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LE LrvRE DE l'ÉrnNcnÉrrÉ
GGE
GHAMBRE GENEVOISE
oe l'ÉrnrucxÉrrÉ ET DEs rorruREs
www'cge.ch
2008
2 3
LE LrvRE DE l'ÉrnNcnÉlrÉ
Octobre 2008
ISBN : 978-2-8399-0433-9
4 5
Table des matières (suite)
Table des matières Page
l6 l- Supponrs
pnÉplnanlol
95 . Tottunes vÉeÉmlrsÉes À cULTURE ExrENSlvE
. Toltunes vÉcÉmltsÉes À cULTURE ¡NTENStvE
l6 Les supponrs-TYPE ET LEUR 96
97 . Coxcepr er exÉcuno¡¡ (rotrune À vÉcÉr¡us¡rloH exreHstve)
17 Les supponrs ET LEURS DANcERS . DÉtlt-s pARTrcuLrERs D'ExÉcurtoH
100
23 Peures 102 . Te¡¡oANcEs
103 . Recouunlorrorus
et les indications fournies sont indubit"bl"r et collent parfaitement à la réalité ; tous les systè-
mes ou détails évoqués ont, une fois ou I'autre, été adoptés par I'auteur et exécutés avec
des Les normes SlA, ainsi que les documentations techniques peuvent être obtenues auprès de
conclusions positives. Société suisse des ingénieurs et des architectes (SlA)
www.sia.ch
En matière d'étanchéité, on ne plaisante pas et le but de cet ouvrage est de permettre
au
constructeur de faire le bon choix, et à I'applicateur, de faire le bon geste
8 9
RetsEtcNEMENTs PRATIQUES SvMeoLEs
Tableau sYnoPtique
page 41 lsolation thermique
Gravier rond
HË¡ILéd,étanchéitéavecprotectionparpaillettesminérales
Dénomination et marque de Produit
ou d'un fabricant, est donnée Bois (carrelets, lambourdes)
La référence à un produit, ou encore la mention d'un fournisseur
en aucun cas un conseil ou
au seul titre d,exemple afin d'éclairer le lecteur: cela ne constitue
de I'auteur ou des
une recommandation d'utilisation susceptible d'engager la responsabilité Tôle nervurée
éditeurs.
o
à la norme SIA 271
Terminologie - Remarques relatives à la traduction par rapport o,,/' Maçon nerie préfabriq uée
Planification
Son choix ne doit ni être fait empiriquement, ni être basé sur les conseils de fournisseurs de
matériaux ou même sur une expérience antérieure plus ou moins heureuse.
Ce choix dépend d'une multitude de facteurs mais surtout d'une concertation étroite entre le
concepteur (architecte, ingénieur ou entreprise genérale) et I'entrepreneur spécialisé lors de
l'élaboration du projet.
C'est à ce stade que I'entrepreneur, bien au fait des exigences du concepteur et des conditions
fixées par les exigences du chantier, pourra valablement déterminer le système d'étanchéité
adéquat.
Lors de la conception d'un système d'étanchéité, et pour que l'étanchéité et I'isolation thermique
remplissent parfaitement leurs rôles, il faut tenir compte des éléments suivants :
a Support
Dalle 8.4., tôle nervurée, etc.
Gontexte d'application
Lieu d'intervention, locaux sous-jacents, utilisation du bâtiment, exigences sur le plan de la
physique du bâtiment, environnement, etc.
Genre de toiture
Plate, jusqu'à 5 % de pente, env.
Rampante et inclinée, avec plus de 5 % de pente, env.
Utilisation
Nue, non praticable, praticable (piétonne ou carrossable), souterraine
Type de couche de protection ou de revêtement praticable (couche d'usure ou d'utili-
sation)
Protection légère rapportée, gravier rond, dallages, végétalisation, etc.
Structure-type
Toiture froide ou chaude
14 15
Les suPPoRTs ET LEURs DANGERs
1- SuppoRTs Gonstructions légères r éléments préfabriqués, tôles nervurées, bois
Les suPPoRTS'TYPE ET LEUR pnÉpnRnrlou
Support-tYPe Exemples
.
Précautions et PréParation
Etat de surface : lisse, plane, sans irrégularités (SlA414)
A
Les flèches
J__ ___t En général, flèche maximale
admise = 11200e à 1/350e de la
I Lourd massif
Dalles pleines ou nervurées
en béton armé
. Vérifier la siccité portée
non isolé Si système d'étanchéité collé
Dalles alvéolées avec hourdis
:
. Vérifier:
2 Lourd Préfabriqué
Eléments Porteurs en béton
préfabriqué . Les pentes . Causes Statique de la construction - poids propre des éléments -
non isolé . Létanchéité à l'air portée
. La liaison et stabilité des éléments
. Pontage des joints Surcharges prévues (étancheité, couche de protection ou revê-
tement praticable, neige)
. . Support propre, lisse, sans produit de préservation
Surcharges accidentelles (accumulation d'eau ou de neige hors
3 Bois naturel, .
Lambrissage rainé-crêté
Supports de Panneaux du bois
panneaux de Particules,
de particules Etat de siccité avant, pendant et après la pose normes, éléments rapportés ultérieurement tels bacs à fleurs
etc. . Planchers comPosites avec Ventilation par. ex.)
isolation thermique Mise en pente
(éléments-caisson) Mise hors d'eau immédiate par le charpentier
ftmosf)nltbT-o¡l"flmîÍî$q
. Effets sur l'étanchéité Cisaillement au droit des joints des éléments, fatigue et déchi-
\-,/f_,/a-r aôp rure du revêtement
4 Lourd isolé
. Dito support I
avec isolation thermique
. Temps de séchage
. Siccité dt
È.o ô¡o o
a
o rapportée
Avec tout système d'étan-
chéité adhérent sous une aire
. Précautions - Calculs statiques et réalisation de la structure corrects
\0
carrossable :
1- Exigences de PréParation
- Rendre les éléments solidaires entre eux de façon qu'ils ne pro-
5 fOle profilée isolée
. Tôle nervurée Vérifier:
selon les normes routières
voquent aucun dommage dans le système d'étanchéité
. .
Bacs autoPorteurs
.
Les pentes
L'étanchéité à l'air
sN 640 450 - Faciliter l'écoulement d'eau
. La liaison et stabilité des élé-
ments
2- Siccité absolue de la dalle et
de l'enduit d'aPPrêt
- Systèmes d'étanchéité libres ou avec fixation mécanique
. 3- Pas de ragréage au mortier,
.
Pontage des joints
Eliminer tous détritus du fond
des ondes
pas de chaPe raPPortée
Seuls matériaux admis :
résines époxY 400/800 gr/m'?
A
Les surcharges
Vérifier: ou mastic d'asPhalte
6 Eléments isolants Béton cellulaire armé
. 4- Procéder par grenaillage ñ
porteurs
Béton de copeaux de bois
armé
Béton d'argile exPansé
.
.
Les pentes
L'étanchéité à I'air
La liaison et stabilité des
ou nettoyage à I'eau sous
pression, en vue d'éliminer
v
éléments laitance, produit de cure ou
Planchers bois comPosites
isolés thermiquement --+ t . Pontage des joints film de post-traitement, etc.
5- Amélioration de la rugosité, si
besoin
Structure porteuse avec Risques dus aux contraintes occasionées au béton par les chocs . Causes En général, fautes conceptuelles (non-respect des règlements
7 isolation thermique en thermiques.
ôO o\
òonsulier impérativement I'ingénieur et l'entrepreneur d'étanchéité
relatifs aux surcharges admissibles) ou d'utilisation
Qo o a ooQ
sous-face
(mise en charge ultérieure des toitures, délibérément ou acci-
dentellement)
. Effets sur l'étanchéité Cisaillement au droit des joints des éléments, fatigue et déchi-
L1 <90mm
L
Si L1 > 90 mm, support auxiliaire nécessaire
rure du revêtement
A u
La perméabilité à I'air
I /
2æ
. Effets sur l'étanchéité Si le support est perméable à I'air, soit qu'il comporte des élé-
. Flèches - Usuellement, on admet une flèche maximale en fonction de la
portée L, de 11200 à 1/350.
ments de surface fractionnés et jointifs (voliges, tôles nervu-
Toutefois, on s'en tiendra aux prescriptions du fabricant et à I'avis
rées...), soit qu'il ait une grande porosité, cette surpression
s'exerce en grande partie sur les éléments les plus imperméa- de I'ingénieur.
bles se trouvant au-dessus de l'élément porteur. En particulier
- Le fléchissement ne doit avoir aucune influence nuisible sur le
sur le système d'étanchéité qui, selon le mode de fixation, peut
comportement du système d'étanchéité ; en cas de toiture sans
pente, pour éviter une stagnation d'eau, créer une contreflèche ou
être totalement ou partiellement arraché
augmenter le nombre de naissances d'eau pluviale.
. Précautions Fixations adéquates ou lestage du revêtement d'étanchéité et
- La différence de hauteur des arêtes supérieures de deux tôles
de son isolation thermique
adjacentes ne doit pas être supérieure à 2 mm.
Pontage des joints des éléments de structure
- La flèche sous I'effet du poids propre de la tôle profilée, perpen-
diculaire à I'axe de la portée, ne doit pas dépasser 3 mm mesuré
Choix des structures mieux adapté et mesures particulières
pour en assurer l'étanchéite fiointage, type de mise en oeuvre, de sommet d'onde à sommet d'onde dans le cas de structures
collées.
mise en place d'une étanchéité à I'air).
18 19
-
Problèmes spécifiques au bois Gonstructions massives
Le bois est un matériau vivant qui réagit de façon particulière sous I'effet de certaines contrain-
tes.
De ce fait, l'étude et la mise en oeuvre du système d'étanchéité sont liées à des directives pré- o,o a o CJ 0 o(
. Mise hors d'eau - Sauf s'il s'agit du plan extérieur d'une toiture froide, la mise hors d'eau
. Causes - Eléments extérieurs non isolés thermiquement (corniches, avant-toits,
débords, etc.) solidaires de l'élément porteur isolé thermiquement
doit être effectuée sous la responsabilité de celui qui a posé le sup- - Réactions dues aux différences de température.
port
En complément, on se réferera aux normes SIA 265 et aux informations techniques Lignum
. Effets sur t'étanchéité - Fissuration de l'élément non isolé, infiltrations d'eau, atteinte structu-
relle (claquements et fissuration).
Toutes |es données relatives aux constructions /égêres fournies ci-avant doivent, en outre, être
prises en compte.
. Précautions - lsolation des éléments extérieurs et étanchement adéquat
- Désolidarisation des éléments extérieurs par rapport à la structure
porteuse.
,a
Ajoints I
A t
Les de parapets
ou dtacrotères joints transversaux
l,10
Pt d
o
0
O
. Causes - Tassements, charges inégales ou concentration de charges, contrain-
tes dans les zones d'assemblage ou de liaison, dilatations différen- n 0
d\
(J o C)o
tes
0
A
La surface du support
Perres
1. Les pentes sont obl¡gatoires
Tous les systèmes d'étanchéité doivent présenter une pente en direction des écoulements de
Etat de la surface Surface propre, lisse, exempte de bosses, d'arêtes Balayage fin - soufflage
vives ou d'aspérités, de zones rugueuses ou poreu- Si besoin, ragréage avec mastic
1,5o/o au minimum,2o/o pour I'asphalte coulé.
ses (nids de gravier, de gravats, d'éléments libres ou asphaltique ou résines synthéti- Cela est spécialement valable pour l
déliquescents), de laitance. ques a) Les toitures nues ou avec protection légère, pour év¡ter tout stationnement d'eau (flaques,
Sisystème collé, en complément: surcharge, aspect, micro-organismes)
sans résidus d'huile, de peinture, limaille, produits de Grenaillage ou lavage à I'eau
cure, de grenaillage ou de film de post-traitement. sous pression
b) Les toitures praticables, afin qu'il n'y ait pas de stagnation d'eau (flaques, salubrité, sécu-
Adhésion résistance > 1,5 N/mm2 Améliorer la rugosité rité)
Pas de chape rapportée c) L'asphalte coulé
Rugosité
d) Les constructions avec une structure constituée de bois, sans ventilation, pour la préserver
Admis : 1 à 3 mm de profondeur, exempt de saillies Ponçage
de déformations.
Si système collé : 0,5 à 1,2 mm Voir si ragréage nécessaire
Siccité du béton Surface sèche, sans luisance 2. Les pentes sont souhaitées :
Si système collé, humidité résiduelle maximum > 4 % Assèchement naturel ou forcé
(selon méthode de mesure CM) a) pour éviter que I'eau accumulée, en cas de blessure de l'étanchéité, ne soit la cause d'une
inondation du bâtiment et une dégradation du système isoétanche
Planéité < 12 mm sous la règle de 2 m Reprofilage éventuel avec
Sisystèmecollé,<Bmm mastic asphaltique ou résines
b) pour faciliter la mise en oeuvre de l'étanchéité (travail après intempéries)
synthétiques c) en cas de réparation ou rénovation des revêtements de la toiture
d) pour qu'il ne soit pas occasionné une surcharge dangereuse pour la structure
Fissures Pontage des fissures
bR Ab*
Système d'étanchéité lnstallation de systèmes dilata-
max. autorisé max. autorisé 3. Les pentes peuvent être données :
Système adhérent 2,5 mm
^ 1,5 mm
bles
Système libre 1,5 mm 0,5 mm a) par l'inclinaison ou la mise en pente de la structure
Etanchéité en lé de b) avec une chape à base de granulats divers avec liant adapté (seulement sous isolant ther-
matière synthétique
ou lé de bitume poly-
1,5 mm 0,5 mm mique ou système libre)
mère c) par la découpe en pente des panneaux d'isolation en verre cellulaire, laine minérale, polyu-
Résines synthétiques réthane, polyisocyanurate ou polystyrène expansés.
0,4 mm S 0,2 mm S
liquides
S = épaisseur minimale 4. Pentes minimales prescr¡tes par les différentes normes et I'usage
22 23
-
5. Pentes inférieures à 1,5 %
2- SvsrÈues DtÉTANcHÉlrÉ
En cas d'impossibilité de respecter les pentes minimales, des dispositions particulières peuvent
être prises. ll s'agitd'une exception à la norme SlA271, selon I'art.5.1,laquelle esttoutefois Les FAMTLLEs DIÉTANcHÉ¡TÉ
invalide pour les cas identifiés sous I'alinéa 1.
Brruue porvuÈRe Lés d'étanchéité bitume élastomère
Outre une information au maître d'ouvrage, les mesures suivantes doivent impérativement être
appliquées :
avec styrène-butad iène-styrène SBS
ou
Lés d'étanchéité bitume plastomère
+ Pose par soudage,
monocouche
ou multicouche
avec polypropylène atactique APP
5à15mmép.
' Hors d'eau ou pare-vapeur réalisé comme une étanchéité provisoire (collage
+ polyvalence d'utilisation remarquable : + permettent un collage en plein parfait
en plein recommandé ou cloisonnements raccordés sur le pourtour) (avec convient à tous les genres de toitures + protection légère possible (lés avec paillet
LBP, ép. min. 5 mm sur tôle nervurée, rés. traction > 500 N/50 mm).). + propriétés physiques : grand allongement à tes minérales)
' Système d'étancheité type "toiture haute sécurité" recommandé (voir p. 36), la rupture, trames très résistantes, résis-
tance au vieillissement
mais en tout cas :
- si étanchéité en lés de bitume polymère, couche supérieure de 5 mm mini- + mise en service rapide
24 25
-ö
Bitume polymère Les lés de bitume polymère comportent une armature, généralement un non-tissé de polyester,
Bitume de distillation directe ayant subi une modification par I'incorporation de polymères ou de copolymères. En un voile ou un tissu de verre, imprégnée, revêtue avec un mélange de bitume distillé et de poly-
Suisse, le copolymère le plus fréquemment utilisé est le styrène-butadiène-styrène (SBS), dans une proportion de mère. En fonction de la nature du polymère mélangé avec le bitume, on distingue deux grandes.
10 à 15 %, conférant au bitume ainsi modifié un comportement élastique, d'où le nom de bitume élastomère. L'autre
polymère utilisé est le polypropylène atactique (APP), dans une proportion de 25 à 30 %, conférant au bitume ainsi familles de membranes :
modifié un comportement plastique, d'où le nom de bitume plastomère. - la membrane en bitume APP (polypropylène atactique)
- les membranes en b¡tume SBS (styrol-butadiène-styrol).
Brai
Matériau pâteux ou visqueux, noirâtre, sous-produit de la distillation du pétrole (brai de pétrole) ou de la houille (brai
de houille, goudron). Le bitume est un brai de pétrole. Lés à base de bitume élastomère
Emulsion
Dispersion d'un liquide plus ou moins visqueux au sein d'un autre liquide dans lequel le premier n'est pas soluble. On utilise plus spécialement les lés avec bitume SBS qui sont notablement plus élastiques et
Pour l'étanchéité, les émulsions sont généralement à base de bitume et d'eau. Elles sont stabilisées par un troisième flexibles, même à basse température et ramollissent à une température d'un niveau inférieur
corps, l'émulsif. par rapport aux APP.
Enduit d'imprégnation ou d'apprêt (AP) Les lés de bitume avec résine SBS conviennent bien pour les zones à climat particulièrement
Produit susceptible de pénétrer légèrement dans le béton tel un vernis, une émulsion, permettant un meilleur accro- froid ou dans celles qui exigent des caractéristiques d'élasticité comme pour les couvertures
chage de l'étanchéité. On dit aussi <couche d'accrochage>. métalliques installées sur des structures soumises à des tensions particulières.
Enrobé bitumineux (AC)
Mélange de filler, sable, gravillons et bitume, perméable, compacté au moyen de rouleaux compresseurs. Est utilisé Les technologies de production traditionnelles permettent la confection de membranes avec
comme couche de protection, d'égalisation et d'usure pour toitures praticables et revêtements routiers. une masse unique d'imperméabilisation ; cela veut dire que le mélange qui imprègne I'armature
Mastic
est le même que celui recouvrant aussi bien la face supérieure que la face inférieure de la feuille
Dans la terminologie de l'étanchéité, matériau pâteux et plastique utilisé pour joindre des éléments et rendre étan- pour laquelle, sauf dans le domaine mécanique, les autres caractéristiques de la membrane
che des assemblages, ayant des propriétés de plasticité et d'élasticité déterminées. On peut avoir recours à des sont déterminées uniquement par le type de polymère utilisé dans le mélange.
mastics bitumineux ou à base de matière synthétique (silicones, acryliques, polyuréthanes, polysulfures, butyl, etc.)
26 27
-
lls sont particulièrement efficaces dans le cas de toitures nues ; en effet, les résines APP leur Techniques dtapplication
confèrent une bonne résistance aux rayons UV une bonne plasticité et le principe de l'armature
décentrée apporte une mise en valeur de la masse bitumineuse. lls s'appliquent soit par sou- Par soudure à chaud, collage à froid avec colle spéciale ou auto-adhésion
dage à chaud, soit à froid au moyen d'une colle bitumineuse pâteuse.
Les détails de pose sont similaires à ceux relatifs aux lés de bitume élastomère. Performances requises pour lés de bitume polymère :
Généralités Les performances de ces matériaux doivent correspondre aux normes SIA No 281 et2B112
Les lés de bitume polymère se déclinent principalement selon leur épaisseur et leurs caractéri- Glassification des lés de bitume et bitume-polymère selon les domaines
sitiques doivent correspondre aux normes SIA No 281 et suivantes. d'utilisation:
Chaque fabricant propose des matériaux standards avec ses propres marques et il était impos- Voir norme SIA N" 281
sible ici de tous les mentionner. De même, il existe de nombreux autres matériaux dérivés qui,
en général, sont des produits haut de gamme et dont la qualité n'est en tout cas pas inférieure
aux standards définis par les normes et aux produits évoqués ici.
Nous nous bornons ici à décrire les matériaux utilisés par leur appellation générique, sachant
que les lés les plus couramment mis sur le marché sont des lés de bitume polymères SBS (E)
ou APP (P) avec armature polyester non tissé (P), ou polyester - voile de verre (P,V), ép.4 à
5 mm, avec armature de treillis de verre (G), ép. 3 à 3,5 mm, ou avec voile de verre et feuille
aluminium (VA), ép. 3,5 mm comme pare-vapeur.
Pour autant, ces données sont suffisantes pour permettre une bonne compréhension du sujet et
I'utilisation du tableau des choix des systèmes d'étanchéité fourni ci-après.
Ainsi, un lé E-p-4,O-tf WF
t
-"
D'une masse volumique de 2350 kg/m3, quasi incombustible (classe 6q.3), résistant aux raci- Les lés de matière synthétique sont des feuilles souples fabriquées industriellement par calan-
nes, I'asphalte est un matériau dont la compacité qui est pratiquement de 100 % en fait un revê- drage, extrusion ou enduction, livrables soit sous forme de rouleaux, soit sous forme de bâches
tement totalement imperméable. confectionnées en usine. La pose est monocouche et les joints des lés sont réalisés par sou-
dure à I'air chaud ou au moyen de solvants. Les lés d'étanchéité en matière synthétique peuvent
La fabrication de I'asphalte coulé consiste à mélanger de manière homogène et à chaud (de 200 être renforcés par une trame de tissu, une armature de fibre ou un doublage.
à 260" C) du filler, du bitume, des gravillons, du sable, éventuellement de la poudre d'asphalte Les matières synthétiques les plus couramment employées aujourd'hui dans la fabrication des
naturel. étanchéités sont les suivantes :
Thermoplastiques :
En fonction de I'usage du matériau (toitures, routes, par-
kings, etc.), la formulation est définie en laboratoire où
EAC Copolymèred'éthylène-ester-acrylique
sable fillers
des essais permettent de vérifier I'adéquation avec les
EVA Copolymère d'éthylène-acétate de vinyle
3A%
qualités recherchées, en fonction des constituants de
CEB Copolymère d'éthylène-bitume
gravillons
base à disposition.
PE Polyéthylène
3/6 et 6/8
bitume 60/70 La fabrication et
I'application de I'asphalte coulé
PEC Polyéthylène chloré
34 o/o
7%
sont régies par des normes spécifiques (SN 640442-
PP Polypropylène
poudre d'asphalte
sN 640450)
PIB Polyisobutylène
(Trinidad)
2%
Dans les descriptifs, le chiffre suivant I'abréviation MA
PVC Chlorure de polyvinyle
Exemple d'un mélange
(asphalte coulé) indique le diamètre du grain maximum
TPO Polyoléfine thermoplastique
d'asphalte coulé, type MAAS
(par ex. MA B) et la lettre A qu'il s'agit de I'asphalte pour
Thermoplastiques élastomères :
étanchéité ; Les autres lettres signifient
L = sollicitation légère, N = normale et S = forte.
:
CSM Polyéthylènechlorosulfoné(Hypalon)
. L'asphalte coulé d'étanchéité aura une teneur en bitume natif de 2 % au moins,
Elastomères :
soit 4 % trinidad épuré (T).
