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d'histoire
Dierkens Alain. Demougeot (Emilienne). L'Empire romain et les Barbares d'Occident (IVe-VIIe siècles). Scripta varia. In: Revue
belge de philologie et d'histoire, tome 71, fasc. 4, 1993. Histoire medievale, moderne et contemporaine — Middeleeuwse,
moderne en hedendaagse geschiedenis. pp. 1067-1068;
https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1993_num_71_4_5821_t1_1067_0000_3
Tout choix est cependant subjectif. Peut-être aurait-on pu préférer à la récente étude
(1986) sur Grégoire le Grand et la conversion des rois germaniques au vie siècle (dont
certains des arguments, notamment ceux qui sont basés sur l'interprétation
iconographique, ne semblent pas définitifs), l'article classique sur la rupture des relations
entre Gaule et Bretagne (1962), l'étude pénétrante sur les sarcophages «aquitains» (1962)
ou l'examen du Colosse de Barletta (1982). Qu'importe ! Ce livre utile est un bel
hommage à celle qui enseigna l'histoire ancienne à Montpellier pendant de longues
années et à qui on souhaite de tout cœur une retraite heureuse et productive. — Alain
DlERKENS.
Ferreiro (Alberto). The Visigoths in Gaul and Spain. A.D. 418-711. A Bibliography.
Leiden-New York-Copenhague-Cologne, E. J. Brill, 1988 ; un vol. 24,5 X 16 cm, lxii-
822 p. Prix : 210 florins. — Le premier sentiment de l'historien confronté à la
monumentale bibliographie de l'histoire des Wisigoths de 418 à 711, due au travail opiniâtre
d'Alberto Ferreiro, est sans conteste celui de la gratitude et de la satisfaction devant
un aussi utile instrument de travail : plus de 9000 références classées par ordre
thématique (société, législation, culture, vie religieuse, Patristique, archéologie, etc.) et suivies
d'un double index par sujets et par noms d'auteurs. On se réjouit aussi de l'ampleur
des perspectives de l'auteur qui n'a pas hésité à «voir grand» de façon à rendre plus
performant encore le résultat de ses efforts : les termini chronologiques (418 : arrivée
des Wisigoths à Toulouse; 711 : fin du royaume de Tolède) sont souvent dépassés,
notamment pour les autres populations concernées par l'Espagne wisigothique (Alains,
Basques, Vandales et même Byzantins et Juifs) et certains auteurs majeurs bénéficient
de rubriques extrêmement complètes (Isidore de Seville ou Eugène de Tolède bien
sûr, mais aussi Césaire d'Arles, Sidoine Apollinaire, Martin de Braga et Paul Orose
par exemple). Bref, on dispose d'un outil «brut» que l'on devra compléter par les
chroniques, sélectives et critiques, de la Revue des Études Anciennes (Robert Etienne
et Jacques Fontaine) et de la Revue des Études Augustiniennes.