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PREMIER SEMESTRE : Le temps de la Guerre de Cent ans

Chap 1 = regards sur la fin du Moyen-Age : la France et l’Angleterre à la veille de le G de Cent ans

Toujours une question à se poser, faire l’histoire de l’histoire, historiographie

L’expression M-A date du 14e siècle, sorti de la plume de Pétrarque, poète et humaniste florentin

= il fige l’expression malgré lui d’un M-A à revers de la modernité

Qui s’étend de chute empire romain d’Occ = 476 (fin de l’Anté) -> pétrarque pense jusqu’à 1453
( chute empire byzantin) mais nous on pense 1492 avec découverte Amérique et « nvlle
mondialisation »

1 millénaire entre heure de gloire empire romain et siècle de la renaissance qui allait redorer le
blason de l’humanité = période basse, obscur entre les deux, expression très figés et définitive pour
une période en nuance et en grands mouvements

Les historiens se sont saisi de cette domination, les regards ont changé et les méthodes de travail et
grille de travail ont influencé nos regards sur la période

Il faut se demander ensemble comment le M-A a-t-il été réhabiliter par l’Hist au fil des recherches et
comment la guerre de 100 ans a-t-elle pris son rôle ?

I. La G de Cent ans, un objet d’histoire tardif


1. Une période revisitée
a) Un M-A souvent dévalorisé
Intermédiaire entre deux apogée longtemps perçu comme un temps de double décadence =
haut M-A ( 5e -10e) , M-A central ( 10e-13e siècles des cathédrales) , bas M-A (13e-15e) = supposée
décadence (idée par rapport à empire romain et renaissance = difficultés à répétition ->
épidémies, guerres) finale du M-A
Sans supposée décadence finale pas de renaissance, les humanistes ont volontairement
déprécié la période, entre Anté Romaine et leur période = ont fait de la période du bas M-A
un faire- valoir = image péjorative d’un âge supposé fruste et funeste qui s’attache à la
période = les humanistes n’imaginaient pas que nomenclature aurait la vie si longue
+ M-A vu comme période de domination catholique et du clergé
Au moment où la Réforme, il est pratique pour historiens protestants
Et on y trouve certes épidémies, famines, guerres …
Le M-A disparaît des intérêts du 16e au 18e, ces siècles cherchent autre part les rép à leur
question
1er regain d’intérêt = XIXe mais sans remettre en cause l’idée de temps obscurs, la
périodisation humaniste entre deux périodes de faste continue à peser lourd
Pourtant XIX = période de développement de la science historique car après Révolution,
nécessité de lié société d’Ancien-Régime et présent républicain (patine un peu jusqu’à la fin
du siècle), question de savoir se positionner
L’hist devient une discipline à part entière, histoire participe à l’écriture d’une histoire
républicaine dans laquelle le sentiment national retrouve corps => on retrouve texte du M-A
qui deviennent une mine pour les historiens même avec sensibilité différente
Historiens XIXe = Michelet, F. Guizot, A. Thierry => courant historiographique
S’intéressent au M-A s’int au récit de la bataille de Crécy, font des récits de la folie de Charles
6 haut en couleur = on fait récit par épisode, pas dessein de réhabiliter la période =>
constitution Roman national, cimenter un esprit collectif chez les petits français sur les bancs
de l’école
Hist entre dans programme, discipline obligatoire dès 1818 pour le secondaire et dans le
primaire en 1882
Sa pratique se professionnalise = récit des événements passé avec une méthode
Cette méthode nous ai connu grâce à Gabriel Monod = article qui explique le contenu de la
méthode historienne au XIXe = établir les faits du passé par la critique rigoureuse des
documents (repérer faux des originaux, copie modifiées, contexte persos, persos mentionnés,
quelles étaient les intentions = entrer dans la logique des acteurs que l’on trouvent avt
histoire = affaire d’élite mais pas rigoureuse)
Grâce à cela qu’on arrive à dater par ex la bataille d’Azincourt à l’automne 1415 on cherche
enchaînement de faits et on cherche un recul analytique, détachement des idéologies

