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Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit

M. Monnoyer
Fives KEODS
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Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

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1. OBJECTIFS
Agir sur la métallurgie
Après l’étape de laminage à froid, l’acier est écroui, c’est-à-dire qu’une quantité
importante de contraintes résiduelles est stockée. Cela rend tout procédé ultérieur
de déformation très difficile.
Pour cette raison, appliquer une étape de recuit est nécessaire pour apporter de la
ductilité et adoucir l’acier.

Acier laminé à froid Acier après recuit

De plus, la surface de la bande d’acier doit entrer dans le bain de galvanisation à


l’état métallique (non oxydé) afin d’assurer une réaction satisfaisante avec le zinc
liquide (dissolution du fer et formation d’une couche intermétallique) et obtenir une
bonne revêtabilité. Il est ainsi nécessaire d’effectuer l’étape de recuit sous
atmosphère protectrice, empêchant l’oxydation du fer.

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1. OBJECTIFS
Les différents process du four de recuit

n° Process Action Objectifs

Contrôle du Suivre la route métallurgique afin d’obtenir les


Obtenir les propriétés
1 cycle propriétés d’emploi visées pour la nuance
d’emploi visées
thermique concernée (A%, Re, Rm, n, r)
Dégraisser la surface et réduire des oxydes de
fer afin d’obtenir une bonne adhérence du zinc.
Préparer la surface
Amener la bande à la température visée avant
Contrôle de immersion dans le bain de zinc.
2
l’atmosphère Contrôler les fuites pouvant conduire à
l’oxydation du fer et détecter la présence de Eviter la formation de
CO (risque pour la santé et pour les tubes défauts
radiants)
Contrôle du
Contrôler le design des rouleaux (en particulier Eviter les plis et les
3 design des
le profil) emboutis
rouleaux
Controle de la
Eviter les transitoires métallurgiques importants Limiter les transitoires
4 stabilité du
pouvant affecter les propriétés mécaniques métallurgiques
process

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1. OBJECTIFS
Cycle thermique et contrôle de l’atmosphère

L’acier obtiendra les propriétés d’emploi voulues au travers de l’ensemble du cycle


thermique (chauffe, maintien, refroidissement et survieillissement). Pour cela, il faut:

• Contrôler la durée et la température des différentes étapes conformément aux


recommandations de la route métallurgique pour la nuance concernée

• Contrôler l’atmosphère conformément aux recommandations de la route


métallurgique pour la nuance concernée

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1. OBJECTIFS
Cycle thermique typique d’une ligne de galvanisation

Temperature (°C)

1 2 3 4 5 6 7
PRE- MAINTIEN
CHAUFFE ET REFROIDISSEMENT
CHAUFFE FINAL (TOUR)
REFROIDISSEMENT
RAPIDE

EGALISATION

BAIN DE ZINC
Time (s)

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Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

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2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
Generalités
Il est possible de distinguer différents types, ou différentes familles, de fours de recuit,
selon les technologies employées pour chauffer la bande ou selon leur géométrie.

Ainsi, on peut distinguer:

• Les fours de (pré-)chauffe à flamme directe (NOF), à tubes radiants (RTF) ou à jets
gazeux (JPF)

• Les fours de maintien (SF) à résistances électriques ou à tubes radiants

• Les fours horizontaux ou verticaux

En particulier, la technologie employée aura une influence sur de nombreux aspects


process et qualitatifs de l’étape de recuit, par exemple:

• La qualité du transfert thermique et la productivité

• La préparation de surface

• L’émission de composés nocifs

• La maintenance et la durée de vie des fours

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2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
Lignes horizontales
• Préchauffage: four à flamme directe non oxydant NOF (Non Oxidizing Furnace)

• Chauffage: four à tubes radiants RTF (Radiant Tube Furnace)

• Maintien: four à résistances électriques

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2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
Lignes verticales
• Préchauffage: four à flamme directe NOF

• Chauffage: four à tubes radiants RTF

• Maintien: four à tubes radiants RTF

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2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
Lignes verticales
• Préchauffage: four à jets gazeux JPF (Jet Preheating Furnace)

• Chauffage: four à tubes radiants RTF

• Maintien: four à tubes radiants RTF

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2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
Ligne de galvanisation Maghreb Steel
• Préchauffage: four à flamme directe NOF

• Chauffage: four à tubes radiants RTF

• Maintien: four à résistances électriques

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2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
Exemples en vidéo

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2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
Comparatif des différentes technologies de préchauffage

Technologie Description Avantages Inconvénients


• Source de chaleur = • Permet le nettoyage de la • Nécessite une gestion précise
combustion et flamme en surface de la bande des brûleurs pour éviter
contact direct avec (élimination graisses et d’oxyder la bande
l’atmosphère de recuit  fines de fer)  ne • Nécessite un dégraissage
contact entre la bande et nécessite pas de alcalin préalable pour
Flamme directe les produits de combustion dégraissage alcalin produire en qualité Auto
NOF • Combustion en défaut d’air préalable pour la plupart visible ou en cas de pollution
 milieu réducteur (non des applications (sauf importante de la bande
oxydant pour la bande) Auto visible) • Emissions plus importantes de
• Brûleurs latéraux ou • Vitesse de chauffe composés nocifs  nécessite
impactant directement la importante (20-30°C/s) un traitement
bande • Section courte • Faible rendement thermique
• Permet de maintenir sans
• Source de chaleur = tube difficulté une atmosphère
radiant dans lequel a lieu la réductrice • Nécessite un dégraissage
combustion et où se trouve • Permet de produire en alcalin préalable dans tous
Tubes radiants
la flamme  Pas de qualité Auto visible les cas
RTF
contact entre la bande et • Faible émission de • Vitesse de chauffe plus faible
les produits de combustion composés nocifs (5°C/s)
• Tubes parallèles à la bande • Rendement thermique
élevé

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Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

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3. LA COMBUSTION
a. Notions de base
La combustion est une réaction chimique exothermique entre un combustible et un
oxydant

• COMBUSTIBLE: Gaz naturel (NG), Gaz de cokerie(COG) , Gaz de convertisseur


(BOFG), Gaz de haut fourneau (BFG), gaz dilués…

• OXYDANT: Gaz contenant de l’oxygène (air : 21%O2 + 79%N2, air enrichi en O2, O2
pur, ...)

• PRODUITS DE COMBUSTION: gaz brûlés issus du processus de combustion

Espèces principales: CO2, H2O

Espèces secondaires: CO, NOx,…

• FUMEES (GAZ DE COMBUSTION): produits de combustion augmentés des gaz


n’ayant pas réagi durant le processus de combustion tels que N2, CO2 (non issu
des produits de combustion), O2 en excès…

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3. LA COMBUSTION
a. Notions de base
COMBUSTION THEORIQUE OU STOECHIOMETRIQUE:

• La quantité de combustible est juste suffisante pour réagir avec la quantité


d’oxydant en présence (proportions stoechiométriques)

• Après réaction, il ne reste que des produits de combustion, pas d’air ni de


combustible  la réaction est complète

Volume d′oxydant théorique


Ratio air/gaz théorique ou stoechiométrique (Va)* =
Volume de combustible théorique

• Ex: Combustion stoechiométrique du méthane (CH4) dans l’air

CH4 + (2/0.21)(0.21O2 + 0.79N2)  CO2 + 2 H2O + 7.52 N2

2/0.21
Ratio air/gaz stoechiométrique =
1
= 9.52 Nm3 air/Nm3 CH4

Va = 9.52 volumes d’air sont nécessaires pour brûler 1 volume de CH4

*Ratio du volume d’air sur le volume de gaz pour avoir une


combustion parfaite sans imbrulés et sans excès d’air:
Confidential  Air stoechiométrique ou pouvoir comburivore Va
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3. LA COMBUSTION
a. Notions de base
COMBUSTION THEORIQUE OU STOECHIOMETRIQUE

(ou Vfh)
(ou Vfs)

NB: dans le cas d’un combustible liquide, le volume en m3 est remplacé par la masse en kg
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3. LA COMBUSTION
a. Notions de base
COMBUSTION THEORIQUE OU STOECHIOMETRIQUE

• Calcul de Vfh et Vfs dans le cas de la réaction stoechiométrique entre l’air et le


méthane:

CH4 + (2/0.21)(0.21O2 + 0.79N2)  CO2 + 2 H2O + 7.52 N2

Vfh = (1+2+7.52)/1 = 10.52

Vfs = (1+7.52)/1 = 8.52

• Composition théorique des fumées

Vol% N2 CO2 H 2O

Dans fumées sèches 88% 12% 0

Dans fumées humides 71% 10% 19%

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3. LA COMBUSTION
a. Notions de base
COMBUSTION INCOMPLETE: mélange inhomogène, incomplet entre le combustible
et l’oxidant, ce qui implique la présence de composés non brûlés (imbrûlés)dans les
fumées tels que C, H2, CO…

Un tel phénomène est observé dans les systèmes de combustion sans pré-mélange.

Considérons de l’air et un combustible mélangés dans un volume donné:

Mélange partiel Pas de mélange


Mélange parfait
Flamme partiellement Flamme non pré-
Flamme pré-mélangée
pré-mélangée mélangée

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3. LA COMBUSTION
a. Notions de base
COMBUSTION INCOMPLETE

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3. LA COMBUSTION
a. Notions de base

COMBUSTION COMPLETE EN EXCES OU EN DEFAUT D’AIR

Taux d’aération n ou l (Facteur d’air )

• Dans la pratique les proportions de réactifs ne sont jamais stoechiométriques.

• On appelle n (Taux d’aération ou facteur d’air) le rapport entre la proportion


air/gaz réel par rapport à la proportion stoechiométrique.

Rapport volumique air/ gaz réel


l=  Volume air fourni avant la combustion Nm3
Pouvoir comburivore Va Vol. air demandé par comb. Stœchio Nm3

l<1 Combustion riche (pas assez d’air )


l=1 Combustion stœchiométrique
l>1 Combustion pauvre (trop d’air )

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3. LA COMBUSTION
a. Notions de base

• COMBUSTION PAUVRE:

− De l’air en excès reste présent à la fin de la réaction.

− Cela permet une oxydation (combustion) complète du combustible.

 Un tel mode de combustion est utilisé dans les fours à tubes radiants RTF.

 Habituellement, l ~ 1,3 dans les fours à tubes radiants.

• COMBUSTION RICHE:

− Une quantité insuffisante d’air est apportée pour la combustion.

− CO, H2 et d’autres imbrûlés sont trouvés dans les produits de combustion.

− Une post-combustion est nécessaire pour convertir ces produits en CO2 et H2O.

 Un tel mode de combustion est utilisé dans les fours à flamme directe de type NOF.

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3. LA COMBUSTION
a. Notions de base

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3. LA COMBUSTION
a. Notions de base

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3. LA COMBUSTION
b. Exemples de calculs – Combustion stoechiométrique
COMBUSTION STOECHIOMETRIQUE DU GAZ
Composition du NATUREL DANS L’AIR
Vol.%
gaz naturel 90% CH4 + 2 O2  CO2 + 2 H2O
CH4 90 0.9 Nm3 1.8 Nm3 0.9 Nm3 1.8 Nm3
C2H6 6,2
C3H8 0,53 6.2% C2H6 + 3.5 O2  2CO2 + 3 H2O

C4H10 0,05 0.062 Nm3 0.217 Nm3 0.124 Nm3 0.186 Nm3

N2 3,22
0.53% C3H8 + 5 O2  3CO2 + 4 H2O
PCI (MJ/Nm3)* 36,8
0.0053 Nm3 0.0265 Nm3 0.0159 Nm3 0.0212 Nm3

0.05% C4H10 + 6.5 O2  4CO2 + 5 H2O


* Pouvoir Calorifique Inférieur (LHV
0.0005 Nm3 0.00325 Nm3 0.002 Nm3 0.0025 Nm3
– Lower Heating Value en anglais)

3.22% N2  N2
0.0322 Nm3 0.0322 Nm3

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3. LA COMBUSTION
b. Exemples de calculs – Combustion stoechiométrique
COMBUSTION STOECHIOMETRIQUE DU GAZ NATUREL DANS L’AIR

Combustible (gaz naturel): 1Nm3

Oxydant (air): 2.05Nm3 O2 + [ 2.05 x 0.79/0.21Nm3] N2 = 9.75Nm3  Volume d’air stoechiométrique

Produits: 1.04Nm3 CO2 + 2.01Nm3 H 2O = 3,05Nm3

Fumées humides:

Produits + 0.0322 Nm3 N2 du combustible+ 7.7 Nm3 N2 de l’air = 10.78 Nm3

Fumées sèches:

Fumées humides – 2,01Nm3 H 2O = 8,77 Nm3

Ratio air/gaz: 9.75Nm3/1Nm3 = 9.75

Ratio fumées humides/gaz Vfh: 10,78Nm3/1Nm3 = 10.78

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3. LA COMBUSTION
b. Exemples de calculs – Combustion pauvre (excès d’air)
COMBUSTION DU GAZ NATUREL DANS UN AIR EN EXCES DE 10% (l = 1.1)

Volume d’air: 9.75Nm3 + 0,975Nm3 = 10.73Nm3

Produits: 1.04Nm3 CO2 + 2.01Nm3 H 2O  stoechiométrique

0.975*0.21Nm3 O2  ajout pour 10% d’excès d’air

Fumées humides: 10.78Nm3 + 0.975Nm3 = 11.76Nm3

Fumées sèches: (11.76Nm3 – 2.01Nm3) = 9.75Nm3

%O2: (0.975*0.21/9.8)*100 = 2.1% dans les fumées sèches

Ratio air/gaz: 10.73Nm3/1Nm3 = 10.73

Ratio fumées humides/gaz Vfh: 11.76Nm3/1Nm3 = 11.76

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3. LA COMBUSTION
b. Exemples de calculs – Conclusions
La base des calculs de réactions de combustion est de comprendre:

• Comment calculer le volume théorique d’air nécessaire pour brûler 1Nm3 de CH4,
gaz naturel…

• Comment calculer la composition et le volume des produits de combustion

• Comment calculer les ratios air/gaz Va et fumées /gaz Vfh et Vfs

LHV Va Vfh
Gas
(MJ/ Nm3 ) (Nm3air / Nm3 gaz) (Nm3fumes / Nm3 gas)
CH4 36.0 9.52 10.52
Gaz naturel 36.8 9.75 10.78
PCI: valeur plus élevée pour le gaz naturel  ce combustible est plus puissant

Ratio air/gaz: valeur plus élevée pour le gaz naturel  une quantité d’air plus élevée est
nécessaire à la combustion du gaz naturel comparativement au CH4

Ratio fumées humides/gaz: valeur plus élevée pour le gaz naturel  plus de fumées sont émises
par la combustion du gaz naturel comparativement au CH4
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3. LA COMBUSTION
c. Différents types de combustibles

Il existe une grande quantité de combustibles différents pouvant être utilisés dans le
process du four de recuit.

Ceux-ci diffèrent par leur origine, leur composition, leur masse volumique, leur
pouvoir calorifique, leur ratio air/gaz ou fumées/gaz…

En fonction du combustible choisi, l’impact sur le process du four de recuit sera


différent:

- Demande en air

- Mesure de température et de l’atmosphère du four

- Effet oxydant/réducteur

- Consignes de régulation

- Emissions

- Etc…

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3. LA COMBUSTION
c. Propriétés des différents types de combustibles

Gaz

Va Vfs Vfh r Va Vfh

Type  Unités C Nm3/Nm3 Nm3/Nm3 Nm3/Nm3 kg/Nm3 Nm3/kg Nm3/kg


G.N. Groningue 8,85 8,06 9,9 0,817 10,83 12,12
G.N. Mer du Nord 9,75 8,8 10,9 0,798 12,22 13,66
Propane 25,53 21,62 25,4 1,924 13,27 13,20
50% propane+ 50% butane 28,4 25,94 30,4 2,36 12,03 12,88
COG Salz. 4,15 3,66 4,79 0,392 10,59 12,22
Acierie Florange 2 2,56 2,56 1,298 1,54 1,97
BFG Ace. 0,79 1,57 1,63 1,298 0,61 1,26
Corex 1,43 1,98 2,56 1,348 1,06 1,90
PG Jindal 1,1 1,73 1,93 1,15 0,96 1,68
PG Suryadev Alloy 1,45 2,04 2,27 1,13 1,28 2,01
Coalgas Lurgi 2,37 2,49 3,12 0,963 2,46 3,24
H2 2,41 1,91 2,9 0,089 27,08 32,58

Fioul lourd

Va Vfs Vfh r Va Vfh

Type  Unités C kg/Nm3 Nm3/kg Nm3/kg

Confidential Fioul lourd 1000 10,61 11


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3. LA COMBUSTION
c. Propriétés des différents types de combustibles

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3. LA COMBUSTION
c. Propriétés des différents types de combustibles

Fumées stoichiométriques

% vol N2 CO2 H2O SO2


Gaz naturel mer du nord 71,8 9,7 15,5 Très faible
Propane commercial 73,8 11,5 14,6 Très faible
COG salzgitter 69,1 7 23,8 faible
BFG Acesita 67 28 4,7 faible
Aciérie 65,4 33,8 0,7 Très faible
Fioul lours 1%S 74,77 14,49 10,7 0,06

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3. LA COMBUSTION
d. Emissions – CO
Les émissions de monoxyde de carbone (CO) proviennent de la combustion
incomplète d’hydrocarbures dans l’air. Ces émissions doivent être les plus faibles
possible car elles sont nocives.

