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CHAPITRE I. GENERALITES
Le présent cours ne concerne que les structures dont les éléments sont
essentiellement en béton armé. Nous disons calcul des structures e « BETON ARME »
puisqu’il ya des structures dont les éléments sont soit métalliques, soit en bois ou autres
matériaux que le béton armé.
I.2.1 définition.
Dans une structure en béton armé, nous avons les éléments et les liaisons qui
lient ces éléments.
Les colonnes et les poutres sont des structures porteuses c-à-d qui portent les
charges.
Les dalles sont supportées par des poutres et les poutres à leur tour sont
supportées par des colonnes (poteaux).
Exemple : croquis
B 1 C
2 3
A D
Ainsi, nous avons 3 éléments porteurs que composent cette structure dont 2
poteaux (colonnes) et 1 poutre.
a. Appuis fixe.
Ax
A
AY = verticale
L’appui fixe empêche deux translations, la force qui empêche la translation est
appelée force de liaison. Donc, quelque soit la situation, on peut trouver dans un appui fixe
deux forces qui sont « force horizontale et transversale »
b. Appuis mobile
AY (Verticale)
L’appui mobile peut empêcher une seule translation dans le sens vertical
c. Encastrement
MA
Ax
AY
Pour déterminer le système dans une structure, nous nous baserons sur le
nombre des composantes des réactions d’appuis. Le sens des réactions d’appuis est toujours
perpendiculaire au plan d’appuis.
P1 P2
Ax B
Ay l1 By l2
∑ x =0
∑ y =0
∑ M(x) =0 fig 2 : 4 inconnues – 3 équations = 1 fois
Exemple 2: Ay hyperstatique
Concept du béton
En bref, combiner le béton et l’acier de façon que dans une pièce les efforts
de traction soient absorbés par l’acier et les efforts de compression par le béton.
L’acier présente une très bonne résistance à la traction (et aussi à la compression pour des
élancements faibles), de l’ordre de 500 MP a, mais si aucun traitement n’est réalisé, il subit
les effets de la corrosion. De plus, son comportement est ductile, avec des déformations très
importantes avant rupture (de l’ordre de la dizaine de %).
Pour pallier à la faible résistance du béton en traction et à sa fragilité, on lui associe des
armatures en acier : c’est le béton armé.
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On appelle état limite, un état particulier au-delà duquel l’ouvrage ou un de ses éléments ne
satisfait plus aux conditions pour lesquelles il a été construit. C’est un état qui satisfait
strictement aux conditions (stabilité, la résistance, déformations non nuisibles) sous l’effet
des actions (force, moments, couples). On distingue :
Le choix entre ELU et ELS pour dimensionner la section d’acier dépend du type de
fissuration, comme indiqué sur le Tableau ci – dessous.
. 1 abréviation et symbole
bo : largeur de la poutre
b : largeur de la table de compression (poutre en Té)
d : enrobage
ho : hauteur de la table de compression
ht : hauteur totale
hu : hauteur utile de la section
: Charge d’exploitation
lx Largeur du panneau de la dalle
ly : longueur du panneau de la dalle
Pu : Charge totale pondérée (ultime)
: Moment en travée dans le sens de
: Section
: Poids de la retombée
: Poids du mur
: Moment Ultime
: Moment réduit
: Moment réduit limite
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: Section d’acier
: Elancement
: Longueur de flambement
: Rayon de giration
: Moment d’inertie
: Charge ultime
: Périmètre du rectangle
I.1. LE BETON
On se limitera ici aux aspects relatifs au comportement mécanique du béton. Pour les
aspects relatifs à sa composition et à sa mise en œuvre, on se référera au cours sur les
bétons.