Fonde les bases de la discipline en tant que telle, défaut = imagine que seule les sources
politiques écrites sont dignes d’intérêt et sûres = très diff aujd
Avantage = on arrive à énorme inventaire et synthèse qui n’est pas à jeter
Qui écrit synthèse dans tradition de cette histoire méthodique ?
Lavisse = histoire de France de ses origines à la révolution à partir de 1901 = méthode
d’investigation, démarche encyclopédique épaulé par historien spécialistes par période
Histoire lavissienne = très représentative de l’histoire qu’on fait au XIX
 Un volume sur les valois, narration très claire, rigoureuse, enchainement simple,
histoire purement évènementielle et politique, on ignore tout du social, éco…
 Pas de hiérarchie des infos, pas de mise en perspective = immense frise
chronologique, entreprise de recensement des faits = dégager acteurs et causes sans
reconstitution de ce qu’on ne voit pas, des silences = caractère rassurant
 D’où révolution qui se passe après

Histoire politique, histoire bataille qui remet M-A sur la scène mais toujours vision décliniste,
relancée par la première guerre mondiale, 1919 = sentiment de déclin après la 1GM, se sent ds sujet
choisi

Cette vision met du temps à se dépoussiérer, la tradition pèse encore, en deux temps.

Huizinga, suédois écrit en 1919 l’Automne du M-A tjrs ds ce sillon décliniste au M-A, imprégné par
époque dans sentiment de perte et de l’écroulement d’un monde qui rejaillit en plus par écho sur le
M-A, il pose le déclin de cette période, tjrs suivant humanistes, comme une évidence = analogie avec
déclin chevalerie, au XXE siècle on pense société comme mortelle

b) La question des sources (écrites)

Sources redécouvertes, matériaux de l’histoire = les chronique une 50aine sur 14e et 15e
principalement batailles et politiques puisque à l’époque ceux qui s’int à l’hist = les aristos int par
faits de forces et relations politique

Précieux exemplaire avec miniature =ornementé avec vision très partisane

Angle chronique = fixés les exploits des grands de ce monde occ, suivre la tradition oral de la
chanson de gestes
Cette littérature historique se fait en langue vulgaire et en même temps prend le relais culture
orale de la chanson de geste => souci d’idéalisation

Bestseller des chroniques à leur époque = Les Grdes chroniques de France commandée au 13e
sous St Louis, recopiées maintes fois, ce sont les plus éclatantes

D’autres sont moins exceptionnelles mais essentielles pour nous = plus ramassé dans le temps =
les chroniques de Jean Froissart Chroniques

Né vers 1337 meurt vers 1410, il est de valencienne, région de Hainaut = chroniqueur pour le roi
d’Angleterre Edouard 3, attiré par son épouse, c’est sa protectrice parce qu’elle vient du Hainaut =
Philippa de Hainaut, Froissard s’est déjà illustré par écrit poétiques et elle lui demande de devenir
chroniqueur officielle

Deviennent les chroniques du 14e = chantre de la chevalerie, l’esprit courtois

Au service du roi d’Angleterre mais voyage bcp et connaît très bien l’hist de France

Un chroniqueur écrit toujours parce qu’attaché à un Grand, un commanditaire même parfois à


l’échelle locale = on demande à voir fixé son histoire

Un auteur à cette époque, jusqu’à fin M-A le rôle du commanditaire et plus important que celui
de l’auteur, pas de vraies fonctions d’auteurs = auteur et l’œuvre n’ont pas le même cadre
qu’aujourd’hui

L’auteur se fait le relais d’une histoire, c’est un adaptateur, un continuateur, il doit s’appuyer sur
ceux d’avant

Nécessité de s’inscrire dans une chaîne, racine latine auteur = auctor = augere = faire croître
augmenter ce qui existe déjà

