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Cours 2 – Géométrie

Préalables
Situation du texte
La Ligne sectionnée achève le livre VI de la République. Il faut avoir plusieurs éléments de contexte
en tête pour situer le passage sur la ligne.

1) La Ligne est la seconde de trois « images » du Bien, dont la science s’avère être nécessaire aux
gardiens de la cité, sans quoi tout le reste aura été en vain (car la science du Bien rend bon, utile et
vrai tout ce qui est connu, pensé ou même agi – on pourrait certes se contenter d’opinions
pragmatiquement efficaces, mais elles resteraient des opinions). Trois images (le Soleil, la Ligne, la
Caverne) comme le rappelle Glaucon lorsqu’il accepte que Socrate en 506d-e se contente de ces
approximations, en l’appelant à faire la diégèse du père une autre fois. Pourquoi des images ? Parce
que nous sommes, comme toujours dans la République, dans une cité où se jouent sans arrêt des
semblants, des ressemblances, des ambiguités, et qu’il s’agit dans et par l’image d’y voir plus clair
– et comme le dira le livre X, de trouver l’art d’en user.

2) Les trois images font « séquence » et sont notoirement difficiles à interpréter : du fait de leur
objet (le Bien), du fait de leur « style » (une analogie quasi mystique ; une ligne géométrique ; un
mythe (ou allégorie ?) dont les éléments imaginaires vont bien au-delà d’une simple allégorie. La
première image réussit à distinguer, à travers une analogie complexe, un principe intelligible
radicalement différent du sensible ; la seconde réordonne ces principes dans un tout continu ; la
troisième, en mettant en perspective la ligne sur un mode « vertical » et violent, nous renseigne sur
le processus d’éducation et ses risques.

3) Ces images constituent pour ainsi dire le cœur des « livres centraux » - ou du moins ce qu’on a
bien voulu considérer comme tel (c’est-à-dire en fait le milieu du livre VI et le livre VII, au moment
où Socrate en 504b déclare qu’il faut envisager la question de la vertu par un chemin plus long.)
Centraux, car ils font du philosophe-roi et de la nécessité de la dialectique la pierre angulaire de
cette cité idéale, reléguant ainsi les livres IV et V d’une part, et les livres VIII et IX d’autre part, à
une « anthropologie » ou même une « pragmatique » politique.

Une ontologie et une épistémologie


On se réfère très souvent à la Ligne sectionnée comme étant le dernier mot de l’ontologie
platonicienne, dans la mesure où cette figuration / schématisation typologique ordonne l’ensemble
de ce qu’il y a en quatre segments. Cette distribution ontologique, comme on le sait, ordonne le
« monde sensible » à la réalité intelligible (ne pas parler de « monde intelligible »).
En réalité, il s’agit moins de répartir des objets dans des segments hiérarchisés ontologiquement que
de les considérer du point de vue de celui qui les pense. La Ligne a peut-être plutôt une vocation
épistémologique. Dès le départ en réalité, puisqu’il s’agit d’ordonner la réalité selon le degré de
clarté et d’obscurité des objets. C’est sans doute la raison pour laquelle le texte s’achève sur la
mention d’attitudes de l’âme (une capacité à pâtir de telle ou telle chose).

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Construction de la ligne
3 concepts centraux : continuité, commensurabilité, figurabilité.
- C’est une ligne, continue. Continuité ontologique donc (contrairement au Soleil et à la
Caverne), qu’il faudra nuancer malgré tout, car c’est une « figuration » précisément.
- Le découpage des segments, en dépit d’une difficulté textuelle, insiste sur leurs rapports
proportionnels. A/B = a/b = c/d. (ce qui implique obligatoirement l’égalité entre b et c).
Fonder une analogie dans l’ontologie et l’épistémologie platonicienne, c’est donc chercher
un rapport de commensurabilité et de jugement d’une réalité par rapport à une autre. (C’est
plus cela que d’ordonner les « réalités » environnantes).
- Cette Ligne, il faut s’en souvenir toujours, est une figuration en un sens précis. Alors que la
comparaison / métaphore du Soleil s’achève pour ainsi dire sur l’éclat édifiant, presque
« mythique » (en tous les cas hyperbolique) de l’idée du Bien, qui est au-delà de l’essence
en dignité et en puissance, et alors que la Caverne est une « allégorie », la Ligne sectionnée
est pour ainsi dire une figuration géométrique de la puissance de la pensée par elle-
même. A destination de qui ? -> eh bien de géomètres peut-être qu’il s’agira d’amener vers
la connaissance du Bien.