Confidential
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3. LA COMBUSTION
d. Emissions – CO

(CO) (H2O)
5
(CO2) (H2)
4
3
2
1
0
0 500 1000 1500
Température en °C.

 La proportion du CO augmente avec la température.

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3. LA COMBUSTION
d. Emissions – CO, H2, traces et radicaux
Gaz nat. l=0.9 Gaz nat. l=1
3 0,1 0,3 0,1

% OH H NO O et O2
0,09 0,09
2,5

% CO et H2 et O2
0,08 0,25 0,08

%OH H NO O
% CO et H2

2 0,07 0,07
0,06 0,2
0,06
1,5 0,05 0,15 0,05
0,04 0,04
1 0,03 0,1 0,03
0,5 0,02 0,02
0,01 0,05
0,01
0 0 0 0
1000 1200 1400 1600 1800 1000 1200 1400 1600 1800
Température en °C Température en °C

CO H2 OH H NO O O2 CO H2 O2 OH H NO O

• Quasiment pas de radicaux libres • Présence de radicaux libres


• Traces d’oxygène à haute • Présence simultannée de O2, CO
température. et H2 dans des ordres de grandeur
proches. (respectivement 260 , 300
• Forte concentration en CO et H2 et 170 ppm à 1400°C ).
dont le rapport dépend de la
température.
 Même pour l = 1, CO, H2 et O2 sont toujours présents sous forme de traces, en
particulier à haute température
 Radicaux libres: participent au nettoyage de la bande dans les pré-chauffes
ConfidentialNOF (voir slides dédiés)
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3. LA COMBUSTION
d. Emissions – NOx
Les émissions de NOx peuvent provenir de différentes réactions telles que:

• La dissociation et la réaction entre N2 et O2 contenus dans l’air, donnant le NO


thermique. Cette réaction devient significative lorsque T > 1100°C dans une zone
riche en O2.
N2 + O2  2NO

• La réaction de l’azote combiné du combustible (« azotes fossiles » comme HCN,


NH3, azote du fioul  très faibles dans le gaz naturel) avec l’oxygène, donnant le
NO combustible

• La réaction rapide dans le front de flamme, donnant le NO précoce, en très


faible quantité

• La formation de NO via la formation intermédiaire de N2O: cette réaction est


significative à pression élevée, à T < 1600°C et dans une zone riche en O2.
La formation de NO thermique est la réaction principale survenant lors des réactions de
combustion classique, en particulier au gaz naturel car la température y est élevée

Dans le cas des réactions de combustion en conditions de dilution et à basse T, la formation de


NO via N2O devient significative

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3. LA COMBUSTION
d. Emissions – NOx

3,5 NO  Kp(T )  O2  N 2 


3
2,5 NO thermique

2 Taux de formation:

1,5
1
NO combustible
0,5
NO précoce Les calculs à l’équilibre à 1400°C
0 avec un excès d’air de 10% (2%
O2) donnent une émission de
900 1400 1900 NOx de 500ppm !!!
Température en °C

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3. LA COMBUSTION
d. Emissions – NOx

Formation de NOx dans une flamme de méthane selon la température et le temps de séjour (Excès d’air 5%)

9000
8000
T=2200°C
7000
NOx mg @ 1% O2

6000
T=2000°C Mais l’expérience et le calcul
5000 avec le temps de séjour montrent
4000 que le taux de formation de NO
T=1800°C est très lent et les fumées sont
3000 refroidies avant d’atteindre
l’équilibre
2000
1000 T=1600°C
0
0 1 2 3 4
Temps de séjour en s

Source: GDF

Confidential
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3. LA COMBUSTION
d. Emissions – NOx

Les émissions de NOx doivent être les plus faibles possibles car elles sont
principalement composées de NO (oxyde nitrique) ainsi que de faibles quantités de
NO2 et N2O.

EFFETS NEGATIFS CONNUS

• La réaction avec des composés organiques volatiles peut conduire à la formation


d’un smog (brouillard) photochimique
• La réaction avec une atmosphère humide peut conduire à la formation de pluies
acides (acide nitrique) et provoquer une diminution du taux d’ozone

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3. LA COMBUSTION
d. Emissions – NOx

ACTIONS POSSIBLES

• Méthode préventive: optimisation de la technologie des brûleurs, par exemple en


réduisant la température dans la zone de réaction et en réduisant la concentration
en oxygène dans la zone de réaction

NOx and CO content after the


− Réduction de la température de zone (régulation) 1600
1400
− Réduction de la T° de l’air de combustion ou de CO

reaction zone
1200
1000
l’intensité de la combustion 800
NOx

600
− Réduction de l’excès d’air 400
200
− Céation d’une recirculation des produits de 0
combustion (fumées) 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2

− Etagement de l’injection d’air de combustion l

(plusieurs étapes d’injection)

 Brûleurs Advantek® conçus pour améliorer l’efficacité de la combustion (économies de


combustible jusqu’à 10%) tout en réduisant de manière importante les émissions de Nox.

• Post-traitement: utilisation de dispositifs de contrôle de la pollution de l’air basés sur


des technologies telles que la réduction sélective catalytique (ou non catalytique)

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Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

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Steel
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
a. Généralités

Le transfert thermique est un transfert d’énergie sous forme de chaleur entre 2


corps ayant des températures différentes, depuis le plus chaud vers le plus froid.

3 phénomènes peuvent être distingués:

• Transfert thermique par rayonnement

 Prépondérant dans le cas d’une source de température très élevée comme


dans une préchauffe à flamme directe NOF ou un four à tubes radiants

• Transfert thermique par convection

 Présence nécessaire d’un milieu conducteur, par exemple gazeux (pré-


chauffe à jets gazeux JPF)

• Transfert thermique par conduction

 Contact bande/rouleau

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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
a. Généralités

- Support: matière libre (mouvement possible)


- Support: matière solide - Gradient thermique nécessaire
- Gradient thermique nécessaire

- Aucun support nécessaire


(peut se faire dans le vide)
- Quelle que soit la température

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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
b. Transfert thermique par rayonnement
RAYONNEMENT

Echange d’énergie par rayonnement électromagnétique indépendamment du


milieu.

En particulier, les tubes radiants (RTF, SF), les résistances électriques (SF) ainsi que les
flammes (NOF) émettent des ondes électromagnétiques permettant de chauffer la
surface de la bande.

Le transfert de chaleur (flux thermique) par rayonnement peut être exprimé :

e: émissivité de la bande s:
Φ (W) = ε∙S∙s∙(Tfour 4- Tbande 4) constante de Stefan (W⋅m-2⋅K-4)
S: surface d’échange (m²)

A noter: l’émissivité de la bande dépend de plusieurs


facteurs comme la rugosité, l’état d’oxydation… et est
comprise généralement entre 0,3 et 0,6.

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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
b. Transfert thermique par rayonnement
Fours à tubes radiants

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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
b. Transfert thermique par rayonnement
Fours à flamme directe

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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
c. Transfert thermique par convection
CONVECTION

La chaleur est transmise d’un corps à l’autre par l’intermédiaire d’un fluide en
mouvement (liquide ou gaz). Le fluide est tout d’abord chauffé et réchauffe ensuite
le corps plus froid par contact (Ex : faire cuire un oeuf dans une casserole).

En effet, les différences de température au sein d’un fluide induisent des différences
de masse volumique, conduisant à une mise en mouvement naturelle au niveau des
particules. Le déplacement de matière induit un déplacement de chaleur.

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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
c. Transfert thermique par convection
CONVECTION

Le phénomène de convection peut être


naturel (ou libre) quand le mouvement du
fluide est uniquement dû aux différences
de température, comme dans une
section de chauffe ou maintien RTF.

Dans le cas contraire, le phénomène est


appelé convection forcée, comme dans
une section de refroidissement rapide.

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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
c. Transfert thermique par convection
COEFFICIENT DE TRANSFERT

Expérimentalement on peut observerune chute brutale de la température dans le


fluide à proximité directe de la source.

Cette chute de température traduit le fait que le fluide et la source ne sont pas
parfaitement en contact. Une importante RESISTANCE AU TRANSFERT DE CHALEUR est
présente à l’interface entre la source est le fluide.

Tm
T

FLUID
SOLID BODY

interface

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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
c. Transfert thermique par convection
Le transfert de chaleur (flux thermique) par convection à travers une interface
d’épaisseur th peut être exprimé:

l
 = * S * (Tm – T) avec l la conductivité thermique du fluide
th
Etant donné que l’épaisseur de l’inteface est difficile à évaluer, on, préfère utiliser un
coefficient de transfert de chaleur par convection :

l
hc = (W∙m-2∙K-1)
th
De ce fait:

 (𝐖) = hc* S * (Tm – T) S: surface d’échange (m²)

Tm T

FLUID
SOLID BODY
interface
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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
c. Transfert thermique par convection
Four à jets gazeux Refroidissement rapide

Echangeur
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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
d. Transfert thermique par conduction
CONDUCTION

Le transfert de chaleur par conduction repose sur l’échange d’énergie thermique par
contact direct entre 2 corps de température différente (gradient thermique).

Une température élevée induit une vibration des atomes qui se transmet de proche
en proche, conduisant à un transfert de chaleur (propagation de l’énergie par
contact direct par l’intermédiaire de chocs à l’échelle microscopique).

Il n’y a pas de déplacement de matière mais il s’agit tout de même d’un phénomène
de diffusion.

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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
d. Transfert thermique par conduction
Le transfert de chaleur (flux thermique) par conduction entre deux solides de
température T1 (ex: rouleau) et T2 (ex: bande peut être exprimé:

l: conductivité thermique du matériau considéré


(ex: rouleau)
l
 (𝑾) = * S * (T1 – T2) S: surface d’échange (m²)
e
e: épaisseur concernée par le transfert thermique
(ex: épaisseur de la table du rouleau)

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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
d. Transfert thermique par conduction

Profil de T° Profil de dilatation

bande bande

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4. LE TRANSFERT THERMIQUE
e. Combinaison des modes de transfert
Dans un four de recuit, les 3 modes de transfert précités existent:

• Convection pour les sections de pré-chauffe par jet gazeux ou les sections de
refroidissement

• Rayonnement et convection pour les sections de pré-chauffe NOF ou RTF,


chauffe et maintien RTF, maintien électrique

• Conduction dans le cas du contact bande-rouleau

Pour les cas “mixtes” (rayonnement+convection), la contribution de chacun des


modes au transfert total de chaleur dépend de la température:

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Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

Confidential
Steel
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Objectifs
La bande entre généralement dans le four de recuit à une température d’environ
80°C.

L’objectif principal de la section de préchauffage est d’amener rapidement la


bande à une température proche de celle de recuit, à laquelle se produisent les
phénomènes métallurgiques visés pour la qualité d’acier considérée

Le second objectif de la section de préchauffage est d’assurer une préparation de


surface de la bande d’acier permettant le dépôt d’un revêtement de Zn adhérent
et présentant la qualité d’aspect requise par le client final

Différentes technologies de préchauffe sont disponibles:

• Fours à flamme directe

• Fours à jets gazeux

• Fours à tubes radiants

Les fours de préchauffe à flamme directe permettent de porter la bande en entrée


de la zone de chauffe ou de maintien à une température de 450°C à 800°C.

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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Objectifs
Schéma de la section de chauffage d’une ligne horizontale avec préchauffe à
flamme directe

Air de comb.
Préchauffe Brûleur de post combustion Brûleur chauffage direct

Fumées Injection air de post combustion

N2+H2

Préchauffe à chauffage Refroidissement


Zone de Chauffage indirect. controlé.
récupération direct dite
non oxydante
Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Généralités

Les fours à flamme directe utilisent la flamme de brûleurs afin de chauffer la bande
par rayonnement

La bande n’est pas isolée de la flamme et de l’atmosphère de combustion


(fumées…), dont la qualité est contrôlée par la gestion de la température et des
quantités de gaz combustible et de comburant (l’air)

Généralement, les fours à flamme directe fonctionnent en défaut d’air: ils sont
appelés fours non oydants (ou réducteurs)

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

Cette technologie permet:

• D’élever rapidement la température de la bande à la valeur souhaitée


(température de flamme très élevée, gradient de chauffage important de l’ordre
de 20-30°C/s)

• De brûler les dépôts (graisses…) présents sur la bande après laminage : l’objectif
est d’obtenir une qualité de surface suffisante pour ne pas avoir de problème
d’adhérence du Zinc après galvanisation.

 De ce fait, et selon la qualité d’aspect final désirée, il n’est pas nécessaire de


dégraisser la bande préalablement au recuit

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

LES BRÛLEURS

La puissance installée est ajustée en fonction de la demande (cycles thermiques


visés) et la position dans le four.

Les brûleurs peuvent être positionnés parallèlement ou face à la bande (brûleurs


impactants) bande

parallèle impactant

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

LES BRÛLEURS

 Design

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

LES BRÛLEURS

 Positionnement (parallèlement à la bande)

Bande Brûleur Paroi du four

Recirculation
Bande

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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

LES BRÛLEURS

L’homogénéité de la température de bande est assurée par son positionnement


dans une zone isotherme

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

LES BRÛLEURS

Distribution de chaleur dans le four (modélisation pour une bande de largeur 1350mm)

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

LES BRÛLEURS

• Les brûleurs à prémélange permettent de mieux maîtriser le rapport air/gaz.


L'inconvénient réside dans un faible rendement et une température de flamme plus
faible (pas d'air préchauffé)

• Dans le cas des brûleurs travaillant en air chaud, le mélange air/gaz est mené à
grande vitesse.

• A prendre en compte également: contrôle de la température et de l’apport de


gaz permettant une gestion optimale de l’émission de gaz nocifs (NOx)

• Réfractaires:

− La technologie de réfractaires utilisée influencera l’inertie thermique du four

− Les réfractaires voisins des brûleurs sont très sollicités thermiquement: les
réfractaires doivent être refaits fréquemment.

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

LE DEGRAISSAGE

Le dégraissage de bande s’effectue par évaporation et pyrolyse des résidus


carbonés issus du laminage

Il est d’autant plus efficace que le gradient de chauffage et le temps de séjour sont
élevés, et sous atmosphère réductrice (défaut d’air: combustion riche, sous
stoechimétrique)

Réactions chimiques possibles:


Évaporation et décomposition se produisent
• C + 2H2  CH4 principalement de 250°C à 450°C

• C + 2H2O  CO + 2H Les réactions continuent cependant à des


température supérieures (dépend de la composition
• CO2 + C  2CO des huiles minérales ou végétales)

• CO + H2O  CO2 + H2 Les réactions sont favorisées par la présence de


vapeur d’eau

Sont également éliminées les fines de fer issues du laminage

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

LE DEGRAISSAGE

L’efficacité du dégraissage assurée par le procédé de chauffage par flamme


directe permet la galvanisation sans avoir recours à une section de dégraissage par
voie humide

Il est possible d’admettre des pollutions en carbone ou fines de fer allant jusqu’à
1000mg/m²/2 faces (50% max. en fines de fer)

La propreté de surface obtenue en sortie de préchauffage peut atteindre des


niveaux de carbone résiduel très faibles de l’ordre de 10mg/m²/face ou moins

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

LE DEGRAISSAGE

Des valeurs de 2 à 3mg/m²/face peuvent être atteintes via un dégraissage


préalable par voie humide (dégraissage électrolytique), requis lorsque:

• La bande présente une pollution de surface trop élevée (huiles de protection


spécifiques)

• La quantité de fines de fer en surface de bande est trop élevée

• La qualité Auto Visible est visée

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

L’OXYDATION/REDUCTION

Lorsque le film d'huile a disparu, le fer est potentiellement oxydable.