BR Caoutchouc butadiène
. Les asphaltes coulés exposés au vieillissement (donc apparents) auront une teneur en bitume
CR Caoutchouc chloroprène
natif de 1 o/o ãu moins, soit 2 % trinidad épuré.
EPDM Terpolymère d'éthylène propylène
. L'incorporation d'asphalte naturel de Trinidad est, en principe, recommandée dans tous les
llR Caoutchouc butylique
cas, car la maniabilité en est augmentée. L'incidence de cet ajout sur le point de ramolisse-
NBR Caoutchouc nitrilique
ment du liant régénéré devra être prise en considération.
POE Elastomère de polyoléfine
CITERNES À BITUME SILOS Tous ces matériaux de base peuvent être modifiés à l'aide de plastifiants, de charges, d'agents
Tvpr Lrnrur ÉLÉVATEUR
À oHAUD FILLER
POUDRE D'AS.
PHALTE NATUREL
stabilisateurs, etc., d'origine organique ou inorganique.
Asphalte coulé routier PREDOSEURS CALCAIRE
Couche de roulement Armature et doublage : Pour augmenter leur résistance mécanique, on peut armer les lés d'étan-
MAB L 835/50 chéité en matière synthétique au moyen de fibres, de voile ou de tissu, et pour éliminer les effets
MABN 835/50 T des tensions internes résultant de la fabrication ou pour augmenter la résistance mécanique des
MASS 835/50 T lés, on peut les doubler de papier, de voile ou de tissu.
MA11 N 835/50 T TAI\,IBOUR TAI\,1BOUR On peut combiner, avec les lés de matière synthétique, des couches de matériaux différents qui
SÉCHEUR SÉcHEUR
MA11 S 835/50 T peuvent avoir une fonction qui leur est propre, comme la protection superficielle, I'augmentation
Asphalte coulé pour étanchéité de la résistance mécanique, la stabilisation du retrait, la protection contre les rayons ultra-vio-
CAI\,1ION AVEC
Couche d'étanchéité PETRIN lets, etc.
MAA4 L 835/50
MAA4 N 835i50
Schéma de fabrication de l'asphalte coulé Les performances des lés de matière synthétique doivent correspondre à la prénorme
MAAsL 835/50 Ainsi, on dispose d'une gamme combinatoire qui permet de jouer SIA 2BO.
MAAB N 835/50 pour obtenir des produits variés et adaptés à la fabrication ; cette
MAAB S 835/50 T dernière est réalisée en centrale et l'asphalte est livré par des
MAA 11 N 835/50 T camions malaxeurs (pétrins mobiles) avec entretien de la tem-
MAA I1 S 835/50 T pérature, en vue de la coulée finale sur le chantier.
30 31
r-1
On utilise des familles chimiques variées, en fonction des caractéristiques techniques recher- D'autres systèmes sont utilisés ; ils offrent soit des avantages de technicité et de durabilité (toi-
chées. Les principales résines pour une application à I'extérieur sont les polyméthilméthacryla- ture duo), soit de simplification (toiture inversée).
tes (PMMA), les polyuréthanes (PUR), les époxydes (EP) et les polyesters insaturés (UP)
Ces résines résistent plus ou moins bien aux rayons UV. Torrune cHAUDE TRADTTIoNNELLE
Ces produits sont mis en oeuvre sur des supports en béton, en général avec l'application d'une Principe . lsolation thermique avec pare-vapeur -ou hors d'eau- revêtue d'une étan-
imprégnation, afin d'améliorer I'accrochage, la tenue et Ia durée de l'étanché¡té. chéité
Support . Tous types
lls sont destinés à des surfaces ou ouvrages de forme simple ou complexe, accessibles ou
non (balcons, coursives, gradins, chéneaux, loggias, terrasses, salles humides, etc.), selon Hors d'eau ou
Pare-vapeur . Pare-vapeur approprié ou mise hors d'eau avec lé de bitume polymère collé
leur composition. lls ne sont pas applicables sur un isolant thermique mais utilisables avec un
en plein
système de toiture inversée.
lsolation . lsolant thermique posé librement, collé ou fixé mécaniquement : selon
l'étanchéité choisie, tous types sont acceptés, sauf le polystyrène extrudé
Certains peuvent être utilisés dans le génie-civil (tabliers de ponts, tunnels, etc.), comme étan- .
Etanchéité Selon I'isolant choisi, tous types, pose libre, collée ou fixation mécanique
chéité de cuvelage ou dans le cadre d'assainissement de sous-sols, compte tenu de leur bonne .
Protection Tous types
adhérence et leur bonne résistance à la sous-pression d'eau.
La résine est appliquée en couches minces au rouleau, à la spatule ou par projection pour t oowohebLtwvwe*
étawohéLté,
obtenir une membrane fermée dont l'épaisseur peut varier de 0,7 mm, comme bouche-pores,
nare-vane&r / <-
à 4 mm environ, pour un cuvelage. Néanmoins, et quoique présentant une bonne élasticité, ',r't*Lse hòrs d'ea,,t
TroteotLow
cette membrane peut être fissurable ou sujette au cloquage, et son emploi doit être réservé à
des supports à faible tendance aux fissures et subir, si nécessaire, un renforcement avec une l- oowohe bLtwvwe*
armature. o0t
LvwTrégwatLow* ooo
ll existe, par ailleurs, une large palette de couleurs. o
Les natures diverses des produits entraînent une sécurité d'emploi plus ou moins grande. Dans
Ls oL atL o w th er vwL qvt e
certains cas des produits sont à éviter comme par exemple les acryliques en phase aqueuse
o
utilisés sur de faibles pentes en raison des risques de reprise d'eau. 03 ". Tewtet,sþ
saport
Les résines synthétiques liquides ne constituent pas une technique concurrente aux techniques * ávewtvteL
d'étanchéité déjà éprouvées et particulièrement celles en bitume polymère, mais bien une tech-
nique complémentaire. Elle ne se pose pas comme une alternative, ne serait-ce que pour des
raisons de coût généralement plus élevé à grande échelle.
C'est pourquoi l'étanchéité liquide s'utilise partout où les autres systèmes ne peuvent être appli- Exemple avec hors d'eau et étanchéité en lés de bitume polymère
qués, sont inadéquats, ou encore lors d'opérations spécifiques de réfection.
La mise en oeuvre de ces résines est très délicate, elle doit être adaptée aux conditions clima- Avantaqes . Selon principe de pose, acceptation de tous les supports
tiques et de chantier (siccité et état du support, etc.). . Simplicité d'application
De ce fait, la réussite d'une application dépend du suivi des prescriptions du fabricant, d'une . Rapport coût/performance intéressant
bonne formulation et du bon choix des produits ainsi que des capacités professionnelles de . Sécurité totale avec le principe de la toiture <haute sécurité>
l'applicateur.
lnconvénients . Si pas de hors d'eau prévu et pose libre, risque de propagation d'eau sous
Seules les résines synthétiques liquides marquées C€ sont autorisées ; il s'agit d'une homolo- le revêtement, en cas de détérioration accidentelle de l'étanchéité.
gation européenne fournie par l'ETA (European TechnicalApprouval) sous l'égide de l'ETAG
(ETA guidline) dans le cadre de I'EOTA (ETAG 005 ET 022 - SIA 282).
32 33
|J-"
Torrune AvEc rsoLATroN côTÉ HUMIDE (txvensÉe) To¡rune AvEc rsoLATroN sous ET suR r'ÉrnncnÉrrÉ (ouo)
Principe . lsolation non hygroscopique et présumée étanche à I'eau, posée sur l'étan- Principe . Combinaison d'une toiture chaude et d'une toiture inversée où le revête-
chéité, sous la couche de protection ment d'étanchéité est pris en sandwich entre I'isolation de la toiture et une
support . ;:[ï,iJ',"i:iJ[iåis3:ï',Tff:"i,.'r'"i5:í,T,.' sous r,étanchéité
couche de panneaux en polystyrène extrudé
Support . Tôle nervurée
Etanchéité . Toutes -collage en plein recommandé-, avec 1 couche de séparation adap- . Dalle béton armé
tée (15 cm de croisure) entre étanchéité et isolation (protection contre film lsolation . Sous l'étanchéité : isolant thermique traditionnel de type polyuréthane, laine
d'eau) minérale, verre cellulaire, etc., avec hors d'eau ou pare-vapeur
rsoration . Surl'étanchéité : polystyrène extrudé à battues posé librement comme com-
: l:'älï:ï;JiflltrlJiiíäJå[ii.::iffant compte d,une correction plément d'isolation et protection thermique
pour l'écoulement de I'eau de pluie en fonction des conditions locales ainsi . Répartition de la résistance conseillée :
que de l'éventuelle augmentation de la teneur en humidité provoquée par la - isolation thermique sous étanchéité :60 %
diffusion, selon la norme SN EN 6946 et le cahier technique SIA 2028 - panneaux d'isolation sur étanchéité : 40 %
Protection . Couche filtrante-drainante entre isolation et protection (15 cm de croisure) Nota : cette répartition n'a pas un caractère absolu mais optimise la toiture
' Protection par gravier. Lestage minimum : 12 kglm, par cm d'épaisseur duo
d'isolant, mais au moins 80 kg . Epaisseur de I'XPS : même remarque que pour la toiture inversée
' Revêtement praticable : à poser sur une couche préalable de gravillon Etanchéité . Tous types d'étanchéité, avec 1 couche de séparation entre étanchéité et
concassé, ép. minimum 3 cm isolation supérieure
' Toiture végétalisée : couche drainante sous le substrat Protection . Couche filtrante/drainante entre isolation et protection (15 cm de croisure)
. Protection par gravier. Lestage minimum : 12 kglm' par cm d'épaisseur
d'isolant, mais au moins 80 kg
(s) de qLLssewwwt
oovtohe de 0tL . Revêtement praticable : à poser sur une couche préalable de gravillon"
oot tohe pratLoabLe
et/o¡,t de sfiaíatLow concassé, ép. minimum 3 cm
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etawohéLté dvaLwawte
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o
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* évewtweL
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o c ù
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n
A ' Toutes couches étanches à la vapeur d'eau sur I'isolant à proscrire (feuilles
PE, couches de protection non adaptées, défaut dans les pentes ou stagna-
nar¿-vanewr /
l,*Ls¿ hàrs d'eaw
o U
n3
0Y
'
charge en eau et en vapeur d'eau -donc en eau- de I'isolant
Réparations, recherches de fuites délicates, nécessitant la dépose partielle A Mêmes remarques que pour la toiture inversée en ce qui concerne l'isolant
supérieur
de la protection et de I'isolant
. Avantages . Augmentation de I'isolation du bâtiment et amélioration du facteur U
Ne supporte pas d'immersion, même partielle.
. Bonne protection thermique et mécanique du revêtement d'étanchéité
Inconvénients . Le prix
34 35
-
L¡s rorruREs FRotDEs ErnrcnÉrrÉ pRovrsorRE ou/ET MrsE HoRs otEAU
. Sans isolation (à un plan) De plus en plus, on utilise le principe de la mise hors d'eau afin de mettre rapidement le bâtiment
,/ 4
A à I'abri des intempéries et éviter la création d'eau résiduelle.
I Support "^
¿" Dans le cas de la rénovation lourde, le support étant, à un moment donné, totalement décou-
2 Forme de pente or-.o . Mouvement et dilatation
3 Etanchéité et couche d'égalisation
<-2
du support vert, il faut étancher celui-ci le plus rapidement possible et en tout cas dans la journée.
si nécessaire
,O ü '' <_1 En effet, il est impensable de songer à laisser un support exposé à I'air même avec une météo
4 Couche de protection ou /lo srire ! Sauf, bien sûr, s'il s'agit d'un chantier couvert.
revêtement praticable rl,
ll est important de respecter le principe de collage en plein et on ne devrait jamais utiliser une
qualité de lés de bitumineux inférieure à celle prévue ci-dessous, eu égard au danger dÛ à
. Toiture à 2 plans, ventilée
y'8 l'exposition aux poinçonnements dynamiques, avant la pose du revêtement définitif. De même
1 Support (bois ou béton)
A qu'un pare-vapeur courant ne constitue pas une étanchéité provisoire et ne doit pas être
ã
2 .sur béton : hors d'eau
5
. Etude des conditions utilisé comme telle.
.sur bois : étanchéité à I'air 1'-- atmosphériques (vent-
3 lsolation thermique -
^*-@ã 4
3 humidié) précise néces-
Notons, en passant, que l'épaisseur minimale d'un pare-vapeur bitumineux, soudé en plein sur
4 Waterproof saire
5 Vide de construction ventilé,
2
. Ventilation effective un support massif, est de 3,5 mm et de 5 mm selon la rugosité dudit support (.1,5 mm).
Ò
C),(JI entre les deux plans
h. > 100 mm mini oO ò
section min. l/150e de la surface o I . Système très coûteux Une solution à proscrire : contrairement à un usage et à une croyance couramment répandus,
totale - vides d'entrée 50 % de la une couche d'enduit d'apprêt bitumineux et une couche de bitume à chaud ne constituent pas
section requise
une mise hors d'eau. La légèreté du système, sa faible résistance aux poussées d'air humide
6 Structure supérieure (en pente)
7 Etanchéité occlus ou le bullage éventuel (formation de trous et cavernes, nids d'abeille) en font une protec-
I Couche de protection ou tion illusoire.
revêtement praticable
Recommandations pour I'exécution d'une couche de mise hors d'eau
C'est un cas très particulier qui doit être étudié en collaboration avec I'ingénieur, compte tenu
des contraintes occasionnées au béton par les chocs thermiques. Lvw¡rê,gwatLow
1 Pare-vapeur +-6 ú
2 lsolation thermique 5 o
3
4
Support
Forme de pente 4
o" o
o
5 Etanchéité tÐ o^
o C o
0o
0ô
(
t\ <_3 o
o étft. t oowche debLtwn*e
6 Couche de protection ou
revêtement praticable
)o c
2
o 0
c D
() à ohaxd
sr,tl¡ort
1
Si la couche d'étanchéité est constituée par de l'asphalte coulé collé en plein, il faut prévoir
alors :
. Toiture haute sécurité
t oowohe Lê, debLtvu*e
ToLgrrvtère s spéoLaL t tA
Pour nous, ce terme signifie que le système isoétanche choisi -pare-vapeur, isolation, étan-
chéité et compléments- à part sa durabilité génétique établie, en cas de détérioration acci- \ :.
dentelle, ne subit pas d'altération et ne permet pas à I'eau de se propager dans le bâtiment
qu'il recouvre. Le collage en plein sur le support et entre toutes les couches est à prévoir, de
même que des aménagements particuliers doivent être pris au droit des bordures et des nais- 0(
,\
sances d'eaux pluviales. Les relevés d'étanchéité seront protégés thermiquement et mécani- oo ú 0
0 g0
quement. o
o [J o.'"
0
Lv,*prégwatLow
oo,0
sutport
36 37
ill
Exception concernant le collage en plein : une dalle au pied d'un bâtiment pourra être provisoi- GoupnnrrMENTAGE ET couPE EAU
rement étanchée avec de I'asphalte coulé posé librement. Cela est admissible par le fait que
I'asphalte présente une haute résistance aux chocs dynamiques (échafaudages en place, cir-
A chaque étape de travail, l'étanchéité en cours d'exécution doit être raccordée (y compris en
culation, entreposage).
cas de chantier couvert) sur le support ou la couche de hors d'eau, par collage en plein, de
façon à mettre au sec I'isolant thermique -y compris avec verre cellulaire- et les couches déjà
7- oowohe d'astrhaLte
posées.
oovtLé, ep. zs i,wt'w
Si la barrière de vapeur est posée librement, un coupe-eau, au niveau du support, doit être
ow 2 00uohes de
7-
gLLssen+ewt
mis en place. C'est-à-dire que la barrière de vapeur doit être collée en plein linéairement sur le
support (béton ou assimilé).
o (
c
ö
o Cela est aussivalable le long des couloirs de collage métallique et la bande d'attente d'isolation
o (9
-ce qui la met hors d'eau-, ainsi qu'au droit des naissances d'eaux pluviales.
o o,o
o
o o Co" ^4
o o
o
oc o
0
) sø¡port z,we oo
ô)
owhors d'eavt
Elémentaire, mais important : la couche faisant office de hors d'eau sera raccordée d'une façon
étanche contre les parties émergentes par un relevé correspondant à l'épaisseur de l'isolant
thermique futur + 6 cm, si possible, ou s'il n'y a pas d'isolant, de 5 à 7 cm de hauteur. ôo 0
0 \)
t ô
0
o rO (t
.) 0
On garantira un bon écoulement de l'eau dans les colonnes de chute en prévoyant la mise en ì
rì on o0
n o
\ o C
oowLoLr de ooLLage
place d'un dispositif d'écoulement avec double naissance d'eaux pluviales sur la dalle. Le hors Collage en plein
d'eau sera immédiatement raccordé sur la plaque de collage de la naissance inférieure. vacoord ¡ar bawd¿
C'est un procédé auquel on devrait systématiquement avoir recours dans le cadre de la réno- Oon
d'étawctÀéLt¿.
3B 39
ili,
Gxorx oe rtÉrarcxÉrrÉ
EN Foncrror{ DU suppoRT ET DE ttutrLrsATIoN DE LA TotruRE
PRATICABLE
súÉ
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ir,:lr,¡,,;¡;,
ii ii LlIi |!iiii ii':.)'t;:iiiÍt ilttii
.di'.:)
li¡(flilíitiìl'rJlr 10jl li,i,/,l, ìrl iiìl(,.i r.jit,rr r'lrilifr¡:;, ill lír{r(.r'lri;rtrlltli lr.t ri;t:iiii l.jitlì :il;r 1li:1ì1.;, ,! ):rir,l'r i¡,í, I l,tlii:..1;til,.:
i¡lJÌr,ti,: trìlliiliìl if iirtl)fÌ)ilr.l iitr¡r tt íír't l:;irrli,rti , ih:ii itr trlr i.;iiììtJi: l ::;-l' I
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i: i:,t,,t r,li t:;ili(,.: r,.r',1 lii,; i.,irì:rii li,iilili r) ({rÌr jt irìj
1r.ji1i¡,,1 1¡¡r¡1¡ irr¡r;l ) tiitUr lriirl:llìtfrÌ:rj I ry,rlil , (i{ìl i¡.r:r,; ilfr:l:ì 1i,\\lltìl
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Consulter I'entrepreneur
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l
Lé de bitume polymère
I
a Asphalte coulé 'Q le Oe matière synthétique
oowvewabLe
1A ne.in"" synthétiques liquides
40 ¡réfé,ré
41
r[tl
F
DEs svsrÈmes otÉtarucxÉ¡rÉ La première couche peut être collée au bitume ou soudée et, en système libre, à joints collés
GnralocuE ou soudés.
C B¡rume porvuÈne (SBS ou APP) Les différents lés sont collés entre eux, selon les cas, par soudure à chaud, avec une colle à
froid ou en auto-adhésivité
Ghoix du système d'étanchéité
9É PRATICABLE
GENRE
ET UTILISATION
o$$É
DE L'OUVRAGE
?\6
OU DE LA
TOITURE
ð "O,
o þ o.(
SUPPORT
PANNEAUX
DE PARTICULES
OU
2 12 3 34 5 I collé en semi- apparente 1 I enduit imprégnation (pas si isolation)
1 I de collage par bandes ou points
9à10mm 10-1't kg
indépendance = toiture nue
bicouche 1 ø E-P-4,O-tt
LOURD I
1 E-P-S,O-at (ardoisé)
rsolÉ 11 a 34 34 34 5 34 1a collé en semi- apparente 1 I enduit imprégnation (pas si isolation) 9mm 11 kg
indépendance = toiture nue 1 ø E-P-5,0-t, avec lignes non adhésives
bicouche en sous-face
11a2
TOLE
rurRvunÉr
rsolÉ
34 13 I I E-P-5,O-at (ardoisé)
Avec une toiture sans pente, la couche supérieure doit avoir une épaisseur de 5 mm et être 5 collé sur dalle - I de protection '1
I enduit imprégnation (pas si isolation) 5à6mm 6à7kg
traitée anti-racines. monocouche - XPS I @ bitume à chaud ou colle à froid (évt.)
I ø E-P-s,0-tf
Un système monocouche collé en plein sur un support en béton présentera une épaisseur de
5 mm. Toutefois, nous estimons que ce dernier système ne devrait pas être appliqué sous une - enrobé bitumineux 1 ø E-P 5,0-tf MA-AC
protection constituée d'une dalle en béton coulé ou en toiture inversée, une solution bicouche
Types 1 et 2 : résistance à I'arrachement et au pelage à calculer en fonction des normes SIA et européennes.
étant préférable.
Traitement ou complement anti-racines (WF) à prévoir selon nécessité.
On peut remplacer, dans un complexe d'étanchéité, un matériau de même nature, pour autant Pour des raisons de simplification de lecture, orì n'a retenu dans ce tableau que les lés de
qu'il soit plus performant. De même, on peut incorporer des lés de bitume polymère de type brtume élastomère, mais on peut remplacer I'ensemble par des lés de bitume plastomère
Flam (thermofusible). (P- P, V-...) de qualité
équivalente (P = bitume plastomère - P,V = armature polyester, voile de
Par contre, on ne doit pas utiliser dans un système avec membranes de bitume polymère verre).
lés à base de bitume oxydé, et inversement. 42 43
I
7
Systèmes particuliers pour toitures nues Système d'étanchéité en lés de bitume polymère et membrane souple avec capteurs
photovoltaïq ues incorporés
Les systèmes bicouches décrits ci-dessous sont conformes aux normes SlA.
En accord avec le respect de l'environnement et la recherche d'économie d'énergie, il existe
Système bicouche à base de lés de bitume polymère, pose en semi-indépendance plusieurs systèmes d'étanchéité en lés de bitume polymère qui reçoivent une membrane avec
capteurs photovoltaïques incorporés, permettant la fabrication d'électricité à partir du soleil,
On utilise des lés de bitume élastomère, pontés par un film fusible, très applicables sur tous les types de toitures, en neuf comme en rénovation, à partir de 3 à 5 % de
réactifs à la flamme, autorisant une pose rapide, dont I'une des faces de pente.
la première couche -ainsi que celle du pare-vapeur- présente des lignes
discontinues non adhésives, permettant une propagation de I'air et un équi- En I'occurrence, ces systèmes développés
en partenariat avec United Solar Ovonic,
¡
laine minérale sciée et poncée, soudée en des systèmes d'étanchéité bicouches inté-
plein sur le pare-vapeur, on élimine les risques o
! grant des cellules photovoltaÏques souples
oñ
o
de bullage ou de cloquage et l'on obtient une o
o
à base de silicium amorphe, en couches rii-H ll ii il lr I lt tt
õ I i. i i,
surface plane sans déformations. C'est actuelle- minces (a-Si). r¡-,
6
m
o
ment, pour ce genre de toiture, la technologie la
È
:l
o
È
plus avancée. Grâce à cette technologie, le rendement est
toujours favorable, particulièrement lors de
faible ensoleillement, de temps couvert ou
Système monocouche fixé mécaniquement d'ombrage partiel, avec peu de dégradation
E
E
è
o
Ø
dans la performance en cas d'élévation de o
o
Les systèmes monocouches en lés de bitume polymère avec protection minérale sont une la température. /t
réponse aux besoins relatifs à des bâtiments industriels, à structure légère, ou d'une durée Etanchéité bicouche en lés de bitume élastomère
déterminée. On obtient de bons résultats avec les différents lés mis sur le marché par les avec membrane photovoltaïque
grands fabricants. Les lés sont réalisés à base de bitume élastomère, d'une épaisseur minimale
de 5,2 mm environ, possédant des armatures très résistantes
> 5 cvw >7- cvw
à la rupture et dilatables. Leur application relève du principe de
t
lltt V Llz
la fixation mécanique sous les joints. 'l
ttt ì
Les joints des lés sont soudés entre eux avec un recouvrement
respectant les largeurs de soudures minimales suivantes :
Légers, résistants, applicables par collage, ces
Un isolant thermique résilient, en laine minérale sciée et systèmes sont idéaux tant pour les constructions
poncée, collé ou fixé sur le support, généralement de la tôle nouvelles que pour des installations sur des toitu-
nervurée, est recommandé. res existantes dans le cadre de rénovation ou d'as-
Un pare-vapeur peut être intercalé entre le support et I'isolant. sainissement de bâtiments. Leur mise en oeuvre
ne nécessite pas I'engagement de moyens par-
Système mono ou bicouche en lés de bitume plastomère avec surface réfléchissante ticuliers et permet une intégration discrète dans
n'importe quel environnement. Ces solutions se
ll existe un système mono ou bicouche o
présentent comme des producteurs-types d'éner-
q
2 3
PREFAB.