Un état de l’âme particulier : la pensée dianoétique.


- La ligne possède elle-même le critère de sa propre figuration : c’est :
o La dianoia se pensant elle-même dans ses rapports avec d’autres états mentaux.
o La pensée dianoétique, ou « discursive », est à l’œuvre dès qu’il y a une forme d’état
mental intellectuel, réflexion, doute, mouvement de l’âme donc qui cherche, qui
nomme, qui opine (et qui sait qu’elle opine). La dianoia est vraiment le terme
générique pour dire l’âme dans ses opérations les plus courantes : elle est au principe
du dialogue.

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Analyse du texte
Partie 1 : « Je crois que tu sais que ceux qui s’occupent de géométrie….qui est traité par la
géométrie ». (510c-511b)
Afin de caractériser le type de science que doit posséder le philosophe-roi, c’est-à-dire la science du
Bien, à partir de laquelle toute chose est rendue véritablement utile et à sa juste valeur, Socrate
déploie aux livres VI et VII trois « images » de ce megiston mathèma, cette science la plus
importante (504a, 504e5 ; 343), pour approcher la définition du Bien. Cet extrait correspond au
début de la seconde image, qu’on nomme couramment la Ligne sectionnée, où il s’agit de figurer
les objets et les états de l’âme correspondants dans leurs rapports respectifs.

-Lecture

Après avoir construit une ligne en quatre segments pour figurer les rapports entre les objets qui
sont, au moins d’une certaine façon (les images et reflets, les « réalités sensibles » naturelles et les
artefacts, les objets intelligibles mathématiques et géométriques, et enfin les Formes intelligibles),
Socrate revient sur la division du second grand segment, celui de l’intelligible afin de clarifier la
différence entre deux opérations de l’âme distinctes : celle qui progresse à partir d’une hypothèse
vers une conclusion, et celle qui procède d’une hypothèse vers un principe dit anhypothétique.
Notre extrait prend ainsi les sciences arithmo-géométriques pour expliciter la manière dont la
pensée se sert de la réalité sensible pour penser l’intelligible.
Cet extrait est assurément au cœur du principe même de la construction de cette seconde image du
Bien : il en va en effet de la définition même de la pensée (dianoia) et de ses modalités par rapport à
d’autres opérations cognitives. Or cet extrait interroge le caractère « intermédiaire » de cette pensée
discursive, intermédiaire entre une saisie du sensible d’une part, et l’intellection des formes d’autre
part ; intermédiaire, car cette pensée continue de se « servir » du sensible, tout en formulant des
hypothèses qui seront comme des tremplins pour la dialectique. Quelle est la fonction de cette
science intermédiaire, tel est l’enjeu de ce texte qui s’articule en trois temps : a) d’abord Socrate
décrit la méthode propre à l’arithmo-géométrie en définissant pour ainsi dire le raisonnement
hypothético-déductif ; b) cette description permet de souligner le caractère intermédiaire de cette
science : elle se distingue d’une simple appréhension du sensible puisqu’elle se sert du sensible
comme d’images ; c) mais dans un troisième temps, justement parce qu’elle continue de se servir
d’images, Socrate montre que la science la plus haute ne saurait se confondre avec cette pensée
dianoétique, incapable de se hisser vers l’anhypothétique.