Il est nécessaire de poursuivre le chauffage en évitant l’oxydation de la surface de


la bande afin d’assurer une bonne adhérence et une bonne qualité d’aspect du
revêtement de Zinc

En mode de combustion sous-stoechiométrique, La réduction des oxydes est


assurée par les imbrûlés H2 et CO (~6%) ainsi que par les ions et radicaux libre
présents dans la flamme

• FeO + H2  Fe + H2O
Point de rosée et H2 atmosphère
H2O/H2  quand T 
• FeO + CO  Fe + CO2
CO2/CO  quand T 

Confidential
Fives Keods Steel 71
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

L’OXYDATION/REDUCTION

Une température de four (fumées) très élevée est nécessaire pour obtenir une
température de bande élevée sans oxyder sa surface. Il est également nécessaire de
limiter le temps de séjour de la bande à haute température.
T fumées (°C)
1600
partiellement
1500 réduite
1000
1400 oxyde thick.(A)
800
surface initiale surface propre
et réduite
600
1300
400
1200 200
furnace temp (°C)
0
1100
partiellement surface oxydée 1000 1100 1200 1300 1400
oxydée
1000
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000

n~0,95 T bande (°C)

 Faible température de bande en sortie du NOF autorisée avec une température de four élevée

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

L’OXYDATION/REDUCTION

Résumé: influence des différents paramètres

Paramètres Oxydation
12

Imbrulés (H2+CO)   10

H2 + CO (% )
Temp. fumées  
8
Temp. bande  
Temps séjour   6 Réduction
4
Dans une zone de combustion.
• Réduction dépendante des 2
imbrûlés .
• Forte présence de radicaux très 0 Oxydation
actifs dans la réduction. 550 600 650 700 750 800
• Activité bien plus importante que
si l’on était a l’équilibre Temperature de bande en °C

Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

L’OXYDATION/REDUCTION

Cas des aciers fortement alliés:

• FeO est facile à réduire avec les imbrûlés tandis que les autre oxydes des aciers
fortement alliés sont difficiles à réduire.

Oxydes Energie libre de Gibbs


(kJ/mol02)
MoO3 - 420
Cr203 - 580
Mn3O4 - 586
SiO2 - 730

 Oxydation sélective externe (en surface) =


problèmes de revêtabilité

 Il est parfois utile d’oxyder au préalable pour préparer la surface avant galvanisation

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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

L’OXYDATION/REDUCTION

Cas des aciers fortement alliés: différentes stratégies

 Préchauffage: oxydation du fer pour former une barrière contre la migration des
éléments oxydables en surface

 Maintien sous atmosphère protectrice/réductrice: réduction de l’oxyde de fer

Ou

 Point de rosée élevé lors du préchauffage: oxydation sélective interne

DP  - 40°C DP > 0°C

O2 O2
Mn3O4 SiO2
 

 Mn  Mn3O4
 Si  SiO2
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

CONDUITE, REGLAGES ET CONCEPTION

• Temps de séjour à basse température suffisant pour des températures de bande


permettant le dégraissage.

• Pour des températures de bande supérieures à 650°C on a généralement intérêt


à chauffer avec des fumées les plus chaudes possibles et pendant une durée
faible afin d’éviter l’oxydation

• La courbe de montée en température est aussi donnée par le traitement de


recuit de la bande désiré et les limites dues aux déformations de la bande sous
tension crées par les contraintes thermomécaniques engendrées lors de la
montée en température.

• Limites supplémentaires due aux réfractaires, à la gestion de la ligne et au


transfert thermique

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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

CONDUITE, REGLAGES ET CONCEPTION

1600 Surface propre et réduite.


Température fumées en °C

1500 Température
de bande
1400
1300
1200
1100 Surface oxydée

1000
0 100 200 300 400 500 600 700 800
n~0,95
Température bande en °C

Les zones dépendent des


réglages et de la conception
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Dégraissage Réduction Steel 77
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

CONDUITE, REGLAGES ET CONCEPTION


Fumées Injection air de post combustion

N2+H2

Zone de Préchauffe à chauffage


récupération direct dite non oxydante

600 0,99
0,97 La conduite et la conception du
Débit en m3/h

Facteur d'air
400 0,95 préchauffage dépendent :
0,93
• Du type de produit à traiter
0,91
200 (chimie, laminage…) et de son
0,89
état de surface
0,87
0 0,85 • Du cycle de recuit demandé
Zone 3 Zone 4 Labo
Zone 1
et 2 et 5 15% H2 • De la qualité de dépôt de Zn visée
Q fuel. zone 210 505 540 300 • Des émissions de gaz nocifs
n zone 0,98 0,96 0,905 0
n global 0,93 0,92 0,89 0
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Fives Keods Steel 78
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

LA POST-COMBUSTION

La post combustion à pour but d’abattre les imbrûlés.


Récupération d’énergie (PCI correspondant aux imbrûlés)
Elimination des composés nocifs (CO…)

Air de comb.
Préchauffe Brûleur de post combustion Brûleur chauffage direct

Fumées Injection air de post combustion

N2+H2

Préchauffe à chauffage Refroidissement


Zone de Chauffage indirect. controlé.
récupération direct dite
non oxydante
Confidential
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5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
Technologie et process

PARAMETRES PROCESS PRINCIPAUX

 Pressions et températures air et combustible,

 Ratio air/gaz, Facteur d’air l

 Recirculation des fumées

 Puissance (kW), Température (et homogénéité) de flamme

 Température des fumées

 Vitesse de flamme, vitesse de combustion

 Résidus imbrûlés, produits de combustion, fumées (composition, volume, Vfh, Vfs),


gaz nocifs

 Température de bande

Confidential
Fives Keods Steel 80
Steel

Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

Confidential
Steel
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
Description
OBJECTIF

Récupérer la chaleur des fumées issues de la


combustion dans les sections de chauffage et maintien

Chauffer la bande par convection depuis la


température ambiante jusqu’à des températures
modérées de l’ordre de 150°C – 200°C, par
l’intermédiaire de jets gazeux (atmosphère du four),
avant d’entrer dans la section de chauffage.

DESCRIPTION

• Atmosphère protectrice N2 + H2 (HNx) (la bande doit


être préalablement dégraissée)

• Les fumées chaudes et l’HNx du four passent à


travers un échangeur thermique

• L’HNx chaud sortant de l’échangeur est injecté dans


des caissons situés de part et d’autre de la bande
puis soufflé sur la bande
Confidential
Fives Keods Steel 82
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
Technologie et process

Echangeur thermique
Chauffage

Echangeur thermique
Caisson de soufflage
Confidential
Fives Keods Steel 83
Steel

Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

Confidential
Steel
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Description
OBJECTIF

Chauffer progressivement la bande par radiation


jusqu’à la température de maintien

DESCRIPTION

• Plusieurs zones de chauffage comportant chacune


plusieurs tubes radiants

• En fonction de la configuration du four (horizontal ou


vertical): les tubes radiants sont répartis de part et
d’autre de la bande sur une ou plusieurs passes

• Température de sortie: 700°C – 950°C (en fonction de


la nuance d’acier considérée)

• Atmosphère protectrice N2 + H2 (HNx) en


surpression: pour éviter l’oxydation de la bande et
assurer une bonne revêtabilité.

• La bande est isolée des flammes et des fumées par


la paroi des tubes radiants

Confidential
Fives Keods Steel 85
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Description

Exemple pour un four vertical Tubes radiants

chauffage
Refroidissement

maintien
cloche
préchauffage
Sens d’avancement de la bande

Confidential
Fives Keods Steel 86
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Technologie et process
LES TUBES RADIANTS
Design en “U”
Design en “W”

Air et gaz
pour bruleur Pull
pilote

Gaz pour brûleur


principal
Air
Fumées
Push
Sortie des fumées
et échangeur
de chaleur Push - pull

Brûleur (gaz et air


chaud en provenance
de l’échangeur)

Confidential
Fives Keods Steel 87
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Technologie et process

LES TUBES RADIANTS

Un tube radiant comprend un brûleur principal, dont la fonction est de réaliser un


mélange optimal d’air et de combustible avant la combustion

Des technologies de brûleurs


avancées (par ex. Fives Advantek®)
permettent d’améliorer l’efficacité
de la combustion (économies de
combustible de l’ordre de 10%) et
de diminuer drastiquement
l’émission de gaz nocifs (NOx)

La puissance installée est ajustée en fonction de la demande (cycles thermiques


visés) et la position dans le four.

Pour chaque tube radiant, 2 thermocouples sont installés afin de contrôler la


température du tube

Confidential
Fives Keods Steel 88
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Technologie et process

LES TUBES RADIANTS

Confidential
Fives Keods Steel 89
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Technologie et process

Limites d’inflammabilité: une flamme peut être générée lorsque le mélange air/gaz
est compris dans des limite bien définies

Par exemple: pour un mélange d’air et de gaz naturel, le volume de gaz naturel doit
être compris entre 4,9 et 15,7 vol%

Température ou point d’inflammation: température pour laquelle la réaction de


combustion du mélange air/gaz peut être amorcée par l’apport d’une source
extérieure de chaleur et peut ensuite continuer d’elle-même.

Par exemple: dans le cas du Méthane (CH4), la température d’inflammation se situe


entre 650°C et 750°C
Confidential
Fives Keods Steel 90
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Technologie et process

CONTRÔLE

Chaque zone est pilotée automatiquement et contrôlée par la température et la


vitesse de ligne

• Vitesse de ligne et température des zones : réglages préféfinis pour chaque nuance et format

• L’opérateur peut optimiser les réglages en ajustant la température des différentes zones

• Il est possible d’agir sur la vitesse de ligne afin d’atteindre la cible métallurgique

− Four à puissance maximum et bande épaisse et/ou large  ralentissement

− Faible largeur et/ou épaisseur  maximisation de la vitesse

Contrôle des brûleurs en mode ON-OFF

• Pour une demande calorifique donnée, on définit un cycle travail des brûleurs

Puissance
(kW)

temps
Confidential
Fives Keods Steel 91
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface
OBJECTIFS

La gestion de l’atmosphère dans un four à tubes radiants est de première


importance afin d’assurer:

• Un éventuel dégraissage résiduel de la surface de bande (mais: section de


dégraissage par voie humide nécessaire au préalable)

• La réduction complète des oxides permettant une bonne adhérence et un


aspect satisfaisant du dépôt de Zinc

Moyen: réaction gaz-métal  FeO + H2 = Fe + H2O


H O
C H OH H
S
H
OO C S O O OO O O O O H H
H
Fe Fe Fe
Line entry Degreasing bath Annealing furnace

Confidential
Fives Keods Steel 92
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface
L’atmosphère protectrice du four peut contenir suffisamment d’oxygène pour
stabiliser la forme oxydée du fer à la surface de l’acier. Une telle situation doit être
évitée si l’on veut assurer une bonne revêtabilité.

OXYDATION SOUS ATMOSPHERE PROTECTRICE

• La connaissance des réactions chimiques possibles et de leur énergie libre de


Gibbs (enthalpie libre ΔG) permet de déterminer s’il est possible de former des
oxydes de fer. Par ailleurs, il existe une relation entre l’énergie libre de Gibbs et la
pression partielle d’oxygène (pO2).

1
Fe  O2  FeO G1  63200  15.4T (cal.mole 1 )
2

 2G 
pO2  exp  
 RT  Un tel niveau d’oxygène est impossible à
atteindre, même sous azote pur (l’azote
A 800°C, pO2  9.7 10 20 atm le plus pur disponible commercialement
contient au moins 1ppm d’O2)
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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface

DIAGRAMME D’ELLINGHAM

Point 0: T=0°K

Point A: T= 800°C

Pente OA = RT ln pO2  pO2 = 10-19atm

500°C 1000°C 1500°C


pO2

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface
• A l’échelle industrielle, il est nécessaire d’ajouter environ 5% d’hydrogène (H2) à
l’atmosphère du four afin d’atteindre le niveau d’oxygène résiduel requis

• L’hydrogène H2 s’associe avec l’oxygène O2 pour former de la vapeur d’eau.


Comme il s’agit d’une réaction en phase gazeuse, la cinétique est très rapide, en
particulier à haute température (e.g. 800°C)

1 G2  59880  13.75T (cal.mole 1 )


H 2  O2  H 2O
2
2
 p H 2O   2G2  @800°C, le terme exponentiel est très faible (4,2 10-19)
pO2    exp    il est possible d’atteindre une pression partielle
 pH   RT  d’oxygène très basse en contrôlant le niveau d’H2 et
 2 
la quantité de vapeur d’eau dans le four

• La pression partielle de vapeur d’eau (pH O) et le point de rosée (DP) sont reliés.
2
 En pratique, on suit la pression d’hydrogène H2 et le point de rosée en ligne

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface
POINT DE ROSEE

Le point de rosée de l'atmosphère du four de recuit est la température à laquelle


apparaît la première goutte d'eau à partir de H2O gazeux.

DP (°C) pH2O (mPa) DP (°C) pH2O (mPa)


20 23,23 -20 1,03
15 16,93 -25 0,63
10 12,20 -30 0,38
5 8,69 -35 0,22
0 6,12 -40 0,13
-5 4,00 -45 0,07
-10 2,59 -50 0,04
-15 1,65 -55 0,02

Dans une atmosphère chargée en H2, le point de rosée est révélateur de la présence ou non de
O2 (ce qui reste de la réaction H2+1/2O2  H2O). Ainsi un point de rosée trop élevé signifie un
excès de O2 (donc une quantité de H2O trop importante). Cet excès de H2O est susceptible de
mener alors à une oxydation de la bande entrante et donc de provoquer des défauts
d’édhérence du Zinc sur le produit final.

Le point de rosée de l'atmosphère du four permet de jouer sur la pression partielle d'oxygène et
ainsi d'influer sur le potentiel oxydant de l'atmosphère.

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface

Le point de rosée critique pour l’oxydation du fer dépend de:

• %H2: un faible %H2 favorise l’oxydation

• La température: une température faible favorise l’oxydation

 En considérant la pression partielle d’O2 nécessaire à l’oxydation du fer, la pression


partielle de vapeur d’eau critique avec 5%H2 dans le four sera:

• à 800°C: pH2O = 2.4% i.e. DP = 20°C Il n’est pas possible d’oxyder le


fer en-dessous de ces valeurs
• At 400°C: pH2O = 0.7% i.e. DP = 3°C limites

 En pratique, le point de rosée dans le four est compris dans l’intervalle [-40°C -30°C]
 aucun risque d’oxyder le fer

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface
Si de l’oxyde de fer subsiste à la surface de la bande d’acier lors de l’immersion dans
le bain de Zinc, l’acier est isolé du bain et le fer ne peut pas être dissous (défaut de
mouillage). La réaction de galvanisation ne peut pas se produire ce qui conduit à
des défauts d’adhérence du revêtement et à l’apparition de manques de
revêtement.

La présence d’oxyde de fer à la surface de la bande d’acier peut résulter de:

• La présence de résidus de calamine de laminage (à chaud) si le décapage est insuffisant

• Pour les lignes équipées d’un préchauffage par flamme directe: un mauvais réglage des
brûleurs qui se trouvent alors en excès d’air. Cette situation peut conduire à la formation
d’une épaisse couche d’oxyde de fer qui ne peut alors pas être totalement réduite lors du
maintien.

• La présence de fuites d’air dans le four ou dans les zones de refroidissement après maintien.
C’est pour cela qu’il est recommandé de maintenir le four en surpression (~3mbar). Ces fuites
peuvent être détectées facilement par l’observation d’une forte augmentation du point de
rosée.

NB: les fuites d’air dans les zones de refroidissement représentent le cas le moins favorable car
la faible température dans ces zones favorise la réaction d’oxydation du fer avant que
l’oxygène et l’hydrogène aient le temps de réagir pour former de la vapeur d’eau
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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface

L’OXYDATION SELECTIVE

• Une atmosphère protectrice permet


d’empêcher l’oxydation du fer mais
pas celle d’autre éléments
métalliques tels que Si, Al, Ti, Mn ou
Cr qui peuvent entrer dans la
composition de l’acier (en fonction
de la nuance considérée)
• Par exemple, il est nécessaire
d’obtenir un point de rosée < -112°C
pour éviter l’oxydation du Si à 800°C
sous 5%H2  ce n’est pas possible
industriellement
 Oxydation sélective

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Fives Keods Steel 99
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface

L’OXYDATION SELECTIVE

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface
L’OXYDATION SELECTIVE

2 types d’oxydation sélective peuvent survenir: “INTERNE” ou “EXTERNE”

Oxydation sélective externe : Diffusion rapide du métal (Me) par rapport à O2

 Contrôlée par la diffusion d’élément oxydables vers l’extérieur de l’acier. Les


oxydes se forment en surface.

