Ethnomusicologie

Notions abordées :
 Structure
 Timbre
 Echelles
 Texture
 Rythme
Il existe dans les MTO 2 types principaux des structures :
 Les musiques répétitives (et leur corolaire les variations). De fait une répétition
systématique n’est pas intéressante, ainsi la variation permet de briser cet ostinato
immuable presque stressant.
 Les musiques de développement continu se basent sur une grande liberté et un
discours improvisé. Cependant, il n’en reste pas moins vrai que toute musique se
doit d’être articulée autour d’une répétition pour s’organiser elle-même.
I – La structure
1) La Variation
Présente chez Mozart, dans le jazz, et les musiques traditionnelles africaines
Couches rythmiques superposées sont un type de variations
a) Répétition totale
b) Répétition et variation
c) Répétition partielle
d) Formes strophiques
La répétition est liée à la réalité pratique (mémoire, représentation, écriture) de la
musique
2) Forme continue
Lien avec l’impro et la modalité

II – Le timbre
1) Définition
Le timbre peut être défini comme la signature acoustique d’un son instrumental ou
vocal, isolé ou combiné. Il est directement lié à la source ou à l’ensemble des sources
qui émettent ce son. Cela dit, un timbre peut émaner de n’importe matière. Pour
décrire un timbre, on se sert d’une interprétation assez imagée (boisée, métallique).
Aussi la caractérisation du timbre comme paramètre du son est relativement fausse.
Dans la musique occidentale, on voue un culte au son pur (non-scientifique).
Cependant un violon ou une voix de soprano cantatur n’est pas aussi pur qu’une
onde sinusoïdale, mais sont cependant plus intéressant.
En 1914, deux ethnomusicologues allemands tentent de caractériser le son et
propose ainsi une classification des instruments en timbre. Pour les cordophones
(cithare, luths, harpes, etc.) le timbre change selon les matériaux utilisés, de la forme
et de la taille de la caisse de résonnance, des cordes… Pour les aérophones (à biseau,
à hanche, à embouchure évasée, à air ambiant, etc.), Le timbre varie selon le mode
de ventilation. Pour les idiophones, le timbre varie selon la mise en vibration
(frappement, pilonnage, entrechoquement, secouement, raclement, pincement,
pincement, friction).
La voix est plus homogène que les instruments de musique. Son timbre varie selon la
technique vocale et le physique de la personne. Il existe cependant une terminologie
pour définir les capacités de la voix. En premier lieu la tessiture est liée aux types de
voix. Selon la nomenclature occidentale, il existe plusieurs types de voix classées par
tessiture : Soprano coloratur, Soprano, mezzo-soprano, alto, contre-alto, haute-
contre, contre-ténor, ténor, baryton, basse, contre-basse. En second lieu se trouve le
registre, qui est l’ensemble des sons produits par un même mécanisme laryngé. Il en
existe beaucoup : la voix de poitrine (cordes vocales en forme de bourrelet), la voix
de tête (en forme de bâtons), la voix de fausset, la voix de sifflet, et la voix de
strohbass (fry en anglais). D’autres types de registres (tantrique, diphonique)
existent également en Asie dans des musiques de traditions orales.