NON ISOLÉ 1 2 12 2 23 2
Route
4
Route 3 4 collé tricouche 1 I
enduit d'apprêt
ÉLÉN/ENTS SoLTDATRES
4 3 1 I
lé de bitume polymère E-P-s,O-tf-
MA,soudée en plein 70 mm 161 kg - directement carrossable
3
1 I asphalte coulé MA I N, ép. 30 mm,
BOIS OU
PANNEAUX 12 12 2 2 72kglm2
DE PARTICULES 1 I asphalte coulé MA 11 S, ép. 35
mm, 84 kg/m2
4 LOURD
ISOLÉ
23 3
3
To¡ture duo
2 Sous dalle de
roulement
recommandée de préférence
L'abréviation MA accolée au terme <lé de bitume polymère> signifie <qualité spéciale pour asphalte coulé>
Les abréviations S et N après "asphalte coulé" signifient respectivement "sollicitation forte" ou " sollicitation normale"
TRAITEMENT DE SURFACE
46 47
7
C LÉs oe mnrrÈRe svnrxÉrreuE C RÉsrres sYNTHÉTreuEs LreurDEs
ll existe sur le marché une grande variété de produits qui, pour être commercialisés, doivent être estampillés
Ces matériaux peuvent être soumis, par les fabricants, à des directives de pose très strictes et compte tenu des
avec la marque C€ ; aussi devra-t-on suivre à la lettre les prescriptions d'application des fabricants, et tenir la
problèmes antérieurs rencontrés, chaque cas doit être examiné avec un entrepreneur spécialisé.
documentation relative à leur fourniture à disposition sur le chantier.
Principaux matériaux
Le marché propose des matériaux dont l'épaisseur varie de 1,5 mm à 2,5 mm . Polyuréthane (PUR)
. Epoxy (EP)
Les normes prescrivent une épaisseur minimale de 1,5 mm et un recouvrement aux joints de . Polyester non saturé (PE)
40 mm ; toutefois, en pratique, nous conseillons d'utiliser des membranes de 1,8 mm avec un . Acrylique / polyméthylmétacrylat (PMMA)
recouvrement de 50 mm, en rappelant que, selon les normes, si la toiture est sans pente, c'est
cette dernière épaisseur qui est prescrite. Eoaisseurs d'application
Ø
G dans tous les cas
6
õ
o
È
o Ouvrages concernés
Extérieur lnterieur
Une application intéressante, en accord avec le respect de I'environnement et la recher-
che d'économie d'énergie balcons
I locaux techniques
locaux humides
coursives cuisines
Légers, souples, les lés de matière synthétique avec capteurs photovoltaïques à cellules de loggias ï salles d'eau
bacs à fleurs murs humides (sous-sols)
silicium amorphe permettent I'intégration sur une toiture plate (pente min. 3 à 5 %) d'un système
auvents
générant la fabrication d'électricité avec un rendement élevé, même en cas de faible ensoleille- Ouvrage en eau
corniches
ment. escaliers fosses
Posés sur une étanchéité primaire en TPO et soudés thermiquement, ils s'intègrent parfaite- terrasses cuvelages
ment à I'environnement et peuvent être installés rapidement, sans aménagement particulier. bassins
- Support rigide
-- - Pas de pluie
- Température de I'air et du support entre +5' et +30'C
- Humidité relative de l'air <75 %
d
- À temp.airlpoint de rosée > 3'C
(td - Humidité maximum du support 4 %
:
Ø - Tenue d'un procès-verbal relatif aux conditions climatiques
o
o
È - Données fabricant disponibles sur le chantier
49
LtÉrerucxÉrrÉ DEs BALcoNs BÉror TRANsLUGIDE (Dnlues EN pAvÉs DE vERRE)
Les aléas du balcon
A aux mouvements dus à la dilatation au
droit des joints et des appuis.
. Si praticable : traitement des verres
antiglisse. Rond creux
Simple
I
wtan*LwatLo w
Raccords sur terrasse praticable r'
o o
o o d es f a ça d,es,
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<vwottstaohes>
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o
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aputis et joLwts de dlLatatLow
AVeo vwAstLc sotLpLe
étawohéLtê, ew résLwes
sg wth étL qwe s Li ay,tL d es
étawohéLtê,
as¡haLte oowLé o¡t L(,
de'bLtw,rwe¡oL¿n*ère
'o
(t o o'd 0 0
0o
o
Seuil sur balcon désolidarisé
\)
Type d'étanchéité et de revêtement étawohéLté + 4
Balcon désolidarisé I o ô oo bd:'
Choisir une étanchéité mince et légère, o
0
balcon courant
50 51
rl
I
Fl
Au su¿ET DEs rotruREs RAMPANTES Bncs À rleuRs suR AcRorÈREs (JnnolruÈnes)
Définition
A aux bacs à fleurs solidaires de la structure
Pour nous, -par opposition à la toiture plate que nous traitons en priorité dans cet ouvrage-, une \ .
toiture rampante est une toiture dont la pente ne permet plus la mise en place d'une couche de
Les bacs sont rarement étanches par eux-
mêmes
protection meuble (gravier, par ex.), sans que celle-ci ne se déplace par gravité en direction de
l'égout. (]
. Les éléments préfabriqués sont posés à joints
O
n ouverts
Cette définition permet de dire que la pente maximale d'une toiture plate est de l'ordre de 5 %
environ, compte tenu de la surface concernée, du type de protection et du système d'étanchéité O
o . Mouvements différents entre les bacs et le sup-
port
choisi. Au-delà, on parlera donc de toiture rampante ou incrinée.
Les toitures de ce type présentent trois impératifs majeurs à respecter : o
o
Þs.b
ql'-
() . Risques de détérioration lors de la pose des
ô Cl ()
éléments préfabriqués
' La stabilité du revêtement pour éviter tout glissement ou fruage Ò
. La qualité de I'autoprotection ou de la protection
. La résistance à I'arrachement du au vent
ootlYoww¿twewt
Pmcnce Conseillé
'(oré¡L atPvc dwr)
: ùCI
oU cLINS MÉTALIQUES couverture métallique fixée sur Panneaux en verre cellu- Brisis, toitures non pratica- térieur des bacs (avec fermeture et 0
swbstrat
¡
plaques serties dans l'isolant laire Foamglas collés bles selon cas, protection mécanique de
(procédé Foamglas)
l'étanchéité). a 0
bawde de servaØe
Brruve polyrr¿ÈRE* Les étanchéités doivent être Tous isolants répondant Les systèmes avec résines synthéti-
oo
.p .ù
'v collées -bitumes stabilisés ou
à haut point de ramolissement
(115115), colles spéciales- ou
aux normes en ce qui
concerne la résistance
à la compression et à la
Voûtes, ponts, rampes
d'accès, sheds.
ques liquides conviennent particulière-
ment bien pour ce genre d'exécution,
o
oo 0
O"
0
Protection par paillettes
fixées mécaniquement. Les lés traction, sauf les XPS Tous revêtements pratica- en veillant, toutefois, à mettre en place O
doivent être posés perpendicu- bles or
Fixation mécanique ou par le substrat avec soin.
minérales, dallage coulé ou o
lairement à l'égout collage o o o
enrobé bitumineux
0
O 0
o C
()
o 9O oO oü
Stabilisation par adjonction de
résines polymères et collage Pose pas possible sur revêtements praticables :
(,
o o
t
A Précautions à prendre relatives aux surcharges
Les isolants choisis doivent avoir une résistance à la compression convenable, un coefficient /?\n l!' Ì \)
voir "Surcharges ponctue\les" et "Equipements
techniques".
de dilatation linéaire faible, une bonne résilience, une grande stabilité dimensionnelle et une Co 0 0
o
o
étanchéité à I'eau et à la vapeur d'eau faible, s'ils sont collés en plein. )ô 0þ 0 0
c o
C) ù (, 0 vd d ú,ù
*
ô
sous réserve des prescriptions cantonales en matière d'assurance (AEA|) o
52 53
V'_
Eran¡cnÉlrÉs lrurÉnleuREs coNTRE rtnuulolrÉ Salles de bains, douches, cuisines,
locaux techniques
bawde de serYaø¿
Les étanchéités intérieures contre I'humidité s'exécutent principalement dans les locaux sanitai-
res (douches, salles de bains), cuisines, buanderies, locaux techniques et sous-sols. L'étanchéité empêche I'humidité de contaminer les coo t,ì
autres pièces.
o
Une étanchéité avec lé de bitume polymère sur les
parties verticales, sera préalablement sablée par o
projection de sable à chaud, avec ou sans mise en
place d'un treillis maille fine, pour permettre I'accro- o
oré¡Lssaae r treLLLLs
þì sabLáge à chawd)
chage d'un crépi ou d'un quelconque revêtement.
o
Avec les résines synthétiques liquides, possibilité revîtewtewt
(carreLage, vwarbre)
de coller directement un carrelage.
O ohaTe de¡roteotLow
) o
A Dans /es cuisines, protection des étan-
cÍtéités bitumineuses contre /es graisses par
feuille métallique (cuivre gaufré) ou feuille
PVC dur, joints soudés, ép. 1,3 mm, sur sous- o
c o o
o
couche adéquate. Le monocouche PVC (pose
Iibre, joints soudés, avec couche de séparation)
J
Þ
rl
réslsfe également aux grarsses. o
r) Ò
L'étanchéité est généralement collée en plein sur murs, parois et sols si elle n'est pas appliquée
par enduction. Les parois devront être préalablement crépies ou ragréées au mortier de ciment Sous-sols
(pas de plâtre).
L'application d'une étanchéité complétée par une
En fonction du contexte et du revêtement final, on pourra être appelé à fixer mécaniquement isolation thermique permet d'assurer la salubrité et LsoLatLow therntLa¡t ce verre oeLLwLaLre
l'étanchéité sur les parties verticales s'il s'agit de lé de bitume polymère ou lé de matière syn- I'aménagement spécifique des sous-sols (bureaux,
thétique. salles de jeux, etc.). gaLawdage
cl o
Cette méthode est aussi applicable en matière
ê
Les tuyaux ou canalisations au sol seront enrobés de mortier. d'assainissement. sevweLLe
o
Les écoulements ou passages de canalisations reçoivent des garnitures métalliques (cuivre d'apvt|
étamé ou inox) de type godet ou collier de serrage avec surfaces de collage adéquates et qui o oha¡e
acceptent les dilatations des éléments traversants. aveL treLLLLs
a
Bitume polymère : imprégnation /bitume/1 couche lé de bitume polymère, ep. 4 à 5 mm
A LJne étanchéité à base de té de bitume 11 o
m
polymère, asphalte coulé ou Ié de matière syn- o
par ex. thétique contre I'humidité ne peut en aucun cas
Asphalte coulé : système libre ou collé en plein (surfaces horizontales uniquement) supporier une sous-pression d'eau. En présence
d'une nappe phnéatique, une étanchéité à base
de résines synthétiques /rquides ou un système
þ oo Ø .6
Lés de matière synthétique : système libre avec couche de séparation et feuille pVC dur o
c
a
0
d'étanchéité type cuvetage sont indispensables. o
de protection (surtout pour cuisines).
o r-\ o c
a
Résines synthétiques liquides pose par enduction ; peut résister à la sous-pression
d'eau.
54 55
F
GnnuruREs uÉrn¡-lreuEs Garnitures-type
Les garnitures métalliques sont constituées de tôles minces (ép. 0,5 à 1 mm) pliées ou façon- On distingue deux sortes de garnitures métalliques en fonction de leur utilisation
nées et forment le complément nécessaire de l'étanchéité pour en assurer la fermeture, le rac-
cord, le couronnement ou l'évacuation de I'eau, tels naissances ou exutoires. a
Garnitures raccordées à l'étanchéité avec surfaces de collage (par ex. : tablettes et couloirs
de collage, tôles de bordures-rives, godets, naissances E.P.)
Relevé de l'étanchéité
Dév. max. 50 cm On utilise de plus en plus uniquement la méthode du raccordement avec l'étanchéité elle-même
(relevés, retombées), et les garnitures métalliques sont utilisées comme couronnement ou profil
de fermeture : c'est la solution optimale. Parfois pourtant, il peut être nécessaire d'avoir recours,
complémentairement, aux tablettes ou couloirs de collage. C'est un raccord délicat pour plu-
sieurs raisons :
a
Peu de compatibilité chimique et physique entre le métal et les matériaux d'étanchéité
a
Raccord <pieds dans I'eau>>, dans lequel la liaison métal-étanchéité se trouve au niveau le
plus bas de la zone d'immersion
a
L'exécution et la coordination ont un effet dilatoire sur le planning du chantier : déphasage
de 50
entre la pose des tôles et l'étanchéité, interventions multiples, lenteur de la mise hors
d'eau
a
En relevé, l'étanchéité contre les eaux de ruissellement n'est assurée que par le joint de la
bande de dilatation en applique, ce qui interdit une hauteur de relevé inférieure à 12 cm. De
plus, hormis les trop-plein, aucune sauvegarde n'existe en cas de débordement.
ou tôles plus épaisses
On ne se ralliera donc à ce principe qu'en dernière limite et on préférera le système du
relevé d'étanchéité à bord supérieur fermé et étanche.
56 57
-l
7
Tablettes ou couloirs de collage Tout autre type de joint est déconseillé, notamment :
Bien que de moins en moins utilisé pour les raisons évoquées ci-avant, ce système est men-
tionné par le fait qu'il peut, dans le cadre d'une utilisation ciblée et pour de faibles dimensions,
se révéler utile.
. Matériau : cuivre avec étamage sur la surface de collage
. Dimensionnement : surface de collage : largeur 12 cm minimum ; hauteur 12 cm minimum encastré à membrane
au-dessus du niveau fini de la toiture (au-dessus de la protection)
. Fixation : dispositif de fixation permettant la dilatation linéaire et fermeture par bandes de
dilatation indépendantes Principe de fixation
o
Dispositif de dilatation des couloirs de collage A
pas de flamme sur le
sans isolation o néoprène; respecter
Boîte de dilatation Joint néoprène une garde de 50 mm
o
4- oW
Lz
!20!r"¡" Ie dispositif le plus
o utilisé actuellement,
o a o L2 otrl/L Aw-deSSwS avec protection U.V.
dvt wLveavr {vwL par plaque métal-
lique en recouvre-
ment du néoprène
Préparation : étamage ou brossage (imprégnation immédiate après brossage)
Raccord d'étanchéité :
- dégraissage préalable puis imprégnation à froid par enduit bitumineux so yu.nL
o
J bawde oowtLwue 5Þattes/vvLL
Principe de fixation ow 5?aLtes/vwL
(t-' settL rLvetpar pa*e) Répartition des dispositifs de dilatation
avec isolation o
O o.
o o Lt2 awgLe saLLLawt
o O
i " o" o
O ' o" O
o
oo o
o Des distances d'écartement plus grandes
peuvent être admises lorsque les profils de
awgLe vewtrawt
tôle échappent à des différences importan-
A . cachetage de la bande d'isolation en attente de la pose de la garniture
. aux soudures des tablettes (pas de flamme en contact direct)
. raccord avec asphalte coulé ou lés de matière synthétique : consulter l'entrepreneur
tes de température, par exemple sous un
avant toit, une exposition au nord, ou lors-
cuivre, inox = ó
L zinc litone = 5 ml que l'ouvrage est composé de plusieurs pro-
Lt4 olrmon = 4 ml
fi ls relativement étroits.
Joint de dilatation avec couloir ou tablette de collage
Un seul type de joint est admissible alors même qu'il peut poser des problèmes avec sa propre
dilatation. ll ne convient qu'à des toitures non praticables et de faibles dimensions.
En fonction de ce qui a été dit précédemment, c'est une solution à éviter, le raccord entre la Bandes de serrage
plaque de collage étant sensible et toujours situé
dans la zone d'immersion. joLwt vwastLo é* o ioLwt vwastLo ewtre
U þro{vL et sutport
dLs¡osLtLl de
dLLàtatLow 25 l/wl/w I'WLW.
aveo wéoyrèwe
".'9 Fixation :
L-- .
Gouronnements Bandes de dilatation
l,tLw. 5 'Oo
)o:
ÙlA,L
l¡1tLLW. 3 Ol'1/L
inox : ex. légère 0,5 mm ex. forte dès 0,6 mm
O.r .o
aluman : ex. légère 0,9 mm ex. forte 1,2 mm
l
toLtwve
aO ol^¿L
Fixation : fixation par pattes ou éléments filants en tôle forte compatible avec le métal du cou-
ronnement (fixation type coulissant). Vis et calottes admises dans certains cas.
Plinthes de protection
a
Fixation : comme les bandes de serrage
o
o
o
. dév. max. 33 cm o
A . alu et zinc = pas de contact avec produifs â base de ciment
n
o
o
.O
-1
Solins métalliques NarssnNcEs DtEAux pLUvrALEs ET ExurotREs
Très utilisé avec les méthodes actuelles de raccord, le solin métallique est une fusion entre la Naissances dteaux pluviales
bande de serrage etla bande de dilatation.
Le cuivre est le matériau le mieux adapté. La plaque de collage (platine) sera étamée et fixée
Comme la plinthe, il garantit la fixation et la fermeture étanche des relevés et le recouvrement sur le support, de façon à éviter tout déplacement ou déformation d'elle-même ou de ses fixa-
de la protection rapportée. tions. Elle doit être raccordée sur le fond préalablement à la pose de l'étanché¡té, sauf si un
système de double naissance ou similaire et mis en place.
Mise en oeuvre : comme les plinthes
Ob
Oó ù Qn =r'Sr'A'C
o
o
o 6
o o
Qn= Débit volumique d'eaux pluviales par partie ou
o" pour la totalité de la surface (l/s)
) o
i
o o
o
\o o
f= ntensité pluviométrique (l/sm2)
o ô
è
Q
Sr1
I
t)
o o 0
o
A= Surface effective réceptrice des eaux pluvia-
'(¡LaiLwe) ew,
o^LvYe etawLe
les (projection horihzontale (m'?)
C= Coefficient de ruissellement (sans dimension)
Bavettes de collage et tôles de rive
Sides parties de surface présentent différents
Ce sont les compléments directs des raccords en bordure de dalle coefficients de ruissellement (C), les débits
volumiques d'eaux pluviales (Qnr, Qnz, Qnn...)
doivent être calculés pour chaque partie. Les
A O'rpositifs de dilatation à installer différents débits volumiques d'eaux pluviales
sont alors additionnés. *o twIMIMLW.
62 63
Surface effective réceptrice des eaux pluviales (A) La distance maximale entre deux naissances consécutives -sur la même surface de réception-
Le calcul s'effectue avec la projection horizontale de la surface ne peut excéder 30 m, 20 m sur une terrasse praticable avec dalles sur plots.
effective réceptrice des eaux pluviales (m2).
L'influence du vent n'est pas prise en compte. Toute zone devrait comporter au minimum deux descentes d'eaux pluviales ou une descente
complétée par un trop-plein.
Coefficient de ruissellement (C)
Le coefficient de ruissellement (C) tient compte de la diminu- ll est recommandé de prévoir l'évacuation de I'eau des toits de niveaux différents au moyen de
tion ou du retardement de l'écoulement résultant de la nature colonnes de chute distinctes.
de la surface réceptrice. Ces valeurs de C n'étant utilisées que
pour des objets individuels, elles sont supérieures à celles du
plan directeur des égouts (PDE). Système d'évacuation d'eaux pluviales à tuyau plein
C
ll existe un autre système d'écoulement basé sur le principe de I'aspiration et consistant à
Surface réceptrice
mettre les conduites d'eaux pluviales en charge.
Toits plats et inclinés (indépendamment des matériaux mis en oeuvre) La capacité hydraulique des conduites d'eaux pluviales pleines est, selon la hauteur de chute,
1 0
2 à 3 fois plus grande que dans le système traditionnel. On peut de ce fait utiliser des conduites
Places et chemins - avec revêtement dur 1,0 passablement plus petites avec ce système. Le choix de celui-ci relève de certaines conditions
- avec gravillon ou revêtement filtrant 0,6 bien particulières. L'avis de l'étancheur est déterminant en ce qui concerne le raccordement de
- avec plots filtrants / pavés-gazon 0,2 l'étanchéité sur les naissances.
*Toitures-jardin plates, épaisseur couche végétale 0,1
0,2 Extrait des normes SN 592000, art. 4.4
0,4
Un système planifié d'évacuation des eaux pluviales à tuyaux pleins doit pouvoir évacuer les précipitations détermi-
0,7
nantes Q* La planification est liée à un système. Ious les éléments, de la naissance jusqu'au passage au système
*Valable jusqu'à une pente de toit de 15" (augmenter C de 0,1 lors de pentes supérieures) traditionnel (tuyaux partiellement remplis) doivent coi'ncider. La conception et le dimensionnement sonf basés sur
les données des fabricants.
Afin d'éviter des refoulements sur le toit ou dans le chéneau, la mise en dépression de l'installation à tuyaux pleins
La charge hydraulique admissible (Qnn,'u*) est définie dans le tableau suivant. Les valeurs ont dorT se produire assez rapidement. Lors du dimensionnement de l'installation, la vitesse minimale dans /es condui-
été calculées pour les diamètres intérieurs min. (Dlrin)des diamètres nominaux correspondants, tes doit être choisie de façon à éviter des dépôts dans /es tuyauteries.
Le diamètre minimal pour un sysfème d'eaux pluviales à tuyaux pleins esf de DN 32 mais une conduite de min.
selon la formule Wyly-Eaton.
DN 40 est recommandée.