Oxydation sélective interne : Diffusion rapide de O2 par rapport au métal (Me)

 Contrôlée par la diffusion de l’oxygène dissous à l’intérieur de l’acier. Les oxydes


se forment sous la surface de l’acier.

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface
L’OXYDATION SELECTIVE

L’oxydation sélective externe est favorisée L’oxydation sélective interne est favorisée
par: par:

• Une température de recuit élevée • Une faible température de recuit

Accélère la mobilité des éléments La diffusion des éléments métalliques Si, Mn,
métalliques et particulièrmeent Si, Mn, Cr, Cr, Al est ralentie
Al (diffusion par substitution) • Une faible teneur en éléments d’alliage
• Une teneur élevée en éléments Le flux d’éléments oxydables vers la surface
d’alliage de l’acier est faible
Augmente le flux d’éléments oxydables • Un point de rosée élevé
• Un faible point de rosée La quantité d’oxygène disponible est plus
importante  la diffusion d’oxygène dans
Une faible quantité d’oxygène est
l’acier est plus importante  le “front
disponible à la surface de l’acier  une d’oxydation“ est situé sous la surface de
faible quantité d’oxygène peut diffuser l’acier
dans l’acier.

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface

L’OXYDATION SELECTIVE

Oxydation interne Oxydation externe

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface
L’OXYDATION SELECTIVE

L’effet du Bore dans les IF-HS

• Le bore est un élément qui diffuse facilement: une très faible quantité (5ppm)
peut avoir un effet important sur l’oxydation sélective externe

• Oxyde formé: MnB2O4

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface
L’OXYDATION SELECTIVE

L’effet du Silicium (IF-HS, TRIP)

Recuit à 800°C pendant 60s, DP =-40°C


Fe-Si 0.03 wt.% Fe-Si 0.057wt.% Fe-Si 0.25 wt%

SiO2 only

Particules alignées Film continu

Petites particules d’oxyde

Augmentation % Si
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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface
L’OXYDATION SELECTIVE

L’effet du Manganese (IF-HS, DP, TRIP)

Domaine d’oxydation du binaire Fe-Mn


à 820°C

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface

OXYDATION SELECTIVE INTERNE: CONSEQUENCES

Les oxides sont situés sous la surface de l’acier: en pratique, l’oxydation sélective interne n’a pas
d’influence sur la dissolution du fer et la qualité de la réaction de galvanisation.

OXYDATION SELECTIVE EXTERNE: CONSEQUENCES

Pour les aciers les moins chargés en éléments d’alliage, les oxydes sont dispersés à la surface de
l’acier et la galvanisation reste possible.

Cependant, l’oxydation sélective externe peut dérader la réaction de galvanisation, en


particulier quand celle-ci est si importante qu’un film d’oxydes continu ou semi-continu est formé:
dans ce cas, l’acier est isolé du bain et le fer ne peut pas être dissous (défaut de mouillage). La
réaction de galvanisation ne peut pas se produire ce qui conduit à des défauts d’adhérence du
revêtement et à l’apparition de manques de revêtement.

Action corrective: augmenter le pouvoir oxydant de l’atmosphère du four (augmenter le point


de rosée) afin de favoriser l’oxydation sélective interne.

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Fives Keods Steel 107
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Gestion de l’atmosphère et préparation de surface
EXEMPLE DU TRIP (2,2% Mn + 1,4% Si)

• L’augmentation du point de rosée de -60°C à +5°C déplace l’équilibre de la


réaction d’oxydation de l’externe à l’interne

OXYDATION EXTERNE OXYDATION INTERNE

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Contrôle du process et paramètres principaux

CYCLE THERMIQUE: PARAMETRES PRINCIPAUX

• Pressions et température d’air et de combustible

• Ratio air/gaz

• Dilatation des tubes : évolution de la température le long des tubes (T max <
1050°C)

• Pics de température à éviter afin d’éviter l’émission de NOx

• Température des fumées

• Température des zones : température bande visée + 50°C

• Température de bande et vitesse de ligne (cycle thermique / métallurgie)

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Contrôle du process et paramètres principaux
MESURE DE TEMPERATURE

Thermocouples (sécurité)

• Température des parois

• Température de l’atmosphère

• Température des tubes radiants

Pyromètres (contrôle du process)

• Température de bande (Précision: +/- 2°C à 5°C)

• Adaptés à la game de températures mesurées (longueur d’onde)

• Protégés contre les radiation d’ambiance, dans une gaine refroidie à l’eau

• Valeurs d’émissivité à régler en fonction des zones et de l’état de surface de la


bande (l’émissivité de la bande dépend de la rugosité et de l’état d’oxydation –
habituellement comprise entre 0,3 et 0,6)

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Contrôle du process et paramètres principaux
PYROMETRIE

• Loi de Planck: émission du corps noir


 Luminance (W.m-2.sr-1)

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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Contrôle du process et paramètres principaux
PYROMETRIE
• Pyrométrie: mesure de la luminance
émise par une surface opaque (corps
réel différent d’un corps noir) pour la
convertir en température
T
• Luminances du corps noir et du corps
T True
 el réel sont reliés par l’émissivité
l
Luminance
Emissivité
el corps réel

Ll ( T )

Luminance
L°l Corps noir Réflectivité
corps noir
Corps réel

Ll Nécessite de connaître e !!!  source d’erreur


Une erreur de 0.05 sur l’émissivité conduit à une
l (microns)
erreur d’environ 10°C à 800°C, 7°C à 450°C
l

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Fives Keods Steel 112
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Contrôle du process et paramètres principaux
PYROMETRIE

• Erreurs dues à l’environnement

 Il faut minimiser (par ex. en utilisant des écrans) ou calculer le rayonnement perturbateur

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Fives Keods Steel 113
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Contrôle du process et paramètres principaux

ATMOSPHERE: PARAMETRES PRINCIPAUX

Paramètre Niveau Commentaires


Température En fonction du Risque plus élevé d’oxydation du Fer à basse
cycle thermique température
O2 (%, ppm) le plus faible Risque d’oxydation du Fer
possible
< 40ppm
Point de rosée (°C) -30 à -40°C − Entrées H2O: HNx entrant, réduction FeO
H2O (ppm) − Sorties H2O: HNx sortant, décarburation (H2O plus
faible avec %C dans l’acier plus élevé
HNx (Nm3/h) 500 - 1000 − H2 élevé → ↑ cinétique de réduction du fer
H2 (%) 4 à 40%, dans les − Mais H2 > 9% → risque d’explosion
faits 20% max. H2 apparent peut varier en fonction des injections de N2
pur (pyromètres, roulements, hublots)
CO 20 – 200ppm Provient de la décarburation de l’acie par la vapeur
d’eau:
C + H2O = CO + H2
Production de CO dans les zones chaudes, dépôt de C
dans les zones froides
Pression Surpression Varie selon la zone considérée (dépend de la
+2-3 mbar température et des turbulences)
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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Contrôle du process et paramètres principaux

MESURE DE GAZ

• Analyseurs de gaz pour la quantité de O2, H2 et H2O

• Hygromètre pour la mesure de point de rosée

• Capteur de pression

MODE DE CONTROLE

• Contrôle continu de l’atmosphère du four (scanning) en plusieurs points

• Contrôle de la pression en continu afin d’éviter les entrées d’air, en particulier


dans les zones froides (refroidissement, cloche)

• Contrôle de l’étanchéité du four, en particulier dans les zones froides


(refroidissement, cloche)

Confidential
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7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Contrôle du process et paramètres principaux

CONTROLE D’ETANCHEITE

• Doit être réalisé régulièrement en marche ligne

• Une semaine avant chaque maintenance, relever les fuites qui nécessitent une
réparation, puis vérifier la qualité de la réparation 24h après le redémarrage de la
ligne

• Habituellement, un détecteur d’hydrogène portable est utilisé pour détecter les


fuites. Dans les cas difficiles (très petites fuites), on peut utiliser l’hélium

• Ne pas oublier de vérifier les ventilateurs de la section de refroidissement

Zones à risques

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Fives Keods Steel 116
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Contrôle du process et paramètres principaux
CONTROLE D’ETANCHEITE DU FOUR A L’HELIUM

1. Pulvériser l’hélium à l’extérieur du four, près de la zone à contrôler

2. A l’aide d’un détecteur d’hélium (spectromètre de masse), analyser le gaz


extrait du four près de la zone contrôlée. Si de l’hélium est détecter, cela signifie
qu’une fuite est présente là où l’hélium a été pulvérisé.

3. Réparer la fuite à l’aide de silicone puis vérifier l’effiacité de la réparation en


pulvérisant à nouveau de l’hélium

He Fuite
HNx
supposée

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Fives Keods Steel 117
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
Contrôle du process et paramètres principaux
CONTROLE D’ETANCHEITE DES TUBES RADIANTS A L’HELIUM

1. Vérifier la concentration d’hélium dans les fumées extraites de la section de


chauffage en utilisant le détecteur (spectromètre de passe).

2. Injecter de l’hélium dans le four

3. Mesurer l’évolution de la concentration d’hélium dans les fumées de la zone


correspondante

Fuite HNx
supposée
He

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Fives Keods Steel 118
Steel

Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

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Steel
8. LE MAINTIEN
Description

OBJECTIFS

Après la phase de chauffage, la bande est


maintenue à la température de recuit pendant un
temps donné (de 0 à 40s) afin d’assurer la
recristallisation de l’acier et permettre la croissance
des grains  ductilité

DESCRIPTION

• Le maintien est effectué dans une chambre


étanche sous atmosphère protectrice similaire à
celle du chauffage par tubes radiants

• La puissance calorifique peut être apportée par


des tubes radiants (thermiques ou électriques) ou
par des résistances électriques.

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Fives Keods Steel 120
8. LE MAINTIEN
Le chauffage par résistances électriques

PRINCIPE

• La quantité de chaleur dissipée dans une résistance dépend de la valeur de la


résistance:

R (W) = r.L/S

Avec

r (W.m) : résistivité (r = 1/l avec l: conductivité en S/m)

L (m): longueur de la résistance

S (m²): section de la résistance

• La puissance thermique d’une résistance permet de déterminer l’ordre de


grandeur de sa consommation électrique:

P (W) = R.I²

Avec I: intensité du courant électrique (A)

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Fives Keods Steel 121
8. LE MAINTIEN
Le chauffage par résistances électriques

ELEMENTS CONSTITUTIFS

Un système de chauffage par résistance comporte les principaux éléments


suivants:

• Une résistance, le plus souvent en fils résistant à base de fer et de nickel.

• Un support isolant résistant à la chaleur.

• Eventuellement une enceinte canalisant la chaleur et émettant le rayonnement


calorifique dans l’enceinte du four: généralement un tube radiant (céramique
ou métallique)

• Un thermostat et un interrupteur

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Fives Keods Steel 122
8. LE MAINTIEN
Le chauffage par résistances électriques

LE CHAUFFAGE PAR INFRAROUGE

C’est une utilisation particulière du chauffage par résistance.

Une résistance parcourue par un courant électrique produit de la chaleur à une


température telle qu’elle émet un fort rayonnement dans des longueurs d’ondes
allant de 0,7 μm à 10 μm.

On distingue trois domaines de longueur d’onde pour les infrarouges ( IR ).

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Fives Keods Steel 123
8. LE MAINTIEN
Le chauffage par résistances électriques

LE CHAUFFAGE PAR INFRAROUGE

Selon la longueur d’onde, les éléments d’émission sont différents:

• IR courts:

− Température d'émission de l'ordre de 2300 °C

− Matériau: p. ex. tungstène

• IR moyens:

− Température d'émission de 700°C à 1300°C

− Matériau: p. ex. NiCr ou CrAl

• IR longs;

− Température d'émission 300 °C à 600°C

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Fives Keods Steel 124
8. LE MAINTIEN
Le chauffage par résistances électriques

TECHNOLOGIES

On distingue trois technologies principales pour application dans les fours de recuit:

1. Résistances « rubans »

Matériau: Ni-Cr 70-30 ou Ni-Cr 65-15

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8. LE MAINTIEN
Le chauffage par résistances électriques

TECHNOLOGIES

On distingue trois technologies principales pour application dans les fours de recuit:

2. Résistances « moulées » (section en V)

Matériau: Ni-Cr 70-30 ou Ni-Cr 65-15

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Fives Keods Steel 126
8. LE MAINTIEN
Le chauffage par résistances électriques

TECHNOLOGIES

On distingue trois technologies principales pour application dans les fours de recuit:

2. Résistances « moulées » (section en V)

Confidential
Fives Keods Steel 127
8. LE MAINTIEN
Le chauffage par résistances électriques

TECHNOLOGIES

On distingue trois technologies principales pour application dans les fours de recuit:

3. Résistances « moulées » (section ronde - fils)

Matériau: Molybdène

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Fives Keods Steel 128
8. LE MAINTIEN
Le chauffage par résistances électriques

DIMENSIONNEMENT D’UNE RESISTANCE

Paramètres:

• Dimensions du four  calcul des pertes thermiques

• Cycle thermique visé  calcul de la puissance nécessaire pour chauffer la bande

• Caractéristiques de la bande  matériau, émissivité…

 Puissance nécessaire = Puissance (pertes) + Puissance (bande)

• Caractéristiques de la résistance

Dimensions, géométrie  surface radiative vue par la bande

Matériau  puissance et charge électrique maximales admissibles

Configuration électrique (380V - connexion en étoile ou triangle)

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8. LE MAINTIEN
Le chauffage par résistances électriques

DIMENSIONNEMENT D’UNE RESISTANCE

Paramètres:

Epaisseur

Largeur

 Surface développée par le ruban: épaisseur x largeur


 Plus la surface développée sera grande, plus la puissance disponible
sera importante et la charge électrique faible

Confidential
Fives Keods Steel 130
8. LE MAINTIEN
Le chauffage par résistances électriques

DIMENSIONNEMENT D’UNE RESISTANCE

Exemple:
 Résistances à ruban – NiCr 70/30
 Type de contrôle : Thyristor
 Connexion 380V triangle et étoile
 1 zone (9,12m)  puissance installée : 200kW

 Caractéristiques du ruban:
− Charge électrique calculée : 2,93
W/cm²
− Charge électrique max : 3,4W/cm²
− Température max : 1030°C
 Performances
− Chauffage de 860 à 880°C
− Pente : 3,6°C/s

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Steel

Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

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Steel
9. LE REFROIDISSEMENT
Objectifs

OBJECTIFS

• Diminuer la température de bande au niveau de celle


du bain de galvanisation (i.e. ~460°C) en respectant les
cibles métallurgiques: vitesse de refroidissement de
l’ordre de 20 à 50°C/s

• Empêcher l’oxydation de la bande afin d’éviter les


défauts d’adhérence du revêtement de Zinc

PRINCIPE

• Du gaz d’atmopsphère du four (HNx) est soufflé sur la


bande par l’intermédiaire de buses regroupées dans des
caissons de refroidissement

• Contrôle de l’atmosphère particulièrement sévère dans


cette zone (risque d’oxydation à basse température) 
contrôle des fuites, du point de rosée…

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Fives Keods Steel 133
9. LE REFROIDISSEMENT
Objectifs

OBJECTIFS

• Diminuer la température de bande au niveau de celle du bain de galvanisation


(i.e. ~460°C) en respectant les cibles métallurgiques: vitesse de refroidissement de
l’ordre de 20 à 50°C/s

Exemple: cycle de recuit HSLA pour un recuit continu

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Fives Keods Steel 134
9. LE REFROIDISSEMENT
Technologie et process

TECHNOLOGIE DE REFROIDISSEMENT

• Jets de gaz pour refroidir la bande depuis la température de recuit jusqu’à la


température de cloche / du bain

• Plenums de refroidissement sous atmosphère protectrice HNx, recirculée et soufflée


vers la bande à travers des buses puis refroidie par des échangeurs à eau après
échange thermique avec la bande

• L’efficacité du refroidissement dépend du design des plenums (géométrie des


buses, volume, vitesse des ventilateurs…) et du taux d’H2 dans le mélange HNx

• Pilotage: pression
du gaz ou vitesse
des ventilateurs

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Fives Keods Steel 135
9. LE REFROIDISSEMENT
Technologie et process

TECHNOLOGIE DE REFROIDISSEMENT

Confidential
Fives Keods Steel 136
9. LE REFROIDISSEMENT
Technologie et process

VITESSE DE REFROIDISSEMENT

• Si la vitesse de refroidissement s’exprime en °C/s, le refroidissement est basé sur des


échanges thermiques de type convectif, s’exprimant en W/m² donc par unité de
surface de bande

• La vitesse de refroidissement dépend également directement de l’épaisseur de


bande: dans des conditions équivalentes, une vitesse de refroidissement de 50°C/s
atteinte pour une bande d’1mm d’épaisseur diminuera à 25°C/s pour une bande
de 2mm d’épaisseur

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Fives Keods Steel 137
9. LE REFROIDISSEMENT
Technologie et process

VITESSE DE REFROIDISSEMENT – COEFFICIENT D’ECHANGE

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Fives Keods Steel 138
9. LE REFROIDISSEMENT
Technologie et process

FLASH COOLING ®

• FLASH COOLING® est une technologie permettant


d’atteindre des vitesses de refroidissement jusqu’à
100°C/s

− En ajustant le flux de gaz fourni par les ventilateurs,


c’est-à-dire en contrôlant la vitesse des ventilateurs

− En sélectionnant le nombre de demi-caissons, c’est-à-


dire en sélectionnant les clapets de recirculations.