1. Le raisonnement géométrique – ou le raisonnement par hypothèse


Le premier moment consiste donc à décrire, pour mieux expliquer la construction de la ligne et
notamment la spécificité du troisième segment, le raisonnement arithmétique et géométrique.
- Les trois exemples : pair/impair // figures // espèces d’angles. L’un ressortit à l’arithmétique, les
deux autres à la géométrie (figures et angles). Ces exemples ont ceci de commun qu’à chaque fois
on suppose, c’est-à-dire on se donne par hypothèse un ensemble d’objets sur lesquels porte la
science. Ainsi pour le « pair et l’impair » : il s’agit d’une hypothèse précisément parce qu’on semble
ici considérer qu’il n’existe pas de nombre qui ne soit ni pair ni impair : c’est-à-dire non-entier. De
même les « figures » ou les « espèces d’angles » désignent ici des ensembles d’hypothèses, comme
des données, qui constituent un espace référentiel dans lequel la géométrie va se mouvoir.
- Se mouvoir en un système axiomatique clos : oublier de rendre raison. Nous avons donc affaire à
des sciences qui utilisent ce qu’on nommerait des « axiomes » : une proposition ou une définition
évidente, qui n’est l’objet d’aucune démonstration ni critique. On soulignera ici la manière dont
Socrate présente cette « évidence » : elle est le fruit de l’imposition d’un cadre de pensée, un
« monde » pour ainsi dire, hors duquel rien d’autre n’est pensable (ou rien d’autre ne peut être
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toléré d’être pensé : par exemple un irrationnel, par exemple un angle infinitésimal, par exemple) :
les géomètres font comme si : comme s’ils en avaient la connaissance, comme si tout le monde en
percevait l’évidence (évidente à chacun).
- … et néanmoins : un usage de la méthode hypothético-déductive, qui n’est peut-être pas si
éloignée d’une certaine pratique de la philosophie. Mais il serait sans doute faux de reconnaître ici
une critique unilatérale de la géométrie. Si ces sciences ne rendent pas raison de leur principe, ils
procèdent pourtant selon une méthode hypothético-déductive : principe->progression-> conclusion
sur telle ou telle propriété du nombre, des figures ou des angles. Cette séquence démonstrative offre
bien une forme de cohérence (ὁμολογουμένως) : à partir de telle définition, dans une axiomatique
donnée, on peut parvenir à un ensemble de conclusions conformes, sinon même vraies. Ce
raisonnement hypothético-déductif n’est pas complètement étranger à la philosophie elle-même

2. Une attaque contre la géométrie ?


Socrate déploie dans un second moment du texte un argument fort : celui de l’intermédiarité de ces
sciences entre le sensible et l’intelligible. Elles sont des points de passage entre le sensible et
l’intelligible.
- La géométrie utilise les formes visibles (τοῖς ὁρωμένοις εἴδεσι) (collocation étonnante, qui
témoigne bien de l’opération intermédiaire de ces sciences). Le visible (deux pommes, un carré
dessiné inscrit dans un cercle) est en effet l’objet de leurs opérations, mais en tant que formes ->
elles pointent vers l’intelligible lui-même (son modèle). Il y a donc, au sein même de la géométrie,
une dissociation entre ce sur quoi le raisonnement porte, et ce vers quoi il tend.
- Il s’agit, en somme, d’un processus d’abstraction (et Aristote s’en souviendra en Met. E lorsqu’il
considérera que les mathématiques opèrent sur des formes séparées de la matière comme si elles
étaient séparables, alors qu’elles ne le sont pas). Simplement, ce processus d’abstraction n’est pas
rien. Le géomètre conçoit donc le sensible comme une image de l’intelligible, de la même manière
que le reflet sur les eaux était une image de ce qu’elle reflète. Ce rappel explicite du premier
segment, qu’on retrouvera d’ailleurs aussi à l’extérieur de la Caverne lorsqu’il faudra s’habituer à la
vue du Soleil en contemplant d’abord ses images dans ses reflets est important.
- Cette « transposition » du fonctionnement de la mimèsis du sensible à l’intelligible constitue
l’opération même de la pensée. Le sensible est une mimèsis de l’intelligible. En ce sens,
indubitablement, la géométrie est un tremplin vers la philosophie.