Froissart emploie le terme d’augmenteur


(Déjà cette version narrative et d’augmenteur de l’historien dans l’Anté)

Seulement à la fin du M-A qu’émerge la notion moderne d’auteur = Pétrarque, Christine de Pisan =
l’auteur s’individualise, auteur précis qui voit son nom inscrit sur le volume

Dans la mesure ou commanditaire = ton qui doit lui convenir, tjrs une vision patriotique et même
providentialiste, elles privilégient chronologie, pas d’analyse

Chroniqueurs recherche cause immédiate pour amener élément qui suit mais pas d’analyse complète

Alimente état d’est qui considère que guerre de 100 ans déclenchée par faits anecdotiques

L’assassinat de 1407 du duc d’orléans tombe à pic pour relancer querelle armagnacs et bourguignons
et ainsi de suite la reprise de la guerre

Dans chroniques petites histoire évènementielle plaisante qui blâme le tempérament de coureur de
jupon du duc d’orléans = provocation bourgogne et don juan serait responsable

Lavisse qui redécouvre Froissart croise quelques sources mas pas de mise en perspective, toujours
dans l’évènementiel
Si on veut sortir de l’anecdote pour le chroniqueur (il considère qu’anecdote = cause immédiate) à
son esprit il a l’idée que la destinée des hommes et aux mains de forces transcendantales, la guerre
n’est pas que le fait des hommes, c’est celui du diable grec diabolos = celui qui désunit destin entre
des mains qui nous dépassent, paix = mains de dieu

Alors que M-A pense société comme un tout uni

Les chroniqueurs cherche signes religieux

Chroniqueur religieux de st Denis, Michel Pintoin traque dans l’ensemble hist M-A cherche signe de
Dieu qui puni ou récompense les hommes (quand on fait recherche il faut se mettre dans esprit de
l’époque, ici penser en fonction du divin ou du malin)

Ce conflit franco anglais est rapporté par chroniqueurs comme une succession d’évènements dans
lesquels mains de dieu présente ou pas

c) L’invention du concept de G de Cent ans


Le Bel et Froissart ont la paternité du concept, n’en voient que 30 ans mais ont conscience de
la continuation d’évènements guerriers qui forme un tout, qui a un sens
Forme un tout de ces interruptions et reprise même sans avoir conscience de la totalité de la
période, idée d’un conflit long
Le bel = dans la mise en scène tensions entre 2 rois et 2 dynasties =les valois et les
Plantagenêt
Mais tjrs pas de mise en perspective prend pour cause immédiate écartement d’une ligne de
succession de robert d’Artois qui fait procès pour être flouer de terre qui devait le placer dans
succession royale = il est banni, part en Angleterre, et là il aurait pousser le roi à la guerre
contre les français alors qu’il n’était pas le motif exclusif de conflit
Evènement correspondent de date à date, on saute aux conclusions = pas tout juste mais
forme de conscience d’une continuité dans les faits guerriers néanmoins
Ce qui donne de l’ascendant à Le Bel et Froissart selon les médiévistes dans participation à
notion G de 100 = le premier produit trois versions d’explication qu’il a écrite autour de
robert d’Artois
Aurait démarrée comme guerre privée entre deux personnages qui aurait fait tâche d’huile et
aurait pris de l’importance il est toujours dans tradition d’auteur compilateur => version qu’il
a écrit, une autre plus confidentielle et une autre d’une autre source (chroniques)= il décline
ses chroniques en trois versions
Le Bel écrit au service de la France, plusieurs commanditaires mais regard franco-français
En dépit de cette prise de conscience de la part de 2 contemporains, que cela dépasse
évènement guerriers ordinaire, il faut attendre le XIX siècle pour que cette dénomination ai
valeur de titre dans un livre de 1852, de Théodore Bachelet, La Guerre de Cent ans = succès
réédité 4 fois jusqu’en 1880
Le XIX redécouvre M-A et la guerre mais pas réhabilitation de l’époque

