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P. 12-14
Document 2 : confessio et relatio in censum. Présence du scribe et du jurator qui inscrit le
nom dans le codex. Le personnage assis au centre est sû rement un censeur lui-même. Le
fait qu’il touche l’épaule du civis l’inscrit dans une certaine classe – le soldat est
représentation du peuple en armes ; homme avec cuirasse peut être assimilé à Mars – un
des monuments les plus célèbres (conservé au Louvre), sû rement fragment d’une frise.
Document 3 : on peut le rapprocher du document 2, à partir du moment où un homme
est inscrit comme cives, il y a obligation de défendre la patrie au sein de l’armée – VM
établit un livre destiné aux écoles de rhétorique – compilation – 6 ème livre consacré aux
vertus morales.
Document 4 : pas source primaire – inscription de fin I er siècle qui correspond à vague de
transformations des cités d’Espagne lancée par Vespasien ; deviennent municipes qui les
intègrent plus amplement à romanité – texte de ces constitutions inspiré des pratiques
de fin de la République – insistance sur rigueur du contrô le met en valeur place des
fraudes et des pressions lors des élections.
Document 5 : citoyens de l’Urbs et des campagnes n’ont pas mêmes attentes politiques –
faiblesse des Italiens car ne sont pas de Rome donc ne sont pas tjs là pour accomplir
devoir civique.
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Le métier de citoyen dans la Rome républicaine
privées jalousement gardées et suspectes ne peuvent être étudiées que par méthodes
contemporaines.
Méthode et loyauté de TL : il suit un ouvrage historique de second main – à force de les
manier, il en vient à la critique – cherche la vraisemblance de bon sens – n’utilise pas
auteurs non latins, sauf Polybe dont valeur éminente ne s’impose pas à lui directement.
Travail rapide – cpdt TL ≠ savant original, pas de vraisemblance pour premiers temps de
Rome, ne soupçonne pas portée religieuse des légendes qu’il rapporte, ni l’importance
des pbs éco qu’il effleure – mais aide à comprendre tempérament romain, mélange de
raison et superstition – impartialité – recherche l’atmosphère juste – très haute valeur
historique.
Evolution littéraire : admire Démosthène et Cicéron ; l’histoire doit être une « œuvre
oratoire » ≠ prose contemporaine – TL procède par tableaux brefs, contrastés – langue,
familière, poétique, voire emphatique, accroche le lecteur – se cicéronise avec le temps –
intensité dramatique importante égale à Tacite ; intensité fait résulter aspect de
généralité humaine conforme au but moral (avènement de Servius Tullius).
Psychologie : TL intéressé par facteurs psycho de l’histoire – se penche sur hommes
charismatiques, d’où galerie de portraits plus ou moins fidèles – mais préfère dével des
caractères au sein même de l’action (pour Camille ou Scipion l’Africain e.g.) – grand
talent pour évoquer émotions collectives, mvts de foule.
Les discours : plus de 400 ; témoignage de richesse et souplesse de rhétorique livienne ;
équilibrer dével descriptifs et narratifs – se prend au jeu, veut dépasser Cicéron dans la
rhétorique et s’éloigne, par emphase, de la vraisemblance.
Portée didactique : portrait du Romain idéal paraît presque vraisemblable grâ ce à
psychologie nuancée ; par ferveur patriotique, citoyen devient symbole et gage de
persévérance et de éternité de Rome – analyse également les batailles, les luttes
politiques ; lecteur doit pouvoir se servir de cette Histoire romaine – vaste recueil
d’expériences généralisées.
Nationalisme romain : met en place la majestueuse image de l’ancienne Rome qui
nourrit nationalisme romaine pdt Empire entre pression de Orient et menace barbare –
rô le social > Horace, emprise poétique = à Virgile – achève classicisme romain.
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Le métier de citoyen dans la Rome républicaine
1976 : Le Métier de citoyen dans la Rome républicaine de Claude Nicolet – intérêt pour
citoyenneté romaine et contemporaine – être citoyen = appartenir de plein droit à
communauté unie par langue, pratiques religieuses, politiques, mais aussi s’engager
dans vie de la cité au point de parler de « métier » - ensemble de droits et devoirs
ressentis au quotidien par citoyen – triple aspect du citoyen : militaire, fiscal, politique –
équilibre entre droits et devoirs déjà remis en cause à partir du Ier siècle av JC,
même si aucune tentation démocratique.
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Le métier de citoyen dans la Rome républicaine
Docs 1 et 2 insistent sur fait que système politique de Rome = Res de citoyens-soldats.
Recensement organise vie des citoyens et celles des soldats.
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3) Le rapport à l’impô t
Implication financière de la guerre : campagnes militaires financées par le tributum
qu’on fait remonter au siège de Véiès (406-398) ; supprimé en -67 jusqu’en -43, Rome
exporte sa fiscalité sur peuples vaincus – citoyens pas contribuables par définition, mais
bénéficiaires (souci de contrô le du marché, -223 Lex Sempronia sur distribution de blé à
plèbe jusqu’environ vers -100, l’annone).
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Le métier de citoyen dans la Rome républicaine
1) Le métier ?
Idée d’une activité normée avec statut légal qui prend du temps et dont on peut tirer
revenus – activité politique à Rome est normée (cf. doc 4) ; une des principales activités :
le vote originairement oral et recueilli par rogator, puis vote tabellaire – 45 : vote pour
consulat a pris cinq heures (vote+dépouillement) ≠ vote de loi qui est beaucoup plus
important et prend plus de temps – Appien (doc. 5) fait différence entre citoyens urbains
et citoyens de la campagne.
Relativiser perception des Romains : pas de démocratie, c’est le groupe qui vote –
problème inhérent à dilatation géographique de la cité romaine – il faut avoir du temps
libre qui instaure sorte de distinction sociale.
2) Professionnels et amateurs
Doc. 5 : tribun de la plèbe élu par comices tributes – même si aucune exclusion des plus
pauvres, réalité économique prend le dessus (vote pendant saison de la moisson) ; ordre
de vote des comices tributes fixé par tradition.
Etre citoyen = métier au sens plein pour l’élite de la pop – réalité de la pratique politique
leur réserve également exercice de magistrature ; carrière politique est véritable choix –
distinction entre différents niveaux de citoyen explique dérive de fin Res ; par épisode
de Tib. Gracchus, radicalisation de la vie politique – électeur devient un enjeu –
clientélisme électoral qui se manifeste par rétribution des électeurs (cf. élection Cicéron
au consulat), organisation de banquets et associations licites (sorte de parti pol).
Nouveau langage politique :
- funérailles exaltent à la foi l’unité nationale + enjeu politique entre factions
- place des triomphes
- cortèges et manifestations (ex. escorte des magistrats ; lors de l’exil de Cicéron,
20,000 personnes l’auraient accompagné
- jeux
Opinion = puissance redoutable, même si jamais décisive.
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