. 60 mm de diam. intérieur pour Surface réceptrice admissible (m'z) Naissances avec système de rétention d'eau
les loggias et les balcons cou- Facteur de sécurité Sr = 1,0 QRru* Diamètre
l/s nominal DN
verts, mais B0 mm recom- C = 1,0 C=0,6 C=0,3 ll existe des naissances avec un système de
mandé 167 5,0 80 rétention de I'eau de pluie au moyen d'un man-
190 317 633 5,7 90 chon réglable. L'extension de zones urbani-
. B0 mm de diam. intérieur pour 320 533 1067 9,6 100 sées entraîne un accroissement des surfaces
les toits, les terrasses,mais 493 822 1644 14,8 125 imperméables et les forts débits auxquels on
100 mm recommandé. 980 '1633 3267 29,4 150
peut être confronté lors de fortes précipitations
1817 3028 6056 54,5 200 sont parfois difficilement maîtrisable.
ll incombe au maître d'ouvrage Avec ce système, on crée donc un stockage o
2487 4144 8289 74,6 225
d'effectuer le calcul relatif au
3293 5489 0978 98,8 250 temporaire de I'eau, on en retarde l'écoule- oñ
dimensionnement des écoule- 1
o
ments. 6110 10183 20367 183,3 300
ment et on réduit le débit de pointe, selon un
2
système de réglage adapté. o
Eo
c
Dans la pratique, on utilise couramment un calcul simplifié En outre, sur un plan écologique, cette eau, récoltée et stockée, peut être utilisée pour I'arro-
sage, lavage, douches, pièces d'eau, etc.
Qn,nr" =A(m2) 'r'C ouC=1etr=0,03
avant report au tableau ci-dessus 64 65
I¡-
Queloues remaroues relatives aux naissances Exutoires, trop-plein, barbacanes
C)
c
O9
Õ"
O"
A
. Mise en place d'exutoires de sécurité (trop-
d'eaux pluviales (env. 2 cm). Ò c) (i_al- ô ,,
O
ti oc plein), capacité d'évacuation théorique similaire
à celle des naissances de base ou
¿ ¿å doublage du nombre de naissances par surface
¿
Á de réception cons¡dérée
ð Choisir des naissances avec orifice conique . Positionnement adéquat : haut de I'embouchure
ò
¿ à 25 mm en dessous du niveau du bord supé-
rieur du relevé d'étanchéité
. Section rectangulaire
Bon Défavorable (tourbillons
dus à l'étranglement) Raccord sur la colonne de chute
oô
o
o
iI
hors d' eaw otL ?aYe-va?aewr
000
000 I
, c:'. Q, o^"
Ë
cro
q'ç) o ôo waLssawoeTrLwor¡aLe
) -\a o f lo
\-/
o r-ro.
,(.1
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c
_
? ou . o" o .o .o -.O er\ o
waLssawoe Lwfériewre
lJo
ô o
c o O o
ooO
os o
bciite d'a*ewte
Garniture de barbacane
Exutoire barbacane
66 67
ü
La mise en place de caniveaux, ou parfois simplement de
AuÉuoRER ltÉcouLEMENT DE LTEAU grilles, facilite l'écoulement de I'eau sur bien des surfaces pra-
ticables en augmentant la surface des zones ouvertes sur le
l\l$r I
F n,2t'
revêtement, et notamment devant les seuils à niveau où elle
est obligatoire.
En cas de valeur limite, choisir un revêtement à grande rapidité
** 1..
-\-ilr d'absorption et évacuation libre des eaux : dalles ou claies
"lE; '-
à joints ouverts, caillebotis,
ï posés sur taquets ou plots =
çÞ
drainage total.
Si le revêtement final est ru- õ
gueux, augmenter la pente
jusqu'à 3 %. ,
() (t¿
Eloigner le plus possible
l'eau des façades.
Attention aux flaques : sur toiture nue, sur étanchéités avec un revêtement praticable monolithi- Attention à ne pas <bloquer> l'eau
devant les caniveaux, garde-gra-
que ou carrossable, un défaut dans les pentes n'est plus réparable. vier, naissances EP avec grille ou
garde-gravier, ressauts, etc.
lsolation avec pente intégrée
-)
Lr
(.)
., ' a,ì cc)
()
oc "c(-ì " ^ al
(:) des barbacanes (voir page 67).
i-) C)
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t)
o (l l
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o lOA cw
vwovtLer ow LsoLawt
ew aggLowéré
.f) ?awweaú d'LsoLatLow
o
)" Un chéneau est une solution efficace et élégan-
o
oo te : il nécessite une pente unique, éloigne I'eau
o
C) a
)ooO o ( des façades et reste contrôlable en tout temps.
o o o o O
ôo
o
( o ô
) o Ò CJ
6B 69
PnorecrroNs :
3. GoucHEs DE PRoTEGTIoN ET TERMtNoLoGtE
Revêtement praticable
. Toitures végétalisées à culture extensive ou intensive - toiture iardin Couche supérieure du système d'étanchéité, constituant une surface praticable ou carrossable.
Toitures avec plantations ou ensemencement réalisés sur un substrat sélectionné, voire Un revêtement praticable peut être qualifié de piéton s'il est exclusivement accessible aux piétons et de carrossable
s'il est accessible aux véhicules.
une couche de drainage. L'étanchéité est préalablement, si besoin, protégée anti-racines et
contre le poinçonnement. Revêtement praticable à évacuation libre des eaux
Une toiture végétalisée à culture extensive n'est pas considérée comme une toiture pratica- Revêtement composé d'éléments présentant entre chacun d'eux une largeur de joint ouvert de I mm minimum et une
proportion de plus de 5 % de la surface totale (par ex. dalles ou caillebotis en bois, mat. composite, métal).
ble (accessible seulement pour I'entretien, sinon prévoir voies d'accès, dallage, etc').
Substrat
Cas des marquises, auvents. cours intérieures. etc. : assimiler ces exécutions à des toitures Couche supérieure de la construction du toit, composée d'éléments minéraux et organiques, permettant la croissance
des plantes et le développement de leurs racines. Le substrat, lorsqu'il s'agit d'une toiture à végétation extensive, ne
p"¡¡c"Oles. Une protection adaptée supprime le risque de dégradation de l'étanchéité et facilite peut faire fonction de revêtement praticable.
le nettoyage.
70 71
Gxolx DE LA pRorEcrton sELoN ttut¡ulsATtoN DE LA TolruRE
UTIL¡SATION DESCRIPTIF
EPAISSEUR
TOTALE
POIDS PRECAUTIONS
PAR M2
APPROXIM.
EPAISSEUR
DESCRIPTIF TOTALE
POIDS PRECAUTIONS Praticable Pavés en béton à emboîtement, ép. 6 cm, 10 cm 150 kg . Vibrage nécessaire : résistance du
UTILISATION PAR M2 piétonne pose sur couche de voile de verre non tissé support et isolant à contrôler
APPROXIM. env. 200 grlm2 et lit de gravillon concassé 3
,ft,\
à 8 mm, ép.4 cm
Nue ou avec . Autoprotection
couche de Asphalte coulé, lés de matière synthéti Voir chapitres relatifs à ces
protection qui: et résines synthétiques liquides techniques Enrobé bitumineux, type AC 8 N, posé sur 5à6cm 120-140 kg . Compactage nécessaire
légère -,r>>Ðr*
b 44"O. e>< étanchéité collée sur dalle BA . Si isolant thermique = consulter
rapportée* l'entrepreneur
. Ne convient pas sur lé de matière
synthétique
Toit plat à Paillettes d'ardoise ou granulés minéraux
étanchéité non collés en usine sur lé de bitume polymère, Praticable Asphalte coulé et 3,5 cm 84 kg . Autoprotection
protégée* aspect naturel ou de couleur 3-5 mm 6kg Systèmes collés : voir <Techniques carrossable Résines synthétiques liquides Voir chapitres relatifs à ces
de pose et conseils> techniques
. Risque de cloquage si humidité
Gravillon concassé 3 à 8 mm collé à la sous -ou dans- le revêtement Dalles préfabriquées en béton,90/90 cm, 8cm 200 kg . Résistance à la compression de
colle bitumineuse ou synthétique -Jro- type Pardak PD 90 I'isolant thermique à vérifier
6-10 mm 12-20 kg pose sur plots avec système autobloquant
Æ Æ
Oa".o,oo "(
).
Enrobé bitumineux, typeAC 11 ou 16, .
avec ou sans adjonction de résines polymè- 8-12 cm 190-300 kg . Compactage nécessaire
Ne convient pas sur lé de matière
Avec couche Gravier rond, granulométrie 8/16, 5cm 80 kg Si plus de 15 % de gravier res, posé sur étanchéité collée sur dalle BA
de protection 16/32 mm ou sèlon possibilité d'approvision- concassé, feuille de protection ou sur asphalte coulé . synthétique
Sur asphalte : couche de liaison à
non praticable nement local (min I mm) nécessaire ou minéralisation de la
#
prévoir (AC B)
couche supérieure de l'étanchéité . Si isolant thermique = consulter
. Pour bâtiments élevés ou exposés, prévoir à prévoir l'entrepreneur
ceinture de rive non déplaçable (gravier
aggloméré à la colle, dallettes, etc.) Toiture inversée : lestage min. Pavés en béton à emboîtement, ép. 8 12 cm 240 k9 . Vibrage nécessaire
à& ct ! üc,(
= 12kglm2, par cm d'épaisseur
d'isolant, mais au moins 80 kg
cm, pose sur couche de voile de polyester . Seulement pour véhicules légers.et
non tissé env. 200 grlm2 et lit de gravillon faibles sollicitations dynamiques
concassé 3i6, ép. variable dès 4 cm
5cm
Dalles en béton armé coulé sur place, 12 cm 290 kg . Confirmation de l'épaisseur de la
Verre concassé, fragments de 6 à 20 mm, 60 kg avec ciment CEMIII, ép. mini 12 cm, avec dalle à fournir par I'ingénieur civil
blanc, vert, brun ou panaché, pose sur voile panneaux jointoyés de 4 x 4 ml
de polyester non tissé, mini 250 grlm2 pose depuis l'étanchéité sur : . Pentes à respecter scrupuleuse-
- couche de glissement par feuille PE, ment
Sous couche : filtrante, drainante ép. 0,20 mm
Végétalisation extensive avec substrat, 10 cm env. '100 kg - voile de polyester 200 à 300 grlm2
sable-pouzzolane et sous-couche adaptée ou rétentrice selon cas
- couche de glissement par feuille PE,
ép. 0,20 mm
Praticable Asphalte coulé et . Autoprotection
Résines synthétiques liquides Voir chapitres relatifs à ces Chape mortier avec ciment CEMIII, 6cm 110 ks A exécuter si le revêtement final est
piétonne pose depuis l'étanchéité sur : effectué par un tiers
techniques
- couche de glissement par feuille PE,
ép. 0,20 mm
,ñ-r\ll Dallettes préfabriquées en béton,
ou
3à5cm 70-120 kg - voile de polyester 200 à 300 gr/m2
- couche de glissement par feuille PE,
Dalles en pierre naturelle ou reconstituée, 5à6cm 140-170 kg ép. 0,20 mm
o ô"a a< ou
Dalles, claies ou caillebotis en bois, mat. 3à5cm 20-30 kg
. *Pose exclusivement sur
Plots ou
similaire Souterrain Asphalte coulé 2,5 à 3,5 cm 60-77 kg Autoprotection
composite ou métal*
OU
Carrelage céramique 1cm 30 kg Chape mortier avec ciment CEMIII,
pose depuis l'étanchéité sur :
'--lR-:l - couche voile de polyester non tissé,
en+ Bien respecter les pentes mini- ziøiz)ru,
o % (j' "o( 25O grlm2 6cm 110 kg
c'
pose selon les cas sur : mum prescrites - couche de feuille polyéthylène PE, ll s'agit des couches de protection de
ép. 0,2 mm l'étanchéité avant I'intervention d'un
*Feuille de protection ou minérali-
a) - taquets ou plots avec intercalaires, à tiers pour des aménagements ou la
joints ouverts et couche de protection sation de la couche supérieure de Natte de protection, jointoyée et non env.'l cm 10 kg pose d'un revêtement
appropriée* dès 2 cm l'étanchéité déplaçable
b) - voile de polyester non tissé, 200 grlm2
- lit de gravillon concassé, ép. variable, dès 4 cm 80 kg
. **A éviter dans zones à fortes
à joints ouverts**
c) - vóile de polyester non tissé, 140 grlm2, gelées = risque de soulèvement
- feuille PE, ép. 0,2 mm, 5-6 cm 100-120 kg
- lit de pose en mortier CEMIII, ép. 5 à 6
cm, à joints remplis
d) - mortier-colle*** 0,5-1 cm 10 kg . ***Seulement sous carrelage
H-r
PnOTeCTION DES nelevÉS OU REToMBÉes otÉtRncxÉlrÉ
PnorecrroNs DEs ÉrnrcxÉ¡rÉs : FArrEs vorRE cHorx
ó
Les étanchéités, autoprotégées, en
õ lés de matière synthétique, souvent
Exemples
de couleur blanche ou grise, présen-
(:)
(
o tent un intérêt majeur eu égard à leur
légèreté et leur adaptation à toutes ._--.
' (-) c) Ò ( les formes de toitures.
{Þ -",Qì.
ó
XPs orqL ('t XPs orqL ----------------+ c>
.()
On utilisera toutefois plus généra-
o
lement, des lés de bitume polymère
o ( a)
dont la surface est constituée de par- 0)
Þ
<)
Cr ticules minérales, de différentes cou- =
(g
Ò cû
leurs, collées. o
â
() () a) () (') O
Ò
Õ ù c (
c=
fL
,' (') Ò
(,) Ò
C) ò Réalisée en usine, cette finition offre Lés de bitume polymère
.í., C)
une bonne stabilité de teinte, une revêtus de paillettes d'ardoise
résistance et une homogénéité satis-
faisantes de l'agrégat ainsi obtenu. I
xPs oreTL rr'ifl ¡r[
iqil ;4i'l
oowYowwenLewt
Une autre protection légère consiste ¡l ti
.A'l
à épandre du gravillon concassé
roulé, en épaisseur correspondant à ..-.1
tôLe wewwrée
Avec les toitures nues, attention aux
effets de rayonnement, de radiation
strwolwre wcéta LLLo¡t'te ou réverbération générés, lors de
températures extrêmes, par les élé-
?awweawxxPs orqL ments voisins.
faqade rLdeavt Jeux de couleur avec du gravillon concassé roulé
74 75
. Toitures plates non Praticables a Toitures praticables piétonnes
L'asphalte coulé, étanche, autopro-
tégé, résistant à l'usure et aux poin-
Les toitures non praticables, avec
faible pente, si la structure le permet, çonnements dynamiques convient
particulièrement -si la terrasse n'est
seront classiquement protégées par pas isolée thermiquement- à tous
un lit de gravier rond, granulométrie
les revêtements destinés, soit aux
de 20 à 40 mm.
piétons, soit aux véhicules. Coulé
sur place, il peut être utilisé à la fois
La sélection de la carrière ou de la
comme couche d'étanchéité et comme
gravière déterminera la nuance du
couche d'usure.
gravier et sa granulométrie.
On peut agrémenter la surface de la Asphalte coulé poncé, avec incrustations décoratives de granit
toiture, soit au moyen de graviers de
couleur (voir page précédente), soit Les dallettes existent en dimensions variant de 30/30 cm jusqu'à 1001100 cm et sont, actuel-
au moyen de verre concassé blanc, Classique : gravier rond lement, les plus couramment utilisées. ll existe un large assortiment de types de matériaux aux
brun ou vert. surfaces et aux couleurs diverses : dallettes en béton lisse, béton sablé ou brossé, béton lavé,
béton décoratif ou imitation ancien de différentes granulométries et teintes. Elles ont générale-
La mode de la toiture-jardin ou des ment subi un temps de séchage adéquat ou un étuvage afin de supprimer tout risque d'appari-
toitures enterrées et végétalisées est tion d'efflorescences.
actuellement en hausse. Bonne pro-
tection, confort thermique, bénéfice
des surfaces gagnées, asPect éco-
logique et prix raisonnable, autant
d'atouts qui placent ce type de toi-
tures au top des revêtements des
années 2000.
rJ-
. Toitures praticables carrossables
fs
*# ¡flfur.$.
X
UI Revêtement en claies de bois composite extrudé
É
o
u
o
o Asphalte coulé carrossable avec
I gravillon concassé
la
Appareillage en pavés béton
'Avec une étanchéité hydrocarbonée, sur une toiture-jardin à végé-
pose de carr,eaux céramique sur lit de pose,
tation intensive
surtout s'il y a un isolant thermique sous
l'étanchéité, est déconseillée' Risque d'ef-
florescences ou de crypto-efflorescences'
Ìr:;. : r, ll
L,l' ', :: .
I .,,.t '!
Etanchéité en résines synthétiques liquides
7B 79
ArrenrtoN : LIANTs HYDRAuLloues !
Mortier de ciment et dépôts calcaires
&
Ciment, alu et zinc
SuncnARGEs PoNcruELLEs
Ghoix des sous-couches de répar-
f aluminium, métal fréquemment titionn dtamortissement des char- > 2O ovw
utilisé comme garniture complémen- ges et dtabsorption de |teffet de ^E.
De plus, en couches o ()
iconcrétions calcaires, carbonatation, etc')'
des
d,utilisation, ces revêtements peuvent présenter rapidement
o
Dans le catalogue des couches La charge occasionnée par un bac à fleurs ou une jardinière de 1 m2 de base et 1 m de hauteur,
de protection et des revêtements équivaut à 250 grlcm2, ou 25 kPa. Si le même bac est posé sur des éléments intermédiaires
praticables, nous avons laissé tels plots en béton, longrines ou autres, la charge concentrée au droit de ces éléments pourra
subsister quelques hYPothèses atteindre 2kglcm2, ou 200 kPa.
Tuyau de descente obstrué
de ce type ; toutefois, celles-ci par les concrétions calcaires
sont assujetties à des mesures à Cas : bacs à fleurs et jardinières, plots supports de gaines de ventilation, échelles ou escaliers
prendre et dont la non-observa- de service, barrières, massifs de ventilation, etc.
tion entraînerait à couP sÛr des
sinistres. Règles à appliquer
\)
O la modernisation du parc de bâtiments et abaisser le niveau de consommation d'énergie des
Òô maiéons construites avant 1995.
L)
C) Dans le présent ouvrage, nous avons tenu à présenter les définitions usuelles en la matière et
,.aOÕ fournir quelques tableaux de données techniques et de résultats de calculs standards, généra-
lement suffisants pour apporter une réponse aux problèmes posés par les cas courants.
De même, nous fournissons les éléments nécessaires pour identifier et dimensionner les pare-
Exemple 2 :
couche de
Mise en place de dallettes en béton préfabriqué, de l'épaisseur voulue, sur une vapeur ou isolants les plus couramment utilisés pour les toitures plates, ainsi que les prescrip-
répartition des charges (voir page précédente)' tions les plus importantes relatives à leur mise en oeuvre.
exécution d'une dalle Parfois, on pourra être confronté à des cas présentant des données particulières ou extrêmes
En cas de nécessitðabsolue'(cñemins d'engins de nettoyage de façade),
qui nécessiteront alors des calculs spécifiques, sans oublier qu'il appartient en fin de compte à
en béton avec ciment de laitier au clinker CEMIII,
I'ingénieur thermicien de calculer la valeur U globale du bâtiment.
moyennant les précautions d'usage : protection
de l'étanchéité, prévention des efflorescences et
mesures permettant l'évacuation de l'eau (gon- Les indications fournies s'appuient sur les textes en vigueur au moment de l'édition de cet
ouvrage, notamment ceux des normes SIA 180, 380/1 , SIA 271, prênorme 279, SN EN 6946,
doles, barbacanes, coulage sur tôle nervurée
perdue etc.). cahier SIA 2028 ; le lecteur pourra trouver auprès des organismes compétents un complément
qu'il souhaiterait obtenir.
qvtée
En parallèle, le programme de Suisse Energie propose une série de publications quisont consul-
d aLLe*e ¡v êf ab rL
tables sur les sites <www.suisse-energie.ch> ou <www.bien-construire.ch>, tous deux riches
oowohe de
repavtLtLow des de renseignements pratiques. De même, on pourra consulter avec profit le site de la Conférence
ohaYØes romande des délégués à l'énergie <www.crde.ch>.
Toutefois, il subsistera toujours certaines situations où, au-delà des données scientifiques, l'ex-
périence et le savoir-faire interviennent : c'est dans ces circonstances que l'entrepreneur spé-
cialisé pourra vous apporter I'appoint d'information nécessaire.
82 B3
: uUrÉS, oÉrlNITlONSr CALCULS PnRE-vAPEUR (BennlÈne DE vAPEuR)
HvAnOnnÉrnle
Le pare-vapeur est constitué d'une feuille ou d'une membrane caractérisée par sa résistance à
P Pression de vaPeur d'eau en Pa la diffusion de vapeur d'eau (Z)
Pression partielle exercée par le mouvement des molécules d'eau Placé du côté chaud de I'isolation, il a pour but d'entraver le cheminement de la vapeur d'eau
Sur une surface (elle constitue une partie de la pression atmos- (migration ou diffusion) et en diminuer le débit afin d'éviter tout risque de condensation.
phérique)
en Pa Comme pare-vapeur, on utilise, habituellement, des lés de bitume ou de bitume polymère armés
P sat Pression de vaPeur saturante de voile de verre, de treillis de verre ou de voile de polyester, des feuilles de PE, d'aluminium ou
Pression maximale de vapeur d'eau à une température donnée' de cuivre ; ces membranes peuvent être composites.
La quantité de vapeur d'eau à saturation et par conséquent sa Les pare-vapeur sont posés librement à joints soudés ou collés en plein et relevés sur le pour-
pression de saturation dépendent de la température de l'air. tour, si possible 6 cm au-dessus de I'isolant, avec un talon collé de 6 cm si la pose est libre.
q/m3 L'épaisseur minimale d'un pare-vapeur bitumineux soudé en plein sur un support massif est de
V Humidité absolue de I'air 3,5 mm, 5 mm selon rugosité du support (< 1,5 mm).
Quantité de vapeur d'eau contenue dans un mètre cube d'air
humide et s'exprime en kg/m3 ou g/m3. Sur un support en tôle neryurée, si le pare-vapeur, calculé en conséquence, fait office de hors-
d'eau, la largeur des vides d'ondes ne doit pas excéder 90 mm, sinon cela requiert un support
q Humidité relative de I'air en o/o
auxiliaire.
Rapport de la pression de vapeur effective à la pression de satu-
rat¡on Pa
q 100 % Dans des conditions normales, la norme SIA No 271 demande que le pare-vapeur présente un
P sat
coefficient de résistance à la diffusion de vapeur minimum ¡rd de 150 m, 250 m et soudage en
plein en cas de toiture végétalisée avec rétention d'eau.
tr Facteur de résistance à la diffusion de vapeur sans unité
Grandeur caractéristique de la diffusion de vapeur dans les maté-
Notons que les calculs réalisés sur la base des exigences des normes SIA No 180 démontrent
riaux. C'est le rapport de la résistance à la diffusion d'une couche
õu qÚ'il n'est pas toujours nécessaire que cette valeur soit atteinte. Toutefois, notre propos n'est
de matériau à celle d'une couche d'air de même épaisseur. P- =
,,
õ pas là, d'autant plus que dans la majorité des cas rencontrés, la première couche du système
est constituée par une mise hors d'eau qui, ipso-facto, fait office de pare-vapeur.