Classes
CPA – CEM I Ciment Portland
CPJ – CEM II Ciment Portland composé (au laitier, fumé de silice,
pouzzolane, cendres volantes, schistes calcinés, calcaire)
CHF – CEM III Ciment de haut fourneau
CPZ – CEM IV Ciment pouzzolanique
CLC – CEM V Ciment composé (laitier, cendres)
Dans la plupart des calculs réglementaires des pièces soumises `a des contraintes normales,
la résistance mécanique du béton tendu sera négligée. Pour les calculs
Relatifs aux contraintes de cisaillement et `a l’adhérence, on adoptera les valeurs données
ci-dessus.
Pour les sections dont la largeur est constante ou croissante vers la fibre la plus comprimée
(Ex : section rectangulaire ou en T)
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: Contrainte de calcul.
: Résistance caractéristique à 28 jours
: Coefficient de sécurité :
= 1.5 en général
= 1.15 dans le cas de combinaisons accidentelles
: Coefficient dépendant de la durée d’application d’actions :
N.B : Pour les sections dont la largeur est décroissante vers la fibre la plus comprimée
(Ex : section circulaire)
Avec :
Les aciers sont livrés en barres de 12 m et 15 m dans les diamètres dits nominaux
suivants : 5 – 6 – 8 – 10 – 12 – 14 – 16 – 20 – 25 – 32 – 40 – 50 ( en mm )
Caractères mécaniques :
Le caractère mécanique qui sert de base aux justifications dans le cadre des états
limites, est la limite d’élasticité (fe).
Le module d’élasticité longitudinale : Es = 200 000 MPa.
Contrainte de calcul :
Limite élastique
Coefficient de sécurité.
On est amené en outre à effectuer une vérification des contraintes de traction de l’acier
dans le but de limiter l’ouverture des fissures, les risques de corrosion et la déformation de
la pièce.
Les ouvrages où la fissuration est peu nuisible ou (peu préjudiciable) ce qui peut
correspondre aux locaux clos et couverts non soumis à des condensations.
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Les ouvrages où la fissuration est préjudiciable lorsque les éléments en cause sont
exposés aux intempéries, à des condensations ou peuvent être alternativement
noyés et émergés en eau douce.
Les ouvrages où la fissuration est très préjudiciable lorsque les éléments en cause
sont exposés à un milieu agressif (eau de mer, atmosphère marine telle qu’embruns
et brouillards salins, gaz ou sols corrosifs) ou lorsque les éléments doivent assurer
une étanchéité.
N.B : Acier de peau dont le rôle est d’augmenter la résistance en traction du béton et est
placé à mi-hauteur de la poutre
Pour des aciers HA, on utilisera le tableau ci-dessous pour calculer la longueur de
scellement droit
20 25 30 35 40 45 50 55 60
41 35 31 27 25 22 21 19 18
51 44 39 34 31 28 26 24 22
N.B : Chaque barre d’un paquet de barres sera ancrée individuellement. Pour ancrer les
barres d’un paquet de deux barres il faudra prévoir et pour un paquet de trois
barres
5 cm : pour les ouvrages exposés à la mer, aux embruns ou aux atmosphères très
agressives (industries chimiques),
3 cm : pour les parois soumises à des actions agressives ou à des intempéries ou
des condensations,
1 cm : pour des parois situées dans un local couvert et clos et qui ne seraient pas
exposées aux condensations.
En outre, l’enrobage de chaque armature est au moins égale à son diamètre si elle est
isolée ou à la largeur du paquet dont elle fait partie , comme indiqué sur la Figure 22.
Le pré dimensionnement des éléments structuraux (Les planchers, Les poutres, Les poteaux,
Les voiles) est une étape régie par des lois empiriques, elle consiste à donner des dimensions
préalables avant tout calcul du dimensionnement. Cette étape représente le point de départ
et la base de la justification à la résistance, la stabilité et la durabilité de l’ouvrage aux
sollicitations suivantes :
Sollicitations verticales
Elles sont dues aux charges permanentes et aux surcharges d’exploitation de plancher,
poutres et poteaux, et finalement transmises au sol par les fondations.
