. En raison de la variabilité biologique de ces sources de production,
certaines différences de fabrication peuvent impacter les propriétés cliniques des produits issus de
ces processus. Les produits de référence n’étant pas identiques aux produits bios similaires, le
principe de substitution, valable pour les médicaments chimiques, ne peut donc s’appliquer
automatiquement aux médicaments bios similaires.
Fonctions du médicament :
Un médicament peut exercer des fonctions diverses :
Fonction thérapeutique : c'est la plus habituelle, elle peut être :
Préventive :
- Individuelle (vaccination, prévention individuelle du paludisme, chimioprophylaxies diverses) ;
- Collective (chimioprophylaxies collectives de la méningite, de la tuberculose). * Curative :
- Etiologique : le médicament s'attaque à
La cause de la maladie ;
- Substitutive : il apporte l'élément manquant à l'organisme ;
- Symptomatique : il s'attaque seulement aux manifestations de la maladie, sans pouvoir en traiter
la cause.
Fonction diagnostique :
Il peut agir d'opacifiant, de traceurs, d'agents pharmacodynamiques divers, utilisés pour réaliser
des explorations fonctionnelles.
Classification des médicaments :
On peut définir les classes des médicaments de différentes manières : classes selon leurs
origines, leurs compositions ou leurs structures chimiques, classes pharmacologiques selon leurs
actions sur l'organisme et classes thérapeutiques selon les pathologies traitées.
La forme galénique : Il existe une grande variété de formes pharmaceutiques et chacune
d’entre elles possède un usage et des précautions particulières.
Les formes solides :
Les comprimés
Les comprimés sont, de loin, la forme pharmaceutique la plus souvent utilisée.
Les capsules
Les capsules sont une forme pharmaceutique solide et sont destinées à être prises par voie orale.
Dans ce cas-ci, la substance active sous forme de poudre ou de micro-granules se trouve dans
une enveloppe souvent à base de gélatine ou de cellulose.
Les suppositoires
Les suppositoires sont une forme pharmaceutique généralement destinée à la voie anale ou
parfois vaginale. C’est une forme avantageuse dans une situation où la voie orale ne peut être
envisagée, comme chez quelqu’un qui vomit. Ce sont des produits qui doivent être conservés
dans un endroit frais, dans leur enveloppe, puisqu’ils sont peu résistants à la chaleur et à
l’humidité.
Les formes semi solides :
Les timbres transdermiques
Les timbres transdermiques sont une forme pharmaceutique qui permet à la substance active de
traverser la peau et d’atteindre la circulation sanguine. Les timbres possèdent plusieurs
avantages. Ils peuvent être donnés à des personnes qui ne peuvent pas avaler ou qui ont de la
difficulté à le faire.
Les pommades et Crèmes : Ce sont de préparations composées d’un excipient mono phase
hydrophile ou lipophile.
Les formes liquides :
Les sirops/ Ampoule buvable
Les sirops sont souvent utilisés chez les enfants puisqu’ils sont plus faciles à avaler. Ce sont des
produits généralement à base de sucre ou de succédanés de sucre où la substance active est
ajoutée au liquide.
Les collyres
Les médicaments ophtalmiques sont disponibles en goutte. Bien entendu, ils sont destinés à une
administration directement dans l’œil.
Préparations injectables : ce sont des solutions, des émulsions ou des suspensions stériles
dans l’eau pour préparation injectable ou un liquide stérile non aqueux ou un mélange de ces
deux liquides.
Les inhalateurs
Afin de traiter et prévenir certains problèmes de santé pulmonaire, le choix des inhalateurs est
souvent inévitable. Le médicament est ainsi directement inspiré dans les poumons, là où il sera
efficace.
Voies d'administration des médicaments :
Il existe plusieurs voies d'administration, mais, selon la voie utilisée, les PA n'ont pas le méme
devenir dans l'organisme et subissent des modifications métaboliques plus ou moins importantes,
ce qui peut altérer leur activité pharmacologique, surtout en ce qui concerne le début, l'intensité et
la durée de leur action.