Epaisseur d'air équivalente m Cependant, dès que I'humidité de I'air peut se révéler importante ou que la température est
S
i'est l'épaisseur d'une couche d'air ayant une résistance à la dif- anormale, il faut procéder à un calcul précis du comportement à la diffusion de vapeur et d'hu-
fusion équivalente à celle du matériau considéré'
s = ud =
Iò õu midité de la structure.
Eau étanche
84 85
Dimensionnement du Pare'vapeur lsolnrrol THERMteuE : uN¡TÉs ET oÉr¡rulr¡oNs
Valeurs moyennes pour une toiture chaude béton Certaines definitions sont tirées des normes S/A No 180
en fonction du coefficient de transmission thermique u
e Température de I'air extérieur 0" ambiant ei OC
Pare-vapeur nécessaire : Teneur en eau accumulée
épaisseur de la couche d'air valeur maximale (g/m'z)
équivalente s (m)
O Flux thermique
[l = U- lJ= ll = U_ [l = l-l = U- Quantité d'énergie calorifique transportée par unité de temps
Température Humidité relative <p
0,30 0,20 0,15 0,40 0,30 0,20 0,15
0,40 (J/s). W
intérieure ("C) intérieure (%) W/(m'zK) W/(m'zK) W(m'zK) W(m'?K) W(m'zK) W/(m'zK) W/(m'zK)
W(m'zK)
0 0 0 0 16 17 16 14
18 50
60 0 0 0 0 37 36 32 19 d Epaisseur d'un matériau considéré
6 4 44 43 m
70 ! !
22 50 0 0 0 0 44 43 39
'19
36 ¡" Conductivité thermique
60 55 63 69 70 22 20 18 Densité de flux thermique traversant en rég¡me stationnaire un
205 '10 10
201
70 I !
corps homogène soumis à un gradient de température de 1
5 13 19 20 53 42 34 32 Kelvin par mètre.
24 50
60 140 153 165 170 13 12 11 11
70 I ! 312 319 I 8
Exemples de coefficients ?t" W/(m K)
26 50 82 95 107 111 18 l6 't5 14 Cuivre 380 Briques terre cuite 0,4 - 0,6
60 230 250 269 278 I I I I Acier 60 Plâtre 0,4
70 I I I 444 6
Granit 3,5 Bois dur 0,21
28 50 164 183 202 210 12 11 10 10 Béton 1,8 Bois tendre 0,14
60 326 354 382 395 B 7 7 7 Eau immobile(à 10' C) 0,58 tsotant hermique 0,02 - 0,07
580 6
Air immobile (à 20'C) O,023
I
70 I !
Une humidité relative intérieure constante à plus de 70 % n'est pas usuelle et nécessite des U Goefficient de transmission de chaleur (anciennement k)
Quotient de la densité de flux thermique qui traverse, en régime
constructions particulières et des matériaux résistant à la condensation.
stationnaire, l'élément de construction considéré par la différence
de température entre les deux ambiances contiguës à cet élé-
Les quantités d'eau condensée mentionnées dans le tableau s'évaporent toujours durant la
période sèche. La norme SIA No 180 ne prévoit pas de limite particulière de condensat pour les
ment. tt
q I m2.K
-
o/o
toitures. La limite générale pour les isolants est de 1 du volume de la couche. ea e"
R Résistance thermique
Quotient de la différence de température entre les deux faces
d'un élément plan par la densité de flux thermique traversant cet
élément en régime stationnaire. 0,_ 0"
m2 llw
p=
q
86 87
¡r-
valeur maximale du coefficient de transmission thermique u lsolnnrs rHERMreuEs
du confort thermique' à l'éco-
Aujourd'hui, eu égard aux normes européennes, à la recherche Tvpe D'¡soLANTs rHERMrouEs
une humidité relative ou des tempé-
nomie d,énergie et au souci de parer à tout problème dû à
de transmission de chaleur de plus
ratures anormales, on tend maintenant vers des coefficients
Ghoix de ltisolant thermique par rapport à sa position dans le système
en plus bas.
d'étanchéité avec lés de bitume polymère ou lés de matière synthétique*
La valeur limite pour les coefficients de transmission thermique
u de toitures plates planes est *
Avec étanchéité en asphalte coulé : consulter le spécialiste
A
Position de l'isolant Type d'isolant
hors de
ceci sous réserve de modifications à apporter si la température ambiante 9i"lt
ci-après) ou si la température
conditions normales d,utilisation des bâtiments (voir tableau
pas comprise entre 7'C à 10'c'
extérieure moyenne annuelle (plateau suisse) 0" n'est Sous lame d'air
Laine de verre
0,037 100 6q.3 0,06 60
Résistance à la traction
. Toiture nue > 0,01 10 Perlite (panneaux) 0,05 150
à a 6q.3 0,2 200
0,06 200 Données indicatives sous
* si poids protection > 1kN/m2 0u sollicitations (yc charges ponctuelles) > 2 kN/ m2 : augmenter les résis- réserve de modifications.
tances en fonction des sollicitations' Liège expansé 90 0,08 80 A vérifier avec le fournis-
0,042 à 4.3 a à seur avant le concept et la
120 0,2 200 mise en oeuvre.
Voir aussi prénorme
Panneaux isolants 180 0,09 90 stA 279.
. et I'humidité' Lors de 1
Les isolants doivent être entreposés et protégés contre les intempéries 2
En toiture inversée -isolant coté humide-, calcul du coefficient U selon norme SN EN ISO 6946 et cahier SIA 2028.
Aucune retouche dimensionnelle des panneaux possible sur le chantier.
leur mise en oeuvre, leur siccité doit être totale'
. pour recevoir un revêtement d'étanchéité collé en plein ou fixé mécaniquement sur toitures
adapté au support
nues : fixation de I'isolant par assiettes métalliques avec système
plein
(suggéré : 5 plm2,6 en rive et 10 à 1 2 dans les angles) ou collage en
. Les panneaux Eps doivent avoir bénéficié d'un temps de stockage
suffisant ou d'un traite- lnfrastructures isolantes Degré de combust¡b¡l¡té
r"nithermique afin de supprimer les effets de retrait
. en place de bandes-tampon peut
Le collage des panneaux en mousse dure ainsi que la mise ll existe plusieurs produits de ce type sous forme de
4 --------------- Moyennement combustible
et de déplacement ; une
se révéler nécessaire afin de diminuer le risque de déformations dalles, dalles préfabriquées, systèmes coulés ou pan-
neaux rapportés qui doivent être étanches à l'air.
5 --------------- Difficilement combustible
protection lourde pallie également ce risque' Citons, en vrac, le béton d'argile expansé (Leca), le
5 (200") ------ Difficilement combustible à 200 " C
90 91
Goerr¡ctENTs DE TRANsMrssroN DE cHALEUR ET ÉpnlsseuR Dttsol-ArtoN
GoerrtcrENTs DE TRANsMtsstoN DE cHALEuR ET ÉpnlsseuR DttsoLATloN Valeurs indicatives
Valeurs indicatives
2O
O SuR TôLE NERvURÉE
o Sun DALLE BÉToNr ÉP. crul
ISOLANT EPAISSEUR MINIMUM D'ISOLANT
EPAISSEUR MINIMUM D'ISOLANT
ISOLANT CONDUCTIVITE
CONDUCTIVITE
THERMIQUE avec U < 0,5 avec U < 0,4 avec U < 0,3 avec U < 0,2
THERMIQUE avec u < 0,5 avec U < 0,4 avec U < 0,3 avec
mm mm x W(mK) mm mm mm mm
l. W(m K) mm mm
110
Toiture chaude 0.024 41 53 73 113
0.024 38 50 70
Toiture chaude Selon isolant choisi 0.028 48 62 85 132
0.028 45 59 82 129
Selon isolant choisi 0.030 51 66 91 141
0.030 48 63 88 138
94 147 0.032 54 70 97 150
0.032 51 67
100 156 0.034 58 75 103 160
0.034 54 71
105 165 0.036 61 79 109 169
0.036 57 75
184 0.038 64 83 115 178
0.040 64 84 117
129 202 0.040 68 88 121 188
0.044 70 92
100 140 220 0.042 71 92 127 197
0.048 76
0.044 75 97 133 207
0.024 24 36 56 96
Toiture doublée Correction pour les toitures inversées
(avec U existant d'env.1 Wim'zK)
Selon isolant choisi
0.028
0.030
28
30
42
45
66
70
112
120
LIJ,= p f x
(:i)
0.032 32 48 75 128
136 (pour XPS sous gravier, par ex. fx = 0,04).
0.034 34 51 80
0.036 36 54 84 144
0.038 38 57 89 152
Symbole Grandeur Unité
0.040 40 60 94 160
66 103 176 p lntensité moyenne des précipitation pendant la saison de chauffage, basée sur les don- mm/jour
0.044 44
48 72 112 192 nées correspondant à un emplacement donné, par exemple une station météorologique,
0.048
ou fournies par la réglementation locale, régionale ou nationale
Toiture améliorée 0.028 0.0336 34 51 79 135 f Coefficient d'écoulement donnant la fraction de p atteignant la membrane d'étanchéité
0.030 0.0360 36 54 84 144 x
(avec U existant d'env.1 W/m'zK) Coefficient d'augmentation de la déperdition de chaleur provoquée par l'écoulement des (Wjour)m'zK.mm)
* 0.032 0.0384 39 58 90 154
Polystyrène extrudé eaux de pluie sur la membrane
0.034 0.0408 41 62 96 164
0.036 0.0432 44 65 101 173 R Résistance thermique de la couche isolante en XPS au-dessus de la membrane d'étan- m2 llW
chéité
R, Résistance thermique totale de la toiture m2 llW
* Voir remarques
Page suivante' AU Correction du coefficient de transmission thermique calculé de la toiture, pour prendre en W(m'zK)
compte la déperdition de chaleur supplémentaire provoquée par l'écoulement des eaux
de pluie à travers les joints de I'isolation jusqu'à la membrane d'étanchéité
92 93
r,ll
r TortuRe vÉcÉrnlrsÉe À culruRE ExrENsrvE
5- TolruREs vÉoÉTALlsÉes
Les études et expériences démontrent que I'on peut réaliser rapidement et à peu de frais la
végétalisation de toitures sans que cela ne génère aucune modification des structures, leur
GcnrnaurÉs poids étant très faible.
ll s'agit des toitures dites extensives dont la végétation choisie est très proche de celle que I'on
rencontre naturellement : végétation herbacée en mélange avec des graminées, des sedum
ou des plantes alpines pionnières par exemple. Elles peuvent se contenter d'un substrat d'une
la fin du épaisseur de 7 cm mais, compte tenu de notre expérience, nous conseillons de prévoir un subs-
Même si le principe du "jardin sur le toit" est connu depuis la haute antiquité, c'est à trat d'une épaisseur minimale de 10 cm.
XlXe siècle que I'on voit apparaître, d'une façon plus systématique, ce genre de réalisation'
Cette toiture ne nécessite qu'un entretien et un arrosage sommaires mais néanmoins régu-
liers.
et au perfec-
En effet, son avènement est lié à la volonté d'ordre architectonique des bâtisseurs
tionnement des revêtements d'étanchéité. On peut, moyennant une épaisseur de substrat légèrement supérieure, ou, en complément
à I'ensemencement traditionnel, procèder à la mise en place de plantes et végétaux issus de
pour des raisons d'esthétisme, de goût, de mode, puis d'écologie ou de gestion des eaux, serres ou de pépinières. ll est possible, également, d'avoir recours à des rouleaux ou des bacs-
I'homme a toujours souhaité embellir la cinquième façade de son habitation' précultivés.
!..1 \.\
t
sutbstrat I t
PAre-VAPewY
plan biologique, on
Grâce au développement technologique et à une meilleure approche sur le
garanties de
a réussi à mettre äu point des systémes de verdissement des toitures offrant des
qualité, de simplification et de durabilité, tant sur le plan de l'étanchéité que des plantations'
aussi toitures
ll existe, conventionnellement, deux types principaux de toitures-jardin, appelées
vertes ou végétalisées, qui sont la toíture végéialisée à culture extens¡ve et la toiture
végé'
Toiture à végétalisation extensive
talisée à culture intensive.
s4 95
o Gor.¡cepr ET ExÉcurtoru (rotruRE À vÉcÉTALtsAT¡oN ExrENstvE)
. TotTuRE vÉcÉTALlsÉE À culrunE lNTENslve (rolrune'lanolx)
intensive : ce sont de véri- L'étude paysagère d'une toiture extensive, même si elle ne requiert pas un investissement
La deuxième catégorie est représentée par les toitures à végétation
de plans paysagers. important, doit faire l'objet d'un examen attentif par des spécialistes.
tables toitures-jarãinr, où les aménagements sont réalisés en fonction
: on peut engazonner,
Mais s,il en existe de simples, il n'y a par contre pas de limite supérieure
Environnement, exposition, choix de la végétation, aspect, usage ou buts recherchés, sans
planter des buissons, des arbres et effectuer tout autre aménagement ornemental'
négliger le type de structure afin d'éviter des surcharges et la notion d'entretien, sont autant de
bertes, cette toiture est soumise à des contraintes d'entretien plus sérieuses'
données à intégrer pour optimiser la réalisation d'une toiture végétalisée.
Une toiture végétalisée répond à des critères dictés par la nature. Leur non-respect
pourra entraîner des dysfonctionnements, voir annihiler le développement de la zone
verte.
Ensoleillement - ombre
Microclimat m
Environnement:
tg
zone arborée, fumées industrielles,
façades-rideaux...
ET LES RACINES ?
swbstrat
Une plante est un élément vivant composé :
- d'un système racinaire faisant office d'ancrage et d'organe de nutrition, de tiges servant
co wohes de ¡r oteotLow, 17aY.atr,ow de support pour les feuilles et les fleurs et d'organe de transporl de la sève
draLwaØe
et oo oo oo o
- de feuilles représentant le laboratoire de synthèse de ses matières constituantes.
goo
étawohéLté En créant sur les toitures des conditions de culture qui permettent aux trois composan-
tes d'un végétal de remplir leurs fonctions, il n'y aura pas à craindre de la plante des
LsoLatLow thervwLc¡ue signes d'agressivité, en particulier de la part du système racinaire qui ne cherchera pas
à se développer hors de son milieu de culture.
n^ye_VAÞet^y
Qwd tèo v*, vwLw.)
En veillant à ce bon fonctionnement, une cohabitation parfaite sera assurée entre les
différents matériaux qui constituent la toiture plate et les surfaces vertes.
Toutefois, en accord avec les normes, la mise en place d'une couche anti-racines, si par
exemple ces conditions n'ont pas été respectées, reste{-elle une mesure de sécurité
indispensable, ne serait-ce aussi que face aux plantes adventices qui pourraient s'instal-
ler sur la toiture. Voir SN EÌ.1 13948 ou couche de protection correspondante.
le principe de retention
Certaines toitures végétalisées à culture intensive sont construites avec
En outre, dans c@
d,eau. Cela n,affr"n.-n¡t pas I'utilisateur d'une irrigation surfacique régulière. Tout doit tendre en effet à la mise en oeuvre d'un système d'étanchéité de très longue durée. ll
de 250 m et être
cas, le pare-vapeur situé sous l'isolant doit présenter un coefficient ¡rd min' est inconcevable de songer à remplacer ou réparer une étanchéité défaillante dont I'effet serait
collé en plein sur un support massif. destructif pour le revêtement jardinier mis en place.
96 97
t
'
hydrique, en prévoyant Par un choix judicieux des plantations, on s'appliquera à créer des ensembles et des contras-
ll faut prévoir avec cela un substrat léger, aéré, et à bon comportement
tes, assurer une floraison permanente tout en veillant à la croissance de la végétation et à son
des sous-couches filtrantes ou drainantes adaptées,
entretien.
NATTES SOUS-COUCHES
ENSEMENCEMENT
Type Effet Convient pour
Lors du choix des plantes pour la végétalisation extensive, on prendra en compte les exi-
rétenteur végétalisation minimale gences qu'impose le toit à végétaliser. ll s'agira souvent de plantes qui supportent des
Feltex 400 gr/m'?
contraintes extrêmes et parmi les conditions préalables de survie ont peut citer:
.résistance à la sécheresse
Tricopor 118 filtrant extensive - intensive
.bon comportement en cas d'inondation temporaire
.très bonne capacité de reproduction sous forme génératrice et végétative.
Enkadrain, dès 10 mm d'éP. drainant extensive
Plus de deux cents espèces provenant de la flore indigène sauvage, multipliées et récoltées
en Suisse, sont disponibles auprès de fournisseurs de semences spécialisés.
Les semences sont disponibles en espèces séparées ou mélanges de qualité riches en
pour I'entretien, espèces variées.
une bande périphérique non plantée, des passages La pureté et la capacité de germination des semences doivent être
garanties.
Les procédés de végétalisation extensive sont multiples :
ZONE NON PLANTEE .Semis de graines
ETACCESSIBILITE .Dissémination de drageons (Sedum)
.Plantation de jeunes plantes
Une zone libre de végétalisation (30 cm) doit ¡ü* .Transfert de tapis précultivés
être ménagée le long des raccords et des fer- Selon les objectifs, ils peuvent être combinés.
metures de bord ainsi qu'autour des naissan- La densité de semis préconisée par le fournisseur de semence devra
ces d'eaux Pluviales (50 cm). être scrupuleusement respectée.
Une toiture à végétation extensive ne doit pas
être considérée comme praticable'
ll est nécessaire d'aménager des chemins
pour permettre I'accès destiné à I'entretien' CYCLES SAISONNIERS
9B 99
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DÉrruls PARTlcuLlens otexÉcurlo¡l
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raooordé,¿
swbstrat et oottohes
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SEMPERVIVUM (JOUBARBE)
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. Pose rapide
. Sans contrainte saisonnière Arrosage et entretien
. Aspect végétalisé immédiat
. Eléments 40 x 60 x 9 cm
. Réserve d'eau ll est judicieux -voire impératif- en fonction du lieu, de I'environnement et du climat, de prévoir
. Grande variété d'esPèces un arrosage et un entretien systématiques, plus ou moins fréquents.
. Accès Permanent à l'étanchéité
. Evite la couche anti-racines
. Aussi pour les toits en Pente
waLssawoe LwférLevwe
Travaux de manutention à la grue automontante
104 105
. Toiture doublée
B) Tolrune luÉ¡-lonÉe ET TolruRe oouel-Ée
donc moins coÛteuses, qui sont la
ll existe deux autres solutions de rénovation, plus simples, <--t
wowveLLe étawohéLté
sa¡roteotLow
ces deux méthodes permettent de renover une toiture en réduisant complexe d'étanchéité)' ll ô l
2l Tnevaux PRÉPARArorREs
. Toiture améliorée Enlèvement du revêtement et des protections existants
Une étude d'impact doit être effectuée au moment du projet et avant I'exécution des travaux, et
oowohe de TroteotLow ow vevêtevvcewt TratLoabLe toutes les mesures de sécurité pour les travailleurs et le public doivent être prises.
o o wohe (vLtr a wte- d,r aL w a wte
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po.Lt¿stgvèwe
a oafrwes
exlrwdé
& Mesures particulières à prendre en présence de matériaux à base d'amiante par le maître
d'ouvrage. L'entrepreneur doit garantir I'integrité physique de ses travailleurs.
() sr,tl¡ort des matériaux neufs. Sinon, I'aspect définitif de la toiture-terrasse rénovée sera compromis. Les
dallettes peuvent être structurellement dégradées, fissurées ou salies et le gravier, souvent mis
en place sur un lit de sable, bourré d'éléments intrus propres à contaminer toute la toiture, par
106 la germination de plantes. 107
Durant ces travaux, on prend, bien sûr, les mesures de mise hors d'eau du support -s'il a été
dégagé- ou on respecte I'intégrité de l'étanchéité existante, en intervenant sur les parties qui
auraient pu être blessées.
ll faut noter que, et c'est pour cela qu'on la rénove, bien souvent, l'étanchéité existante est
affaiblie et fragilisée (délaminage, désagrégation, occlusion d'air et d'eau, fatigue, raccords ino-
pérants) et peut présenter des faiblesses qui échappent à I'oeil le plus averti et se déclarent
d'une façon imprévisible. A ce sujet, il faut insister sur la sécurité qu'offre l'établissement d'un
toit provisoire.
A Enfin, lors des travaux de relevage des protections, il peut se produire, par délestage,
une détente du support et un redressement de la flèche pouvant occasionner des fissures, des
craquelures ou des dislocations sous la dalle de toiture, particulièrement avec des structures
métalliques. Cela correspond à un vice du support et ne dépend pas de I'entrepreneur. ll sera
donc judicieux que le propriétaire fasse procéder préalablement à une inspection et obtenir,
éventuellement, le rapport de I'ingénieur civil.
Toit provisoire
ll est conseillé de mettre en place un toit provisoire, car on y gagnera en sécurité face aux
internpéries -stockage de matériaux, travaux protégés-, économisant ainsi le hors d'eau et les
abergements provisoires. Toutefois, on pourrait admettre que, de par son coût élevé, il ne se
justifie qu'en fonction d'une somme de travaux relativement importante (façades, interventions
à I'intérieur).
Pourtant, on ne peut qu'inciter le maître d'ouvrage à prévoir un toit provisoire et rappeler que, s'il
choisit par mesure d'économie de s'en passer, il lui convient d'assumer les risques qui peuvent
en résulter.
109
Si la transition s'effectue sur un joint de di-
3) Tnavnux otÉtlncnÉlrÉ er otlsotRtlott latation, avec un concept autre que celui
.ilTowe
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oovtTe-eawt,.
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(, ) C.; :'. )
quant I'arrachement de tout le revêtement existant, mise
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zone renovee
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hors d'eaw raccord wovtveLLe
hors d'eau, isolation thermique et étanchéité. êtawohéLté, aveo
LsoLatLow
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Ceci selon les études préalables et descriptif établi.
ll faut malgré tout être conscient que, quel que
Le choix et l'exécution des étanchéités et des isola- soit la qualité du coupe-eau mis en æuvre, il n'est
tions thermiques doivent correspondre aux usages et pas exclu que, compte tenu du degré de vieillis-
règles de I'art tels qu'ils sont mentionnés au chapitre
(') c
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sement de l'étanchéité restante, un risque de
"Systèmes d'étanché¡té" du présent manuel. {_) t (; a
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(,: contamination par diffusion et propagation d'eau
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dans l'élément porteur de la partie rénovée sub-
Raccord - coupe-eau avec rLsaue de¡ro¡aaatLow
a'nùv*LaLlé. " ' siste.
une étanchéité conservée
En tout état de cause, le propriétaire doit être avisé des mesures de sécurité prises à I'endroit
partie
Le but est de protéger la partie rénovée de propagation d'humidité en cas de fuite sur la du raccordement et du léger risque qui subsiste, tout ceci compte tenu de I'obligation à laquelle
conservée, il faudrJprendre la précaution de dégager une bande, jusqu'au support, sur la
partie
I'entrepreneur a dû se soumettre.
non rénovée afin d'avoir la faculté de mettre en place un coupe-eau collé en plein sur le support.