2. Les conditions d’une redécouverte du M-A


a) De nvlles clés de lecture

L’histoire doit se faire avec la totalité des sciences humaines et plus seulement à partir de
sources écrites = découverte nouveaux angles = la Révolution des Annales
Nvlle génération d’historiens qui fonde l’école des annales = Marc Bloch et Lucien Febvre
Création d’une revue
Cette révolution = critique {1{d’une histoire seulement politique, veulent place pour le social,
l’éco, la religion …{2{ qui ne regardait que les Grands Hommes, histoire aristocratique, les
petites gens font l’histoire et qui était purement chronologique {3{ dénonce le fait que les
historiens se croyaient objectifs = tirent à bout portant sur histoire du XIX
Un fait ne devient historique que si un historien s’en saisit
Dans révolutions des annales =souci de tous les domaines, de toutes les personnes et
question de l’importance des faits, d’une hiérarchie
A compter révolution des Annales 1929 une histoire plus complexe doit advenir
On doit s’intéresser à tout = climat ; vie quotidienne, tradition orale
Histoire qui n’a jamais finit de se faire
L’idée n’est plus de relater la période en succession de batailles, mais de réfléchir en terme de
crise et non plus de guerre = alors qu’historiens eux-mêmes en proie avec la Grande
Dépression, l’historien raisonne en contexte, dans sa vie Cf Huizinga ce qui fait aussi richesse
réflexion
Grilles de lectures adoptées par école des annales dans ce contexte concernant sur notre
sujet = focus sur l’économie et la démographie qui jusque là était passé sous silence =
tendance des années 30 à 60
Au M-A Europe et Fr = surpopulation par rapp à capacité agricole = inéquation, dans ce
contexte historien voit famine comme ajustation de données entre démo et agri = Malthus,
adéquation nombre population et capacité à la nourrir

Nvlle génération d’hist = Ouvre nouveau champs de recherche tout à fait orignaux = ex E .
Leroy-Ladurie = Histoire du climat depuis l’an Mil , met climat au cœur explications des crises,
il met en évidence le Petit Optimum Médiéval (9 e 13e ) et le Petit Age Glaciaire (14e 18e)
On se sert de révolutions des annales pour repenser M-A
Travaux plus spécifiques sur le poids de la peste, déjà exploré avant mais part minime des
recherches
 Coville, un grd nom attaché à l’histoire lavissienne en 1910 ne consacre qu’une page dans
étude du 13e au 15e
 Poids de la peste complétement réévalué, travaux de remise à la
Dans les années 60 Guy Fourquint constate disparition de 70% de la population
parisienne mais estime que peut-être les curés ont exagéré pour donner dimensions
apocalyptiques, s’en tient à 50 % pour balancer ardeur, lui-même effrayé devant peu de
concordance avec Coville
 Fin des années 60, Guy Bois propose baisse de la population européenne de 50 à 65%
(entre la moitié à deux tiers) dû à la peste noire alors que jusque là on admettait
communément = 33%
 Une révolution de méthode historienne peut complètement changer l’appréhension
d’une période
Aujd dernière révolution en date = histoire globale = ne pas penser l’histoire européenne contre hist asiatique =
tissu de correspondance

Ces années 60 ne peuvent s’en tenir à une telle saignée démographique = obligation de faire
le lien avec mentalités, histoire des mentalité, effet psychique sur pop°
Année 80, Vovelle = La mort et l’Occident de 1300 à nos jours sentir le lien des humains avec
leur propre finitude au fil des siècle = on sort de l’histoire évènementielle et des grands
hommes
15 e siècle, la danse macabre = fresque où la mort vient prendre par la main d’abords les
grands puis les anonymes malgré réticences désespérées
Il faut rendre mort présente pour mieux s’y préparer, préparer les âmes à la mort, souci du
Salut, peur qui s’étend dans tout le corps social
Peur du jugement dernier et idée qu’ils vivaient les plaies annonçant la fin des Temps
Ttes les explications, sur le grde peste de 1347 ne suffisent, les travaux sont revu = dans les
années 2000 Ladurie revient/ sur bornes chrono et géo de son POM
= Trouver dans contexte 14/15e trouvé explications extérieures pas dans les
structures