Les implants : préparations solides stériles d’une taille et d’une forme appropriées à l’implantation
parentérale. Ils assurent la libération des principes actifs sur une période étendue.
Les trois principales voies d’introduction des préparations injectables sont la voie sous-cutanée
(SC), la voie intraveineuse (IV) et la voie intramusculaire (IM).
Les autres voies sont moins fréquemment utilisées : voie intradermique, voie intrarachidienne
(surtout péridurale), voie intra-artérielle, voie intracardiaque, voie intraoculaire.
Avantages
• Effet rapide, surtout après administration intraveineuse.
• Passage immédiat dans l’organisme.
• Pas de destruction par les enzymes du tube digestif qu’elle permet d’éviter.
• Injection possible au lieu désiré (par exemple injection intracardiaque).
• Voie utile pour un malade inconscient ou incapable d’avaler.
Inconvénients
• L’injection est parfois douloureuse.
• Elle peut entraîner un risque d’infection.
Voie intraveineuse(IV)
C’est la voie d’urgence car il y a pénétration directe du médicament dans
le sang (aiguille à biseau court), ce qui permet l’obtention d’ effets presque immédiats (environ 15
secondes).
Voie intramusculaire(IM)
L’injection intramusculaire (dans le quadrant supéroexterne de la fesse pour éviter de toucher le
nerf sciatique) permet d’injecter des préparations douloureuses par voie sous-cutanée, en
particulier les solutions et les suspensions huileuses. On utilise une aiguille à biseau long.
Voie sous-cutanée(SC)
Par cette voie, on administre surtout des médicaments en solution aqueuse isotonique en
administration sous la peau, dans le tissu conjonctif (ventre, épaule, cuisse), avec une aiguille à
biseau court. Cette voie est utilisée pour obtenir une action lente du médicament. On administre
par voie sous-cutanée, en particulier, l’insuline, l’adrénaline, l’héparine de bas poids moléculaire et
calcique, les vaccins.
A- La biodisponibilité est définie par la quantité de médicament qui atteint la circulation sanguine
après administration extravasculaire et par la vitesse de ce phénomène, qui dépend de la vitesse
d’absorption à partir du site d’administration.
- La fraction biodisponible est exprimée par le facteur F. C’est un pourcentage pouvant varier de 0
à 100%.
B- La clairance (Cl) représente le volume sanguin ou le volume plasmatique totalement épuré du
médicament par unité de temps.
- La détermination des paramètres pharmacocinétiques d’un médicament apporte les
informations qui permettent de choisir les voies d’administration et d’adapter les posologies
pour son utilisation future.
1) son absorption
2) sa diffusion dans l’organisme
3) son métabolisme
4) son élimination de l’organisme
Cycle entéro-hépatique Processus par lequel un médicament éliminé par voie biliaire peut
être à nouveau résorbé à son arrivée dans le duodénum et rejoindre la circulation générale. Ce
phénomène intervient pour des principes actifs ayant une excrétion biliaire.
Bioéquivalence
On considère que deux formes galéniques différentes du même principe actif sont bioéquivalentes
si leurs biodisponibilités sont équivalentes, c'est-à-dire, Tmax et Cmax du principe actif sont très
similaire pour les deux formes pharmaceutiques. Pour le développement d’un générique, il faut
s’assurer que le générique est bioéquivalent à la spécialité de référence.
Donc Intérêt de la biodisponibilité c’est :
La biodisponibilité absolue est déterminée lors de l’étude d’un nouveau médicament.
La biodisponibilité relative est utilisée pour comparer des formes galéniques.
La substance médicamenteuse se retrouve alors sous forme libre ou liée aux protéines (albumine,
globulines, lipoprotéines) en sachant que cette fixation est réversible. Seul le médicament sous sa
forme libre est actif. Aussi, la forme libre se diffuse à travers les membranes et peut être éliminée
et/ou métabolisée.
La forme liée agit comme une réserve qui ne traverse pas les membranes.
