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LABORATOIRE11::CORROSION

LABORATOIRE CORROSION

Rapport de laboratoire

Remise : Le O1 Avril 2022

TRAVAIL PRÉSENTÉ À
Éric MATTE
DANS LE CADRE DU COURS
INTRODUCTION DES MATÉRIAUX

Par

TONNE KUATE Franck Junior, 2702213


KALUBI Benjamin,

DÉPARTEMENT DES MATÉRIAUX


LA CITÉ COLLÉGIALE

1
Le 16 DÉCEMBRE 2021

Tables des matières

Tables des matières.....................................................................................................................................2


INTRODUCTION.....................................................................................................................................4
II – MATÉRIAUX ET MANIPULATIONS............................................................................................5
2.1 Matériaux.........................................................................................................................................5
2.2 Manipulations..................................................................................................................................5
III – ANALYSE ET COMPARAISON QUALITATIVE.......................................................................6
3.1 Les modes de corrosion................................................................................................................10
3.2 Les matériaux ................................................................................................................................10
3.3 Comparaison des différents éléments individuels......................................................................10
3.4 Analyse des résultats.....................................................................................................................11
3.5 Comparaison des résultats de corrosion galvanique avec la théorie.........................................11
IV – DISCUSSION..................................................................................................................................12
4.1 L’effet de la corosion sur l’acier inoxydable ...............................................................................12
4.2 Les choix faits lors de la prépation du labotoire .........................................................................12
4.3 Les potentielles sources d’erreurs ou d’incertitue dans ce laboratoire......................................13
CONCLUSION........................................................................................................................................15
INTRODUCTION...................................................................................................................................16
2.1 – Discuter de la différence entre les valeurs mesurées................................................................16
2.2 – Que pouvez-vous noter dans la microstructure des matériaux disponibles...........................16
2.3 – Pourquoi les échantillons doivent-ils être polis et recevoir une eau forte...............................16

2
Liste des tableaux

Tableau 1: Corrosion galvanique - semaine 2..............................................................................................8


Tableau 2 : Réaction d'oxydoréduction - semaine 2...................................................................................9
Tableau 3 : Corrosion galavnique - semaine 4...........................................................................................10
Tableau 4 : CRéaction d'oxydoréduction - semaine 4................................................................................10
Tableau 5 : Corrosion dans le four - Semaine 4.........................................................................................11
Tableau 6 : Corrosion galvanique - semaine 5...........................................................................................11
Tableau 7 : Réaction d'oxydoréduction – semaine 5..................................................................................12
Tableau 8 : Corrosion dans le four - semaine 5..........................................................................................13
Tableau 9 : Corrosion galvanique- semaine 7............................................................................................13
Tableau 10 : Réaction d'oxydoréduction - semaine 7.................................................................................14
Tableau 11 : Corrosion dans le four – semaine 7.......................................................................................15
Tableau 12 : Corrosion galvanique - Dernière semaine.............................................................................15
Tableau 13 : Réaction d’oxydoréduction – dernière semaine....................................................................16
Tableau 14 : Corrosion dans le four - dernière semaine.............................................................................16

REMERCIEMENTS

Le soutien et la prise en charge du laboratoire mécanique de La Cité Collégiale d’Ottawa (Gatineau),


pour pouvoir faire cette expérience. L’auteur remercie particulièrement le professeur Éric MATTE pour
son aide précieuse dans l’explication et la compréhension des différents tests.

INTRODUCTION

Dans un sens général, la corrosion est l’altération d’un matériau par réaction chimique
avec un oxydant. Néanmoins, pour les matériaux métalliques, elle désigne un processus naturel
convertissant le métal en une forme chimique plus stable. Nous parlons ici de détérioration
progressive par réaction chimique ou électrochimique. Le but de cette expérience est d’étudier et
de comparer les différentes formes de corrosion dans divers milieux sur une évolution de
plusieurs semaines. Pour y parvenir, des observations méticuleuses de tous les échantillons et
leurs bocaux seront réalisés à chaque semaine. Ainsi, dans l’attente de ses résultats, la

3
présentation des matériaux suivis des conditions générales de l’expérience sera faite,
l’explication de son déroulement, clôturer par l’analyse, la comparaison

et la discussion des résultats obtenus.

I – CADRE THÉORIQUE

Lors de cette expérience, qui consiste à analyser et comparer les différents modes de
corrosions et leurs vitesses d’exécutions par les différents fluides, des échantillons métalliques
(acier noir, aluminium, acier inoxydable) sont placés dans différents bocaux remplis soit d’eau
distillé, d’eau salée ou d’acide pour l’analyse et la comparaison de la corrosion par
oxydoréduction. Aussi, il y a huit autres bocaux pour l’observation de la corrosion galvanique où
il y a 8 échantillons équipés de différents métaux. Enfin, il y a également trois échantillons : un
rugueux, un aluminium, un très fin posé dans un four rempli de fluide. L’expérience se déroule
sur une durée de sept semaines.

II – MATÉRIAUX ET MANIPULATIONS

2.1 - MATÉRIAUX

1 Acier & eau distillée 2 Acier & eau potable

3 Acier & eau salée 4 Acier & eau acide1

5 Aluminium & eau distillée 6 Aluminium & eau potable

1
Eau acide = 25% Vinaigre et 75% Eau

4
7 Aluminium & eau salée 8 Aluminium & eau acide

9 Acier inoxydable & eau salée 10 Acier inoxydable & eau acide2

Corrosion galvanique2 Corrosion galvanique & eau


11 Acier noir3, acier galvanisé au zinc, acier non- 12 Acier noir, acier galvanisé au zinc, acier non-
protégé, acier protégé au dichromate de zinc 4 protégé

Corrosion galvanique Corrosion galvanique & eau


13 14
Acier noir, laiton, acier non-protégé Acier galvanisé, aluminium

Corrosion galvanique Corrosion galvanique & eau


15 16
Acier galvanisé, laiton Aluminium, cuivre

2
Pour la corrosion galvanique, 25% de vinaigre a été ajouté à l’eau dans le but d’accélérer le processus de corrosion
3
L’acier noir est un oxide noir qui est créé intentionnellement sur l’acier.
4
Le dichromate de zinc (« yellow zinc ») et la galvanisation au zinc sont tous deux communs pour l’acier.

