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EL3 Oscillateurs

Table des matières


I Caractérisation d’un système bouclé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
I.1 nécessité d’un asservissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
I.2 transmittance d’un système bouclé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
I.3 cas de la chaîne directe à grand gain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
I.4 sensibilité aux perturbations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
II Oscillateur quasi sinusoïdal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
II.1 principe de fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
II.2 exemple de l’oscillateur de Wien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
II.3 autre oscillateur quasi sinusoïdal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
III Oscillateurs à relaxation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
III.1 principe de fonctionnement d’un oscillateur à relaxation . . . . . . . . . . . . . . 30
III.2 étude détaillée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Un oscillateur est un système qui peut présenter une variation périodique d’une de ses grandeurs sans
avoir de source à cette même fréquence. Nous allons étudier le principe de deux familles d’oscillateurs.

I Caractérisation d’un système bouclé


Cette partie revient sur certains concepts, abordés lors de l’enseignement de sciences de l’ingénieur ou
dans les chapitres précédents, sur les systèmes bouclés sans se focaliser spécifiquement sur les oscillateurs.

I.1 nécessité d’un asservissement


La commande directe (donner une consigne à une machine sans mécanisme d’auto-correction) n’est en
général pas adaptée. Prenons l’exemple d’un amplificateur de gain A. La commande directe donnant une
sortie s(t) fixée, c’est imposer une entrée
s(t)
e(t) =
A
Les principaux problèmes soulevés par cette façon naïve de procéder sont
• Si A fluctue (échauffement des composants, usure mécanique, etc.), s(t) ne répond plus au cahier
des charges : on parle de sensibilité aux caractéristiques du système.
• Si e(t) fluctue (bruit, etc.), s(t) ne répond plus au cahier des charges : on parle de sensibilité à
l’environnement.
• Si A  1, il peut être quasi impossible de fixer e avec une précision suffisante.

25
26 Chapitre EL3 — Oscillateurs

Un système asservi doit comporter


Un capteur qui mesure la grandeur de sortie. Il la transforme en signal électrique et la rapporte au
comparateur via la chaîne de retour.
Un comparateur qui compare la sortie à la consigne. Cette comparaison est souvent rapportée à l’entrée.
Un actionneur qui doit modifier le signal de sortie pour le rapprocher de la consigne.
Dans le cas où l’on s’intéresse à une machine électrique, il faut bien comprendre la différence de statut
entre la chaîne directe (l’actionneur, de gain A) et la chaîne de retour (de gain B) : la chaîne de retour
est toujours de l’électronique signal, seule la partie directe peut être de l’électricité de puissance. Après
avoir présenté le modèle de système bouclé que nous allons considérer, nous allons étudier en détail son
comportement à partir des équations.

e ε s
+
− A 
ε = e − r
r Ce qui se traduit par s = Aε
r = Bs

B

I.2 transmittance d’un système bouclé

Comme r = Bs
il vient ε = e − Bs car ε = e − r
Et comme s = A ε on a s = A (e − B s)
soit (1 + A B)s = Ae

A
et donc finalement s= e
1 + AB
En régime harmonique, on obtient de même
A(p)
H(p) =
1 + A(p) B(p)
e
On calcule également ε = e − Bs = 6= 0
1 + AB
Enfin, Notons que T = A B représente la fonction de transfert du système si on ne boucle pas sur le
comparateur (fonction de transfert en boucle ouverte).

I.3 cas de la chaîne directe à grand gain


L’actionneur a en général un très grand gain devant la chaîne de retour (qui, elle, est souvent unitaire),
ainsi |A(p)|  1. On se place dans ce cas pour la suite. Dans ce cas, 1 + A B ' A B, et les expressions de
la fonction de transfert bouclé ainsi que de la grandeur d’erreur se simplifient notablement
e e
s' et ε' s
B AB
1
De même, H(p) '
B(p)
On constate que la grandeur d’erreur est alors très faible par rapport au signal d’entrée. Par ailleurs,
la transmittance du système bouclé ne dépend plus que de la chaîne de retour. C’est particulièrement
intéressant si A est susceptible de fluctuer. Quantifions la variabilité de la sortie s. En utilisant la
différentielle logarithmique, il vient
∆s ∆A ∆(1 + A B) ∆A B ∆A (1 + A B − A B)∆A 1 ∆A
= − = − = =
s A 1 + AB A 1 + AB A(1 + A B) 1+T A

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II — Oscillateur quasi sinusoïdal 27

Dans le cas d’une chaîne directe à grand gain, on obtient


∆s 1 ∆A ∆A
' 
s T A A
La variation relative de s est donc bien plus faible que celle de A. Considérons par exemple un amplificateur
non-inverseur de gain 10, qui correspond à B = 1/10 = 0,1, construit avec un ALI de gain 105 ; ainsi,
T = A B = 104 , les variations relatives de s sont 10 000 fois plus petites que celles de A !