• De telles vitesses de refroidissement sont


nécessaires afin de produire des nuances d’acier
spécifiques (DP, TRIP…)

Confidential
Fives Keods Steel 139
9. LE REFROIDISSEMENT
Technologie et process
FLASH COOLING ®

Des clapets ON-OFF permettent de couper le flux de recirculation pour les différentes
parties des caissons de refroidissement:

• Afin d’isoler certaines parties pour faire varier la vitesse de refroidissement

• En cas d’arrêt de ligne ou de ralentissement brutal, afin de limiter la contraction


des gaz à l’intérieur du four.

Confidential
Fives Keods Steel 140
9. LE REFROIDISSEMENT
Egalisation et maintien

OBJECTIFS

Après la section de refroidissement, la bande est maintenue à la température du


bain de Zn (typiquement 460°C) pendant un temps donné jusqu’à l’immersion.

Cette étape doit être prise en compte dans la définition des routes métallurgiques
pour les différentes nuances d’acier.

Comme dans le reste du four, il est également nécessaire d’éviter l’oxydation de la


bande dans cette zone

DESCRIPTION

La section d’égalisation, sous atmosphère protectrice HNx, consiste souvent


uniquement en un bloc en S (rouleaux tenseurs, “hot bridle”) en haut de cloche, la
cloche elle-même et le bain de Zn.

La cloche plonge dans le bain de zinc: c’est elle qui assure la non-oxydation de la
bande avant l’entrée dans le bain. Elle est chauffée par résistances électriques,
chargées de stabiliser la température d’immersion et de limiter la cristallisation de
mattes sur les parois de la cloche (site préférentiel de germination)

Confidential
Fives Keods Steel 141
9. LE REFROIDISSEMENT
Egalisation et maintien

PARAMETRES
Cloche
• Température de bande en fin de
refroidissement

• Température d’immersion aussi proche


que possible de la température du bain
(~+0/+5°C)

• Température du bain

• Atmosphère: %H2 et point de rosée, en


particulier dans la cloche Bain de Zn
Four

Confidential
Fives Keods Steel 142
9. LE REFROIDISSEMENT
Risques
RISQUES LIES AUX SECTIONS DE REFROIDISSEMENT, EGALISATION ET MAINTIEN

Les sections de refroidissement, égalisation et maintien (“zone froide”) sont parmi les
zones les plus sensibles du four en termes de qualité car le risque d’oxydation de la
bande y est très élevé en raison :

• De la basse température favorisant l’oxydation du Fer en présence d’oygène

• Des risques plus élevés de déterioration de la qualité de l’atmosphère

− Présence d’échangeurs d’eau avec risques de fuites et de bouchage (eau de mauvaise


qualité)

− Risque de bouchage des plenums si présence de vapeurs de Zinc en provenance de la


cloche/du bain

− Risque de perte de pression dans le four et d’entrées d’air

Confidential
Fives Keods Steel 143
9. LE REFROIDISSEMENT
Risques
RISQUES LIES AUX SECTIONS DE REFROIDISSEMENT, EGALISATION ET MAINTIEN

Autres risques pouvant impacter la qualité:

• Vibrations de la bande pouvant lui faire toucher les buses ou les caissons de
refroidissement

• Non uniformité de la température en travers de bande causant des déformations


(défaut de forme, poches de chaleur…)

• Encrassement des rouleaux par la vapeur de Zinc en provenance de la cloche/du


bain, des dépôts de carbone, des oxydes de Fer… conduisant à la formation de
marques, de points brillants, d’emboutis…

Confidential
Fives Keods Steel 144
9. LE REFROIDISSEMENT
Sécurité

La présence de haz HNx et H2, au-delà du port des équipements de sécurité


conventionnels (chaussures, casque), requiert le port d’équipements spécifiques:

• Détecteurs de gaz spécifiques (O2, CO, multigaz)

• Explosimètre spécifiquement pour l’hydrogène.

 A porter systématiquement en cas de travail sur ou à proximité du four

De plus, tous les instruments de mesure de la section de refroidissement (%H2,


pression…) doivent être vérifiés régulièrement.

Confidential Détecteur monogaz Détecteur multigaz


Fives Keods Steel 145
9. LE REFROIDISSEMENT
Sécurité

Le risque principal à proximité du refroidissement est une chute de pression due à


une entrée d’air, pouvant conduire à une réaction explosive entre l’oxygène de
l’air et l’hydrogène (en plus du risque déjà mentionné d’oxydation du Fer)

Afin d’éviter cela:

• Le four doit rester en permanence en surpression

• L’étanchéité des ventilateurs de refroidissement doit être assurée et vérifiée régulièrement

A noter que la zone de refroidissement est classifiée ATEX, ce qui signifie que la
présence de points chauds, le travail “au feu”, etc. doivent être proscrits.

4% H2 75% H2
Confidential
Fives Keods Steel 146
9. LE REFROIDISSEMENT
Sécurité

Ne jamais oublier que la présence d’azote (N2) dans un environnement, qui plus est
confiné, est extrèmement dangereuse.

L’azote n’est pas toxique (existence dans l’air) mais sa présence peut néanmoins
être mortelle à cause du risque d’asphyxie.

Confidential
Fives Keods Steel 147
9. LE REFROIDISSEMENT
Sécurité

Ne jamais oublier que la présence d’azote (N2) dans un environnement, qui plus est
confiné, est extrèmement dangereuse.

L’azote n’est pas toxique (existence dans l’air) mais sa présence peut néanmoins
être mortelle à cause du risque d’asphyxie.

Confidential
Fives Keods Steel 148
Steel

Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

Confidential
Steel
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
Introduction

Sur une ligne de traitement en continu, il existe


un lien étroit entre:

• La vitesse

• La traction

• Le guidage

• Le design des rouleaux

• La qualité du produit

 Une modification dans le contrôle d’un de


ces paramètres est susceptible d’entrainer
des modifications sur l’ensemble des autres

Confidential
Fives Keods Steel 150
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Introduction

VITESSE ET TRACTION SUR UNE LIGNE

Accumulateur Accumulateur

Process

Dérouleuse Enrouleuse

Rouleaux
tenseurs
(blocs en S)

Confidential
Fives Keods Steel 151
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Introduction

VITESSE ET TRACTION SUR UNE LIGNE

Accumulateur Accumulateur

Process

Dérouleuse Enrouleuse
Vitesse et traction sont contrôlées séparément

Zones de traction

Zones de vitesse

Confidential
Fives Keods Steel 152
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la vitesse

VITESSE SELON LA SECTION

Accumulateur Accumulateur

Process

Dérouleuse Enrouleuse
Vitesse et traction sont contrôlées séparément

• La vitesse de la ligne en conditions stationnaires est la vitesse du process


• Elle peut être modulée en entrée et en sortie par l’état des accumulateurs
• Rouleaux tenseurs (blocs en S): soit maître en tension, soit maître en vitesse
• Chaque section a un unique maître en vitesse

Confidential
Fives Keods Steel 153
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

ROULEAUX DEFLECTEURS ET ROULEAUX TENSEURS

• La traction peut être augmentée ou diminuée par l’intermédiaire des rouleaux


déflecteurs ou des rouleaux tenseurs (blocs en S)
T1

Angle d’enveloppement a
v
m2, a2

Coefficient de frottement m

m1, a1

Vitesse v

T0
𝜇1 ∙𝛼1 +𝜇2 ∙𝛼2
Valeur atteignable par T1: 𝑇1 𝑁 = 𝑇0 ∙ 𝑒
T0 T1
Pour une puissance de moteur: 𝑃 𝑊 = 𝑇1 − 𝑇0 ∙ 𝑣
a et f doivent être suffisament élevés pour permettre de transmettre la traction d’un côté à l’autre

Confidential
Fives Keods Steel 154
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

ROULEAUX DEFLECTEURS ET ROULEAUX TENSEURS

• La traction peut être augmentée ou diminuée par l’intermédiaire des rouleaux


déflecteurs ou des rouleaux tenseurs (blocs en S)
T1/T0

Angle d’enveloppement a

𝑇1 𝑁 = 𝑇0 ∙ 𝑒 𝜇1 ∙𝛼1 +𝜇2 ∙𝛼2

Confidential
Fives Keods Steel 155
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

ROULEAUX DEFLECTEURS ET ROULEAUX TENSEURS

• Four de recuit:
− Présence de rouleaux tenseurs en S en entrée et en sortie de four assurant le maintien de
la tension de ligne durant les ~400 mètres que compte le four de recuit

− Nombreux rouleaux déflecteurs

Confidential
Fives Keods Steel 156
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

ROULEAUX DEFLECTEURS

• Même lorsque les rouleaux déflecteurs ne sont pas motorisés, la traction est
susceptible d’augmenter à cause de l’inertie des rouleaux et des pertes par
frottement
a

Vitesse v

T0 T1
 certains rouleaux, en particulier dans le four de
recuit, doivent être motorisés afin d’absorber les
variations de traction

Confidential
Fives Keods Steel 157
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

ROULEAUX TENSEURS

• Rouleaux tenseurs (bloc en S) en mode


moteur ou générateur
T1
− T1 > T0: mode générateur (~ freinage)

− T1 < T0: mode moteur (~accélération) v


m2, a2

 Calculs à effectuer:
− Calculer T1 en mode générateur avec m1, a1

• T0 = 20000N

• m1 = m2 = 0.1
T0
• a1 = a2 = 180°
𝑇1 𝑁 = 𝑇0 ∙ 𝑒 𝜇1 ∙𝛼1 +𝜇2 ∙𝛼2
− Même question en mode moteur
𝑃 𝑊 = 𝑇1 − 𝑇0 ∙ 𝑣

Confidential
Fives Keods Steel 158
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

ROULEAUX TENSEURS

• La puissance développée par les 2 moteurs


n’est pas nécessairement la même
T1

 Calculer la puissance développée par v


chacun des moteurs (en mode générateur) m2, a2
avec:
− T0 = 20000N
m1, a1
− m1 = m2 = 0.1

− a1 = a2 = 180°

− v = 5m/s T0

𝑇1 𝑁 = 𝑇0 ∙ 𝑒 𝜇1 ∙𝛼1 +𝜇2 ∙𝛼2

𝑃 𝑊 = 𝑇1 − 𝑇0 ∙ 𝑣

Confidential
Fives Keods Steel 159
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

ROULEAUX TENSEURS

• Si un bloc en S est maître en vitesse, alors


− La vitesse de rotation lui est imposée

− Il va absorber les différences de traction de sa section (puissance imposée)

T1

v
m2, a2
𝑇1 𝑁 = 𝑇0 ∙ 𝑒 𝜇1 ∙𝛼1 +𝜇2 ∙𝛼2

𝑃 𝑊 = 𝑇1 − 𝑇0 ∙ 𝑣
m1, a1

T0

Confidential
Fives Keods Steel 160
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

DESIGN DES ROULEAUX

• Diamètre:
− Le diamètre des rouleaux est déterminé de manière à éviter la déformation plastique de
la bande

− On considère la relation suivante entre le rayon du rouleau R, l’épaisseur de bande e et sa


limite élastique Re:
𝐸×𝑒 mm
𝑅=
2 ∙ 𝑅𝑒
N/mm²

Avec E le module d’Young, dans le cas d’une déformation 100% élastique

− Si Re diminue, R augmente  c’est pour cela que le diamètre des rouleaux en sortie de
four de recuit est plus élevé qu’en entrée

 Calculer le diamètre minimum d’un rouleau pour une bande d’1mm d’épaisseur, une
limite élastique de 450MPa et un module d’Young de 210GPa

Confidential
Fives Keods Steel 161
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

DESIGN DES ROULEAUX

Limite élastique de la bande (Re) dans le four

Après laminage à froid

Après recuit

Confidential
Fives Keods Steel 162
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

DESIGN DES ROULEAUX

• Traitement de surface:
− Le choix du traitement de surface des rouleaux permet d’influencer:

• Le coefficient de frottement

• La résistance à la corrosion

• La qualité de surface de la bande

• L’adhérence de particules exogènes

− Paramètres:

• Type de revêtement Composition Epaisseur Rugosité Porosité Dureté Procédé


Cr3C2-NiCr Thermal
• Rugosité 25%
80µm - <1% 1030HV
Spray
Thermal
• Dureté CrC2-NiCr 80µm 8µm <3% 910HV
Spray
1350- Thermal
• Porosité WC/10Co4Cr 2-3µm <0.5%
1450HV Spray

Confidential
Fives Keods Steel 163
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

DESIGN DES ROULEAUX

• Traitement de surface:

Confidential
Fives Keods Steel 164
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Gestion de la traction

PROFILS DE TEMPERATURE, Re ET TRACTION DANS UN FOUR DE RECUIT

Température
Re, traction

longueur
Confidential
Fives Keods Steel 165
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Guidage

PRINCIPE FONDAMENTAL

• Une bande en mouvement sur des rouleaux tendra à s’aligner sur la direction
perpendiculaire à l’axe du rouleau qui est approché ou qui est quitté si le
coefficient de frottement entre la bande et le rouleau concerné est suffisamment
élevéz

Bande en Rouleaux en rotation


mouvement

Confidential
Fives Keods Steel 166
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Guidage

INTERACTION BANDE-ROULEAU

V1 V2 V1 V2 V1 V2

Mouvement latéral
Rotation de la bande
Conicité du rouleau pour rattraper la
à cause du gradient
V1>V2 perpendicularité /
de vitesse de rotation
axe du rouleau

Confidential
Fives Keods Steel 167
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Guidage

EFFET DU PROFIL DE ROULEAU

Rotation Rotation

Mouvement Mouvement
latéral latéral

Rouleau convexe Rouleau concave

Confidential
Fives Keods Steel 168
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Guidage

EFFET DU PROFIL DE ROULEAU

Position / centre du rouleau


Rouleau concave  déport rapide et instable vers l’extérieur
300 Effet empiré par l’augmentation de la traction

150
Rouleau convexe: la bande
glisse lentement vers le
centre du rouleau  effet de
centrage

0 Longueur déroulée

Confidential
Fives Keods Steel 169
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Guidage

PARAMETRES INFLUANT SUR LE CENTRAGE DE BANDE

Paramètre Influencé par

Traction de bande

Profil du rouleau

Adhérence et surface de • Coefficient de frottement entre la bande et le rouleau


contact entre la bande et le • Angle de contact (enveloppement)
rouleau • Profil et diamètre du rouleau
• Traction de bande
• Largeur de bande
Aligment des rouleaux

Globalement, le risque de déport de bande sera plus élevé dans le cas de:
• Une bande étroite
• Un rouleau concave
• Une traction élevée
• Un défaut d’alignement

Confidential
Fives Keods Steel 170
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Guidage
DIFFERENTS PROFILS DE ROULEAUX

Confidential
Fives Keods Steel 171
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Plis de four
MECANISME DE FORMATION DES PLIS

Plis

Conicité du rouleau Bande

0 Traction appliquée à la bande Croissante

Confidential
Fives Keods Steel 172
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Plis de four
MECANISME DE FORMATION DES PLIS

On peut montrer par l’expérience et la modélisation que l’augmentation des plis


avec la traction de bande est fonction de la conité du rouleau

U
Conicité
Conicité (convexité) élevée:
Tension   plis 

Conicité (convexité) faible: Traction


Stabilisation

traction

Confidential
Fives Keods Steel 173
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Plis de four
PARAMETRES INFLUENTS

On peut montrer par la modélisation l’effet des paramètres suivants sur la traction
critique d’apparition des plis (Tcr):

Paramètre Effet sur Tcr


Epaisseur bande  
Largeur bande  
Re  
Table du rouleau  
Conicité (convexité)  

Globalement, le risque de formation de plis sera plus élevé dans le cas de:
• Une bande large
• Un rouleau convexe
• Une traction élevée
• Une température élevée

Confidential
Fives Keods Steel 174
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Déformation thermique des rouleaux

FLUX THERMIQUES

Flux influençant l’équilibre thermique des rouleaux

Bande

conduction

Rouleau Rayonnement

conduction

Rayonnement par les éléments chauffants

Confidential
Fives Keods Steel 175
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Déformation thermique des rouleaux

Confidential
Fives Keods Steel 176
10. LA TRACTION ET LE GUIDAGE DE BANDE
Optimisation du profil des rouleaux

On a vu précédemment que le choix du profil des rouleaux était déterminant pour:

• La gestion du guidage de bande

• La gestion des plis de four

Et que l’effet de différents paramètres tels que la conicité (convexité/concavité) des


rouleaux et la traction de bande pouvait être opposé

La mesure et la prise en compte de la déformation thermique des rouleaux dans les


différentes zones du four est également déterminante dans ce sens

Il conviendra donc d’optimiser en particulier le profil des rouleaux (conicité) afin


d’atteindre une situation de compromis qui permette la gestion des différents produits
(formats, nuances…) en maximisant la qualité finale

Confidential
Fives Keods Steel 177
Steel

Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

Confidential
Steel
11. LE CONTROLE DU PROCESS
Systèmes de contrôle

Le contrôle du process est basé sur des systèmes de régulation:

- De la thermique du four

- De la traction de bande

Les consignes et les boucles de régulation peuvent être basés sur des modèles
mathématiques

Confidential
Fives Keods Steel 179
11. LE CONTROLE DU PROCESS
Régulation du four

Objectif: réalisation des cycles thermiques selon les routes métallurgiques définies

Temperature (°C)

1 2 3 4 5 6 7
PRE- MAINTIEN
CHAUFFE ET REFROIDISSEMENT
CHAUFFE FINAL (TOUR)
REFROIDISSEMENT
RAPIDE

EGALISATION

BAIN DE ZINC
Time (s)

Confidential
Fives Keods Steel 180
11. LE CONTROLE DU PROCESS
Régulation du four
Boucles de régulation zone par zone

Chacune des zones est pilotée automatiquement et contrôlée par la température


et la vitesse.

