Les défis, ce sont l’ensemble des questions qui restent encore à traiter,

en suspens :

 Sur les questions des conquêtes de ces nouveaux espaces, on observe une
augmentation de forces contradictoires, confirmant bien l’antagoniste des intérêts à
plusieurs niveaux et de plusieurs acteurs.
 L’appropriation de ces espaces vers la Lune et Mars et la conquête des abysses,
défendue par les Etats, s’accélèrent avec des objectifs traditionnels d’affirmation de
la puissance mais aussi de plus en plus avec des objectifs d’exploitation. Ces derniers
encouragés par le secteur privé qui espère profiter de nouvelles opportunités.
 Des rivalités entretenues par les vides juridiques et les manques de réglementation
dans l’espace ou dans les eaux internationales ce qui ouvrent la voie aux ambitions
(aux appétits des entreprises privées répondent celles des Etats) et favorisent les
tensions et les rivalités.
 Dans le même temps, l’émergence des enjeux environnementaux, suite notamment
aux dégradations provoquées par l’exploitation de l’espace et des océans, entraînent
une pression de plus en plus forte de la part de l’opinion publique et d’instances
internationales, pour un encadrement, une protection de ces espaces (ex. : continent
de plastique, 150 millions de débris d’1 mn ou plus dans l’espace proche de la Terre).
 Dans cette logique on voit de plus en plus apparaître, la notion de bien commun de
l’humanité et de la nécessité d’une protection notamment sous l’égide de l’ONU :
- L’ONU lance en 2018 des discussions sur la biodiversité marine en dehors des
ZEE.
- Elle lance également le projet de délimiter des Aires Marines Protégées
(AMP),
- Une limitation de la militarisation de l’espace.
- La question d’une gouvernance globale reste en suspens.
 Une autre question d’actualité est à prendre en compte dans les défis avenirs : les
suites incertaines de la guerre en Ukraine, qui marque déjà une recomposition des
relations internationales. La guerre en Ukraine ayant encore exacerbée les
antagonismes