Elle engendre une diminution de l’intensité de l’action, ralentit la dégradation et l’élimination. C’est
un phénomène à prendre en compte dans la détermination de la posologie d’un médicament.
La distribution comprend donc :
• Le transport sanguin du médicament ou transport plasmatique (phase plasmatique).
• La diffusion tissulaire c.à.d. le passage du médicament du sang vers les tissus et organes
(phase tissulaire).
La phase sanguine
Dans le sang ; le médicament circule sous forme liée et sous forme libre. Certaines protéines
plasmatiques possèdent la propriété de fixer des substances endogènes mais également les
produits exogènes comme les médicaments. Il en résulte la formation d’un complexe (protéine –
médicament).
Seule la forme libre du médicament est active pharmacologiquement.
La forme liée est inactive pharmacologiquement et ne peut diffuser pour atteindre son lieu
d’action.
Cette inactivité n’est que temporaire car les formes liée et libre sont en équilibre réversible.
- Différentes protéines plasmatiques et structures cellulaires sont impliquées dans la fixation des
médicaments :
L’albumine ;
L’α glycoprotéine ;
Les lipoprotéines ;
La γ globuline ;
Cellules sanguines (érythrocytes, plaquettes, polynucléaires et lymphocytes).
Le complexe M-P est caractérisé par :
- La constante d’affinité ;
- Le nombre de sites de fixation (situés sur la surface de la protéine) ;
- La nature des protéines fixatrices.
Exp:
Médicaments fortement fixés f > 90% (Phénylbutazone AINS)
Médicaments moyennement fixés f de 30% à 80% (Phénobarbital, Pénicilline G)
Médicaments faiblement fixés f < 30 % (Paracétamol).
Les facteurs influençant la fixation protéique :
Modification des concentrations en protéines plasmatiques (quantité, structure).
- Interactions avec les substances endogènes.
- Etats physiologiques : âge (nouveaux nés : moindre liaison, personnes âgées : augmentation de
la fraction libre, diminution du débit sanguin hépatique...), grossesse…
- Etats phathologiques :
Insuffisance hépatique et cirrhose (hypoalbuminémie),
Insuffisance rénale (baisse capacité de fixation, hypoalbuminémie), dénutrition, grands brulés, …
Diffusion tissulaire :
La distribution se fait dans l’espace extracellulaire (volume plasmatique + volume interstitiel) et
peut aussi comprendre le volume cellulaire. Pour diffuser les médicaments doivent passer les
membranes tissulaires. Dans certains tissus (foie…), la paroi vasculaire est composée de
capillaires discontinus permettant une diffusion facile du médicament.
La diffusion tissulaire est donc dépendante de :
• Caractéristiques physico-chimiques du médicament (lipophilie).
• Capacité du médicament à franchir les parois vasculaires.
Le débit sanguin tissulaire (très élevé pour le foie et le rein, faible pour l’os et la peau…)
Volume de distribution
Le volume de distribution (Vd) se définit comme le volume apparent dans lequel se distribue une
quantité de médicament pour être en équilibre avec la concentration plasmatique, c’est à dire que
la concentration tissulaire moyenne soit identique à celle du plasma.
La principale fonction des biotransformations est de rendre hydrosolubles des molécules lipophiles
afin d’en favoriser l’élimination de l’organisme : en effet, les molécules lipophiles passent les
membranes pendant les phases d’absorption et de distribution, mais à l’inverse leur liposolubilité
ne permet pas leur élimination par voie rénale sous forme inchangée. Elles seront alors soit
excrétées directement par voie biliaire, soit biotransformées avant excrétion rénale ou biliaire.
Certains médicaments ne subissent pas de biotransformations : on dit qu’ils sont éliminés de
l’organisme sous forme inchangée.
On distingue 2 grandes phases dans le métabolisme des médicaments :
Les réactions de phases I.
Les réactions de phases II.
Conséquence :
Le métabolite formé peut être pharmacologiquement actif.
Le métabolite formé peut être dangereux pour l’organisme qui le fabrique. On parle de «
métabolite réactif ». Il s’agit surtout de radicaux libres.