5
Corrosion galvanique Corrosion galvanique & eau
17 18
Acier noir, cuivre Acier galvanisé, cuivre

2.2 - MANIPULATIONS

Tout au long de la procédure, faites attention de ne pas casser de corrosion en surface. Soyez
délicats en manipulant les échantillons : nous utilisons tous les 18 mêmes échantillons.
1. Retirer un échantillon de son bocal.
2. Déposer doucement l’échantillon sur une surface absorbante (e.g. napkin) pour absorber
le fluide.
3. Observer le matériel (prendre photo si désiré).
4. Noter les caractéristiques de la corrosion et comment elle affecte chaque matériel.
5. Noter les différences entre les effets de chaque fluide, et les différences entre les
matériaux.
6. Pour les échantillons de corrosion galvanique (bocaux 11 à 18), notez quels matériaux
sont affectés dans chacun des bocaux, et de quelles façons.
7. Replacer les échantillons au fur et à mesure dans le bon bocal. Faites certain que les
échantillons ne sont pas complètement sous l’eau.
NE MÉLANGEZ PAS LES ÉCHANTILLONS !

6
III – ANALYSE ET COMPARAISON QUALITATIVE

3.1 – LES MODES DE CORROSION


Lors de ce laboratoire, deux modes de corrosions ont été identifiés : la corrosion par oxygène
(activée par un électrolyte ou la chaleur) et la corrosion galvanique.

La corrosion par l’oxygène encore appelée réaction d’oxydoréduction ou rouille est une corrosion
réalisée uniformément, elle s’attaque à toute la surface métallique du matériau. Néanmoins, au niveau
structurel, son intensité est lente et faible.

La corrosion par galvanisation se caractérise par l’apparition de corrosion plutôt uniforme (en
fonction de l’intensité de la conduction électrique), entre un ou plusieurs métaux en contact électriques.
Aussi, la corrosion sera plus uniforme près de l’interface électrique entre les métaux.

Ainsi, bien que les deux soient plutôt uniforme, la corrosion par oxygène est plus uniforme voir
totale que la corrosion galvanique. Et contrairement à la corrosion par oxygène qui s’effectue
chimiquement, la corrosion galvanique s’effectue électro chimiquement car pour être réalisée elle a
besoin d’un électrolyte et d’une conduction électrique.

3.2 – LES MATÉRIAUX

Dans ce laboratoire, il y a huit échantillons. Cinq sont équipés de trois matériaux


différents, deux en sont équipés de quatre et le dernier de cinq. Aussi, quatre d’entre eux sont
revêtus d’acier - black oxyde (couleur noir), trois de cuivre (couleur rouille), deux de laiton
(couleur jaune), trois d’acier non protégé (couleur grise), un d’acier dichromate de zinc (couleur
rose), cinq d’acier galvanisé au zinc (couleur grise métallique), deux d’aluminium et tous les
huit sont revêtus d’un boulon d’acier inoxydable.

3.3 – COMPARAISON DE L’EFFET DES DIFFÉRENTS FLUIDES

Pour ce laboratoire, nous avons utilisé trois types de fluides : l’eau distillé, l’eau salée et
l’eau acide. L’eau distillé est une eau généralement purifiée. L’eau salée est une eau contenant
une forte concentration en sels dissous. L’eau acide ici, est un mélange d’eau en grande quantité
et de vinaigre en quantité minime.

7
L’eau salée est très corrosive pour le métal. La combinaison de l'humidité, de l'oxygène
et du sel, en particulier du chlorure de sodium, endommage le métal pire que la rouille. Cette
combinaison corrode ou ronge le métal, l'affaiblissant et le faisant s'effondrer. Les bactéries
présentes dans l'eau de mer consomment également du fer et leurs excrétions se transforment en
rouille. Elle produit une corrosion électrochimique, les ions métalliques se dissolvent dans l'eau
et l'eau salée conduit l'électricité et contient des ions qui attirent les ions d'autres composés. Elle
produit également une corrosion anaérobie. En effet, elle laisse des dépôts qui contiennent des
sulfates et entourent le métal. Du sulfure d'hydrogène est produit qui corrode ensuite les métaux.
Dans le même temps, les bactéries se développent dans l'eau salée qui utilise également
l'hydrogène pour corroder le métal. Entre les ions, les sulfates et les bactéries, le métal est
attaqué sous tous les angles lorsqu'il se trouve dans l'eau salée.

Dans une généralité, la réaction d’oxydoréduction produit par l’eau présente une
corrosion normale voir lente car son ph est sensiblement neutre ou égal à 7, donc le nombre de
protons capables d'accepter des électrons diminue fortement à haut pH et aussi que la solubilité
des hydroxydes et des oxydes est très faible en conditions basiques (effet d'ions communs avec
les OH–). Néanmoins, avec l’ajout du vinaigre, le ph de l’eau diminue significativement et se
trouve dans la zone acide du ph. Ce qui conduit à une oxydation rapide par les protons.

L'eau pure dont le pH est de 7 et la conductivité électrique très faible est peu corrosive.
Mais l'eau est rarement pure et dans le cas général, les systèmes de déminéralisation laissent
subsister quelques ppb de sels qui augmentent rapidement la conductivité électrique et favorisent
le développement de corrosions électrochimiques. Un système de déminéralisation par résines
échangeuses d'ions peut aisément laisser passer 50 à 150 ppb de sodium, et la conductivité
électrique résultante sera de 5 à 25 µmhos. De plus, l'eau au cours de son stockage ou de sa
manipulation peut dissoudre de l'oxygène ou du dioxyde de carbone captés de l'air
atmosphérique, et son pH peut chuter à 5 unités, d'autant plus facilement que les sels, qui par leur
présence tamponnent l'eau naturelle, sont absents. Si l'eau distillée est utilisée pour la production
de vapeur une corrosion rapide des équipements de préchauffe ou de dégazage par l'action
combinée de l'oxygène et de la température peut être observée, et un entartrage des surfaces
d'échange par des dépôts d'oxyde de fer peut provoquer de graves surchauffes locales et une
fragilisation des parois métalliques exposée.