3. L’intelligible n’est-il qu’un usage des images ?


- Un intelligible intermédiaire : si indubitablement il y a une forme de « libération » du sensible
(comme chez les pythagoriciens qui interprètent les sensibles comme des rapports numériques), la
géométrie demeure contrainte. De quelle « contrainte » s’agit-il ? d’une contrainte qui relève en un
certain sens de la fascination du réel sensible ? Oui en partie, car elle ne remonte pas au-delà des
hypothèses. Mais il s’agit aussi d’une limite interne à la pensée dianoétique : son incapacité à
considérer la forme intelligible autrement que comme une « hypothèse explicative », un « concept »
pour ainsi dire, alors que la forme est plus réelle.
- Socrate récapitule ainsi les opérations de cette pensée dianoétique : tout au plus réussit-elle à
façonner un raisonnement vraisemblable qu’on retrouvera notamment dans la physique. Elle unifie
le sensible et ses accidents, elle le structure et l’explique, mais n’explique jamais le principe lui-
même. On comprend ici un élément clef de la construction de la ligne, qui est d’ailleurs une
conséquence de l’hypothèse de construction (car le texte ne le dit jamais) : l’égalité entre les
segments des réalités sensibles et artefacts et des réalités mathématiques et géométriques. Ces deux
segments, sont, pour ainsi dire, les mêmes : le segment sensible est « dupliqué », par la pensée
dianoétique, au rang des hypothèses intelligibles.
- Le texte s’achève sur une remarque de Glaucon, qui ne doit pas nous étonner : « la géométrie et
les arts parents ». On sait, au livre VII, que l’arithmétique ouvre le cursus propédeutique à la
dialectique. Ici, la géométrie semble constituer comme un genre, un paradigme, du raisonnement

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dianoétique. Pourquoi avoir choisi la géométrie ? clarifier, autant que faire se peut, le monde des
images, par des modèles intelligibles par une figuration.

Conclusion : la pensée, intermédiaire entre l’opinion et l’intellection, s’attache à des objets eux-
mêmes « intermédiaires » : intermédiaires entre le sensible et l’intelligible. Ce passage n’est pas
anodin, même s’il est insuffisant : il consiste à penser le sensible comme une image d’une réalité
d’un autre type : les formes. Si la géométrie s’arrête aux hypothèses qu’elle formule, de même que
tout raisonnement s’arrête souvent à l’évidence d’un nom ou d’une définition provisoire, il revient à
la dialectique d’en rendre véritablement raison, c’est-à-dire de se défaire complètement du sensible
pour en éprouver non plus simplement la cohérence, mais la vérité.

Partie 2 : « Comprends alors que par la seconde section de l’intelligible… fin »


Pbmatique : comment passe-t-on de la pensée dianoétique à l’intelligence ? et peut-on se « figurer »
ce passage de la dianoia géométrique à la science dialectique ?

1. Un premier renversement
- Le dialogue et l’hypothèse des formes. De l’hypothèse vers la conclusion (géométrie), et de
l’hypothèse vers l’anhypothétique (dialectique) : ie, chercher le Beau en soi plutôt que l’hypothèse
d’un Beau ; ie chercher le Lit en soi, plutôt que le lit du charpentier (si c’est possible) ; avec des
difficultés dans le platonisme : peut-on chercher l’être de toute chose ? Chercher donc à questionner
par le dialogue (et non une démonstration) non seulement la cohérence d’un ensemble mais la
pertinence et la vérité d’une définition : cela ne peut se faire qu’en interrogeant le nom d’une chose,
en se défiant de l’évidence d’un principe.
- L’anhypothétique : deux interprétations possibles : soit générique (c’est le genre qu’on veut
ensuite diviser), soit holistique (c’est le plus grand genre : le Bien, le Tout, l’Un). On aimerait ici
parer l’anhypothétique d’une certaine « dignité et puissance » comme le Bien. Au-delà du
raisonnement, l’intuition noétique du Bien. Pourtant, ce n’est pas cela que Socrate décrit dans cette
activité qui reste précisément un raisonnement.
- Méthode hypothético-déductive informée : on a bien, comme dans la géométrie, le même
mouvement de redescente, mais on ne redescend jamais à l’image : on redescend à la forme elle-
même et à ses espèces: exemple du politique. La dialectique ne fait pas usage d’images.