Sollicitations horizontales
Elles sont généralement d’origine sismique (présence du vent) et sont requises par les
éléments de contreventement constitué par les portiques.
Evaluation des charges sur la dalle
Combinaison de calcul
La combinaison d’action à considérer, pour déterminer les Les charges dues à la
surcharge d’exploitation.
. INTRODUCTION
Une dalle est un élément, généralement rectangulaire, dont une dimension (épaisseur) est
faible vis-à-vis des deux autres (dimensions en plan).
Dans un plancher, on appelle « PANNEAUX DE DALLE » les parties de dalle bordées par les
poutres-supports (poutrelles et poutres du plancher). Ce chapitre ne concerne que les dalles
constituées des panneaux rectangulaires reposant sur deux ou quatre bords ; nous savons
qu’il existe deux types de panneaux de dalles :
Les panneaux appuyés sur leurs quatre bords et dont l’élancement (rapport de la
petite dimension à la grande) est supérieur ou égale à 0,40 ; ce type de panneau, que
nous nommerons dalle dans la suite se calcul selon les méthodes propres aux dalles ;
ce chapitre indiquerait les méthodes propres aux dalles pour la détermination des
moments de flexion dans ce cas ;
Les panneaux appuyés sur deux bords parallèles et les panneaux sur leurs quatre
bords dont l’élancement est inférieur à 0,40 et qui sont considérés comme
appuyés sur leurs deux grands cotés : ce type de panneau, que nous nommerons
poutre-dalle dans la suite se calcule comme une poutre.
On pose :
Pour calculer les moments de flexion dans ce cas des dalles avec charges reparties, on
peut recourir à l’une des méthodes propres aux dalles ci – après :
On admet que le panneau porte dans les deux sens et au centre de la dalle pour une
bande de largeur unité.
La Détermination des moments fléchissant dans les panneaux des dalles rectangulaires
considérés comme simplement appuyés sur leurs contours et supportant une charge
uniformément répartie.
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D’où les coefficients et sont fonctions du rapport des portées et du type d’état
limite considéré (puisque la valeur du coefficient de Poisson n’est pas identique à l’ELU et
`a l’ELS). La valeur de la charge surfacique dépend aussi de l’état limite considéré (
à l’ELU et à l’ELS).
Comme le montre ce tableau, ce qui signifie que le moment le plus important est
dans le sens de la petite portée et par conséquent, la direction parallèle aux petits cotés sera
la plus armée. Ce résultat qui peu paraitre surprenant (on a tendance à vouloir mettre plus
d’acier si la portée est plus grande) vient du fait que la part des charges transmise dans la
direction de la petite portée est plus importante que celle transmise dans la direction de la
grande portée.
Avec pour valeur approchée des coefficients et donnés par l'annexe E.3 des Règles
BAEL 91 :
CALCUL S
Sollicitations à
l'E.L.U. et à l'E.L.S.
déformations
à l'E.L.S.
COEFICIENT DE POISSON
Le coefficient de poisson du béton est pris égal à 0,2 pour le calcul des déformations et à 0
pour le calcul des sollicitations.
Lorsque la structure est susceptible aux fissurations (peut recevoir une fissuration
sans causer trop de préjudice) la fissuration non peu préjudiciable. ELU
Lorsqu’il s’agit de la portée principale, si on désigne par Mo le moment maximal calculé dans
l’hypothèse de l’articulation, par Mw et Me les valeurs absolues prises en compte pour les
moments sur appuis (de gauche et de droite) et par Mtx le moment maximal considéré en
travée, on doit vérifier l’inégalité suivante :
Ce qui conduit à adopter les valeurs suivantes pour le moment en travée Mtx en
fonction des valeurs des moments sur appuis :
Ce même tableau est utilisé pour déterminer les moments dans la direction y.
- Lorsque deux dalles ont un appui commun, on garde la plus grande des deux valeurs
des moments calculés sur l’appui sans changer la valeur des moments en travée.