8
3.3 – COMPARAISON DES DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS INDIVIDUELS /
COMPARAISON DE LA CORROSION DANS LE FOUR EST LES BOCAUX D’EAUX

Ce laboratoire ayant duré sept semaines, les laborantins vont maintenant décrire l’évolution de la
corrosion pendant cette dite période.
Tableau 1: Corrosion galvanique - semaine 2

Corrosion Galvanique
24 Semaine
Bocaux Jour : 12 Date : Heure : 19h30
Janvier 2
La formation de précipité rouille dans le bocal a augmenté. L’acier non protégé,
1 l’acier inoxydable et l’acier galvanisé sont attaqués par la rouille. Le black oxyde est
presqu’intact
Le précipité rouille est plus grande quantité que dans les autres bocaux (plusieurs
2 morceaux et taches se sont formés). On observe une formation de rouille sur l’acier
non protégé, l’acier dichromate de zinc, le black oxyde et l’acier galvanisé
Le liquide du bocal est devenu de précipité rouille. Il y a formation de rouille sur
3
l’acier non protégé, le black oxyde et le laiton.
La concentration du précipité rouille a augmenté. Il a apparition de morceau de
4 rouille sur l’aluminium. L’acier galvanisé est presque qu’intact et l’acier inoxydable
est recouvert de précipité rouille.
Il y a formation de morceaux de rouilles dans le précipité et sur ses bords. Le laiton,
5 l’acier inoxydable et l’acier galvaniser commencent à être recouvert de précipité
rouille.
6 Le précipité est intact et on ne remarque pas de corrosions sur les métaux.
La concentration du précipité rouille a assez augmenté et il y a formation de petits
morceaux de rouilles sur les rebords du précipité. Le cuivre, le black oxyde et l’acier
7
inoxydable sont recouverts de petit morceaux de rouilles et le précipité a commencé
à se coller sur les métaux.
La couleur du précipité contenu dans le bocal est devenue de couleur rouille. Le
précipité rouille c’est collé sur le cuivre et l’acier galvanisé. Aussi, des taches de
8
rouilles commencent à apparaitre sur le boulon d’acier inoxydable. Il y a une
formation minime de morceau de rouille

Tableau 2 : Réaction d'oxydoréduction - semaine 2

REACTION D’OXYDORÉDUCTION
24 Semaine
Bocaux Jour : 12 Date : Heure : 19h32
Janvier 2
1 – Eau La concentration de rouille dans l’eau distillée a augmenté et on remarque également la

9
formation de cristallite sur l’ensemble du haut bocal. Il y a u début de formation de
distillée couche cristalline sur l’acier noir.

La concentration de rouille dans l’eau salée a augmenté. De la rouille à commencer à se


2 – Eau
former sur l’acier noir.
salée
Il n’y a pas de changement majeur dans le fluide. On constate un début de rouille sur
3 – Acide
l’acier noir.
4 – Eau On observe une petite apparition de cristallite sur l’aluminium. Aussi, il y a un début
distillée d’apparition de cristallite sur les bords du beaucoup et dans le fluide
5 – Eau Il y a formation de cristallite sur le haut du bocal et dans l’eau salée. La couche de
Salée cristallite a beaucoup augmenté sur l’aluminium.
6 – Acide Le fluide, le bocal et l’aluminium sont intacts
7 – Eau Il y a une grande formation de cristallite dans le fluide, sur le haut du bocal et la couche
Salée de cristallte sur l’acier inoxydable a beaucoup augmenté
8 – Acide Le bocal, le fluide et l’acier inoxydable sont intacts

Tableau 3 : Corrosion galavnique - semaine 4

CORROSION GALVANIQUE
Semaine
Bocaux Jour : 26 Date : 7 Février Heure : 15h00
4

Pas de changement majeur dans le fluide. Il y a augmentation de formation de rouille sur


1
tous les métaux, sauf le black oxyde qui est le moins attaqué.

La concentration de rouille dans le fluide est plutôt danse. Il y a une grande augmentation de
2
rouille sur tous les métaux.

L’acier non protégé est attaqué par la rouille. Le black oxyde et le laiton perdent de leur
3 couleur et commence à se corroder. Le boulon en acier inoxydable est marqué de précipité
rouille. La concentration de rouille dans le fluide a peu un augmenté.

4 La concentration de rouille dans le fluide a peu un augmenté. Il y a progression moyenne de


la rouille sur l’ensemble des métaux. Aussi, l’aluminium a perdu sa couleur métallique pour
laisser place à une couleur rouille.

5 On observe une augmentation de précipité rouille dans le fluide. Le laiton commence à être
sérieusement attaqué par la corrosion. L’acier galvaniser perd de plus en plus sa couleur. Le
boulon d’acier inoxydable est marqué significativement du précipité rouille.

6 Le bocal, le fluide et les métaux sont intacts.

7 Pas de changement significatif dans le fluide. Il y a observation d’une corrosion plus intense
sur les métaux

8 Pas de changement significatif dans le fluide. Tous les métaux sont de plus en plus corrodés.
Et leurs corrosions est d’un rouge intense, plus vive que les autres corrosions.

10
Tableau 4 : CRéaction d'oxydoréduction - semaine 4

REACTION D’OXYDORÉDUCTION
Semaine
Bocaux Jour : 26 Date : 7 Février Heure : 15h05
4

1 – Eau Il y a une concentration plus prononcée de rouille au fond du bocal. La formation de


distillée rouille sur l’acier noir a augmenté.

Le bocal est entièrement recouvert de cristallite tandis que la couche de cristallite sur
2 – Eau
l’acier noir ne semble pas augmenter. Le fluide commence à se transformer en précipité
salée
rouille.

La concentration de rouille dans le fluide a augmenté ce qui a accru le volume du fluide,


3 – Acide d’où notre échantillon d’acier qui pratiquement recouvert de fluide. On remarque sur ce
dernier que la corrosion ne semble pas grandement progresser.

4 – Eau On peut apercevoir des petites particules de cristallites dans le fluide. Il y a un début de
distillée couche cristallite sur l’aluminium.

5 – Eau Il y a un grand accroissement de cristallites sur le haut du bocal. La couche de cristallite


Salée sur l’aluminium s’est propagée grandement. Le fluide semble intact.

Le bocal, le fluide et l’aluminium sont intacts. Contrairement aux autres, celui-ci ne


6 – Acide
semble pas subir de corrosion

7 – Eau La couche cristallite a augmenté et a entièrement recouvert le haut du bocal et son milieu.
Salée La couche cristallite sur l’acier inoxydable a augmenté

Il y a un tout peu début de cristallite sur le bord du bocal. Le fluide et l’échantillon d’acier
8 – Acide inoxydable sont intacts.

Tableau 5 : Corrosion dans le four - Semaine 4

CORROSION DANS LE FOUR


Semaine
Échantillons Jour : 26 Date : 7 Février Heure : 15h10
4
On remarque la formation de morceaux de rouilles et que liquide commence à se
1 – Le fluide
mélanger avec les particules noir et gris des échantillons.
On observe une perte de matériel qui s’est mélangée au fluide et une coloration rouille
2 – Très fin
sur la partie en contact avec ce dernier.
3- Par contre, pas de pertes de matériels pour l’aluminium et pas vraiment de coloration
Aluminium sur lui.