Pourvu que l’on soit toujours dans la condition de chaîne directe à grand gain, la transmittance du
système ne dépend pas des caractéristiques de l’amplificateur.

+ Remarque : En particulier, cela veut dire que l’on peut remplacer l’amplificateur par un autre (analogue
mais pas nécessairement identique), sans avoir à se soucier du détail de ses caractéristiques :

I.4 sensibilité aux perturbations


Intéressons-nous à l’effet d’une perturbation dans la chaîne p
directe. Cette perturbation peut par exemple représenter des pa- e ε + s
+ A +
rasites liés à un environnement électromagnétique, ou représenter −
un décalage de la tension de sortie d’un ALI. On modifie alors le
r
schéma-bloc. On a toujours ε = e − r et r = B s, soit ε = e − B s,
mais la relation s = A ε devient s = A ε + p, d’où B
A p
s= e+
1 + AB 1 + AB
Si la transmittance de la chaîne directe T est grande, il vient
e p
s' +
B T
Les effets de la perturbation sont donc fortement atténués du fait de la grande valeur de T.
Notons que la présence d’une perturbation dans la chaîne de retour serait beaucoup plus grave, car elle
modifierait le facteur d’erreur, et le système réagirait non plus en fonction de s, mais en fonction d’une
valeur erronée.

II Oscillateur quasi sinusoïdal

II.1 principe de fonctionnement


a) schéma de principe

Considérons un amplificateur de gain A(p) et un filtre passif de gain B(p), bouclés


A
l’un sur l’autre, en l’absence de tout générateur. On a v = A u, et u = B v, soit u v
v = (A B)v et donc v(1 − A B) = 0 . Ainsi, si A B 6= 1, v est nul. En revanche, si B
A(p) B(p) = 1 pour une certaine valeur p0 de p, alors le signal s0 exp(p0 t) peut exister
dans le système. Si p0 est imaginaire pur, le système oscille.
On peut s’étonner de l’existence d’un tel signal, alors qu’il n’y a pas de signal d’entrée : il est légitime
de se demander d’où vient l’énergie du signal, et comment les pertes (qui sont inévitables dans un système
électrique) sont compensées. C’est l’amplificateur qui joue ce rôle : c’est forcément un composant actif
(comportant par exemple un ALI ou un transistor).

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28 Chapitre EL3 — Oscillateurs

b) représentation en schéma-bloc « système bouclé »

Pour faire le lien avec les systèmes bouclés vu en SII, étudions la repré- e ε s
− A
sentation d’un système bouclé (noter le comparateur, qui est « inversé »). +
Sa fonction de transfert est
r
A(p) s
H(p) = − = B
1 − A(p) B(p) e
Pour qu’il existe un signal s non nul en l’absence de signal d’entrée, il faut que 1 − A(p) B(p) = 0.
Par ailleurs, pour que ce signal soit sinusoïdal, il faut que la valeur de p qui annule dénominateur de la
fonction de transfert soit imaginaire pur. On retrouve ainsi le résultat précédent. On retient :
Critère de Barkhausen
Un système bouclé peut osciller s’il existe p0 imaginaire pur tel que A(p0 ) B(p0 ) = 1. De manière
équivalente, on peut formuler ce critère sous la forme : il existe ω0 > 0 tel que A(j ω0 ) B(j ω0 ) = 1.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Capacité exigible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exprimer les conditions théoriques (gain et fréquence) d’auto-oscillation sinusoïdale d’un système linéaire
bouclé.
.....................................................................................................

II.2 exemple de l’oscillateur de Wien


a) description

A R2
L’oscillateur de Wien comprend
R1 C
• un amplificateur A : on choisit R
− iB
un montage amplificateur non- ∞
R2
inverseur de gain A = 1 + ; +
R1 R C
• un filtre B qui est un filtre passe- ue us
bande de Wien.
B

b) étude fréquentielle
Le filtre de Wien est composé de deux cellules RC : une en série (d’impédance R + 1/(Cp)), et une
parallèle (R/(1 + RCp)). Sa fonction de transfert est
τp
B(p) = avec τ = RC
1 + 3 τ p + τ 2 p2
On reconnaît un filtre passe-bande de pulsation propre ω = 1/τ et de facteur de qualité 1/3.
La condition de Barkhausen A(p) B(p) = 1 s’écrit
Aτ p
=1 soit 1 + (3 − A)τ p + τ 2 p2 = 0
1 + 3 τ p + τ 2 p2
Si A = 3, cette équation a bien une solution imaginaire pure. Dans ce cas, le système oscille à la
pulsation ω0 = 1/τ , ce qui est la pulsation de résonance du filtre de Wien. Ce n’est pas un hasard : le
filtre passe-bande élimine les autres fréquences qui pourraient apparaître.
Si A < 3, le système est stable, et le régime libre est amorti : au bout de quelques τ toutes les tensions
sont nulles. Si A > 3 le système est instable, et le régime libre croît (ou décroît) jusqu’à faire saturer
l’ALI.