21
22
On admet que le panneau ne porte que dans le sens . Au centre de la dalle, pour une
bande de largeur unité :
23
Cas où est au moins égal à 0,40 ; la méthode de Marcus revient à considérer chaque
panneau de dalle isolement et à calculer les moments fléchissant positifs au milieu ainsi que
les moments négatifs éventuels en bordure du panneau, sans se préoccuper de l’influence
des panneaux voisins. On considère un panneau de dalle comme parfaitement encastré là où
il est avec un autre panneau, et librement appuyé au droit des poutres de rive ou dans les
murs en maçonnerie.
Marcus a pu établir ou calculer des coefficients de réduction pour des valeurs des moments
maximum.
Au milieu
M1 =
M2 =
Aux appuis
M3 = - k3. P.l²x
M4 = - k4. P.l²y
Les tableaux suivants donnent les valeurs de k1, k2, k3 et k4 en fonction du
rapport Lx/Ly
Lx/Ly K1 K2
0,5 0,094 0,006
0,6 0,091 0,011
0,7 0,078 0,017
0,8 0,056 0,023
0,9 0,045 0,030
1,0 0,037 0,037
1,1 0,030 0,044
1,2 0,025 0,051
1,3 0,020 0,056
1,4 0,017 0,063
1,5 0,014 0,076
1,6 0,012 0,077
1,7 0,090 0,083
1,8 0,070 0,087
1,9 0,060 0,092
2,0 0,050 0,095
27
2ème Cas : La dalle encastrée sur un côté et simplement appuyée sur les trois autres côtés.
Lx/Ly K1 K2 K3
0,5 0,091 0,008 - 0,119
0,6 0,075 0,014 - 0,110
0,7 0,060 0,020 - 0,100
0,8 0,047 0,025 - 0,091
0,9 0,037 0,030 - 0,080
1,0 0,029 0,039 - 0,070
1,1 0,023 0,040 - 0,061
1,2 0,018 0,044 - 0,053
1,3 0,014 0,047 - 0,046
1,4 0,012 0,050 - 0,041
1,5 0,009 0,052 - 0,036
1,6 0,008 0,054 - 0,032
1,7 0,006 0,056 - 0,028
1,8 0,0054 0,058 - 0,025
1,9 0,0044 0,059 - 0,023
2,0 0,0037 0,060 - 0,021
3ème cas : La dalle encastrée sur deux côtés opposés et simplement appuyée sur les deux
autres.
Lx/Ly K1 K2 K3
0,5 0,082 0,009 - 0,030
0,6 0,065 0,014 - 0,040
0,7 0,049 0,019 - 0,050
0,8 0,036 0,023 - 0,058
0,9 0,027 0,0274 - 0,064
1,0 0,020 0,031 - 0,070
1,1 0,015 0,034 - 0,074
1,2 0,011 0,036 - 0,077
1,3 0,009 0,037 - 0,079
1,4 0,007 0,039 - 0,081
1,5 0,005 0,040 - 0,082
1,6 0,004 0,041 - 0,0825
1,7 0,0034 0,0412 - 0,083
1,8 0,0028 0,0414 - 0,0832
1,9 0,0023 0,0416 - 0,0833
2,0 0,0020 0,0417 - 0,0836
28
4ème cas : La dalle est encastrée sur deux cotés non opposés (adjacent)et simplement
appuyée sur deux autres.
Lx/Ly K1 K2 K3 K4
0,5 0,057 0,004 - 0,119 - 0,021
0,6 0,051 0,007 - 0,110 - 0,030
0,7 0,045 0,011 - 0,100 - 0,039
0,8 0,039 0,016 - 0,091 - 0,050
0,9 0,032 0,022 - 0,080 - 0,060
1,0 0,027 0,027 - 0,070 - 0,070
1,1 0,022 0,032 - 0,061 - 0,079
1,2 0,018 0,037 - 0,053 - 0,087
1,3 0,015 0,041 - 0,046 - 0,094
1,4 0,012 0,044 - 0,041 - 0,099
1,5 0,010 0,047 - 0,036 - 0,104
1,6 0,008 0,050 - 0,032 - 0,101
1,7 0,007 0,052 - 0,028 - 0,111
1,8 0,006 0,054 - 0,025 - 0,114
1,9 0,005 0,056 - 0,023 - 0,117
2,0 0,004 0,057 - 0,021 - 0,119
5ème Cas : La dalle est encastrée sur ses 3 cotés et simplement appuyée sur le 4 ème coté.