Contrôle du four

• La vitesse de ligne et la température des zones sont pilotées sur base de valeurs
prédéfinies (manuellement ou par un modèle).

• L’opérateur essaie ensuite d’atteindre des conditions optimales en ajustant


manuellement la consigne de température des différentes zones.

• Si ce n’est pas suffisant, l’opérateur peut modifier la vitesse de ligne ou les valeurs
de températures préféfinies afin d’atteindre la cible métallurgique

Actions nécessaires de la part des opérateurs

• Si la capacité de chauffe maximale est atteinte, pour les bandes les plus larges et
les plus épaisses

• Si la vitesse de ligne maximum est atteinte, pour les bandes les plus fines ou les
plus étroites.
Confidential
Fives Keods Steel 181
11. LE CONTROLE DU PROCESS
Régulation du four
Régulation de la température de bande

Donnée d’entrée: température de bande mesurée par pyrométrie en sortie de


chaque section (chauffe, maintien, refroidissement)

Données de sortie: demande calorifique pour chaque zone du four

La demande calorifique est calculée à partir de la température de bande au


travers d’un contrôleur de type PID

Exemple de contrôle en boucle fermée

Confidential
Fives Keods Steel 182
11. LE CONTROLE DU PROCESS
Régulation du four
Exemple de contrôle en mode de commande prédictive

On utilise un modèle dynamique en temps réel afin d'anticiper le futur


comportement du process:

• Changement de la demande calorifique

• Changement du flux massique de bande

Enthalpie
(MJ/tonne)

Température de
bande (°C)

Confidential
Fives Keods Steel 183
11. LE CONTROLE DU PROCESS
FAS (Furnace Automation System)

Coil data (format,


emissivity…)

Confidential
Fives Keods Steel 184
11. LE CONTROLE DU PROCESS
FAS (Furnace Automation System)

Sur la base de modèles mathématiques, le FAS permet de:

• Traduire les données de production en valeurs de consigne

• Assurer la répétitivité et l’homogénéité des températures de recuit

• Optimiser les transitoires thermiques

• Gérer les tolérances faibles

• Déterminer automatiquement la vitesse de ligne maximum admissible

• Limiter la vitesse de ligne lorsque nécessaire (contraintes qualité)

• Prendre des mesures particulières (par ex. prévention des plis de four ou
minimisation de leurs conséquences… )

Confidential
Fives Keods Steel 185
11. LE CONTROLE DU PROCESS
Contrôle de la traction

La traction de bande est mesurée:

• Au minimum en entrée et en sortie du four au niveau de rouleaux déflecteurs

• Pour une ligne verticale, il est possible d’avoir plus de points de mesure:

− Entrée et sortie chauffe

− Sortie maintien

− Sortie refroidissement

− Sortie égalisation (hot bridle – bloc en S)

Confidential
Fives Keods Steel 186
11. LE CONTROLE DU PROCESS
Contrôle de la traction

Pour une meilleure efficacité, les tensiomètres doivent être installés sur un rouleau
déflecteur inférieur.

Confidential
Fives Keods Steel 187
11. LE CONTROLE DU PROCESS
Contrôle de la traction

La régulation de la traction tient compte de plusieurs contraintes telles que:

• La prévention des déports de bande causés par la traction à basse température

• La prévention des plis de four causés par la température élevée et la traction

Confidential
Fives Keods Steel 188
11. LE CONTROLE DU PROCESS
Autres modèles de four

D’autres modèles sont susceptibles d’être implémentés afin d’optimiser le contrôle


du process du four de recuit

• Calcul de l’évolution du profil des rouleaux en fonction:

− Du design du four (position des éléments chauffants, boucliers thermiques…)

− De la température des zones, des éléments chauffants

− Du profil initial

− De la température de bande

• Calcul de la vitesse de ligne maximale admissible en fonction des contraintes des


autres sections de la ligne (dégraissage, essorage, four d’alliation, skin-pass…)

− La contrainte la plus restrictive est prise en compte pour déterminer la vitesse de ligne

Confidential
Fives Keods Steel 189
11. LE CONTROLE DU PROCESS
Gains

L’utilisation de modèles permet de réaliser des gains substantiels dans différents


domaines:

• Productivité: optimisation de la vitesse de ligne…

• Consommables: gaz…

• Qualité: casses de bande, plis de four…

De plus, les modèles permettent de prendre en charge certaines taches jusqu’alors


sous la responsabilité des opérateurs, qui peuvent se consacrer à d’autres taches à
la place

Confidential
Fives Keods Steel 190
Steel

Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

Confidential
Steel
12. DEFECTOLOGIE
Aperçu général
Différents types de défauts dus au four de recuit peuvent apparaître en sortie d’une
ligne de galvanisation.

Type de défaut Origine Localisation Apparence


• Manques de revêtement
Oxydation du fer
• Défaut d’adhérence du
• Tout le four
Oxydation revêtement
• Refroidissement
Oxydation sélective (Mn, Si, Al…) • Points brillants
• Sapins
• Manques de revêtement
• Dégraissage • Défaut d’adhérence du
Carbone
Pollution • Chauffe DFF,RTF revêtement
Fines de fer
• Maintien RTF • Points brillants
• Sapins
• Points brillants
Agglomération de particules sur • Indentation/Embouti/Empreinte
Marque de rouleau Tout le four
les rouleaux • Rayure
• Manque de revêtement

• Vibrations de bande • Rayure


Endommagement • Glissement/frottement entre Tout le four • Indentation/Embouti/Empreinte
la bande et les rouleaux • Manque de revêtement

• Gradient de température
Déformation, plis • Traction Tout le four Plis de la bande
• Profil des rouleaux
Confidential
Fives Keods Steel 192
12. DEFECTOLOGIE
Points brillants

ORIGINES POSSIBLES

• Agglomération de particules sur un rouleau

• Oxydation de la bande (Fe, ox. Sélective)

• Pollution de la bande (C, fines de Fe)

ACTIONNEURS

• Nettoyer/remplacer les rouleaux

• Eviter l’adhérence de particules sur les rouleaux


(revêtement, rugosité des rouleaux…)

• Eviter le glissement entre la bande et les rouleaux


(profil, traction, revêtement, rugosité)

• Vérifier l’étanchéité du four (zones froides en


particulier), des échangeurs à eau, l’état des tubes
radiants (fuites), les réglages DFF

• Vérifier/optimiser les conditions de dégraissage

Confidential
Fives Keods Steel 193
12. DEFECTOLOGIE
Points brillants

REFROIDISSEMENT RAPIDE

• C’est l’endroit le plus sensible à la formation


du défaut « point brillant » causé par
l’agglomération de particules sur les
rouleaux

• Un actionneur possible consiste à mettre en


place un système de sas et de clapet de
fermeture qui s’ouvre et se ferme assez
rapidement, entre la cloche et la zone de
refroidissement. Ce dispositif évite les
variations intempestives de pression dans
cette zone, phénomène qui crée des
courants d’air et fait « voler » les particules
présentes

Confidential
Fives Keods Steel 194
12. DEFECTOLOGIE
Manques de revêtement

ORIGINES POSSIBLES

• Oxydation de la bande (Fe, ox. Sélective)

• Pollution de la bande (C, fines de Fe)


Mauvaise
mouillabilité
• Agglomération de particules sur un rouleau

• Endommagement de la bande

Point noir ou manque visible

Confidential
Fives Keods Steel 195
12. DEFECTOLOGIE
Manques de revêtement

ACTIONNEURS
T fumées (°C)
• Vérifier l’étanchéité du four (zones froides en 1600
partiellement
particulier) et des échangeurs à eau, 1500 réduite

• Vérifier l’état des tubes radiants (fuites)


1400

surface initiale surface propre


1300 et réduite
• Vérifier la pression du four, les niveaux de point de
rosée, le %H2
1200

1100
surface oxydée
• Vérifier les réglages DFF
partiellement
oxydée
1000
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
• Vérifier/optimiser les conditions de dégraissage T bande (°C)

• Nettoyer/remplacer les rouleaux


• Eviter l’adhérence de particules sur les rouleaux (revêtement, rugosité des rouleaux…), le
glissement entre la bande et les rouleaux (profil, traction, revêtement, rugosité)

Confidential
Fives Keods Steel 196
12. DEFECTOLOGIE
Défauts d’adhérence du revêtement

ORIGINES POSSIBLES

• Oxydation de la bande (Fe, ox. Sélective)

• Pollution de la bande (C, fines de Fe)

ACTIONNEURS

• Vérifier l’étanchéité du four (zones froides en


particulier) et des échangeurs à eau,

• Vérifier l’état des tubes radiants (fuites)

• Vérifier la pression du four, les niveaux de point


de rosée, le %H2

• Vérifier les réglages DFF

• Vérifier/optimiser les conditions de dégraissage

Confidential
Fives Keods Steel 197
12. DEFECTOLOGIE
Intentations/Emboutis/Empreintes

ORIGINES POSSIBLES

• Agglomération de particules sur un rouleau

• Endommagement d’un rouleau

• Endommagement de la bande (vibrations de


bande, glissement/frottement entre la bande
et les rouleaux

ACTIONNEURS

• Nettoyer/remplacer les rouleaux

• Eviter le glissement entre la bande et les


rouleaux (profil, traction, revêtement, rugosité)

Confidential
Fives Keods Steel 198
12. DEFECTOLOGIE
Rayures

ORIGINES POSSIBLES

• Agglomération de particules sur un rouleau

• Endommagement d’un rouleau

• Endommagement de la bande (vibrations de


bande, glissement/frottement entre la bande
et les rouleaux

ACTIONNEURS

• Nettoyer/remplacer les rouleaux

• Eviter le glissement entre la bande et les


rouleaux (profil, traction, revêtement, rugosité)

Confidential
Fives Keods Steel 199
12. DEFECTOLOGIE
Plis de four

ORIGINES POSSIBLES

• Surchauffe locale de la bande dans le cas de


changement de conditions process brusques

• Traction de bande trop élevé

• Convexité des rouleaux trop importante,


déformation thermique

ACTIONNEURS

• Stabiliser les conditions process, optimiser les


transitoires (format, vitesse ligne, nuance)

• Contrôle manuel des transitoires si nécessaire

• Optimiser le profil des rouleaux et limiter


l’impact de la température sur le profil des
rouleaux

• Optimsier la gestion des tractions

Confidential
Fives Keods Steel 200
12. DEFECTOLOGIE
Exemple d’analyse fine – Points brillants

OBSERVATIONS MACROSCOPIQUES

• Défaut caractérisé par :

− Des petits tirets brillants,

− Plus ou moins allongés,

− De taille comprise entre 1 et 2 mm,

− Et entourés partiellement d'une zone


plus sombre

• Ce défaut se retrouve sur la tôle


avec un pas de 2560 mm

Confidential
Fives Keods Steel 201
12. DEFECTOLOGIE
Exemple d’analyse fine – Points brillants

OBSERVATIONS AU MICROSCOPE ELECTRONIQUE A BALAYAGE

• Les observations de la surface du revêtement sur un échantillon défectueux montrent


que la zone défaut comporte une rugosité différente comparativement à la zone
hors défaut

100µm

Confidential
Fives Keods Steel 202
12. DEFECTOLOGIE
Exemple d’analyse fine – Points brillants

OBSERVATIONS AU MICROSCOPE ELECTRONIQUE A BALAYAGE

• Après dissolution partielle du revêtement on observe au niveau du défaut:


− Des blessures métal créées par frottement

− La présence de micro particules : Oxyde et carbure de chrome, Ni, Si, Al2O3

• Après dissolution totale du revêtement on observe au niveau du défaut:


− Des blessures et des particules métalliques à la surface du métal de base, composées
d’oxydes de Cr, Si , Ni, Al, et des carbures de Cr

Amas de
particules
métalliques
Blessures

Confidential
Fives Keods Steel 203
12. DEFECTOLOGIE
Exemple d’analyse fine – Points brillants

ORIGINES DU DEFAUT

• Le défaut « Point brillant » est généré sur les rouleaux du four de recuit.

• L’origine de ce défaut à pu être déterminée grâce :

− A la répétition du défaut correspondant à des pas de 2560 mm,

− A des essais de déport de bande,

− A à la présence d’un traceur caractérisant le revêtement des rouleaux (Chrome + Nickel).

• Ce défaut est lié à la présence d’une pollution, composée d’amalgames d’oxyde de


Chrome + traces de Nickel, d'oxyde de Manganèse et de Silice + Alumine, qui
s'accumulent sur les rouleaux du four.

• Etant donné leur dureté, elles peuvent :

− Etre incrustées sur la tôle et générer des emboutis

− Induire un arrachement local plus ou moins important du revêtement des rouleaux.

− Eroder la bande et créer des marques de frottement et générer des fines de fer

Confidential
Fives Keods Steel 204
12. DEFECTOLOGIE
Exemple d’analyse fine – Points brillants

ORIGINES DU DEFAUT

• Les particules métalliques proviennent d’origines différentes au niveau des fours de


recuit:

• Origine du Chrome + traces de Nickel:

− Détérioration du revêtement des rouleaux (oxydation lors du refroidissement pendant les


arrêts)

• Origine de la Silice + Alumine:

− Détérioration des réfractaires du four de recuit par oxydation et choc thermique

• Origine de l’oxyde de Manganèse (hypothèse)

− Diffusion du Manganèse contenu dans la matrice du rouleau (>1%) à travers le revêtement

− Ou écaillage du revêtement mettant à jour la surface du rouleau

Confidential
Fives Keods Steel 205
12. DEFECTOLOGIE
Exemple d’analyse fine – Points brillants

MECANISMES DE FORMATION

FOUR DE RECUIT

Revêtement du Environnement du four


Matrice du rouleau de four
rouleau de four (réfractaires)

Cr, Ni C, Cr, Si, Ni, Mn Si, Al2O3

Dégradation Diffusion du Mn et Si (>1%) à travers le Dégradation des réfractaires


(oxydation) revêtement (par chocs thermiques)

Formation
d’amalgames sur le
rouleau:
Fines de fer véhiculées Carbures de
sur la bande (reliquat Chrome,
tandem et/ou usure de Oxydes de chrome,
la bande) Oxydes de
Manganèse
Nickel, Silice,
Alumine
Confidential
Fives Keods
Fines de fer Steel 206
12. DEFECTOLOGIE
Exemple d’analyse fine – Points brillants

MECANISMES DE FORMATION
Formation
d’amalgames sur le
rouleau

Rouleau de four Zone la plus chaude sur


la bande

Amalgames de
particules

Sens de défilement

Blessure et incrustation
sur la bande

Défaut
«Point brillant»

Confidential
Fives Keods Steel 207
12. DEFECTOLOGIE
Exemple d’analyse fine – Points brillants

ACTIONNEURS

• Les actions correctives concernant l’oxydation des rouleaux et la dégradation des


réfractaires, entraînant le défaut « point brillant », sont donc :

− Vérification et nettoyage par ponçage voire remplacement des rouleaux du four de cette
zone à chaque arrêt avec ouverture du four (fréquence d’ouverture du four minimisée)

− Contrôle et élimination des pics de pression pour éviter le transport de particules vers la zone
de maintien (zone la plus chaude du four) par flux d'atmosphère vers cette partie du four.