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II — Oscillateur quasi sinusoïdal 29

Exo. 1
On peut se passer du critère de Barkhausen pour obtenir les résultats sur les oscillations. Étudier
la fonction de transfert du système bouclé et conclure.

+ Corrigé : Avec la représentation schéma-bloc, la fonction de transfert du système bouclé s’écrit


A(p) A 1 + 3 τ p + τ 2 p2
H(p) = − =− = −A
1 − A(p) B(p) τp
1−A 1 + (3 − A)τ p + τ 2 p2
1 + 3 τ p + τ 2 p2
L’étude du dénominateur de cette fonction rationnelle (critère de Routh) conduit au même résultat.

c) étude à partir de l’équation différentielle

+ Remarque : Comme on l’a déjà mentionné, les études à partir de la FT ou de l’ED conduisent à des
raisonnements analogues. Cependant, le programme mentionne explicitement l’étude sur l’ED.
L’équation qui régit le filtre de Wien (partie B) est obtenue à partir de la loi des mailles
ˆ
1
ue = R i B + iB dt + us
C
us dus
et de la loi des nœuds iB = +C
R dt
En dérivant et en éliminant iB il vient
due d2 us dus 1
= RC 2 + 3 + us
dt dt dt RC
Or, tant que le fonctionnement de l’ALI est linéaire
ue = Aus
d2 us dus 1
donc RC + (3 − A) + us = 0
dt 2 dt RC
Les oscillations ne peuvent « démarrer » que si A > 3.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Capacité exigible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Analyser sur l’équation différentielle l’inégalité que doit vérifier le gain de l’amplificateur afin d’assurer le
démarrage des oscillations.
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d) réalisation expérimentale
En pratique, on ne peut jamais atteindre exactement A = 3. Si on est un peu sous le seuil, le régime
libre est amorti, et on ne voit pas naître les oscillations. Il faut donc travailler autour du seuil, un peu
au-dessus. On constate que si l’on reste très voisin de A = 3, on observe des oscillations quasi sinusoïdales
mais de faible amplitude. Si on s’éloigne de A = 3, les oscillation se déforment et on arrive rapidement à
la saturation de l’ALI.
Ajoutons quelques mots sur l’amplitude des oscillations. Dans le cas où A = 3, cette amplitude n’est
pas fixée a priori, et ce sont les conditions intiales qui la déterminent. En pratique, on n’a jamais A = 3
exactement ; les oscillations naissent pour des valeurs de A très faiblement supérieur à 3, et ce sont les
non-linéarités du montage qui fixent alors l’amplitude des oscillations.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Capacité exigible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Interpréter le rôle des non linéarités dans la stabilisation de l’amplitude des oscillations.
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30 Chapitre EL3 — Oscillateurs

II.3 autre oscillateur quasi sinusoïdal


L’approche précédente n’est pas la seule façon de R1
concevoir un oscillateur quasi sinusoïdal. Nous aborde-
L R
rons en TP l’oscillateur à résistance négative, dont voici i A

le schéma. L’ALI est supposé en fonctionnement linéaire. ∞
Le dipôle AB constitue ce que l’on appelle une résis- +
tance négative et on a u = −R0 i avec R0 > 0. u
uc C
Exo. 2 — Résistance négative R2
R3
En étudiant le dipôle AB (bloc Rnég ), montrer que
u = −R0 i et donner l’expression de R0 . Justifier Rnég
B
l’appellation de résistance négative.

+ Corrigé : (notations usuelles) Le fonctionnement est linéaire et l’ALI idéal, donc V+ = V− . Par diviseur
R2 R1 R2
de tension, u = Vs et (loi d’Ohm) u − Vs = R1 i. Finalement, u = −R0 i avec R0 = . Le
R2 + R3 R3
dipôle AB est bien orienté en convention récepteur, donc on peut parler de résistance négative.
L’équation différentielle qui régit ce circuit est donnée par la loi des mailles :
di
u + uc + R i + L = 0
dt
En dérivant et en utilisant la relation constitutive du condensateur, il vient
d2 i di
LC + (R − R0 )C + i = 0
dt2 dt
Pour avoir oscillations, il faut R = R0 pour retrouver l’équation
√ de l’oscillateur harmonique. Dans
ce cas, on a des oscillations quasi sinusoïdales de période T = 2π LC. Expérimentalement, il faut R0
légèrement supérieur à R pour amorcer les oscillations. L’amplitude est soit limitée par la saturation de
l’ALI, soit doit être contrôlée par un asservissement de R0 .