11
4 - Rugueux Perte de matière et coloration rouille également sur celui-ci.

Tableau 6 : Corrosion galvanique - semaine 5

CORROSION GALVANIQUE
14 Semaine
Bocaux Jour : 33 Date : Heure : 15h00
Février 5
La concentration de rouille a augmentée et a accrue le volume du fluide. On observe
1 de plus gros morceaux de rouilles sur tous les métaux. L’acier inoxydable est de
plus en plus de couleur rouille.
La concentration de rouille a augmentée et a accrue le volume du fluide. L’acier
dichromate de zinc a perdu sa couleur mais ne semble pas grandement attaqué par la
2
rouille. L’acier non protégé ne semble pas grandement attaqué également. Le black
oxyde et l’acier galvanisé sont recouvert d’une couche de rouille.
La formation de rouille sur l’acier non protégé, le black oxyde et le laiton a
3
augmentée. Le boulon d’acier inoxydable est toujours marqué de précipitée rouille.
On observe une formation plus grande de surface corrodée sur l’aluminium et l’acier
4 galvanisé au zinc. Le boulon d’acier inoxydable est toujours marqué de précipitée
rouille.
On observe une formation plus grande de surface corrodée sur le laiton et l’acier
5 galvanisé au zinc. Le boulon d’acier inoxydable est toujours marqué de précipitée
rouille.
Le bocal, le fluide et les métaux sont intacts. Contrairement aux autres, ils ne
6
semblent pas subir de corrosion.
7 On remarque un accroissement de corrosion sur tous les métaux.
On remarque un accroissement de corrosion sur tous les métaux. La corrosion est
8
toujours rouge vive.

Tableau 7 : Réaction d'oxydoréduction – semaine 5

REACTION D’OXYDORÉDUCTION

14 Semaine
Bocaux Jour : 33 Date :
Février Heure : 21h00 5

12
1 – Eau La formation de rouille sur l’acier noir a encore augmenté.
distillée
2 – Eau Le bocal est toujours recouvert de cristallite tandis que la couche de cristallite sur
salée l’acier noir ne semble maintenant diminuer. Le précité devient encore plus rouille.
On remarque que la corrosion semble régresser sur l’acier. Il a formation de gros
3 – Acide
morceaux de rouilles noires sur les bords du bocal.
4 – Eau L’accumulation de petites particules cristallites a augmenté. Il n’y a pas
distillée d’évolution de corrosion sur l’aluminium.
5 – Eau La concentration de la corrosion semble la même que la semaine passée.
Salée
Le bocal, le fluide et l’aluminium sont intacts. Contrairement aux autres, celui-ci
6 – Acide
ne semble toujours pas subir de corrosion
7 – Eau La couche cristallite a augmenté et a entièrement recouvert tout le bocal. La
Salée couche cristallite sur l’acier inoxydable est plus grande
8 – Acide Il n’y a pas de progression par rapport à la semaine précédente.

Tableau 8 : Corrosion dans le four - semaine 5

CORROSION DANS LE FOUR

Échantillon 14 Semaine
Jour : 33 Date : Heure : 21h10
s Février 5
Il y a augmentation des morceaux de rouilles et mélange de particules de tous
1 – Le fluide
les échantillons
On observe une plus grande perte de matériel et ne coloration rouille plus
2 – Très fin
prononcée.
3- Il y a observation de perte de matériel et d’une coloration minime
Aluminium
Grande augmentation de la perte de matériel jusqu’à la division de
4 - Rugueux
l’échantillon en deux morceaux. Aussi, il y a coloration rouille plus prononcée.

13
Tableau 9 : Corrosion galvanique- semaine 7

CORROSION GALVANIQUE
28
Bocaux Jour : 46 Date : Heure : 15h00 Semaine 7
Février
La concentration de rouille a augmenté légèrement et a augmenté le volume du
1
fluide. La formation de la rouille a augmenté et s’est emparée des tous les métaux.
La concentration de rouille a aussi augmenté légèrement et a augmenté le volume du
fluide. Il y a une plus grande formation de morceaux de rouilles à la surface du
2 fluide et sur les bords du bocal. La formation de la rouille a augmenté et s’est
emparé des tous les métaux. Et Il y a une plus grande formation de rouilles sur tous
les métaux que sur tous les autres échantillons.
Tous les métaux sont de plus en plus attaqués par la rouille à part l’acier inoxydable
3
qui est juste marqué de précipité rouille.
L’aluminium et l’acier galvanisé sont recouverts d’une rouille plus grande. Et l’acier
4
inoxydable est marqué davantage de précipité rouille.
Le laiton et l’acier galvanisé sont plus attaqués par la rouille. Le précipité rouille est
5
plus accroché sur l’acier inoxydable est marqué davantage de précipité rouille.
6 Il n’y a pas de corrosion visible
A vue d’œil, la formation de rouille sur le cuivre et le black oxyde a grandement
7
augmenté. Il y a formation de rouille sur l’acier inoxydable
Le cuivre est plus touché par la rouille que l’acier galvanisé. On observe également
8
une augmentation du précipité rouille sur l’acier inoxydable.

Tableau 10 : Réaction d'oxydoréduction - semaine 7

REACTION D’OXYDORÉDUCTION
28 Semaine
Bocaux Jour : 46 Date : Heure : 21h00
Février 7
1 – Eau La formation de rouille sur l’acier noir a beaucoup augmenté et s’est propagé plus
distillée haut sur ce dernier .
Le bocal est entièrement recouvert d’une plus grande couche de cristallite tandis
2 – Eau
que la couche de cristallite sur l’acier noir semble maintenant diminuer. Le précité
salée
devient encore plus rouille.

