Hernandez

Education musicale

La pédagogie efficace

TD 1 : Le Temps :
La musique est un art temporel = elle est structuré par une unité de temps, le tempo structure la
musique. La musique se déroule dans le temps dans le sens de la chronologie. On peut aussi analyser
la musique en fonction de sa chronologie : des périodes (classique, baroque,…). La prise de tempo est
individuel. Chacun imagine le tempo d’un morceau de façon différente. Mais la réception du tempo
est collective.
La peinture est un art spatial et à la fois non temporel et temporel car s’inscrit dans une époque.
La littérature est devenu spatial avec l’écriture mais au début elle était oral. On a surtout voulu écrire
pour conserver les textes religieux et l’écriture a permis plus de complexité qui n’était pas possible à
l’oral.
Chant grégorien : on a répertorié les chants dans un recueil pour le pape Grégoire. A l’époque il n’y
avait pas d’écriture musical. Il pouvait y avoir des flèches pour indiquer si l’on montait ou descendait
(les neumes). Mais il n’y avait pas de hauteur de son. C’est alors que la musique est devenu un art
spatialisé.

Musique et temps :
Le tempo = c’est la vitesse d’interprétation d’une œuvre musicale.
Il y a aussi la durée totale d’une œuvre musicale : Dans l'antre du roi de la montagne de Peer Gynt.
Pulsation = la tendance qu’a l’être humain à diviser la musique en parties égales. Tout le monde se
met d’accord dessus. Si la pulsation est lente, les battement éloigné des uns des autres, le tempo est
lent.
Rythme = la combinaison des différentes durées. C’est un discours plein de singularité dans la
musique. C’est la partie de la musique qui apporte de la singularité, de l’originalité.

Chronologie de la musique = la musique sincère dans une histoire.

Styles =
 Antiquité,
 Moyen âge (V-XIV),
 Renaissance (XV-XVI),
 Baroque (1600-1750),
 Classicisme (1750-1825) Beethoven/Mozart,
 Romantisme (1825-1910),
 Age contemporain (1910-…).

Temporalité interne de l’œuvre par rapport à sa réception et son interprétation : compositeur écrit,
l’interprète joue et l’auditeur reçoit.
Structure : le temps structure la musique dans sa duré et dans son discours. La répétition permet de
se souvenir de la musique. Thème (répété mais pas de la même manière), phrase motif. Il faut que la
répétition ne soit pas trop redondante car sinon l’auditeur décroche. Il faut donc un équilibre entre
répétition et nouveauté.
Le registre, le tempo, les nuances et la formation sont des choses qui changent.
"Miroir dans le Miroir" (Spiegel im Spiegel) - Arvo Pärt (minimaliste : la répétition est au centre de la
musique et l’on fait la musique avec très peu d’instruments) La mélodie jouée par l’alto est très lente
tandis que la pulsation du piano est plutôt rapide.
In C de Terry riley (tout sur la note do).
La leçon de piano : ostinato rythmique.
La passion de la petite fille aux allumettes.

Ecoute :
1 : chant du moyen âge grégorien : a capella, seulement voix d’hommes chantants en chœur tous la
même chose (monodie). Formation vocale, registre religieux, liturgique (car en latin). Pas de soliste.
La pulsation est assez flou et la mélodie est difficilement retenable. La musique n’était pas au centre
mais la musique était un moyen de répandre la parole de Dieu.
Monodie = une seule ligne mélodique. / Polyphonie (à partir du XIème siècle).
Homophonie : une ligne mélodique importante et une en accompagnement pur.

2 : chant renaissance Monteverdi : lamento della ninfa : formation vocale et instrumentale avec une
voix soliste (soprane). Tempo lento. Musique surtout vocale pour la religion mais dans la musique
populaire il y avait autant d’instrumental que de vocal. Ce morceau ne chante pas la gloire de dieu.
On passe du dieu au centre à l’humanisme (ici chanson d’amour). C’est une musique profane. Pour
la 1ère fois la musique profane tient une place importante dans les compositions de compositeurs
de renom. Il y avait une soprane et 3 hommes. Il y avait une viole de gambe. Il y a une polyphonie
vocale. La partie vocale à plus d’importance que la partie instrumentale. On peut battre la pulsation,
il y a un tempo lent.
On peut chanter dans d’autres langues.
Il y a un élément qui se répète : un ostinato (thème qui se répète) a la viole.
Thème : une idée musicale complète qui peut se diviser en phrases.
Motif : une partie de cette phrase. Il peut être rythmique ou mélodique.
La la la je ne l'ose dire de Pierre Certon : chanson d’amour.

3 : musique baroque Vivaldi Les 4 saisons  : le printemps : formation instrumentale, orchestre. La

pulsation est claire. C’est un concerto pour violon (violons solistes). Il y a des violoncelles, violons,
alto et clavecin très métallique. On entend très bien les violons, mieux qu’avant car l’instrument a
évolué et a atteint une sonorité incroyable. A partir du baroque, les instruments ont une place très
importante pour les compositeurs.
Max Richter compositeur post minimaliste qui a recomposé le printemps : la formation a changé,
répétitions.
4 : musique classique Hayden symphonie 94 (surprise) : apparition de l’orchestre symphonique.
Tout est claire et carré, il y a de la symétrie. Il y a la même durée pour chaque phrases
(symétriques). Cela permet d’anticiper. La musique est logique. Il y a des questions-réponses.
Le rapport entre tempo et structure est au centre de la composition.

5 : musique romantique : Dans l'antre du roi de la montagne de Peer Gynt. Importance des
sentiments, émotions transmises. Importance de l’orchestre symphonique.

Symphonie du nouveau monde Dvorak : On ressent des émotions.

6 : musique contemporaine :

Pièce instrumentale : piano, batterie, contrebasse: jazz trio. Avich Aycon. Tempo modéré, le début
de la pièce est complexe par le rythme. Il y a un tempo pour le piano puis un autre pour les autres
instruments. Structure de l’œuvre : ostinato qui structure le discours au piano puis aussi à la
contrebasse.

Evaluation :
Une chez nous d’écoute musicale.
Choisir une œuvre musicale et la faire en séquence puis justifier du choix de l’œuvre.
Voir diapo sur Ametice.