− Optimisation de l’atmosphère du four

− Optimiser le design des rouleaux de manière à éviter l’adhérence d’amalgames de particules


(revêtement, rugosité…)

Confidential
Fives Keods Steel 208
Steel

Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

Confidential
Steel
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Qu’est-ce qu’un acier?

Température (°C)

L’acier est constitué d’un alliage Fer-Carbone et


d’éléments additionnels (voir diagramme Fe/C)

La microstructure de l’acier sera différente en


fonction de la température et du taux de
carbonne qu’elle contient: γ
• Ferrite (α)
• Austénite (γ)
• Perlite (ferrite + cémentite (Fe3C)) 4
α+γ

α + Fe3C
α

C(%)

Confidential
Fives Keods Steel 210
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Qu’est-ce qu’un acier?

1 2 Température (°C)

Nucléation de la ferrite La ferrite rejette du C


aux joints de grains dans l’austénite
d’austénite
4 γ
3
1

2
4
α+γ

3 α + Fe3C
α

Ferrite + Perlite Ferrite C(%)

Confidential
Fives Keods Steel 211
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Qu’est-ce qu’un acier?

La microstructure de l’acier dépend aussi des conditions de fabrication telles que les
différents traitements thermiques lors du laminage à chauf ou du recuit, des
sollicitations mécaniques lors des étapes de laminage, etc.

De ces étapes vont dépendre la présence de certains composés ou phases tels que:

- Les précipités

- La bainite, la martensite

- L’austénite résiduelle

- …

C’est pourquoi, en ce qui concerne le traitement thermique, on préférera plutôt utiliser


les diagrammes de Transformation en Refroidissement Continu (CCT - Continuous
Cooling Transformation) ou les diagrammes Temps-Température-Transformation (TTT –
Time Temperature Transformation) en lieu et place du dragramme Fe-C.

Confidential
Fives Keods Steel 212
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Qu’est-ce qu’un acier?

Le diagramme CCT est défini pour une composition d’alliage donné et pour une
vitesse de refroidissement donnée.

Il indique la proportion des différentes phases formées à la fin du refroidissement.

Confidential
Fives Keods Steel 213
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Qu’est-ce qu’un acier?
Le diagramme TTT est défini pour une composition d’alliage donnée.

Ce diagramme est utilisé afin de déterminer à quel moment les différentes phases
sont formées lors d’un traitement isotherme et l’évolution de leur proportion au cours
du temps.

Confidential
Fives Keods Steel 214
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Propriétés produit

Un produit est caractérisé par ses propriétés mécaniques (test de traction) mais
aussi par ses propriétés de mise en oeuvre :

− Aptitude à l’emboutissage

− Aptitude au pliage

− Capacité d’expansion de trous

− Comportement en fatigue

− Soudabilité

− Qualité de surface (rugosité)

− …

Confidential
Fives Keods Steel 215
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Propriétés produit

Les caractéristiques mécaniques sont déterminées


via un test de traction sur échantillons normalisés.
On détermine les propriétés suivantes::

− Limite élastique Re (MPa)

− Contrainte à la rupture Rm (MPa)

− Elongation uniforme et totale Ag, A (%)

− Allongement limite ou palier de limite élastique


Ap (%)

− Coefficient de Lankford ou coefficient


d’anisotropie r (adimensionnel)

− Coefficient d’écrouissage n (adimensionnel)

− Niveau de bake hardening BH2 (MPa)

Confidential
Fives Keods Steel 216
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Propriétés produit

Courbes de traction typiques d’aciers après recuit: avec et sans allongement limite

Aciers HSLA ou AlK Aciers IF ou DP

Contrainte (MPa)
Contrainte (MPa)

Rm Re
Rp0.2
ReH
ReL

Allong. (%)
Allong. (%)
Ag A
Ap Ag A

Confidential
Fives Keods Steel 217
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Propriétés produit
Allongement à rupture (%)

Rm (MPa)

Confidential
Fives Keods Steel 218
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Mécanismes de durcissement

Selon la nuance d’acier considérée, les mécanismes de durcissement utilisés afin


d’améliorer les propriétés mécaniques seront différents

Transformation de
Solution Affinement
Précipitation phase (bainite, Ecrouissage
Solide des grains
martensite)
AlK x
IF x
IF HS x x
HSLA x x x x*
BH x x
DP, TRIP x x x

x* = Re diminue d’abord puis augmente après le skin-pass

Confidential
Fives Keods Steel 219
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Vieillissement

Au-delà des cibles en termes de propriétés mécaniques, il convient de prendre en


compte le vieillissement de certaines nuances d’acier.

Le vieillissement de l’acier est caractérisé par:

− L’augmentation du Re avec le temps

− La diminution simultanée de Ag%

− La formation d’un palier de limite élastique

Avec le phénomène de vieillissement, il


existe un risque élevé d’apparition de
“bandes de Lüders” lors de la déformation.

Confidential
Fives Keods Steel 220
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Effet du process

Process Paramètres principaux Mécanisme métallurgique


Aciérie • Composition chimique • Précipitation
• Transformation de phase
Laminage à • Température de réchauffage • Précipitation – dissolution
chaud • Température au finisseur des précipités
• Vitesse de refroidissement • Ecrouissage et
• Température de bobinage recristallisation
• Transformation de phase
Laminage à • Taux de réduction • Ecrouissage
froid • Texturation
Recuit • Température et temps de maintien • Précipitation
• Vitesse de refroidissement • Dissolution des précipités
• Température et durée de • Recristallisation
survieillissement • Texturation
• Vitesse de refroidissement finale • Ecrouissage
• Allongement au skin-pass

Confidential
Fives Keods Steel 221
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Notions de base – Métallurgie du recuit
Température (°C)

1 2 3 4 5
MAINTIEN

REFROIDISSEMENT
CHAUFFAGE
SURVIEILLISSEMENT
(Egalisation + bain de Zn)
REFROIDISSEMENT FINAL
(Tour)
Temps (s)
1: Le chauffage assure la recristallisation

2: Le maintien à haute température permet d’achever la recristallisation et permet la croissance


des grains

3: Le refroidissement permet de geler le carbone en sursaturation ou d’obtenir des phases hors


équilibre

4: Le survieillissement permet de faire précipiter les éléments interstitiels tels que le Carbone ou
l’Azote

5: Le refroidissement final permet d’amener la bande à une température permettant le skin pass et
également d’achever certaines transformations de phases.

Confidential
Fives Keods Steel 222
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers calmés aluminium (AlK)

IF à rupture (%)
Allongement

60
IF
50

40 AlK IF-HS

BH
30 C-Mn
TRIP
20 HSLA

DP
10

0 200 400 600 800 1000 1200


Rm (MPa)

Confidential
Fives Keods Steel 223
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers calmés aluminium (AlK)
Acier calmé aluminium = l’acier a été complètement désoxydé par l’ajout
d’aluminium à l’aciérie, avant la coulée continue

CONCEPT METALLURGIQUE DES ACIERS ALK

• Précipitation des AlN lors du bobinage après laminage à chaud (plus de vieillissement
possible du à l’azote)

• Précipitation de la cémentite Fe3C contrôlée par le surveillissement (plus de vieillissement


possible du au carbone). Sur une ligne de galvanisation, la section de survieillissement est
courte comparativement à une ligne de recuit continu: on préférera adapter la chimie de
l’acier en limitant la quantité de carbone disponible pour la précipitation

Température (°C)

Dissolution
Fe3C

Précipitation Fe3C

SURVIEILLISSEMENT

Confidential
Temps (s)
Fives Keods Steel 224
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers calmés aluminium (AlK)

Al – K (ferrite)

Confidential
Fives Keods Steel 225
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers calmés aluminium (AlK)

Re
n
(Mpa)
Palier Ap%

Re

Ap%

Allongement au skin-pass (%)

Confidential
Fives Keods Steel 226
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers calmés aluminium (AlK)

Qualités pour emboutissage simple (DC01, DC03 cf. Euronorm)

Rp0,2 Rm
Nuance Standard A80% r n
MPa MPa

CQ DC01 < 280 270 - 410 28 - -

DQ DC03 < 240 270 - 370 35 > 1,3 -

Confidential
Fives Keods Steel 227
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers calmés aluminium (AlK)

Process Difficultés

Aciérie Faible taux de C et Mn

Laminage à
Température de bobinage élevée pour précipiter les AlN
chaud
• Température de recuit et temps de maintien ajustés en
fonction de la nuance
Recuit • Vitesse de refroidissement, température et durée de
survieillissement sont choisis pour permettre la précipitation
et la coalescence de la cémentite.

Confidential
Fives Keods Steel 228
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers calmés aluminium (AlK)

PROPRIETES

Emboutissabilité

UTILISATION

Applications en pliage et emboutissage simple (pièces pour l’industrie générale,


l’électroménager, les conteneurs, les radiateurs…)

Confidential
Fives Keods Steel 229
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF

IF à rupture(%)
Allongement

60
IF
50

40 AlK IF-HS

BH
30 C-Mn
TRIP
20 HSLA

DP
10

0 200 400 600 800 1000 1200


Rm (MPa)

Confidential
Fives Keods Steel 230
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF

IF = Interstitial Free = pas d’élément intersticiel dans l’acier

CONCEPT METALLURGIQUE DES ACIERS IF

Précipitation des éléments interstitiels en solution (pas de vieillissement du à C ou N)


grâce à l’éjout de Titane ou Niobium.

• Tieff = Titotal - 1,5 S - 3,4 N- 4C avec Tieff > 0 (Tieff augmente avec la nuance)

Confidential
Fives Keods Steel 231
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF

IF (ferrite)

Confidential
Fives Keods Steel 232
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF

Re
(Mpa) n

Palier Ap%

Re

Ap%

Allongement au skin-pass (%)

Confidential
Fives Keods Steel 233
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF

Qualités pour emboutissage profond ou extra profond telles que DC03,DC04, DC05,
DC06 et DC07 (Euronorm)

Rp0,2 Rm
Nuance Standard* A80% r n
MPa MPa
DQ DC03* < 240 270 - 370 35 > 1,3 -
DDQ DC04 < 210 270 - 350 38 > 1,6 > 0,180
DDQ DC05 < 180 270 - 330 40 > 1,9 > 0,200
EDDQ DC06 < 170 270 - 330 41 > 2,1 > 0,220
SEDDQ DC07 < 150 250 - 310 44 > 2,5 > 0, 230

*DC03 peut être réalisé sur base d’une chimie AlK ou IF

Confidential
Fives Keods Steel 234
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF

Process Difficultés

• Faible teneur en Carbone


Aciérie
• Ajout de Ti ou Nb en quantité suffisante pour précipiter C et N

Taux de réduction élevé de manière à stocker une grande


Laminage à
quantité d’énergie et ainsi abaisser la température de début de
froid
recristallisation
• Température de recuit et temps de maintien ajustés en
fonction de la nuance
• Pas besoin de survieillissement: l’acier ne comporte pas
Recuit d’éléments interstitiels (en solution)
• Faible allongement au skin-pass de manière à conserver les
propriétés mécaniques visées

Confidential
Fives Keods Steel 235
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF

PROPRIETES

Capacité de déformation élevée

UTILISATION

Emboutissage profond ou extra profond de pièces structurales et de pièces


d’aspect pour l’automobile

Panneau latéral

Confidential
Fives Keods Steel 236
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF-HS (High Strength)

IF à rupture (%)
Allongement

60
IF
50

40 AlK IF-HS

BH
30 C-Mn
TRIP
20 HSLA

DP
10

0 200 400 600 800 1000 1200


Rm (MPa)

Confidential
Fives Keods Steel 237
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF-HS (High Strength)

IF HS = IF High Strength, c’est-à-dire IF à haute résistance

CONCEPT METALLURGIQUE DES ACIERS IF-HS


Durcissement des IF par l’addition d’éléments en solution solide tels que P, Mn ou Si

IF HS (ferrite)

Confidential
Fives Keods Steel 238
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF-HS (High Strength)

Effet des éléments en solution solide sur les propriétés mécaniques de l’acier

P est l’élément le plus fréquemment utilisé car il a un effet important sur la limite
élastique Re. Néanmoins, l’ajout de P a un effet négatif sur l’allongement.

Confidential
Fives Keods Steel 239
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF-HS (High Strength)

EN 10268+A1 (2013)
IF –HS

Rp0,2 Rm
Nuance Standard A80% r n
MPa MPa
HC180Y 180 - 230 330 - 400 35 > 1,7 > 0,19
HC220Y 220 - 270 340 - 420 33 >1,6 > 0,18
HC260Y 260 - 320 380 - 440 31 > 1,4 > 0,17

Confidential
Fives Keods Steel 240
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF-HS (High Strength)

Process similaire aux IF + ajout d’éléments en solution solide

Process Difficultés

• Faible teneur en Carbone


Aciérie • Ajout de Ti ou Nb en quantité suffisante pour précipiter C et N
• Ajout de Mn, Si ou P pour durcir l’acier

Laminage Taux de réduction élevé de manière à stocker une grande quantité


à froid d’énergie et ainsi abaisser la température de début de recristallisation
• Température de recuit et temps de maintien ajustés en fonction de
la nuance
• Pas besoin de survieillissement: l’acier ne comporte pas d’éléments
CAL interstitiels (en solution)
• Faible allongement au skin-pass de manière à conserver les
propriétés mécaniques visées

Confidential
Fives Keods Steel 241
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers IF-HS (High Strength)
PROPRIETES

• Résistance mécanique élevée

• Bonne emboutissabilité

UTILISATION

Capot, passage de roues, plancher, renforts, etc.

Confidential
Fives Keods Steel 242
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers à Bake Hardening (BH)

IF à rupture (%)
Allongement

60
IF
50

40 AlK IF-HS

BH
30 C-Mn
TRIP
20 HSLA

DP
10

0 200 400 600 800 1000 1200


Rm (MPa)

Confidential
Fives Keods Steel 243
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers à Bake Hardening (BH)

Bake Hardening = “Durcissement à la cuisson” c’est-à-dire une augmentation de la


limite élastique lors de la cuisson de la peinture dans l’atelier du constructeur
automobile.

CONCEPT METALLURGIQUE DES ACIERS A BAKE HARDENING

Le carbone libre, en solution, diffuse lors de la cuisson de la couche de cataphorèse


(première couche de peinture, cuisson à 170°C pendant 20min) et bloque le
mouvement des dislocations générées lors de l’emboutissage. Le blocage des
dislocations a pour conséquence une augmentation de la limite élastique.

CHIMIE

Les aciers BH peuvent être obtenus sur base des chimies AlK, IF ou IF-HS (IF Nb)

Confidential
Fives Keods Steel 244
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers à Bake Hardening (BH)

Bake Hardening = “Durcissement à la cuisson” c’est-à-dire une augmentation de la


limite élastique lors de la cuisson de la peinture dans l’atelier du constructeur
automobile.

• Il s’agit d’une forme de


vieillissement provoqué
• En contrepartie, les aciers
BH sont très sensibles au
vieillissement au stockage
(durée de garantie bien
définire).