Lx/Ly K1 K2 K3 K4
0,5 0,06 0,005 - 0,114 - 0,02
0,6 0,05 0,008 - 0,102 - 0,03
0,7 0,04 0,012 - 0,091 - 0,038
0,8 0,032 0,017 - 0,088 - 0,047
0,9 0,026 0,021 - 0,066 - 0,055
1,0 0,021 0,025 - 0,055 - 0,062
1,1 0,016 0,029 - 0,047 - 0,068
1,2 0,012 0,032 - 0,040 - 0,072
1,3 0,010 0,034 - 0,034 - 0,076
1,4 0,008 0,036 - 0,029 - 0,078
1,5 0,006 0,037 - 0,025 - 0,080
1,6 0,005 0,039 - 0,022 - 0,081
1,7 0,004 0,0395 - 0,019 - 0,082
1,8 0,003 0,040 - 0,017 - 0,083
1,9 0,0026 0,041 - 0,015 - 0,084
2,0 0,0022 0,0412 - 0,014 - 0,085
29
Lx/Ly K1 K2 K3 K4
0,5 0,041 0,002 - 0,083 - 0,014
0,6 0,038 0,005 - 0,079 - 0,021
0,7 0,034 0,008 - 0,074 - 0,026
0,8 0,029 0,010 - 0,067 - 0,036
0,9 0,025 0,016 - 0,060 - 0,044
1,0 0,020 0,020 - 0,052 - 0,052
1,1 0,016 0,024 - 0,045 - 0,059
1,2 0,013 0,029 - 0,039 - 0,064
1,3 0,011 0,031 - 0,034 - 0,069
1,4 0,008 0,033 - 0,029 - 0,073
1,5 0,007 0,035 - 0,025 - 0,076
1,6 0,005 0,037 - 0,022 - 0,078
1,7 0,004 0,038 - 0,020 - 0,080
1,8 0,0035 0,039 - 0,018 - 0,081
1,9 0,0030 0,040 - 0,016 - 0,082
2,0 0,0020 0,041 - 0,014 - 0,083
Pour le calcul des sections d’armatures, les valeurs à prendre en compte sont les valeurs du
moment le plus grand tant aux appuis qu’en travée en valeur absolue (pour les appuis) :
: Coefficient de sécurité :
30
= 1.5 en général
= 1.15 dans le cas de combinaisons accidentelles
En supposant que pour les valeurs courantes de fc28, la variation de est linéaire
relativement aux trois quantités: ,
BRAS DE LEVIER
Méthode exacte :
Méthode simplifiée :
2
Mrb= µlu.b.d .fbu
Paramètre de déformation
=
BRAS DE LEVIER
(1-0,4. )
Aciers tendus
Moment résiduel
Mru= Mu - Mrb
Aciers comprimés
En définitive, la section à placer dans la zone tendue sera la somme de par contre
la section sera placée dans la zone comprimée.