Cette exécution a pour effet d'éviter des venues d'eau directes au niveau supérieur de celui-ci Compatibilité des matériaux entre eux
et freiner le débit de celles-ci si elles survenaient dans son épaisseur.
L'obligation de procéder aux raccordements dont nous parlons plus haut implique certaines
contraintes relatives à la compatibilité des matériaux rencontrés entre eux.
Les croquis ci-après montrent la technique et la chronologie de la mise en place d'un coupe-eau
de ce type, par des solutions offrant le maximum de sécurité.
hors d'eaw
LsoLatí;owrhervwLqwe
vAo oo r d a woL
ewwe éta wohéLté,
4l PnÉcnurtoNs Er sotNs
aveo wot'tvelLe
étawohéLté a) Surcharges sur les supports
ferwcetwre swv daLLe
Sans préjuger de l'état d'un support sur le plan de la statique qui relève du domaine de I'ingé-
o nieur civil, il faut tenir compte des surcharges particulières générées par les travaux de rénova-
() /lo Õ oQ
tion.
e".'' C)
c () o oO (J (l,ruO
Ò En effet, soit I'exécution, soit la conception du revêtement final (étanchéité + protection) peuvent
(_l () induire des surcharges préjudiciables à la construction, lesquelles seront analysées au moment
LsoLatLow VroLowgevwewt de l'étude afin d'éviter tout risque de dégradation de la structure porteuse.
zone renovee ancien revêtement thevwtLawe d,¿ La wouveLLe
de LLaLsòw étawohéLté
hors d'eaw
LsoLatLow
bawde de
raooord Les risques de surcharge inhérents à I'exécution sont les suivants
therr,wLal awoLewwe
?owtaØe étawohéLtê,
aveo wottveLLe
' Charges ponctuelles et vibrations dues aux engins de démolition et de manutention :
décapeuses, trancheuses, marteaux pneumatiques ou électriques, coups de masse
' Sur les parkings, charges de service : camions, malaxeurs mobiles à asphalte coulé (26
, fi-- à 28 tonnes / 3 essieux)
a'\a\
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r. \/i .
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'
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I j',rl Entreposage de matériaux destinés à être évacués ou nécessaires à la construction
'¿r" " ;,.
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í') -(> -> Si sfockage nécessaire, le faire au droit d'eléments porteurs et jamais en surcharge.
xi,'t ancien revêtement swr daLLe
zone rénovée l{J
110 111
c) Gas spécifique dtanciennes terrasses ou localisées
Lesrisquesdesurchargedusauconceptsontdedeuxtypes: sur des bâtiments protégés
1- Charges uniformément réparties Dans le cas de la démolition et de la préparation des supports sur des constructions anciennes,
. Toitures en immersion hormis le cas d'une reconstitution en l'état antérieur stricto sensu pour les bâtiments historiques
- absence de Pente ou classés, il faut se méfier des pièges tendus par une toiture-terrasse soumise à des concepts
- toiture avec garde d'eau oubliés ou inconnus.
que res surcharges rapportées n'ac-
- toiture à rente vitesse d,écourement d'eau vérifier
- soLLw n'tassLf ew v¡*ovtter
oorwLohe ew TLerre de taLLLe
légers entravant ainsi l'écoulement
centuent pas les flèches, surtout avec des supports
de I'eau
' Formes de Pente en mortier
pluviales est élevé, plus on évitera le phé'
Nota : ptui te nombre de naissances d'eaux
nomènedessurchargesduesauxformesdepenteouàl'accumulationd,eau
. TYPes de Protection choisies :
-Dallageendallettesbéton,pierrenaturelle^(100à200kg/m,)
- Toitures vertes (à partir de 100 à 150 kg/m2)
. Toutes protections lourdes rapportées sur une toiture existante nue'
2- Charges concentrées
- blocs d'installations techniques Exemples de raccords existants sur d'anciennes toitures
- bacs à fleurs, jardinières
- bassins, constructions d'agrément, etc' -- Etat existant Traitement
-plantationdegrandsarbresisolés(poidspropreeteffetdelevierdÛauvent)
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Rive avec forme de gondole
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Respect du gabarit
Parapet fixe Raccord contre une façade
Elément de Protection 112 113
d) Rehausse des acrotères d) Rehausse des acrotères (suite)
Dans la majorité des cas, les acrotères devront être surélevés pour respecter la hauteur mini-
male prévue au-dessus de la couche de protection.
plots
La rehausse peut être exécutée avec du bois traité, du béton cellulaire préfabriqué, des
agglomérés, du PUR recYclé Par ex.
Þ rMLw. a2 ,vw
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o (, o possible, comme on I'a vu au début de ce chapitre, une naissance d'eaux pluviales double.
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La naissance primaire est posée et fixée sur le fond et reçoit la couche de mise hors d'eau assu-
rant la protection immédiate du bâtiment.
114 115
f) Gaines de ventilation et autres émergences
Les gaines techniques liées à la dalle ou bâties sur le support ne sont pas toujours étanches,
soit originellement, soit parce que mal entretenues. joLwt étawohe t
Souvent non jointives, disloquées, fissurées, ces gaines doivent faire I'objet d'un contrôle d'étan-
chéité à l'eau et à I'air. Après une remise en état par I'installateur de ventilation, elles devront
être étanchées au titre <d'émergences> non étanches.
Les travaux de réfection de l'étanchéité exigent que l'on prévoie la surélévation temporaire ou
définitive des gaines qui courent sur la surface de la toiture-terrasse.
Les parements des superstructures et édicules doivent être rendus étanches à la pluie chassée.
A2 oll1vu et à I'eau de ruissellement.
reootntwtawdé,
Une toiture rénovée doit avoir en final I'aspect d'une toiture neuve sans omettre d'inclure les
ouvrages connexes, tels qu'édicules, souches, lanterneaux, voies d'accès, etc.
116 117
I
ll
l
I 118
Les acrotères ou parapets doivent toujours
1- RnccoRD FoNDAMENTAUX recevoir un couronnement étanche.
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120 121
Rappel des symboles utilisés 2- Gnrnl.ocuE DEs DÉTArLs rYPEs
ErnrucnÉrrÉs ex lÉs DE BtruME poLyuÈne 'v
C)a (2
Support B.A. ou maçonnerie
En tête de chaque page, des anotations caractérisent le ou les
Pages
détails et mettent en exergue certains points importants.
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similaire.
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c
a\ il ru Å o
Protection légère rapportée (aluminium ou cuivre gaufré)
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par irne enduction de résines syn-
Tôle nervurée thétiques liquides (voir pages 225 et
JOINT DE 226) ; ce système n'est pas dessiné
DILATATION plus loin afin de ne pas surcharger
o 171 à 177
/ Maçon nerie préfabriquée l'ouvrage.
'.
.o. "./,
Seuils et 148-157-158-159 A noter que, pour des ralsons
cas particuliers 160-161-162-163 pratiques, /es épaisseurs d'iso-
164-165-170
lant ne sonf pas dessrnées à
l'échelle.
122 123
i.
BORDURE DE DALLE v BORDURE DE DALLE 'v
superstructures, garages' Convient pour constructions de seconde importance : superstructures, garages, XP-S = pawweawx de
Convient pour constructions de seconde importance auvents, marquises, corniches, édicules, etc. ToLgstgrèwe extrwdê,
auvents, marquises, corniches, édicules, etc'
jA Ot/1,L B
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ToLt¿wère
IMLWETALLSE
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yréf abrLay'+é'es
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DétailA : rehausse d'acrotère - voir Chapitre <Rénovation> - Couronnement étanche obligatoire.
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A Ges remarques sont valables pour tous les systèmes avec recouvrement
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d'acrotère présentés. o"a ,''( ,
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Variante
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Garde-gravier perforé
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130 131
RACCORD SUR CORNICHE
--1
'v RACCORD CONTRE LANTERNEAU 'v
Le raccord horizontal de l'étanchéité sur la plaque de collage de la costière est
Voir aussi page Précédente. insuffisant ; il est nécessa¡re de relever l'étanchéité sur cette dernière et d'en assu-
rer la fermeture par un système adéquat.
lmportant : si par changement d'affectation la terrasse devenait praticable, il est
indispensable de prévoir un garde-corps sur le pourtour de chaque lanterneau ou
une protection intégrée.
Raccords sur corniche
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Lawtevweaw dovùLe ow tvt¡Le paroL,
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Lanterneau avec grille de sécurité
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Avec gondole =X
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132 133
ACROTÈRE : TRANSITION AVEC UN BRISIS
'v ACROTÈRE : TRANSITION AVEC TOITURE INCLINÉ E.V
En cas de rénovation, bien veiller à respecter le gabarit imposé dans certaines
En cas de rénovation, bien veiller à respecter le gabarit imposé dans certaines
régions par la législation cantonale.
régions par la législation cantonale.
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Autres possibilités
134 135
RACCORD CONTRE MUR OU PARAPET v
Hauteur du relevé d'étanchéité = consulter les pages "Raccords fondamentaux"
Ceci concerne tous les systèmes avec relevé d'étanchéité.
Retevés d'étanchéité
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En rénovation : comblement
d'une engravure
136
RACCORD CONTRE MUR, PARAPET OU ACROTÈRE
'V RESSAUTS 'v
DétailA: si le relevé s'effectue dans une engravure, la lèvre de celle-ci doit être
résistante et exempte d'épaufrures'
Détail C : une fermeture par bande soline plastique ou un système de résines
rytttn¿t¡qu"s liquides peuvent être mis en place lorsque la pose d'un méplat de
särrage n'est pas possible (percements interdits), notamment dans les cas d'an- daLLettes
ciennós constructions, lanterneaux, raccords sur traverses basses de vitrages' Elle préfaby'vcy.té,es
¡LLwthe vwétaLLLqwe ew Lwox
doit être protégée contre les eaux de ruissellement.
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Retevés d'étanchéité i,l
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Relevé dans une engravure Traitement du relevé avec
crépi synthétique 3li¡.-.,-
Liaison par un escalier avec étanchéité
de la paillasse
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garde-gravLer
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"(
wa&e de
TvoteotLow G
tYaveYse basse de vLtrage
En cas de toiture praticable, les détails de ces deux pages correspondent à une
terrasse privative ou à utilisation réglementée. Si la toiture est praticable sans limi-
tation, il faut choisir des sections et des types de profils résistant aux dégâts pou-
vant être occasionnés par les usagers ou les engins d'entretien (déneigement,
&
alu et zinc
Exemples de plinthes
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Garniture de naissa nce E.P. 3o
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ANcRAGES DE sÉcunlrÉ
'v TRAVERSÉCS PONCTU ELLES 'v
construction> (oTConst)' des Pieds de barrière, antennes, tirants, câbles, etc.
Dans le cadre de <l'ordonnance sur les travaux de
le cadre de travaux de peu d'ampleur'
conditions et des directives locales, dans
il faut planifier Ia mise en place de points d'ancrage permettant I'installation d'un c6òD
;y;tè*; de sécurité permanent pour des travaux d'entretien courants. c,b
ll existe une multitude
ooLLLer de serraae
de ces disPositifs et il est ¿t coLLer¿tiu¿
Potetet d'ancrage avec caqot important qu'un calcul
démontrant la résistance
étawohéLté
des structures, des fixa-
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sière et l'équipement personnel par 2 a) avec vie = 10 godet et plaque de collage
un harnais avec corde individuelle b) si
d'une longueur adaPtable à la zone
de travail et mousqueton franchis-
seur ou coulisseau, avec absor- Exemple de disPosition des
points d'ancrage de sécurité Raccord sur fer DIN
beur d'énergie.
146 147
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MASSIFS ET EDICULES v
DétailA: la fixation des garnitures de rive est effectuée sur des tôles d'acier pré-
fixées sur l'isolant
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Couronnement avec
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149
RACCORD CONTRE MUR OU PARAPET
'v TERRASSE PRATICABLE
RACCORD CONTRE MUR OU PARAPET "\/
TERRASSE PRATICABLE
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MUR ET PARAPET AVEC ISOLATION PÉRIPHÉRQUE'V MUR ET PARAPET AVEC ISOLATION PÉRIPHÉ R|QUE'V
TERRASSE PRATICABLE
Le concept relatif à la hauteur du relevé d'étanchéité doit être tel, qu'en aucun cas,
une quelconque accumulation d'eau ne puisse atteindre la façade'
En cas de toiture praticable, ces détails correspondent à une terrasse privative ou à
une utilisation réglementée. Si la toiture est praticable sans limitation, il faut choisir
des sections et des types de profils résistant aux dégâts pouvant être occasionnés
par les usagers ou les engins d'entretien (déneigement, nettoyage) ou se tourner
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ACROTÈRE, MUR ET PARAPET 'v RACCORD SUR ACROTERE ET BORDURE DE DALLE '\/
TERRASSE PRATICABLE
Le détail de la photo No 2, quoique absolument garanti, devrait être évité car le Le couronnement de l'acrotère doit être adapté pour résister aux dégâts pouvant être TERRASSE PRATICABLE
relevé d'étanchéité doit être facilement atteignable pour des travaux de contrôle ou occasionnés par les utilisateurs ; sinon assurer sa protection par un élément massif
d'entretien, transformation ou rénovation du bâtiment, etc. ll ne faut pas que son (couronnement en béton, simili, pierre naturelle, etc.).
accès génère une action destructrice des parements.
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154 155
PARAPETS OU BARRIÈRES : IMPLANTATION
'v RACCORD CONTRE VITRAGE 'v
TERRASSE PRATICABLE TERRASSE PRATICABLE
protection est d'au moins Hauteur minimum du relevé d'étanchéité : voir page 121
selon les normes, la hauteur normale d'un élément de
frn,"t0,9ms'ils'agitd'unparapetfixed'aumoins20cmd'épaisseur'
cantonale'
Touiefois, selon la région, oÅ tiendra compte de la législa¡on étanchéité non protégée
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Traitement des raccords avec
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'v TERRASSE PRATICABLE
SEUIL À ruVENU v
DE MOINS DE 6 CM
Ce sont des détails de principe qui doivent être étudiés. de cas en cas, déjà au
par le spécialiste'
une étude approfondie des détails doit être effectuée à I'amont moment de l'établissement du projet avec I'entreprise de façade ou de vitrages. A
des parties connexes à l'étanchéité ces détails sensibles doit être assujettie I'assurance d'une étanchéité parfaite du
en accord avec l'architecte et les fournisseurs
(fenêtres, maçonnerie, etc.). vitrage (feuillures, seuil, joints) et la garantie qu'aucun effet dommageable pour
l'étanchéité due à la dilatation des profils ne se produira.
3 On choisira des revêtements praticables compo- L'entreprise chargée de la pose des fenêtres
5.
sés de matériaux présentant le plus faible coef- devra prendre touies les précautions pour assurer
ficient de retardement de l'écoulement d'eau' t'¿tanin¿¡t¿ des parties ouvrantes par rapport aux
La prévision de revêtements avec joints ouverts parties fixes, de iaçon à ce que I'eau de ruisselle'
> 8 mm et grilles complémentaires éventuelles,
ment, chassée par le vent, ne puisse pas pénétrer
surface min. 5 % dela surface totale (évacuation à l'intérieur du bâtiment par le seuil ou les feuillu'
Exemple de caniveaux
libre des eaux) tels dalles ou caillebotis (bois, mat' res etiou s'évacue librement par les orifices prévus
composite, métal), par ex., posés sur des taquets à cet effet. ACO passavant
MONSUN
ou des plots permettant d'amener immédiatement
I'eau au niveau de l'étanchéité est judicieuse' 162 163
II
'v SEUIL À ru¡VENU
'v
sEUrL À ruvenu
le seuil, le La mise en place d'un revêtement à évacuation libre des eaux -joints ouverts 2
Si le support est constitué de matériaux peu résistants à la chaleur, sous
froid (système autocollant, B mm et surface de vide > 5 %, avec grilles complémentaires éventuelles- tels
relevé du revêtement d'étanchéité sera mis en oeuvre à
for- caillebotis, claies, etc. sur plots ou taquets permet de s'affranchir de la pose d'un
colle bitumineuse à froid, résines synthétiques liquides ou garniture métallique
caniveau raccordé devant le seuil.
mant plaque de collage).
Toutefois, si un tel revêtement est initialement prévu, il sera difficile, voire impos-
sible de le remplacer ultérieurerhent par un revêtement non drainant, compte tenu
de l'obligation d'évacuer l'eau des caniveaux devant les seuils par un écoulement
particulier.
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la couche de protection et le remblayage
167
RACCORD CONTRE MUR OU PARAPET
'v RACCORD CONTRE MUR OU PARAPET v
SOUTERRAIN PRATICABLE - CARROSSABLE
PRATICABLE-CARROSSABLE
pou-
La plinthe ou le solin métallique doivent être adaptés pour résister aux dégâts
vant être occasionnés par les utilisateurs'
Toiture verte : ménagei une zone non plantée de 30 cm de large minimum.
Bordure préfabriquée ou trottoir
d'env'
Les plinthes en mortJer doivent être adhérentes, armées et d'une épaisseur
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g à cm (2 cm pour du mortier synthétique). Un joint de fractionnement est à créer
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Avec plinthe métallique 168 169
Les Jo¡NTs DE DtLATATtoN 'V
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RACCORDS PARTICULIERS
Les types de joints sont classés en fonction de I'utilisation de la terrasse. Les systèmes propo-
sés sont des minima auxquels on pourra toujours apporter des compléments d'amélioration.
tenu de leurs diver-
ces cas requièrent l'avis de I'entrepreneur spécialisé, compte
sités et de leurs Particularités
Quelle que soit I'expression du détail présenté, tous les systèmes peuvent s'adapter à des toi-
tures isolées thermiquement ou non.
Cas No 1 : raccord contre une balustrade en Dans la règle, et quand on le peut, les joints doivent être surélevés, particulièrement sur des
pierre ou simili-Pierre locaux à risque (habitations, bureaux, etc.).
des
Risques inhérents à la porosité et à la faible résistance Un seul matériau, sans discontinuité, doit assurer l'étanchéité du joint et permettre sa propre
matériaux.
dilatation longitudinale (absorption de ses tensions).
C'est d'abord un gage de cohésion dans une zone ou l'étanchéité est soumise à des efforts de
cisaillement sur les trois plans. Ces tensions sont préjudiciables à I'inter-adhérence de maté-
riaux d'essences différentes (par ex. métal-bitume).
Le dispositif de dilatation doit être calculé de façon à permettre le mouvement prévu, quelle que
soit la température extérieure (ceci est surtout valable pour les températures faibles ou négati-
ves).
Les deux côtés du joint doivent être solidaires de la structure sur laquelle ils sont appliqués
Dans la mesure du possible, on privilégiera les joints à tube ou les joints relevés contre murets
ou costières avec recouvrement : des décennies d'application et la maîtrise de l'exécution de ce
type de joints ont permis de démontrer leur étanchéité, leur résistance et leur durabilité.
\#
Risques liés aux difficultés du raccord :
a) sur le seuil à niveau
bi sur ta cellule du mécanisme d'ouverture des portes
-s'il est au sol-.
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NUE NON PRATICA- plÉrorrlrue CARROSSABLE SOUTERRAIN
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170 171
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JOINTS DE DILATATION TYPE 12 'v
TOITURE LESTÉE
L'étanchéité recouvrant le joint est de type autoprotégé (lé de matière synthétique
ou lé de bitume polymère avec protection minérale ou feuille métallique gaufrée).
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JOINTS DE DILATATION
TYPE 12
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TOITURE LESTÉE TOITURE PRATICABLE
S'ils n'occasionnent pas une limitation à l'écoulement de I'eau, des joints de type
L étanchéité recouvrant le
joint est de type autoprotégé (lé de matière synthétique 11A.,118 et 12C peuvent être utilisés.
ou feuille métallique gaufrée)'
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Tube sou1le et murets (costières) Joint plat
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JOINTS DE DILATATION TYPE 14 \/ TOITURE PRATICABLE /
CARROSSABLE
JOINTS DE DILATATION TYPE 15 '\/
SOUTERRAIN
La protection du relevé de l'étanchéité doit être adaptée pour résister aux dégâts Le détaif 154 convient pour des constructions de seconde importance.
pouvant être occasionnés par les utilisateurs. Avec isolation thermique :joint type 1SC'recommandé.
Joint à tube At c) ô o
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177
ErnrucnÉrrÉs EN AsPHALTE coulÉ a
Pages En tête de chaque page, des anotations caractérisent le ou les
détails et mettent en exergue certains points importants.
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ÙU \/1 191-192 Les photos, elles, complètent les croquis en indiquant
une solution spécifique ou illustrent ceux-ci lorsque cela
4,C
f\¡ se révèle nécessaire.
Raccords sur bordures de dalles Raccords avec talon en asphalte et joint bitumineux
Léde bLlwrt,"e 7 oLgvwère ¡ o vw
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180 181
RACCORD CONTRE MUR ET PARAPET
RACCORD CONTRE MUR ET PARAPET PRATICABLE - CARROSSABLE
PRATICABLE - CARROSSABLE
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RACCORD CONTRE MUR ET PARAPET
RACCORD CONTRE MUR ET PARAPET I PRATICABLE - CARROSSABLE
PRATICABLE - CARROSSABLE
Les plinthes en mortier doivent être adhérentes, armées et d'une épaisseur d'env.
3 à 4 cm (2 ern pour du mortier synthétique). Un joint de fractionnement esl à eréer
rtous les ml.
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184 185
RACCORD SUR ACROTÈRE
RACCORD AU SEUIL ET SUR PARAPET I PRATICABLE
PRATICABLE
Autres détails de raccords aux seuils : voir chapitre précédent <Etanchéités en lés
pour résister a.ux dégâts pouvant
Le couronnement de l'acrotère doit être adapté de bitume polymère).
sa protection par un élément
être occasionnés par les utilisateurs ; sinon assurer
etc')'
massif (couronnement en béton, simili, pierre naturelle'
XPS = panneau de
polystyrène extrudé
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186 187
RACCORD CONTRE MUR OU PARAPET
RACCORD CONTRE MUR OU PARAPET SOUTERRAIN AVEC ISOLATION THERMIQUE
pour résister aux dégâts pou- Hauteur des relevés : voir chapitre "Raccords fondamentaux"
La plinthe ou le solin métallique doivent être adaptés
vant être occasionnés par les utilisateurs.
épaisseur d'env'
Les plinthes en mortiei doivent être adhérentes, armées, et d'une
3 à 4 cm (2 cm pour du mortier synthétique). un
joint de fractionnement est à créer
Sous remblai, avec isolation thermique
tous les ml.
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PRATICABLE-CARROSSABLE SOUTERRAIN
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ECOULEMENT D'EAUX PLUVIALES PRATI CAB LE-CARROSSABLE
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o, dilatation longitudinale (absorption de ses tensions).