14
A vue d’œil, le volume du fluide a diminué mais, on observe une plus grande
3 – Acide formation de couches et de morceaux de rouilles sur bords et les rebords du bocal.
La corrosion sur l’acier semble régresser.
4 – Eau L’accumulation de petites particules cristallites a encore augmenté et l’eau devient
distillée plus blanche. Il y a une petite évolution de corrosion sur l’aluminium.
5 – Eau Il y a augmentation de couche cristallite sur les bords et le milieu du bocal. La
Salée couche cristallite sur l’aluminium a également augmenté.
Il y a enfin activité sur celui. Une couche cristallite s’est formée sur la partie
6 – Acide immergée de l’aluminium. Aussi, des petites particules cristallites se sont formées
dans le fluide.
7 – Eau Il y a une augmentation significative de la couche cristallite sur tout le bocal. La
Salée couche cristallite sur l’acier inoxydable a un peu augmenté.
8 – Acide Il n’y a pas d’évolution visible

Tableau 11 : Corrosion dans le four – semaine 7

CORROSION DANS LE FOUR


Échantillon 28 Semaine
Jour : 46 Date : Heure : 21h05
s Février 7
On remarque la création de plus de morceaux de rouilles et un mélange plus
1 – Le fluide
prononcé avec le matériel perdu des échantillons.
2 – Très fin Il y a encore perte de matériel et la coloration est toujours aussi prononcée.
3- On observe une coloration plus prononcée et une perte de matériel.
Aluminium
4 - Rugueux Il est presqu’entrain de se faire totalement rongé par la corrosion

Tableau 12 : Corrosion galvanique - Dernière semaine

CORROSION GALVANIQUE
Bocaux Jour : 52 Date : 07 Mars Heure : 20h00 Semaine 8
1 Il y a formation de morceaux de rouille en haut de l’échantillon. L’acier non protégé
a été sérieusement rongé par la corrosion. Le black oxyde et l’acier galvanisé ont vu

15
leurs couches de rouilles augmentées. Le boulon d’acier a été marqué plus
significativement d’un précipité rouille.
La couche de rouille sur l’acier galvanisé et le black oxyde a augmenté. La
2
formation de rouille sur l’acier non protégé a augmenté un peu.
Le fluide est devenu totalement un précipité rouille et les rebords sont marqués de
rouille plus sombre. Le laiton a perdu toute sa couleur. Et n’a pas été réellement
3 touché par la corrosion. Le black oxyde présente une touche peu prononcée de
rouille. L’acier non protégé est recouvert d’une couche épaisse de rouille. Le boulon
d’acier inoxydable est totalement recouvert de précipité rouille.
Il y a prolifération de morceaux de rouilles sombres sur les bords du bocal.
L’aluminium est entièrement recouvert de rouilles. L’acier galvanisé est recouvert
4
d’une petite couche de rouille. Le boulon d’acier inoxydable est recouvert de
précipité rouille sur toute sa surface.
Le laiton et l’acier galvanisé sont recouvert d’une petite couche de rouille. L’acier
5
inoxydable est recouvert entièrement de précipité rouille.
6 Il n’y a toujours de corrosion sur celui-ci.
Il y a formation d’un gros morceau de rouille sur le black oxyde et le cuivre. La
7
formation de précipité rouille sur l’ensemble de l’acier inoxydable.
Il y a formation de rouille vive sur le cuivre et l’acier galvanisé. L’acier inoxydable
8
est recouvert totalement de précipité rouge.

Tableau 13 : Réaction d’oxydoréduction – dernière semaine

REACTION D’OXYDORÉDUCTION
Semaine
Bocaux Jour : 52 Date : 07 Mars Heure : 20h40
8
1 – Eau La formation de rouille sur l’acier noir l’a presque recouvert entièrement
distillée
La corrosion de celui-ci est si prononcée qu’elle s’est rependue sur la surface où le
2 – Eau bocal était posé et a compromis les bocaux alentours. On observe pratiquement
salée plus de corrosion sur l’acier. La couche de cristallite qui est sur tout le bocal a
augmenté.
Il y a augmentation des morceaux de rouilles sur les bords du bocal. On remarque
3 – Acide
une petite augmentation de rouille sur l’acier noir

16
Pas de changements majeurs dans le fluide, sur le bocal et sur l’acier noir. Il y a
4 – Eau
toujours de petites particules cristallites dans le fluide et de petit morceaux
distillée
cristallites sur l’acier noir.
On remarque également que cette corrosion est très prononcée au point qu’elle se
5 – Eau
répande sur la surface où elle est posée. Il y a une diminution de la couche
Salée
cristallite sur l’acier. La couche cristalline sur le bocal a augmenté.
6 – Acide Pas de changement depuis les deux semaines passées.
Pour celui-ci aussi c’est la même. Sa corrosion sur le bocal a augmenté et s’est
7 – Eau
répandue sur la surface où elle est posée. Aussi, on observe que la couche
Salée
cristallite sur l’acier inoxydable a diminué.
8 – Acide Pas de changements visibles.

Tableau 14 : Corrosion dans le four - dernière semaine

CORROSION DANS LE FOUR


Échantillons Jour : 52 Date : 07 Mars Heure : 21h05 Semaine
8
1 – Le fluide Il y a prolifération de morceaux de rouilles et le mélange des matériaux rongés
2 – Très fin Petite augmentation de pertes de matériels et coloration rouille très prononcée.
3- Coloration rouille un peu plus et augmentation de pertes de matériels rongés
Aluminium par la corrosion du fluide.
4 - Rugueux I ’échantillon a été presque totalement rongée par la corrosion de sorte que le
morceau restant baigne totalement dans le fluide.

3.4 – ANALYSE DES RÉSULTATS


Pour pouvoir mettre en parallèle la différence des résultats trouvés dans le four et ceux dans
les bocaux, il faudrait tourner le regard vers l’accentuation de la corrosion par les différences de
températures et les différents fluides. En effet, les hautes températures accentuent les réactions
chimiques, brisent et reforment au passage les liens qui seraient stable à température ambiante
pour la pièce. Les impuretés dans les combustibles et dans l’air vont se coller sur les métaux dans
les fournaises et les moteurs à combustion. Ajouter à ça l’exposition en naturelles et l’acide,
toutes ses combinaisons sont faites pour détruire le matériel.

17
3.5 – Comparer les résultats de corrosion galvanique avec la théorie

Aux vus des résultats trouvés, il en ressort que ceux-ci concordent avec la théorie. En
effet, étant placé dans des électrolytes on a pu observer clairement la formation de corrosion
galvanique sur une période de plusieurs semaines. Les laborantins ont pu observer par exemple
l’accroissement de corrosion sur l’acier dichromate de zinc tandis que l’acier inoxydable en
possédait une quantité bien amoindrie (voir juste marqué par le précipité rouille). Aussi, dans le
cas de l’aluminium et l’acier galvanisé, il a été observé une grande couche de rouille sur
l’aluminium et une toute petite sur l’acier galvanisé à la fin de la période de test. Dans le cas du
cuivre et l’acier inoxydable, il est remarqué que l’acier inoxydable est bien moins touché par la
rouille que le cuivre qui lui est recouvert de morceaux de corrosion. Également, il a été observé
un résultat similaire entre le laiton et l’acier inoxydable. Ainsi, comme la théorie l’expliquait,
ayant placé des métaux actifs comme le zinc, l’aluminium, le chrome recouvert sur de l’acier, le
laiton et le cuivre avec des métaux dit purs comme l’acier inoxydable ou l’acier galvanisé (qui a
une protection en plus contre la corrosion), les métaux actifs ont été plus sujet à la corrosion
volcanique.