 D’autres historiens plus d’inspiration marxiste à partir années 6O (G. Bois), incrimine
d’autres causalités

pr eux tout procède des rapports socioécos, à l’époque = féodalisme = voit ce syst comme
prélèvement sur ses vassaux, qui pousse à produire plus pour avoir plus sans avoir moyen
technique d’intensifier la production = fragilisation santé des hommes …

Le syst sociéco a incidence sur pop° et mortalité, captation seigneur sur leurs paysans
affaiblis ces derniers = conditions favorables aux épidémies => idée que comme affaiblis
les paysans sont touchés d’abord (tout le monde y passait dans les faits)

La crise du féodalisme (dans le sens où prélèvement seigneurial est vu comme un


manque d’harmonie dans relation protection/ travail entre suzerain et vassal = lecture
marxisante d’une lutte des classes) = responsable résurgence de la guerre = guerre lui
permet de prélever un impôt supplémentaire et augmenter pour gérer ses fonds il faut le
développement de l’Etat et d’une administration

Idée = proposer approche globale de l’acti humaine en la replongeant dans acti socioéco mais en
l’occurrence plongée dans lecture marxisante à la lumière lutte de classe

Ladurie et Bois ne sont pas complètement dos à dos mais tjrs focalisé sur vision crise

Delumeau = passage de l’idée qu’on agite en permanence les peurs eschatologiques à une histoire
religieuse plus pacifié, hist du paradis

b) Une réhabilitation récente

Années 90/2000 la notion de crise est relativisée, remise à plat, on veut sortir du schéma Marx ou
Malthus

La fin du M-A se lit au travers 3 phénomènes/ grille d’entrés, jusque là pas soulevées et qui se veulent
valables à l’échelle européenne

 M-A à regarder prioritairement sous prisme de la croissance de l’Etat =


développement bureaucratie, jeunesse de l’Etat moderne entre 13e et 14e pour gérer
la guerre
 Deuxième élément = crise/ vicissitudes éco abordée par son origine agraire =
immobilisme dans les campagnes de la technique dans le domaine agricole
 Crise démographique à voir dans son ensemble, peste effrayante parce qu’éradiquée
pdt 7 siècle, retour alors qu’on en avait perdu la mémoire
 Thématiques se nourrissent mutuellement = L’Etat prend son essor et prend le relais
d’une économie qui a vécu sa crise, la jeunesse de l’Etat enraye cet essoufflement éco =
concomitance entre les différents domaines

(Au M-A comme aujd refus de l’impôt, citoyens pas prêts à payer pour les conflits, donc
tension avec le roi qui veut s’assurer la victoire guerrière-> crise du féodalisme)

On pense cette crise d’ordre éco différemment = période faste d’un point de vue étatique, et
changement démographique

Le vieux syst féodal se modernise et rend incompatible souveraineté distinctes =


incompatibilité peut être source de tensions = guerre engendre l’impôt que l’impôt engendre
révolte, engendre répression, engendre révolte = impasse du vieux syst féodal, cercle vicieux
qui ne va se défaire que par un retour à la paix et la prospérité par la défaite des princes
d’angleterre et par règlement de la question de l’impôt = on passe d’impôt extraordinaire à
impôt publique permanent = source d’apaisement qui a permis au rois d’asseoir leur autorité

La question éco ne peut être vu que sous prisme agraire

La question de la peste = étudiée aussi en sciences dures, biologies ( Andonin-Rouzeau


[femme] met en valeur le bacille et le fait que la malnutrition n’est pas un élément
déterminant Les chemins de la peste 2003)