Sens :
ESPACEMENTS MAXIMAUX
Lorsque la fissuration est considérée peu préjudiciable, l’écartement maximal des armatures
d’une même nappe est donné par :
Fc28 (Mpa) 16 18 20 25 30 40 50 60
Fe E400 47,5 44,1 41,2 35,3 30,9 24,7 20,6 17,6
Fe E 500 59,4 55,1 51,4 44,1 38,6 30,9 25,7 22,0
Pour les arrêts d’armatures longitudinales tendues ou comprimées dans les
éléments fléchis défaut de calculs plus précis, on adopte les valeurs suivantes :
Ls = 40Ø pour les barres à haute adhérence FeE400
Ls = 50Ø pour les barres à haute adhérence Fe E 500 et pour les aciers lisses Fe E215 et Fe
E 235
NB. Ces valeurs forfaitaires s’appliquent en fait à des bétons de résistance faible ou
moyenne ; lorsque fcj avoisine 60 Mpa, elles doivent être divisées par 2
Arrêt des armatures entravées et des chapeaux par moitié, les aciers traversant le contour
étant ancré au-delà de celui-ci.
34
Avec α=Lx/Ly
Si cette solution n’est pas envisageable, on placera des aciers transversaux comme dans une
poutre. Dans tous les cas, la contrainte de cisaillement conventionnelle est limitée à :
,
,
Où
36
Dans ce chapitre, nous allons apprendre à calculer les poutres continues c'est-à-
dire les poutres sur plusieurs appuis. Calculer ces poutres revient à déterminer les éléments
de réduction (M,T) et l’armature tant longitudinale que transversale à mettre dans ce
poutre.
Les poutres sont sollicitées par quatre types des charges qui sont :
Les charges dues au poids propre de la poutre ;
Les charges dues au poids propre de la dalle et son revêtement;
Les charges dues à la maçonnerie (mur de remplissage+crépissage) ;
Les charges dues à la surcharge d’exploitation.
PREDIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE
PORTEES A PRENDRE EN COMPTE
La portée à prendre en compte dans les calculs est mesurée entre points d’application des
résultantes des réactions d’appuis :
Dans les autres cas, en particulier dans le cas très fréquent où les éléments du plancher
reposant sur des appuis en béton (poutres, poteaux ou voiles), la portée en compte est
mesurée entre nus des appuis.
- Pour des raisons de bétonnage correct, la largeur de la poutre ne peut être inferieure
à 15cm.
- Les cotes des sections de poutres sont généralement multiples de 5
Combinaison de calcul
La combinaison d’action à considérer, pour déterminer les Les charges dues à la
surcharge d’exploitation.
Les lignes de rupture d'un panneau de dalle encastré sur son contour (lignes où se
concentrent les déformations au cours d'un chargement, assimilables à des lignes
droites) se composent de tronçons :
On définit des charges uniformément réparties équivalentes sur les travées des poutres :
Remarque 1 : les formules des charges en trapèze deviennent celles des charges en
triangle pour .
2. Méthode de Pigeaud
Pour une dalle appuyée sur ses quatre côtés, en supposant que la dalle ne se fissure pas,
le calcul élastique donne (par égalisation des flèches au centre pour deux bandes
unitaires de dalle fléchissant dans deux sens perpendiculaires) les efforts tranchants
unitaires sur chaque côté.
DOMAINES D’APPLICATION
Selon que les quatre conditions suivantes sont vérifiées ou pas, on appliquera différentes
méthodes (B.6.2, 2).
b) Les moments d’inertie des sections transversales sont identiques le long de la poutre.
c) Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25.
PRINCIPE DE LA METHODE
Elle consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travées et des moments sur
appuis à des fractions, fixées forfaitairement de la valeur maximale du moment ‘’dans
la travée dite de comparaison ou de référence, c’est-à-dire dans la travée isostatique
indépendante de même portée et soumise aux mêmes charges que la travée considérée.
APPLICATION DE LA METHODE
avec q= charge uniformément repartie due au poids propre (dalle et poutre) ainsi que la
surcharge d’exploitation
42
1:
2:
3 : La valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire doit être au moins égale à :
La condition 3 peut être représentée par les schémas ci-dessous selon le nombre de travées
METHODE DE CAQUOT
- DOMAINE D’APPLICATION
Elle peut aussi s’appliquer lorsqu’une des trois conditions b, c ou d de la méthode forfaitaire
n’est pas validée (Inerties variables ; différence de longueur entre les portées supérieure à
25% ; fissuration préjudiciable ou très préjudiciable).