Confidential
Fives Keods Steel 245
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers à Bake Hardening (BH)

BH (ferrite)

Confidential
Fives Keods Steel 246
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers à Bake Hardening (BH)

L’effet BH est contrôlé par le paramètre “BH2”

1) Déformation à 2% dans un essai de traction standard  Re2%

2) Cuisson de l’éhantillon à 170°C pendant 20min

3) Poursuite de l’essai de traction  ReL

BH2

BH2 = ReL – Re2%

Confidential
Fives Keods Steel 247
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers à Bake Hardening (BH)
Euronorm EN 10268 +A1

Rp0,2 Rm BH2
Nuance Standard A80% r n
MPa MPa MPa
HC180B 180 - 230 290 - 360 34 > 1,6 > 0,17 > 35
BH-HSS340/440 HC220B 220 - 270 320 - 400 32 >1,5 > 0,16 > 35
HC260B 260 - 320 360 - 440 29 - - > 35

Confidential
Fives Keods Steel 248
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers à Bake Hardening (BH)

En fonction de la famille d’acier, les aciers BH ne seront pas obtenus de la même


façon:

• A partir d’une chimie AlK

La quantité de carbone en solution est ajustée par la chimie initiale à l’aciérie et


une adaptation du cycle thermique. L’objectif est de garder une certaine
quantité de carbone en solution en fin de cycle permettant l’effet BH.

• A partir d’une chimie IF ou IF-HS

La quantité de carbone en solution est fixée à l’aciérie. Un contrôle strict de


quantités de carbone, azote, titane et niobiom est nécessaire afin de garantir la
quantité de carbone en solution restante en fin de cycle.

Dans certains cas (IF Nb), une température de maintien élevée est nécessaire afin
de dissoudre les précipités NbC et remettre du carbone en solution

Confidential
Fives Keods Steel 249
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers à Bake Hardening (BH)
PROPRIETES

• Bonne aptitude à l’emboutissage (avant durcissement)

• Résistance mécanique élevée après emboutissage et cuisson peinture (effet BH)

• Bonne résistance à l’indentation

UTILISATION

Principalement pour les pièces visibles telles que les portes, le hayon, le capot, le
toit…

Confidential
Fives Keods Steel 250
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers HSLA

IF à rupture (%)
Allongement

60
IF
50

40 AlK IF-HS

BH
30 C-Mn
TRIP
20 HSLA

DP
10

0 200 400 600 800 1000 1200


Rm (MPa)

Confidential
Fives Keods Steel 251
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers HSLA
HSLA = High Strength Low Alloyed c’est-à-dire des aciers microalliés à haute
résistance

CONCEPT METALLURGIQUE DES ACIERS HSLA

• Précipitation de C et N grâce à l’ajout de Nb, Ti, V ou B. Des précipités fins et


dispersés conduisent à un durcissement maximum.

• Affinement du grain en raison d’un retard de la recristallisation / de la croissance


des grains lors du recuit causé par la présence des éléments d’alliage.

Confidential
Fives Keods Steel 252
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers HSLA

HSLA ( ferrite)

Confidential
Fives Keods Steel 253
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers HSLA

Rp0,2 Rm
Nuance Standard A80% r n
MPa MPa
CQHSS440 HC260LA 240 - 310 340 - 420 27 - -
HC300LA 280 - 360 370 - 470 24 - -
HC340LA 320 - 410 400 - 500 22 - -
HC380LA 350 - 460 430 - 550 20 - -
CQHSS590 HC420LA 390 - 500 460 - 580 18 - -
HC460LA 420 - 560 480 - 630 14 - -
HC500LA 460 - 600 520 - 690 13 - -

Confidential
Fives Keods Steel 254
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers HSLA

Process Difficultés

Réchauffage
Dissolution complète des Nb(C,N)
des brames

Laminage à Vitesse de refroidissement élevée après laminage à chaud


chaud pour affiner les précipités
Température de recuit élevée à cause du faible taux de
réduction au laminage à froid et au Nb (température de
Recuit recristallisation élevée)
Elongation élevée au skin-pass nécessaire à la suppression du
palier de limite élastique (présence de C en solution)

Confidential
Fives Keods Steel 255
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers HSLA

PROPRIETES

- Haute résistance

- Bonne soudabilité

- Bonne résistance à la fatigue

UTILISATION

Pièces de structure comme les renforts ou les systèmes de suspension

Confidential
Fives Keods Steel 256
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers Dual Phase (DP)

IF à rupture (%)
Allongement

60
IF
50

40 AlK IF-HS

BH
30 C-Mn
TRIP
20 HSLA

DP
10

0 200 400 600 800 1000 1200


Rm (MPa)

Confidential
Fives Keods Steel 257
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers Dual Phase (DP)
Les aciers DP = Dual phase sont composés d’un mélange d’ilots de martensite dure
dans une matrice de ferrite ductile

CONCEPT METALLURGIQUE DES ACIERS DP

La ferrite permet d’assurer une bonne aptitude à l’emboutissage tandis que la


martensite permet d’assurer une résistance mécanique élevée.

Lors du cycle de recuit, la formation de martensite se produit lors du refroidissement


rapide.

Confidential
Fives Keods Steel 258
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers Dual Phase (DP)

Ferrite = 75 - 80 % (noir)
Martensite = 10 – 20 % (blanc)

Confidential
Fives Keods Steel 259
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers Dual Phase (DP)

Les propriétés mécaniques des aciers DP dépendent:

De la taille des grains de ferrite et de l’enrichissement de l’austénite en C: plus le


taux de réduction obtenu lors du laminage à froid est élevé, plus la température de
début de recristallisation sera faible. De plus, une température de recuit faible
favorisera une teneur en C élevée dans l’austénite.

Confidential
Fives Keods Steel 260
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers Dual Phase (DP)
Les propriétés mécaniques des aciers DP dépendent:

De la taille des ilôts de martensite: une perlite fine (troostite) est nécessaire en fin de
laminage à chaud, ce qui requiert un refroidissement rapide et un bobinage froid

Du % de martensite: l’augmentation de la résistance mécanique de l’acier est


obtenue grâce à la martensite

s= fferrite*sferrite + ( 1 - fferrite)*smartensite avec sMartensite = 290+ 1800*[%C]1/2 (MPa)

Confidential
Fives Keods Steel 261
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers Dual Phase (DP)
Les propriétés mécaniques des aciers DP dépendent:

Du % de martensite: l’augmentation de la résistance mécanique de l’acier est


obtenue grâce à la martensite

s= fferrite*sferrite + ( 1 - fferrite)*smartensite avec sMartensite = 290+ 1800*[%C]1/2 (MPa)

Les niveaux de température de


transformation martensitique Ms(°C)
et de vitesse de refroidissement
critique Vc(°C/s) sont dépendants de
la chimie de l’acier
 Les éléments “trempants” tels que
Cr, Mo… favorisent la formation de
martensite

Confidential
Fives Keods Steel 262
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers Dual Phase (DP)

Cas de la ligne de galvanisation:

• Vitesse de refroidissement plus faible que sur un recuit continu

• Palier de survieillissement à 460°C dans l’égalisation et le bain de Zn

Nécessité d’adapter la chimie d’acier


pour assurer de manière robuste la
formation d’une quantité suffisante de
martensite
Dans certains cas, une adaptation de la
section de refroidissement (voire de
l’égalisation) est nécessaire

Confidential
Fives Keods Steel 263
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers Dual Phase (DP)

Rp0,2 Rm
Nuance Standard A80% n BH2
MPa MPa
HCT450X 260 - 340 > 450 > 27 > 0,16 > 30
HCT500X 300 - 380 > 500 > 23 > 0,15 > 30
DP-HSS590 HCT600X 340 - 420 > 600 > 20 > 0,14 > 30
DP-HSS780 HCT780X 450 - 560 > 780 > 14 - > 30
DP-HSS980 HCT980X 600 - 750 > 980 > 10 - > 30

Confidential
Fives Keods Steel 264
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers Dual Phase (DP)

Process Difficultés

Faible taux de carbone pour une meilleure soudabilité


Aciérie
Nb pour affiner la microstructure

• Refroidissement rapide afin d’éviter la diffusion du carbone


Laminage à
(ségrégation)
chaud
• Température de bobinage faible pour affiner la ferrite

Laminage à Taux de réduction élevé pour affiner la ferrite et faciliter la


froid recristallisation

• Température de recuit en fonction de la nuance visée


• Durée de recuit élevée (~60s) pour atteindre un équilibre
Recuit entre la ferrite et l’austénite
• Vitesse de refroidissement ajustée en fonction de la fraction
de martensite visée
Confidential
Fives Keods Steel 265
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers Dual Phase (DP)

PROPRIETES

- Haute résistance

- Aptitude à l’emboutissage

- Capacité d’absorption d’énergie élevée

- Résistance élevée à la fatigue

- Effet BH

UTILISATION

Pièces de structure et de sécurité telles que les poutres, les traverses, les renforts…

Confidential
Fives Keods Steel 266
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers TRIP

IF à rupture (%)
Allongement

60
IF
50

40 AlK IF-HS

BH
30 C-Mn
TRIP
20 HSLA

DP
10

0 200 400 600 800 1000 1200


Rm (MPa)

Confidential
Fives Keods Steel 267
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers TRIP
TRIP = Transformation Induced Plasticity soit Plasticité induite par la déformation 
l’austénite résiduelle obtenue après le recuit se transforme en martensite grâce à
l’énergie apportée par la déformation lors de l’emboutissage des pièces

CONCEPT METALLURGIQUE DES ACIERS TRIP

La ferrite et l’austénite résiduelle donnent une bonne emboutissabilité à l’acier. Lors


de la déformation plastique (emboutissage), l’austénite résiduelle se transforme en
martensite: la résistance mécanique de la pièce augmente.

Confidential
Fives Keods Steel 268
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers TRIP

Austénite résiduelle (blanc) = 18 %


Ferrite + Bainite (brun et bleu) = 82 %

Confidential
Fives Keods Steel 269
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers TRIP

Rp0,2 Rm
Nuance Standard A80% n BH2
MPa MPa
HCT690T 430 - 550 > 690 > 23 > 0,18 > 40
TRIP-
HCT780T 470 - 600 > 780 > 21 > 0,16 > 40
HSS780

Confidential
Fives Keods Steel 270
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers TRIP

Process Difficultés
Suffisamment de Carbone ainsi que d’Al ou Si sont nécessaires
Aciérie afin d’obtenir un effet trempant qui permettra de stabiliser
l’austénite résiduelle lors du refroidissement
• Température de recuit définie en fonction de la nuance
TRIP visée (quantité de ferrite et d’austénite résiduelle)
• Refroidissement : suffisamment rapide pour être dans le
Recuit domaine bainitique
• Survieillissement : température et durée fixés de manière à
augmenter la quantité d’austénite lors de la transformation
bainitique

Confidential
Fives Keods Steel 271
13. ASPECTS METALLURGIQUES
Les aciers TRIP
Propriétés

- Bonne aptitude à l’emboutissage (avant durcissement)

- Haute résistance (après emboutissage : effet TRIP)

- Capacité d’absorption d’énergie élevée

- Résistance élevée à la fatigue

- Effet BH

UTILISATION

Pièces de structure et de sécurité comme les traverses, les poutres,


les pieds milieux, les seuils ou les renforts de pare-chocs.
Pied milieu

Confidential
Fives Keods Steel 272
Steel

Formation au process de galvanisation à chaud


Première partie: le four de recuit
1. OBJECTIFS
2. DIFFERENTS TYPES DE FOURS
3. LA COMBUSTION
4. LE TRANSFERT THERMIQUE
5. LE PRECHAUFFAGE PAR FLAMME DIRECTE
6. LE PRECHAUFFAGE PAR JETS GAZEUX
7. LE CHAUFFAGE PAR TUBES RADIANTS
8. LE MAINTIEN
9. LE REFROIDISSEMENT
10. TRACTION, ROULEAUX ET GUIDAGE
11. LE CONTRÔLE DU PROCESS
12. DEFECTOLOGIE
13. ASPECTS METALLURGIQUES
14. MAINTENANCE

M. Monnoyer

Confidential
Steel
14. MAINTENANCE
Exemple de travaux de maintenance à réaliser sur le four de recuit

A réaliser quotidiennement

Ligne de
Travaux de maintenance
galvanisation
Contrôler l’image des caméras en particulier au refroidissement
Refroidissement: contrôler les ventilateurs (bruit, vibrations, température) et la
lubrification des roulements des ventilateurs
Four
Pyromètres: nettoyer les hublots, vérifier l’alignement, vérifier le refroidissement
Brûleurs (DFF, RTF): contrôler le fonctionnement des brûleurs, les pressions d’air
et de combustible, le taux d’oxygène, l’analyse et la température des fumées

Confidential
Fives Keods Steel 274
14. MAINTENANCE
Exemple de travaux de maintenance à réaliser sur le four de recuit

A réaliser lors de chaque arrêt programmé

Ligne de
Travaux de maintenance
galvanisation
Brûleurs (DFF, RTF): contrôler les rapports air/gaz
Contrôler les roulements des rouleaux et leur lubrification
Réparer les fuites détectées en marche ligne
Four
Contrôler et si nécessaire ajuster/calibrer les analyseurs (en particulier les
hygromètres)
Contrôler la propreté des parois de cloche, du sabot de cloche et les hublots
des caméras

Confidential
Fives Keods Steel 275
14. MAINTENANCE
Exemple de travaux de maintenance à réaliser sur le four de recuit

A réaliser lors d’un long arrêt (habituellement : arrêt annuel)

Ligne de
Travaux de maintenance
galvanisation
Contrôler l’étanchéité des tubes radiants et remplacer les tubes confirmés
défectueux (15 par an)
Contrôler le profil, l’horizontalité, la perpendicularité, la rugosité des
rouleaux et les remplacer si nécessaire (3 à 4 par an)
Contrôler et remplacer les éléments d’isolation thermique
Four Contrôler et remplacer les briques réfractaires
Contrôler l’isolation des connections électriques
Nettoyer et tester sous pression les échangeurs thermiques
Calibrer les pyromètres
Nettoyer les circuits hydrauliques (calcaire…)

Confidential
Fives Keods Steel 276
14. MAINTENANCE
Lors d’un arrêt de ligne…

Dans le cas d’un arrêt long ou d’une casse de


bande:

• Eteindre les brûleurs

• Purger l’atmosphère du four à l’azote

• Refroidir le four jusqu’à 300-350°C

• Ouvrir le four

• Terminer le refroidissement (température


ambiante)

 Durée totale: 8 à 24 heures

Confidential
Fives Keods Steel 277
14. MAINTENANCE
Refroidissement

• Dès l’arrivée d’un incident dans cette zone, une vérification immédiate et
systématique de son impact est réalisée dans la zone horizontale

• Dans le cas d’un incident entraînant l’apparition d’un amalgame sur un


rouleau sensible, la procédure à suivre est la suivante :

− Augmenter la traction de bande au maximum

− Augmenter la température dans le sas de la zone de maintien

− Dans les cas les plus graves, inverser le sens de rotation du rouleau touché pour
enlever l’amalgame.

• A chaque changement de poste, la zone horizontale est vérifiée

Confidential
Fives Keods Steel 278
14. MAINTENANCE
Refroidissement

• Tous les trois mois

− Vérification de tous les rouleaux

− Récupération des particules trouvées pour analyses

− Ponçage manuel des cylindres

− Nettoyage du sas après protection des rouleaux par du plastique d’emballage

− Balayage

− Aspiration

Confidential
Fives Keods Steel 279
14. MAINTENANCE
Mesure du profil des rouleaux

Confidential
Fives Keods Steel 280
14. MAINTENANCE
Mesure du profil des rouleaux
Jauge « à aiguille »

• Mesure tous les 10cm


• Noter la valeur mesurée
• Consigner dans un tableau
(type XLS)
• Tracer un graphique

Confidential
Fives Keods Steel 281
14. MAINTENANCE
Mesure du revêtement des rouleaux

• Poncer le revêtement sur le côté du rouleau


(référence)
• Calibrer l’instrument de mesure
• Mesurer l’épaisseur du revêtement en 3 points
(côté moteur – axe – côté opérateur)

Confidential
Fives Keods Steel 282
14. MAINTENANCE
Mesure de la circularité des rouleaux

Confidential
Fives Keods Steel 283
14. MAINTENANCE
Mesure de la rugosité des rouleaux

Confidential
Fives Keods Steel 284
14. MAINTENANCE
Fréquence de maintenance des rouleaux

Confidential
Fives Keods Steel 285
14. MAINTENANCE
Maintenance des rouleaux: organisation

• Une fiche par rouleau


• A remplir par l’opérateur
• Le management de jour vérifie les documents
• Décisions concernant les actions à entreprendre
• Suivre les tendances
Confidential
Fives Keods Steel 286
14. MAINTENANCE
Maintenance des rouleaux: organisation

Confidential
Fives Keods Steel 287
14. MAINTENANCE
Maintenance des rouleaux: organisation

Confidential
Fives Keods Steel 288

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