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cisaillement sur les trois plans. Ces tensions sont préjudiciables à I'inter-adhérence de maté-
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Le dispositif de dilatation doit être calculé de façon à permettre le mouvement prévu, quelle que
() soit la température extérieure (ceci est surtout valable pour les températures faibles ou négati-
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TYPES 131 - 132 JOINTS DE DILATATION TYPE 141
JOINTS DE DILATATION TERRASSE PRATICABLE
TERRASSE PRATICABLE /
CARROSSABLE
pour résister aux dégâts La protection du relevé d'étanchéité doit être adaptée pour résister aux dégâts
La protection du relevé d'étanchéité doit être adaptée pouvant être occasionnés par les utilisateurs.
pouvant être occasionnés par les utilisateurs'
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JOINTS DE DILATATION TYPE 142 TERRASSE PRATICABLE /
JOINTS DE DILATATION TYPE 142
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CARROSSABLE CARROSSABLE
d'as-
Les joints ou éléments de finition des couches de roulement -sauf s'il s'agit
pnalie coulé- dépendent exclusivement de I'entreprise qui a effectué ces travaux'
Joint de dilatation pour fortes ef úrès fortes sollicitations
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Les lés de matière synthétique étant constitués par des membranes souples, la plupart des
détails sont, sur le plan du concept, assimilables à ceux des étanchéités par lés à base de
bitume polymère auxquels on pourra se référer'
Toutefois, compte tenu des contraintes dues à la technologie des matériaux, chaque fabricant
édicte ses propres directives de pose, lesquelles génèrent certains aménagements particu-
liers.
Lors de l'établissement du projet, il est nécessaire de faire appel à I'entrepreneur spécialisé qui
sera seul à même de fournir, en accord avec le fabricant, les systèmes et détails d'exécution
ainsi que les garanties liées.
ll existe certains détails spécifiques aux lés de matière synthétique. Ceux-ci ont notamment fait
se développer des acrotères industrialisés, système qui exige une planéité et un alignement
parfaits du support.
lls comprennent généralement un profil de rive en aluminium avec différents dispositifs de fixa-
tion.
Le relevé est effectué sur un profilé métallique ou un élément isolant de forme particulière. Le
relevé est fixé par pincement ou par collage'
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206 207
ErnrucxÉlrÉ AvEc nÉslnes sYNTnÉrlQuEs LIQUIDEs # BORDURE DE DALLE . RACCORD SUR ACROTÈRE
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La plupart des détails relatifs aux étanchéités à base de résines synthétiques polymère Une préparation draconienne du support et le respect des conditions atmosphéri-
de lés de bitume
similaires, dans leur concept, à ceux relatifs aux étanchéités à base ques sont gages d'une application réussie.
propres s'y substituent et sont
auxquels on se référera ; toutefois, certains détails qui leurs sont
spécifiés dans les pages qui suivent. a,5
pourtant, compte tenu des contraintes ou des évolutions dues à la technologie des matériaux,
à cette technique ;
il se peut que cela génère certains aménagements particuliers spécifiques
à l'entrepreneur spécia- o ()u
aussi, lors de l,établissement du projet, il eðt nécessaire de faire appel a
les systèmes et détails d'exé-
lisé qui sera seul à même de fournir, en accord avec le fabricant, a
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cution ainsi que les garanties liées' a
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Toujours incorporer une armature sur O
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- Raccords en relevé autorisés que sur des supports com-
pacts, rigides, ou sur isolants R"on.o 2 350 kPa
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- Primer recommandé dans tous les cas
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208 209
RACCORD CONTRE MUR OU PARAPET ECOULEMENT D'EAUX PLUVIALES
Angles rentrants ou saillants = toujours incorporer une armature' La largeur des plaques de collage métalliques (platines) ne doit pas excéder 5 à
7 cm.
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Méthodes de pose
Particulièrement avec les toitures nues, sans couche de protection rapportée, il faut assurer la
stabilité de l'étanchéité et son maintien en place face aux risques liés aux effets éoliens (arra-
chement), à la dilatation et la sismicité (déplacement) ou à la gravité (glissement).
Dans les calculs de résistance à I'arrachement, on tiendra compte, chaque fois, des conditions
climatiques du site, et des dépressions de vent extrême, en partie courante, en rive ou dans
les angles, en fonction de la hauteur du bâtiment et des différents types de structure porteuse :
acier, béton.
Les calculs de résistance à I'arrachement sont à effectuer selon les normes européennes.
4- Fixation mécanique par plaquettes Système de fixation par plaquettes sous les
joints des lés, fixées dans la structure
215
3- Pose en semi adhérence
1- Pose libre (ou en indéPendance) (ou semi-indépendance)
Sur le support ou I'isolant thermique
Type d'étanchéité
toutes
tendance actuelle est I'utilisation de lés de bitume élastomère, pontés par un film fusible, trè
à la flamme, garantissant une bonne adhérence, dont l'une des faces de la 1ère couch
insi que celle du pare-vapeur- présente des lignes discontinues non adhésives, permetta
- collage à bain de bitume ne propagation de I'air et un équilibre des pressions
- soudure au chalumeau
- collage à froid (colles spéciales)
- auto-adhésivité à froid
toutes, mais spécialement avec lés de . tous les types de toiture, avec support !
o
ll existe un autre moyen pour réaliser la semi-indépendance obtenu par la mise en place d'une
première couche perforée assurant le collage par points ; toutefois, nous ne conseillons pas
cette méthode par le fait qu'une flache se crée sur la dernière couche au droit des perforations.
Soudure à chaud L'aspect peut présenter une esthétique discutable et ce système favorise la rétention d'eau et le
Collage à bain de Collage à froid
phénomène de mud-curling.
bitume à chaud
216 217
Attention aux cloques
5- Fixation mécanique par méplats
Les cloques, qui sont dues à de I'air occlus entre les matériaux mis en oeuvre, restent un phé-
nomène souvent incontrôlé du fait des conditions de chantier et de la qualité des matériaux.
Contrairement à des <<on dit>, une cloque n'est pas réparable, et quels que soient les incisions
et recollages effectués, il restera toujours de I'air occlus.
Précautions à prendre :
*¡.:. ¡"6.¡fr. ,. .
Sur bois : dans le dernier cas, possibilité d'utiliser des pointes à tête large avec,
en tête des lés, I'utilisation de rondelles de 40 mm de diamètre
a a
o
=
È
218 219
-l
o
P
,¿.
Pose en adhérence :
a
. _o Ò G c
application du 1er lé d'étanchéité
o C:
oO' c
Par soudure au chalumeau, en privilégiant une
'o o
couche de bitume préalable (sauf sous enrobé
c bitumineux et asphalte coulé). 71
o
Effet de rouleau sur les rives
(lllustrat¡on Foamglas)
dowbLe rewfovt
+ 2wç Dans ce cas, se souvenir en outre des exigences reratives au support
d,as Les awgLes .L
I
(swLvawt régLows I
I - Dalle B.A. sèche, propre, exempte de tous résidus
et sLtes devewt) I
- Lavage à l'eau sous pression de la surface ou grenaillage
) - Etat et planimétrie selon normes
- si ragréage, uniquement avec résines epoxy ou mastic d'asphalte
- Espaces sous-jacents aérés.
,]
T
J
7 )
W
Suggestions de renfort et de fixation sur les rives 220 221
L I
-l-
Méthodes de mise en place des lés de bitume polymère Recommandations relatives aux anqles rentrants
Pose à lits successifs Angles en bitume polymère ou isolant approprié, à prévoir dans tous les cas, sauf si leur volume
perturbe le traitement de I'extrémité d'une couche d'utilisation donnée (dallage, etc.). Dans ce
Les lés d'un même lit posés côte à côte se recou- cas, prévoir une couche de lé de bitume polymère avec armature d'une résistance à la
vrent de 10 cm au minimum aux joints. traction > 500 N/50 mm supplémentaire à titre de renfort.
Les lits suivants sont posés dans les mêmes condi-
tions en prenant soin de décaler les joints d'un lit à
I'autre.
öõ
-o
0 o, 'o,' '.. i"o 4
.U
Angle bitume polymère Angle isolant
o/) o"
ho
On ur,
(i U
ði!4) I D
^0 o 0 o ôo O i"o TJ
-Oo
Pose à lits décalés
ú (l o;o c
o
c , ôuo o
0
ô
Chacun des lés est posé sur le précédent avec un décalage inversement proportionnel au
Avec ou sans isolation thermique
nombre de lits identiques prévus. Cette méthode n'est valable que pour des lés identiques car
des lits de natures différentes auraient leur position respective constamment intervertie'
ôo
Les angles saillants doivent être uoð
r chanfreinés ou arrondis. sinon oV
rO
o ô
0
a
ù
o
A
o I
) O
ö? ;(
o
ô
Oo o
o ) (J
0
6 ,o '6C
t Renfort des angles
o
o
ñ."
o o o o o
0 o
Amortissement des angles saillants
Bandes de pontage
- (-.J o
o C' O (
222 223
Relevés d'étanchéité Raccord sur plaque ou couloir de collage en cuivre étamé (bicouche)
zèt¡,te Lé de reLevé,
. En plaque de collage
uv Lé de reLevé
bLtwø*e
o t-er Lê, d'étawohéLté
ol o o
e wd wLt d' Lv,*¡r é g w atL o w bLtwvwe
a2 ,vw e wd uLt d' Lvwy r é g w atL o w
o
O o .o
I Ò
zèvwe Lé de reLevé
zènçeLé d'étawohéLté o Si isolation thermique : la plaque de collage doit être raccordée sur le fond (cloisonnement)
o
ur Lé, d'étawohéLté
o
bLtwvwe
.o Fermeture du relevé dtétanchéité
o
e w d vcLt d' Lvwp r é g w atL o w O t")
o o O
()
c
bLtvttnte o
l)
Qo
wd vút d' LvwT r g w atL o w
e é,
Ç-Lz cvw
oQ
NB: Le tatus d'amortissement, pour des ralsons de clarté, a été délibérément omis.
224 225
¡
RÉs¡nes sYNTxÉr¡QuEs LlQulDEs AspxnLTE coulÉ
Méthodes de pose
Raccords sur lés de bitume polymère
Lorsqu'on ne peut utiliser une autre méthode, on pourra avoir recours aux résines synthétiques asThaLte oowLê, zs à so vwt^,1
liquides pour ì'exécution de certains raccords avec un système d'étanchéité en lés de
bitume
polymère en respectant les hauteurs de raccord tels que décrits en pages 120 et 121'
. Une couche libre, à I'intérieur
voLLe d,¿ verve
b,a
50 Øv/twz A,Al I
ô A"11
io
o?
uo'Oo ,1o o
5
Jo
ooo o'r
( o6 .2 couches, système libre
O o as¡haLte so
E t) o ô() 'o oowLé, twwc
>Ê
c
Ò
C . brossage et décapage préalables : pas de déchets . ewrobl,bLtwvwLwewx
. vevwbLai
5 oaoì minéraux ni de talc . oouohe d'¡.tsvtre ew asphalte oonLê,
Jo o . apprêter avec du sable de quartz projeté . XPls + proteolLow (swbstrat, baLLast, eto.)
ab
a à I'imperméabilité des parements . a ¡,ttr e rev êtevwe wt o vtr d L
I
) 0o n
a au fond avec une R"o,o suffisante pour éviter toute (av¿o oonohe de separatLow qwawd n'êoessaire)
lmportant:
panneautage et joint bitumineux
par zones de 150 m2 env.
Surface gravillonnée =
meilleur comportement
face aux contraintes de
charges statiques ó
0
.O
0 oc"' 1i a)' o o'cl. c,
Décollement du relevé en résines liquides sur le support et sur l'étanchéité
226 227
Bordure de dalle, carrossable
Joints de rePrise
rouLen*ewt aP?41
'Apparent I
Les profils métalliques doivent être
asqhaLte oowLê' soudés sur les armatures et scellés
au moment du coulage de la dalle.
Pose en une couche à I'intérieur Lì,
(,i
oo eQ o
Asphalte carrossable
ll est recommandé de prévoir un revêtement anti-huile ou antikérosène quisera entretenu régu-
. Souterrain ou revêtu lièrement. Pente maximale sans additifs = 4 o/o.
o o Résistance au poinçonnement
oo g"
I
:t L'asphalte coulé est un produit hydrocarboné, donc thermoplastique ; sous l'effet de fortes cha-
I
leurs et de charges concentrées (pneus fortement chargés, pieds de chaises, béquilles de moto,
li
etc.) il se peut qu'une empreinte se produise. Si cela peut se révéler gênant sur le plan esthéti-
rl'
que, cela n'altère en aucune façon la valeur de l'étanchéité. On aura intérêt à prévoir, si besoin
Jointages réalisés avec mastic bitumineux D¡lament @ est, des zones revêtues de dallettes par ex., réservées aux 2 roues.
l
Utilisation pour joints d'étape, de reprise, de compartimentage et de dilatation
as¡haLte oowLé
et'sa oowohe de gLLssetwewt
Bien veiller aux prescriptions d'utilisation suivan-
tes : 20 tA/LwL
di.soLLdarLsatLow
228 229
Tous systèmes dtétanchéité
LÉs DE MATIÈne sv¡rxÉTlquE
Un détail particulier à surveiller : la tête de l'étanchéité
I Recommandations
Ì
rl Voici un détail important qui concerne toutes les exécutions : le traitement de la <tête d'étan-
,l Pose sur support massif :
chéité>.
prévoir
Surface de bêton lisse ou/et couche d'égalisation à
Ce dispositif de raccordement a pour but d'éviter
sur toute leur surface et de façon
Les lés d,étanchéité en matière synthétique doivent reposer la création d'un point <<zéro>> lors du changement
suivre les
permanente sur un support stabie dont ils puissent, sans perdre leur étanchéité, de plan d'une étanchéité ou de son passage d'un
sans les endommager'
déformations qui ont étb définies. on doit pouvoir marcher dessus régime de support à I'autre : extrêmité de dalle,
angle de seuil, liaison entre une plaque ou un cou-
Toitures nues : loir de collage et un relevé d'étanchéité, par exem-
de fixation mécanique pour
Respect des pentes minimales et du sens convenable des méplats ple.
assurer un bon écoulement de l'eau'
FAUX !
Liaison avec dnautres matériaux :
ou certains isolants
certaines membranes synthétiques sont incompatibles avec les bitumes "ó
etc.). Prévoir impérati-
thermiques (absorption des agents plastifiants des feuilles, auto-collage,
u"rn"ni, soit un traitement du fond, soit une couche de séparation' Retour de l'étanchéité
Stabilité dimensionnelle :
dimensionnelle et sta-
certains lés de matière synthétique présentent un manque de stabilité
tionnaire : retrait et reptation (déplacement de la matière) en sont
les conséquences les plus C)
courantes. ()
vent, à un rétrécisse-
cela peut être dû aux contractions engendrées par le froid, aux effets du lors
Au même titre, sur un seuil
générées dans le matériau
ment inhérent au vieillissement ou à uñe réduction des tensions
de sa fabrication. JUSTE !
FAUX !
étawohéLtê,
Gonseils de pose en I couche, joints croisés Par fortes chaleurs, un gradient se produit dans le panneau, sa face supérieure a tendance à
en 2 couches s'allonger plus que sa face inférieure.
Précautions :
- fixation des plaques (par collage ou méca-
niquement)
- lestage de l'étanchéité Panneaux d'isolation thermique soulevés
- installation de bandes de compensation sous une étanchéité de toiture nue
(
L L L .C
L- tLu,
\¿ C
cc
a- ac FAI^X
i panneaux à battues
)
oo"
C
\tÒ
A b
c
ô (
o /-r
v
o(
t\
Bandes de compensation
bawd¿ d'a¡poLwt
. Goupe-feu avec matériau incombustible
Rappel
L,entrepreneur ne peut être tenu pour responsable des ponts thermiques affectant la structure' Méthodes de pose
Néanmoins, nous mentionnons quelques exemples des risques les plus courants, les déperdi-
tions calorifiques générées par ces courts-circuits thermiques étant l'une des causes les plus
a
Soit en pose libre, joints collés ou soudés avec relevés collés jusqu'à 6 cm au-dessus de
nuisibles dans I'optimisation de la protection des bâtiments et de la Minergie. I'isolant, si possible, et avec un talon collé de 6 cm.
a
Soit par collage en plein (indispensable pour toitures sans couche de lestage et sans fixation
En coupe mécanique du système d'étanchéité, et obligatoire sur une toiture sans pente ou végétalisée
avec rétention d'eau), relevés comme ci-dessus.
LsoLatLow
oo
o
I
oô & '.2-bétow
o
a-)
r¡ooord wLtê.rLÙtr ô
Oo de L'étawohéLté ô
oô
o
LsoLawt
(¡ o (
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reLevé twLwLvwut¡w ooLLé, :
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?AYet'lLewt
6
havttetvLsoLawt I 6 o¡ttt
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0o Joints de dilatation ô
ó
oo ?ave-vaTet/LY
c úo O.
o
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) a\ Ort f
3"
TaroL LwtévLer've
baLoow
Pose libre sur béton
/ ohaTe En plan
i'g øo
+bétow
o Surface talochée et parfaitement nettoyée
t'.
"
a
Couche d'égalisation (incorporée ou non) indispensable pour pare-vapeur en polyéthylène
gn Op oo
po a
o Epaisseur minimale d'un lé de bitume polymère = 3,5 mm et selon la rugosité du support
oo
o (< 1,5 mm), 5 mm.
o
á" e
stntotur e n',' ét aLLLa¡we Pawweawx debétow Si écartement des nervures > 90 mm = support auxiliaire indispensable pour tous les maté-
riaux
o
:
Lés de bitume polymère lés à armature à haute résistance à la traction (>500 N/50 mm),
ép. 5 mm, pour pose sans support auxiliaire.
étawohéLté a o8
6
^/ LsoLatLow
a
I "9e A Un pare-vapeur ne constitue pas de facto une étanchéité provisoire et ne doit pas être
utilisé comme telle- sauf si des mesures particulières ont été prises par le spécialiste
o2 +- bétow
(amélioration de la résistance, collage en plein, résistance au vent, contrôle de qualité
ultérieur) quant au choix et à la mise en oeuvre des matériaux.
se o o wd o et Lv Y e n'," ét aLLLqwe (r.sswratLow daws La strwohlve
234 235
I
PnorecrroNs ET REvÊremetrs Toitures nues : passage de service
sur les toitures nues, prévoir un passage avec des lés ad hoc, collés sur
Prévention des fissures dans une dalle coulée sur place l,étanchéité surtout si
l'isolant présente une résilience moyenne afin d'éviter toute possibilité ,
de dégradation
visites d'entretien. due aux
Mise en oeuvre par panneaux
de4mlx4ml maximum
et joints de fractionnement Protections meubles
21. tWL
Les bâtiments élevés ou implantés dans 4ã
-å\
des zones exposées au vent représentent
des situations critiques pour les toitures.
On tiendra impérativement compte des sur- --./Ê:
pressions exercées par le vent contre les
façades et les rives, ainsi que des effets de
rouleau (succion) derrière les acrotères où
l'on a pu mesurer des aspirations de I'ordre
de5à6kN/m2.
Fissuration du dallage coulé ',, Les effets de rouleau sur les rives sont responsables du dépla-
sans joints de fractionnement cement des protections meubles, mettant ainsi en péril le revête-
ment d'étanchéité (exposition à I'air et au soleil, grêle, etc.).
a
Rappel : pente minimum sur le support 1 ,5 o/o,
sur le revêtement 2 à 3 o/o On peut aussi avoir recours à un béton caverneux
ou à I'utilisation de masses collantes adéquates.
Ò
oa-.o o o
p
qwe d e oL s aLLLevw e wt
( ),-\' o rL s
Tassement de I'isolant et marques laissées
par des taquets supportant des dallettes
236
237
intercalaires -largeur 4 Par ailleurs, il faut rappeler que la pose des lés de bitume polymère préalable à l,application
On utilise des taquets en matière synthétique de 20 x 20 cm avec croix d'un
et tête autoserrante ou enrobé demande des soins particuliers : support plan, exempt de nids de gr"uiår, J;àrôu"",
à g mm- ou des plots industrialisés, plus techniques, à hauteur variable
capillaires, de laitance, de saillies et de produits de post-traitement.
autonivelante.
A ce sujet, L'application des lés de bitume polymère est réalisée sur enduit d'apprêt de type fluide, totale-
Les normes préconisent la mise en place d'une couche de protection appropriée'
peut avoir un effet négatif de ment sec lors de la soudure, laquelle a lieu sans aucune solution de continuité.
une réflexion doit être effectuée car, selon les cas, ladite couche
nettoyables.
rétention d,eau et être facteur d'une accumulation de détritus difficilement
hydrocarboné, un ll faut éviter toute occlusion d'air, faute de quoi l'apparition de cloques est assurée, sinon immé-
Comme alternative, nous suggérons d'utiliser, avec un système d'étanchéité
diatement, sûrement au moment de la pose de I'enrobé.
lé de bitume polymère revêtu de paillettes d'ardoise pour la couche supérieure.
qui est déjà peu à cause des
La hauteur des taquets ne devrait pas être inférieure à 20 mm, ce
risques d'accumulation de débris.
I /-'/.
'r;.'./,"
pré-
euoi qu'il en soit, tous ces dispositifs doivent être accompagnés de sujétions d'entretien
temps,
voyant le nettoyage (lavage) ei le réglage des cales, afin d'éviter, au bout d'un certain
des dalles branlantes et la formation de nez'
La pose sur gravillon concassé peut, selon les cas, se révéler mieux adaptée'
voulue, reste le Problème de la sur- ayant pour effet de créer des déchirures à la
C) o.//
/ Þ/
chauffe de I'enrobé par forte chaleur, base des relevés d'étanchéité.
o i
// ¡,
, /'",
surchauffe due à l'écoulement lent du J
o
flux de chaleur à travers I'isolant, pro-
o"ro
oÒO/'
voquant alors ramollissement et fluage, Empreintes dans un enrobé bitumineux appliqué sur
ll est donc recommandé de prévoir un joint de
a
()
ooL
ao
fractionnement sur le pourtour de l'appareillage o c)
d'où formation d'empreintes ou poin- une étanchéité posée sur isolation thermique
des pavés, voire un chaînage en béton.
o ô
o 1_l
çonnements statiques. 238 239
Garrelage DrlerertoNs
Sur une étanchéité hydrocarbonée, la pose de car- Goefficients de dilatation linéaire
reaux céramique, même s'ils sont réputés non gélifs,
avec un lit de pose en mortier ou colle même parfaite- Le coefficient de dilatation thermique correspond à la déformation en longueur
ment jointoyés, est déconseillée. pour une différence de 1"c, tant en dilatation qu'en contraction. cela d,un matériau
Des risques sérieux de fissuration, de délitage et de u"l"nlu oãr.. oä" ,"r¿_
riaux pouvant bouger librement. "st
décollement existent. Ces risques sont dus au gel et
aux chocs thermiques subis par le carrelage, spécia- Principaux coefficients de dilatation
lement si la toiture est isolée thermiquement.