Dans ce cas, il faut appliquer la méthode de Caquot minorée qui consiste à prendre
pour le calcul des moments sur appui.
44
- PRINCIPE DE LA METHODE
La méthode proposée par Albert Caquot repose sur la méthode de 3 moments qu’elle
simplifie et corrige pour tenir compte :
- APPLICATION DE LA METHODE
Soit l’appui numéro i d’une poutre continue entouré par les deux travées ouest(w) et
est (e) de longueur respective Lw et Le, ces travées supportent respectivement :
Une charge repartie uniforme d’intensité qw et qe ;
Des charges concentrées Pw et Pe appliquées à des distances aw et ae de l’appui
Hypothèses Pour le calcul des moments sur appui Ma, on fait les hypothèses suivantes :
Seules les charges sur les travées voisines de l’appui sont prises en compte,
On adopte des longueurs de portées fictives L’, telles que :
L’= L pour les deux travées de rive,
L’= 0,8 L pour les travées intermédiaires.
Pour chaque force concentrée :
45
46
47
A ) ACIER LONGITUDINAL
b : base de la poutre ;
: Contrainte du béton
BRAS DE LEVIER
Méthode exacte :
Méthode simplifiée :
En pratique, à condition que soit au plus égal à la valeur limite définie ci-après, on peut
retenir:
EN TRAVEE
b) Moment de référence
As tab =
Acier de la nervure
As ner =
B) ACIER TRANSVERSAL
Le phénomène de cisaillement se produit surtout aux appuis de la poutre, provoquant des
fissures inclinées à 45°. Pour remédier à cette situation, les solutions ci-après sont à prendre
en compte :
Agrandir la section du béton à l’appui pour lutter contre les efforts tranchants en
mettant des goussets ;
Disposer les cadres droit aux approches de l’appui à des distances minimales ;
Disposer des cadres inclinés à 45° dans le sens contraire de fissures ;
Relever les barres principales vers l’appui à une distance de 1/10 de la portée
considérée.
t≤
K : coefficient
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Si la poutre a une charge uniformément repartie, les pas de cadres peuvent suivre la règle de
Caquot : 7, 8, 9, 10, 11, 13, 16, 20, 25, 30, 35, 40.
Disposition constructive de cadres selon la règle de Caquot
Ainsi, il est question de dimensionner la section de la colonne ainsi que les armatures
nécessaire capable de supporter l’ouvrage, ensuite déterminer la charge maximale que doit
supporter la fondation.
En effet, les calculs se feront de haut en bas jusqu’à atteindre la semelle de la fondation en
considérant la colonne la plus chargé provenant de la poutre la plus chargée
longitudinalement et transversalement de la structure.
SOLLICITATIONS A CONSIDÉRER
Le calcul de la sollicitation normale s’obtient par l’application de la combinaison d’actions de
base suivante : 1,35 G + 1,5 Q
52
Q : charge variable.
Lorsque l’étude statique des éléments supportés par le poteau (poutres, planchers, etc.) a
été effectuée préalablement, les réactions d’appuis sont connues et correspondent aux
efforts normaux exercés sur les poteaux ; il n’y a donc pas lieu d’effectuer d’’autres calculs
pour les déterminer.
Lorsque ce n’est pas le cas, on pourra appliquer les règles forfaitaires suivantes :
- On évalue les charges supportées par chaque poteau en supposant que la poutre
continue supportée par la file de poteaux est constituée de travées indépendantes
isostatiques ;
Application
A et B étant connus, on cherche l’effort normal que peut supporter le poteau à l’état –
limite ultime. On s’assurera que la section d’aciers A respecte la section minimale définie
plus haut. En compression centrée, le diagramme des déformations passe par le pivot C.