IV – DISCUSSION

4.1 – L’EFFET DE LA CORROSION SUR L’ACIER INOXYDABLE

L’acier inoxydable est un métal ayant une grande résistance à la corrosion. En effet, elle
provient de l’oxyde de chrome, qui est imperméable à l’oxygène: cette imperméabilité empêche
l’oxygène de réagir en profondeur dans le matériel. Néanmoins, en contact avec de l’eau et de
l’eau salée, l’acier inoxydable voit son potentiel de corrosion libre Ecorr augmenter rapidement
jusqu'à atteindre des valeurs comprises entre +100 et +350 mV/ECS, ce qui augmente le risque
d'initiation de la corrosion par piqûres.
Aussi, la forte teneur en chrome contenu dans l’acier inoxydable n’est pas sans faille.
Effectivement, l'oxygène réagit avec la concentration relativement élevée d'atomes de chrome
présents dans l'acier. Les atomes de chrome et d'oxygène forment une couche d'oxydation dense,
qui empêche une progression de la réaction. Cette couche d'oxydation est également appelée
couche passive en raison de son inertie de réaction face à l'environnement. Ainsi, il existe deux
raisons principales à la corrosion de l’acier inoxydable : la couche passive n'a pas pu se former
ou la couche passive a été détruite.

18
Sur les boulons, on a observé une corrosion uniforme dans les écrous fait en acier non
protégé. Aussi, une corrosion galvanique dans les autres métaux en contact avec les écrous
comme par exemple les boulons. L’acier a très rapidement réagi dans une solution acide.

4.2 – LES CHOIX FAIT LORS DE LA PRÉPARATION DU LABOTOIRE

Pour ce laboratoire, plusieurs choix ont été pris pour favoriser la réussite et la bonne
observation de ce dernier. Néanmoins, bien que partant d’une bonne intention, ces choix ne sont
pas toujours positifs pour le bon déroulement des observations.

Type de pot pour l’eau et l’échantillon

Pour la conservation de l’eau et de l’échantillon, le pot choisi est bénéfique car n’étant ni
trop grand ni trop petit, il permet la conservation plutôt simple de l’eau si le pot n’est déplacé à
grande vitesse et la saisie rapide de l’échantillon pour l’observation. Néanmoins, étant assez
large et sans couverts, il peut arriver que les fluides et les échantillons se mélangent par
manipulations maladroites des laborantins.

Avantages/inconvénients d’avoir des échantillons qui sortent de l’eau

Avoir des échantillons qui sortent de l’eau, permet une meilleure observation de ces
derniers. Mais, en les sortant de l’eau et en les manipulant, les laborantins peuvent mélanger les
fluides, abimer la corrosion en surface, se tromper de bocaux, etc…

La disposition des bocaux et des échantillons

Le fait que tous les échantillons soient au même endroit et à des distances peu espacées
peut porter à confusion et augmenter les marges d’erreurs et de fautes lors des observations et
manipulations.

Le stockage du matériel

Mettre tous les échantillons à observations dans un atelier ou il y a quotidiennement des


personnes qui y travaillent et dispensent même des cours augmentent grandement le risque
d’endommager ou de contaminer les échantillons à observation.

19
4.3 – LES POTENTIELLES SOURCES D’ERREURS OU D’INCERTITUDES DANS CE
LABORATOIRE

Durant cette expérience, il se peut que beaucoup de paramètres ont pu jouer sur les
analyses et conduis à plusieurs erreurs. En effet, pour la conception en ingénierie, les
observations faites sur les échantillons qui ont été tester à un mode de corrosion doivent être
prises avec du recul, car il y a plusieurs facteurs qui rentrent en jeu. Dans un premier temps, la
manipulation répétée des échantillons par les laborantins pour leurs observations peut entrainer
des risques de contaminations ou de perte de matériels corrosifs. Ensuite, le temps allouer à ce
laboratoire pour l’observation des différentes corrosions est insuffisant pour voir l’évolution
réelle de celles-ci. Aussi, l’environnement dans lequel a été placé les échantillons est un
environnement à risque vu tous les travaux, tests et cours qui y sont réalisés. La température à
laquelle les échantillons ont été exposé a pu fausser les résultats de corrosion. Enfin, l’utilisation
d’une seule pince pour examiner les échantillons dans le four augmente les risques de
contaminations et compromissions des échantillons.

CONCLUSION

En somme, le rapport suivant avait pour objectif d’analyser et de comparer les différents
modes de corrosion et leurs vitesses d’exécutions. L’expérience donnait l’opportunité aux
laborantins d’observer l’évolution de la corrosion sur les différents matériaux, fluides et
contenants sur une période de plusieurs semaines consécutives. Aux vus des résultats trouvés,
dans le cadre de la corrosion par oxydoréduction, il en ressort premièrement que l’eau salée est le
fluide le plus corrosif pour les métaux. Ensuite viens l’eau distillé et enfin l’acide. En effet, l’eau
salée a corrodé tout le bocal jusqu’à compromettre la surface et les autres bocaux, l’eau distillée
avait la concentration de rouille la plus grande et certains des métaux dans l’acide ne corrodait
pas ou presque pas. L’évolution de la corrosion galvanique du laboratoire s’est avérée être
concorder avec celle de la théorie. Aussi, l’analyse à montrer que l’acier inoxydable malgré sa
forte résistance à la corrosion n’est pas insensible à cette dernière et a même subie une corrosion
uniforme. Mais malheureusement, plusieurs choix fait augmentaient le risque des sources
d’erreurs. Tous ces choix englobent les grands facteurs des sources d’erreur dans le cas de ce
laboratoire surtout que parfois plusieurs conditions doivent être vérifiées successivement pour
pouvoir conclure que les paramètres calculés correspondent bien aux vraies corrosions des
échantillons testées. Il faut donc prendre en compte dans le phénomène de corrosion lors de la
préparation à de ce laboratoire le matériau, avec sa composition chimique, sa microstructure
(taille de cristallites, précipités), et donc les traitements thermomécaniques, traitements de
surface l’environnement, avec sa composition chimique, sa pression, sa température. L'ensemble
de ces paramètres conditionnent le type et la vitesse de corrosion.