2. De la pensée à l’intelligence
- La réponse de Glaucon avec une explicitation (ce qui est étonnant : une mise en abyme de la
puissance du dialogue ? peut-être). Que faut-il retenir de l’explicitation de Glaucon en réalité ?
L’intuition d’une différence entre sens et pensée comme modalité radicalement différente de
contemplation (qui fonctionne ici comme un genre), et dont l’intelligence constitue une autre
espèce. Il s’agit, en somme, de se heurter à la limite ici du principe de construction de la ligne : car
les formes ne sont pas des images des hypothèses : ce sont les mêmes choses : des principes.
- Intermédiaire (au milieu entre l’opinion et l’intelligence) : opinion (qui n’est pas savoir, qui
porte sur le sensible, qui peut être droite), et intelligence (noèse), qui ne relève pas d’un savoir
prétendument intuitif (il procède aussi avec des hypothèses et en dialogue), mais qui s’attache à
l’être de la chose ou de l’action ou de la personne – et en étudie les caractéristiques formelles et
uniquement formelles. Il ne s’agit plus ici d’ontologie (l’être mathématique donc qui serait
intermédiaire entre sensible et intelligible, c’est la lecture d’Aristote : Met. A.6 et B.2), mais bien
d’un questionnement épistémologique.
- La pensée est en quelque sorte ici en train de penser à ses différentes opérations possibles en se
différenciant : elle peut tout aussi bien s’achever dans l’opinion (Théétète), quand elle tranche, que
rester dans le raisonnement (dianoétique, comme les géomètres), que se hisser vers le

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(raisonnement) dialectique (comme lorsqu’il s’agit de suspendre la recherche des quatre vertus
(megista mathèmata) à un principe (megiston mathèma).

3. Les pathèmata de l’âme


- Conclusion de la ligne : ce n’était pas un texte d’ontologie, c’était un texte d’épistémologie.
C’était la meilleure manière de parvenir à distinguer différentes sortes de propositions qu’on peut
faire à l’occasion d’une rencontre avec un objet qu’on saisit.
- Intelligence (noèsis : qui est un raisonnement mais qui interroge dialectiquement le principe),
pensée (méthode hypothético-déductive, dont la géométrie est le paragon), conviction (ou pistis,
c’est-à-dire la ferme opinion d’une croyance non réflexive), et « faculté de se fonder sur les
ressemblances » que d’autres traduisent par « illusion » (ou eikasia). Ce sont finalement tous des
états de la pensée lorsqu’elle se pose à elle-même la question : quelle est ma distinction, mon
fondement. Pathèmata n’a rien de péjoratif : ce sont des états où l’âme est littéralement affectée par
son objet ; et la « passivité » incluse dans ce terme n’exclut en rien la possibilité pour l’âme de
reconnaitre précisément la clarté et la vérité de ce par quoi elle est affectée.
- Proportionnalité et commensurabilité : réussir à établir une mesure entre l’intelligible et le
doxastique bien sûr, mais précisément en réussissant à produire par des intermédiaires (l’opinion
par rapport à la pensée, la pensée par rapport à l’intelligence), deux intermédiaires si ressemblants,
qu’il faut précisément réussir à les distinguer.

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