Redécoupage du M-A 12e/13e encerclés par deux Beau M-A, on parle des 100 glorieuses du
M-A

Essoufflement mais pas mort cérébrale de l’économie, on s’intéresse à la floraison du marché


de l’art dans ces période, crise qui favorise l’expression artistique qui sert d’antidote ou pas et
richesse des cours grâce à l’impôt est source de commande, on n’attend pas la renaissance =
Sophie Cassagne-> floraison de marché de l’art, fécondité

Question religieuse et de piété se pose = incertitudes de ces temps ont accéléré naissance de
toute sorte de confrérie =stimule l’organisation religieuse : l’Eglise s’inscrit dans une
permanence au-delà du M-A => Jean Delumeau en 78 = La peur en Occident (du 14 au 18e)
couvre instrumentalisation de la peur autour jugement dernier, puis enrichit son regard entre
religieux et mort au M-A = Histoire du paradis 92 = reflet de l’itinéraire d’un historien qui relit
et nuance son propos à la lueur nvlle source pr repenser rapport foi/société moins pris dans
schéma classique d’une Eglise source de pvr

Une révolution analogue concerne l’histoire politique = Contamine, Autsond = sortent de


l’événementiel, nouvelle inflexion de la recherche, recherche sur mentalité, fiscalité …

En viennent à la naissance de l’Etat

c) La naissance de l’Etat moderne


Précurseur US = 1970 , Straver
En fr = Genet, bcp de travaux sur l’angleterre pr lui Etat moderne = qd s’instaure un
dialogue politique entre le souverain et le pays = dialogue est une nécessité pour le
prince de faire accepter le syst fiscale, consentement à l’impôt = premier pont entre le
politique et le public => fondement de la modernité
Ce dialogue et consentement a des conséquences = transformation en monarchie
administratives donc en Etat moderne -> concentration de pvr et richesse pour le
souverain, nécessaire redistribution de ces richesse pour maintenir dialogue avec pays, la
modernité permet une organisation nouvelle, monopole de la violence légitime =
totalement novateur, et permet floraisons autres = art
Développement état s’accompagne art, éco, … ce féodalisme qui ne répond plus aux défis
du temps va s’ajuster
en Angleterre = adhésion au dialogue et consentement passe par un système de
concertation

on repense donc le politique en hist, on entre différemment dans reconstitution de période =


réévalue rôle de la guerre au 14e et 15e

la crise réelle de la fin du M-A est directement liée à l’essor de l’état monarchique
à l’époque France = patchwork, patois différents, réalités locales très forte à la naissance Etat moderne, grand
pragmatisme, il faut qu’on accepte le changement donc l’autorité du roi et partout mais il n’étouffe pas

La crise attestée par peste, dépression agraire … a laissé la vie de l’esprit résisté = une
réflexion savante a trouvé plein épanouissement à cette même époque, l’université
médiévale pense même si impactée par contexte

Avec mainmise plus forte du pvr politique les universités sont plus accessibles à l’élite
urbaine, elles se multiplient Au 15e on passe de 5 à 15 universités (commencent à apparaître
au 13e ) derrière leur création but politique = conforté puissance des grands en fonction
endroit d’implantation

Etat/ esprit = dopé, effet d’entraînement

50 nouveaux collèges entre déb 14E et fin 15E

La renaissance capitalise donc sur une vie de l’esprit qui a déjà une vitesse de croisière

Sorte de premier humanisme dans le royaume de Fr au 14e sous l’influence de Pétrarque


notamment

Complexité à penser une période = on sait qu’on ne sait rien à chaque étape même s’il ne
faut pas ignorer regard précédent

 Turbulences fin du MA n’entrainent pas déclin de la civilisation = nvlles révolutions en


chemin = 15e 14e = temps de maturation/ gestation plus que de rupture

Révolution Fr = dès le 17 juin par la création d’un Assemblée nationale qui vote le BUDGET
( jusque là prérogative du roi)

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