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Est-ce que la musique peut réellement être utilisée comme outil de rééducation (chez les patients

parkinsoniens)?

Commençons d’abord pas définir ce qu’est l’indiçage auditif

 capacité du cerveau à rassembler des informations auditives pour former une image mentale
cohérente des sons et des mots entendus.

Pour répondre à cette question, nous allons vous présenter une étude associée à la
problématique. Il s’agit de l’étude combinée de Dalla Bella et ses collaborateurs, faite en 2018,
qui explore l’effet immédiat de l’indiçage auditif sur la maladie de Parkinson et les différences
individuelles C’est-à-dire , de déterminer si les différences individuelles sont en lien avk la réponse d
stimuli.. Avant tout, qu’est-ce que l’indiçage auditif? Il s’agit de l’habileté du cerveau à encoder
des informations auditives pour se créer mentalement une image des sons entendus. Autrement
dit, c’est notre capacité à percevoir des sons rythmiques. Dans l’étude actuelle , l’indiçage auditif
est un tempo qui accompagne la marche et améliore la synchronisation des pas des participants.
L’étude a également utilisé des batteries de tests telles que le BAASTA (qui mesure la PERCEPT
et la synchronisation aur rythme), et le Gold Msi qui détermine Kel est le degré de sophistication
musicale de la personne)

Pour en venir aux faits, l’étude a été mené sur 2 groupes : Un premier groupe était composé de
39 patients âgés en moyenne de 62 ans ( mais avec un écart-type de 10 ans), qui souffraient de
la maladie de Parkinson, à sévérité modérée. Ils pouvaient donc encore marcher et n’avaient pas
de signes de démence. Les participants étaient testés sous médication

.Ensuite, Le 2e groupe était constitué d participants contrôle, également en moyenne de 62 ans ,


mais n’ayant pas de difficultés de marche.La tâche consistait à faire écouter aux participants des
extraits de musique et de les faire marcher simultanément au son des différents types de
stimuli : comme de la musique, un métronome , ou un autre type de bruit modulé . Les stimuli
étaient entendus à des intervalles fixes et variables. Ensuite, un élément important de l’étude est que la
vitesse du tempo des stimuli devait être approprié à la marche du participant. Le tempo devait donc être
adapté à la vitesse préférentielle de la marche du patient , il devait être capable de marcher à ce
rythme. Donc, dans un premier temps, on mesurait la vitesse préférentielle en demandant aux patients
de marcher simultanément au son du stimulus rythmique, de façon naturelle , puis dans un 2 e temps
de marcher à une vitesse 10% + rapide. Il faut aussi savoir que les participants n’avaient aucune
instruction de synchroniser les pas au rythme ,pour ne pas rendre la tâche plus difficile et affaiblir leur
performance. Au niveau du contexte, la tâche était faite à l’hopital, dans un cercle autour duquel les
participants devaient marcher, avec des senseur qui mesuraient le temps d pas. Puis, pour mesurer les
différences individuelles ,les 2 groupes avaient des sensors pour tester les batteries BAASTA et
GoldMsi comme mentionnées plus tôt. La question était donc de déterminer l’effet de chaque type de
stimuli : eske la musique crée des effets plus significatifs qu’un extrait non musical ( donc que le
métronome ou que d’autres bruit) ou eske le métronome, qui n’est pas musical mais suit un certain
tempo, a au contraire , plus d’effet. Aussi, on peut se demander comment est ce que ces signaux auditifs
influencent la marche, est-elle plus lente ou plus rapide, eskel se détériore, comment est la longueur des
enjambées?

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