Pour
54
Pour
Si
De plus :
Dans A :
B peut être totalement libre ou une de ses dimensions peut être imposée
Un certain nombre de choix étant libres, on calculer la section réduite de béton avec
ARMATURES TRANSVERSALES
Le rôle principal des armatures transversales est d’empêcher le flambage des aciers
longitudinaux :
Nombre de cours d’acier transversaux à disposer sur la longueur de recouvrement doit être
au minimum 3
a) Définition
A titre de rappel, on appelle fondation, la partie d'un ouvrage reposant sur un terrain
d'assise auquel sont transmises toutes les charges permanentes et variables supportées par
cet ouvrage.
Elles doivent reprendre les charges supportées par la structure et les transmettre au sol dans
de bonnes conditions de façon à assurer la stabilité de l'ouvrage.
Les accidents survenus aux fondations sont souvent liés aux mauvais choix du type de
fondations et même à l'entreprise qui les avait réalisés.
Conclusion
Il est vivement conseillé de faire réaliser une étude de sol avant de commencer l'étude des
fondations. L'étude de sol peut faire faire des économies sur le type de fondations elle peut
préconiser le déplacement du bâtiment vers une zone plus saine du terrain. Il est bien
entendu cette étude sera faite avant même le dépôt de permis de construire et que la
surface du terrain le permet.
Avant de commencer un calcul de semelle, on doit avant tout réaliser une descente de
charges qui donnera l’effort ultime sur le dessus de la semelle pour pouvoir la dimensionner.
Ensuite il faut connaître le taux de travail du sol. Cette information est présente sur le
rapport de sol réalisé par une société spécialisée.
Pour des raisons économiques ou que le sol est jugé de bonne qualité, on pourra estimer ce
taux de travail en fonction de la constitution du sol et choisir dans la liste ci-dessous (1Mpa =
10bars) – voir DTU 13.11 :
- Soit déterminée à partir des essais mécaniques des sols qui permettent de définir la
contrainte ultime
La contrainte de calcul est la plus petite de deux valeurs repris dans le tableau ci- dessus:
ou la contrainte n’entraînant pas de tassements différentiels trop importants dans la
structure. Dans la majorité des cas, on pourra prendre :
A) SEMELLE ISOLEE
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: Surface de la semelle en
: Effort amené par l'ouvrage sur la semelle en
: Taux de travail du sol en
Base de la semelle :
Si on choisit une semelle carrée, on prendra la racine de la surface et on arrondie les côtés
par tranche de 5 cm
Exemple :
Si on trouve 122cm on prendra 125cm, et pour 118cm, on prendra 120cm
Si on choisit un coté de la semelle, on le divisera à la Surface et on arrondira de la même
manière que l'exemple cité ci-dessus.
N.B : Si la largeur de la semelle est supérieure à 150cm, on pourra réaliser des glacis (partie
inclinée de la semelle) pour économiser du béton mais la mise en œuvre sera plus difficile
(étude de prix à réaliser).
Hauteur de la semelle :
Dans ce cas, la hauteur du piémont (partie verticale) aura une hauteur minimale qui sera
égale à :
Ø : diamètre de l'acier
Vérification du sol :
Vérification du poinçonnement :
et
On compare les deux valeurs. Si elles sont vérifiées, la semelle est bonne. Sinon, on change
l'épaisseur (par exemple).
Les armatures doivent être disposées dans les deux sens de manière que :
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
Si , les extrémités des barres doivent être munies d’ancrages par crochets
normaux ou équivalents :
B) SEMELLE FILANTE
La méthode de calcul d’une semelle filante est la même que pour une semelle isolée sauf
que le calcul se fait dans un sens : Le sens transversal.
Les armatures principales sont les aciers transversaux, les armatures secondaires servent de
chaînages et d’aciers de répartition.
Le calcul est fait pour un mètre de longueur de semelle, la hauteur est calculée de la même
manière que pour une semelle isolée.
Vérification du poinçonnement :
et
BIBLIOGRAPHIE