III Oscillateurs à relaxation


Déf. Oscillateur à relaxation
Système qui produit des oscillations par alternance entre deux modes d’évolution, le basculement
entre deux modes s’effectuant avant que chacun ait atteint un état stable. On parle aussi de
multivibrateur astable.

III.1 principe de fonctionnement d’un oscillateur à relaxation


Le principe de l’oscillateur à relaxation est le suivant : on utilise le signal de sortie
du comparateur (comparateur à hystérésis non inverseur) pour générer un signal e
qui varie continument. On utilise pour cela un intégrateur. Plus précisément, quand
le comparateur est dans l’état haut, on veut que e décroisse ; inversement, quand le R
comparateur est dans l’état bas, on veut que e croisse. Il faut donc intégrer le signal

de sortie et le changer de signe : c’est précisément ce que fait l’intégrateur vu au chapitre précédent.

III.2 étude détaillée


Voici le schéma d’un oscillateur à relaxation.

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III — Oscillateurs à relaxation 31

R2 C

R1
+ R
∞ −
− ∞
v +
u

Avant de rentrer dans le détail de l’étude, rappelons la relation entre u et v (bloc intégrateur) :
ˆ t
1
u(t) − u(t0 ) = − v(t0 ) dt0
R C t0
On rappelle également que le bloc comparateur à hystérésis non inverseur présente deux valeurs de
basculement : VB (passage de l’état haut à l’état bas) et VH (passage de l’état bas à l’état haut) avec
VH = −VB = Vsat R1 /R2 .
Supposons qu’à t = t0 , u passe par VB en décroissant. Ainsi, v bascule de Vsat à −Vsat . L’état initial
du système à t = t+ 0 est donc u(t0 ) = VB et v(t0 ) = −Vsat .
+ +

Pour t > t0 , l’ALI est en saturation négative, donc on trouve u en intégrant :


t − t0
u(t) = VB + Vsat
RC
car u(t) est continue (en effet, u s’identifie à la tension aux bornes du condensateur). La tension u(t)
augmente jusqu’à l’instant t1 = t0 + T1 où u(t1 ) = VH ; ainsi t1 vérifie
VH − VB
 
t1 − t0
VB + Vsat = VH soit T1 = R C
RC Vsat
Pour t > t1 , v(t) = Vsat et on trouve à nouveau u en intégrant :
t − t1
u(t) = VH − Vsat
RC
par continuité de u. La tension u(t) décroît jusqu’à l’instant t2 = t1 + T2 où u(t2 ) = VB ; ainsi t2 vérifie
VH − VB
 
t2 − t1
VH − Vsat = VB soit T2 = R C
RC Vsat
À l’instant t2 , u(t) passe par VB en décroissant, v commute de Vsat à −Vsat : on est revenu dans le
même état qu’à l’instant t0 . Le signal est donc périodique, de période T = T1 + T2 .
Ici, on a T2 = T1 , soit T = 2 T1 . Ainsi, la période T u, v
des signaux s’écrit Vsat
R1 VH
T=4 RC
R2
On a ainsi conçu un générateur de signaux triangulaire t
et créneau, de fréquence ajustable. On peut noter que 0
t0 t1 t2
l’amplitude du signal triangulaire est ajustable indé-
pendamment de la fréquence (en effet, on fixe VB et
VH avec R1 et R2 , et l’on ajuste la fréquence avec R et VB
C). On voit là une différence par rapport à l’oscillateur −Vsat
quasi sinusoïdal dont l’amplitude n’est pas contrôlable.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Capacités exigibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Décrire les différentes séquences de fonctionnement. Exprimer les conditions de basculement. Déterminer
l’expression de la période d’oscillation.
.....................................................................................................
Ce sont des multivibrateurs de ce type qui sont à la base des générateurs usuels. Le signal triangulaire
est transformé en signal sinusoïdal via un conformateur, dont le modèle le plus simple utilise des diodes.

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32 Chapitre EL3 — Oscillateurs

P vers un modèle simple de GBF Pour compléter le générateur de signaux et obtenir les fonctions de
base d’un GBF, on peut simplement :
• ajouter un montage amplificateur inverseur (en atténuateur) pour ajuster l’amplitude des signaux ;
• ajouter un filtre passe-bande sélectif centré sur 1/T pour produire un signal sinusoïdal à partir du
signal créneau ou triangle ;
• ajouter un diviseur de tension sur l’alimentation stabilisée (avec éventuellement un suiveur) pour
disposer d’un offset ;
• prévoir R et/ou C variable pour contrôler la fréquence.

Capacité numérique : À l’aide d’un langage de programmation, simuler l’évolution temporelle d’un
signal généré par un oscillateur.

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