Matériau mm/m/100"C
La résistance et la stabilité des nattes ne leur permettent pas de faire face aux contraintes et aux
aléas du chantier, pas plus que de servir de surface d'entreposage des matériaux. L extewsLow dvtjoLwt ¡ar oowtractLow
L__ deLa daLLe
7_
On leur préférera des protections plus résistantes tels que des chapes en mortier au ciment 2 oovwÞyessLow dvtjoLwtpar dLLatattow
de Là daLLe
CEMIII, des éléments rigides préfabriqués ou des systèmes avec asphalte coulé.
3 tfuotLvewewts Latérawx
owvettvLre dvtjoLwt
éLévwewt de strwot¡,ve 4 oLsaLLLevwewt
(daLLe - voLLe)
240
241
Ombre et soleil T ECHNIQUES DE POSE
POUR VOS NOTES... ET CONSEILS
périodes peuvent
Les terrasses situées dans I'ombre portée par le soleil pendant de longues
être I'objet de dilatations particulières.
le sens zone exposée/
En effet, la dilatation ne se produit que dans une seule direction, dans
bordure ne subissant
zoneà l,ombre et on peut voir apparaître des fissurations localisées sur la
pas la contrainte.
froLd ohavtd
En plus, des aspérités ou des émergen-
ces dans le revêtement peuvent éga- l /L,wvelrwewt
,.twLdLreotLowweL
lement provoquer des contraintes se
traduisant par une dilatation unidirec-
{vssvLratLow à
tionnelle. L'extrévwLté LLbre
Reptation
Déplacement relatif cyclique d'un revê-
tement, analogue à celuid'une chenille
qui avance.
245
3- Ltentretien des toitures végétalisées à culture extensive
L'extnETtEN DEs rolruREs
La notion d'entretien reste primordiale. Celui-ci, peu coûteux, permet d,éviter
tout déborde_
l- Généralités ment dû à l'action de la nature (mauvaises herbes, trop forte densification,
O"gãnàåï."n."
des plantes) et garantit le bon comportement de l'étanchéité et de la toiture"(contiol"
ll en va des toitures comme de n,importe quel objet d'usage
courant. un entretien régulier est
raccords de l'étanchéité et des naissances d'eaux pluviales).
0",
fonctionnement optimal'
indispensable pour garantir une longue durée de vie et un
Après quelques années, les plantes peuvent être atteintes de "sénescence,,, soit naturelle-
sa toiture, le principe reste le même
Qu'il s,agisse de son automobile, de sa dentition ou de
:
ment, soit à la suite de négligences ou d'un entretien inadapté.
sont élevés'
pius I'eniretien régulier est négligé, plus les frais de remise en état A ce stade, la végétation stagne et doit être régénérée, soit par une réfection totale, soit par
un complément de substrat et un réensemencement. Les soins d'entretien réguliers et spéci-
a tendance à être ignoré' c'est
lnaccessible pour la grande majorité de ceux qu'il abrite, le toit fiques favorisent le maintien d'une capacité fonctionnelle durable de la végétation et retardent
pourtant la partie la plus exposée aux attaques du temps' de ce fait l'échéance de ce stade ultime du développement.
plus importants sont à
L'entretien permet de déceler suffisamment tôt si des travaux Travaux d'entretien à effectuer
pour le bâtiment'
entreprendre avant que n'émergent des sinistres dommageables
au système d'étan-
L,entretien va ainsi permettre ã'écarter des atteintes fonctionnelles . Contrôle des relevés et raccords de l'étanchéité
des dégâts coûteux car les
chéité et à la substance même de la toiture, en évitant ainsi ' lnspection des ouvrages complémentaires : émergences, lanterneaux, ventilations, garnitures
gros moyens de manuten'
travaux qu'ils vont générer nécessiteront échafaudages et en tôle, etc.
tion. . Nettoyage des naissances d'eaux pluviales
. Evacuation des débris, feuilles mortes et détritus
Une toiture-terrasse doit être entretenue régulièrement . Contrôle de la végétalisation et suppression des plantes adventices
. Rajeunissement, éclaircissement de la végétation en cas de besoin
Le maître de l,ouvrage doit être informé par ses mandataires
de cette obligation et des mesures . Vérification des bordures et passages
à prendre. . Mise en place de fumure en début de végétation ou selon besoin
maître d'oeuvre toutes les indica-
L,entrepreneur a le devoir de fournir au maîre d'ouvrage ou au . Arrosage, hivernage et mise en route au printemps et contrôle de I'installation et de la pro-
quelles sont les mesures parti-
tions, de nature à prendre les dispositions voulues ; il indiquera grammation
que les soins et contrôles généraux
culières de maintenance nécessaires pour l'étanchéité ainsi . Manutention, descente et évacuation des déblais
à apporter.
4- L'entretien des surfaces avec résines synthétiques liquides
Quelle fréquence pour I'entretien ?
Les revêtements en résines synthétiques liquides requièrent un entretien minimum mais qui
Tous les toits ne subissent pas les mêmes agressions et ne
sont pas construits de la même
doit, néanmoins, être effectué régulièrement.
manière. Le rythme d'inspection dépend oonð de l'environnement
de la toiture avant tout' un
poussières ou suies industrielles
édifice entouré d,arbres, sujet à des émanations de fumées, Au-delà des précautions d'usages relatives aux déplacements d'objets lourds agressifs (iardi-
sera contrôlé deux fois par an, voire quatre fois par an' nières, meubles métalliques ou en béton, etc.)afin de ne pas rayer la surface, on procédera une
comme normaux'
cette visite peut n'intervenir qu'une fois par an dans les cas considérés fois par an à une visite de surveillance accompagnée des opérations suivantes :
. Contrôle des relevés et raccords de l'étanchéité Le maintien dans le temps de I'aspect et de la couleur des résines synthétiques liquides est
. Nettoyage des naissances d'eaux pluviales dépendant d'un entretien régulier. Dans ce cadre, le nettoyage à I'eau, éventuellement avec
. lnspection des ouvrages complémentaires : émergences, lanterneaux, ventilations' garnitures
addition de détergents, convient le plus souvent. En fonction de I'usage et de I'exposition, il
en tôle, etc. peut se révéler nécessaire à terme de prévoir le renouvellement des couches décoratives ou
. Suppression de toute germination de graines et plantes adventices d'usure.
. général
Evacuation des débris, feuilles mortes, détritus - balayage
. Manutention, descente et évacuation des déblais' En cas de défaut d'entretien tel que lavages périodiques, la poussière, la suie, les mousses,
lichens et champignons provoquent un encrassement qui, à terme, devient difficile, voire impos-
revêtement et lavage si besoin'
Si la terrasse est praticable : vérification du comportement du sible à éliminer.
246 247
Lr
Notice dtutilisation des terrasses privatives
Tennnsse pRATtcABLE AVEc nevÊteueNr
coulÉ ou coLLÉ
Destinée aux propriétaires, copropriétaires, administrateurs, gérants, Iocataires et tous utilisa-
teurs de terrasses privatives Ce qu'on doit faire Ne déverser en aucune façon des pro-
duits agressifs, même en leé vidant dans
a
Nettoyer périodiquement la terrasse. Enle- les évacuations d'eaux pluviales (solvants,
ver les mousses et végétations en utilisant huile, essence).
les herbicides conseillés.
Tennnsse pRATTcABLE AVEc DALLEs suR pLors ou rAeuETs a
Ne pas intervenir sur les ouvraqes de rac-
a
Nettoyer les évacuations d'eaux pluviales cordement périphériq ue (solins,-bandeaux,
et les trop-pleins qui doivent rester libres. relevés apparents).
Ce qu'on doit faire a Ne rien fixer dans les joints du dallage ; par Enlever périodiquement les feuilles mortes
ex. utiliser des piétements du commerce ou autres objets qui pourraient les obs- a
N'effectuer aucun percement dans le sol
Nettoyer périodiquement. Enlever les pour l'installation de vos parasols. truer. ou dans les parois adjacentes.
mousses et végétations pouvant obturer
les joints. a
Ne jamais faire un foyer directement sur le Ce que l'on ne doit pas faire a
En cas de dégel ou d'engorgement, ne pas
dallage, mais installer un barbecue avec
. Après dépose des dalles amovibles -et pied et interposition d'une tôle de protec- a
Ne pas installer de jardinières mobiles sans
utiliser d'outils pour déboucher une éva-
cuation d'eaux pluviales. Contacter une
elles seules- situées au-dessus des éva- tion. en informer I'architecte, I'administrateur ou entreprise spécialisée.
cuations d'eaux pluviales, vérifier leur bon le gérant qui vous conseillera utilement et
écoulement. . Ne déverser en aucune façon des pro- vous indiquera les surcharges admissibles a
N'apporter aucun aménagement au revête-
Nettoyer le trop-plein et les grilles de pro- duits agressifs, même en les vidant dans et les dispositions à prendre pour les répar- ment de la terrasse sans I'avis d'un spécia-
tection et dégager les détritus qui pour- les évacuations d'eaux pluviales (solvants, ti r. liste. Des modifications sont susceptibrôs
raient les obstruer par un lavage au jet huile, essence). d'apporter des surcharges, une réduction
en évitant toute projection au-dessus des a
l-aisser intacts les joints souples du revê- de hauteur (seuils), la suppression des
relevés. Cette opération doit être effectuée . N'apporter aucun aménagement au revête- tement en évitant de les perforer avec des joints de fractionnement. Des désordres
régulièrement (une ou deux fois par an). ment de la terrasse sans I'avis d'un spécia- objets pointus. pourraient en résulter qui engageraient
liste. Des modifications sont susceptibles leur responsabilité.
Ce que l'on ne doit pas faire d'apporter des surcharges, une réduction a
Ne jamais faire un foyer directement sur
de hauteur (seuils), la suppression des le revêtement, mais installer un barbecue Pour tout aménagement nouveau souhaité
. Ne pas déposer soi-même le dallage, mais joints de fractionnement. avec pied et interposition d'une tôle de pro- (par ex. installation de pergolas, serres, cou-
faire appel à un spécialiste. Des désordres pourraient en résulter qui tection. vertures de loggias), s'adresser à I'adminis-
engageraient leur responsabilité. trateur ou à la régie.
Ne pas installer de bacs à fleurs mobiles .' Ne pas déplacer d'objets lourds agressifs
sans en informer l'architecte, I'administra- tt
it-- fiardinières, meubles métalliques ou en
teur ou le gérant qui donneront les conseils béton, etc.) afin de ne pas rayer la sur-
voulus et indiqueront les surcharges admis- face).
sibles et les dispositions à prendre pour les
répartir.
Dalles en granit
Dalles en béton lavé 248 Sol en résines synthétiques Carrelage collé 249
Tenmsse - JARDTN Er.r cursE DE coNcLusroN : Avrs D'EXpERT
un matériau doit être stable. une déformation permanente dans I'un de ses
axes démontre son
Ce qu'on doit faire Ce que l'on ne doit pas faire peu d'aptitude à s'insérer dans le contexte d'un système d'étanchéité perform";ì;ü;;i".
Tout moyen supplétif tendant à lutter contre les phénomènes de reptation, ,Ëir"ìi;älä;ìrr"_
a Un regard de visite est habituellement Ne pas faire d'apport de terre végétale : ment, mouvements ondulatoires, doit être évité. Les critères de performance
du matériau doi-
aménagé au droit des évacuations d'eaux la terrasse pourrait devoir supporter des vent suffire, à eux seuls, à déterminer son bon comportement.
pluviales. ll est matérialisé par une dallette surcharges supérieures aux surcharges
amovible ou une grille. Vérifier périodi- admissibles. Le mariage des matériaux formant les différentes composantes d'un système doit
être oarfaite-
quement (une ou deux fois par an) le bon ment réussi. ll ne doit y avoir aucune interaction entre le système d'étanchéité, le
lu
écoulement des eaux ; enlever les détritus Ne pas installer de motifs décoratifs, protection, quels qu'ils soient. "uóiort "t
ainsi que la terre qui a pu se décanter dans statues, fontaines... qui augmenteraient
le fond. inconsidérément les charges ponctuelles, ll faut éviter la jonction de matériaux d'essences différentes (par collage, soudage ou autre)
sans l'accord de I'administrateur. par ex. bitume-métal, résines-bitume, etc., car leur assemblage -contrairement à une
soudure
a Pendant les opérations de jardinage, éga- métallique- représente un point faible et jamais il ne constituera une masse indivisible.
liser le niveau des terres qui doit toujours Eviter les arrosages intempestifs et sur- Ainsi, proscrire tout raccord entre deux matériaux différents dans une zone sous eau ou immer-
rester à un minimum de 15 cm au-dessous tout ne jamais diriger les jets d'eau vers gée sporadiquement.
de la partie haute des relevés d'étanchéité. la périphérie ou émergences (façades ou
Un amas de terre contre ces relevés ris- murets). On ne doit jamais réunir dans un système des matériaux d'une durée de vie notoirement iné-
querait de provoquer des infiltrations par gale.
siphonage derrière ceux-ci. Ne jamais planter de parasols à bouts
pointus dans la terre végétale, mais tou- Personne n'aime avoir les pieds dans I'eau. L'évacuation rapide de I'eau sur les toitures tra:li-
a En cas d'utilisation d'herbicides, n'utiliser jours utiliser les piétements du com- tionnelles est un gage de sécurité : prévoir des pentes suffisantes, un dimensionnement et un
que des produits autorisés. merce. positionnement convenables des naissances d'eaux pluviales ou des avaloirs, des exutoires,
des barbacanes et des trop-pleins.
a Ne pas planter d'arbres au développement
important sans autorisation. Avant-toit, auvent, couronnement, goutte pendante, larmier, jet d'eau, etc., autant de complé-
ments qui font une construction bien à I'abri, salubre et durable.
Dans la lutte contre I'humidité des locaux, il faut éviter la condensation en isolant I'enveloppe
convenablement et en prévoyant dans les volumes intérieurs un débit d'air contrôlé ou naturel.
En un mot, il faut éviter I'air confiné et pour ceux qui le peuvent, ouvrir les fenêtres de temps en
temps...
Dans le cas de toitures végétalisées, la majorité des plantes pouvant se développer sur une
toiture plate sont, dans des conditions climatiques normales (alternance de pluie et de soleil, de
chaleur et de froid), sans danger pour l'étanchéité.
ll est judicieux, toutefois, en fonction du lieu, de I'environnement et du climat, de prévoir un arro-
sage et un entretien systématiques, plus ou moins fréquents.
Enfin, une toiture-terrasse, quelle qu'elle soit, doit être entretenue régulièrement.
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7'
Mention écologique pour le bitume : ni nocif, ni cancérigène, le bitume participe à la gestion Dans la recherche des interactions avec I'environnement, il est intéressant
de
intelligente de l'environnement construit. directe de l'étanchéité, qui est de protéger les bâtiments contre I'humidité, considérer l,utilité
recte qui touche la protection même de la substance de la construction. et son utilité indi_
Les chapes bitumineu_
La compatibilité des matériaux avec notre environnement et leur innocuité pour la santé devient ses répondent particulièrement bien à ce second critère, puisqu'elles remplissent
d'étanchéité sur une longue période. Les procédés de fabrication du bitume leur fonction
un des critères de sélection en matière de construction. L'élimination de I'amiante comme matière sont d,ailleurs tous
isolante en est un bon exemple. Loin d'être appliqué systématiquement, ce principe générera orientés vers cette recherche de longévité. Actuellement, par injection d'air
dans les années à venir des études de plus en plus poussées. tion, on obtient un bitume oxydé aux qualités supérieures. Le produit ne "n "àrrl'åã"0ät¡'u_
devient fragile qu,à
basse température et fluide qu'à température élevée.
Comme on peut le penser, le bitume a été I'un des premiers produits mis sur la sellette. Ses
émanations en cours de fabrication et de pose ont pu faire croire à la toxicité du produit. Cet à Plus récemment, les bitumes ont été améliorés grâce à l'incor-
priori négatif a été renforcé par la confusion faite communément entre bitume et goudron. Or, poration d'autres polymères, augmentant leurs performances.
le premier est un résidu de la distillation du pétrole, alors que le goudron est un sous-produit de ces mélanges génèrent des matériaux d'une grande qualité,
la houille. Ce dernier n'est d'ailleurs plus utilisé dans la fabrication des lés d'étanchéité depuis correspondant aux exigences les plus élevées en matière
des décennies. d'étanchéité.
Ainsi sont nés les bitumes élastomère ou prastomère à grande
Toutes les études menées sur le bitume ont conclu à l'absence de nocivité pour la santé et élasticité et résistance accrue aux u.v. et au vieillissement.
l'environnement. Ces résultats ont été validés par I'O.M.S., sur la base d'une étude mondiale,
et plus récemment par le très renommé lnstitut d'hygiène de l'université de Heidelberg. Parallè- Lés de bitume polymère
destinés aux étanchéités
lement, une nouvelle réglementation existe, tant au niveau européen qu'au niveau national, qui
reconnaît officiellement aux bitumes la qualité de matériaux compatibles avec I'eau potable.
Ces bitumes donnent des chapes d'étanchéité remarquables par leur adaptation à tout type
L'utilisation du reliquat du raffinage de pétrole brut qu'est le bitume, pour la fabrication d'un d'ouvrage et le collage par fusion est un gage de sécurité et de qualité des revêtements étan-
produit de grande valeur, constitue un processus écologique rationnel, tant que le pétrole ches.
brut continue, quelqu'en soit l'objectif, à être décomposé en ses diverses fractions. L'étape
intermédiaire entre une synthèse chimique et un Le bitume défie les éléments Le bitume à l'épreuve du temps
produit de base synthétique est ainsi économisée,
avec le coût et les risques qu'elle comporte. En Suisse, dans plusieurs cantons alpins, de nom- L'existence d'ouvrages bitumineux vieux de plus de
breux ponts et viaducs ont été érigés au début du 20e 4000 ans conétitue, bien entendu, un excellent gage
siècle. Les revêtements bitumineux qui les couvrent
Rien n'est donc plus écologique que le bitume ont si bien protégé la structure que, selon les der-
naturel de résistancs.et dEpérennité.
Mais aujourO'fr,ui lf,qqhnol-ogierva encore plus loin en
puisqu'il est composé de molécules hydrocarbonées niers contrôles effectués par des instances agréées, démontrant, testt'de perméation et essais de vieillis-
qui sont des polymères naturels. Les civilisations aucune intervention ne serait nécessaire. Un exploit si sement à l'appui, llncroyable potentiel technique de
anciennes I'utilisaient déjà comme matériau I'on sait que la température de l'air peut varier de -31 à ce matériau, retenu pour garantir la protection du
+38"C. Encore plus fort, au nord-est des Etats-Unis, le
d'étanchéité. Puisant le bitume dans des gisements centre de stockage de déchets. La batterie d'épreu-
Sherman Adams Building se dresse à plus de 1900 m. ves draconiennes, encai.ssée par le matériau, a ainsi
naturels, elles le mélangeaient avec des minéraux d'altitude, au sommet du Mont Washington, dans un démontré que la membrdne d'étanchéité résistera aux
pour obtenir I'asphalte naturel. environnement que les spécialistes qualifient "du pire conditions physico-chimiques les plus défavorables et
climat au monde". Ce sont 1100 m2 de membranes ce pour une période de ... 300 ans.
bitumineuses soudables qui assurent l'étanchéité de
cet ouvrage de l'extrême, confronté à de fréquentes
chutes de température et à un vent permanent pou-
vant atteindre 371 km/h, record mondial.
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6
' A I'eau qui désactive I'isocyanate utilisé pour la confection du PUR (problèmes de
mise
en oeuvre et de comportement) et diffuse, sous forme d'eau ou de vapeur d'eau,
dans la
mousse de polyuréthane en affaiblissant son pouvoir d'isolant thermique par augmentation
du coefficient 1,. Le polyuréthane n'est pas un matériau imperméable mais hygioscopique
(progression capillaire) et hygrophobe.
De ce fait, on protège la surface du PUR en général au moyen d'un coating sous forme de pein-
ture synthétique projetée ou enduite, lequel doit être entretenu ou renouvelé régulièrereni.
En outre, la pose est assujettie à des conditions climatiques drastiques : humidité relative, tem-
Pose d'une étanchéité à base de bitume (ici, de I'asphalte coulé)
pératures mini et maxi, différence de température surfacique (soleiì et ombre), vitesse du vent,
intempéries, etc.
C'est une solution qui peut convenir à certaines toitures de forme complexe, quelques travaux
de rénovation et de confortement, ou à des applications bien spécifiques.
Mais l'essentiel réside ailleurs. La meilleure façon de régler le problème des déchets
passe par I'allongement de la phase d'utilisation des produits. Dans cette perpective, la
longue durée de vie du bitume reporte la question du recyclage dans les préoccupations
secondaires.
L'ensemble de ces résultats permet donc d'affirmer que les lés bitumineux, testés selon des
critères scientifiques très stricts pour leur influence sur la santé et l'écologie, resteront à I'avenir
parmi les matériaux les plus fiables de la construction.
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Le eÉron ÉrnNGHE
Le procédé tendant à rendre un béton le plus étanche possible est bien connu : il consiste à
réduire sa porosité au maximum.
On utilise pour cela des adjuvants qui, incorporés dans la masse de béton, en modifient le com-
portement rhéologique à l'état frais, avant sa prise.
ll s'agit notamment
. de plastifiants qui agissent comme rétenteurs d'eau en augmentant la compacite et jouant le
rôle d'hydrofuge,
. de fluidifiants, dits réducteurs d'eau, qui permettent une réduction de la teneur en eau de 10 à
15 % en augmentant la compacité, la qualité mécanique du béton et en en diminuant le retrait,
. d'entraîneurs d'air qui ont pour effet de créer une multitude de micro-bulles d'air favorisant la
plasticité par réduction des frottements et améliorant la résistance au gel par le rôle de cham-
bres de compression jouées par les bulles d'air.
Toutefois, quels que soient les mesures prises et les résultats obtenus, il faut rappeler que
l'étanchéité du béton tient à sa structure homogène et que toute solution de continuité dévoie
le procédé.
Ainsi, toute fissure, quelle soit de retrait ou structurelle, ainsi que tout phénomène de ségréga-
tion au pied des murs annihilie le système.
Les joints de dilatation (horizontaux ou contre les structures verticales) doivent être, eux, traités
au moyen de bandes d'étanché¡te (LBP ou LMS) collées sur le béton ; cela constitue un point
faible de par la présence de plusieurs matériaux et la précarité avérée de ce type de collage.
Enfin, contrairement à certaines idées reçues, le coût d'une étanchéité conventionnelle est la
plupart du temps moins élevé qu'un système de béton étanche.
Dans le cas le plus fréquent d'utilisation du béton <étanche>, à savoir les dalles de toiture des
parkings enterrés, la pose d'une étanchéité est environ 15 o/o moins chère. Cela tient au fait
que le béton <étanche> nécessite un ferraillage plus dense, donc plus coûteux que le béton
traditionnel, l'incorporation d'adjuvants, I'extension du mandat de I'ingénieur civil, et enfin des
travaux supplétifs qui relèvent d'un système d'étanchéité classique (par ex. bandes étanches
sur joints de dilatation).
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