20
MÉDIAGRAPHIE

[1] Les différents modes de corrosions

https://www.swagelok.com/fr/toolbox/material-selection-guide/corrosion-types

[2] Les effets de corrosion de l’eau distillé http://processs.free.fr/Pages/VersionWeb.php?


page=9111#:~:text=Corrosion%20par%20l'eau%20d%C3%A9min%C3%A9ralis%C3%A9e,-L'eau
%20pure&text=De%20plus%2C%20l'eau%20au,'eau%20naturelle%2C%20sont%20absents.

[3] Les effets de corrosion de l’eau salée

https://www.vis-express.fr/fr/content/77-l-acier-inoxydable-et-la-corrosion#:~:text=On%20distingue
%20la%20corrosion%20g%C3%A9n%C3%A9ralis%C3%A9e,dans%20un%20milieu%20neutre
%20chlorur%C3%A9

[4] Les effets de corrosion de l’eau et du vinaigre

https://forums.futura-sciences.com/chimie/612273-reaction-vinaigre-gros-sel-rouille.html

[5] L’effet de la corrosion sur l’acier inoxydable

https://www.vis-express.fr/fr/content/77-l-acier-inoxydable-et-la-corrosion#:~:text=On%20distingue
%20la%20corrosion%20g%C3%A9n%C3%A9ralis%C3%A9e,dans%20un%20milieu%20neutre
%20chlorur%C3%A9.

[6] La rouille et l’acier inoxydable

https://www.klingspor.ca/fr/notions-de-poncage/lacier-inoxydable-peut-il-rouiller#:~:text=Les%20aciers
%20inoxydables%20r%C3%A9agissent%20exactement,oxydation%20totale%20de%20la%20pi
%C3%A8ce.

[7] Article sur la corrosion galvanique

https://www.cdcorrosion.com/mode_corrosion/corrosion_galvanique.htm

Annexes

21
LABORATOIRE 2 : FLUAGE

Rapport de laboratoire

INTRODUCTION

Le fluage est un phénomène physique qui provoque une déformation plutôt lente et
irréversible différée d’un matériau soumis à une contrainte externe constante, même inférieure à
la limite d'élasticité du matériau, pendant une durée suffisante. Des dislocations s’en suivent sous
la force externe déformant graduellement le matériel. Au cours de laboratoire, la vitesse de
fluage dans les matériaux sous une contrainte sera explorée. Pour y parvenir, une observation
méticuleuse, approfondie et des calculs pertinents en relation de 2 Barres de polyéthylène à 99 ͦC
et 2 Barres d’acier à 1093 ͦC seront réalisés. Ainsi, dans l’attente de ses résultats, Ainsi, dans
l’attente de ses résultats, la présentation des matériaux suivis des conditions générales de
l’expérience sera faite, l’explication de son déroulement, clôturer par la présentation et la
discussion des résultats obtenus.

I – CADRE THÉORIQUE

Au cours de ce laboratoire, qui consiste à déterminer la vitesse de fluage dans les matériaux sous
une contrainte, 2 échantillons de polyéthylène de 9.5" de long et 2 échantillons d’acier de 12.75"
de long qui auront été chauffés à des températures élevées seront accrochés à un crochet tandis
qu’une masse de 34,21kg serait suspendue à eux pendant un total de 5min. Un travail de groupe
devrait s’opérer en alternant tour à tour les taches. Il faudrait un laborantin pour sortir et
transporter l’échantillon dans le four, un pour l’attacher avec de l’isolant et du fer et un dernier
pour gérer le chronomètre

22
Figure 1 : Test de Fluage

II – MATÉRIAUX ET MANIPULATIONS

2.1 – Matériaux

Dans ce laboratoire sur le fluage nous avons utilisé trois polyéthylènes (P1, P2 et P3) au
lieu de deux dû à une erreur de manipulation (un de nos échantillon a été mal isolé) et deux
aciers (A1 et A2). De plus au lieu de test on a une masse de 34,21 kg qui sera accrocher sur
chaque échantillon à leur sortit du four.
1) 2 Barres de polyéthylène à 99oC.
2) 2 Barres d’acier à 1093oC

2.2 – MANIPULATION

 Avant de mettre les pièces dans le four :


S’assurer d’avoir mesuré les dimensions (épaisseur et longueur entre les trous) de
chaque pièce et les identifier. L’identification devrait idéalement être engravée : le
crayon feutre ne survivra pas au four.
 Retirer un échantillon du four.
 Envelopper l’échantillon dans une couverture isolante pour l’acheminer vers le test.
 Installer l’échantillon dans les supports et ajouter la masse doucement. Activer le
chronomètre
dès la masse attachée.
Soyez prêts avec le chronomètre et pesez dès que la masse est déposée. Plus l’installation
de l’échantillon se fait rapidement, plus la température restera constante.
 Laisser continuer le test pendant 300 secondes (5 mins), ou jusqu’à ce que la pièce cède.
Si la
pièce cède, noter le temps jusqu’à fracture. Sinon, retirer la masse.

23
Soyez prêt à enlever la masse pour le 5 mins. N’arrêtez le chronomètre que lorsque la
pièce n’est plus en tension. Il est acceptable que le temps dépasse un peu, mais votre
mesure de temps doit être précise avec le retrait de la masse.
 Laisser la pièce refroidir sur la table.
 Mesurer l’élongation et l’épaisseur de la pièce post-test, une fois qu’elle est refroidie.
 Répéter les étapes 2-7 pour tous les échantillons.

2.3 – DONNÉES ET RÉSULTATS

Le tableau ci-dessous illustrent clairement l’objet de notre laboratoire qui est la


déformation lente et retardée d’un corps soumis à une contrainte constante, provoquée par la
durée d’application de cette contrainte. Les laborantins ont pris les mesures de tous les
échantillons avant et après le test.