Les métabolites formés peuvent être inactifs (inactivation) ou moins actifs (désactivation) que la
molécule initiale. C'est le cas le plus fréquent.
Métabolisme de phase I :
La phase I est un ensemble de réactions d’oxydation, de réduction et d’hydrolyse des
médicaments (via le cytochrome P450) qui conduit à la formation de métabolites.
Ces métabolites peuvent :
Soit être éliminés directement (s’ils ont atteint un degré d’hydrosolubilité suffisant)
Soit poursuivre les processus de métabolisation de la phase II.
1- Oxydations
L’oxydation constitue le mode le plus fréquent de catabolisme. La fixation d'oxygène augmente
l'hydrosolubilité du dérivé. Les réactions d’oxydation sont majoritairement localisées dans les
cellules hépatiques.
2- Réductions
Les réductions des médicaments sont moins fréquentes que les oxydations. Elles se produisent
dans les cellules hépatiques et accessoirement dans d'autres tissus (reins, poumons, cœur,
cerveau).exp: formation de double liaison unissant deux atomes d'azote.
3- Hydrolyses
Les hydrolyses intéressent les esters et les amides.
Métabolisme de phase II :
La phase II est une phase de conjugaison qui aboutit à la formation de substances conjuguées,
hydrosolubles et facilement éliminées par les urines ou la bile.
Les métabolites ou les médicaments, subissent différentes réactions de conjugaison :glycuro-
conjugaison ; sulfo-conjugaison ; acétylation,,,,,etc. Pour donner un produit conjugué qui sera
éliminé facilement.
La glycurono-conjugaison est la conjugaison la plus fréquente chez l'homme.
Les substances intéressées sont surtout des alcools, des phénols, des acides organiques, mais
aussi des amines, des amides.
Exemple ;
Prenons l’exemple du paracétamol qui est essentiellement métabolisé par le foie en métabolites
non toxiques. En cas de prise excessive, le paracétamol emprunte une deuxième voie de
métabolisation qui produit un métabolite réactif. En l’absence d’une réserve suffisante d’enzymes
qui neutralisent normalement ce métabolite réactif, celui-ci induit une cytolyse hépatique grave.
Seul antidote du paracétamol, la N-acétylcystéine (ou Fluimicil®) permet de neutraliser ces
métabolites réactifs à condition d’être administré dans les huit heures après l’intoxication.
- Les intoxications se traduisent par des symptômes qui varient suivant les molécules en
cause.
- Les symptômes peuvent être : Neurologiques, Cardiovasculaires, Respiratoires, Digestifs,
Rénaux.
Les manifestations nerveuses : Le patient peut présenter de troubles nerveux, comme :
La somnolence
La confusion mentale
L’hallucination pouvant conduire à des délires
Les tremblements
La perte d’équilibre
Les perturbations aboutissent à un effet Toxique du Médicament en rapport avec:
Exagération de l’effet thérapeutique par modification des concentrations du Produit au niveau de
leur site d’action :
Hypoglycémie sous hypoglycémiants oraux
Hémorragie sous anti vit K
Toxicité des métabolites au niveau de certains organes ciblent
Ototoxicité des Aminosides
Rétinopathie induite par la chloroquine.
Les signes touchant le système cardiovasculaire
La surconsommation de médicaments peut également être à l’origine de l’augmentation ou de la
diminution du rythme cardiaque. Certains patients souffrent d’ailleurs d’une malaise à cause d’une
baisse de la tension artérielle, d’autres peuvent être atteints de thrombus.
Les symptômes touchant la digestion Les personnes atteintes d’une intoxication médicamenteuse
peuvent souffrir des troubles digestifs suivants :
Nausées
Vomissements
Diarrhée
Constipation
Ballonnement
Maux de ventre
Brûlures d’estomac
Les paramètres favorisant les intoxications médicamenteuses
1- L’automédication
2- Enfant,
3- sujet âgé,
4- Insuff Rénal,
5- Insuff Hépatique,
6- Les Interactions.