Tableau 15 : Mesure avant et après le test

Longueur
Epaisseur Epaisseu Longueur Longueur Largeur Largeur
entre les Temps
Échantillons initiale r finale initiale finale initiale finale
trous (min)
(mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm)
(mm)
Polyéthylène
6,75 6,74 205 206 77,35 77,62 199,10
(P1)
Polyéthylène
6,75 6,80 205 206,5 77,35 77,70 199,10
(P2)
5
Acier A1 4,80 5 304 305 50,70 50,80 296

Acier A2 4,80 4,92 304,50 305 50,70 50,68 296

III – LES CALCULS

3.1 - Allongement et différence d’épaisseur de chaque pièce dans le temps

Les laborantins savent que lors de cette expérience, ils sont dans un domaine de
compression et de traction. Ainsi pour l’élongation nous appliquons les formules suivantes :

∆ l=li −l f ; ∆ l=l f −l i

24
Tableau 16 : Élongation des échantillons

Échantillons ΔL (mm) Δl (mm) Δe (mm)


Polyéthylène (P1) 1 0,27 0,01
Polyéthylène (P2) 1,5 0,35 0,05
Acier (A1) 1 0,10 0,20
Acier A2 0,12 0,02 0,50

3. 2 – COMPRESSIBILITÉ DES ÉCHANTILLONS

Calcul de la contrainte normale


Constante gravitationnelle : g = 9.81 kg/m2 ; Ainsi :

F M ×g
σ= =
A l×e

Tableau 17 : Contrainte normale

Épaisseur Largeur
Échantillons Masse (Kg) F (N) σ (Mpa)
(mm) (mm)
Polyéthylène 335,6001 29,28637
6,75 77.35
(P1)
Polyéthylène 335,6001 29,28637
6.75 77,35
(P2)
335,6001
Acier (A1) 4.80 50,7 13,52825847
335,6001
Acier (A2) 4,80 50,7 13,52825847

Le Coefficient de poisson
∆l ∆e
ε x=
l
; εz=
e

Tableau 18 : Coefficient de poisson 1ère partie

Epaisseur(mm
Échantillons Δl(mm) Δe(mm) Largeur(mm) ε_x=∆l/l ε_z=∆e/e
)

Polyéthylène 0.27 0,01 6.75 77.35 0.003491 0,00148

25
(A1)
Polyéthylène
0.35 0,05 6.75 77.35 0,004525 0.0074
(A2)
Acier 1 0.10 0,2 4.80 50.7 0,001972 0.02083
Acier 2 0,02 0,5 4.80 50.7 0,000434 0.00416

Suite du coefficient de poisson


Nous avons maintenant la formule complète :
−ε x
γ=
εz

Tableau 19 : Coefficient de poisson formule finale

Y
Échantillons ε_x=∆l/l ε_z=∆e/e

Polyéthylène
0.003491 0,00148 0.051719
(A1)
Polyéthylène
0,004525 0.0074 0.610859
(A2)
Acier 1 0,001972 0.02083 0.047337

Acier 2 0,000434 0.00416 0.003786

III – ANALYSE DES RÉSULTATS

Aux vus des résultats trouvés, il en ressort tout d’abord qu’après l’expérience le
polyéthylène 1 a subis une élongation sur la longueur, largeur comme l’épaisseur tandis que le
polyéthylène 2 a subi une compression sur ses dimensions. Cela peut s’expliquer par des erreurs
commises par les laborantins telles que le mauvais recouvrement de l’isolant, la durée entre la
venue de la pièce du four et le début de l’expérience pendant 5min ou encore par le mauvais
chronométrage. Les échantillons d’acier ont eux aussi subis une compression sur leurs
dimensions.

26
A l’observation des résultats sur la compressibilité, c’est un échantillon de polyéthylène
qui a la plus grande compressibilité. Ceci démontre que les laborantins ont du faire une erreur car
l’acier a une plus grande compressibilité que le polyéthylène

IV – DISCUSSION

4.1 – LES CHANGEMENTS DE TEMPÉRATURE

Tout d’abord, il faudrait notifier que le four a été régler à nouveau pendant le test pour
allouer une température plus basse. En effet, sa température a été ajusté de 200 degré fahrenheit
pour atteindre une valeur de 1800 degré fahrenheit. Ensuite, le temps d’amener la pièce, de
l’isoler et la placée, la température de cette dernière n’était plus la même qu’è sa sortie du four.
Pendant le test, tout était mis en œuvre pour pouvoir conserver la température et ceci avec un
isolant plutôt épais. Après le test, les échantillons étaient encore très chauds, pas très loin de leur
température de cuisson. Surtout pour les aciers qu’il fallait déposer sur des surfaces adaptées
pour favoriser leur refroidissement.

4.2 – COMPARAISON DES RÉSULTATS DE FLUAGE AVEC LA THÉORIE

Aux vus des résultats des présents laborantins, il est à conclure que les données trouvées ne
concordent pas.

4.3 – Les SOURCES D’ERREURS

Sur les mesures


Au cours de leurs prises de mesures les laborantins ont pu faire preuve d’inattention et se
tromper les mesures. Aussi, lors des calculs, l’erreur n’est pas à négliger car elle peut-être bien
présente. Il se peut également que les mesures soient faussées par la mauvaise réalisation de
l’expérience.
Aussi, le temps entre la sortie des échantillons dans le four et leur arrivée au lieu du test
est plutôt long et périlleux car il peut arriver que l’échantillon tombe au sol et qu’il commence à
se refroidir. Il serait idéal de pouvoir rapproché au maximum le lieu du test et les four cuisant les
échantillons où pouvoir réaliser l’expérience directement dans un four.
Le mauvais revêtement de l’isolant peut totalement compromettre l’expérience ou les
mesures finales. Il serait idéal d’avoir des isolant plus grand ou même plus sécuritaires.

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Aussi, l’équipement semblaient quelques peu défectueux retardant ainsi l’expérience tout
en causant des difficultés au laborantin pour le placement des éléments de l’expérience. Pour
pallier à ce problème, un renouvellement de tout le matériel de fluage serait l’idéal.

CONCLUSION

En définitive, le rapport suivant avait pour objectif d’analyser la vitesse de fluage dans
les matériaux sous une contrainte . L’expérience donnait l’opportunité aux laborantins
d’observer les caractéristiques du fluage sur des pièces de polyéthylènes et d’aciers. Aux vus des
résultats trouvés, On remarque une élongation sur une des pièces de polyéthylène et une
compression sur l’autre. Aussi, il y a la compressibilité du polyéthylène qui dépassent celles de
l’acier. En un mot, on peut dire qu’il y a eu des erreurs lors du laboratoire ou de la prise des
mesures. Malheureusement, beaucoup de facteurs lors de cette expérience augmentaient les
risques de compromission de ce dernier. Néanmoins, tout n’est pas négatif car ces points peuvent
être pallier de la bonne manière

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